Faims damnées
pauvres riches
Il paraît que le monde est en train de changer. Les pays riches apprennent à être moins riches mais tout de même plus que les pays pauvres, qui eux apprennent à redevenir misérables.
Entretemps, beaucoup de pays qui émergaient submergent.
C'est passionnant.
Je serais banquier ou financier, j'aurais du mal à croire en ma bonne fortune: non seulement je saurais que j'ai fait n'importe quoi avec l'argent des autres pour qu'il devienne le mien, mais en plus voilà que les gouvernements réunis autour de tables si rondes qu'elles en deviennent ovales décident avec toute la gravité et la solennité qui s'imposent, de détourner l'argent des états donc le votre pour me renflouer et me permettre de continuer à faire ce que je sais si bien faire: me planter sans payer les pots cashés cassés.
Je vous le dis, ce billet pourrait déchirer.
Seulement voilà, je ne suis pas le taulier de placetonfric.com:
les zyeuxmuets ou les commentateurtrices n'ont pas envie d'une chronique économique ni d'un numéro vert pour crédules abusés.
Ils lisent déjà dans la presse des propos aussi bidons qu'alarmistes, donc ils savent que ce qu'ils savent, ils le savent trop tard.
Bien sûr, ils peuvent taper le carton avec leblase et ses potes (ici de vieux pirates),
mais ça détourne très peu ces temps-ci: les pirates ont des cravates
- Dans un hotel Formule1 (29,90€)
- Dans une tente le long d'un quai parigot (là, c'est le coup de matraque)
- Chez Liliane Bettencourt (un milliard est toujours possible)
- ailleurs (no limit)
Le monde change, parait-il.
Est-ce nous qui le changeons? Nous qui changeons?
Est-ce le monde qui nous change?
Le fait que les autres savent que le monde change nous change t'il?
Faut-il changer si c'est pour se refaire?
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