Version imprimable La fausse commune


"- Toi et moi ne faisons qu'un.
  - Oui, mais lequel?"

Oscar Wilde


  Les mots me manquent. Non pas que je ne les aie plus en moi mais la parole publique, le vocabulaire partagé, le discours entendu sont en rupture de sens.

Comment dire?

Au verbiage vide des responsables nationaux s'ajoute celui des journalistes et leurs raccourcis, les témoins calibrés, politiciens robotisés, montages d'images, experts redondants, statistiques orientées, sondages réductifs, etc.
Nous sommes charriés par le discours public.
L'Angelico télévisé, les femmes photoshopées, les résidences du bonheur isolé, l'orgasme de la cuiller de yaourt, les troupeaux de touristes déplacés d'un faux lieu à un autre, les "actualités" de façades -cannibales- ont officialisé le délire sémantique.

Le faux devient vrai dans un monde trompeur.
Le mot, qui devrait dire, dissimule.

On l'a constaté lors de la crise économique quand seuls les fautifs, -les banques- ont été secourus grâce aux fonds des victimes, les contribuables.
On pourrait le constater dans plein de domaines, sauf que l'habitude de la déformation du sens nous a hébétés.
Un truc simple: pourquoi envoyons-nous de jeunes hommes à des milliers de kilomètres pour tuer (ou se faire tuer par) de jeunes Afghans qui, chez eux, n'aiment évidemment pas les gens qui les bombardent et viennent leur dire: on va vous construire des écoles, c'est gentil non?
Pour perpétrer ce mythe de la libre démocracie dans laquelle nous vivrions, de la défense de libertés dont on peut se demander si nous les avons nous-memes.
On nous crée un tas de motivations ou d'arguments ahurissants.
Le fait est que nous payons pour tuer en raison de motifs:
  • humanitaires, démocratiques, légauxs (ONU)
L'expérience des Ets leblase est que la guerre est avant tout un mensonge.

Ce n'est jamais un truc rapide, bénéfique, à la fois palpitant et soulageant.
Ll'argument, c'est donc qu'on ferait la guerre à l'autre par amour d'un autre autre: Make war for love.
Pendant que rien n'est fait pour secourir les centaines de radeaux de la méduse d'immigrants traversant la mer sur des coquilles, les morts éperonnés par les patrouilleurs italiens, les accords de Schengen foulés par la France.

Avec quel soin nous partageons l'espace
La catastrophe au Japon dont les conséquences se feront sentir pendant des années aurait dû nous faire vaciller (Tiens? Plus personne ne parle d'empêcher la sous-traitance dans cette industrie), mais vite le discours public propose un autre sujet.
A la place, guerre dans le pays du chocolat (un réglement qui aurait pourtant pu être réglé autrement, autrefois).
Puis ce fut "on a retrouvé la carcasse de l'avion", ensuite ce sera "les boîtes noires".
Il ne s'agît pas d'un complot mais d'une ritournelle pour nous, les crétins.

La parole officielle en démocratie devient un double vitrage qui nous isole de la misère du monde et nous fait accepter d'infliger le pire en notre nom, tout comme les taliban se servent d'un livre sacré pour excuser leurs horreurs.
Nous sommes acculés au mirage.

Les micros nous assurent que l'exclusion est faite au nom de l'Union, l'écrasement du faible (celui qui n'a rien mais voit nos richesses) est essentielle pour les droits élémentaires de tous (nous, quoi).
Le spectacle constant dans nos rues d'uniformes armés de pistolets, tasers, mitraillettes, menottes, bâtons confirmerait que nous sommes protégés.
On nous dit que les jeunes dégradent l'espace public quand au contraire, en une participation sociale imprévue des énarques ils y expriment généralement l'angoisse et l'énergie de leur génération.
La liberté de religion ou d'athéisme exigerait même dorénavant de cacher nos convictions personnelles religieuses, politiques, morales (et certains plus que d'autres) au nom d'une nouvelle idole dont apparemment les "responsables" ignorent le sens: la laïcité (du grec laikos: le peuple).

Les mots dérapent, le sens glisse, la conscience se pète la gueule, la vérité est obscène.

Comment acceptons-nous cette torture du sens, notre bien commun pourtant?
Peut-on partager la vie, l'espoir, l'amour, la caresse, l'esprit de l'échange quand les mots nous ont été volés et corrompus par les strates politiques, commerciales, militaires, intellectuelles, parfois même artistiques?
Les films Brazil, District 9, le livre 1984 sont-ils des fictions?
Que dire encore?
Qu'entendez-vous?
Allo?



boutons de shplouc


Commentaires

it's oh so quiet...

après les mots, les notes vont-elles aussi nous manquer ?

grrr j'abandonne, ma photo veut pas se mettre à l'endroit

 

tilly | Le 11/04/2011 à 00:29 | [^] | Répondre

Re: it's oh so quiet...

 Leblase j'entends que débattre et ouvrir au sens demande une sacrée lucidité et conviction !

Mais avant que de chemin à parcourir ! Et que de cassage de gueule !

Oui la vie est obscène et sans nous en accommoder nous cherchons soit à nous isoler amèrement en nous disant que tout est perdu,(c'est la mort)  
soit à nous arranger avec cette vie, dans un mélange d'actes lâches ou généreux à peu de frais. (c'est la petite rangaine de la vie).

Et on peut se demander à quel point nous sommes intoxiqués nous-même par tant de mensonges rassurants et irréels. Une intoxication qui se distille désormais dans l'air que nous respirons.
Avec Fukushima on apprend que la menace provient d'une technologie invisible qu'on ne peut même pas contrôler puisqu'elle est mortelle quand on s'en approche.

Oui le discours est une offense à notre désir de partage, de rires et d'humanité et dans notre désir de trouver une voie ouverte aux autres, combien de chausses trappes, combien de tromperies...

On en revient au réel, qui n'est pas la vérité,  mais celui qu'on choisit de voir...Par soucis d'humanité...Et qu'on espère encore pouvoir partager.....Le réel,  une question d'éthique ?

"Quel est ton réel" demande Roméo à Juliette

 

marina | Le 11/04/2011 à 09:35 | [^] | Répondre

Re: it's oh so quiet...

marina,

..."Le réel,  une question d'éthique?"..
C'est en effet une question à se poser.
En tout cas, la demande de réel est une question devenue absurde dans notre environnement de communications aussi fausses que perverses.
Aujourd'hui à Paris plus de deux cents flics et une quarantaien de journalistes étaient rassemblées autour de deux femmes voilées qui se sont fait arrêter pour..
Manifestation non autorisée.
Une manifestation, à deux?

Le réel partagé est donc une farce puisque la majorité de ses acteurs ment ouvertement, en espérant que les gens à qui ils mentent les croiront malgré l'énormité de ce qu'ils disent.
Andy Warhol doit vraiment regretter d'être mort si tôt.

 

leblase | Le 11/04/2011 à 22:04 | [^] | Répondre

Re: it's oh so quiet...

"Quel est ton réel" demande Roméo à Juliette


même si je ne m'appelle pas juliette mon réel se construit à coups de rêves.....


mais voila...oserons-nous quitter la brusquerie de nos vies pour une nouvelle ère?

 

kb | Le 20/04/2011 à 10:39 | [^] | Répondre

Re: it's oh so quiet...

Alpha roméo à twin juliette je répète que le cauchemard qui nous a hanté devient plus réel que la paix que l'on rêve je répète le cauchamard qui nous a hanté devient plus réel que le rêve qui nous habite même si il se répète.


prralabalam

prralabalam


.I'm so surprise

 

luce | Le 20/04/2011 à 18:05 | [^] | Répondre

Re: it's oh so quiet...

Nos vies sont-elles si brusques? Ne sont-elles pas désormais organisées, régentées, voire programmées de manière à ce que les brusqueries ne viennent que du pouvoir?
Afin que le pouvoir nous fasse savoir que sans lui, nos vies seraient en grand désordre? Feraient face à l'incertitude?
Comme s'il existait une certitude?
Même ce dont on est avertis depuis le début -la mort- est exempte de certitude.

La certitude est le rempart des méchants, c'est souvent ce qui motive l'homme dont le bâton frappe le frère. La certitude n'est-elle pas l'offense la plus grave, la plus féroce faite à l'esprit?
Je me trouve aujourd'hui dans ce milieu des hommes qu'on appelle une capitale où tout semble si organisé, si solide, si tenu et pourtant je ne vois que la perpétration d'un somnambulisme relayé de siècle en siècle par une machinerie de plus en plus complexe qui devient un corset pour l'humain.
Finalement, je repense à ta phrase:

..oserons-nous quitter la brusquerie de nos vies pour une nouvelle ère?..
et je remplacerai brusquerie par brutalité.

 

leblase | Le 21/04/2011 à 09:04 | [^] | Répondre

Re: it's oh so quiet...

tout à fait, tout à fait...

je ne faisais que souligner les effets de l'infraction du rêve dans la réalité comme je l'avais longuement tartiné

 

kb | Le 21/04/2011 à 10:14 | [^] | Répondre

Re: it's oh so quiet...

Je viens d'aller voir: magnifique échange entre Mitra et toi

 

leblase | Le 21/04/2011 à 12:28 | [^] | Répondre

Re: it's oh so quiet...

it's achso quiet...

 

luce | Le 20/04/2011 à 18:22 | [^] | Répondre

Re: it's oh so quiet...

luce t'affoles pas: keine ostracisation, juste pas mal de déplacements (j'ai lu ton comm chez l'ami KB).

 

leblase | Le 21/04/2011 à 09:22 | [^] | Répondre

le manchot la serre dans ses bras( contre la fabrique d'opinion)

Pom pom pom dans ce monde formidable et ultra libéral l'info ne serait-elle pas  une marchandise ?je répète
y a t-il un point commun entre un blog , un tweet, et radio-Londres ?

 

elle | Le 11/04/2011 à 09:32 | [^] | Répondre

On peut juger de l'acte et pas au verni du contributeur...

Radio londre avait une emission non concurencée (de même physionomie j'entend) 

Ecoute dans ce contexte de posséssivisme à tout vas une autre question se pose !

La fronde rebellion l'émancipation est elle une marchandise ? est elle offerte contre rétribution naturelle à certains et imperméable aux autres...

De Gaule à dit de 68 que c'étais les évènements de petits bourgeois...

En cette époque à la campagne période comprise entre l'exode rural de primeur et une politique agricole de subventions, les ville connaissant leurs premières crises de logements ceux qui se sont révoltés n'étaient pas ceux qui étaient le plus en danger économiquement donc socialement parlant...

En cette époque à la campagne subsistais habillés de noirs certains qui fiers comprenaient que la terre elle leur permettais de vivre tout autant qu'elle n'ai plus de valeur en partant, et pourtant ils voyaient se défaire leur tissu économique mangé par une centralisation des ressources et des activités.
Ces mot trahissent l'importance que j'accorde aux organisations sociales antécédentes chamboulés pour quatre franc et six sous qui manquent...

Malheureusement dans un premier temps ces subventions étaient attribués à l'achat de produit phytosanitaires puis à celui d'équipements lourds...

On étais encore loin du rsa...

 

luce | Le 11/04/2011 à 11:13 | [^] | Répondre

Re:


Luce, La fronde rébellion peut être une marchandise et même une école (beurk),  mais si elle ne soulève aucune action alors at-elle un sens ....

 

marina | Le 11/04/2011 à 11:43 | [^] | Répondre

Oui celle d'émancipation, voire à postériori de démarquation...

On ne pas tous être pasteur leader.

Quand au fait qu'elle ne soulève aucune action c'est difficilement pondérable, comme je le disait il y'a quelque temps ; pour moi ; les évènements sont provoqué par l'intervalle générationnel entre plainte des aînés et découragement inopétance de changements pour les jeunes...

Alors dans ce(s) cas  cette première rebellion "inactive" à eu proportionellement une action plus visible...

Elle a un sens oui car une implication a un cout : un cout social un cout affectif un cout économique que tout le monde ne peut pas endosser, sans pour autant vouloir renoncer à sa contribution...
Qui par ecchos est justement ce qui valorise donne une valeur marchande à une action , qui sans cette majorité vocale mais inopérante ne serais pas forcement justifié...ou gratifiante...

De la même manière que la mise en mots de pensées refoulés, par l'humour la poésie le slam ou tout autre ;  peut avoir une valeur du moment qu'il construit une pensée informulée la diffuse , sa raretée joue aussi bien sur dans son évaluation...

Ce qui est trop rare est perçu comme inutile ce qui l'est assez pour être aprécié est proche de ce qui le sera moin et deviendra commun...

Comme dans l'action.

Ces paramêtres  (de rareté donc de valeur de conflit générationnel ou non) varient malheureusement celon les milieux ainsi le terreau d'une révolution des ces mots qui touchent qui ont une valeurs de ces actes qui touchent et ont une valeur dépendent donc de cultures globales dans lesquelles le milieux n'a plus d'emprise sur les paramêtres.

Je me ressert de ce plat toujours plus froid mais 68 c'est la même télé pour tous alors oui on la critiquais mais si l'union dans la critique étais le seul point de ligature de groupes dont les interêts divergeaient.
C'étais aussi la première génération ou l'élitisme d'une scolaritée commençais à être supplanté par une scolaritée de masse donc une culture globale...

68 qui a ensuite divisé a nouveaux ces groupes en castes celon leur implication qui elle même dépandais de leur caste...

Il y'avais un grand pas à faire entre imprimer des affiches à la chaine et lancer des pavés je ne pense pas que tout un chacun ai fait l'aller retour.

 

luce | Le 11/04/2011 à 15:25 | [^] | Répondre

"soyez réaliste demandez l'impossible !"

La révolte comme émancipation, d’éveil, de démarcation bien sûr.

Mais en parlant d’action je pensais surtout à la révolte partagée qui est le tronc commun  d’une révolte germée ailleurs et qui idéalement prend son essor dans une action partagée…

Mais je pense que toute révolte doit changer des choses….petites choses à comptabiliser mais certainement très présentes dans le regard qu'on porte sur la vie et sur nos priorités.

Mais la révolte peut aussi prendre des chemins rares et nullement inutiles par des actions concrètes et le net permet cette circulation d’informations quasi anonymes.Donc peut –être  qu’une révolte de rue pourrait exister encore chez nous probablement, si la décharge électrique est assez forte…Mais , il y a des révoltes qui revêtent des formes plus abstraites….Et il y a des révoltes douces et fermes, les plus redoutables sans doute,  celles qui disent juste "niet".

 68 a mit un terme à une période super ennuyeuse portée par Papa de Gaulle. Ce qui est marrant avec 68 c’est que ça a coïncidé dans tous les pays occidentaux et que même si, comme tu le dis, les revendications allaient des plus « légères » -peace and love-aux plus idéalistes (fin de la guerre au Vietnam) en passant par les plus sociales (voir la grève Renault), tout le monde était ensemble….Ca c’était nouveau….Même si ça n'a pas duré....

 

marina | Le 11/04/2011 à 16:33 | [^] | Répondre

Wikiorthopédiste.

Si l'épidémiologiste social avais eu le temp d'augmenter mon trousseau, il aurais compris que la densitée démographique met en danger l'équilibre social des grandes organisation administratives qui comme par hasard sont situés intra muros...

Ces mêmes mur qui sont plus supportables à certains qu'à d'autres.

 

luce | Le 20/04/2011 à 20:43 | [^] | Répondre

Re: le manchot la serre dans ses bras( contre la fabrique d'opinion)

Elle,
t'as tout compris.

 

leblase | Le 11/04/2011 à 22:04 | [^] | Répondre

A la place, guerre dans le pays du chocolat (un réglement qui aurait pourtant pu être réglé autrement, autrefois). ...
P.. Leblase, je reviens d'un lointain horizon et me plongeant dans le Schplouc comme on déballe une tablette de chocolat, qu'est-ce que j'apprends... On a déclaré la guerre à la Suisse?? !!!
Tu n'aurais pas été te tremper trop longtemps dans l'eau fraîche et goémoneuse récemment, par hasard ??? sans te soucier du regard inquiet des autochtones horrifés...

PhY

 

PhY de Pont | Le 11/04/2011 à 21:51 | [^] | Répondre

Re:

PhY,
T'as tout compris: je viens juste de partir de la capitale "habit de Jean" ainsi nommée sans nul doute en hommage à l'un de ses sculpteurs les plus connus, dont un film actuellement projeté dans les salles helvètes, retrace la vie.
Rien à voir bien sûr avec les 400 000 tonnes de cacao de Côte du Rhone d'Ivoire punies d'embrago, ce qui évidemment inquiète Nestlé

 

leblase | Le 11/04/2011 à 21:58 | [^] | Répondre

Re:

Ach quand même il y en a qui ont des bonnes gueules de "schiegersohn" dans cette histoire.

 

PhY de Pont | Le 11/04/2011 à 23:03 | [^] | Répondre

Re:

Tronche de cake, d'accord; face de citron, éventuellement; tête de noeud, à la rigueur.
Mais schiegersohn, vraiment...

 

leblase | Le 11/04/2011 à 23:10 | [^] | Répondre

Atout carreau, atout coeur!

Tu aurais pu ranger tes torchons !

 

elle | Le 12/04/2011 à 10:51 | [^] | Répondre

Re: Atout carreau, atout coeur!

C'est ce qu'on appelle le tissu social (tout ça va sembler parfaitement hermétique aux zyeuxmuets)

 

leblase | Le 12/04/2011 à 10:58 | [^] | Répondre

Re: Atout carreau, atout coeur!

Quand on t'annoncera que l'accident de Shploukoushima est au niveau 8 mais que ça n'a aucune différence avec le précédent numéro 7 qui lui-même était pareil que le niveau 5, tu auras une preuve de plus que croire la parole publique  c'est comme penser que l'eau qui coule d'un urinoir a le même son qu'une cascade dans la forêt valdivienne

 

leblase | Le 12/04/2011 à 11:03 | [^] | Répondre

Re: Atout carreau, atout coeur!

d'autant que ladite échelle ne compte que huit niveaux( 0 à 7)
8 c'est le big bang
on sait qu'au niveau 7 , les autorités ( industriels, experts, politocs) sont totalement incompétents donc au max de l'échelle de Peter.
et nous autres bovins on continue comme si de rien n'était pfffffffffffff

 

elle | Le 12/04/2011 à 11:54 | [^] | Répondre

Re: Atout carreau, atout coeur!

T'as raison,.
Bon, je vais aller me baigner. L'eau est froide, mais les déchets Tepco ne sont pas encore arrivés (j'ai un slip de bain avec compteur Geiger incorporé à la ceinture: le top de la mode cet été)

 

leblase | Le 12/04/2011 à 12:02 | [^] | Répondre

a tout pair et casse !

 Merci Leblase,  merci Andy

http://leblase.net/news/ou-est-je#comment_149
http://leblase.net/news/ou-est-je#comment_49

Inspirés par Gilles Barbier.



 

marina | Le 12/04/2011 à 12:24 | [^] | Répondre

Extension du domaine de la lutte

je ne connais pas assez  Gilles Barbier pour voir un lien entre tes cartes heuristiques et son oeuvre 



le prince des ventre gilles Barbier

 

elle | Le 12/04/2011 à 13:25 | [^] | Répondre

Re: Atout carreau, atout coeur!

Est-ce que PHy pourrait te photographier en maillot de bain geigérisant?
parce que sinon je ne te crois pas

 

elle | Le 12/04/2011 à 13:17 | [^] | Répondre

Re: Atout carreau, atout coeur!

qu'est-ce que tu ne crois pas? Que mon slip détecte les becquerels?

 

leblase | Le 12/04/2011 à 13:29 | [^] | Répondre

Re: Atout carreau, atout coeur!


un slip c'est très réactif au chant des sirènes ...m'étonne pas que le tien soit radio-actif
 

 

elle | Le 12/04/2011 à 14:21 | [^] | Répondre

Elle et les rayons bleus

Bravo Elle,
et merci pour cette carte de l'institut relevant le taux de radioactivité sur la plage et dans les autres cachettes de commentateurtrices, zyeuxmuets et autres mammifères).
Manquent plus que les relevés CRIIRAD

 

leblase | Le 12/04/2011 à 14:56 | [^] | Répondre

un mensonge laïc

Ayoub (encore lui! que ne fait-il pas ses interventions directement sur le shplouc?) vient de me signaler que notre vénéré leader dont le discours dégouline de laïcité arrosée de signes de croix en rajoute: il vient d'imposer à plusieurs grandes écoles d'organiser des examens et cours particuliers pour des étudiants juifs désireux de respecter un calendrier religieux..
OK, mais donc on sort carrément de l'Etat soi-disant laïc.
A quand le respect imposé du refuge bouddhiste (trois ans, trois mois, trois jours) avant de passer sa licence?
Ou d'autres religions, à vous de voir.
Sauf que la deuxième religion du pays, l'Islam, continue d'être brocardée comme "source de problèmes en raison de l'accroissement de leurs membres ou de comportements liés à l'observance de cette religion".
Je rappelle que les Ets leblase ne sont pas laïcs mais athées, infidèles, apostats et tout ce qu'on voudra: aucun dieu n'y est vénéré.
Mais l'injustice et la constante mise en mire d'une religion et de ses fidèles non seulement ne sont pas acceptables, mais en l'occurence illustrent encore mieux le sujet du magnifique billet que vous avez lu avec émotion, admiration et impatience, que leblase himself a pondu.
Gratuitement en plus, hein.

 

leblase | Le 12/04/2011 à 15:09 | [^] | Répondre

La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Tu as le talent de faire de belles conclusions

Comment acceptons-nous cette torture du sens, notre bien commun pourtant?
Peut-on partager la vie, l'espoir, l'amour, la caresse, l'esprit de l'échange quand les mots nous ont été volés et corrompus par les strates politiques, commerciales, militaires, intellectuelles, parfois même artistiques?
Médiapart vient de publier une enquête sur une dérogation spéciale de l'Elysée pour qu'un certain nombre d'étudiants juifs puisse passer le concours des Grandes Ecoles d'ingénieur le soir.
Cette dérogation concerne une dizaine d'étudiants  pratiquants et voulant célébrer la Pâcques juive (Pessah).
Médiapart souligne plusieurs points :
- Aucune organisation juive n'a demandé cette dérogation, elle semble être seulement pour un obligé
- Les jours concernés ne sont pas comptés dans les jours religieux en France et ne sont même pas fériés en Israel.
- Le moment politiqe est stupide (c'est un euphémisme) au milieu d'un ridicule débat sur la laïcité, et une loi discriminant, dans un jargon juridique, une infime partie de la population : les femmes avec le niqab, burqa et les superhéros : Batman, Spiderman, Iron Man et Captain America. (Wonder woman ne cachant pas grand chose :) )

Cette enquête, si elle s'avère vraie, me rend perplexe. Soit c'est extrêmement stupide, soit c'est extrêmement intelligent, car quoi de mieux qu'un enième scandale politique que le pouvoir ignorera, que la presse oubliera, mais qui aura rempli un rôle important : éviter de parler d'autre chose.
Lybie ? Côte d'ivoire ? Nucléaire ? Corruption ? Wikileaks ? Banques ? Crise de l'Euro ? Atteinte à la vie privée ? Justice cassée davantage ? Tout cela n'existe pas.

La presse pressée
La presse est en crise. Son modèle économique ne marche plus. L'information est partout. L'information est gratuite. Alors on essaie de mettre des moyens pour aller plus vite que la lumière, passant d'un sujet banal à un autre encore pire. 
La presse qui est un des premiers remparts contre le pouvoir exécutif est absente dans ce flux d'informations, ces bruits incessants.
Elle ne joue plus son rôle et se cache derrière de faux prétexte comme le piratage ou la génération des jeunes qui ne veulent pas payer, car habitués à ne pas le faire. Sur la presse, il y a un article intéressant en anglais par Mandy Brown : On the news.
Pour résumer :
People—myself included—frequently part with their money on the web, but only when it’s easy. If iTunes has taught us anything, it’s that easy beats free.

La presse ne joue plus son rôle celui d'informer et non me fournir des informations. Celui de synthétiser, analyser, investiguer, expliquer. Quitte à prendre position en l'assumant.

La justice cassée
La presse ne jouant plus son rôle. Quels sont alors les remparts contre un pouvoir autoritaire ? La justice, déjà limitée, est cassée davantage.
Aujourd'hui, il suffit d'un décret pour enfreindre le principe numéro un d'une société démocratique, celui de la liberté. Faut il compter sur des entreprises comme Google ou Facebook pour qu'elles soient les gardiens de liberté ?
Le pouvoir législatif est plus prompt à voter des augmentations d'indémnité plutôt que de bloquer des lois liberticides, empêcher des réformes injustes et des passe droit inacceptables ou interdire de nouvelles guerres humanitaires.
Faut il compter sur des institutions supra nationales pour rappeler à l'ordre le gouvernement et ses institutions ?

La société ouverte et ses nouveaux ennemis
A chaque scandale politique, un seuil est dépassé. Et certaines choses pourries sont acceptées.
Il me semble que les dérives actuelles sont les signes d'un mal profond et un rappel de l'importance de la liberté et des enfreintes quotidiennes à la démocratie et à l'égalité de tous.
Un changement dans les institutions françaises me semble nécessaire, car certains royaumes semblent maintenant plus républicains que la république française.

 

ayoub | Le 12/04/2011 à 16:31 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Ayoub,
Ben c'est bien tout ça. C'est bon que quelqu'un l'écrive avec tant de clarté, que quelqu'un nous repointe là où il se passe quelque chose et là où, au contraire, il ne se passe pas quelque chose.
C'est marrant comme depuis que je te lis (environ 5 ans), je suis toujours admiratif de la petite lumière de conscience et de colère qui t'anime.
Quelque chose qui touche à une forme d'innocence révoltée. Il faut que tu produises plus, que tu donnes plus car tu es riche.
Un point, d'abord.
Qu'arrive t'il si nous redonnons à certains mots leur sens initial?

Exemple, la justice.
Quand le discours public dit: la Justice il ne parle pas de l'appréhension du monde, il n'évoque pas les courants de perception de l'individu face au cours des choses, il n'élabore pas sur l'équilibre social.

Parce que c'est inutile puisque le public, c-à-d le peuple, la foule agglutinée croit encore à une justice kilo de plumes/kilo de plomb.
Le discours public, autrement dit le discours des faiseurs de paroles, invoquant la justice, parle d'une administration la plupart du temps au service d'un pouvoir politique.
Un ministère et une industrie comprenant toutes sortes de gens: des opportunistes aux idéalistes, des bourreaux insensibles, des machinistes du troupeau humain, des esprits brillants qui ont décidé de satisfaire leur cupidité en bossant sur le conflit intérieur, des bureaucrates qui alignent avec honnêteté des chiffres sans penser à leur réalité humaine, aux déchirements qu'ils impliquent , aux souffrances, aux lumières.
La Justice n'est pas juste. Foucauld, comme Hegel, comme Hume, Proudhon, comme tant d'autres nous apprennent que la Justice n'est pas faite pour ça.
La Justice contrôle.

La presse.
La presse est essentiellement un verbiage, un bruit de fond, un compresseur social. Elle transporte le lieu commun et introduit le sujet du bavardage afin de charrier la réclame qui nous vante tel ou tel produit.
Parfois, elle informe de manière informe.
Ayoub, tu as raison de rappeler la réflexion de Mandy Brown.
Mais surtout, ta démonstration sur la presse pressée est particulièrement bien vue, aujourd'hui où le web tue le journalisme (qui de toutes façons n'a jamais été universellement de qualité).
Depuis quelque temps j'en ai pris mon parti: je paye pour recevoir des informations ayant du sens.
Je paye car il faut bien financer pour soutenir un journalisme de qualité, c'est-à-dire capable de contrecarrer le pouvoir -quel qu'il soit, pas seulement les stupides néoconservateurs ringards de Paris- un journalisme ne dépendant pas de groupes industriels ou financiers, de marchands d'armes.
Un journalisme capable de révéler.

 

leblase | Le 12/04/2011 à 18:37 | [^] | Répondre

Alors dans la fausse jette ta pelle de terre.

 Me dirais tu  ? Luce : "Laisse toi te décomposer à l'ombre de ces infos" qui au final ne sont pas le partage de tes solutions mais de ta vision du problèmme (et là je me répètais) car effectivement ce lieu serais athé agnostique voire mécréant car ce en quoi l'on aurais cru en le créant devient l'antithèse de ce qu'il est complainte de ce fléaux et pas le partage d'une joie de vivre vers le très haut tu peut l'appeller dieu bouddha l'illuminé le saint le bienheureux quel que soit le nom leblase que tu lui donne qu'il soit de l'idolatrie pour d'autre certains sur terre sont devenus ils appliquent la "démocracie" pour dégonfler leurs chevilles en quelques foulés voire en quelques clic bam .

C'est cela qui pour moi serais reprochable à cet état l'état ne crois pas en toi ou moi il ne crois pas en lui même et baisse les bras comment puis je lui  repprocher ça s'il en est de même en nos débats...


Je suis la fausse commune , espèce humanoide sociale , mes mots ont la hauteurs que mes actes n'atteindons pas et encore ces bas mots bien qu'hautains aurons du mal à te prendre de haut dans un discour de plus vain.



Tu nous demande de revenir à la définition initiale et ton verbiage consiste à leur donner un sens au final qui n'engage que toi

Je n'y crois pas que tu demande ça, à notre modestie devrais s'ajouter qu'a l'individu on ne prête pas en foule ou dans la foulée la bêtise d'un enfant même s'il en fait les frais...

 

luce | Le 12/04/2011 à 19:39 | [^] | Répondre

Re: Alors dans la fausse jette ta pelle de terre.

bon désolée je vais déffricher parce que la c'est tellement bordélique qu'on dirais les débuts de marthe richard...

tu as des infos indirectes et payantes bravo c'est justement l'attrais du fric qui aurais pourri les notres...
Et pas l'exigence individuelle re bravo car surement tu es exigent..

celui que l'on positionne au dessus de nous devient missionaire je ne pense pas vous apprendre grand chose , autant l'assumer dans nos croyances diverces. A moin que l'on reste dans un brouhaha de foule ou le contributeur autant dire le contribuable à plus de pouvoir que le (fe)male à ouin ouin...et bientôt feu (fe)male à ouin ouin qui a défaut de prouver son utilité serais passible de mort de faim de sida ou de paludisme...

Pour dégonfler leur égo ils appliquent la démocratie (sans commentaire)

 le paragraphe suivant je t'engage à partager ta souce ayant une confiance en ta mission exigente 

Bien que m'excusant ensuite de ne pas m'engager à en entrer en lutte.

Tu définis ces mots important comme nous l'avons fait mais désolée je lis le parisiens et peut parfois approuver voire être bien obliger d'approuver la majeure 99,99 pour cent partie des descisions de justice bien que m'étant exprimée sur certains points ( la marie jeanne...et la jean marie)

enfin je ne pense pas que tu nous demande de nous laisser décomposer dans l'ombre des médias mais nous sommes dans l'ombre en l'abscence de tes informations Je ne pense pas plus que tu nous demande de définir ces mots ce ne serais pas constructif ni divertissant...

Ce que j'associe immanquablement à ce lieux.
 
Immaturement votre .

Petite fontaine de lumière qui bénit et maudit les hommes (pas forcement dans cet ordre)

 

luce | Le 12/04/2011 à 20:05 | [^] | Répondre

Re: Alors dans la fausse jette ta pelle de terre.

hep les gens je dit leblase mais c'étais un contre shplouk...

Fuku chie moi dessus 

et pessah fête libre franchement tant mieux !!



si on pouvais avoir tous les jours fériés de toutes les religions ça en serais un pas de plus vers la décroissance alors arrêtez , au détriment des Mousseline..ou non.? Oui y'a les presse purée et les mousselines... Mais non c'est pas au détriment d'eux au contraire c'est ce qu'on appelle un point d'appuis et y'a encore quelqu'un qui voudrais soulever la France...Comment ce fait il que l'on propage une information ? et pas une autre ? pour en lutter ? oui non ?!!
C'est tellement con que ça me rappelle ma gueule le jour ou j'ai réalisé que la tradition de la djélaba datais de la liquette que les européens vendaient pour trois fois rien...

Oui ma gueule de conne et pire j'ose même pas raconter l'annecdote aux férus de costume traditionaux...

Un jour faudra vraiment que je présente ça en dialogue...

Je suis en pleine logorée verbale et alors avant l'été c'est tradition les laxatifs...


Bref fuku chie mort on en fait quoi ? tu te souvient de la peste en europe ? Je te signale aimablement que les camusard sont des gens qui glorifient la peste pour ces bienfaits...
c'étais le néfaste de la technologie ville conjuguée à import export bon on habite encore en ville et ils ont trouvé la solutions non ?!    


La solution se trouve parfois toute seule ...
En espérant qu'on arrête de lui trouver des problèmmes à cette solution finale...

Non vraiment j'assume ce que je dit : on met le japon en quarentaine ? vus le nb d'habitants et la surface cultivable ils sont morts d'avance on distile le risque ? en laissant s'extruder ?
 Autant pas paniquer tout le monde ça nous mettrais devant un cas de conscience...

Bordel de nouille de riz je comprend mieux l'hors sujet (oeillère psychoprotectrice)
puis l'exaltation volubilée... : extruder ( Contrairement au laminage et au profilage de bandes qui se limitent généralement à des formes simples, elle permet d'obtenir des formes très complexes et des profilés creux. )

 

luce | Le 12/04/2011 à 21:10 | [^] | Répondre

Re: Alors dans la fausse jette ta pelle de terre.

luce,
j'ai pas compris ce que t'as compris. Ou pas compris à quoi tu as répondu. Ou les deux.
Voire les trois.

 

leblase | Le 12/04/2011 à 21:01 | [^] | Répondre

en imitant omar et fred m'adressant à un inconnu


alors tu voit la fausse commune (cette humanoide sociale) ben tu la regarde de haut et tu lui met ta fleur dans le trou...oui tu la jette ta fleur dans sa tombe !
(j'espère que ce ne sont pas des préliminaires pour baiser la france elle risque d'être frustrée cette catin)

si j'étais chamane je serais un nécrophile indien.


t'inquiète pas blasouille j'ai fait un autre essai...

 

luce | Le 12/04/2011 à 21:17 | [^] | Répondre

Re: en imitant omar et fred m'adressant à un inconnu

ben tu la voit tu lui met ta fleur dans la tombe 
mais non elle diras rien !

ou alors tu agite le goupillon au dessus de son trou jusqu'a ce que l'eau l'éclabousse..

 

luce | Le 12/04/2011 à 21:26 | [^] | Répondre

Re: Alors dans la fausse jette ta pelle de terre.

fausse commune je l'ai un peu pris personnellement...
du coup ça m'a donné un truc du genre
(tout ce qui a suivit) mais aussi
ben heu fausse commune : nom féminin désignant une personne hypocrite que l'on croise à tous les coins de rues.

Oui je suis susceptible (surtout de raconter n'importe quoi)

 

luce | Le 12/04/2011 à 21:24 | [^] | Répondre

Cette fois ci c'est la bonne !!

On a fait une soirée hommage à...
 
ha bon ?!

-Ben voui on m'a fait crisser le gravier dans l'allée

T'as agité le goupillons jusqu'a l'éclabousser

-Non on a mis la fleur dans son trou...

Et ensuite

Ben on étais vidé alors on a fini à la pelle...

 

luce | Le 12/04/2011 à 21:33 | [^] | Répondre

Re: Cette fois ci c'est la bonne !!

Hep les mac la mort est une fête 

espérons que celui qui parte ai le bon message pour là haut.

 

luce | Le 12/04/2011 à 21:45 | [^] | Répondre

Re: Alors dans la fausse jette ta pelle de terre.

une chance
Pas de chance que tu comprenne luce...
ou plutôt pas de chance si tu comprenais luce (tu fu aussi zinzin qu'elle)

je crois que là aussi c'est les trois

 

luce | Le 12/04/2011 à 21:55 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

www.renault.com/fr/Carrieres/nos-metiers/Pages/entretien-directeur-juridique.aspx

www.lexpress.fr/actualite/economie/renault-l-enregistrement-de-la-mise-a-pied-de-l-un-des-cadres_981701.html

quand le discours public dit la justice, il utilise l'image de quelque chose d'homogène et d'omniprésent.
le gouvernement n'est jamais la justice.
les juristes non plus.
les DRH non plus.
la presse non plus.
les monarques non plus.

 

complex | Le 13/04/2011 à 11:00 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

L'exemple que vous présentez est surtout l'illustration de dysfonctionnements humains et professionnels. Bien sûr, on est en présence d'une accusation non fondée, et d'une personne mise au ban sans aucune raison. La franchise de l'accusé vient tout autant de son innocence que de son intelligence. On imagine la tuile, et on voit aussi l'indifférence incroyable avec laquelle un homme élimine un autre, que par ailleurs il tutoiie et avec qui il feint encore d'entretenir un partage.
Mais la justice vient d'abord d'un processus économique.
Vous me proposez quatre volleyeuses pour une cuisse de mammouth que je viendrais de tuer.
A moi d'estimer s'il s'agît d'un échange équilibré.
J'ai cassé l'écuelle dans laquelle vos disciples vous remettaient vos plats préférés en échange de la joie de recevoir vos enseignements spirituels, et donc à moi de vous offrir par compensation soit un services de Sèvres, soit une bassine en plastique, rouge ou verte.
La justice est au départ un négoce, comme presque tout ce qui a initié les rapports sociaux.
La société évoluant et prenant en compte de plus en plus d'éléments "abstraits", les négociations ont à leur tour pris des dimensions conceptuelles.
Je sacrifie la fille vierge de mon voisin et en échange dieu me garantit une chasse réusie ou une récolte abondante.
Plus tard, au lieu de massacrer directement celui qui m'a volé ma peau d'ours, on en discute avec le chef de la tribu qui décide: pan sur la gueule ou j'obtiens sa peau d'ours à lui, plus un foie gras, voire serrez-vous la main.
ça reste du troc.
Mais depuis, tout en gardant cet aspect de troc (x années de taule pour tel crime) la justice a échappé à la simple administraiton du groupe pour aborder les strates supérieures de la philosophie, du roman, de l'art  et elle s'est mise à répondre à des aspirations beaucoup plus pervasives.
Au point où, devenue si conceptuelle, si abstraite, un substrat s'en est dégagé sous forme de slogan, et même de colifichet politique.
D'où le discours surréaliste tenu par des gens ayant fait des années d'études sur ce qu'ils appellent la justice mais n'est en fait qu'un amoncellement de règles.

 

leblase | Le 13/04/2011 à 12:38 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

(une parenthèse, j'aime assez vos analyses qui bien que n'ayant pas une forme scientifique, sont souvent étonnantes par la diversité des aspects retenus et néanmoins pertinents).

l'exemple que je présentais (et encore plus intéressant dans sa version audio dont je ne retrouve pas le lien), illustre surtout pour moi la façon dont les gens voient des injustices et des dysfonctionnements. Nous savons a posteriori que ce licenciement est injuste. mais il n'y a a priori aucun dysfonctionnement ... c'est quasiment un entretien banal de licienciement où le "DRH" n'a pas à se justifier. Il ne l'aura qu'en cas de contestation devant les tribunaux.

je veux dire que ce qui fait la justice, ce ne sont pas les gens qui ont fait tant d'années d'études, ni les règles, ni la conjonction des deux. C'est l'existence de formes indépendantes et rapides de contrôle et de sanction. Elles sont défaillantes, de façon généralisée.

 

complex | Le 13/04/2011 à 12:59 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

(en parenthèse, le shplouc n'étant pas un blog scientifique, les Ets s'expriment le plus possible en langage courant et atomisé. Je vous remercie néanmoins de votre appréciation)
Dans l'exemple, on retrouve l'élément audio, qui est plus complet et tout aussi théâtral (entre Tchékov et Becket).
Le mr qui parle sans savoir de quoi il parle tout en disant qu'il sait de quoi il parle, n'est pas DRH mais directeur juridique du troisième constructeur automobile mondial.
En tant que tel,son action qui n'est appuyée sur aucun élément juridique est plus qu'un dysfonctionnement, c'est une faute. Il dépendait de lui , comme du reste de la direction, de vérifier sur quelles bases il faisait face à ce qui leur paraissait être une mise en danger de l'établissement.
C'est là qu'est le dysfonctionnement.
Mais cette affaire Renault est un meeeeeerveilleux exemple d'une parole livrée au public, parole creuse, urgente, unilatérale (on vire des suspects sans entendre leur contre-parole), méchante (une petite boîte qui accuse un pays de 1,340 milliards d'individus) et mensongère.

 

leblase | Le 13/04/2011 à 13:09 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

- je voulais dire l'enregistrement audio intégral de l'entretien. je ne suis pas sûr que dans le lien indiqué, l'entretien soit couvert intégralement. il m'a semblé plus long par ailleurs et sous forme audio, mais je n'en retrouve pas la trace.
- il n'est en effet pas DRH, c'est justement pourquoi entre guillemets, pour une analogie avec un licenciement banal. le fait qu'il soit directeur juridique augmente sa "faute" morale puisque ses arguments ne sont pas justifiés. il y a un soupçon, même non justifié, et la possibilité de licencier, mais il n'y a pas dysfonctionnement. si le licenciement est abusif, il y aura sanction.
- c'est pourtant un exemple qui présenté au public entraine inévitablement des prises de positions sur une injustice inacceptable. donc un bon exemple de mauvais mais médiatique exemple d'injustice.

 

complex | Le 13/04/2011 à 13:39 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

par non scientifique, je voulais dire une forme qui semble parfois à l'opposé de ce qu'on pourrait s'attendre à trouver.

 

complex | Le 13/04/2011 à 13:46 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Disposition tactique de toujours

 

leblase | Le 13/04/2011 à 13:52 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

développez ...

 

complex | Le 13/04/2011 à 14:01 | [^] | Répondre

1492-2012

Le débat devient de plus en plus abstrait , alors que la justice c'est terre à terre , non?
Leblase tel le Sphinx aime à faire mystère :-)
A propos de justice et d'équité sociale , notre présssssident en campagne va faire voter une loi ( une de plus) pour obliger les grandes entreprises à une meilleure répartition de la richesse créee entre actionnaires et salariés,
2012 , année de la découverte que les salariés participant à la création de ces richesses doivent bénéficier d'une part du gateau, c'est marxiste dirait Leblase ?
si cela n'était  pas du grossier argument électoraliste , on pourrait se dire que la moralisation du capitalisme est en marche .

 

elle | Le 13/04/2011 à 15:41 | [^] | Répondre

Re: 1492-2012

..moralisation du capitalisme..
ça c'est abstrait! Achtement même.
Cette loi ne va pas changer grand-chose aux lois gaulliennes de participation, on s'en doute puisqu'une des particularités de ce président est la redondance: on fait des lois (qui d'ailleurs pourraient tout aussi bien être des ordonnances, voire des décrêts our ce que ça vaut) qui existent déjà.
Sauf qu'en général elles sont moins bien écrites, et beaucoup moins applicables que celles prééxistantes.

Ce n'est pas de la législation, c'est de l'éructation.

 

leblase | Le 13/04/2011 à 15:54 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

"

"développez ... " lui dit-il....comme il aurait dit à l'ingénue "déshabillez-vous"...
:-)

 

elle | Le 13/04/2011 à 15:43 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Elle, arrêtez de fantasmer.

mais leblase, vous pouvez développer.

 

complex | Le 13/04/2011 à 15:52 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Elle, arrêtez de fantasmer.

mais leblase, vous pouvez développer.

 

complex | Le 13/04/2011 à 15:52 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Si je développe, Elle va arrêter de fantasmer.
C'est cornélien.
Bon, je développe un peu, mais ce sont des choses dont chacun connaît le principe.
Il s'agît de très vieilles tactiques consistant à mener toute l'attention de la partie adverse sur la porte A pendant qu'on rentre par la porte B.
A utiliser un outil détourné de sa fonction première et, surtout, le minimum de force.
Rien de sorcier, vraiment.
Des techniques apprises chez les jésuites, poursuivies dans un centre de réflexion amerloque, puis asiatocs et parsemées d'années d'arts martiaux nippons.
Je passe sous silence ma nature perverse profonde.

 

leblase | Le 13/04/2011 à 16:00 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

rien de sorcier en effet, mais pourquoi choisir de systématiser la chose au niveau du discours ?
faire en sorte que ce choix tactique permette aussi de vous identifier comme celui qui a le moins de force ?
ça expliquerait pourquoi ces dames ont tendance à vouloir vous protéger.
n'en dites pas plus sur votre nature perverse profonde, elles changeraient d'avis.

 

complex | Le 13/04/2011 à 16:09 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Systématiser? Point.
Je n'ai pas l'impression qu'elles veuillent me protéger, au contraire elles m'agacent, me piquent, me moquent.
C'est l'enfer, je vous dis.

 

leblase | Le 13/04/2011 à 16:14 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

"Des techniques apprises chez les jésuites, poursuivies dans un centre de réflexion amerloque, puis asiatocs et parsemées d'années d'arts martiaux nippons."
on voit bien que lebalse est un homme humble, une femme sait faire tout naturellement

 

elle | Le 13/04/2011 à 16:59 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

C'est vrai, vous êtes des êtres perfides et manipulateurs. Une explication historique de ce comportement déloyal viendrait de ce que l'homme, par sa puissance physique, vous aurait longtemps opprimées, vous obligeant à recourir à des stratagèmes compensatoires.
Moi, c'est pareil.(sourire béat)

 

leblase | Le 13/04/2011 à 19:56 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Tsst Tsst.
Attends-toi à des artifices.

 

leblase | Le 13/04/2011 à 16:02 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

ces formes de contrôle sont défaillantes, et les medias augmentent cette impression.

l'information est immédiate, non hierarchisée autrement que pour des motifs médiatiques, et non traitée suffisamment en profondeur pour opérer une forme de contrôle.

les organes de contrôle, la "justice", n'est ni assez indépendante, ni assez réactive pour une efficacité quelconque. l'aspect démocratique ne dépend plus de l'existence d'une justice indépendante, mais de l'existence d'une justice indépendante et immédiate.

il y a pourtant des moyens de garantir des délais de réactions démocratiques et acceptables au contrôle et aux sanctions.

 

complex | Le 13/04/2011 à 13:15 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Il y a beaucoup de forme de contrôle, la presse et l'institution de justice étant les premières dans une démocratie, les élections ensuite.

La France, et c'est probablement le cas de plusieurs démocraties, souffre d'une certaine faiblesse de la presse et d'une remise en question de l'indépendance de la justice.

Comme je l'ai dit précédemment, la presse n'a pas cherché à évoluer avec la venue d'Internet, elle a essayé de jouer son jeu : être le premier à avoir le scoop, l'information, faire concurrence avec les agences de presse. Avoir la première UNE.
Ce modèle économique avait un sens quand la presse venait d'une maison de "presse", une imprimerie.
Mais est ce vraiment le rôle d'un journal indépendant ou partisan d'être le premier à rapporter une information à l'ère d'internet, à l'ère de Twitter qui fait de la transmission en directe des révolutions ?
Howard Zinn avait dit "Governments lie or they wouldn't last long", les gouvernements mentent sinon ils ne surviverait pas aussi longtemps.
La presse donc, dans une société libre, est un rempart contre les injustices et les défaillances du pouvoir économique, politique ou social d'un groupe donnée.
C'est rarement le cas. La presse écrite a montré en France ses limites car elle n'a pas cherché à se renouveller.
Les titres majeurs sont détenus par des personnes proches du pouvoir politique ou économique, et sans faire de procès d'intention, ont montré leur totale absence d'indépendance à plusieurs reprises.

Cet état ne concerne bien sûr pas que la France. Beaucoup de titres majeurs souffrent, et de cette période émergera un nouvel équilibre avec une presse différente.
Le New York Times, malgré le scandale sur sa grille tarifaire, montre de belles choses dans tout ce qui est visualisation de données, outils pour les lecteurs pour pouvoir comprendre des questions comme l'inflation, les coupes budgétaires ou de comparer la location ou l'achat de logement.
J'espère chaque jour pouvoir lire en français des papiers comme sur le New Yorker, Vanity Fair ou Rolling Stones magazine où l'on sent un effort d'investigation de la part des auteurs, un effort de synthétisation de questions complexes comme la crise financière ou les différentes guerres en cours.

Le journaliste modèle est, à mes yeux, quelqu'un comme Seymour Hersh ou Michael Lewis et non Laurent Joffrin.

En attendant que cette période de métamorphose de la presse se termine, les citoyens devraient s'inquiéter de l'état de des institutions législatives et juridiques.
En France, on peut être content, pour le moment, que les institutions soient soumises à des règles supranationales pour rappeler à l'ordre les gouvernements et mettre certaines limites à leurs dérives.

L'histoire de la justice, comme en a parlé leblase plus haut, a été évolutive et ne dépend d'un pouvoir défini que récemment dans l'histoire humaine. La question que je me pose, dans quelle mesure les décrets doivent-ils régir la vie publique ?
Le royaume uni est entrain de se transformer depuis quelques années. Jonh Bowen, un anthropologue américain focalisant sa recherche sur le monde musulman, a étudié un mécanisme d'arrangement privés qui existent en Angleterre. Son article Private Arrangements "Recognizing sharia" in England est passionnant. Il décrit des mécanismes qui ont émergé indépendamment du gouvernement et de l'état pour résoudre des questions non prévues par la loi.
Un exemple réglé par ces "institutions" est celui des divorce ou mariage civils anglais, qui ne sont pas reconnu dans d'autres pays et qui posent donc problème quand des femmes veulent voyager dans ces pays.
Cet article illustre à mes yeux la complexité du monde actuel et que parfois il suffit parfois de laisser libre court à l'imagination des êtres humains, dans certaines limites. Le recourt aux gouvernements ou une instance juridique centrale n'est parfois pas nécessaire. Cela réponderait aux problématiques de vitesse de traitement, d'adaptation à des circonstances particulières en s'inspirant de règles générales non prévues par des décrets ou des lois.

A suivre :)



 

ayoub | Le 13/04/2011 à 17:38 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Ayoub,

..."Le journaliste modèle est, à mes yeux, quelqu'un comme Seymour Hersh ou Michael Lewis et non Laurent Joffrin"...
Evidemment si tu prends l'exemple de Joffrin on est mal, même s'il se targue d'avoir été le seul à braver Sarko lors de la première méga-conférence de presse de celui-ci en tant que prez de repu.

C'est un éditorialiste à la Française, donneur de leçons de morale alors que Hersch et Lewis sont des journalistes d'investigation à l'Américaine. En dehors des qualités intrinsèques des uns et des autres, ce n'est pas tout-à-fait le même métier ni la même tradition.
Surtout, ils n'opèrent pas dans le même cadre juridique.
Le 2ème amendement US garantit la liberté d'expression (un peu ébréchée avec la disparition de la protection des sources, comme l'a révélé l'affaire Miller/Libby/Plame).
Les Américains, et les Anglais avant eux dans une moindre mesure, vivent dans une société où la loi et le droit priment ce qui confère à la presse une puissance considérable, capable de faire tomber facilement des ministres.
Un petit bonhomme comme Brice le Moite avec ses deux condamnations aurait été démissionné plus vite.Idem pour Eric Woerth.
En France tout est plombé par la loi anti-diffamation alourdie par d'autres lois genre Gayssot, qui soumettent les journaux à des procès incessants, condamnant autant les rédactions que les journalistes: seuls les journaux de cul touche-pipi genre Gala peuvent se le permettre.

Il existe sans doute des tas d'éléments expliquant les énormes pertes de lectorat en France: le syndicat du livre-CGT, qui détient un monopole de fait sur la distribution; les organismes genre NMPP; le prix des journaux, absolument rédhibitoire, etc.
Là-dessus la presse, comme l'industrie de la musique et d'autres, a totalement raté le virage Internet et cela au moment où les journaux gratuits faisaient leur entrée (mais c'est une situation mondiale).

Cependant le Canard Enchaîné, sans pub, continue d'exister; Mediapart fait une percée remarquable alors que l'expérience Rue89 vire à l'eau de boudin malgré de belles réussites.


Inversement, malgré les efforts magnifiques et héroïques de la Répubblica, Berlusconi et ses sbires sont toujours en place: il y a beaucoup de points communs entre la collusion de Berlu homme d'Etat/patron de presse et Sarko/Bouygues, parce qu'il y a beaucoup de points communs entre les rapports entretenus Par la presse et les politiques, en France et en Italie.
Plutôt lamentable, non?

 

leblase | Le 13/04/2011 à 20:24 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Je parlais en effet de contrôle institutionnel fondant le régime. Les élections n'ont lieu que ponctuellement et ne contraignent pas les représentants durant leur mandat. Et la presse a seulement un rôle d'information, pas de qualification juridique des faits, ni d'accusation, ni de défense, dans une cause quelconque.

Il ne reste que la justice, à condition qu'elle soit indépendante et rapide. Parce qu'elle est nécessaire malgré les règles supranationales, et parce que les élus y sont soumis autant que n'importe quel citoyen, davantage même puisque leur statut d'élu devrait être incompatible avec des comportements normaux par ailleurs.

J'essaierai de lire l'article cité, mais les tribunaux sont aussi étonnamment efficaces pour s'adapter à des cas non prévus. La loi ne pouvant prévoir tous les cas, c'est essentiellement le rôle du juge que de résoudre les cas non prévus.

Il me semble que le problème urgent est celui des délais, alors qu'une justice de qualité demande du temps.

Cela devrait passer sans doute par un contrôle systématique des lois et des décisions de gouvernement. Et cela devrait aussi passer par l'adoption de nouveaux principes et la vérification systématique qu'ils sont pris en compte. Je pense en particulier au refus de cumul de certaines fonctions, de certains conflits d'intérêt, et à une certaine généralisation du principe de précaution et de l'intérêt général (en intégrant à ce niveau ce qui relève de l'écologie, du développement durable, etc). C'est à dire des règles assez simples puisque comportant des critères immédiatement évaluables qui feraient qu'un mandat, qu'un contrat, qu'un texte de droit, n'est plus valide.

Par exemple, un député ou un élu qui bénéficie d'une autre source de rémunération que celle provenant de son mandat. Par exemple un exploitant de centrale qui dissimule une erreur. Des critères dont la preuve rend le mandat ou le contrat immédiatement et obligatoirement caduc

 

complex | Le 13/04/2011 à 21:24 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Vos exemples paraissent aller de soi, mais justement la justice ne va jamais de soi: elle nécessite l'étude minutieuse de plusieurs points de vue.
De plus, prenons garde aux effets d'une justice-couperet. Il est certain que des contrevenants auraient assez d'habileté pour commetre les délits et crimes spumis à une justice-couperet en les assortissants d'un détail permettant d'annuler l'automatisme.
Et tant mieux d'ailleurs car l'automatisme en cette matière serait une régression énorme.
bien sûr, et vous avez raison de le souligner, la rapidité est un élément désormais indispensable à l'idée de justice rendue. Mais pour qu'il y aît justice rapide et, malgré tout...juste, il faudrait énormément de moyens financiers.

Pour cela il faudrait que la justice soit une priorité.

Or, tout système politique -les démocraties sans dout emoins que les dictatures, mais quand même- requiert l'erreur judiciaire.
Ce phénomène d'incertitude, d'arbitraire, vise en effet chacun des citoyens et leur rappelle que la massue peut écraser tout individu, en tort et à tort, ou non.
Je vous invite à relire le terrifiant Surveiller et punir de Michel Foucauld, car il raconte bien ce qu'est le concept du pouvoir d'Etat.

 

leblase | Le 13/04/2011 à 21:43 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

il faudrait une justice indépendante et rapide, alors que la justice demande du temps.
il ne s'agit absolument pas de régresser, ni de revenir à une justice couperet, rapide et arbitraire.
il s'agit d'assurer par des mécanismes simples le contrôle minimal, sans réduire par ailleurs la justice qui prend du temps.
on voit bien que les scandales impliquant des politiques n'ont pas demandé de leur part beaucoup de réflexion pour les éviter. Ils ont même souvent bénéficié de beaucoup de stupidité. C'est le plus souvent de l'ordre du privilège ou de l'abus plutôt que de la fraude ou du délit. Et on voit bien que la culture allemande est bien différente.
Je ne crois pas que prévenir les privilèges plutôt que les constater nuirait à la justice ni à l'état de droit.

 

complex | Le 13/04/2011 à 21:58 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

c'est pour cela qu'avant de tenir un discour sur l'élection du justiciable il nous faudrais avoir un discour sur l'élection du... tient il me manque un mot...

 

luce | Le 13/04/2011 à 19:46 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Moi c'est Vous savez qui....

ben écoute le sociologue sachant que  moi muse à huitième de temps peintre à l'occasion et soudeur de marine  j'arrive à peine à nourir mes plantes vertes...

j'aimerais savoir qu'es tu fout avec ton annalyse...


je me retrouve à cotoyer des huitième de muse des occasions peintes et des déssoudeurs...



 

luce | Le 13/04/2011 à 21:09 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

parce que là moi je me retrouve à cotoyer des... bonsoir yeux muets

 

luce | Le 13/04/2011 à 21:16 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

je leur doit le respect que je doit aux morts
je leur doit l'isolement que je doit au morts

et pour autant je ne les tuerais pas.

 

luce | Le 13/04/2011 à 21:25 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

je suis le verbe au silence 
et le silence au verbe.

et pour autant je les tuerais.


 


 

luce | Le 13/04/2011 à 22:06 | [^] | Répondre

La société ouverte et ses nouveaux ennemis

 Qui aurait raison contre les mots ? Alors faudrait-il rester muet à jamais ?

Parce qu’il y aurait tant de procès à faire que ça en deviendrait écoeurant ?

Oui la presse et la politique en France son honteusement liés. Et pas que ça…
Les complaisances et renvois d’ascenseur liées aux conflits d’intérêts sont présents partout même au moindre niveau….La vraie info n’est plus de règle. Les papiers sont écrits à l’avance, pas que pour les nécros, et même donnés à écrire à la personne citée ou impliquée….

Alors oui on peut rêver d’un journalisme où les éditos de Jean Lacouture, à la fois engagés et drôles étaient attendus chaque jour comme l’oligo élément de son petit déjeuner.

La justice demande du temps.....Oui Complex....Je voudrais dire Ma vérité puisqu’elle a bougé et qu’elle me soutient. J’ai perdu mon disque dur et des centaines de photos et je pars demain. Mon disque dur, je l’ai aussi laissé ici, avec ma mémoire d ‘éléphant.

En empruntant quelques lignes que j’ai laborieusement et honnêtement (naïvement ?) recherchés dernièrement, je me suis leurrée moi-même, mais je ne suis pas une traître professionnelle et je voudrais laisser un papier lisse, à vous de m’y clouer si vous le désirez. Car quitte à aller au fond du verre de la gueule de bois, autant y aller jusqu’au bout.


Merci Elle

Je n’y serai sans doute pas même si je répondrai de tout, car au jeu des reflets,j'en chasse d'autres remplis de plus de vie.

La Bandit Queen, Leblase, j’aurais bien aimé en faire un livre à succès comme ton amie, un livre sur la vraie Bandit Queen, peut-être en écrirai-je un jour, il y a tant de héros dans les rues. Il n’y a qu’à les écouter… J'ai toujours aimé entendre les gens des rues. Ecrivain public a été mon premier boulot en arrivant à Paris. Et des détails croustillants (et d'autres moins) il y en avait !  ...Là j'ai lutiné une Bandit Queen perdue dans du beau linge,en quelques lignes, un autre public.Les textes tu les as lu.

A part ça je suis unie à vous, et je ne m'en dépètrerai jamais ! C’est fragile ces choses là et bien beau ! Un mystère bien réel et solide.

Leblase , la loyauté n’est pas un vain mot. Le jésuistisme c’est dégueu, c’est peut-être le seule souvenir de pension que tu as ramené …Je préfère encore les arts martiaux.

Luce , aiguille de sensibilité, comme une musique qui monte et qui descend, doubles croches, salto et blanche.... et tu es capable de tant d’amour. Je me mélange en toi bien souvent !

Ayoub la limite de l’imagination, c’est….servir humblement….je ne t’ai pas dit mais je connais Fatima Mernissi et son Ait débrouille, je pars avec lui demain.

Ancolie, tes ciels et tes danses sont tout simplement des démonstrations de vie ! Ils sont magnifiques !

Phy, j’aimerais que tu respires et que tu puisses redire je suis fière de marina ;) 

Le trompeur est toujours du côté de l’ancien, je pars légère…

 merci Ancolie

 

marina | Le 14/04/2011 à 10:34 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Cher Leblase, tu fais du zen kutsu ? ;)
Accepte ces quelques fleurs des champs (de google) en attendant le dossier de presse des textes et photos (que tu as eu)  que tu recevras dés que je le recevrai, demain ou la semaine prochaine...Tu seras alors très renseigné sur cette entreprise.

J'espère que tu noteras ma bonne volonté. Bonne semaine !




 

marina | Le 14/04/2011 à 19:15 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

avec tout le respect que je doit aux morts nous sommes dans une belle merde.

 

ancolie | Le 17/04/2011 à 10:19 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Vous souvenez vous de la morale de la calèche à bras.

 

luce | Le 17/04/2011 à 10:30 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Bande james blondes

 

BQ | Le 17/04/2011 à 11:25 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

Tison et charbon ne font pas de bons amants .

 

luce | Le 17/04/2011 à 12:01 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

"aquarius" ques acquel tupo bey ?

 

luce | Le 17/04/2011 à 12:45 | [^] | Répondre

Re: La société ouverte et ses nouveaux ennemis

charmeur de serpantquel est ce type 'au toi mon ombre que e pris sans te cendrer)

 

luce | Le 17/04/2011 à 12:54 | [^] | Répondre

Schadenfreundiniren

Bonjour.

 

BQ | Le 17/04/2011 à 13:02 | [^] | Répondre

Re: Schadenfreundiniren

luce,
Tu ne peux signer à la place de quiconque, comme tu l'as fait dans le commentaire n°87.

 

leblase | Le 17/04/2011 à 20:47 | [^] | Répondre

Luce au pied de la lettre

c'est qui qu'a dit :
"toi et moi ne faisons plus qu'un, oui mais lequel?"
CQFD!
d'autant que l'écriture de Luce semble parfois générée par un robot du Spchlouck qui aurait avalé des fulgurances ;

 

elle | Le 19/04/2011 à 12:30 | [^] | Répondre

Re: Luce au pied de la lettre

C'est Oscar qu'avait dit ça, pas moi!
Mais c'est vrai qu'elle a parfois un côté créature qui échapperait à tout contrôle, héhé.

 

leblase | Le 19/04/2011 à 12:39 | [^] | Répondre

Dans la fausse commune, toi et moi ne faisons qu'un.

Un

Cent

Mille mots

Se bousculent dans ma tête

Se précipitent partout

Vont viennent

Crient pleurent

Chantent rient

Hurlent supplient

Déchirent guérissent

Pansent blessent

Sincères

Menteurs

Vides

Pleins

Riches

Pauvres

Alertes

Espiègles

Truculents

Turbulents

Gris

Clairs

Lourd

Légers

En rang

En désordre

Fiévreux

Calmes

Durs

Doux

Longs

Courts

Ronflants

Simples

Innombrables

Mais impuissants

A dire l’ineffable d’une vie.

 

laseine | Le 12/04/2011 à 23:27 | [^] | Répondre

Dans la fausse commune, toi et moi ne faisons qu'un.

Merci. 

 

luce | Le 13/04/2011 à 01:04 | [^] | Répondre

Re: Dans la fausse commune, toi et moi ne faisons qu'un.

d'ailleur outch laseine pousse ton index tu me fait mal aux tibias  :D (bisous)


désolée c'est pauvre en texture j'ai réécrit deux fois g fait deux patés et j'ai comme entendu un "salope" de quelqu'un qui se serais relevé pour lire... 

(oui j'entend des voix ça m'arrive...)

Alors oui avant que j'efface tout y'avais cette anecdote simpa sur les tumulus on entérais un riche et pof ça devenais un cimetière car en douce autour de son tombeau se creusaient les tombes de ceux qui souhaitaient par delà la mort être entérés avec ces richesses sans en oser tirer profit de leur vivant...

les archéo pilleur de tombes  analystes croyaient à des charniers mais non...

et puis pof là j'enchainais sur un air de requiem tout un tas de conneries qui comptaient surement mille mots....

vous savez qu'on a volé du cuivre dans un cimetière ? 

Désolée là j'y suis allé avec la cuillère à pot (de chambre)

alors j'ai essayé le poétique pour te faire pendant le théorique qui a fait pédant j'ai tout effacé tout repris et la ça fait ben écoute ça fait tarte...

ha oui y'avais aussi ce joli mot des franciscains : il n'y a que dans la servitude que nous sommes tous égaux...

car dans ces fichus tumulus ceux qu'on retrouvaient tête bêche n'avaient pas eu les moyens de creuser jusqu'au centre alors périfériquement entérés par leur familles qui n'avaient pas les moyen de creuser et surtout moyens peu rentable (récupérer un char pourri et quelques objet déco qui leur étaient contemporains merci bien..) bien sur ce n'es valable que pour certains tumulus...


le traitement des morts...
en dit tellement sur la vie.

 

luce | Le 13/04/2011 à 01:31 | [^] | Répondre

Re: Dans la fausse commune, toi et moi ne faisons qu'un.

Ben voila, luce.
Enfin dans la commune, qu'elle soit fosse ou fausse.
Il semble bien que tu sois férue d'Histoire, et j'admire cela car tu la mets souvent en perspective avec le sujet, le hors sujet ou la dérive.
C'est vrai que les peuples ont toujours chercher à reproduire dans la mort les rapports sociaux de la vie: on célébrait le mort (enterré ou brûlé) muni de plein de richesses, et on regroupait les autres tombes autour de la sienne, imitant encore les hiérarchies.
Bref on refaisait le boulot en groupe, chez les sédentaires.
Les nomades ou semi-nomades semblent au contraire avoir généralement eu pour démarche de mourir seuls, d'affronter le passage en solitaire, faisant appel aux esprits des éléments, et en démarrant avant la mort le cheminement spirituel que d'autres espéraient voir accompli à leur place par les prières, sacrifices, sacrements et tout et tout.
La différence entre l'Homme seul et le groupe.
Le particulier et le commun.
A part ça si on enterre ou brûle les cadavres c'est d'abord pour que les animaux ne prennent pas goût à la chair humaine.

 

leblase | Le 13/04/2011 à 12:47 | [^] | Répondre

Re: Dans la fausse commune, toi et moi ne faisons qu'un.

Euh je suis désolée (pas au sens d'excuse) au sens d'attristée , que l'on parle de charniers , et à la fois de révolte commune...

 les tumulus thème d'un livre par un certain talbot rice empruntable à la bibliothèque municipale...

"une pyramide à plusieur faces mais elle n'a qu'un seul sommet"


Et dans la mort ils retrouvaient leur "juste" place....


bien sous la base entérés...





La différence entre l'Homme seul et le groupe.
Le particulier et le commun.
 colle de droit réussie le droit particulier et le droit commun...

intéréssant antonyme...

 

luce | Le 13/04/2011 à 20:35 | [^] | Répondre

Re: Dans la fausse commune, toi et moi ne faisons qu'un.

La révolte est hélas souvent la cause de charniers.
A ce sujet, on peut voir que comme prévu ni la France ni l'angleterre ni les autres ne lèvent le petit doigt dans le grand nez de Bachar-el-Assad, dont les flics matraquent à mort les protestataires.
D'un autre côté, les charniers sont souvent la cause de révoltes.

 

leblase | Le 13/04/2011 à 20:44 | [^] | Répondre

Re: Dans la fausse commune, toi et moi ne faisons qu'un.

Laseine,
Cette impuissance à dire l'ineffable d'une vie n'est-elle pas aussi merveilleuse que déchirante?
Savoir que nous avons tant de choses en commun, si infimement différentes mais si profondément essentielles à échanger, et ne pouvoir le faire?
S'étonner parce que l'on ne parvient pas à l'aune de nous-mêmes?

 

leblase | Le 13/04/2011 à 12:50 | [^] | Répondre

soleil muet

"Peut-on partager la vie, l'espoir, l'amour, la caresse, l'esprit de l'échange... ?

Si les mots nous manquent, il nous reste à





saluer autrement la lumière présente au delà du couchant

 

 

ancolie | Le 14/04/2011 à 00:20 | [^] | Répondre

Re: soleil muet

Superbe, Ancolie,
ça c'est un cadeau.
Tu remercieras les danseurs pour leur apparition dans le shplouc.
Tu remercieras aussi le soleil couchant.
Tu remercieras la Terre.
Tu remercieras le ciel.
Tu remercieras les nuages.

 

leblase | Le 14/04/2011 à 00:25 | [^] | Répondre

Re: soleil muet

Fausse signature: il  n'est pas toléré de prendre l'identité d'un autre

 

leblase | Le 17/04/2011 à 16:22 | [^] | Répondre

Re: soleil muet

Alors qui porterace prénom.

 

luce | Le 19/04/2011 à 15:13 | [^] | Répondre

Re: soleil muet

nous n'en sommes pas encore à un nom près pour porter prêt nom....

 

kb | Le 21/04/2011 à 10:40 | [^] | Répondre

si toi et moi ne faisons qu'un, je suggérerai "l'autre" !

 

kb | Le 21/04/2011 à 10:42 | [^] | Répondre

Re:

Ça m'étonne pas de toi.
Je vois que ton stage chez les Blackfeet, Siksiwas et autres Crows ne t'a pas changé

 

leblase | Le 21/04/2011 à 12:16 | [^] | Répondre

Re:

en sage indien je répondrai

"on ne change pas une fort mule qui marche" :)))

 

kb | Le 21/04/2011 à 12:25 | [^] | Répondre

Re:

J'imagine que tu t'y connais en mules.
Complètement en dehors de cet échange, mais pas du sujet de la "fausse commune", époustouflant titre (oui j'aime l'époustouflage de zozos) de ce billet, voici une anecdote qui m'a surpris.

Je me suis rendu ce matin dans une pharmacie pour acheter des comprimés d'algues dont l'organisme très spécial de la Sirène a besoin.
Il n'y avait qu'une ravissante pharmacienne et une jolie cliente.
J'attendai donc en bombant le torse pour faire croire que Schwarzy est une lopette à côté de moi et surpris la conversation d'où il ressortait que la cliente, visiblement rendue confuse par l'absorption exagérée de journaux télévisés voulait, avant de partir, se protéger contre la fusion nucléaire du réacteur situé près du lieu de ses vacances...

La pharmacienne lui demandait si elle allait dans une zone à risques; dans quel pays?
La dame allait en France et avait vu, la veille, un reportage sur la centrale de Blaye, près de Bordeaux.
Je me suis donc joint à la conversation, car elle était visiblement très angoissée et accusait plus ou moins la pharmacienne de refuser de lui vendre de quoi se protéger (dans le but de profits au marché noir, ou pour ne protéger que ses proches, etc).
Comme je lui disais qu'il n'y avait pas de risques plus précis qu'avant elle m'a assuré que si, les fusions de réacteurs allaient se faire en chaîne depuis Fukushima (elle confondait donc une chaîne de réaction nucléaire avec une "épidémie" de fusion sur tous les réacteurs de la planète).
Bref c'était la fin du monde et il y avait un complot égoïste de tous ceux qui avaient les moyens de se protéger contre l'Armageddon nucléaire.
Le plus fort c'est qu'elle voulait acheter des antibiotiques, persuadée qu'à grosses doses ça arrêterait le "nuage dont les politiques refusent de nous parler et qui arrive).

La Sirène a raison de penser que parfois, plusieurs espèces biologiques cohabitent sous la même forme physique.

 

leblase | Le 21/04/2011 à 12:43 | [^] | Répondre

Re:

j'en conclus que les pharmaciennes de l'hexagone ne savent pas tirer profit de cette aubaine offerte par une réaction en chaine de bovinisme aigu (oui la sirène à bien raison)

anecdote pour anedocte, alors que j'attendais mon tour dans une pharmacie de la plus belle rue, du plus beau quartier de la plus belle ville du plus beau pays (si si, c'est écrit sur les prospectus distribués par le ministère du tourisme) du monde, j'ai vu la pulpeuse pharmacienne (j'avais choisi cette pharmacie pour ses avant gardistes atouts) fourguer un tube de pommade ophtalmique àun un monsieur qui s'était esquinté le gros orteil du pied droit contre une crosse d'ancrage dépassant du trottoir. le monsieur quémandant s'il fallait appliquer la pommade avant ou apres la bétadine se fit répondre

- "non, non...sur les yeux deux fois par jour...pour mieux voir où vous mettez les pieds"

 

kb | Le 21/04/2011 à 13:20 | [^] | Répondre

Re:

on rigole on rigole mais pendant tout ce temps-là, la pauvre Sirène languissait après ses gélules d'algues vertes


  algues vertes à Bréhec le 21 avril 2011
photo d'un correspondant de Nicolas pour son blog Partageons mon avis

 

tilly | Le 21/04/2011 à 16:22 | [^] | Répondre

Re:



Tilly, notre taulier prends déja assez de risques pour traquer l'algue
à la source...on ne va pas lui demander en plus
de faire les choses vite en plus de bien

 

kb | Le 21/04/2011 à 17:54 | [^] | Répondre

Re:

Dingue!
Je t'ai même pas vu prendre la photo de moi quand je prenais la tête de ce type. Trop fort KB!

 

leblase | Le 21/04/2011 à 18:51 | [^] | Répondre

tillytsunami

Mais? Je reconnais bien la baie de Sendai!
nonononon Tilly, je ne vais pas proposer des algues fukushimées à la Sirène

 

leblase | Le 21/04/2011 à 18:51 | [^] | Répondre

une porte est ou verte ou ...




"Il n'y avait qu'une ravissante pharmacienne et une jolie cliente
tsst tsst Ce leblase ne perd pas une occase pour jouer les sauveteurs :-)
 

 

elle | Le 25/04/2011 à 15:34 | [^] | Répondre

Re:

et bien entendu la fausse commune n'est rien d'autre que le pluriel de l'effort comm un.....

 

kb | Le 21/04/2011 à 12:29 | [^] | Répondre

et le localitée

spatiotemporelle de l'ère

soit le lieu souhaité par ces revendications.

certains ne lèvent jamais le masque d'autres le portent à même la peau certain oublient que le temps est au passé ce que le temps est à l'avenir...

On a pas jeté du sel sur les routes 
on a pas pleuré pour ceux qu'on appelle accident 

on a pris de la sciure de pins qui elle oxyde les liaison atomiques de l'eau et frictionne les plaques  sans poluer par trop l'eau , tenant mieux à la zone se disolvant moin et s'infiltrant peu , surtout après noel...

 

luce | Le 21/04/2011 à 21:02 | [^] | Répondre

Re: et le localitée

ici on a pleuré pour un fils de la démocratie pour un jeune qui avais presque tout son temp

 

luce | Le 21/04/2011 à 21:05 | [^] | Répondre

Re: et le localitée

pour viellir et avoir de beaux restes ceux qu'on appelle enfants pour prendre le temps à pluie et la pluie au temp

 

luce | Le 21/04/2011 à 21:06 | [^] | Répondre

Re: et le localitée

Pour prendre le temps de pleurer de ces parents et raconter le paradi le soir à ces enfants qui sinon sans dormir auraient pleuré sans prier car le temps est à l'avenir ce que l'Homme est à la paix ,

Ce que l'homme est à la paix dans la douleur et la pacience car sans ce vouloir mauvais l'Homme est une femme qui danse.

Tentation dans la guerre et oraison de tes fils l'homme est à la prière ce que la poésie est au bruit des fontaine et aux beaux jardin entretenus mais humbles assez pour ces besoins.

 

luce | Le 21/04/2011 à 21:12 | [^] | Répondre

Re: et le localitée

l'homme est à l'avenir ce que le temp est à la paix

 

luce | Le 23/04/2011 à 06:33 | [^] | Répondre

Je suis un mensonge qui dit la vérité - c'est Cocteau, non ?

Si c'est faux, c'est vrai.
C'est vraiment faux, tout en n'étant pas absolument pas vrai.
Etc.
Mais comme vous le racontez, ça devient vrai. (Et c'est beau).
Merci, Leblase et ses commensaux.

 

Bob | Le 24/04/2011 à 00:55 | [^] | Répondre

Re: Je suis un mensonge qui dit la vérité - c'est Cocteau, non ?

Tient ça me fait penser à Catherine Deneuve dans peau d'ane.

Par Demy Jacques.

 

luce | Le 24/04/2011 à 16:19 | [^] | Répondre

Re: Je suis un mensonge qui dit la vérité - c'est Cocteau, non ?

Un incroyable travail sur les rouges dans ce film que tu évoques.

 

leblase | Le 24/04/2011 à 21:28 | [^] | Répondre

Re: Je suis un mensonge qui dit la vérité - c'est Cocteau, non ?

Bienvenue Bob,

Le menteur qui dit qu'il ment tout le temps est un menteur puisqu'en disant la vérité il contredit son affirmation de toujours mentir.

Savoir s'il ment plus que celui qui dit ne jamais mentir est évidemment un autre sujet.
Cependant, la vérité et le mensonge ont-ils un rapport avec le faux et le vrai?

 

leblase | Le 24/04/2011 à 21:27 | [^] | Répondre

non ?

c'est ce que ça donne "non ?" qui est important ?!... un travail sur les rouges un rouage de poésie ,

"non ?" comme "oui !"

à de grandes question qu'en est il ?

"non !" comme "oui ?"
 
bienvenue bob by

 

luce | Le 25/04/2011 à 12:01 | [^] | Répondre

Re: non ?

Dans la france autant de courrants violents ont existés , que de courrants alternés , on a cru créer une science qui serais restée dans d'obscures officines en ouvrant sa porte par la finance de ces études pour l'économie on l'a corrompue avant son assise et la branche on a scié , on a mescénisé les études de ceux dont on voulais faire , ces soldats en oubliant que dans son aurore on les choisirais mal ou mauvais ,  et sans se vouloir écrivains ou sans se vouloir mage certains ont eu le don d'attendre que la roue tourne comme la demi queu d'un paon , car sans se vouloir briller ou même patients de leur propre science il s'attendaient à voir au loin cette éteincelle cette flamme qui danse , on me dit possédée on me dit insoumise on me dit surveillée on me dit mal acquise et pourtant moi mon mal ne me quitte jamais pour rejoindre les enfers d'où il fût tiré...

Je suis la véritée.

Je suis terrienne et je le reste ici vous n'aurais plus la moindre de mes adresses ou le moindre de mes faux pas , j'essairais pour vous de rester claire à ce qui m'attache à vous et pas à mes courrants d'aire.

Bonne soirée Bisous.

 

luce | Le 25/04/2011 à 21:10 | [^] | Répondre

Re: non ?

On a bien mal choisi qui devais se convertir et à quel prix le sacrifice est vain demain attendons l'Histoire Qu'on se réveille enfin de ce cauchemard par un rêve soudain.


Tient c'est bizare mais ce qui m'a débloqué en anglais au collège c'étais un rêve ou on décapitais marie antoinette , et là linkin parc m'avais dit : beheaded alors j'essayais d'expliquer et je criais presque... pour ne pas dire que quasiment j'hurlais.


Oh je vous l'avais pas dit. oO ?


Ou alors etais ce un autre groupe et une autre décapitée ?

 

luce | Le 25/04/2011 à 21:48 | [^] | Répondre

Re: non ?

tient un décalage culturel...

 

luce | Le 25/04/2011 à 22:47 | [^] | Répondre

Re: non ?

c'étais offspring

 

luce | Le 25/04/2011 à 22:50 | [^] | Répondre

Re: non ?

offspringbreak 

 

luce | Le 25/04/2011 à 23:21 | [^] | Répondre

Une histoire d’O de tous les jours

Un homme se promenait…Etait-ce en Amazonie ? En Asie ? nononon

Un jardin marocain irrigué grâce à maints efforts humains

Rachid marchait en lisant le soir et par inattention il tomba dans un trou, un puits profond d'au moins 10 mètres… Parvenu au fond, il fut étonné de ne pas s'être cassé une jambe, à peine éraflé le dos, mais malgré ce relatif confort, des bêtes lui chatouillaient les pieds, ce qui n'était évidemment pas très réjouissant et qui l’empêchait de dormir.

 Le lendemain matin, un jardinier qui allait chercher de l'eau dans le puits descendit son sceau et fut étonné de la force qu’il lui fallut pour le remonter …C’est alors qu’ il découvrit ce drôle de paquet au milieu du trou.

 -AHAAAA !  C’est toi ? Que fais-tu là Si Rachid ?

 -Et bien je sommeillais en regardant un rat quand tu m’as remonté et je t’en remercie car j’attendais la fin de mes jours avec la plus grande nonchalance possible, et toi que fais tu là de si bon matin Si Mohamed ?

 -Et bien moi je jarre dîne ! Et se grattant la tête…..simulant un idiot…..Mais avec toi dans la jarre, ni moi ni mon jardin ne va dîner….

 -Ah oui je te plains, Si Mohamed, car ni sans moi ni avec moi il n'y a d’eau dans ce puits ce matin….

 -Oui, mais si je t’ai trouvé dans ma jarre c’est que tu vas trouver de l’eau…..

 -Si Mohamed, je ne suis pas sûr qu’ Allah revienne nous aider cette fois, et je n’ai pas le pouvoir de ramener l’eau……

 -Comment Allah reviendrait pour toi et ne reviendrait pas pour moi ? Allah Akbar, tu dois m'aider à trouver l’eau…

des petites pousses en attente de goutte à goutte

Et bien allons prendre un thé en ville pour apprécier la saveur de cette vie suspendue !

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(Ceci n'est pas de la pisse de mouton)

(Brouhaha de voix)…Au fond du café des hommes parlent d’une nouvelle parcelle  avec des distributions de palmiers à venir, pour le quartier de Aït benoussa…. Rachid et Mohamed les écoutent dédaigneusement….Le quartier du chef du village entretient trois hôtels miteux et deux bars crapuleux…..Eux n’ont même plus d’eau pour arroser un palmier....

Revenant au puits, ils s’assoient et chantent des chants mélancoliques du temps de leur enfance dans la vallée d'Imdiazen, et se demandent, vieux chameliers ce qui les retient là dans cette vie à la fois si douce et maternelle, entre thés, enfants et tagines berbères, et si agressive avec ces parvenus non respectueux et ces lois naturelles  soumises au sort d’Allah…. bien qu’ils sachent au fond de leur cœur sans le dire jamais que ce sont les sirènes dont ils sont un jour tombés amoureux, qui les ont tenus et les tiennent encore amarrés sans eau sur leur terre d’Eden si fragile……

 Et soudain….

 javascript:void(0);/*1303901756849*/

 

 

marina | Le 27/04/2011 à 13:13 | [^] | Répondre

Re: Une histoire d’O de tous les jours

et son arrivés avec une citerne vous une fois partis ceux qui de loin avaient entendus la nouvelle de votre folie , consommer même au goute à goute le peu qu'ils avaient j'espère que vous avez bien fuit.
et le doute me saisit.

 

luce | Le 27/04/2011 à 19:53 | [^] | Répondre

Re: Une histoire d’O de tous les jours

Alors des nuées se préssèrent au loin peut êtres les insectes dont les oiseaux avaient besoin, qui avant le récoltes peut être les larmes que vous n'osiez pas pleurer peut être le repos de la terre enfin espéré on ne sait on sait encore....

Alors que frappe le premier éclair s'égarèrent ceux qui du doute firent leur plus grand adverssaire. Pourvu qu'il ne frappe pas les plus vieux palmiers pourvu qu'il ne frappe pas le chêne qu'on n'ose rêver alors dans l'oued colonialistes et convertis. 

Confiants en eux et en leur vie s'égarèrent sans leçon ce qui furent enfançons.

 Ils avaient sans le vouloir réveillés ce qu'ils n'osèrent appeller par leur vouloir le service volontaire que je n'ose pas nommer mais pourtant qui entre frère d'une même année donne des souvenirs et le temp aux filles du pays de pleurer dans les bras de leur belle mère à la fois leur enfant leur fils leur filles ou de leur mère de pleurer leur amants .

son histoire est la votre puisque nous nous la somme enseignée je ne peut m'engager à plus sans avec vous tous me fâcher.

 

luce | Le 27/04/2011 à 20:09 | [^] | Répondre

Re: Une histoire d’O de tous les jours

 ???/!!!?^ 

Luce ce que j'ai esquissé là est un faux VRAI, il n'y a pas de leçon, juste un petit moment à partager...

Mais du vrai à soi, il y a mille manière de pervertir le sens....On s'y fait tous prendre....Toi aussi dans ton brasier impulsif...

Compliqué de trouver la vérité(e)....Elle est si mouvante....Si tu veux l'incarner alors bonne chance !!!

Quant au doute, salutaire, combien il est aussi pernicieux et harassant.....

Suis-je morte à vous pour toujours ?














 

marina | Le 28/04/2011 à 11:36 | [^] | Répondre

Re: Une histoire d’O de tous les jours

vrais FAUX 
la réponse à la devinette 
étais xFiles 


la plus belle question aurais été suis je à vous une fois morte pour toujours ?

Quant au doute, salutaire, combien il est aussi pernicieux et harassant.....
quant à l'enfant qui ne connais pas ces proches ou la véritée est il perverti ou bien pensant.

dans mon calme prolongé je ne prend pas je donne un sens à ce que je fait

attentat à marakech ; pour qui s'égare le silence...

 

luce | Le 28/04/2011 à 15:40 | [^] | Répondre

au bien pensant

un ange passe.

 

luce | Le 28/04/2011 à 15:47 | [^] | Répondre

le dimanche à bamako

Dans l'église de dieu nul n'es besoin de protocole chacun y a sa place et chacun y accompli ses rêves car c'est près de lui que nous nous chérissons dans les naisances et les morts , car l'humain malgrès la pluie et le beau temps voit s'écouler les larmes de joie malgrès la souffrance et d'espoir malgrès les décès.

 

luce | Le 29/04/2011 à 11:04 | [^] | Répondre

mesoke

Les hommes ont dérouté ton message par leur aimants dans un premier temps

puis ils ont oublié la sagesse d'oublier

mesoké toi qu'ils ont vu ventre à terre vieux mâle se languissant de la mort ou de la serre d'un aigle ils avaient déjà ooublié le printemps

ils dressaient les oiseaux à aller à leur chasse grimpaient jusque dans leur nid prendre les oeufs ou leur petits 


dit bien à la pie qui s'enchante déjà de me voir chanter 

que je chante bien loin du nid pour tous vous dérouter

les hirondelles allaient et venaient passaient le panama le pas nommé panama

jusqu'au jour ou une grande chasse vit deux peuple se rencontrer

la famine la faim les avaient poussés là je te laisse alors choisir qui dira du bien de moi.
je suis presque la guerre ou son ivresse.

Si ce que je défend chaque jour enfin n'existe plus alors donc ou est l'humour
si ce n'es dans l'enfant perdu.

 

luce | Le 29/04/2011 à 17:30 | [^] | Répondre

Re: mesoke

en voulant suivre le dernier oiseau à chasser ils se rencontrèrent

on ce poon the time.

 

luce | Le 29/04/2011 à 17:39 | [^] | Répondre

Re: mesoke

et les étourneaux redevinres gras

 

luce | Le 29/04/2011 à 17:41 | [^] | Répondre

Re: mesoke

 Dieu habite les hommes de cette terre aride, criant de présence, inscrit sur les murs des salons à la peinture, à côté des photos de voiture et de montagnes suisses, incarné par les voix des chanteurs de l’aube, réveillant les femmes qui partent travailler dans la nuit baissant les yeux sur les lascars qui rentrent de leur épiques promenades sous la lune…

Dieu est autant protocole et asservissement que force d’humilité……

Lorsque la terre aride ne souffre plus aucun mot, lorsqu’il n’y a plus ni d’oreille même poussiéreuse ni de bouche même asséchée, alors il y a encore à regarder le moineau faire son nid ou s’envoler….

.les files n’ont plus rien à donner. On peut les faire manger aux vampires…

Tout a été dit, les derniers restes seront offerts en bénédiction.

Je dirais du bien de celui qui a encore à donner,  je ne dirai pas du mal de celui qui est parti, je penserai que l’enfant perdu est celui qui s’est égaré et une fois retrouvé un chemin, ne le reconnaît pas.

 

marina | Le 29/04/2011 à 18:44 | [^] | Répondre

Re: Une histoire d’O de tous les jours

Un de mes amis a emmené un jour d'autres amis marocains randonner auprès d'une cascade généreuse  ( que tu connais aussi quelque part dans le maquis corse).

Après un repos bien mérité , l'hôte propose de quitter les lieux et  la fraicheur de cette eau sauvage , et les autres de s'écrier :

"non , non, on ne partira pas avant que le miracle ne s'achève"

Merci Marinette pour ces cadeaux sonores qui nous font voyager.


 

elle | Le 29/04/2011 à 18:07 | [^] | Répondre

Re: Une histoire d’O de tous les jours

Le miracle n'étais plus déjà à chaque été la cascade connaissait ces pires ponctions et un soir elle c'est tue de ne plus choir...

Pour connaitre tes bénédictions nous avons à toi envoyé le bouc émissaire (que tu lise ces entrailles)et comprenne sa vie pour y voir la tienne en parrallèle pourtant ne voulant pas te voir devenir chèvre nous avons repporté le décès à la naissance de l'enfant. 
Que tu comprenne ton enfance et que nous comprenions la sienne.

Aujourd'hui tu tremble pour celui qui n'es pas encore qui n'es pas même dans ton corp tu tremble et tu geint...

Pourtant ces animaux nous les élevons et les privons parfois de leur mère pour le bien de tous au mépris d'un enfant , le sacrifice de soi à sa limite le sacrifice de l'autre à sa limite.

Car je suis un Homme.Enfin.

 

luce | Le 30/04/2011 à 13:22 | [^] | Répondre

Re: Une histoire d’O de tous les jours

Alors dans ces entrailles fumantes tu vis le repos de ta famille dans l'espace du temps.

 

luce | Le 30/04/2011 à 13:24 | [^] | Répondre

Re: Une histoire d’O de tous les jours

Kabaratinage est un lieux dont les frontières me sont désormais fermées.

 

luce | Le 30/04/2011 à 14:49 | [^] | Répondre

Re: Une histoire d’O de tous les jours

J'ai dit "les derniers restes seront offerts en bénédiction"...Bientôt, j'espère....

Et si je dis en bénédiction c'est que j'ai mes raisons.

Mais les "restes" ne sont pas mes restes, Oh non !.....









 

marina | Le 30/04/2011 à 19:25 | [^] | Répondre

la marina

Mystérieuse , c'est au moin celle de l'île de paque où ont les voit de dos au loin.

Vous connaissez Jeanette Pointue ? Elle a une de ces aventure sur l'île de paque avec les atalantes.
Celle où elle trouve un laser soignant et un grand cilindre tournant un peu comme le LHC ou on voit tourner des molécules de lumières formant une boucle qu'on peut traverser.

Ich liebe Jeanette Pointu.

 

luce | Le 30/04/2011 à 20:31 | [^] | Répondre

Re: la marina

calculer des courbes sur la projection de "molécules" de lumière dans l'air ça c'est du taf !!

 

luce | Le 30/04/2011 à 20:33 | [^] | Répondre

à l'état

Tu ne donne pas cher de la peau de tes bourses avant de les avoir distribuées...
ceux qui obtiennent leur diplômes ont tous travaillés en parrallèle,
et pour autant chaqu'un  tient à y être diplômé . . .

Diplômé de son temps libre diplômé pour ce que l'on en fait diplômé en examen libre même en ayant ni thème ni sujet...

L'anathème c'est l'analyse du contraire du thème.
 
"ils y ont jeté l'anathème"


 

luce | Le 30/04/2011 à 22:16 | [^] | Répondre

Re: à l'état

il est possible que schep ai laissé ces jumelles près d'une cascade en corse ayant une faussse identité arrivant à leur scolaritée il leur a donné la seule vie possible pour un sans papier le maquis...

 

luce | Le 01/05/2011 à 00:51 | [^] | Répondre

Re: à l'état

Il est possible que des moufflons  archiducs  et de châtaigners empereurs abattus par la main de l'homme  y aient  laissé leurs os et leur mémoire,sous la formule lapidaire des frontispices rocheux "PATIENS QUIA AETERNUS"
le temps , celui qui s'écoule comme l'eau de la source,a grisé les sépultures ,
et l''on trouve à l'entrée des villages, accrochés aux côteaux,avec leur garde de cyprès flamboyants ,d'immodestes tombeaux de marins partis cherchés fortune en Amérique et reposant pour l'éternité 
Mais qu'est-ce que l'éternité  dans cette architecture d'opéra ?
noli me tangere

 

elle | Le 01/05/2011 à 12:42 | [^] | Répondre

Re: à l'état

"préssées par la foule ou abatus dans un coin c'est dans la révolte que la soumition au destin se fait pour d'autres alors que certains n'envisage qu'au loin une terre d'asile pour revenir souverains."

à l'éternitée on ne reproche rien si ce n'es qu'elle dure plus longtemps qu'une tombe qui te contemple.

j'aurais aimé laisser cette barre clignotante que tu reprenne le clavier.

 

luce | Le 01/05/2011 à 13:15 | [^] | Répondre

Re: à l'état

c'est dans cette tourmente que l'on voit les oiseaux s'ébatrent contre les courrant des vents et les porteurs de messages n'ont plus même le temp de dire que la paix est revenu malgrès ce que l'on transpire...

à semer la tempête même dans un verre d'eau pour faire admettre à certain qu'ils ont changé leur drapeau.

je vient de voir la réaction du ps bien joli d'admettre qu'ils ne veulent pas plus de régularisation massive que les autres bien joli de répéter qu'ils n'y a pas de barbelés aux frontières bien joli que de sourire à la vue d'une émeute , bien joli pour canal + que de nous laisser sur cette morale adsurde que cette nuit les mineurs dormirons à l'hotel.

Affaires à suivre.

 

luce | Le 01/05/2011 à 13:35 | [^] | Répondre

A la Mangaka, la contraire

«Toi qui est devenu un homme, garde les bourses et la peau » conseil de la marina ….

 Les diplômes tout le monde en passe ….

1903, diplôme du clergé, jeté une hostie sous la chaise, 1909, diplôme de l’Etat, insubordination face à amende pour divagation de chien en promenade, embarquée, 1915, diplôme de tourisme...Diplôme d’amour fou...1932, diplôme de sevrage éthylique pour ma belle mère, période psychiatrique….

Bref tout le monde a ses diplômes mais il y a un âge où il y a prescription normalement… Ca c’est pour l’Etat.

Sais-tu que tes mots de souveraineté ne regardent que ton miroir ...... Pas de ligotage, ligotons please....Pas de morale mal pensante  ! l'histoire "touristique" est juste joyeuse...

La Commune,
…je veux bien te voir danser, et essayer de déchiffrer, car je te reconnais des instants forts de drôle lucidité mais pas des trucs comme calculer des courbes sur la projection de "molécules" de lumière dans l'air ça c'est du taf !!  : ça c’est pour ta pirouette, complètement hors champs bref…ET, c’est souvent aussi derrière des gros clichés bateau qu’on découvre ces courbes dont tu parles….Donc juste pas approprié....

La Commune,
Je sais que tu as jeté l’anathème. Tu m’accuses de faux, de complicité louche (OGM, BQ) et de vilains petits canards secrets…Tu as raison… Je suis tout ça. Presque….

javascript:void(0);/*1304253148864*/ et certains s’enfoncent

De plus ce blog tant apprécié par beaucoup, souffre maintenant d'une ambiance de désertion et de mort et je suis mêlée à ces circonstances.

Aujourd’hui la réprobation est visible et on en est là, le processus semble à l’arrêt mais mois je ne veux pas m’arrêter…..Evidemment on peut m'enfançer petit mangaka, mais c’est réducteur. Est-ce comme cela que nous allons prendre de la hauteur ? 

Moi je sais seulement que je serai orpheline si vous me clouez au piloris….C'est la terre d'asile qui décide si elle te prend ou pas, c'est pas toi, et entre eux deux une histoire d'écoute, encore faut-il que les oreilles sachent entendre.....

 Il paraît que les poissons ne sont pas beaux au fond de l’eau…



KLEIN

 

 

marina | Le 01/05/2011 à 15:03 | [^] | Répondre

après avoir lutter de leur vie, la prison

 nous ne sommes pas capables avec nos 500 millions d'habitants en Europe de recevoir 20 000 réfugiés débarquant à Lampedusa, alors que la petite Tunisie a vu 400 000 réfugiés entrer de Lybie et elle n'a pas fermé ses frontières...

Alors le contrôle fais rage aux frontières.......La réforme du traité de Shengen fait peur.....Et la France a les même position que l'Italie, position protectionniste, supra nationale...

En attendant avant l'été, la méditerranée brasse son charnier....Mélancolie de Tanger, mélancolie de Marseille, mélancolie de Tripoli, mélancolie de Licata, de Pachino  en Sicile....., mélancolie des enfants kurdes et nourrissons échoués après 3000 km à Bonifacio et internés derrière les barbelés.....

 

marina | Le 01/05/2011 à 17:42 | [^] | Répondre

après avoir lutter de leur vie, la prison

bien mlarina mais notre culturé différée 
est bien à la source traitée

ta rage et ma mélancolie très joli tout ça deux rose entre des épines pour une couronne de laurier...

 

luce | Le 01/05/2011 à 19:28 | [^] | Répondre

Re: après avoir lutter de leur vie, la prison

quant au pis laurie on parlera de vaches quand on auras fini de les traire. de les regarder traire ou d'en être une.

 

luce | Le 01/05/2011 à 19:30 | [^] | Répondre

Re: après avoir lutter de leur vie, la prison

tu te sent forte ? bien le pire s'annonce émeutes al pais raffales sur les terrasses attache ta ceinture...

ici ça se rapproche prend tes baggages à la main que suis je bête ?

j'ai oublié de te demander où habite tu ?

 

luce | Le 01/05/2011 à 19:33 | [^] | Répondre

MILK AND WATER

La déflagration arriva, Et le vent s'engouffra dans la maison, jetant les papiers en l'air, faisant cracher  le chien qui fit le dos rond, la lampe où cramait tranquillement quelques insectes, tomba, un bol se fracassa, une voisine se mit à chanter un air d'opéra, une porte claqua, 

Puis la bourrasque repartit aussitôt. Rien n'avait changé de place mais on entendant plus un quidam. Etat-ce le temps nucléaire ? On n'aurait su dire....

C'est alors qu'il , ou elle, sortit, se demandant si le monde était parti. Les champs étaient verts, comme un grand jardin géant avec des arbres en fleurs éclatants au parfum gras.......Il est midi......


javascript:void(0);/*1304348623483*/

 

marina | Le 02/05/2011 à 17:26 | [^] | Répondre

MILK AND WATER

écrit il y'a déjà longtemps....

d'eau et de lait la soupe

avec des lardons c'est encore meilleur.

 

luce | Le 03/05/2011 à 19:30 | [^] | Répondre

SOCIAL SYSTEM

 the balance


rich people                                                                                                                          poor people
                                                                                                                                       

 hot                                                                                                                                            cool

If you can help rich people to empty their closet and poor people to knit a pocket, keep on traveling from left to right  and so on...You don't have to know who you are, just have to know where you are lying when you die....

Oh yes it is goooood to speak english






 

marina | Le 03/05/2011 à 23:55 | [^] | Répondre

Re: SOCIAL SYSTEM

 

marina | Le 04/05/2011 à 00:04 | [^] | Répondre

social wellfair


your balance dosn't have the smile :(      it's usely make me sad realy.

 

luce | Le 04/05/2011 à 17:46 | [^] | Répondre

Re: social wellfair

and her eyes are closed...

 

luce | Le 04/05/2011 à 17:47 | [^] | Répondre

Re: social wellfair

have you any regrets or just are you a litle bit hum navré ...


 

luce | Le 04/05/2011 à 17:49 | [^] | Répondre

Re: social wellfair

if you draw this sence of justice wich as poetry your life with this manner to living does you ara an affair or just unfair...

 

luce | Le 04/05/2011 à 17:51 | [^] | Répondre

Re: social wellfair

 I am not sure you want to listen Lucie......Of course I am sad to see where we reach so far.....I know I've been dummy. Have may be so many things to listen from you and all, not to say so much so far....I applique myself a lot to say only what I feel....I cannot answer to your violence.....I think I can feel the poetry and I can smile and laugh, may be with you once in a wheel ;) but I don't understand your last comment, sorry, with all my efforts......

 

marina | Le 04/05/2011 à 18:05 | [^] | Répondre

Re: social wellfair

the firt sentence is a poeme the second the draw his this translation i just acting that this text is only  anymore manner to fell themselve better on the sadness    

I much need to talk than to listen at this time right know because I wheel... on my corner of life

 

luce | Le 04/05/2011 à 18:17 | [^] | Répondre

Re: social wellfair

jusqu'au jour ou il fut vraiment malade et où par faute à translater à parler se receuillir sur ou plutôt avec les autres il se tourna vers moi qui l'acceuillit bras ouvert et l'écoutat et compris , qui lui pris  sa chair et lui donna la mienne car on ne dit pas qu'on est docteur quand on crois parler à une vache et qu'un vétérinaire auris dit de l'abatre alors qu'il n'étais pas une vache.

 

luce | Le 04/05/2011 à 18:22 | [^] | Répondre

Re: social wellfair

et quand bien même enragé.

 

luce | Le 04/05/2011 à 18:23 | [^] | Répondre

Re: social wellfair

you are really a phenomenatic girl lucie, and I never know which foot you have up or down but I know that you think as a strike and sometimes it is really nice, can be just interloquing, or just untraductable, or very cocass but it is never nothing....I imagine boubou on the corner of the page :  %%%%%%******************)))))

 

marina | Le 04/05/2011 à 20:18 | [^] | Répondre

Sens est fait

Cher Blase,

Je ne m'attarderai pas sur nos nausées belliqueuses, nucléaires ou athées. Elles nous sont communes, bien que pas fausses. C'est celle sémantique qui m'attira ici à mon habituel insu.

(Une parenthèse pour te dire qu'il est toujours aussi touchant de nous voir concernés par de plus cons que nous.)

"la parole publique, le vocabulaire partagé, le discours entendu sont en rupture de sens."

C'est en effet une novlangue à laquelle nous avons affaire. Mais elle est particulière, car la première de son espèce à respecter si parfaitement la définition orwellienne : elle empêche de penser contre le courant politique dominant.

La novlangue mondiale est d'une perversité lexicographique sans faille. Elle fut créée non dans le but de communiquer (même si ceux qui l'affûtent son des communicants) mais dans celui de resenser le vocabulaire préexistant en une vérité admissible.

Le problème est que nous n'admettons, avec les dilutions successives de vérité, plus grand'chose. La novlangue en cour(s) a donc atteint sa fantoche apogée : dire sans ne plus vouloir rien dire.

On emploie des mots creux, qui résonnent, simplement car on pense la plèbe irraisonnable. Les pigistes étiques amateurs de buffets à volonté, les élus qui ne sont plus le héros de personne (ni encore moins son hérault) offrent du gratuit, donc du vide, pour que dans ces caisses de résonnance que sont les cerveaux disponibles ne rebondissent que des sons prétendument désirés.

On appelle ça le "concernant". C'est plutôt du consternant qu'il devrait revêtir l'habit, tant l'orgueil est profond et bouffi de penser qu'ils sont les seuls à connecter deux neurones alors qu'il serait bien plus cartésien de prendre la marque de première personne pour ce qu'elle était en latin : un attribut de généralité.

Mais soyons constructifs, vu que telle est la leçon de l'une de mes vies. Le langage a pour but premier de communiquer. Il a une force intrinsèque qui lui octroie la capacité de se retourner contre tout manipulateur qui le croit sien. C'est pourquoi je l'étudiai : il est inflexiblement vrai. 

Cette novlangue a vidé comme un abcès purulent les sens qui sont préjudiciables aux hommes qui la créèrent. C'est une incroyable chance !

Car les mots ont une empreinte, une histoire, une expérience toute humaine. Le langage est humain, et les démagogues l'ont oublié. En redonnant leur sens initial aux mots, on casse la machine engendrée par son medium. Et on dresse icelui, vengeur, rageur, à la face de tous les Buisson ardents.

Rappelons que le discours est un outil rhétorique, forgé poiur convaincre, et tous se demanderont "convaincre de quoi?".

Rappelons que la bien-pensance a pour antonyme la mal-pensance, et rendons à l'éthique son origine aristotélicienne. Rappelons que la feuille de route est d'origine militaire, et on révèlera les petits soldats. Rappelons que les lignes ne bougent pas lorsqu'elles sont tracées, et on rendra leurs frontières aux mots.

C'est bien sûr d'éducation que je parle ici. L'éducation au langage, à la langue, au signifié. Elle est essentielle, et pour une fois elle est faisable.

Et putain,maintenant que les menteurs ont une faiblesse, profitons de cette arme qu'ils croient leur pour la mettre à jour, et que l'aube ne s'évanesce pas, comme disaient les pessimistes New Wave.

New dawn fades

 

Garg | Le 04/05/2011 à 22:38 | [^] | Répondre

effet zan

 Garg, le sémiologue, il fallait que ce soit toi qui prenne la parole et rédige ce beau plaidoyer pour la langue...

Tu as raison, ces mots créés pour dissimuler leur vrai sens et nous assoupir sont écoeurants....Ils entraînent chez tous une accoutumance qui rend les mots vrais agressifs, voire insupportables.....Des atteintes à lèse-majesté ! Des mots créés par des publicitaires, des communiquants pour les marques donc pour faire vendre.....On en revient "au temps de cerveau humain disponible" de Patrick Le Lay...

 Je me souviens de la pub pour la bière qui désoiffe !!!! Sûr que les mots "techniciens de surface", "hôtesses de surface" viennent des communiquants....Par contre je ne sais pas qui a inventé le mot SOUCIS qui remplace dans les bureaux le mot PROBLEME, très pernicieux......Genre, on est furieux mais on n'a pas le droit de hausser le ton, avec un soucis tu penses !!!!
Peut-être une standardiste ou une hôtesse de l'air, ce qui est normal, car ça va avec leur voix supposée (car la voix des hôtesses de l'air et de surface n'et plus ce qu'elle était) ....

ou "candidat à l'immigration" comme un jeu télévisuel....

Rappelons que la bien-pensance a pour antonyme la mal-pensance, et rendons à l'éthique son origine aristotélicienne. Rappelons que la feuille de route est d'origine militaire, et on révèlera les petits soldats. Rappelons que les lignes ne bougent pas lorsqu'elles sont tracées, et on rendra leurs frontières aux mots....


Merci pour ce passage éducatif...Tu dis une chose grave....J'ai toujours détesté les règles mais on est bien obligé de s'en fixer. Il est facile de prendre ce lieu pour un théâtre, mais on finit par n'être plus qu'une marionnette. Je reviens  à ma condition de témoin...


 

marina | Le 05/05/2011 à 11:28 | [^] | Répondre

Re: effet zan

La visibilité est nulle mais je me laisse guider par mon intuition.
Peut-être n'ai-je pas encore été assez courageuse….Je vais faire le mieux que je peux…..


Je ne suis pas malade. 

Je ne demande aucun état providence à mon chevet, ni de me soigner, ni de m'assister, ni d'éliminer les notions de risques, ni de me garantir une place à l'ombre.... 


Je ne suis pas déresponsabilisée, je ne suis pas assagie non plus, ni complaisante, ni désarmée. Triste oui je le suis pour tous ceux qui ont des choses à me reprocher …


Vous avez eu la curiosité ou le plaisir ou l'amertume, ou juste le temps de me voir m'astreindre à retrouver et déposer ce que j'avais saisi trop rapidement. Avec insouciance. 

Vous m'avez jugé sourdement pour cela. Et pourtant les mots me sont chers….
Et le stylo me sert encore à rayer mes pages d'écriture….


Je suis votre fausse commune, c'est bien une manière de me différencier…

Mais je ne suis pas fausse….

Faudrait-il vous quitter pour entrer dans la fosse ? 

Si je suis attachée à ce lieu c'est que j'ai parfois échangé des choses très précieuses avec certain(e)s, et puis parce que je suis sentimentale,

J'essaie chaque jour de transformer mon monde pour qu'il soit plus vivable, et si j'ai failli avec vous, pendant tous ces mois (un an), c'est parce que j'ai certainement mal communiqué.

J'ai été une graine de révolte interne...

J'ai dit des choses qui ont été mal interprétées et j'ai laissé dire….

En refusant de parler, j'ai cru que l'on me comprendrait à demi-mots mais c'est bien impossible,  

J'ai refusé les moments d'apaisement qui m'étaient offerts…
J'ai trouvé tout un tas de raisons (hum je les trouve encore cela dit) de ne pas m'indigner haut et fort avec vous des catastrophes qui se sont accumulées sur le monde….

Car acculée à parler, je n'avais plus de mots à moi….


Bref, peut-être ai-je été malade….Et devais-je passer par tout ça, pour me relever….


Comme vous le savez, je peux être nue sans être mise à nu, dans le silence de ces mondes parallèles, je m'efforce de me mettre à nu pour vous dire que je ne suis ni indifférente, ni rageuse, ni inhumaine…Mon fardeau aujourd'hui je le pose, devant vous.
Je sais qu'on peut être bourreau et victime. 

Je pousse la porte sans verrou. Je suis juste une pécheresse qui vous ressemble, j'ose imaginer.


J'aimerais faire un feu et le faire chanter avec des bûches encore un peu humides….Je suis à votre merci, bien fragile…..Mais bien droite aussi...je n'ai plus peur....

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marina | Le 06/05/2011 à 17:46 | [^] | Répondre

Re: effet zan

marina,
pourrais-tu passer à un autre sujet que ta continuelle ritournelle sur un truc que tu aurais fait (impossible d'ici de savoir quel est ce truc) et que l'on (mais qui est ce on?) jugerait?
Il est clair que tu es obsédée par ta personne, mais peut-être peux-tu laisser cette obsession en un autre non-lieu?
Tu as certainement comme chacun ou la plupart d'entre nous des trucs avec laquelle ta conscience ne parvient pas à s'ajuster, mais c'est ton affaire: le shplouc s'en tape.

 

leblase | Le 06/05/2011 à 19:29 | [^] | Répondre

Re: effet zan

Attention, chaud devant comme on dit dans les bombardements...
Leblase reprend la main sur le Schplouc après une sorte de lacsisme spirituel.
Par contre est-ce qu'on a le droit de s'en taper tous ??? Plutôt que tu t'en tapes tout seul comme un égoiste hédoniste..

PhY

 

PhY de Pont | Le 07/05/2011 à 11:26 | [^] | Répondre

kisskool

Voui voui, qu'on s'en tape tous, et que ce qui pourrait facilement être pris pour de l'indifférence soit vécu comme de la fluidité.
Qu'on sorte, du moment où 'on s'adresse à l'autre, de son propre nombril et qu'on échappe au stérile miroitement de la dissociation.

 

leblase | Le 07/05/2011 à 11:48 | [^] | Répondre

Re: effet zan

Non ,non cher Phy, on ne peut être indifférent à la souffrance 
c'est que les  mots ,si on n'y prend garde, sont des traitres 
et chacun les lit avec ses propres lunettes .
quand je te dis qu'ici le ciel est bleu, de quelle couleur tu l'imagines ?

 

elle | Le 07/05/2011 à 11:59 | [^] | Répondre

Re: effet zan

 Elle, je ne souffre pas.....Et je suis bien contente que Phy réapparaisse, quelle fraîcheur ce Phy ! Et il a bien raison de s'en taper....

 

marina | Le 07/05/2011 à 12:07 | [^] | Répondre

Re: effet zan

@ Elle,  bien entendu qu’on ne peut pas être indifférent à la souffrance, encore que je ne sois pas certain que la compassion puisse avoir un quelconque effet curatif sur la dite peine. Du reste, je suis indifférent à rien, seule une juste distance peut m’être reprochée et ce rapport doit être lié à ma myopie qui m’oblige sans arrêt à faire le point, le focus comme on dit quand on est fourbe. Les mots ont leur vie propre, Garg pointe une belle observation dans son intervention. Les mots grandissent comme on les élève, le Schplouc est en ce domaine l’un des plus beau berceau qu’il m’ait été donné de connaître et toutes et tous y participent.
Mais quand vient l’heure de s’en taper, qu’il est doux de ne pas s’en priver là, ici, comme nul par ailleurs. Je pense même que Leblase a créé cet espace, tel le voyeur impénitent, pour pouvoir observer le plus grand nombre d’entre nous s’en taper à qui mieux mieux...
Et puisqu’aujoud’hui, sachant ce que je sais sur les catastrophes aériennes, et qu’il nous y invite du haut de son nuage rose bonbon, tapons nous en allègrement
 
@ Marina, « Elle, je n’en souffre pas... » Mais bon sang de bois, de quoi ne souffres tu pas ? Où aurais-tu eu, après ma modeste intervention, des raisons de souffrir de mes propos ?
Chez Leblase, là où les mots font du trapèze, de la corde raide, jonglent avec la ponctuation, les raisonnements, les rebondissements, les expériences, nul n’est là (il me semble) pour faire du mal ou dévaloriser les états d’âme de qui que ce soit.
 
Seule la couverture peut parfois avoir besoin d’être recentrée pour couvrir de sa chaleur le plus grand nombre. Celle là elle n’est pas piquée des hannetons...
 
PhY

 

PhY de Pont | Le 07/05/2011 à 14:17 | [^] | Répondre

Re: effet zan

 @PHY, ......Aucune  je te rassure. Ni de rien d'ailleurs....Et tape toi la cloche, tape toi une orgie de mots, tape les au coin de ton oeil myope, et fais en de la tapenade, j'en tapisserai mes yeux


 

marina | Le 07/05/2011 à 15:39 | [^] | Répondre

Re: effet zan

oh oh "qu’il nous y invite du haut de son nuage rose bonbon",qu'est-ce à dire
Leblase convolerait en justes noces?

 

elle | Le 07/05/2011 à 17:33 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

Bon, la deuxième fois c'est moins frais, héhé.

 

leblase | Le 06/05/2011 à 19:19 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

Cher Garg,
que voila une inattendue visite!
Quelle est cette musique que tu as liée au commentaire?

N'as-tu pas remarqué combien de mots polis (si polis qu'on glisse dessus) ont franchi les ondes pour nous annoncer la brutale réalité du monde?
Le petit dernier est parfait: "Justice est faite", alors que le message est: "le meurtre est accompli".

Lorsque justice se fait, vient la paix. Paix des âmes, des coeurs, des cerveaux; fluidité des courants, harmonie des sens; équilibre.

Mais lorsque le meurtre s'accomplit (je dis meurtre, pas même crime, mais on pourrait y revenir), nulle paix.

Seule l'imposition du (momentanément) plus fort est affichée, ce qui n'a jamais rien résolu ni dans le coeur, ni dans l'âme, ni dans le cerveau.
Nul équilibre dans l'exécution unilatérale.
Bref la pensée est un peu courte et elle porte en elle le germe de la chaîne vindicative; elle démontre encore -et de façon aussi humiliante qu'inutile- que la porte ne s'ouvre que dans un sens. Elle dit que du centre (ou du sommet) se rejette tout débris, toute scorie, toute aspérité, toute monstruosité, toute non conformité.
Alors qu'il aurait fallu écrire la narrative d'une blessure cherchant la cicatrisation, on ampute encore une fois, et qu'on propose un gant pour remplacer la main tranchée. On dit justice au lieu de vengeance, on agît en brute (précise, moderne, méga-technicisée, mais brute) au lieu, en le mêlant nu aux homme ses frères, de saisir une occasion en or pour relier le criminel au crime.

Par malignité? Je ne le crois même pas. J'ai bien peur que le manipulateur communiquant soit le premier pris au piège d'une sémantique pervertie, d'une rhétorique en jokari

 

leblase | Le 06/05/2011 à 19:45 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

 quelques part au plus beau pays du monde, j'entends des voix, ils chantent, crient et hurlent, ils veulent des changements....
je ne les écoutes pas, mais je les entends malgré moi.
j'imagine des blessures qui ne saignent pas mais enflent, purulent pour éclater un jour


 

babel | Le 09/05/2011 à 14:24 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

Babel,
bienvenue ici.
Moi aussi j'entends parfois ces voix, et j'espère qu'elles parviendront à se faire entendre dans le respect mutuel. Sans haine, sans violence, avec un peu plus d'écoute.

Mais ces temps-ci mon coeur se crispe devant l'étonnant courage des Syriens qui affrontent un régime égoïste, criminel, sans aucune pitié et qui profite de l'étonnant laxisme des USA, de l'Europe, d'Israel, de Téhéran, des émirats, de la Russie.
Mes dents se serrent à lire comment l'armée egyptienne est en train de trahir son serment et recommence à punir, torturer, emprisonner ces jeunes qui poussent à la démocratie, à la liberté de choisir.
Mon cerveau fait des loopings quand je constate l'entêtement, la courte vue des stratèges Occidentaux braqués sur la parano de l'actuel gouvernement israélien et sa réaction apeurée devant l'accord Fatah-Hamas.
Mon poing cogne sur la table de mon bureau quand je lis le stupide hommage de Haniyeh, premier ministre du Hamas à Gaza, à l'annonce de la mort de Ben Laden.

Tant de confusions..

Tant de cynisme devant les évènements de Bahrain.

Aujourd'hui j'étais dans un bus, il faisait très chaud et soudain plein d'enfants accompagnés par leurs profs sont entrésà un arrêt.
La jolie jeune femme à côté de moi a commencé à nous rafraîchir en agitant gracieusement son éventail.
Un des enfants, un garçon de 10/11 ans, lui a demandé ce que c'était.
Elle a souri et a agité l'éventail vers lui, puis elle et moi lui avons fait un petit cours sur les avantages de l'éventail par rapport à l'air conditionné. Tout le monde dans le bus s'est mis à nous écouter, plein de sourires inattendus, les enfants riant quand on évoquait les princesses et Duchesses d'antan.
Comme le poignet gauche de la jeune femme était serré dans une attelle le petit garçon lui a demandé si c'était grave, mais elle l'a rassuré, répondant qu'elle s'était simplement fissuré l'os.
Je lui ai demandé si elle était droitière, et elle m'a répondu que c'était compliqué: droitière oui mais après un cancer du sein (je ne connaissais pas du tout cette jeune femme souriante) et une ablation certains des nerfs de sa main droite ne répondaient plus.
J'avoue que la sérénité souriante avec laquelle elle m'a parlé de ça, usant d'une voix normale et donc audible par plusieurs personnes autour, m'a surpris et enchanté.
D'un seul coup elle m'a dit qu'elle était Marocaine et qu'elle espérait pouvoir discuter sur le même ton, avec la même tranquillité et franchise, des réformes nécessaires pour son pays.
Nous arrivions à mon arrêt. Je me suis levé, lui ai fait un baise-main qu'elle a accepté comme une reine et j'ai continué mon chemin dans les rues de Paris, en me rappelant pour la énième fois que le plus beau trésor de ce pays, ce sont ses femmes.

 

leblase | Le 09/05/2011 à 20:35 | [^] | Répondre

Soudain une inconnue vous offre son éventail...

ahhh..que n'aurais-je aimé assister à "un petit cours sur les avantages de l'éventail par rapport à l'air conditionné." de Leblase et sa belle inconnue.

;et dire que le seul homme à me faire le baise-main est mon voisin , un colonel en retraite de 85 ans...

je devrai prendre le bus plus souvent, tiens...

 

elle | Le 10/05/2011 à 09:39 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

Elle,
Héhé, oui le bus a certains avantages. Ainsi lorsque j'ai arrêté de fumer il y a longtemps, d'un seul coup mon odorat s'est réveillé. Du coup dans les bus, les femmes n'avaient plus aucun intime secret pour moi...
Le mauvais aspect, c'était l'after shave à deux balles des employés de banque.

j'ai toujours aimé ce geste, parfois si gracieux, avec lequel certaines femmes s'éventent. Sans doute mon côté vieille France comme ton colonel.

 

leblase | Le 10/05/2011 à 11:26 | [^] | Répondre

quand le caillou se met à parler

J’ai rencontré un très bel homme ce matin à vélo. Il souriait en conduisant, la tête un peu renversée en arrière, d’une manière très expressive et je ne  pouvais m’empêcher de le suivre des yeux.

Je conduisais derrière lui à vélo aussi et tout à coup il s’arrêta, descendit,  posa son engin contre un mur et …
ramassa un caillou.  Surprise, je le vis alors avancer à une terrasse de café….Je ne pus m’empêcher de
m’asseoir moi aussi à une table à côté de lui et de le scruter à l’oblique et bravant soudain ma timidité je lui
demandai : S’il vous plaît, pourquoi avez-vous ramassé ce caillou ?

Alors il m’a regardé en souriant et m’a dit :

«  Parce que ce caillou représente un lien entre réel et imaginaire ….…Je les collectionne et mes enfants les
élisent le soir à leur heure.

-Et il a déjà trouvé son histoire ce caillou ?

-Je crois mais je ne l’ai jamais racontée encore….

Je le regardais en souriant et alors  il commença :


 
C’est l’été, et les enfants sont dans une chambre, ils entendent le bruit du vent qui fait chanter les
volets et le feuillage des eucalyptus…
C’est le départ, ils le savent, ils sourient…..Ils ferment les yeux…

Alors je fermai les yeux moi aussi…..

De terre, on entendait comme un petit ronflement d’avion à moteur dans le vent.

 

Dans l’avion élastique,  il y avait toute une colonie d’humains qui voyageait.

Ils étaient là parce qu’ils aimaient bien être perdus, oublier leur nom, manger leurs certitudes, rire aux
grossièretés, chanter les folies, caresser des inquiétudes, sentir un silence ou un partage heureux, se
chatouiller aussi.

Un jour, par temps orageux, un grand coup de bourrasque leur fit comprendre qu’ils volaient sur un tapis à
moteur…
Ils traversèrent pendant des mois et des mois des paysages montagneux et arides. Parfois
remplis de larmes. Et puis le tapis bougeait beaucoup et on attrapait le mal d'air. 

 

A l’avant, une ménagère entre deux âges, se boucha le nez, les oreilles, et les yeux et vit au fond d‘elle-même que ce qu’elle désirait le plus au monde ce n'était pas faire briller sa vaisselle mais c’était se souvenir des rires joyeux et des rêves des périples d’avant le tapis à moteur alors elle se concentra de toutes ses forces sur ce  désir.

 

 

Un jour, on vit une forêt citadine inconnue sous le ciel……Elle s’étirait toute bariolée de couleurs, de
chants, de pleurs, de grincements, de minarets, de toitures végétales et de joueurs et acrobates ….A suivre

 

marina | Le 11/05/2011 à 18:08 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

 oulalalla, les cadres sont restricitifs !!! je réessaye

 

marina | Le 11/05/2011 à 18:10 | [^] | Répondre

quand le caillou se met à parler

 J’ai rencontré un très bel homme ce matin à vélo. Il souriait en conduisant, la tête un peu renversée en arrière, d’une manière très expressive et je ne  pouvais m’empêcher de le suivre des yeux.

Je conduisais derrière lui à vélo aussi et tout à coup il s’arrêta, descendit,  posa son engin contre un mur et …ramassa un caillou.  Surprise, je le vis alors avancer à une terrasse de café….Je ne pus m’empêcher de m’asseoir moi aussi à une table à côté de lui et de le scruter à l’oblique et bravant soudain ma timidité je lui demandai : S’il vous plaît, pourquoi avez-vous ramassé ce caillou ?

Alors il m’a regardé en souriant et m’a dit :

«  Parce que ce caillou représente un lien entre réel et imaginaire ….…Je les collectionne et mes enfants les élisent le soir à leur heure.

-Et il a déjà trouvé son histoire ce caillou ?

-Je crois mais je ne l’ai jamais racontée encore….

Je le regardais en souriant et alors  il commença :

 C’est l’été, et les enfants sont dans une chambre, ils entendent le bruit du vent qui fait chanter les volets et le feuillage des eucalyptus…C’est le départ, ils le savent, ils sourient…..Ils ferment les yeux…

Alors je fermai les yeux moi aussi…..

De terre, on entendait comme un petit ronflement d’avion à moteur dans le vent.Dans l’avion élastique,  il y avait toute une colonie d’humains qui voyageait.Ils étaient là parce qu’ils aimaient bien être perdus, oublier leur nom, manger leurs certitudes, rire aux grossièretés, chanter les folies, caresser des inquiétudes, sentir un silence ou un partage heureux, se chatouiller aussi.

Un jour, par temps orageux, un grand coup de bourrasque leur fit comprendre qu’ils volaient sur un tapis à moteur…Ils traversèrent pendant des mois et des mois des paysages montagneux et arides. Parfois remplis de larmes. Et puis le tapis bougeait beaucoup et on attrapait le mal d'air. 

 A l’avant, une ménagère entre deux âges, se boucha le nez, les oreilles, et les yeux et vit au fond d‘elle-même que ce qu’elle désirait le plus au monde ce n'était pas faire briller sa vaisselle mais c’était se souvenir des rires joyeux et des rêves des périples d’avant le tapis à moteur alors elle se concentra de toutes ses forces sur ce  désir.

Un jour, on vit une forêt citadine inconnue sous le ciel……Elle s’étirait toute bariolée de couleurs, de chants, de pleurs, de grincements, de minarets, de toitures végétales et de joueurs et acrobates ….A suivre

 

marina | Le 11/05/2011 à 18:13 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

je ne voyage que de poche en poche ou alors oublié je suis terrien à terre que diantre laissez moi rouler sous vos pas bon dieu moi qui ne souffre pas foutez moi un coup de pied que j'avance enfin mais s'il vous plais n'oubliez pas je ne suis qu'un cailloux alors mon coeur de pierre et tout le reste font de moi un esclave de vous qui vous voyez plus compliqués, que cela ; ne laissez pas choisir les enfant de jeter la pierre qui sait s'il m'envoient dans un lac ou une rivière je deviendrais en un rien de temps petit tout petit tout petit et encore plus petit cailloux 

je pêche à vous raconter mes malheurs m'enfin ne m'envoyez pas au bagne ils y cassent des pierres de moi ils auraient tôt fait du gravat et la prisonnier sous les pavés ou dans un mortier j'aurais pas le temps de me faire la belle que je serais passé du bagne à la prison.

Et puis un jour il y eu lui dans ma vie qui m'apporta chez cette psy et elle avais sur son bureau ces cailloux que l'on ramasse on pouvais même à ce qu'il parais la payer avec depuis j'ai écouté mille histoires et quelque part comme un vaillant souvenir de cette grande dame qui essuyais la vaisselle cassée j'entend:

"ça me rapelle un potier qui est aussi restaurateur de poteries , il me disait que depuis que le proverbe "vaisselle brisée fait bon ménage" est dans le coma il travaille nettement moins..."

"c'est vrais alors que franchement casser une assiètte ou deux pendant la dispute y'a rien de tel pour que les voisins s'occupent un peu de rabibocher les gens..."

"Ha ben c'est sur mais tu pense avec tous ces échangistes qu'es qu'ils en ont à foutre que ça se sépare par ci que ça se rabiboche par là et nous voici que nous voilà avec des tribunaux pour du divorce et de la prison comme mariage non mais vraiment c'est se foutre de la gueule du monde"

" ha ça mon choux quand on as la classe moyenne on a la classe moyenne "

"pfu ta gélule hercule là c'est niveau cp tes interlopations non mais franchement !!"

heu personnages vous êtes priés de ne pas insulter le narrateur non mais !! surtout que n'oubliez pas je suis un cailloux au coeur de pierre et je pourrais me glisser dans vos chaussures !!

Allez je vous laisse y'a face aux français qui commence

 

luce | Le 11/05/2011 à 23:27 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

 Ben alors là ! Alors là ! Ils n’en  revinrent pas de la sortie du caillou ! Là sur la table du café....Avec tout son vécu sans fausse ni vraie pudeur !

Comme s’il allait se taire encore longtemps un siècle celui-là à entendre des histoires de nouveaux nés !

Sûr que le carré le caillou !  c’était pas ce qu’il connaissait le mieux.  (avé l'accent provençal)
Quoi que dans les semelles...On aura jamais totalement fini de les charrier les cailloux...

PS
la vaisselle cassée c'est pas toujours cinéphillique mon petit ragondin

 

marina | Le 12/05/2011 à 00:48 | [^] | Répondre

luce a une pierre dans sa chaussure

luce,
t'as le sens des dialogues, ce qui étonne pour une aussi fertile monologueuse que toi.
Mérimée aurait aimé se dérider à te lire, lui qui écrivit un texte assez troublant sur les condamnés casseurs de pierres.

 

leblase | Le 12/05/2011 à 11:28 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

J'aime bien cette histoire de caillou, enfin de bonhomme à cailloux.

Une nuit j'ai dormi dans un désert au Chili. C'était un désert vallonné, fait de gros blocs de pierres, de pierres broyées, de cailloux, de grains de pierre, de sel et de rien.
Je n'avais pas vraiment choisi de dormir là tout seul, loin de la moindre plante, encore plus loin du moindre congénère, mais c'était comme ça, crconstances et tout et tout et le ciel était si vaste que l'expérience me tentait, d'autant que j'espérais bien recevoir la visite de vigognes.
J'essayai de ne pas penser trop fort à ce que m'avait dit absolument tout lemonde, de l'indien au capitaine de l'armée, à savoir que la nuit les Andes bougent, s'ouvrent et laissent sortir les esprits par milliers.
J'ai installé mon campement au soleil couchant, pas trop loin d'un gros bloc, un mètre à peine, et j'ai commencé à me préparer un dîner.
A un moment je me suis un peu éloigné pour faire le pipi de l'explorateur, et gasp! J'ai réalisé que le gros bloc de pierre qui abritait mon campement était un de ces blocs qui bougent tout seuls, laissant derrière eux les traces de leur déplacement.
Déplacement dû à l'incroyable différence de température entre le jour et la nuit, et à l'arrivée de la rosée, la seule humidité de ce lieu, ponctuelle à chaque aube.
Impossible de savoir de combien de centimètres se déplaçait le roc: un vingtième de millimètre, ou deux mètres?
La nuit était entretemps tombée (paf) comme elle le fait par là, assez rapidement et chaque voyageur solitaire sait qu'on ne fait pas son camp à la nuit.
Les étoiles commençaient à apparaître par centaines, les insectes de sous-sol, les batraciens et reptiles sortaient faisant tinter les petits cailloux sous leur passage ou simplement parce qu'ils servaient de portes à leurs terriers.
Et je regardais toujours les traces de ce gros rocher en me demandant: une tonne, deux, trois?
De quoi faire de la purée de leblase à coup sûr, mais bon.
Je décidai de placer un petit sac de riz vide tout contre le rocher, histoire d'avoir un repère le lendemain, histoire de me dire que je ne risquai rien et histoire de communiquer avec la pierre.
Plus tard, couché dans ma petite tente, je laissai un instant l'issue ouverte, au-dessus de ce sol connu pour offrir une des visions célestes les plus pures de la planète, désormais envahi par les étoiles (en ai-je jamais vu autant?)
Puis je m'engouffrais dans mon sac, vaguement inquiet tout de même que le gros rocher n'ait pas compris ma prière, ou qu'il s'en foute.
Au matin le sac de riz vide avait disparu.
Un animal l'avait-il chipé? Le rocher lui avait-il passé dessus?

 

leblase | Le 12/05/2011 à 11:25 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

 Le rocher se moquait peut-être de toi et lui avait passé dessus mais il ne t'avait pas avalé.....Tu crois qu'un rocher peut avaler un homme vraiment ? 

Concernant Al Qaida et la résistance et les liens qu'on peut faire entre eux, j'ai beaucoup apprécié ce petit article, que je vous livre.....Il pose des bases simples, et claires autres que la dualité bien et mal....

 

marina | Le 12/05/2011 à 12:17 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

Voui...
A part qu'il mélange les choses en opposant résistance à terrorisme. La première est une posture, le deuxième une méthode.
Posture, la résistance est une action politique aux diverses maifestations. Méthode, le terrorisme peut aussi bien être utilisé par une résistance ou un pouvoir en place.
On se retrouve ainsi dans le sujet du billet: la vérité appartiendrait à celui qui détient le pouvoir, rejetant la parole de l'autre dans les abymes de ce qui serait mensonge.
Ce ne sont qu'usages de la parole, et identité de ceux qui la donnent ou la forcent.

 

leblase | Le 12/05/2011 à 12:24 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

la scène le trone le scêptre

autant de postures que de méthodes

la résistance est une méthode le térrorisme est une posture 
la réflexion et la pondération de l'acte font d'une méthode une prise de conscience avec sa lenteur qui s'oppose à une méthode globale assimilée su tue ou tacite...

le térorrisme est une posture qui s'oppose à une posture celle du repporter celle du consomateur celle ci est ponctuelle assermantée par elle même et donc moin une réponse globale avec moin de lenteur de conscience en la résonance définitive de l'acte...

l'un n'exclu pas l'autre

rien n'es exclusif
ou inclusif 

" la vérité appartiendrait à celui qui détient le pouvoir, rejetant la parole de l'autre dans les abymes de ce qui serait mensonge.
Ce ne sont qu'usages de la parole, et identité de ceux qui la donnent ou la forcent"

faux une véritée appartient à qui détient le pouvoir 

l'identitée découle déjà d'un usage de la parole d'un instant t ou par contrat moral social ou par simple habitude l'on signe ou pas certains papiers.

on peut forcer le trait pas la véritée elle n'es pas une sérure d'un lieu saint à piller...

 
l'imposteur connais la méthode et peut l'appliquer il n'es pas térroriste ou résistant pour autant mais pour ce que j'en sait il peut être le chainon manquant entre la communication d'information qui conduirons à l'acte ce qui fût le cas d'agents "retournés".

 

luce | Le 12/05/2011 à 15:56 | [^] | Répondre

le cailloux chante et danse

comme un pillon dans un mortier 

comme une personne dans un pogo

comme un touilleur dans un thé glacé


à l'usage on connais son son 
l'on sait si l'on auras de la fine farine 
ou si l'on aura juste séparé le son de la graine 

on connais le son du cancan comme celui de la véritée...
mais qui s'en rapproche ne fait pas que s'y réchauffer 
il en brûle ces proches par des conseils trop avancés.


désolée j'étais vénère mon premier post à sauté avec tout mon ordi par un térrorisé surement !!




 

luce | Le 12/05/2011 à 16:02 | [^] | Répondre

Re: le cailloux chante et danse

luce
j'aime bien ce petit poème (je te rappelle juste que les mots tels que vérité, parité nudité ne prennent pas de e final, car ce ne sont pas des adjectifs.
Fort heureusement.

 

leblase | Le 17/05/2011 à 12:50 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

 Il y a une mystification admise sur une scène où l'on va chercher des éléments qui viennent renforcer ce qu'on veut dire et montrer.....On n'a pas forcément l'impression d'une imposture car on ne se dédie pas...On épouse les idées d'un autre et ce sont les nôtres....Et c'est ce qui est dit plus que qui le dit qui peut sembler important. Alors on se définit plutôt comme passeur. J'ai longtemps pensé ça.
Et puis j'ai exagéré de manière euphémistique...
Evidemment celui qui reçoit l'information ne se fait une idée de ce qu'il reçoit que par ce qu'il lit donc, il y a imposture pour lui. Et puis de là, on peut oublier de faire des efforts, de planter doucement ses lampions en faisant confiance au temps....Pourquoi cette précipitation ? J'imagine qu'on est tous fait à la fois de sauvagerie et de sagesse...L'un prenant le dessus de l'autre parfois. Pourtant la mesure devrait s'apprendre avec la musique....La respiration avec le chant....On ne pense jamais assez à l' autre c'est vrai.....L'autre ce mystère......Ou plutôt cette voix si différente de la vôtre, que la sienne en devient bien pauvre, à l'entendre....Je comprends....

Maintenant, la plus grande des impostures, qui serait perdition, serait de dire des choses par l'astreinte....Se dévoiler est plus facile....C'est en ce sens, que, me sentant sûrement à tort, et par un sentiment déviant, astreinte à parler, (sûrement les agents retournants dont tu parles lulu) je m'en suis longuement abstenue...Désolée.

 

marina | Le 12/05/2011 à 16:49 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler


oublierais tu que si nous naissons libre et égaux en droits et devoirs dans la constitution il n'y a pas de nous vivons libre et égaux en droits et en devoirs...

avant il y' avais le service militaire qui a dix huit ans se chargeais de s'en rappeller et même dans son exemption on ne s'en donnais qu'un bout de papier...

comme à la naissance ou mort né la mère n'avais plus qu'un bout de papier...

à chérir à pleurer à concerver 

de quel papier parlais t'il déjà de ces papiers à brûler ?

la plus grande perdition serais pour celui qui astreint...?
tu ne peut pas libérer quelqu'un de sa tristesse sans le priver de sa joie...
pas plus que vouloir le libérer de lui même si tu lui supprime ces ressentis tu peut tout au mieux le sevrer de son assurance de sa volontée de ce que l'on juge nocif mais alors ce qu'il en restera quelle foi te faudra t'il pour l'appeller humain.

La lobotomie ce n'es pas une science c'est juste le stigmate vivant d'une sociétée qui perd sa patience envers celui qui lui est différent.

ce n'es pas de me voler qui fera de moi une voleuse 

le bandit queen c'est un vieux texte que j'ai écrit et je ne préfère pas savoir qui est le vendu surtout pour le peu que je lui aurais offert pour avoir le plaisir de vous méconnaitre.




 

luce | Le 12/05/2011 à 21:13 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

 NOn je n'oublie pas....maintenant tu le sais....
Je serais ingrate si je disais que la plus grande perdition est pour celui qui astreint, je ne le pense pas....
J'imagine ce qu'est le travail de casseur de pierre...Harassant..... bagne, corrida et  katas  !
Je lui en suis même très reconnaissante. Grâce à lui nous pouvons pleurer, mais pas trop tristement j'espère.
Ce qui fut, fut....Il n'y a rien à en redire. Et tes ressentis ont été à la fois couteau et baume au coeur.
Sûr qu'ils n'étaient pas lobotomisés ceux là !! de l'électricité pur jus combien de volts ? Je te vois bien en danseuse squaw tiens....
Vous m'avez portés moi la lobotomisée pour me faire comprendre que je devais frôler la mort pour renaître....Ben je sais pas comment, mais je crois que je suis guérie....Je savais que j'étais malade mais maintenant je suis consciente d'avoir frôlé la mort...

 

marina | Le 12/05/2011 à 22:22 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

"Vous m'avez portés moi la lobotomisée pour me faire comprendre que je devais frôler la mort pour renaître...."

 

elle | Le 15/05/2011 à 07:43 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

le Splouk a mangé la légende 
N'est-ce pas plutôt que tu as choisi de flirter sur cette faille là?

 

elle | Le 15/05/2011 à 07:45 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

 Oui Elle, j’ai choisi de manière assez inconsciente d’aller vers cette faille …

L’agresseur, l’ange… Il y a 85 semaines au moins,  Fix m’a alerté dans un com « Pinpon, pompant, Est ce que tu a lu Eluard ? »Eluard, le poète de l’amour de l’humanité, (pas encore lu)…
Il a employé un autre mot il y a beaucoup moins longtemps : évangélisation
Ca m’a beaucoup marqué ce truc…..Parce que j’étais en train de donner coups et poings dans les airs, larmes au yeux,  et tout d’un coup ce mot…
C’est ça que je fais me suis je demandé ? ….…

Mais l’expérience de lâcher, c’est pas le saut de l’ange, c’est plutôt comme gravir une montagne dont on n’est pas sûrs de voir le bout …

Je ne sais plus qui a dit « on ne sort de l’ambigüité qu’à son détriment ». Si l’ambiguïté dissimule la réalité, ne pas l’être, ambigu, une chose et son contraire, cela demande courage, recherche de l’authenticité, souffrance, et luttes,  être le même pour tous….. Je ne dis pas transnaprence parce que là ça fait peur...chacun a droit à ses petits secrets d'orge.

Donc essayons de clarifier !!

Oui il faut toujours penser à l’autre parce que ce n’est jamais évident de le comprendre vraiment, et parce qu'on est un leurre pour soi

Leblase, reçois mes remerciements non anticipés,  j’espère que tu vas te convaincre que tu as bien travaillé, et que le rocher est caillou et qu’il ne cherche plus qu’à dévaler le ruisseau d’eau claire jusqu’à ce qu’il disparaisse à tout jamais dans la mer.

 

marina | Le 15/05/2011 à 10:13 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

 Oui bon, LOUPE, je n’ai écrit que du moi encore et ce n’était pas le sujet….je répondais à Dame Elle. Le sujet c’est l’Altérité…

Qu’est ce qui fait qu’on oublie l’Autre dans la création de ses petits bouts d’espaces parfaits qui deviennent des miroirs d’une réalité simplifiée ?
Qu’est-ce qui fait qu’on met tant de portes pour parler et se reconnaître.
Qu’est-ce qui fait qu’on ait tant besoin de se protéger ?
Pourtant à l’oublier, l’Autre, on en vient à se cogner violemment à lui et aux choses, sans l’ Autre on devient fou, aliéné, désespéré, suicidaire, on prend des lignes de fuite…Ensuite il faut vraiment beaucoup d’amour pour s’en sortir. Comment se transformer sans l’influence de l’Autre, comment vivre, respirer, se rendre compte qu’on n’est jamais emprisonné que par ses démons ?

Et pourtant (je n’évangélise pas du tout, je vais au bout de mon raisonnement) on peut défendre des causes, être altruiste, sauver des gens, et ne pas rencontrer l’Autre, rester dans une solitude. Il y en a plein de gens comme ça.

Qu’est-ce qui fait qu’on complique tout ?

Terrorisés….disait Luce…..

Ton histoire d’étoiles Leblase et de sac de riz perdu m’a fait penser à une autre histoire, celles d’enfants qui partent dans la nuit sur un sentier de terre, pour faire 300 mètres entre deux maisons. Ils avancent comme sur des œufs, en se serrant les uns contre les autres, leur sens décuplés, en alerte. Ils entendent un chien qui aboie au loin, des sauterelles en pagaille, et des bruits d’animaux qu’ils imaginent très sauvages. Ils en tremblent…Jusqu’à ce qu’il y ait le meneur de la troupe qui dit…..Allez, on va pas rentrer comme ça, à deux, on s’allonge tous ! et les voilà à  braver leur appréhension pour regarder les étoiles et se parler, et rire, et peu à peu oublier la nuit…Et finir la route en silence mais remplis d’un univers immense.

 

marina | Le 15/05/2011 à 16:56 | [^] | Répondre

Re: quand le caillou se met à parler

C’est cuiçi qu’à dit ça..
Mais je ne suis pas certain que cela fasse avancer le débat.Je ne suis pas du tout sûr non plus de comprendre la signification de ce machin.

Par ailleurs, les choses qui disparaissent à tout jamais dans la mer, il serait maintenant bon de les faire disparaître autre part, avec tout ça, mon horizon bigouden se ramasse quotidiennement, j’aperçois même des aspérités inquiétantes à la surface de l’eau, là-bas dans le lointain.
Des petits monticules qu’avant on ne remarquait pas. De loin ça ressemble à des petits tas de riz.. C'est tout nacré.
 
PhY  

 

PhY de Pont | Le 16/05/2011 à 00:51 | [^] | Répondre

quand le caillou se met à parler

Oui Phy je sais....je les vois aussi, même sans les chercher....Ils sont au courant là-bas de l'autre côté de la mer et j'attends qu'ils s'executent, de toutes les façons moi, je me suis exécutée. 

 

marina | Le 16/05/2011 à 07:49 | [^] | Répondre

PhY les pieds dans l'eau

PhY,
si tu vois du riz dans l'eau, t'es peut-être dans une rizière?

 

leblase | Le 16/05/2011 à 20:38 | [^] | Répondre

Elle et les fentes (de mer)

Voila une image qui a du sens*







* T'as vu? j'essaye de faire court, ça me donnera une posture de sage laconico-hiératico-hermétique

 

leblase | Le 16/05/2011 à 20:40 | [^] | Répondre

l'amour des cornichons

 Un cornichon, ça pique, un cornichon c'est aigre....

La boite ne dit pas toujours qu'au troisième, ça crée des collision
s générales intrinsèques et que les qualités gustatives du produit disparaissent.



trouvé sur le web
 

L'industrie du cornichon n'avertit pas sur ses boites du danger d'une surconsommation !
Il faut donc, avoir totalement conscience de l'extraordinaire nocivité de la multiplication des cornichons dans l'estomac ! (et ne pas se fier au sourire du cornichon) Réduisons nos besoins consuméristes !

            
graphiste : Vincent Perrottet

 

marina | Le 17/05/2011 à 09:08 | [^] | Répondre

LA MITHRIDATISATION PAR LE CORNICHON

 PERSONNE INGURGITANT SON 4° CORNICHON



http://high-climber.skyrock.com/profil/photos/63788071

 

marina | Le 17/05/2011 à 11:26 | [^] | Répondre

le changement par la Faisselle

 La personne s'inscrivit donc aux cornichons anonymes où il lui fut préconisé de manger tous les jours de la faisselle moulée à la main, au lait de chèvre.....






 

marina | Le 17/05/2011 à 12:19 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

ah ça elle pour les cours d'éventails faudra voir ça avec le taulier...



moi c'est à peine si je suis capable de repeindre la lune
du ton de celle qui voudrai bien me prêter son sourire


mais bientôt je serais colonel...

 

kb | Le 17/05/2011 à 12:38 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

Tiens tiens j'étais justement en train de retourner le matelas dans ta taule quand tu viens faire cet aveu: colonel?
Mais pourquoi pas général?

 

leblase | Le 17/05/2011 à 12:45 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

général?

pas fou le kb...restons en au baise main...je ne tomberai pas pour viol ! :)

 

kb | Le 17/05/2011 à 13:23 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

 Euh j'adore les baise main, et j'aime bien les faire aussi (je t'en fais un ..K euh... mon futur Colonel !!!)


 

marina | Le 17/05/2011 à 13:31 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

 Leblase, la vérité, nudité, parité, pour moi personnellement, moi-même et mon autre, est une question de légèreté et par ce fait, de bonne distance, elle est donc oscillante....sirop de menthe

 

marina | Le 17/05/2011 à 14:00 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

 Comment puis-je t'aider futur Colonel ou Général...De quoi d'ailleurs, (c'est impressionnant les Colonels Généraux non ?) de doudou-enfossette, depoilades-enformesdenoeud(papillon), d'assainissement de la chaussée publique ?

Est-ce que tu voudrais un rayon ? (le cornichon fouillant dans son garage...)

euh j'ai pas trouvé....



 

marina | Le 17/05/2011 à 13:15 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

Kolonel KB,regarde la lune ce soir la lune à 22h42 ( je crois que c'est la pleine lune), tu y verras mon sourire que je te donne volontiers

 

elle | Le 17/05/2011 à 15:33 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

Elle et Marina...vos sourires sont le plus beau cadeau qui m'aidera à gravir les échelons...une fois maréchal, ne serait-ce que de mon logis...



...je vous ramènerais un bout
du soleil que je viens d'attraper

 

kb | Le 17/05/2011 à 16:40 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

 OUAH,il n'éclaire pas le jour mais avec toi il devrait être en sûreté ;) merci !
Mais dis moi à ce que je comprends tout ton logis est dans l'armée ! Pauvre.....

 

marina | Le 17/05/2011 à 16:48 | [^] | Répondre

Re: Soudain une inconnue vous offre son éventail...

voui...l'armée de patience :))

 

kb | Le 17/05/2011 à 16:56 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

trop de mot pour une si basse accusation.

 

luce | Le 12/05/2011 à 21:15 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

le dernier paragraphe aurais suffit

 

luce | Le 12/05/2011 à 21:25 | [^] | Répondre

tu es défait

Même en me laissant le dernier mot tu ne te lèse que toi même de ta majesté.

 

luce | Le 18/05/2011 à 02:30 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

le manipulateur communiquant...

c'est bien la peine d'acquérir de la science si c'est pour voir les mauvais cotés de l'autre...
déesse  k  en serais heureux de voir une si belle réthorique anticiper sa chute...

le baise main est une occasion rare de vérifier quelles  sont assez abimés par le travail et donc de meusurer le poid de la dot possible... 

 

pour pouvoir s 'ouvrir à l'autre de cette blessure ne faut il pas avoir confiance en lui confiance en une géométrie variable celle qu'es l'autre ainsi dans le temps on eu besoin d'une fonction qui soit à la fois celle d'humain mais celle de sages et pas de gps (girouettes post socialistes) ou encore gps (groupes pétulants sociaux) ou encore gps (grands pétris de secourisme) ou encore gps (instrument servant à situer  la position de l'autre dans l'idée inconsciente de son usage celon son déni de conscience qu'es la culture et son élévation )   

heu oui c'est bizare mais pour moi la culture et la conscience peuvent  s'alimenter l'une l'autre mais peuvent aussi s'annuler et là je ne vous apprend rien + par + = -     

 

luce | Le 19/05/2011 à 12:24 | [^] | Répondre

Sens est fait

Qui est le manipulateur ? Le manipulateur est-il manipulé ? Le manipulé l'est-il à partir du moment où il en est conscient ? Et s'il a une certaine confiance, peut-on encore parler de manipulation ? On peut parler de chemin caillouteux, 24H du jour et de la nuit ....

Pas besoin d'insulter...1/ je ne suis pas déesse K. On ne peut pas frapper de tous les côtés.....Surtout lorsqu'on s'éloigne des sujets concernant le contenant concerné. Ca, c'est pour ton avant dernier commentaire, lucie...Trés désagréable....Tous les sujets ne sont pas bons à ouvrir....

Oublions la manipulation pour nous ouvrir au but ultime, veux-tu ? 
"S'ouvrir à l'autre de cette blessures".....Il y a d'autre non lieux pour ça non ! Chacun a sa blessure et la porte, sans besoin d'y aller fourrier le couteau ! La mienne n'est pas refermée. 

Maintenant, j'essaie toujours de te comprendre, parce qu'il y a souvent des idées intelligentes derrières tes mots secoués mais là, tes allusions à la culture et son élévation puis la culture et la conscience, moi pas compris...Un indice please ! Avant ce soir parce qu'après ffffftttt moi pourrai plus te lire jusqu'à lundi.

PS La confiance en l'autre, elle est jaugé des deux côtés

 

marina | Le 19/05/2011 à 19:03 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

trop de culture et trop de conscience c'est incapacitant...

soit pour la personne soit pour la sociétée...

trop de culture et trop de conscience c'est la possibilitée d'anihiler l'autre qui entraine l'incapacitée volontaire
dans le cas de la sociétée c'est l'incapacitante idée  le concept de la mise à bas de la hiérarchie...        car si tout un chacun peut acquérir trop de culture et à la fois trop de conscience ou que tout un chacun y est parvenu dans un cadre donnée un lieu ou un pays (par exemple) alors soit la hiérarchie n'a plus de raison d'être soit la personne devra se jutifier de la hiérarchie... et de sa place en icelle...

ce qui nescéssiterais d'avoir à ce justifier d'être citoyen...

d'où une capacitée à créer un nouvelle forme de république capacitée nescéssair en certain cas malheureusement capacitée temporaire puisque à la fois la conscience et la connaissance sont fluctuante par devers le réseaux et les possibilitées multiple qu'ils impliquent.




 

luce | Le 19/05/2011 à 21:49 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

 Bon je fais l'effort de déchiffrer...Mais je ne vois pas à quoi se réfère ton commentaire

Trop de culture, veut-il dire quelque chose, puisque c'est en l'approchant qu'on s'en éloigne,et qu'on a le désir ...de s'en éloigner encore plus...Serait-ce en cela que ce serait incapacitant ? Et à partir de quel barême ?
ON pourrait aussi se demander à quoi sert la culture parce qu'on pourrait alors comprendre en quoi elle pourrait "annihiler l'autre", car elle peut au contraire s'approcher de l'autre ...Dans son désir de partager...Partage à demi, mais partage quand même...

Trop de conscience....Il y en a au moins deux....Dans tout le trop....Celui de l'actif et celui du passif...De l'action et de la réaction.  Car ce qui est intéressant c'est ce qu'on choisit de dire mais aussi de comprendre, au moment qu'on choisit...cela aussi est fluctuant...

Bref je ne sais pas pour toi mais moi je ressemble à la barre d'un bateau;))

Pas compris tout pour la hiérarchie...Le "justifier d'être citoyen"....au regard du "trop de culture" peut être compréhensible, il m'ouvre même une porte vers une acceptation que je n'avais pas trop envie de savourer jusque là....Bref, je vois ce que tu veux dire maintenant que je finis d'écrire, alors...Si je te dis que tu ne m'apprends rien, mais que la nouvelle science amène des techniques qu'il faut apprendre à maitriser ....

La hiérarchie, je bloque encore avec ça....Je bloquerai toujours.....





 

marina | Le 19/05/2011 à 22:35 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

 Le "justifier d'être citoyen"....au regard du "trop de culture" J'ai oublié de te dire fortich !!!! très fortich !!!! chapeau bas.....
Je rigole pas.....Ca c'est bien raisonné, juste et malin !

 

marina | Le 19/05/2011 à 23:03 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

j'avoue ne pas avoir trop saisi ce de quoi vous êtes en train de parler.

au risque d'user d'une métaformule je dirais que le superlatfif est déja de trop dans cette formule "trop de culture" tout comme le fait d'imbriquer la citoyenneté dans la culture nous ramène à une culture de la citoyenneté qui induirait en corollaire non pas un besoin de justification mais servirait plutôt "d'alibi"à la dégénérescence de l’homme, en tant qu’individu pour se complaire, par lâcheté, dans un statut de masse ambiante …après on s’étonne de la prévalence des communautarismes de tout poil

 

kb | Le 20/05/2011 à 10:57 | [^] | Répondre

KB dans le potage marron

KB

.."j'avoue ne pas avoir trop saisi ce de quoi vous êtes en train de parler"...
Tiens donc?
Héhé.

Peut-on "avoir" trop de culture? On peut sans doute imaginer que le poids de la culture soit parfois (la plupart du temps, ouais mec) si lourd qu'il nuise à l'individualité, à la liberté de penser, la liberté de faire ses propres choix.
Mais bien sûr, la culture réelle n'est pas seulement ce machin qu'on nous injecte à l'école ou ces trucs flous dont nous causent les politiciens en mal de votes: elle est grouillante, vivante, instable. Elle est néfaste, bénéfique, inattendue, convenue.
Une branche importante de l'éthologie est même allée jusqu'à dire que la culture était une forme de vie biologique, c'est dire si on n'a pas fini de la définir.
Alors, la culture versus l'individu?
Les propos de luce, que seuls comprennent intégralement les plus grands yogis assis sur leurs strapontins cloutés, nus l'hiver aux plus haut sommets de l'Himalaya et exclusivement nourris à la bouse de yak, sont ces temps-ci, en plus de difficilement déchiffrables, me semble t'il polémiques.
Mais pas incohérents.
Justement,une zyeuxmuette qui maîtrise moins bien le francoui que l'amerloque me demandait hier de l'éclaircir sur ce que dit luce: j'ai répondu que si cette dernière faisait un effort d'orthographe, la subtilité de ses interventions y gagnerait car sa pensée est vraiment individuelle, autonome et apparemment forgée dans l'adversité.
On perçoit que son entourage n'a pas saisi la richesse et la complexité de son rapport au monde étroit qui l'environne.
Mais je ferme la parenthèse, et je demande à luce de bien vouloir pardonner que je parle d'elle comme si je me permettais d'analyser un comportement.
C'est simplement pour te répondre sur la dose de culture qu'on peut prescrire sans qu'il n'y aît gavage.
Pour autant, tu relèves aussi un autre de ses thèmes: la justification.
C'est vrai, la justification sociale (ou culturelle) est généralement l'alibi de la séparation, et par ricochet, du communautarisme, du sectarisme et finalement des antagonismes automatisés.
Genre, la citoyenneté, qu'il ne faut pas confondre dans le contexte français actuel avec le civisme.
Bref, pour en conclure avec ce commentaire particulièrement touffus (et tu fus tout fou sur ton fond) les termes (et non pas les concepts) de citoyenneté, de culture sont aujourd'hui brandis pour renier, rejeter, exclure, ce qui en rend l'usage délicat.
C'est pour ça, mais tu l'as remarqué O KB, que le titre de ce billet n'est pas un jeu de mots.

 

leblase | Le 20/05/2011 à 12:53 | [^] | Répondre

Re: Sens est fait

KB
Non moi je pense qu'une culture de la citoyenneté doit exister, qu'elle n'est pas évidente, jamais figée.
On l'apprend en famille, ou après. Elle reste abstraite la plupart du temps dans nos mondes fermés et si communicants. C'est la question de notre rapport au monde et je ne vois pas de question plus importante et moins évidente.  Elle est donc en perpétuelle évolution. 
Peut-être qu'elle implique qu'on se dise qu'on est déjà mort, et qu'est-ce que ça peut faire.  On est là pour se rencontrer.La citoyenneté uniquement comme alibi, ce serait trop simple......
PSSSST : Je ne m'amuse pas de voir où l'égo va se loger dans tes réactions pervasives parfois. 

PSSSST encore : un statut de masse ambiante, je ne suis pas d 'accord avec ça. Je ne le ressens pas comme ça. Je ne le vis pas comme ça non plus figure toi.

J' ai aussi une question pour toi - Au milieu de tous ces fils noués, tirés jusqu'à la cassure, entremêlés, n'y a -t-il que ceux qui nous séparent qui nous lient encore, est-ce vraiment ta vision de l'une ?

 

marina | Le 23/05/2011 à 15:36 | [^] | Répondre

la séparation n'est pas l'éloignement....

Chère Marina,

 

Soit que tu es en train de m’interpréter en fonction d’une catégorisation de ton esprit répondant à une culture « différente » de la mienne, soit que c’est moi qui intervient très souvent en fonction des mes propres catégorisations culturelles, le résultat étant toujours le même : incompréhension…à la limite ça…ça se discute et il suffit de demander pour clarifier les choses…

Maintenant je ris de toutes mes canines (j’ose pas aller jusqu’aux molaires car en cette matière je relève plus de l’édenté) quand tombe immanquablement le couperet du jugement après cette incompréhension, même si c’est sur le billot d’un mot aussi léger qu’Ego - n’oublions pas que le mot, comme la lame de rasoir, aussi légers soient-ils peuvent tailler profond - ou celui d’une formule à l’inverse de mon pervasif et aussi concise et piquante que ce « figure toi » car justement mon intention n’est jamais « figurative »…tout au plus contemplative …mais là encore je risque de faire ego surdimensionné en prétendant venir faire concurrence à la renommée béatitude de notre affable taulier, que le dieu des blogs recouvre son chemin de pétales de roses et parfume ses aisselles…

 

Pssstons encore une fois si cette culture de l’aparté peut nous rapprocher un peu plus qu’on ne l’est déjà (voui je me considère proche de toi…en tout cas assez pour pouvoir te dire « je te considères proche de moi » sans que tu l’interprètes comme la manifestation de la magnanimité et de la grande mansuétude d’un Ego surdimensionné)  

 

Pssst : je disais donc que le « trop » était de trop dans la formule « trop de culture » en abordant la culture par sa dimension anthropologique  sous influence de l’histoire environnementale d’un groupe d’individus alors que je supposais Luce sous entendant « érudition » par culture….

 

Pssst : par l’interaction de la culture et de la citoyenneté j’exprimai cette crainte de voir la culture réduite à sa portion congrue du culte de la citoyenneté accentuant une prévalence pour un conformisme aux lois de la cité à l’encontre de la diversité de ses membres. De façon plus pragmatique je dirais que l’on peut faire vivre différentes cultures dans une même citoyenneté mais jamais différentes citoyennetés dans une même culture.

Si l’on veut broder un peu plus (j’aime bien broder…c’est culturel étant descendant d’une grande lignée de tapissiers) en adoptant une macro vue sur ce qui passe dans le monde, je pense que ça ne serait qu’un cliché de plus d’affirmer que la citoyenneté (que je qualifierais de global)  et que la culture que je qualifierais de local sont les deux côtés d’une même pièce. Cela renverrait immanquablement à une notion d’égalité en les faisant participer dans un même terrain de jeu. Le global pesant excessivement sur le local, il brise de façon insensible les cultures et les institutions locales, et les remplace par de nouvelles valeurs « illégitimes » aux yeux de la plupart des gens ordinaires. In fine, Le global risque d’oblitérer le local et de le remplacer avec des copies hybrides orientées, entre autre au conformisme des lois, vers le marché, et qui sont instables et confuses. Cela a à son tour des conséquences négatives pour les forces et les institutions globales dominantes. Le grand défi consistant à pousser le global vers un mode d’écoute et de promotion de la mise en place d’un dialogue avec les institutions et les cultures locales.

Sans doute faut-il rappeler à tous ces démocratisateurs en puissance que tout le monde ne se considère pas membre à part entière de cette grande citée mondiale où tout se vend et où il fait bon si bon d’acheter…DSK  l’aura sans doute compris à ses dépends mais c’est là une autre façon d’aborder l’anthropologie sociale…

 

Assez de clarté maintenant…revêtons notre rassurant pervasif pour répondre à question :

 

« Ce qui nous sépare ne nous éloigne pas pour autant ! »

 

 

kb | Le 26/05/2011 à 12:57 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

KB,
Sois remercié: depuis une minute je lève les bras et me délecte sans retenue du parfum de rose exhalé par mes aisselles, preuve que le grand dieu des blogs t'a tentendu et que tu exerces sur lui une influence non négligeable.
Sois aussi remercié de m'avoir fait rire mais surtout, jubiler.
Car ton intelligence, ta gentillesse et ton habileté me font jubiler: quelle belle et riche réponse!
A n'en pas douter, tu sais broder et l'on doit donc en remercier tes ancêtres qui, tu ne l'as pas précisé mais je le devine, tissaient surement des tapis volants.
C'est bien dommage d'ailleurs que ces intéressant véhicules aériens n'existent plus dans l'imaginaire de nos congénères, car en ce qui me concerne ils prirent une part importante dans mon orientation professionnelle. C'est en effet beaucoup aux tapis volants que je dois d'être un évadé.
Voui donc je jubile, et te remercie pour ta magnanimité (sérieux) et ta hauteur de vue.
La citoyenneté, à opposer au civisme qui est l'art de partager en bonne intelligence un espace commun, est bien comme tu le laisses entendre un autre de ces murs virtuels bâti pour nous séparer - et dieu sait si depuis la chute du mur de Berlin, plein de petits horribles murs ont poussés (Bricelemoite ce crétin apportait récemment son appui au projet de mur entre les Grecs et les Turcs).
La citoyenneté, qu'il nous faut débarrasser du sens que lui donnèrent les premiers révolutionnares français, est désormais le carcan à l'intérieur duquel nos pathétiques et inefficaces dirigeants politiques voudraient nous encloser.
Par extension ils sont aussi l'adjectif qui nous permettra de mieux nous opposer à d'autres humains ne bénéficiant pas du même label (on en revient aux poulets de grains versus les poulets de Bresse).
Je ne peux par ailleurs qu'abonder avec tes propos sur l'opposition du global au local, un thème qui se fracasse contre les murs de la foire appelée eG8 dans laquelle toute intervention du gouvernement ou du président français a été tournée en ridicule aussi bien par les marchands intrusifs de l'internet que par les penseurs, détourneurs et chercheurs du web.
Le global -en fait la vision hégémonique de la puissance dominante- est devenu l'expression d'une pensée réductrice car normative, et empêche de voir le microcosme ou la subtilité dans ce qui lui est différent.
Je ne vais pas m'étendre sur ce sujet, mais c'est par exemple un des éléments déterminants dans l'acutelle défaite de l'ISAF et des USA face aux Taliban.
Donc, et pour finir, O KB:
Ceux qui nous séparent vont peut-être nous rapprocher de ceux dont ils nous éloignent.
Poil au pied.

 

leblase | Le 26/05/2011 à 13:35 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

C’est formidable de lire deux intelligences suprêmes et de les voir faire montre de magnanimité en vulgarisant leurs propos hautement sibyllins… Et même en vulgarisant, mot pouvant paraître tellement désobligeant vous concernant, Messieurs KB & Leblase, je me fais parfois l’impression d’être une huître paralysée par le prix des carburants, suffocant dans son parc.

 

PhY de Pont | Le 26/05/2011 à 22:14 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

PhY,
Je suis justement une sommité mondiale sur la paralysie de l'huître, résultat d'une observation qui m'est venue alors qu'à lâge de 4 ans, mes parents ayant lâchement tenté de m'abandonner sur la plage des Sables d'Olonne, avec pour tout bagage un seau et une pelle (donc achtement moins équipé que Robinson Crusoe), il me fallut apprendre à survivre.
J'étais donc là, seul face aux éléments déchaînés d'un coefficient de marée oscillant entre 11 et 13, les pieds chaussés de sandales ventouses, mon gigantesque monstrueusement grand diaboliquement immense proprement énorme pénis serré dans un maillot de bain petit bateau® lorsque je découvris que j'avais envie d'une glace à la pistache, d'un choco BN et de faire pipi.
Or, faire pipi sans lâcher ni mon seau ni ma pelle me paraissait impossible, et aucune main fémininement maternelle ne se présentait à mon aide.
Je lâchais donc et vis dégouliner mes fluides vitaux comme dit le général cinglé dans Dr Folamour avant d'envoyer les B-52, le long de mes jambes fluettes pour finir sur... Oui petit malin tu l'as deviné: sur une huître.
Laquelle à ma grande consternation (ce qui prouve que très tôt déjà mes capacités de compassion dépassaient la normale) cessa de bouger.
J'en conclus que l'urine de petit garçon avait des pouvoirs paralysants.
Enhardi, et émerveillé par cette découverte scientifique, je décidai néanmoins de confirmer cette observation avant d'écrire une thèseque j'enverrrais à Nature, the Lancet ou Pif le chien.
Avisant un chien absolument repoussant et minuscule que brossait une grosse dame affalée sur une chaise de plage, je posai mon seau, rangeai ma pelle dedans et pissai sur cette sale bête de chien tibétain.
Formidable!
L'immonde créature ne bougea plus.
Je pris cependant la résolution de m'éloigner car les hurlements et vociférations de la grosse dame m'empêchaient de réfléchir.
Pourtant, juste avant qu'elle ne parvint à extirper du transat ses redondantes et massives rondeurs, je repissai un coup sur le toutou et, comme je le soupçonnais, la bête retrouva le mouvement: je l'avais donc déparalysée!
La suite est connue et a fait le tour du monde. Depuis on sait qu'il suffit de pisser sur un truc pour le paralyser, et de repisser dessus pour le réanimer (essaye avec ton voisin, tu verras ça marche).
Ravi, je retournai à mon huître dans l'intention de la sauver mais hélas, trois fois hélas, après toutes ces expériences il ne me restait plus une goutte de déparalysant dans la vessie.
De totues façons mes parents réapparurent alors et m'arrachèrent à mon travail scientifique en s'excusant auprès de Madame trucmuche, la grosse.

 

leblase | Le 26/05/2011 à 23:41 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

Quelle horreur, et en même temps quelle chance ! Pouvoir ainsi arrêter le temps rien qu’en pissant sur des trucs, tu imagines les avantages que nous pourrions, toi et ton urine et moi et mon diabolique cerveau malade, tirer de ton … don… ? 
Nous deviendrions probablement les Maîtres du Monde, auprès desquels les tyrans, dictateurs et autres despotes abrutis feraient figures d’adolescents mal embouchés..
 
Quand à ton équipement de Robinson sur la plage des Sables d’Olonne, ne t’y trompe pas, tu étais un sacré petit gâté, j’ai vécu pratiquement la même situation mais à  Berck-Plages et je n’avais pour tout attribut qu’une pauvre grande conque blanche dextrogyre hérité d’un aïeul trouble qui avait tourné bouddhiste (ou dit-on viré bouddhiste ?), trompe que je portais simplement en étui pénien et dans lequel tout un chacun prenait plaisir à venir souffler. 
Ah non, j’avais aussi des couverts à poissons.. Très utiles sur une île déserte.

 

PhY de Pont | Le 27/05/2011 à 00:01 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

PhY,
J'ai eu peur lorsque tu as mentionne ta conque , les bouddhistes et l'étui pénien: connaissant la taille (jusqu'à 4metres) de certaines trompes tibétaines, j'ai craint que tu en aies eu une plus grosse que la mienne.
Mais je respire: un coquillage, s'pas, c'est vivable.
Pour ce qui est du Job de Maitre du monde, je déclinerai ton offre: j'ai déjà fait ça deux trois fois et c'est que des emmerdes, surtout avec le petit personnel féminin

 

leblase | Le 27/05/2011 à 09:31 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

Leblase, 
Je n'ai pas mentionné ce type de conque par hasard ! Jaloux mécréant.

 

PhY de Pont | Le 27/05/2011 à 10:45 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

 Oh Phy, juge moi si tu veux....Ce que je n'ai pas dis, c'est parce que c'était encore trop dur pour moi de le dire.....Tu peux comprendre ça ? Je ne veux plus entretenir la tristesse ni le ressentiment aigre, ni le mensonge, alors juge moi, mais ne me demande pas de continuer à nourrir ce pire.


 

marina | Le 27/05/2011 à 10:55 | [^] | Répondre

Tout, tout ,tout, on saura tout sur...

"mon gigantesque monstrueusement grand diaboliquement immense proprement énorme pénis serré dans un maillot de bain petit bateau® lorsque je découvris que j'avais envie d'une glace à la pistache, d'un choco BN et de faire pipi. "

ah la la  Leblase , quel enfant précoce tu fus ( de bière)

 

elle | Le 27/05/2011 à 07:42 | [^] | Répondre

Re: Tout, tout ,tout, on saura tout sur...

Elle,
Bien sûr, je suppose que tu fais allusion à mes penchants pour la glace à la pistache. Oui. C'est venu très tôt

 

leblase | Le 27/05/2011 à 09:23 | [^] | Répondre

Local bocal

PHY comment te libérer, faudrait que tu tournes le dos à certaines cuisines pour toujours hein ! et que tu te reproduises un peu en attendant de sortir du camion loin du bocal.....Mais au fait, t'es là !!

Leblase  tu as des facilités gigantesques, que dis-je épiques et abondantes (tu nous écris des petites BD bien léchées en 2 secondes circonflexes avec une super morale) et tu voudrais que les autres fassent pareil.....Ohohohohoh!!!! On fait ce qu'on peut (petit peu) !

Quand j'avais 6 ans je croyais qu'on pouvait rire de tout et rester amis....Et je croyais qu'on pouvait dissimuler tous ses vilains défauts sous le lit.

Aujourd'hui que j'en ai 7, et que j'ai compris douloureusement que le monde n'était pas tout merveilleux et qu'il ne me regardait pas en souriant, je voudrais bien pisser un coup de déparalysant mais tu comprends il faudrait pas un jet, pas un ruisseau mais une vague géante force 200....Qui ait le goût de l'humour et du rire et l'odeur et la fraîcheur de la rose des oasis.....Je la cherche en faisant tout un tas de dessins et calculs....Et elle est jamais assez grosse la vague, c'est qu'il faudrait y mettre tant de choses pour qu'elle ait l'énergie de monter assez haut en gardant le bon PH. il y faudrait aussi lester tous ses boulets....Et qu'un matelot crie au dessus de mon épaule : LESTE !!!




 

marina | Le 27/05/2011 à 09:40 | [^] | Répondre

Re: Local bocal où pisser un broc

Marina, dans mes grandes fumeries de moquette dans la quête des fumeux anagrames j'ai souvent proféré clui ci :

"vous n'éviterez pas d'être CONTRARIE, alors un seul CONTRAT, RIEZ"

Trop souvent nous savons rire des contrariétés d'autrui, mais nous nous obstinons dans d'interminables doléances lorsqu'il s'agit des notres....

regarde un peu comment Leblase - que le dieu des blogs l'arrose de sa sainte brise d'anus - sait rire de ses monstrueuses difformités qu'il arrivait  bizarrement a contenir dans un maillot de bain petit bateau® (c'était quand même o't chose ces anciennes marques)et en plus il n'attend même pas la vague pour donner du leste...un p'tit jet de derrière les fagots lui suffit amplement, à la grande joie de la grande colonie d' huîtres perlières ayant élue domicile sur les rochers du schplouc, pour désamorcer le ressac des consciences...

sois sûre Marina que même si je ne lève pas aussi haut la jambe dans mes jets de conscience que sa sainteté du lieu - que le dieu des blogs soulage sa prostate- je te regardes toujours en souriant...



 

kb | Le 27/05/2011 à 11:11 | [^] | Répondre

Re: Local bocal où pisser un broc

 KB COMME TU AS RAISON ;)))

on nous fait croire qu'il faut s'abstenir de rire du prochain mais au contraire il faut RIRE RIRE RIRE du prochain jusqu'à ce qu'il se déride et qu'il puisse un jour lui aussi RIRE DU PROCHAIN !!! (après avoir pleuré et pissé..)

Sinon où va le rire, on se demande....

Rien ne pouvait me faire plus plaisir que d'apprendre que tu me regardes toujours en riant ou souriant KB, ça démontre une nature chez toi aussi bonhomme que stable ! Mais je sais pas si tu me propose du lard ou du cochon.....






 

marina | Le 27/05/2011 à 11:30 | [^] | Répondre

Re: Local bocal où pisser un broc

Mais je sais pas si tu me propose du lard ou du cochon.....

ni l'un ni l'autre, les deux m'étant prohibés par un résidu indélébile de la culture locale...

mais j'ai du gras de chameau en stock pour les jours de disette en huitres...

 

kb | Le 27/05/2011 à 11:54 | [^] | Répondre

KB est entendu des dieux

KB,
O toi, enfant chéri des cieux, les dieux du blog t'ont encore entendu en faisant souffler leur sainte brise sur mon anus!
Grâce à cette intervention divine qui facilite mon transit intestinal, plus besoin de Destock™ ni d'autres débouche-éviers: l'évacuation devient si aisée que mes prodigieuses capacités de perceptions politiques, ma vision scientifique et surtout, mon envergure spirituelle s'harmonisent.
Crois-moi c'était nécessaire car à force de regarder l'indigence consternante du personnel politique local qui se croit autorisé à vouloir imposer sa myopie dans une dimension globale, je ne savais plus vers quelle sainte issue me diriger: la terreur, l'exil, le silence, l'hédonisme ou l'euthanasie.

La crispation élitaire d'une classe aux commandes de l'Etat (tant dans les monarchies, les dictatures que les républiques démocratiques) alliée à la frilosité complaisante de groupes devenus si énormes qu'ils ne voient plus leurs pieds et donc sont inconscients des dégâts que leur regard sur leurs performances boursières impriment  à la biosphère, est désormais parvenue au point de rupture.
Ouf, quelle phrase, mais elle est la résultante de l'action des dieux du blog.
Alors que je vois avec désespoir les commentaires augmenter sur ce billet dont on a oublié de quoi qu'y causait, je me dis qu'il faut absolument en écrire un autre. Par pour le sens, mais pour la purge.
Seulement je suis un ptit peu occupé ces temps-ci entre mes longueurs de piscine, mes tentatives culinaires, ma Sirène, la planète à sauver (mais gaffe hein? Paraît que Hulot s'est cassé le bras en faisant du vélo, faut plus que je quitte ma Lamborghini), le machin hyper-long que j'écris et donc disai-je oui: pondre un nouveau billet
D'un autre côté, on s'en tape!

 

leblase | Le 27/05/2011 à 14:44 | [^] | Répondre

KB est entendu du tapis volant

C'est une toute petite histoire un peu culcul pour dire que le monde n'est pas que barbare.
Pour dire que le schplouk est un monde à tentacules hybrides.....

C'est l'histoire d'un homme paisible et rêveur, assez bonhomme, qui vivait une vie un peu repue et coupée du monde et de certaines réalités jusqu'au jour où il se brûla une main.....Il la pansa mais rien n'y fit, la blessure ne guérissait pas. Il se dit qu'il y avait là quelque chose de bizarre....Lui vinrent des rêves qui lui parlaient d'une vérité à aller trouver. Ses rêves étaient devenus de qualité agitée et sa femme, souvent réveillée en pleine nuit, se mit à ronfler sévère....IIl pensa à cette Vérité assez longtemps sans bien voir ce qui pouvait la relier à la main brûlée qui ne guérissait pas. Il la chercha sous le lit, derrière les rideaux, sous les maquillages de sa femme et, dans l'intonation de sa voix...Rien n'y fit, le rêve continuait à lui chuchoter dans l'oreille : la vérité, la vérité...

Et un jour il découvrit qu'il y avait un tapis dans son garage. Son grand père, quand il lui racontait des histoires, petit, disait que c'était un tapis volant qui avait appartenu à une guerrière berbère nommée Yto. Il avait été oublié depuis, roulé là dans un coin poussiéreux.
Il le déplia, vit qu'il avait bien servi et cela le rassura, peut-être à tort.  Les conditions météo n'étaient pas très bonnes, on annonçait des giboulées et du vent...Mais il devait partir. Car il savait que le voyage serait long.

Alors il déplia le tapis, le toucha, l'essuya, le contempla, et un jour le tapis un peu exaspéré d'attendre si longtemps,  bondit tant et si bien qu'il se retrouva accroché dans les airs les pieds en l'air un peu abasourdi. Il faillit tomber plusieurs fois et en traversant l'Océan, il fut même rattrapé deux fois par des goélands qui  l'aidèrent à remonter en selle. Le reste du temps il était bien seul....Evidemment il avait peur, il avait les boyaux noués et la vessie trouée.

Il traversa un désert de pierres et de sable. Il y avait des djinns qui chuchotaient dans le vent, du sable qui se collait à ses oreilles et à ses yeux. Il traversa même des pays en guerre, d'autres contaminés et en danger de mort. Ca n'arrêtait pas. Le monde était devenu un enfer. Il se retrouvait soudain avec Moubarak devant lui et il manquait de se faire renverser à chaque fois, puis Khadafi, puis les alarmes de Fukushima résonnaient dans ses oreilles.... Il s'accrocha pour ne pas tomber dans un des réacteurs en feu.....Puis il s'endormit et lorsqu'il arriva, exténué, devant sa vérité, après des jours et des jours de vols, désséché par le vent, assoiffé, affamé, il vit devant lui un champ d'arbres fruitiers aux fruits pourris.

Elles avaient eu toutes les maladies, enfin les plus belles ! griffes du chat,  gangrène, méningite tuberculeuse, fièvre purpurique chinoise selon les experts qu'il appela par téléphone, et même la peste....Cela paraissait incroyable tant de maladies au même endroit. Alors il pleura longtemps. 
Il pleura aussi parce que il ne sait comment son trésor avait pu devenir ce champs d'épidémies....

Mais il n'était pas encore mort et sa tâche n'était pas finie....C'était ça le pire et le meilleur...Il pouvait marcher jusqu'à sa mort.....Et en attendant, prendre un fruit malade et y planter un noyau dans un champs en jachère.....


 

marina | Le 30/05/2011 à 11:25 | [^] | Répondre

c'est pour tous

 Alors c’est ce qu’il fit Leblase…Il commença à planter ces noyaux pour ses anciens amis, ceux qui avaient mis tant de temps, d’obstination et d’attention à lui souffler d’avancer ….

Il comprit que la véritable autonomie se trouve lorsqu’on ne recherche plus d’appuis parmi les autres. Mais qu'une véritable autonomie n'existe pas sans eux non plus. 

Et puis, il pensa qu’il y faudrait des limites dans le champs, et des tuteurs, pour aider les arbres à pousser en toute loyauté. Qu’il faudrait accepter les moments de pénurie et les blâmes comme étant la conséquence de ses actes. Qu’il faudrait aussi se faire un devoir de rechercher l’harmonie dans la terre.

Et il se dit qu’il était encore en vie aujourd’hui et que ça lui donnait le temps de songer à tout ça.

 

 

marina | Le 31/05/2011 à 11:26 | [^] | Répondre

service militaire au conte...

 le temps au poil

L'homme n'avait pas fait tout ce chemin pour rien. 

Pour s'enfoncer il fallait marcher à l'aveuglette tant le noir prédominait dans ce jardin en pagaille.
Les fleurs malades le frôlaient tandis qu'il se frayait un chemin jusqu'au fond....

Il devait s'approcher du champ putréfié de la kalidia, une coupe-rose mycosée à classe phaloïde, bubonique expansive.Une maladie inventée en labo et qui avait traîné dans l'air un temps...
C'était à l'origine une des plus belles roses d'Orient...

Les tiges poilues et raides de la kalidia étaient surmontées d'une armée d'immenses piquants rouges qui cruels, ne cachaient aucune fleur mais plutôt des boules de poils drus et des poches de pu qui dégoulinaient et s'amoncelaient sur l'herbe jaune. L'odeur d'infection était terrible ...

Il entendait "tu vas voir ce qu'on fait des insouciants de ton genre"

L'image de son cousin à qui il avait offert un chien galeux qui portait son propre nom lui vint du ciel.
Son cousin se marrait, et à l'écho de son rire, un ciel de plomb lui répondait.

"Puisque tu veux vaquer dans ton monde à géométrie variable, avale ces carrés, et digère les pointes, nous on n'aime pas les ronds ni les histoires qui tournent en rond"...

Alors il se mit à genou et pleura, reconnu ses erreurs et restitua l' instant volé comme il put...Puis il prit une des fleurs avec les pincettes de ses ongles longs et chercha les graines qu'il mit dans sa poche....

 

marina | Le 01/06/2011 à 09:02 | [^] | Répondre

aux Maitres du schplouk, et aux maîtresses,


Les histoires sont charriées depuis si longtemps et si chargées d'affectif qu'elles en sont douloureuses et même les roues de secours sont foutues maintenant.

Je vois bien que je ne m'en sortirai pas toute seule avec mes contes. Dans les salles des pas perdus, j''entends la chanson triste des écrits mal à l'heure et mal assis,

Je voudrais arriver à écrire sans qu'aucune résistance ne vienne se cogner à mes mots mais je n'ai pas ce talent.

En découvrant peu à peu la peau de mes non dits, la tromperie et l'inconscience se sont affichées comme étant les seules qualités de mes apparitions.

 

Peut-être est-ce la triste réalité des choses. Tous les torts qui me sont reprochés sont vrais,

 

J'ai emprunté des mots qui ne m'appartenaient pas, j'ai nié l'évidence, j'ai refusé l'aide qu'on me proposait, j'ai envenimé des situations qui semblaient vouloir s'arranger, je vous ai oublié parfois et même nié, je me suis emprisonnée,

 

Et si je reste ici, la liste peut-être s'allongera encore, qui sait. Brrr, j' en tremble rien que d'y penser . Comment en est-on arrivés là, je ne sais….Sûrement beaucoup de maladresse.

 

Et c'est dommage, car derrière les mots il y a des hommes et ceux là je les aimais. 

 

Maintenant je vais m'effacer pour laisser la place aux autres, enfin, et vous remercier de votre incroyable patience. 

 

Et je serai bien obligée d'avoir de l'humour comme dit un commentateur pertinent, car c'est le seul moyen d'avancer quand on a plus de roues. 

 

salam !

 

marina | Le 01/06/2011 à 16:19 | [^] | Répondre

Re: aux Maitres du schplouk, et aux maîtresses,

 Marina,

puisque tu parles d'humour je serais tenté de te répondre ce que répondit Jésus à thomas dans cette histoire où ce dernier, alors que Jésus et les autres apôtres traversaient le fleuve en marchant sur l'eau par la seule force de leur foi, le pauvre Thomas s'enfonçait au fur et à mesure qu'il avançait...et pourtant ce n'est pas tant  la foi qui lui faisait défaut...
Jésus, exaspéré par les jérémiades du pauvre thomas finit par lui lancer avec un fort accent provençal...

- "Thomas, fait pas le couillon...marche sur les pierres comme tout le monde !"

Ainsi va le schplouc. Il n'y a point de chausses trappes, de balles perdues ni de pièges à ours (si...il y a quand même de temps za autre quelque photo de femme à poil)...

le taulier marche en tête et on suit ses pas ailés de lama tibétain ...et comme il a de très grand pieds, il est tres facile de repérer les gués qui sillonnent ce lieu fantasmagorique qu'est le schplouc...

aussi Marina ne t'attarde pas à saisir tout le sens des mots, tu risquerais de t'y perdre. Suis juste le souffle qui les traverse. C'est comme une empreinte qui te ménera à arpenter le côté positif des multivers de toutes ces âmes errantes qui hantent ce lieu qui ne s'effacent que pour mieux nous parler...

 

Anonyme | Le 01/06/2011 à 23:32 | [^] | Répondre

Re: aux Maitres du schplouk, et aux maîtresses,

 le sherpa en haut c'était que moi :)

 

kb | Le 01/06/2011 à 23:33 | [^] | Répondre

Re: aux Maitres du schplouk, et aux maîtresses,

 -Bêh !!!! ft la chèvre dans l'eau
-ya pas de Béh dit l'apôtre en traversant ;)






 

marina | Le 02/06/2011 à 11:27 | [^] | Répondre

aux Maitres du schplouk, et aux maîtresses,

 KB ton innocence et appréciable et j'y prescrits ;))) (appréciable par tous j'ai envie de rajouter;)

 

marina | Le 03/06/2011 à 16:22 | [^] | Répondre

Re: aux Maitres du schplouk, et aux maîtresses,



11    très moches

 

luce | Le 03/06/2011 à 09:19 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

Bonsoir,
J'ai fait rouiller de la laine d'acier avec de l'eau et en l'exposant à l'air. Je ne sais pas si c'est Fe2O3 ou Fe3O4. Environ 5-6g. En passant il restait quelques petits morceaux de laine d'acier que je n'ai pas pu enlever.
J'ai prit du péroxyde d'hydrogène à 3% v/v et je l'mit au congélateur. J'ai enlever les morceaux de glace et il me restait un très petite quantité de péroxyde (~5ml) et je ne sais pas sa concentration.
Dans un pot en verre, j'ai mit mon oxyde de fer puis j'ai ajouter le péroxyde. Ça à commencer à faire de la mousse brune et à dégager quand même assez de chaleur pour la petite quantité de réactifs que j'ai. Je suis sûr que de l'oxygène c'est libérer. Par la suite j'ai ajouter de l'eau, encore de la chaleur s'est dégager. J'ai laisser le tout se précipiter. Maintenant je voudrais savoir qu'est-ce qui s'est formé.

Est-ce une séparation ou un éloignement  ou un rapprochement ou une proximité obligée  ?

 

laseine | Le 27/05/2011 à 00:55 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

 Je pense que tu es un grand malade Laseine...
Quand on ne contrôle plus les expériences on arrive à faire des catastrophes... Et à mon avis, humble avis de néophyte, avec 5-6g, ça ne m'étonne pas que tu ne te souviennes plus de rien.
De la mousse brune ?? Tu as dû inventer la Guiness;

PhY

 

PhY de Pont | Le 27/05/2011 à 01:46 | [^] | Répondre

الكيمياء,

"De la mousse brune ?? Tu as dû inventer la Guiness;"...Phy , tu m'as fait bien rire

(Savais-tu qu'il y a longtemps sévissait sur ce blog  un alchimiste , et pas des moindres, Fulcanelli, grand philosophe et amateur de talons aiguilles?
Fulca si tu nous lis, nous on est toujours là, je te salue!)

 

elle | Le 27/05/2011 à 07:28 | [^] | Répondre

Re: الكيمياء,

Fulca, Fulca...
Il me semble bien que ce gars là fabriquait des dragées qui faisaient courir.
Je me trompe peut-être de Fulca.
Alors comme ça on a perdu l'alchimiste, c'est dommage, ça m'a toujours intrigué les alchimistes.
Quand j'étais petit, il y avait des séries sur l'ORTF, (oui, j'ai connu l'ORTF ) cela ce passait au Moyen-Âge ou juste après, et les méchants étaient toujours des alchimistes... J'en tremble encore...

 

PhY de Pont | Le 27/05/2011 à 23:43 | [^] | Répondre

et de la guerre en alibi

un féministe de répo.ndre tu n'a pas fait ton service militaire encore...

 

luce | Le 31/05/2011 à 20:34 | [^] | Répondre

L'alibi de la féministe ;)

LES guerres fondues ont été le voyage

 

marina | Le 31/05/2011 à 21:37 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

Laseine,
Paraît que la séparation est la première étape vers la compréhension ; l'éloignement la première étape vers le rapprochement, et la rouille la dernière étape vers la bouillabaisse

 

leblase | Le 27/05/2011 à 09:26 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

 Ca c'est joli et drôle, je sais pas comment tu fais...

 

marina | Le 27/05/2011 à 09:53 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

PSSt Marina....c'est pourtant simple...il est inoxydable...:))

 

kb | Le 27/05/2011 à 11:18 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

 OUi brillant mais salopard ;))

 

marina | Le 27/05/2011 à 11:34 | [^] | Répondre

à bon rat bas joie bon chat bas joie

Loin des yeux loin du coeur , si la bouillabesse causais le tétanos que dirais t'on de la ratatouille.

 

 

luce | Le 03/06/2011 à 08:15 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

tu a testé le ph du précpité ? (acide ou neutre)

 

luce | Le 03/06/2011 à 08:11 | [^] | Répondre

Re: la séparation n'est pas l'éloignement....

ça va pas arranger mes flatulences égotiques tout ça ! :)))

 

kb | Le 27/05/2011 à 11:15 | [^] | Répondre

la séparation n'est pas l'éloignement....

 KB, brillant, tu es trop intelligent pour moi !

Enfin j'ai compris que le global ne faisait pas bon ménage avec le local...Et qu'il existerait un grand défi un peu physique pour pousser le premier vers le second....

Oui j'ai bien peur que ce qui nous sépare nous rapproche, et je n'ai aucun pouvoir d'infléchir ton opinion là-dessus, je le sais ;))

 

marina | Le 26/05/2011 à 19:11 | [^] | Répondre

l'évolution ne fait pas de nous des créatures

Tu sais.
Sans vouloir infléchir le cour du temp...

Sachons que d'une part l'honneur se cultive et se ceuille dans le receuil comme dans l'action.

Sachons que de l'autre la connaissance se rénouvelle comme un champ de graines et qu'il en existe des corbeaux , comme des glaneurs comme des cultivateurs.

Sachant qu'a 11ans le suicide est une solution trop prompte qu'en est il de la guerre quel que soit son âge... ( je pense là aux parents qui attendent des nouvelles de leur enfant de leurs enfants)

La lutte désarmée de deux corps oints as t'elle pour solution le régal du public ou pour problème... (Le champion est il élu ou autodésigné)

 
La lutte armée as t'elle pour problème d'avoir été une solution...

Aujourd'hui sachant que nous sommes issus de et issue de car en tant qu'humain c'est de moi que sort la moitié de la prolongation de l'oeuvre.

Parler ou écrire es la une lutte une solution ou un problème...
SE TAIRE pour le sage est singer le receuil...car sans avoir à débattre quel ets auraient la justesse d'une note de musique.
PARLER pour le sage est singer l'action...car en tant que sage qui saurais débattre avec justesse de ces propos.

Sans cohérance sans maître d'oeuvre l'ensemble n'aurais rien ne serais rien qu'une partie d'une réunion...

          Refuser la guerre c'est une partie de mon rôle.

Invoquer la parole continuelle assonante trébuchante c'est la formation d'un maitre qui écoutant les élèves en fait la synthèse
Provoquer l'insurection c'est l'insu d'une partie de l'oeuvre du maître qui refuse de comprendre qu'a chaque maître il est un successeur.

 
(reste en paix oreille de van gohg car qui t'insulte ne sait pas que ta main c'est retourné vers toi faute d'adversaires à la hauteur de ton pinceau)

  Et que les corbeaux survolant le champ ne se nourissent pas des graines de l'honneur ni ne ceuillent le fruit mur de l'honneur les corbeaux au dessus des champs effraient certes mais sont les chats des cieux mangeant les campagnols qui mangent les graines mûres mangeant les oeufs des mésanges et autres animaux des cieux dont les parents en mangeaient les graines pour qui cultive la terre bien que se nourissant de chair le corbeau a sa place dans la création d'une oeuvre.

Campo di grano con corvi


je vis parfois les mille etune nuits m'avançant à reculons vers ce qui je le sait tente le destin...
ET pourtant...                    je taffe....

 

luce | Le 27/05/2011 à 11:52 | [^] | Répondre

Re: l'évolution ne fait pas de nous des créatures


et la guerre mange l'homme...car il faut bien un prédateur pour boucler la chaine et rétablir l'équilibre...

fait quand même gaffe Luce...la cigarette tue aussi...

 

kb | Le 27/05/2011 à 12:01 | [^] | Répondre

Re: l'évolution ne fait pas de nous des créatures

 KB tu te dévoues à ce que je comprends et dans le rire et tu m'enjoins à en rire, quel programme ! Et avec quelle évidence tu l'énonces ! Là tu ne semble pas nourrir de doutes !

 

marina | Le 27/05/2011 à 12:51 | [^] | Répondre

la cigarette surement

et la connerie plus souvent encore

 

luce | Le 03/06/2011 à 08:21 | [^] | Répondre

Re: la cigarette surement

Ce qui sous-entend?

 

leblase | Le 03/06/2011 à 11:32 | [^] | Répondre

Re: la cigarette surement

que nous sommes des serials killers...:)))

 

kb | Le 03/06/2011 à 12:35 | [^] | Répondre

Re: la cigarette surement

Heureusement que tu parviens à déchiffrer la structure hermétoglyphe de certains commentaires luceens pou rm'éclairer!
J'avais cru y percevoir un truc qui ne fait pas partie du savoir-shploucquer.

 

leblase | Le 03/06/2011 à 12:59 | [^] | Répondre

Re: la cigarette surement

 Grand lama tibétain,  

Je veux bien être un mollusque mouvant, et périssable...Mais pour inventer quoi ?
Rejouer la pièce différemment  ? 

J'ai un copain bidouilleur de sons pour des objets, qui m'a dit un truc intéressant....
Dans la musique l'effort est dans l'expiration.
Pour communiquer il dit qu'il s'imagine inspirer en s'abandonnant et expirer (se tendre) pour donner. 

C'est paradoxal par rapport à la vie quotidienne. 

Il dit donc qu'on a une possibilité d'accueillir l'étranger en s'abandonnant....

Le monde politique nous apprend aujourd'hui à nous défendre, il faudrait être au contraire dans un situation d'expression.....

Mollusque en cabine d'essayage avec temps long....

 

marina | Le 03/06/2011 à 13:25 | [^] | Répondre

Re: la cigarette surement

 Ouais bon le grand lama montre son courroux, en haussant les yeux et détournant la tête....OK....

CEPENDANT, Il y a aussi un moment ou il devient intelligent d'accepter de ne pas traduire  les sous entendus. Les mots louchent, c'est leur grand défaut. Ils ne sont pas toujours fiables.

Alors quand tu nous racontes ton épisode à la plage, avec bataille de pipis, choco BN, chien méchant rateau et seau, on se dit de quel Choco BN il parle, celui du 15 avril 12H, réminiscence du vieux gâteau en miettes que t'avait donné ton frère pas gentil ? Et le pipi, c'est celui du 3 mai 18H qui lui a échappé parce qu'il avait été secoué par des vagues ou l'autre, celui de la tasse qu'il avait bu quand sa maman était allée se mettre de la crème...Bon....
Donc ça ne sert pas à grand chose, à part montrer le courroux du lama !!!

Je me tends encore une fois, espérant vraiment qu'une page puisse être tournée Leblase...

L'histoire de BQ, elle est con. Je t'ai caricaturée dans mes écrits, et je n'aurai même pas dû essayer, tellement je maîtrise pas et c'est bien risible. J'aurais dû t'en parler....

Ce personnage m'a été imposé, je n'aurais jamais imaginer travestir un personnage réel pour en faire une marque encore moins quand elle est à l'opposé de l'image de la femme qui a vécu et qui est admirable.

J'ai fait ce travail, parce que c'est une grande amie qui me l'a demandé. A contre coeur. Car je n'y voyais pas le sens.

Maintenant, je ne vois pas pourquoi travailler pour une entreprise friquée lorsqu'on est pigiste constitue un blâme.Tous les pigistes sont face à ces contradictions là. Travailler pour des entreprises qui ont du sens et qu'on estime, ET gagner sa vie.
Je n'ai pas l'impression d'avoir vendu mon âme au diable.

En ai-je assez dit ? 



 

marina | Le 03/06/2011 à 14:25 | [^] | Répondre

Re: la cigarette surement

Où est le Ministère de la relativité schplouquesque ?

Où sont les Aston Martin, les Mazzerati ? 

Et le schplouk est-il trop plein (vif)

OU le schplouk est-il trop vide (rapide) ? 


 

marina | Le 03/06/2011 à 18:08 | [^] | Répondre

Re: la cigarette surement

L'intelligence partagée (dans le sens de la compréhension) peut percer des issues....

Normalement.

On peut critiquer unilatéralement un discours étouffant, on peut en vouloir au discours dissimulé, simpliste qui lisse, qui rase, qui omet, qui oblitère, mais on a alors la charge de son évolution jusqu'au bout...
Tous je dirais....

Car il y a toujours une fin comme tu dis.....

La vérité est-elle une histoire de cadrage (gros plan, ou pas)

ou de montage ? (qu'est ce qu'on garde dans l'album ? Des trucs hétérogène ou des trucs homogènes ?)


 

marina | Le 03/06/2011 à 20:01 | [^] | Répondre

feuer

luce ronin luce...

l'issue ne doit pas être percée par l'intelligence partagée qui serais une forme d'inteligentia nouvelle ni une intellectualisation du mouvement perpétuel puisque  ce qui doit être doit l'être dans sa simpicité

normalement quel joli mot j'y lis uniformément

on peut discuter polyvalentement et en remercier le discour implicite qui est celui d'une volontée non coercitive mais d'acomplissement collectif de la conscience suivant l'age du licteur  


on a la charge  :   rémunératrice donc ? ! 

il y'a toujours une faim 

le cadrage est il une réalisation du tir dans une réalitée ?  ou est il l'extention de l'instinct dans un moment de dépassement de soi ? 

ni l'un ni l'autre arthur

en ce cas ce qu'on garde dans l'album est il plus important qu'écrire de nouvelles pages afin de savoir quelle réalitée est le fruit d'une réalisation plutôt que d'une autre afin de savoir quel instinct est à même de se réaliser et en ce cas est il dépassement de soi ou au contraire est il l'âme recroquevillé qui comme un ronin n'attend que l'expression de son animalitée à bon escient.

ni l'un ni l'autre mac arthur


car tout est affaire de moyens et de hasard c'est pour cela qu'il n'es jamais bon de se présenter soi même même si c'est de soi que l'on tend la main...

la charge explosive alors...
   

ouhlallallallalallalllalala...

la charge à recharge...
le charge à décharge...

allez bisous 

lucette


 

luce | Le 05/06/2011 à 21:44 | [^] | Répondre

Re: feuer

 nuancière 1000 volts, sifflement aux étoiles, coeur enragé, estomac gargouillant, et trésor ensablé....
...Lucette

 

marina | Le 06/06/2011 à 09:41 | [^] | Répondre

Re: la cigarette surement

Sachant que la crise économique (globale, mondiale et sans précédent) est une machine à fabriquer des bénéfices.

Sachant que cette machine est au service d'une classe capitaliste transnationale complètement libérée des contraintes de l’État-nation.

Sachant que cette classe a accumulé un pouvoir transnational extraordinaire et contrôle les ressources et les institutions mondiales.

Sachant que cette classe mobilise des moyens de violence sans précédent, et instrumentalise la dégradation écologique et la dégradation sociale volontaires, dans le seul but de l'hyper-accumulation notamment à travers les nouvelles technologies.

Ce n'est plus une crise économique. C'est une véritable économie de guerre mondiale au service du complexe carcéro-militaro-industriel-sécuritaro-financier qui a abouti à une crise de l'humanité et dont les mécanismes sont on ne peut plus visibles :

  • La guerre aux immigrants aux États-Unis et ailleurs, est une stratégie d’accumulation indépendante de n’importe quel objectif politique. Les sans-papiers sont en train de représenter la majorité de la population carcérale. Leur traque, leur rétention, leur déportation sont confiés à des sociétés privées rétribuées par l'Etat. Un nouveau secteur économique en plein boom.
  • Le contrôle des finances publiques grâce à l'énorme pouvoir financier accumulé.
  • La spéculation financière frénétique sur les marchés du logement, de l'alimentation, de l'énergie, des matières premières et les marchés obligataires.

Ce n'est plus une crise cyclique (donc restructurante) comme en 1970 ou en 1930, mais une crise structurelle et systémique.

C'est un nouveau fascisme mondial identifiable par :

  • Une extrême militarisation
  • Un bouc émissaire cache-sexe des tensions et contradictions sociales (le surplus de population exclu de la production capitaliste transnationale et transformé en migrants criminalisés + les musulmans terroristisés)
  • Une base sociale et une idéologie fanatique (la promesse émotionnelle et non rationnelle de sécurité et de stabilité, mobilise les masses de bœufs contre le bouc émissaire).
  • Un leadership charismatique : il arrive ... Mais ça sera trop tard !
d'après William I. Robinson
Quant au schplouc, je ne peux tout simplement pas appartenir à un club qui accepte des gens comme moi.

 

laseine | Le 04/06/2011 à 02:08 | [^] | Répondre

Re: la cigarette surement

laseine,

Depuis la dernière défaite mahousse des USA au Vietnam en 1975 nous avons assisté au phénomène de la prise en conscience économique des réfugiés, qui petit à petit se transforme, du fait des nombres incriminés, en industrie avec notamment, comme tu l'évoques, la branche sécuritaire privée qui se substitue à l'administration de l'accueil ou du refoulement.
Puis vint la chute du Mur séparant l'Europe
Ce phénomène se conjugue généralement en quelques phases désormais récurrentes:

  1. intervention extérieure, qui crée une classe locale (indigène) dépendante de l'intervenant (envahisseur).
  2. défaite militaire et retrait queue entre les pattes, qui crée une panique parfois très justifiée au sein de la classe locale dépendante
  3. la panique se transforme en exode initialement très médiatique (scènes dantesques, nombre de morts noyés, tombés de l'hélico, queue devant les postes frontières, etc)
  4. constatation qu'il y a décidément un peu trop de nos anciens alliés qui viennent manger le pain des travailleurs; naissance d'une idéologie allophobe simpliste
  5. budgets grandissants pour gérer politiquemnt les expulsions (lesquelles coûtent souvent plus cher que ne le requiert le bon sens, exemple: payer très cher l'hotel à des familles qui s'entassent dans une chambre sans pouvoir se nourrir, grandir, etc alors que l'attribution d'un appartement coûterait entre 5 et 7 fois moins cher. Autre exemple: louer un avion pour expulser un immigré quand les pilotes des compagnies nationales refusent l'accès à un passager menotté et fliqué, qui est parvenu à se couvrir de sa propre merde-méthode désormais répétée et efficace: coût du transfert de l'émigré, plusieurs centaines de milliers d'Euros).
  6. constructions de murs: après celui de Berlin qui s'est effondré (on va pas reprendre la grande muraille de Chine) il y a le mur autour des Territoires occupés par Israël; le mur séparant certains états amerloques du Mexique; le mur Gréco-turc, etc, ce qui crée tout une petite industrie de maçonnerie hyper-chouette plus les miradors, les gardes, etc
Sur le fond oui tu as raison, il y a guerre économique: les actuelles péripéties autour de la dette de certains pays de l'UE, les mouvements autour de la monnaie elle-même sont les manifestations les plus évidentes de cette guerre dont les gouvernements ne sont que des relais intermédiaires, tant ces conflits sont hyper-étatiques.
Mais si tout le monde se doute que certains hyper-riches tirent les marrons du feu, on ne parle pas encore assez des robots (en fait des logiciels) de placements, qui éxécutent des ordres financiers à une vitessez toujours plus grandes, quasiment sans intervention humaine: ce qui compte c'est la vitesse d'éécution. On peut ainsi acheter, vendre et racheter le même million d'actions en une seconde, en jouant sur les prix qu'on a soi-même créés.

.."je ne peux tout simplement pas appartenir à un club qui accepte des gens comme moi"..
je comprends très bien ce point de vue, et je le partage.
Une solution pour le shplouc serait de ne pas t'accepter afin de te permettre de t'y sentir plus à l'aise; une autre serait de refuser l'accès du shplouc aux gérants des Ets leblase.
Le risque cependant serait alors de laisser la place à un flot ininterrompu de messages cryptiques ou autoflagellants tournant sans cesse autour de la même chose dont personne (à part la personne qui se répand dessus) n'a la moindre idée.
L'autre risque serait de laisser se fermer un espace qui jusque-là n'avait pas de prise (je considère les ritournelles culpalisantes ou apologétiques comme des ancres).
il faut dire qu'il fait beau, sec, que je sors de l'eau et que je vais de ce pas rejoindre la Sirène.

 

leblase | Le 04/06/2011 à 15:05 | [^] | Répondre

les dettes publiques

L'endettement public des Etats,  c'est un truc vertigineux ...

Par exemple pour l'UE, et selon les exemples d'un article du réseau Voltaire on prédisait à la Grande Bretagne une dette qui atteindrait jusqu'à 180% du PIB en 2009, ... On arrive pas à comprendre....enfin si mais c'est quand même pas possible normalement....

Les rentrées d'argent des Etats ne paient même pas les intérêts des emprunts et  les primes de risques ...Dit-on.

Or ce sont les mêmes banques internationales (depuis Hitler et la révolution Bolchevique), qui tirent profit de toutes les crises et de leur règlement avec des intérêts revus à la hausse  tout le temps : Barclays Bank, Deutsche Bank, Merill Lynch, UBS, Morgan Stanley, The Royal Bank of Scotland, Société Générale, J.P. Morgan, Goldman Sachs et Citigroup.

Alors logiquement il devrait y avoir un jour où tout l'argent de l'Etat sert à rembourser sa dette au détriment du Bien Public.

Pour s'en sortir l'Etat,  assujetti au bon vouloir de ses financiers, se désinvestit encore un peu plus de sa tâche initiale, celle d'administrer son pays et s'efface, en privatisant, en coupant quelques mains au passage, compensant cet effacement par talonnettes, et crises terroristes...Bon ça c'est en France par exemple....

Et le contribuable ben, il est contribué à mort ! (certains plus que d'autres et encore ceux là ont de la chance ).

Je me demande donc :

1/ si les Etats ne sont pas voués à disparaître tout simplement...

2/ mais si l'on croit à la révolte et à ce qu'elle draîne comme possibilité de changement et de libération, je me demande si, en contrepoint aux pays qui se soulèvent pour se libérer de leurs dictateurs, on ne pourrait pas, nous,

2/ Manisfester pour faire annuler toutes les dettes du monde, un grand facebook bien marketté par Bill Gates ou Mélenchon ou A.R Rahman...

 

marina | Le 05/06/2011 à 14:28 | [^] | Répondre

Re: la cigarette surement

 
ne fais rien, souvent des choses très différentes s'intègrent très bien d'elles mêmes dans le même décor,



des fois, tu vois ? c'est même pas appétissant, hors contexte, hors "sujets", mais tu sais, des fois aussi, c'est mieux qu'une collection de pots de yaourts ou de boutons de manchettes..
enfin, tu vois ce que j'essaye désespérement de te dire..
sinon oui il fait sec ici aussi.

 

Fakhita | Le 05/06/2011 à 16:57 | [^] | Répondre

fakhita, fakhita

 Bonjour Fakhita, C'est à moi que tu parlais ou à Laseine ?

Y a -til un seul sujet ?

De quoi voudrais-tu parler ? La dette et de don ?....Le lien social ?

La dette est une astreinte qui lie deux personnes entre elles ou une personne et un groupe de personnes.

L'obligation étant de rendre ou de restituer à l'un ce qui avait été offert à l'autre...Et parfois dans le respect de certaines règles qui lui sont subordonnées.Cela peut être librement consenti mais bien sûr, pas toujours.
Lorsque la dette s'étend, s'accumule alors le danger de ne plus pouvoir revenir à la combler. C'est le cas de la dette des Etats  ...
Dans une dette il n'y a jamais que les biens échangés, matériels. On ne peut réduire une dette à son volet économique ou pratique même si l'on souhaite réparer concrètement. Ce serait barbare. il y a d'abord une dette de l'esprit.

On peut se dire que dans l'échange, il y a du don, Fakhita,  puisqu'on prend du temps, puisqu'il est toujours une volonté d'aller au-delà de soi vers l'autre. de même que refuser un échange, s'il est imposé mais qu'il fait partie de la dette, peut être déclaré comme étant une posture......Condamnable....

Mais le don peut se faire sur la base d'une méfiance généralisée et maintenue qui n'écarte pas la réflexion sur la confiance, car sans elle, ce serait insoutenable..Donc c'est oscillant, une sorte de météo sur le fil du rasoir avec toujours l'espoir parce que sinon tout est moche.

Il y a aussi le temps....Même si l'on peut de bonne foi trouver au plus vite une solution.Il importe de garder la vue.





 

marina | Le 05/06/2011 à 19:16 | [^] | Répondre

parce que changer de sujet ce n'es pas se voiler la face

c'est quelque peu un instant souffler dans le vent.

j'ai jamais vu l'ici comme un club ou comme une école.

plutôt comme un cahier de doléances à thème

c'est plutôt avoir tourné la page et ne  plus avoir à comprendre les doléances des autre car on y exprime à nouveau les sienne...


aujourd'hui je vais siffler dans le vent         sans contradicteur ou serais la précision dans le changement nescéssaire

les migrant sont fliqués car une fuite des capitaux n'es pas taxé par tobbin ni n'es réinvesti à la source envers ceux qui ont permi son gain   (// avec solution de la spéculation internationale et donc du besoin de gouvernance mondiale ; taxés et non pas aspiré par des conglomérat privés taxés pour financer les regroupements familiaux par exemple)
car le marché de la migration est un marché d'esclaves qui menés en troupeau redeviennent des vaches maigres sur un trajet souvent horrible pour prix/récompense un rêve dont on connais le résultat.
 les état unis ayant une taille inhumaine ne leur demandons pas d'avoir des réactions autres ce serais vain par contre état par état... cherchons une analyse plus précise.

je siffle car j'ai besoin de positiver 

"Un bouc émissaire cache-sexe des tensions et contradictions sociales (le surplus de population exclu de la production capitaliste transnationale et transformé en migrants criminalisés + les musulmans terroristisés"   



 

luce | Le 04/06/2011 à 15:22 | [^] | Répondre

Re: l'évolution ne fait pas de nous des créatures

 Luce fffffff, yen a trop...Et je sais pas pourquoi mais quand tu écris recueil après cueille je lis linceul.....Au lieu de recueillement ? ou recueille ?

Oui une note seule n'est rien, en puis encore faut-il la faire vibrer....

Et il faut avoir la clé  !!!!

Dis Luce tu m'insultes !!!!!!, je suis une graine ou un corbeau, et toi tu es le ciel ou le campagnol ?





 

marina | Le 27/05/2011 à 12:34 | [^] | Répondre

l'évolution ne fait pas de nous des créatures

pourtant libérer sa conscience c'est prendre la parole ou apprendre la parole...

libérer sa conscience c'est mettre en image des mots...

apprendre un peu c'est désapprendre aussi...

c'est peut être apprendre beaucoup trop pour ceux qui ont appris ou sont en train d'apprendre...

la fiertée du sage ne se blesse pas car elle réside dans le coeur de ces élèves.

hier je m'imaginais des aliens venant pour conquérir la terre il avaient développé les transports et pas les armes quand ils eurent su dans l'espace que nous avions pris le pouvoir de détruire six fois la masse de notre planète  ils comprirent que leur vaisseaux ne leur servaient à rien et rebroussèrent chemin...


il fait un temps à regarder la liste de schindler...


 

luce | Le 27/05/2011 à 15:07 | [^] | Répondre

Re: l'évolution ne fait pas de nous des créatures

Luce,  Il y a un temps pour prendre la parole un temps pour la rendre,

Il est peut-être trop tard depuis longtemps,

La parole a un pouvoir certes bien grand,

Mais il faut rendre aussi son pouvoir au silence, enfin

 

marina | Le 27/05/2011 à 15:17 | [^] | Répondre

et fait personnel

nous somme le fruit d'une culture telle qu'elle est ces règles nous subbordonnent nous prédéfinicent nous intérogent car supposent ce que nous devrions être  nous hiérarchisent ,  je ne savoure pas de passer pour une meuf de droite en expliquant des concepts y compris ceux de citoyennetée...

et tu n'es pas ma zélote... nous nous débattons en tant que citoyens...   oui nous débattons de ce que nous sommes quand nous cherchons à nous définir.

se justifier d'être citoyen ce n'es pas passer un examen de culture ou de conscience ...

justifier une équation c'est trouver la valeur de l'inconnu pour pouvoir réaliser autre chose...

et pour des gens être citoyen c'est une inconnu aller voter c'est une inconnu respecter la lois c'est une inconnu...

maintenant il y'a des choses connues qui ne vaudrons jamais la valeur de l'équation qui permet de rencontrer l'inconnu...

surtout pour une sociologue qui refuse les diplomes et qui est devenue psychologue en refusant de se prêter à son analyse. ou au jeu de son analyste. 

normal pour la hiérarchie...                elle devient trop tacite et/ou implicite : donc issue de la culture qui est tacite et de la conscience qui est implicite...

qui de plus est cette hiérarchie est double...  

La nouvelle science...
tu veut dire le renouveaux d'une science....

savoir accepter le parrallèle inconstant de ce que nous souhaitons modifier pour voir à nouveaux seul l'inconnu de l'autre coté de l'équation car dans la démocratie les lois se doivent de laisser l'inconnu se définir face à elles souhaitées et appliquées par l'ensemble d'une majoritée et c'est à nous de faire passer les facteurs d'exclusion d'un côté à l'autre de =

ce que l'on appelle facteur d'exclusion c'est la manière de multiplier ce que l'on sait de chaque coté pour que ce simplifie l'ensemble dans l'isolement de l'inconnu...


aussi ancienne que la vie celle de savoir vivre avec l'autre 
avec son passé en tant que fruit d'une masse respectable
avec son avenir futur improbable et pourtant souhaité...

Déesse K c'étais une manière de dérouter les chercheurs d'infos...

l

 

luce | Le 20/05/2011 à 12:21 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

à ceux qui croient lire entre les lignes ennemies ou amies...

arrêtez d'attendre des messages ici j'y suis pour débattre pas pour autre chose et se je relis moi même c'est bien pour vous éviter de déchiffrer...

si vous avez des question posez les ./

 

luce | Le 20/05/2011 à 12:29 | [^] | Répondre

quand les lignes font des entrechats....

une seule question j'ai...

moi qui ne suit encore que "SUJET"..entre autre à la perplexité, puis-je prétendre à la conscience d'une mitoyenneté?...ma citoyenneté étant déja assuletie au baise main...

 

kb | Le 20/05/2011 à 12:44 | [^] | Répondre

Re: quand les lignes font des entrechats....

zut...assujettie !

 

kb | Le 20/05/2011 à 12:46 | [^] | Répondre

Re: quand les lignes font des entrechats....

re zut...assujetti

 

kb | Le 20/05/2011 à 12:47 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

luce,
en l'occurence, soit tu amalgames tous les commentateurtrices, ce qui serait une erreur tant les personnalités ici diffèrent comme tu as dû le remarquer; soit tu vouvoies Marina.
Parce que c'est à elle que tu réponds, puisque c'est toutes les deux qui paraissez vous crêper la burqa.


.."si vous avez des question posez les ./"..
Quelle heure est-il, et quand est-ce qu'on mange?

 

leblase | Le 20/05/2011 à 13:11 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

Sais tu Leblase que c'était là la question initiale qui me vint à l'esprit ?...pourtant je résistai et réussi tant bien que mal à brider mon trop plein de culture importée pour bifurquer culturellement par l'échangeur de l'universel et vint broder par le fil d'une culture aseptisée les rideaux du salon du discours bienséant...

deviendrais-je bien pensant?

serais-je en proie à une hypoculture locale?

quel bouillon de culture me conseillerez vous au souper ?

 

 

kb | Le 20/05/2011 à 15:56 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

sinon la culture dans sa forme "bouillon", tout comme le virus de la grippe, évolue !

dans les vieux films américains on représentait très souvent les français par l'affreux cliché du béret de la baguette et de la bouteille de vin...

c'est fini tout ça depuis désse K...finit les vacances gentilles à la tati. L'iconographie à pris du poil de la bête...

 

kb | Le 20/05/2011 à 16:17 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

toi t'a vraiment mérité de te ballader avec une boite de spécial cas pour cacher ta barbe... du poil de la bête...dessuite la barbe ça parais innocent quand on est mains dans le gant d'une correligionaire


l'iconographie a pris des couilles au cul...  (avoir les couilles au cul veut initialement dire être un hypocrite...) avoir sa force après soit il a des couilles , puis il a des couilles au cul, dans le dos...

penser que la république ne peut être que représentée et n'es pas vivante...
c'est comme ramener sa fraise sur tati en espérant faire sa crème... (faire sa crème faire son malin)

l'affreux cliché de la baguette et du beret moi sa m'arrangeais rapport à la french manucure la french connection le pépé qui pue montpellier et ces rangées d'immeubles mode république bannanière 
les vacances gentilles à la tati...    
quelle horreur ces américains sont vraiment mièvres...

 "moulin rouge" ... merci baz luhrmann 

ici mes doigts clapotent et cliquetiquent sur le clavier olivier boubou cherche encore le someil cherche maladivement le someil... alors qu'il fait si beau dehors...

 

luce | Le 21/05/2011 à 15:09 | [^] | Répondre

KB ait de l'hypo

Malheureusement il n'existe (pour l'instant) aucun remède général en cas de crise aigüe d'hypoculture locale, et cela en raison des différences de densités culturelles, d'un coin à l'autre.
Ainsi, à Tobokun, Wisconsin, l'hypoculture n'existe pas car la spécificité culturelle se limite aux prévisions météorologiques, le reste étant aussi varié qu'une poule de batterie par rapport à une autre poule de batterie.
A Kyoto par contre, le poids pour un individu souffrant d'hypoculture locale peut ressembler à la connaissance des dieux qu'aurait un homme-médecine shoktaw ou une guérisseuse auvergnate.
L'hypoculture locale de Mr Not'Président ou de certains de ses meilleurs potes acteurs genre Reno ou Clavier est étendue dans une surface qui commence à trois centimètres de leurs nombrils.
Je ne puis donc diagnostiquer et encore moins soigner ton degré d'hypoculture locale.
En France, nous avons la chance de pouvoir regarder des émissions quotidiennes consacrées à l'hypoculture (des mots et des lettres, questions pour un champion, et tout autre truc avec un abruti tenant un micro et s'adressant à des invités crétins rangés derrière des pupitres, à qui l'on pose des questions allant de: "la mort survient-elle après chaque décès ou avant?" ou "pourquoi les enfants sont-ils plus jeunes que leurs parents?"
C'est pratique, car chaque idiot individu de notre pays des Droits de l'Homme peut mesurer son niveau culturel.
Lorsque les bienfaits de la civilisation seront arrivés chez toi, c'est-à-dire essentiellement les factures d'electricité, tu pourras toi aussi parvenir aisément au degré de culture nécessaire pour devenir ministre.
D'ici là, je te conseille une soupe faite d'eau claire dans laquelle tu feras bouillir des petits bouts de pages de Télé 7 jours, Encyclopédia Britannica, Tom Sawyer, et n'importe quel roman d'amour acheté dans une gare.Sel, poivre, graine de chameau.
Merci leblase!

 

leblase | Le 20/05/2011 à 16:23 | [^] | Répondre

Re: KB ait de l'hypo

merci leblase...:)

et va pas croire que je m'hypo laisse aller...je regarde assidument plus belle la vie en attendant la révolution

 

kb | Le 20/05/2011 à 16:53 | [^] | Répondre

Ça vaut le petit livre rouge de la révolution culturelle

KB,
Est-ce qu'en attendant la révolution, tu chantes comme les Communards "le temps des cerises" ?


hypoculture hyperlocale

 

ancolie | Le 20/05/2011 à 22:08 | [^] | Répondre

Re: Ça vaut le petit livre rouge de la révolution culturelle

Bravo Ancolie,
Tu vas droit au noyau du sujet.

 

leblase | Le 20/05/2011 à 22:43 | [^] | Répondre

le glutèn de la culture

outre une allergie extrèmement utile pour éviter à la fois le surpoid et les produits industriels, 

le glutèn est le liant bien souvent des aliments  à densitée forte...

tel le pain...(ou sont les jeu ?)
aliments donc basiques...
mas nescéssaires en cas de famine ou d'hypoculture généralisée voire mondiale...tout le monde n'a pas la production d'un cerisier...

si un parrallèle devais être fait pour moi ce ne serais pas avec l'hypoculture...
le reste étant de la mesure d'un porc élevé hors sol d'un porc élevé hors sol.



 

luce | Le 22/05/2011 à 10:41 | [^] | Répondre

Re: le glutèn de la culture

Tu oublies les antibiotiques, qui sont, de nos jours, le dénominateur commun dans toute alimentation animale.
La péniciline, élément hypoculte?

 

leblase | Le 22/05/2011 à 11:53 | [^] | Répondre

la gluture.

Et qui permettent aux bactéries de s'hyperdévelopper sur un substrat , substrat car trop homogène...Homogénéitée de sa population.

Tel différents virus que l'humanitée à connu...  Virus différenciant leurs symptomes en fonction de la faiblesse du porteur sain et de la surveillance médicale lui étant apportée...

Précise ta définition d'hypoculte. 

Car si la péniciline en est , un être vivant , il reste hypoculturé. voire aculturé géolocalement...

 

luce | Le 22/05/2011 à 12:54 | [^] | Répondre

Re: la gluture.

Hypoculte: culte léger.

Léger, mais pas inexsitant si l'on considère par exemple que pour produire (élever, faire vivre, tuer pour nourrir sont des termes umpropres à la réalité de l'industrie alimentaire actuelle) les 9,5 milliards de poulets que les USA consomment annuellement, on utilise environ 12 à 14 000 tonnes d'antimicrobiens sans nécessité thérapeutique, uniquement à titre préventif d'après l'Union of Concerned Scientists.
La moitié de ces antimicrobiens sont d'ailleurs considérés illégaux par l'UE.
Culte des antibiotiques, comme si ces agents pouvaient éradiquer le mal (relire l'épisode vécu de la nan qui voulait de la péniciline en cas d'émissions radioactives à la centrale de Blaye).

 

leblase | Le 22/05/2011 à 20:00 | [^] | Répondre

Re: la gluture.

 Leblase sous couvert du scientifique, t'es de mauvaise foi.....Enfn, je le crois.....

 

marina | Le 22/05/2011 à 21:39 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

ni marina ni moi ne risquons de nous crêper la burka...  oh toi  négationiste de notre émancipation ...

on mange à table...    et l'age du capitaine ne nous regarde pas restons galantes dames...

 

luce | Le 21/05/2011 à 14:40 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

 On est effectivement loin de se crêper le chignon, je commence même à ne pas te faire de cadeaux, la réciprocité étant vraie depuis longtemps...(poulet foudroyé ;)-

Je reviens du Gers et là-bas les éleveurs de poulet au grain se plaignent de migraines carabinées ;)

 

marina | Le 22/05/2011 à 21:37 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

En géneral ceux sont les poules qui ont la migraine...

 

elle | Le 23/05/2011 à 11:02 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

ça ne m'étonne pas qu'ils aient des migraines, rien qu'à entrer tous les jours dans les hangars (minuscule ouverture pour justifier le label "élevé en plein air") surpeuplés, surchauffés et sous-ventilés dans lesquels les animaux mangent, chient, pissent, tombent malades, meurent (gros pourcentage de morts "naturelles"avant l'abattage)
Il y a en fait peu de différences fondamentales entre les poulets au grain, élevés en plein air -encore une terminologie trompeuse- ou non: ils sont issus des mêmes souches génétiques abondamment manipulées par l'Homme depuis des dizaines d'années.
Des manipulations qui font que ces volailles, si elles étaient lâchées dans la nature, ne sauraient survivre, incapables de voler, de sauter et souvent même de marcher.

Par aileurs le système d'abattage (animaux plongés dans un bain électrisés sensé les étourdir, puis ébouillantés) certifié conforme est tel qu'il provoque des réactions de terreur chez les poules qui défèquent et ajoutent donc à cette soupe tous les ingrédients pathogènes qu'on voudra.
Donc tous ces "labels" qu'on colle sont pas loin d'une vaste fumisterie.
Bon app'!

 

leblase | Le 23/05/2011 à 12:27 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

 Ben non on voit que tu ne connais pas la région et que tu ne bouffes pas souvent du poulet. 

Là-bas les éleveurs de poulet au grain, élevés en liberté dans les prés, et goûtés par des connaisseurs, 
on fait un gros travail pour mettre les terres esquintées par les pesticides, en jachère pour pouvoir à la fois soigner et faire de l'élevage de qualité. Les terres évoluent. Mais ils sont mal jugés.

Certains leur reproche de ne faire du bio que de manière intéressée au cas où ce serait bientôt la fin du monde, pour qu'ils ne crèvent pas de faim pendant que tout le monde crève. ...C'est le discours anti-citoyen de ceux qui papottent.

D'autres leur reproche leur mitoyenneté, ça ce sont les bios de plusieurs génération qui sont sûrs qu'eux seuls peuvent revendiquer le bio pour toujours ....Dés qu'il y a mitoyenneté ils se sentent concernés. 

Et les éleveurs de poulet au grain, ils seraient quand même sommés de faire bouffir le canton, parce qu'on aime pas beaucoup les poulets élevés en batterie par là....Et de la bouffir de qualité mais pas dans les hypers ni dans les hypos, pas dans l'étiquette ni dans la com tirée de la couverture à soi....Rester discret mais produire du bon, être sourd aux critiques mais pas tout à fait aveugle.....

Et en attendant de pomper, et de pomper, un jour, peut-être, ils se ramasseront un sourire...



 

marina | Le 23/05/2011 à 14:12 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

marina,
Il se trouve que ce matin même je discutais avec la patronne d'une entreprise familiale productrice de poulets et de porcs, disposant de son propre système d'abattage, qui m'avouait être devenue quasi-végétarienne.

Pour avoir moi-même mangé du poulet élevé et tué chez des petits fermiers presque dans le monde entier, loin de toute industrie, je peux dire qu'effectivement j'en mange de moins en moins quand je dois l'acheter dans une boucherie, même de luxe qualité.
J'ai du mal à croire que toute la "région", comme tu dis, soit un phénomène à part du système de production intensive, ou bio ET rentable. J'imagine que tu voulais dire "des" éleveurs de poulets en grain et non pas "les" éleveurs.

..."D'autres leur reproche leur mitoyenneté, ça ce sont les bios de plusieurs génération qui sont sûrs qu'eux seuls peuvent revendiquer le bio pour toujours ....Dés qu'il y a mitoyenneté ils se sentent concernés"...
Effectivement, si les animaux sont bios depuis des dizaines d'années c'est un cas exemplaire et un gage de qualité. A condition, aussi, qu'on surveille les conditions de leur abattage.

Je ne suis pas végétarien moi-même mais il devient de plus en plus difficile de faire face à mes contradictions, dès lors que d'une part je considère les animaux comestibles comme des êtres vivants, au départ capables d'évolution, de communication, de sensibilité, etc et que d'autre part je retrouve dans les conditions de masse qui leur sont faites de plus en plus de parallèles avec le traitement politique et social de la foule humaine.

 

leblase | Le 23/05/2011 à 14:30 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

si on considère les conditions d'élevage en masse auxquelles sont soumis les animaux,
si on considère la terreur qui leur est infligée dans les instants précédant l'abattage,
si on considère leur capacités de perception et d'effroi,
il n'y a pas d'autre solution que de devenir végétarien, même si ce n'est pas un choix spontané.

il y a bien des façons de repenser l'alimentation et le goût, et sans forcément envisager des aliments exotiques.

 

complex | Le 23/05/2011 à 16:35 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

pas d'autre solution pour une société ou un individu civilisés.

 

complex | Le 23/05/2011 à 16:43 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

écoute en toute connerie comme d'hab je te dirais que pour moi quand tu me parle de ton cas de végétarien c'est comme si un apatride me parlais de ma nationalitée...



j'ai souvent pensé à devenir végétarienne (à force de végéter surement) par onirisme aussi sans doute...

mais bon je suis fille et petite fille de charcutier...

ça m'es impossible
 
par contre chasser à l'arc ou au collet dans des étendues sauvages et me passer de viande par défaut d'adaptation ne me dérangerais pas du tout...

mais croire un de mes besoin naturel mauvais sous prétexte de surexploitation passé des ressouces me semble loin d'une solution civilisée...
(dans une idée de nescéssitée fait fonction ce n'es pas de s'en passer qui rendra la nature à elle même)

D'ailleur je n'ovulerais désormais plus de bulbes de plantes  : NA !! (on en a déjà sept à la maison ça suffit)



 

luce | Le 23/05/2011 à 18:59 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

je n'ai pas dit que j'étais végétarien, ni que le goût pour la viande était mauvais.
je dis qu'un individu civilisée est forcément confronté à cette question.
en pensant devenir végétarien par exemple.
en y réussissant, ou en éduquant le goût de ses enfants à défaut du sien.
ou en faisant le choix d'une société où la viande n'est plus un aliment, parce que par exemple l'abattage dans des conditions plus ou moins restrictives serait un crime.

 

complex | Le 23/05/2011 à 20:26 | [^] | Répondre

et fée boomerang


tu voulais peut être dire l'abbatage sans des conditions +ou - restrictives serait une erreur...

dans ce cas j'y aurais compris restrictions par rapport à l'élevage...
restrictions par rapport à la population naturelle...

 

luce | Le 24/05/2011 à 08:46 | [^] | Répondre

Re: et fée boomerang

oon parle bien d'animaux là ...   non parce qu'entre crime et consomation aproportionné  il nous reste de la marge...

tient là je pense aux massai vampires...         

l'usage quotidien de plantes dite médicinales appelle t'elle une maladie soignée par l'usage de plantes dite communes ?

la théocracie a connu des raccourcit dans sa solution (raccourcir de la tête principalement) 
la démocracie a connu des épuration dans son égarement (ethniques principalement)

Alors oui l'Histoire fait prendre des gants y compris de toilette... (des gant de boxe aussi)
a défault de s'en laver les mains (ail ail ail lars) lavons nous en le reste...

La consocracie  :  connaitra elle un boycot selectif adjugé par la même erreur que sa mise en place qui fut son maintient l'apparence l'utilitarisme le ludisme...

Au vu de mes propres comment (merci G-mimé criquet) on peut répondre que oui...
Malheureusement ma tête repose toujours sur mes épaules je ne suis pas si drôle que ça ha oui être utile...
 



 

luce | Le 25/05/2011 à 09:33 | [^] | Répondre

effet c^^ale sèche

(on peut la toucher du doigt et sa pue plus dit donc...)

la consocracie... ou sociétée de consomation...

dans la suite de la belle verte de coline les débloqués groupés à paris se retrouvaient perdus seuls et incables de provoquer le changements seuls ils commencent à peine à développer leurs pouvoirs entrent en contact avec la belle verte et réalisent que le christianisme  leur perte de repère leur internement pour certain , la prison pour d'autre sont le fruit pourris d'un tourisme à prétexte ethnologique...

continuant à développer leurs pouvoirs ils descident d'émigrer sur la belle verte pleins d'espoirs malheureusement refoulés car l'équilibre de la belle verte est fragile 

leur donnant à leur tour le pouvoir de débloquer les autres espérant favoriser l'éclosion d'une belle bleu
 

les habitants de la belle verte créent là une guerre interne qui sera dans le futur appellée première guerre des télépathes...vengée par l'envahissement de la belle verte...

car l'utopie nescéssite un contrepoid peut être le réel...

 

luce | Le 25/05/2011 à 09:50 | [^] | Répondre

Re: effet c^^ale sèche

car en voulant provoquer la même histoire que la leur ils en ont favorisé l'antithèse...

je parle toujours là du film...

antithèse nescéssaire à l'objectivisation du public...
à la visée argumentative...

qui donnerais surement plus de poid à l'oeuvre initiale...

 

luce | Le 25/05/2011 à 10:21 | [^] | Répondre

Re: effet c^^ale sèche

 et à la fin tu parles plus du film....on en revient à l'argument ...à l'histoire....Il faut des histoires...Tout le monde a besoin d'histoires....Et on en a tous une qui vous appartient...Mais on peut la chercher longtemps...

 

marina | Le 25/05/2011 à 10:55 | [^] | Répondre

Re: effet de mer kaki

 Le contrepoids du réel....mais le réel est toujours conté, une fois écrit......

L'ethnologie indienne était une histoire d'amitié ....Un projet de qualité agaçant mais porté par une vraie amie et ....marina cannibale, là est le mal...
L'ethnologie marocaine, j'y ait fait mon lit depuis bien longtemps, et je l'Aime, pour son énergie, sa drôlerie, sa douceur, sa beauté, sa crudité. Petite j'y étais colon, aujourd'hui j'y suis soeur. Et si j'y souhaite des changements, je ne sais pas la manière dont ils doivent survenir. Et j'y fais le peu que je peux avec l'aide que je trouve.
"Le soleil", a mis le feu en réplique à mon feu...Mais je n'ai plus de feu....J'aurais voulu le convaincre que ce n'est pas un alibi, mais je n'ai pas d'autres mots.



 

marina | Le 25/05/2011 à 10:48 | [^] | Répondre

Re: et fée boomerang


T'avoir en réverbération  lu, c'est perdre son innocence et gagner en énergie solaire. J'aurais voulu tout laver mais je n'ai que les mots....les mots lourds....

Tu crois qu'on peut encore cuisiner des petits anchois à l'esquabiche ?

Elle est où la marge entre le conte perso trop perso, et le désolé 1000 fois taxé utile, et l'execution qui est double ou triple ou quadruple et qui n'est pas que mortelle, non, qui est pas si importante sinon dans sa finalité, double elle aussi au moins, parce que je suis encore là non, et c'est pas par terreur ni contamination non non non.....

 

marina | Le 25/05/2011 à 10:16 | [^] | Répondre

Re: et fée boomerang

namari ouhlala moi pas compris la fin

taxé mille fois car utile

par addiction alors ?

le gout de la viande... mahahaha

hautain ou vont les choses ils ne faut pas se passer de gibier pour giboyer c'est tout ce que j'ai a en dire...

allez je file mon jean trop sérré ne m'autorise que le position debout surtout depuis que ça c'est avéré payant...

 

luce | Le 25/05/2011 à 10:50 | [^] | Répondre

Re: et fée boomerang

on parle bien d'animaux. la notion de crime indique l'existence d'une sanction pénale.
il n'y a pas de raison pour que l'abattage d'animaux dans des conditions délibérément douloureuses et terrifiantes ne soit pas sanctionné.

 

complex | Le 25/05/2011 à 11:06 | [^] | Répondre

Re: et fée boomerang

 Complex, sanctionner peut-être mais il vaudrait encore mieux que cela cesse... Ca va du côté de l'art de vivre...Leblase a raison.....Les petits plats maigres et goûteux......laisser faire pour sanctionner après, c'est pas terrible...., Ce sont les mêmes qui feraient les deux.....Quelle schizophrénie !

 

marina | Le 25/05/2011 à 11:59 | [^] | Répondre

Re: et fée boomerang

cet animal est il prédateur s'agit il de défence ou pas ?

 

luce | Le 25/05/2011 à 16:21 | [^] | Répondre

Re: et fée boomerang

 Ah tous les animaux sont prédateurs mais les sauvages prennent parfois aussi le temps de s'asseoir...quand ils n'ont plus faim.....
Lu j'essaie de partager le langage sauvage, avant les contes...., ou après plutôt...tout en trouvant ça lourd, forcément lourd, mais comment faire autrement....Casser la comédie des fois, c'est bien, si je pouvais être un peu vive....

 Leblase,  Archie Shepp Soleil jaune de lune archi noire,  et yeux muets, mes camouflages sont nés du flou et des blancs. Je cherche l'histoire dans celle des autres. Car la mienne a eu ses zones de flou. Dans un petit livre marocain, inspiré de ceux que j’aimais à l'époque, Ravalec, Gould, j’ai raconté un peu ces blancs avec ses camouglage car la vérité était impossible à dire à l'époque. C’était il y a 15 ans. Je n’ai pas gardé un seul exemplaire. Un lièvre en cours. Peut-être retrouvera-t-on quelques phrases que j'aurai plaggiées...Je ne sais même pas....

Pour le premier sanglier je dirais la totale innocence de l’énoncé. Archie Shepp, je voudrais qu'il soit convaincu que je n'ai eu aucune intention de lui nuire.  S'il n'en doute pas, alors peut-être ne me pardonnera-t-il jamais….  OK je ne suis pas la victime.....Eradication totale des fléaux. ...La folie des lettres, j’en ai conscience, la non citoyennetée aussi, et j’ en réécrirai, j'espère , qui pourront être oubliées et pas brulées. Ouille c’est 5 heures. 

Pour le taureau torero, je n’ai su associer le coup de bâton sur la tête au vibrato dans la gorge…..Désolée pour cette image.  Ma pose aspirait à la pose….Pour trouver sa voix. Peut-être l’astreinte était-elle nécessaire, humble….Plonger aurait été un acte salvateur....Difficile en tout cas, de ne pas singer, de regarder l'eau sulfureuse sans quelque appréhension....Il est plus facile dans le dialogue de s'opposer que de s'unir....Apprendre, boire le tanin....

L’oiseau touristique n’a pas d’excuses. Il a été guidé par l’amitié. Il est honteusement bof….Je sais…..

Ensuite il y a toutes ces hormones cornichones… Elles sont nées des réactions en chaîne, prévisibles pour les météorologistes malgré les facteurs de hasard.

Bientôt, à m’écouter il n’y aura même plus de tyran, ce sera à se demander si tous ces cumuls de causes et d’effets se sont accélérés pour rien. Je ne sais pas…J'aimerais penser qu'il est encore possible d'aller ailleurs et de s'affirmer ...Avec ses fraises aussi....

 

 

marina | Le 25/05/2011 à 18:19 | [^] | Répondre

Re: et fée boomerang

 un petit vent doux sur la peau,
un air de musique d'autrefois,
un enfant qui tourne à trotinnette,
Un soleil qui descend sous la Sacré Coeur
et soudain nos yeux qui fermés se rouvrent.....


 

marina | Le 25/05/2011 à 20:55 | [^] | Répondre

lettre au soleil

 cher soleil,

Je préfère t'écrire personnellement comme ça tu auras le temps de répondre à ma lettre.

Souvent, il vaut mieux attendre avant de prendre la mesure des choses, c'est très long et lorsqu' on s'en est tellement approché,  la mesure devient indicible....Je sais que tu es pur mais pas innocent pour autant et je me demande si certaines de tes pensées pourraient mûrir encore avant d'être confrontées à ll'irradiation. 

Vois tu je n'ai pas vécu avec mes frères et soeurs, alors je veille en fin de compte à ce que tous ceux que j'ai vraiment rencontrés soient mes frères. Mais avec toi je ne sais pas comment me comporter.
Je sais que les vraies qualités, surtout en Orient, ne se disent pas, elles se tiennent discrètes dans l'ombre et s'effleurent avec la patine des jours...Alors j'aime penser que tu caches certaines de tes qualités....

En visitant ton pays, j'ai compris certaines choses...

J'ai compris d'abord que pour le connaître intimement, il faut savoir se taire et que le touriste, l'indigène, a toujours le réflexe de l'ouvrir pour dire qu'il connaît et comprend tout.

Ce que j'ai appris je l'ai appris en écoutant et en regardant, surtout les hommes, dans les bars, dans les souks, en prenant parfois soin de détourner les yeux à temps pour qu'ils ne se croisent, et j'ai rigolé avec les femmes, lorsqu'elles travaillent au champs ou à la cuisine.....C'est là où j'ai rencontré le coeur de ton pays et que j'y ai vécu les plus grands moment de chaleur et de partage.

Je n'ai pas encore eu envie d'y écouter les intellectuels car je n'y entends pas l'essentiel, c'est à dire que je ne sais pas s'ils ont raison, et je ne me sens pas le droit de le savoir pour eux. 

Comme toi je crois que ce pays appartient aux enfants. D'ailleurs ceux que j'ai suivi sont revenus avec des étoiles accrochés au coeur...Mais pour le comprendre il faut redevenir un enfant. Mais les adultes ne s'en souviennent pas toujours....Toi tu as eu la chance d'en rester un, alors c'est à celui-là que je parle ce soir S'il veut bien m'écouter......

 

marina | Le 25/05/2011 à 23:46 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

..."j'ai souvent pensé à devenir végétarienne (à force de végéter surement) par onirisme aussi sans doute...

mais bon je suis fille et petite fille de charcutier...

ça m'es impossible"..
Argument boudin bidon.

C'est comme si je te disais qu'on ne peut pas devenir athée si son père est prêtre et sa mère bonne soeur (quoi je suis de mauvaise foi?)

 

leblase | Le 23/05/2011 à 20:48 | [^] | Répondre

effets personnels

 ce qui doit être dit et ce qui ne doit pas l'être…

Entre fraternité, citoyenneté, justice, écoeurement, les coeurs balancent.

Eradiquer le mal est une bonne chose, comprendre d'où il vient en est une autre.

L'un doit être condamné, l'autre fait partie de l'intime.

Jusqu'où faut-il montrer……

Une violation de droits entre amis se règle par une justice humaine.

Lorsqu'il y a violation de la loi, le sujet devient d'intérêt public. 

Pourtant, un homme qui frappe sa femme dans l'intimité de sa chambre ne viole pas la loi.

Et pourtant c'est un crime contre le progrès de l'humanité. Et c'est politique.

Et pourtant, fouiller dans la vie privée de quelqu'un est insupportable, tout le monde ressent cela. Car tout le monde sait qu'il a des failles, ces failles qui sont si humaines…

 

Le caché, le montré….

C'est vrai le caché ressemble de plus en plus à ces mondes oligarchiques opaques tirés par des marionnettes activant des ficelles comme si le monde n'était qu'un jeu programmé...

Quel dégoût ils nous laissent dans leur violentes négation de l'humain et leur peur de tomber. Et quel effroi quand tout s'effondre….

Mais il y a aussi bien sûr le caché des blessures, des misères, de la honte, de la folie….

Dans une discussion j'ai entendu une femme d'un certain âge dire, "après la femme il y a la folie", rien n'est considéré plus bas…..

Oui le caché est une arrogance, il est aussi une honte, il peut être une blessure incapable de se raconter, un vide….

 

Le pacte républicain

Se remettre en question, entre souverainetée personnelle et souverainetée populaire est dur.

Découvrir la citoyennetée est encore plus traumatisant dans un sens.

Car dans nos individualismes, on vit sans être confronté ou si peu…..Des petits bouts de paroles jaillissent au gré des rencontres. Mais où est la vraie parole, qui en a le temps?

Car il y a là c'est vrai dans la citoyennetée, une chance de s'exprimer et d'être un levier de paroles mais aussi des devoirs, celui de contrôler ses pulsions, de débattre ouvertement 

et d'essayer de réinventer une expérience de raison. La pire des condamnations est de ne plus être écouté. "Comme les femmes et les fous" dirait cette femme….

Ceux qui nous gouvernent devraient être irréprochable…ON sait bien ce qu'il en est et on devine avec effroi et espoir qu'on se trompe, ce qu'il en sera…

 

 

 

marina | Le 24/05/2011 à 09:53 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

Non seulement végétarien mais végétalien aussi, car les produits laitiers, ou les oeufs sont eux-mêmes chargés de saloperies et obtenus dans des conditions qui sont souvent une forme de torture pour les vaches à lait, et les poules pondeuses.
Je mets le poisson de côté dans la mesure oùon peut se nourrir de poisson côtier, qui ne subit pas la pêche de masse.

Pourtant un jouisseur patenté, encore accro à ses habitudes et plutôt flemmard question cuisine a du mal à repenser son alimentation.
Il faut que celle-ci aie du goût, qu'elle soit variée, pas trop pénible à faire.
Ah lala...
Non, le choix ne sera pas spontané mais il faudra bien le faire un jour.

 

leblase | Le 23/05/2011 à 17:11 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

 Tu veux que je t'offre une pêche melba allégée ? avec fruits pochés au sirop et coulis de framboise ?

La pêche tu y penses longtemps à l'avance, pour la sortir du pêcher encore ferme. Tu la fais mûrir mais tu annonces la couleur déjà......Elle sera pochée au vin ! Une fois longuement mijotée et légèrement caramélisée, ayant perdu un peu d'eau, tu lui rajoutes un beau coulis de framboise parfumé sur le rond voluptueux de sa peau dorée....Et tu manges tout de suite....Pas désagréable tu verras....


 

marina | Le 23/05/2011 à 18:18 | [^] | Répondre

Re: et fait personnel

 Merci luce pour ce com aérien....

Merci pour ça
justifier une équation c'est trouver la valeur de l'inconnu pour pouvoir réaliser autre chose...

et pour ça

 il y'a des choses connues qui ne vaudrons jamais la valeur de l'équation qui permet de rencontrer l'inconnu...

 

marina | Le 23/05/2011 à 15:55 | [^] | Répondre

soyons concrets

n'acceptons pas la souffrance animale dans sa production et ces condition d'abatage tout en gardant assez de pain nuggets pour ce peuple qui y croit  encore...

synthèse :


permettez moi l'expression...

encore une fois 

ceux qui avaient une croix sur le dos...(faire sa popote ethique)
se retrouverons a flotter dessus ou dessous (suivant la lois de la tartine) une fois la terre noyée


en espérant qu'on les ai pas cruxifiés manière qu'il se débattent un peu...      

noé je t'avais dit de pas abattre les arbres de la connaissance comment vas tu nourrir tes animaux...
qu'es tu fout encore...

et noé peul rit

 

luce | Le 27/05/2011 à 16:07 | [^] | Répondre

Re: soyons concrets

Concrètement Luce ce peuple non disloqué que tu indiques, je ne sais où il est, mais appelons le, (poules migraineuses, alchimistes de tout poil, partisans du bio et experts), bien sûr sans vouloir me détourner du dieu récemment débouché par un brillant et féroce " local souriant". 

Concrètement Luce, je ris aussi de me dire que tu serais la seule à penser que la boucherie de luxe est mon alibi ! 
Qu'ai-je à voir franchement avec le volet de la grande entreprises côtée en bourse et qui voudrait léser la blogosphère ?....De quoi parle-t-on, du G8 de Dauville ? De l'entreprise qui a engagé marina d'huart ?

Je ne suis pas complice des campagnes de dénigrement de la liberté d'expression. Je ne cautionne pas les conglomérats d'actionnaires arrogants qui dominent le monde. J'essaie juste de gagner ma vie en flirtant avec mon défaut, qui j'espère est guéri. Point. 

Doit-on recommencer le discours à zéro à chaque fois comme l'oubli sans pardon ?

Politiquement Luce, le verbe a beau faire le fier, je peux marcher aussi, la route est longue et le but est là, tout près de moi, il y a tant à faire, j'ai mes yeux pour mes pieds et la crème aussi , thks.

 Luce, humaine  justice, car les faits sont là, mais passent en silence ma résidence.....Pointons le vulgaire et je baisserai la tête...Pour le reste je la relèverai. 'Et là je baisse les épaules et lève le menton, tout sourire)

Les fruits furent mangés mais les arbres poussent Luce. 


 

marina | Le 27/05/2011 à 18:10 | [^] | Répondre

Re: soyons concrets

noé compris que si la poussière étais un fruit dans l'atmosphère s'en liserais le rejet       

sans lecteur au sens du verbe ne reste rien

en plantant en étage sans considération de l'espace les courants entre immeubles porterais l'eau comme dans un oued perdu dans la ville et non plus la masse consumériste de courant et de reflets dont porte l'étau par le sens du jugement des gens

car à craindre le pire qui perd le poéte et qui gagne l'image

y'a des mecs quand tu leur dit repose pour eux c'est d'être en balade entre des meuble se demandant mais où est quoi... ils sont devenus passagers errants dans un atmosphère confiné et ne savant s'assoir que lorsque ce fesant ils n'ont eu  lidée se balladant entres ces couloirs de meubles que l'image de où est quoi 

ce serais la mort qui irais chercher uh âme et le mec il sedirais oh mais ou sont les clef de la cuise au salon ou ai je mis mes clefs ben merde le bocal à mangé du poisson du chat    

dix appartements en même étage dans un grand rond un contr^le de l'oxygène de l'eau et du débit tubes à poissons pompompompidou ouiiiii     et ils serons reserve de p^che et d'épuration d'eau...

de grand tubes aux balcons de semi à poissons d'eau.

 

luce | Le 01/06/2011 à 16:31 | [^] | Répondre

Curcubitacées...(la Une que j'aurai aimé signer)

 

elle | Le 01/06/2011 à 09:13 | [^] | Répondre