Version imprimable Où est-je?

La carte bleue ne montre pas la mer


"Le fauve se termine par le champ, comme la nuit par le jour "

Léon Dropezaune, Vie du douanier Rousseau
 

Là je fouette. J'ai pas encore écrit un mot sur le sujet du billet, j'ai déjà peur. Je sens comme une immense responsabilité.
Y a de quoi: le dernier billet causait de la Nature, les tits zoizeaux, les sardines, un peu comme dans un skyblog.
Résultat?
Hmm?
BP.
Plus exactement Deepwater, pétrole, forage, catastrophe titzoizeaux tout sales, sardines dégueus, comme si les aimables employés de Brit Pet' avaient percé un gros comédon sur les flancs de Nature.
Pour l'instant dans un moment d'esbrouffe Obama et BP ont décidé de faire croire que le pétrolier allait payer 20 miyards.
Mais imaginons qu'au lieu de s'ennuyer à cocher les noms des mecs sur qui il va envoyer un drone au Pakistan, le Prix Nobel de la Paix décide que rien ne serait arrivé si le shplouc n'avait pas causé de la Nature? (si à ce stade vous pensez qu'il me faut des médicaments anti-parano, je peux vous promettre qu'une dose d'aspirine vous sera utile à la fin du billet)
Et qu'il dise: soit les Ets leblase remboursent la dette de BP, soit on les drone.
Vous je sais pas, mais moi ça me gâcherait les vacances des enfants, légitimes et naturels.
Devant une telle menace il importe d'avoir une bonne assise

D'un autre côté ce qui me sauve, c'est justement moi. Car la vraie question du 21ème siècle n'est plus qui suis-je, mais où suis-je?

Qui je suis c'est facile: à part Brice le Moite, n'importe qui peut consulter un moteur de truc et constater les milliers de références qui cachent la vraie mais me permettent tout de même de faire pression sur les SAV, les compagnies d'avion et les meilleurs restaurants de Berlin.
Qui je suis pour l'autre c'est selon son humeur, ma dette ou la sienne, s'il y a ou non une femme, un boulot, une place de parking entre nous. S'il y a prééminence ou juste éminence.

Mais où suis-je?
Ce ne sont ni les cartes de crédit, les GPS de mon telephone, les ip ou autres caméras de surveillance qui le diront.

En effet, où commence moi?
Dans ce lien de deux êtres?
Où finis-je?
Si l'on sait depuis Michelin que la carte n'est pas le territoire, depuis Platon que je n'est pas un, depuis Freud que je n'est pas ça ou comme Leibnitz que je n'est pas ici non plus, on ne sait pas encore si, comme dans un dessin de fix
ici dessin de fix représentant un lapin ivre besognant un tanard
je finis quand tu commences.
L'Autre est-il qui nous ne sommes pas ou ce que nous ne sommes plus?
Donc qui est nous, si ce n'est, précisément, ceux qui sont là?

Quand je dis moi, c'est toi aussi, bien sûr.
Ce toi exclut-il les autres comme le moi s'indivise?
Le mot couché sur un papier, la trace de lèvres rouges sur un col, le cratère de la bombe disent plus le passage du temps qu'un aperçu d'espace: ils sont un moi avant, mais pas un moi ici.

Ainsi commence Untel, à ce bord de moi-même.



Peut-on dire en regardant la Terre qu'un coin est vous? A vous? Ou que vous y êtes?
Si vous avez répondu oui à une des trois précédentes questions, avez-vous déjà vécu dans une salle capitonnée, vêtu(e) d'une chemise à manches looonnngues?
Lorsque vous tapez leblase sur mappy ou gouglemap, êtes-vous gratifié d'une photo?
Si oui, est-ce un lieu?
Sinon, un non-lieu comme disait la Cour?
Savez-vous que l'on investit des sommes folles pour cartographier non plus la planète, mais la Vie?
Qu'est-ce qu'un bon plan?
Et si l'Autre, c'était toujours l'autre centre du monde?





 

boutons de shplouc


Commentaires

Ainsi commence Untel, à ce bord de moi-même.

Et si tu es au bord du vide, où est Untel ?
 



Leblase cartographié au fond d'un tonneau
 
Je ne sais pas lequel de nous deux a fini le Bruich, mais j'ai pas tout compris. C'est quoi la prédiction de ce billet ?

 

ancolie | Le 17/06/2010 à 21:43 | [^] | Répondre

Re:

Damned, je suis grillé!

 

leblase | Le 17/06/2010 à 22:18 | [^] | Répondre

t'avais raison d'avoir peur... t'as vu le résultat, ce soir ?
onze mecs qui se demandent où ils ont...

 

tilly | Le 17/06/2010 à 22:56 | [^] | Répondre

Re:

je voulais dire : onze mecs qui non seulement se demandaient où ils étaient... mais ce qu'ils y faisaient ?

 

tilly | Le 17/06/2010 à 23:00 | [^] | Répondre

Bon au moins on peut présumer que Leblase s'étale jusqu'à Bruichladich....Après c'est la mer.....

Drop zone, il est fort ! Très réaliste, de la porcelaine sans moufles !
Et cette photo des cadenas, incroyable (tu as le don des grillages comme Elle a le don des fils à linge)...Aurais-tu fait une mise en scène pour Master Lock ?

Ensuite je m'y perds.......Où sommes nous ? 
Dans un instant ?
dans un vrai lieu ou un "faux" lieu spécialement pixelisé pour ses amis d'un soir ?
ou dans l'autre ?
ou stocké en attente de métamorphose?
ou éparpillé, c'est à dire inatteignable, flottant dans la brume d'un paysage imaginaire ?
Si nous pouvons être dans plusieurs lieux à la fois, ça c'est entendu, (haha, les gens du XXI° siècle ils sont gâteux) on ne peut pas l'être en même temps, donc je crois que je te retrouve là hop ! 

....."Nous c'est ceux qui sont là !" (Oui mais où là demande le spectre ? dans l'intensité de leur conscience...)
 le ferrailleur de Lizio

Une intensité qui a fait que le singe a pelé sa première banane sur une île des Marquises en même temps que le singe du Congo...

 

marina | Le 17/06/2010 à 23:52 | [^] | Répondre

marina sur la piste

marinouille,
Comme moi j'imagine que tu as entendu des centaines de fois l'expression "on ne peut pas être partout" censée excuser telle négligence ou manque de vigilance.
Mais tout dépend de ce qu'on entend par "on".
Bien sûr qu'on peut être dans plusieurs endroits à la fois, et même partout.

Le fait qu'on nous retrouve est d'ailleurs ce qui nous perd.


Tu peux être blottie dans ton lit et couchée sur mille fichiers, présente sur le shplouc et connectée sur le chat de l'imf à jongler avec les caisses du Congo comme si tu avais la main dans le sac.
Mon sujet comme souvent cherche la limite: limite de notre entendement mais aussi de nous-même. Nous en nous et nous en l'autre. Le réel dans l'imaginaire, le souhaité dans le possible, le craint dans l'éspéré.

C'est aussi pourquoi je suis si fasciné par les entraves que l'humain ne cesse d'ériger; c'est aussi pourquoi le jeu de Go est aussi fort, qui consiste à créer des territoires sans que l'on sache vraiment s'il enferme l'autre ou nous-même.
Et non, je n'ai pas fait de mise en scène pour Master Lock, mais j'aime beaucoup ces rituels de rue: depuis quelques années on trouvait des cadenas ici et là;


Depuis peu ils remplacent les coeurs fléchés d'antan et nous parlent d'amour
 
Bien sûr, il serait facile d'y lire d'abord un désir de repli sur soi (à deux) ou de fixation d'un rapport.
Un refus de cette fluidité qui vire au flou.
Mais pourquoi pas? Si c'est vraiment ainsi que la jeunesse tente de renforcer un élan invisible, fragile et mouvant...
Nous sommes sur de nouvelles lectures d'un monde ancien.
Et comme toujours, je cherche à en lire les lignes en commençant par les frontières.

 

leblase | Le 18/06/2010 à 12:11 | [^] | Répondre

je suis donc je fuis ou l'inconstance de l'eau




Où finis-je?
 

 

elle | Le 18/06/2010 à 09:09 | [^] | Répondre

Re: je suis donc je fuis ou l'inconstance de l'eau



Où cours-je ?

 

kb | Le 18/06/2010 à 11:04 | [^] | Répondre

Re: je suis donc je fuis ou l'inconstance de l'eau

O Elle,
 

Où te mures-tu?

 

leblase | Le 18/06/2010 à 12:18 | [^] | Répondre

Je sans frontiére

Ton billet ,matelot, comme d'hab  est d'essence insaisisable ...j'aime assez l'idée d'un je liquide et par conséquent sans frontiéres

 

elle | Le 18/06/2010 à 14:56 | [^] | Répondre

parvenir à voir l'autre comme une continuité de soi-même dans son altérité n'est pas donné à tout le monde

je le disais hier à peine à un belle dame

  "il faut parfois savoir prendre du recul pour faire des avances !"

je rêve d'un monde où chaque respiration serait la trame d'un lien, chaque regard la lumière toute entière dans son mystère particulier, chaque bouche comme une boucle reliant l'infinie variété des êtres.

je rêve d'un monde de communion où la fraicheur des mots serait caresse, où le silence serait asile...

 

kb | Le 18/06/2010 à 10:55 | [^] | Répondre

Re:

 parvenir à voir l'autre comme une continuité de soi-même dans son altérité n'est pas donné à tout le monde...

 
Non ce n'est pas donné à tout le monde et si l'idée une fois acceptée et digérée peut prétendre à nous changer, jusqu'où nous change -t-elle ? Jusqu'au point d'inconfort ? 
 
A partir d'où le langage ment-il alors que nous croyons dire vrai....A partir d'où fuyons-nous ?
 
Et s'il est facile de voir l'autre comme une continuité de soi lors du dénuement d'un instant, plénitude et semelles au vent, qu'en est-il dans une continuité ? Imaginons l'écart le plus grand entre deux êtres Autres, qu'en faisons-nous, imaginons.....

 

marina | Le 18/06/2010 à 12:18 | [^] | Répondre

dur dur d'être bébé...

Marina, je ne pense pas que la problématique soit liée au changement, car oui le changement mènerait indubitablement à cette limite d’inconfort comme tu le dis et puisque tu nous invites à imaginer, ben imaginons :

 

Tiens, essayons d’imaginer pourquoi tout le monde ou presque se trouve fasciné par les bébés ! Bien sûr il y a cette peau satinée, ces yeux en lever de soleil sur un ciel d’un blanc bleuté sans nul autre pareil, ces petites mains potelées qui s’offrent à nos bouches gourmandes, et toutes ces odeurs de salive et de lait caillé ; mais il y a certainement autre chose…

 

Autre chose de mystérieux, d’intangible, qui crée cette ineffable sensation d’être en contact avec le merveilleux.

 

Pourquoi je parle de bébés ? pour illustrer sans doute l’étendue de ce recul dont je parlais sur un ton léger et non moins porteur de sens caché. J’ai en plus un faible pour la parabole (hélas, fréquenter le schplouc laisse des séquelles…) bref, l’age faisant, je me suis retrouvé très Jungien dans mon approche des choses.

 

La réalité s’offre à nous de bien différentes manières en fonction de nos mécanismes d’interprétation…car oui tout est question d’interprétation, encore faut-il percevoir ces signes fonctionnant comme des charnières pour distordre la réalité dans un sens ou l’ autre

 

Revenons aux bébés. Lorsque j’ai eu  mon premier bébé je passais de longues heures à m’en occuper amoureusement lorsque ma femme se reposait de ses réveils nocturnes. J’observais en même temps et essayais de comprendre cette indicible joie que me procurait la vue de cette petite chose.

 

Le bébé accompagnant de son léger gazouillis, le vol frisé de ses menottes rosées, était sans projet, sans dessein. Le bébé est là. Je devrais écrire le bébé est-là, et que c’est sa manière d’être vraiment-là, qui lui donnait tout son sens. Le trait d’union tente peut-être justement de dire quelque chose d’un lien, d’une union retrouvée ou pas encore perdue.

Il n’a rien à prouver et il peut tout éprouver. Comme il ne peut rien nommer, aucun objet n’est enfermé dans les catégories de son esprit. Il goûte, il voit, il sent, il touche, il entend tout ce qui est autour de lui comme une manifestation de la Vie, source d’émerveillement à chaque instant. L’enfant à toujours cet écarquillement démesuré du regard…    

 

Et c’est là que je te pose la question Marina. Se peut-il que nous ayons un jour vécu cette évidence éloquente ?quelle discrète hostilité nous a lentement exilés de cette forme de vie ?

 

C’est vrai que nous nous sentons bien différents du bébé, car pour nous, toute chose peut-être appréhendée et enfermée dans un concept. Chaque « ça » que je peux étiqueter me fait entrer dans une relation avec lui et je vais vouloir le posséder ou le rejeter selon qu’il m’est agréable ou non.

 

Un sage Indien écrit : « quand je reconnais que quelque chose existe, j’établis une relation et c’est cela être dépendant ». j’ai longtemps cogité cette phrase avant de comprendre que c’est là en fait que commence une course effrénée pour avoir ce à quoi je souhaite rester uni, au sacrifice de ce que je peux être.

 

Dans mon mental enclos de désirs, s’agitent sans répit toutes les pensées qui m’amèneront à faire toujours plus, pour avoir toujours plus. Je m’éloigne irrémédiablement de cet être-là, source de plénitude et j’ai parfois le sentiment d’avoir été floué sans trop savoir par qui…

Il y a comme une nostalgie de la transparence avec la grande vie, et la tendre fraîcheur d’un bébé nous insuffle, l’espace d’un instant, la conscience de notre déclin

 

Changer alors ? non dirais-je juste revenir à cet état de pureté initiale où dans son suave babil, nous l’entendons nous chuchoter tendrement, que quand ON NAIT, ON EST, et que plus on grandit, plus ON SE FAIT « AVOIR »

 

Et quand je parle là de béatitude ça va bien plus loin que l’apparence d’un jeu de mot

 

J’ose espérer avoir dansé sur le bon pied cette fois-ci :)))

 

kb | Le 18/06/2010 à 16:39 | [^] | Répondre

Re: dur dur d'être bébé...

kb, je suis bébé-ate, sans blague ta description des petits d'hommes est un ravissement, merci !

 

tilly | Le 18/06/2010 à 16:47 | [^] | Répondre

Re: dur dur d'être bébé...

 Et KB tu danses du pied que tu veux  !!....Quand je disais changement je voulais dire mouvement, c'est un fait, je me sens par exemple, beaucoup plus fraternelle dans ma vision du monde que je ne l'étais plus jeune, trop empêtrée dans des situations difficiles.....Et si aujourd'hui, cela change pas mal de choses dans mes attachements, mes révoltes ou mes rejets, si cela m'a peut-être permis d'éprouver une bien plus grande liberté de choix que dans l'éducation capitonnée que j'ai reçue, et d'être heureusement étonnée de la liberté d'échanges et de l'affinité immédiate éprouvée avec des gens merveilleusement marginaux parce que merveilleusement intransigeants, la question de l'altérité reste entière, toujours.....

J'ai pas le temps d'en dire plus, mais j'adore ton image des bébés moi aussi, bien trouvé, si étranges bébés avec qui l'espoir renaît inlassablement ;)))

 

marina | Le 18/06/2010 à 19:04 | [^] | Répondre

être bébé ?

 

 KB j'ai peu dialogué avec les bébés.... J'imagine que cette part de virginité est mystérieuse....
Mais un bébé de 6 mois est déjà rusé et joueur. Il sait très bien s'approcher d'une prise électrique et imiter son père en disant 'nononononoon" tout en touchant la prise ! 

Je n'ai pas eu d'enfant, j'en ai trouvé un, il avait déjà 5 ans...(Tiens ton âge ;) Aujourd'hui je suis l'une de ses mères. On s'est reconnus. Et je loue tous les jours Dieu qu'il n'ait pas mes tares !
C'est pourquoi je te parlerai plus facilement de cet âge là. A 5 ans, l'enfant invente l'attaque des martiens, la mare aux cochons ou la tour de Pise, de toutes façons il joue avec les poings. Et les points. Les points d'interrogation sont des échelles ou des patins, les points d'exclamation, des épées, et les épées poursuivent les patins et coupent les barreaux des échelles. Alors il suffit que l'un fasse un immense point d'exclamation dans l'air pour rendre l'autre immédiatement hystérique au plus grand agacement de ceux qui ne comprennent rien à ce jeu. C'est comme nous au fond.....
 
A la différence de ce que tu laisses deviner de ta vie, je ne suis pas nostalgique de ma petite enfance. La mienne s'est construite en s'améliorant.....Cette évidence éloquente dont tu parles il me semble l'avoir rencontrée  bien après mon enfance.....Par intermittence...Si je dois penser à un paradis perdu,  je me dis aussi qu'il y en a d'autres à explorer, il y en aura toujours, parce qu'on a beau détenir des GPS, le mystère contenu dans les choses ne disparaîtra jamais, et sous l'apparence il y a tant de fragiles contraires...Il faut creuser un peu plus peut-être.....Une question de regard, tu disais....
Mais tu as raison encore faudrait-il adopter le rythme de croisière...Je le conçois bien;)))
 
Dans mon enclos entre 4 murs parisiens, loin de tout ce que je rêve pour les autres, je me dis "qu'est ce que tu attends"  et j'attends que mon pied se lève...je suis presque prête......
 
Enfin accéder à cet état d'innocence rêvée d'avant ma naissance....

 

marina | Le 18/06/2010 à 21:49 | [^] | Répondre

Re: dur dur d'être bébé...

Voilà un beau cadeau fait au shplouc, KB. Quelle belle écriture...

 

leblase | Le 18/06/2010 à 22:03 | [^] | Répondre

KB serait-il un vieux sage?

Honorable kb,
Tu dis bien des choses dans ton commentaire (à ce sujet, je tiens à ce que tu saches que la Sirène a été très impressionnée par la qualité de ton écriture et la hauteur de vues dont tu témoignes. Voilà. Que ça te fasse le dimanche, comme on dit en Charente).
Passons sur le test des bébés, chacun vit l'expérience du rapport avec un être humain dénué des codes tel qu'il le voudra, selon qu'il est plus ou moins rousseauiste (Jean-Jacques, pas le douanier), athée, religieux, qu'il ou elle croit en la métempsychose, Karl Marx, Freud ou, comme moi, plutôt branché éthologie, biologie et transports en commun.
Mais çà:

..."avoir ce à quoi je souhaite rester uni, au sacrifice de ce que je peux être"...
c'est beau.Rien d'anodin, à moins qu'une vérité forte, profonde, ne soit anodine.
On sait bien que ce ne l'est pas, sinon nous n'aurions pas pléthore de représentant du divin.
Aussi faut-il accueillir ton don avec le respect qui lui est dû

 

leblase | Le 19/06/2010 à 22:23 | [^] | Répondre

n'est pas sage qui vieux...

Cher Leblase,

sur le plan des couleurs je dirai que le point commun entre la RATP (puisque apparemment tu sembles branché transports en commun)et les principes du tao est cette couleur orange dont se targuent aussi bien la carte du même non que l'habit de ces moines qui s'extasient de la beauté du monde à coups de haré haré (prochain haré, gare du nord)...bref le transport est assuré dans un sens comme dans l'autre avec toi comme chef de gare pour aiguiller les inrterconnections de la dualité qui nous anime nous les usagers du schplouc...zyeuxmuets ou non....

quant à cette dualité je l'avais déja exprimé sur ce lieu même à travers cette langue française qui se fait gourou, à sa manière, dès notre plus jeune âge, en instaurant la règle d'accord du particpe passé. Lorsque le verbe est conjugué avec l'auxilliaire "être", l'accord a lieu. Un accord, n'est ce pas l'harmonie, la communion ?...

Lorsque c'est l'auxilliaire "avoir", il n'y a pas d'accord sauf si l'objet est placé avant le verbe. C'est-à-dire s'il n'est plus séparé du sujet par ce désir d'avoir, mais s'il fait de nouveau "un" avec lui...ce qui m'a amené sans doute à user de cette phrase 

"avoir ce à quoi je souhaite rester uni, au sacrifice de ce que je peux être"...

mes hommages à la sirène, dont le témoignage à certainement fait mon dimanche...même si je suis tres au sud de la charente :)))

 

kb | Le 21/06/2010 à 18:32 | [^] | Répondre

haro sur le cassoulet

faut dire que j'étais loin d'imaginer que la confrérie du cassoulet de castrelnaudary s'habillait aussi en orange (merci Elle)...un autre grand mystère du trait d'union !....

 

kb | Le 21/06/2010 à 21:41 | [^] | Répondre

salutation

 " juste revenir à cet état de pureté initiale" oui juste parvenir enfin à une véritable jeunesse ?
Merci KB, puisque je ne l'ai pas dit tant je m'appliquais à te répondre, pour tous les rayons de ton message !



 

marina | Le 20/06/2010 à 06:31 | [^] | Répondre

Re: salutation

Marina,

le schplouc est un ciel étoilé où chacun de nous scintille par ses mots...

on a l'age de nos expériences

merci à toi aussi

 

kb | Le 21/06/2010 à 18:37 | [^] | Répondre

Re: salutation

tu dessines de mieux en mieux marina.

 

complex | Le 23/06/2010 à 13:21 | [^] | Répondre

avant d'être Fixés....

faut encore qu'on voit comment qu'elle dessine les lapins...

 

kb | Le 23/06/2010 à 14:46 | [^] | Répondre

Re: avant d'être Fixés....

kes tu disais mon soleil ?


 

marina | Le 24/06/2010 à 10:08 | [^] | Répondre

Re: avant d'être Fixés....

héhé..
Mais complex a raison: tu dessines de mieux en mieux, il y a de l'élan dans cette femme qui lance le ballon (quelle actualité en plus!)

 

leblase | Le 24/06/2010 à 11:14 | [^] | Répondre

Re: salutation

 Ah Complex ! quelle heureuse surprise ! ! Ta vue ne s'arrange pas beaucoup on dirait ;) ...
A un de ces jours j'espère....là je pars en croisière.

 

marina | Le 23/06/2010 à 20:09 | [^] | Répondre

Re: salutation

qui tu comptes croiser ?

 

complexe | Le 23/06/2010 à 23:37 | [^] | Répondre

Re: salutation

je compte croiser des humains Complex et prendre tout mon temps ! Tu m'entends au moins ?

 
 
 


 

marina | Le 24/06/2010 à 09:50 | [^] | Répondre

Re: salutation

Très jolie association

 

leblase | Le 24/06/2010 à 11:14 | [^] | Répondre

Re: salutation

 Bonjour Mr le Théra-schplouk à couture mobile

 

marina | Le 24/06/2010 à 13:17 | [^] | Répondre

Re: salutation

Couture mobile couture mobile,

Dis donc t'as pas expliqué pourquoi tu partais en croisière


Serait-ce pour convoler avec Complex?
Tout ça  parce qu'il a une décapotable italienne?

 

leblase | Le 24/06/2010 à 15:03 | [^] | Répondre

Re: salutation

Pour aller nager avec les poissons et les sirènes !;)) ivres de tant de bonds joyeux par-dessus l'écume des vagues

poissons d'Aurélie

 

marina | Le 24/06/2010 à 15:55 | [^] | Répondre

Re: salutation

.
..voir de nouveaux horizons...



sentir de nouveau parfums...

 

kb | Le 25/06/2010 à 11:06 | [^] | Répondre

Re: salutation

VUI....ton chien qui te chatouille le nombril.....



Et ton soleil qui te darde de ses rayons !!



 

marina | Le 25/06/2010 à 11:54 | [^] | Répondre

Re: salutation

Marina !...tu viens de remettre en question toute la théorie du taulier !

le fauve se termine par le champ qu'il disait...s'il finit en sac à main maintenant, pourrait-on encore dire qu'il tomba sur le champ d'honneur

mais tant que le soleil darde, la lune aura toujours sa place à l'orée du jour...

tu serais bien en louve....

et moi en romus et romulus

 

kb | Le 25/06/2010 à 13:09 | [^] | Répondre

kbway !

 

kb | Le 25/06/2010 à 13:34 | [^] | Répondre

the blender !

 oh  kby the way tu m'épates avec ton dessin....Mais dis moi ne serait ce pas temps d'aller faire des exercices sur l'eau ?



 

marina | Le 25/06/2010 à 14:11 | [^] | Répondre

Re: the blender !

ça c'est de la cartographie!

 

leblase | Le 25/06/2010 à 19:38 | [^] | Répondre

Allo, t'es où? ( petite philosophie du lavoir)

Ou suis-je, quelle heure est t-il et allo t'es où ? me demandai-je encore ce matin


photo trouvée ici

(Merci professeur leblase d'apporter de  l'eau à notre  lavoir )

 

elle | Le 26/06/2010 à 08:46 | [^] | Répondre

Re: Allo, t'es où? ( petite philosophie du lavoir)

Elle et la philosophie

Très joli ton petit Portugal.  Et oui, où?
Où donc?
Savoir ce qui de nous ou de notre représentation dans les fichiers, voire de notre reflet dans le regard de l'autre ou dans le miroir, est nous?


Charlotte Corday aurait-elle pu faire son affaire à Marat s'il avait eu ma baignoire?

 

leblase | Le 27/06/2010 à 12:05 | [^] | Répondre

Esthétique du je (de miroir)

hmm hmm , faut-il en déduire que si le je n'est ni dans le corps ni dans l'âme, il est dans la baignoire ?

 

elle | Le 28/06/2010 à 09:50 | [^] | Répondre

Re: Esthétique du je (de miroir)

tout baigne, Elle, tout baigne comme dit Sarko qui en connaît sur les profondeurs de l'âme et la flottabilité de la conscience

 

leblase | Le 28/06/2010 à 11:01 | [^] | Répondre

les je délavés....

hu hu hu...comme quoi de se mouiller, en n'en ressort pas pour autant propre...


 

kb | Le 28/06/2010 à 14:42 | [^] | Répondre

Re: les je délavés....

Tiens, revoila la femme de complex

 

leblase | Le 28/06/2010 à 16:15 | [^] | Répondre

bucolique providence

Ma conscience, Leblase, elle  est tout au fond de la rivière, cachée dans son gravier. Il suffit de déplacer les petites pierres pour qu'elle apparaisse. Voilà j'en ai écrit des lignes et j'ai tout effacé, car le chemin est rocailleux mais lumineux. Oui, te tuer ? Personnellement une tentation comme une autre ...Mais je préfère filer à l'étoile, ça porte bonheur...


 


 

marina | Le 28/06/2010 à 14:48 | [^] | Répondre

Re: bucolique providence

marina
héhé
..me tuer, "une tentation comme une autre?"
bigre, j'espère qu'à l'encontre de ce vieil Oscar tu sais résister aux tentations, fussent-elles comme les autres.

 

leblase | Le 28/06/2010 à 16:15 | [^] | Répondre

Re: bucolique providence

Marina,quel drôle de commentaire!
Ou je n'ai pas tout pigé  et explique moi qui tu veux tuer ?Ou bien j'ai très bien compris et je pense que tu as vraiment besoin d'aide.
 depuis très longtemps dans ce splouc il y  a eu des commentaires de toutes sortes mais l'intelligence et l'humour étaient toujours au rendez-vous.
Là c'est vraiment pas supportable de lire cela.Dans  tes commentaires tu nous  abreuves de tes prises de conscience ,de ton évolution personnelle....
Excuse moi, retour à la case départ tu as oublié de régler ton pulsionnel.

 

duchesse | Le 28/06/2010 à 22:43 | [^] | Répondre

Re: bucolique providence

Non Duchesse ne T'inquiète pas je ne veux tuer personne, ce commentaire faisait réponse à la légende de Leblase sur Charlotte Corday  Charlotte Corday aurait-elle pu faire son affaire à Marat s'il avait eu ma baignoire? qui elle même faisait référence à un autre et ainsi de suite.....J'essaie de ne pas parler de mes états d'âme comme tu dis sauf si on me presse de le faire, et encore c'est nouveau, avant je laissais passer.....Je pense que tu as du sauter quelques chapitres d'où cette interprétation ! Ravie de te croiser depuis tout ce temps, je n'oublierai pas les sandales au bord de la piscine;))

 

Anonyme | Le 28/06/2010 à 22:57 | [^] | Répondre

flottabilité de la conscience

 Faudrait-il encore qu'il y ait de l'eau dans la baignoire.

 

ancolie | Le 30/06/2010 à 10:40 | [^] | Répondre

Re: flottabilité de la conscience

Ancolie,
merci pour le lien.
C'est en effet un problème de fond (sans jouer sur les mots), qui ne touche pas que cette région du monde, mais à peu près toutes les régions désertiques et leurs confins, que ce soit en Afrique, en Asie, en Australie.
Mais même en Europe et aux USA, du fait du comportement aberrant des pays dits "avancés".
Ainsi Barcelone, dont le développement délirant et les habitudes des gens ont fait qu'il faut aller acheter de l'eau dans des coins reculés des Pyrrennées; ou Los Angeles, qui n'a pas une rivière mais des milliers de piscines, des dizaines de milliers de gazon, des centaines de milliers de voitures lavées régulièrement, et doit pour cela acheter de l'eau au Nevada, en Oregon, en Idaho, etc.
Notre génération a enseigné le gaspillage comme exemple de statut social, et il est maintenant difficile d'être crédible auprès des plus jeuens en poussant des cris d'orfraie (charmant zoziau, parle-en à qui tu sais;-).
Pourtant il est clair que les guerres de l'eau- qui pour l'instant ne portent pas ce nom- vont devenir de plus en plus sauvages et impitoyables.

 

leblase | Le 30/06/2010 à 11:10 | [^] | Répondre

Re: flottabilité de la conscience

On se trouve pour l'eau confrontrer au même problème de conflit d'intérêt que pour les terres arables : choisir entre être capable de répondre aux besoins de base de la totalité de la population - ce qui devrait être une priorité - ou satisfaire le bien-être souvent superflu d'une minorité de nantis (dont nous sommes).
Ce diagnostic, on le connaît depuis pas mal de temps. La difficulté est de sortir de l'ornière.
Tu dis que la vraie question du 21ème siècle n'est plus qui suis-je, mais où suis-je ? Je me demande si ça n'est pas plutôt où vais-je ? Et dans quelle direction ai-je envie d'aller ?

 

ancolie | Le 30/06/2010 à 12:17 | [^] | Répondre

Re: flottabilité de la conscience

Ancolie,
Tu ajoutes à mon argument, car les questions "où vais-je" ou "dans quelle direction" dépendent très directement de la question "où suis-je".
On le voit bien dans les frontières les plus infamantes pour les pauvres ou faibles, telles que celle qui sépare les USA du Mexique, le Mur autour d'Israel, les enceintes electriques autour des enclaves espagnoles au Maroc, etc etc
Etre du bon côté de la barrière a rarement pris autant de sens.

 

leblase | Le 30/06/2010 à 12:44 | [^] | Répondre

Voui, encore flotte il qu'il y ait de l'eau dans la baignoire


Que d'eau ! que d'eau !






 
dessins bis repetita shplouquibus placent
Cicéron


 

Fix | Le 09/07/2010 à 23:12 | [^] | Répondre

Re: the blender !

Tsst Tsst,
tu t'expliqueras avec l'infâme Fix.
En plus je n'ai pas encore compris ce qu'il trouve de si bien à madmapping?

 

leblase | Le 27/06/2010 à 11:37 | [^] | Répondre

Re: the blender !

Tilly, comme dit leblase, pas besoin d'essplication, tu connais le tarif. Cher. Devine ?

 

Fix | Le 09/07/2010 à 23:16 | [^] | Répondre

Re:

kb,
je ne sais vraiment pas dans quel état, et à partir de quelle position tu disais à la dame ton histoire de recul.
Es-tu sérieux, es-tu léger, es-tu profond ou sybillin?


Avec toi on ne sait pas toujours sur quel pied danser

 

leblase | Le 18/06/2010 à 12:25 | [^] | Répondre

Re:

Leblase...je suis juste humain

et j'aime mon prochain...quoique un peu plus ma prochaine :)))

 

kb | Le 18/06/2010 à 13:16 | [^] | Répondre

Re:

> je ne sais vraiment pas dans quel état, et à partir de quelle position tu disais à la dame ton histoire de recul.

mais si tu sais.... hypocrite ! que plus le désir s'accroît, et plus l'effet se recule.

 

tilly | Le 18/06/2010 à 13:57 | [^] | Répondre

tant qu'il y aura des refrains

 Quoi qu'il y en ait une déjà bien renversée......et l'autre déjà prêt à l'accueillir, le tibia avancé comme la proue d'un bateau !
On se marre bien sur les quais de Seine, ne trouves tu pas Tilly ?

 

marina | Le 18/06/2010 à 14:31 | [^] | Répondre

Re: tant qu'il y aura des refrains

marina,
En fait ce qui m'a frappé lorsque je suis tombé sur cette scène (et Seine) c'est à quel point tous ces gens-là avaient l'air sérieux.

 

leblase | Le 18/06/2010 à 14:33 | [^] | Répondre

Re: tant qu'il y aura des refrains

 Serait-ce la tension du désir ? (je me suis déjà demandée ça à propos des cours de tango, sérieux et si près du corps)...N'a-t-on jamais pensé  "passons aux choses sérieuses ";)

 

marina | Le 18/06/2010 à 15:02 | [^] | Répondre

Re: tant qu'il y aura des refrains

> On se marre bien sur les quais de Seine, ne trouves tu pas Tilly ?

mouais moi tu sais la salsa ou le menuet... bof !
si ça chante pas j'y vais pas.
puisque leblase et toi me tendez la perche, voici une petite annonce :

Les Voisins du Dessus (chorale moderne, chanson française rythmée) - dont je suis - participent au festival Voix sur Berges : dimanche 27 juin à 18:30, à la hauteur du 77 quai de Valmy, paris 10

et si vous me demandez sur quelle scène (pas seine) je serai jeudi et vendredi prochain, peut-être je vous le dirai... et vous serez étonnés !

 

tilly | Le 18/06/2010 à 14:46 | [^] | Répondre

Re: tant qu'il y aura des refrains

 Tilly c'est vrai ? C'est vrai ? Ne fais pas ton oeillet mignardise;))

 

marina | Le 18/06/2010 à 22:04 | [^] | Répondre

Re:

Tilly,
Je l'avais oublié celle-là

Elle illustre à merveille ton sens de la perspective.
 

Mais tout de même, tu ne manques pas d'air

 

leblase | Le 18/06/2010 à 14:31 | [^] | Répondre

kb se prend pour Martin !

quelle horreur ! tu veux lier tout le monde ?
(euh, t'as pas vu mon voisin on dirait)

J'aime pâs les chaines !

 

mitra | Le 18/06/2010 à 15:59 | [^] | Répondre

Mitra est devineresse....

le mot chaine interpèle la fusion de l'humanité par une réaction du même nom

ce que l'on pourrait assimiler à un baptême à l'eau lourde

dans mon phatasme t'es une bombe :)))

 

kb | Le 18/06/2010 à 17:05 | [^] | Répondre

Où-est-je ?

 
En chemin ?

 

ancolie | Le 30/06/2010 à 11:04 | [^] | Répondre

Monétarisation de l'OMBRE

Nous recherchons pour le compte de notre client, un champs de maïs sur un flanc de montagne près d'une autoroute venant d'un aéroport, bien gras bien vert, pour y sculpter une pub pour GOOGLE MAPS.
Nous payons la location et la récolte.

Nous recherchons pour le compte de leblase de jolies mains pour y tatouer LEBLASE pour l'été. Rémunération très attractive.

Si votre appartement est dans une rue passante et qu'il est exposé plein sud alors nous sommes interessé par votre balcon ou votre fenêtre pour y fixer un système de publicité solaire.

 


VIVE LES ENERGIES RENOUVELABLES !

 

laseine | Le 03/07/2010 à 14:23 | [^] | Répondre

Re: Monétarisation de l'OMBRE

Une rue, plus elle est passante plus elle à l’air empruntée ce qui dans la cosmogonie du lieu nous ouvre l’artefact d’un horizon remodelé pour la circonstance du signifiant  ultime du meilleur des mondes

 

En écho logique je pose la question :

 

Tout homme aurait-il un prix ?

 

La carte bleue est certainement  renouvelable comme cette peur bleue de voir ses provisions passer au rouge

 

C’est une question de chromato.

 

Les marchands de l’ombre l’ont compris…

 

Les artistes qui veillent au grain (de maïs) l’ont compris aussi

 

Merci Laseine
 

 

Et merci aux créatures éphémères qui,
même assises à l’ombre,  
donnent toute sa noblesse au renouvelable de la couleur

 

 

 

 

 

kb | Le 06/07/2010 à 11:44 | [^] | Répondre

Re: Monétarisation de l'OMBRE

bien entendu toute ressemblance avec des personnes fréquentant assidument ce lieu ne serait que pure coincidence.... :)))

 

kb | Le 06/07/2010 à 11:48 | [^] | Répondre

Re: Monétarisation de l'OMBRE

de dos, tous les chats sont gris, cher kb !

 

tilly est une rapporteuse | Le 06/07/2010 à 22:36 | [^] | Répondre

Re: Monétarisation de l'OMBRE

m'énerve ce cache qui se vide pas tout seul ;(

 

tilly n'est pas une rapporteuse | Le 06/07/2010 à 22:38 | [^] | Répondre

Re: Monétarisation de l'OMBRE

ho ho ho...Tilly, les chats peut-être mais je ne mettrai pas ma main à couper quant à la conjugaison féminine de cet adorable petite bête :)

 

kb | Le 06/07/2010 à 23:11 | [^] | Répondre

Re: Monétarisation de l'OMBRE

Je crois que je vois ce que tu veux dire.

 

leblase | Le 06/07/2010 à 23:15 | [^] | Répondre

le test au stérone pour mesurer le QI

Leblase...je n'ai jamais douté de ton incommensurable intelligence :))))

 

kb | Le 06/07/2010 à 23:35 | [^] | Répondre

Re: le test au stérone pour mesurer le QI

C'est vrai qu'on ne la commensure pas souvent.

 

leblase | Le 07/07/2010 à 08:37 | [^] | Répondre

L'affaire dans le trou stellaire

Mon cher soleil,


Parce que nous sommes tous des étoiles déjà mortes et même si certaines d'entre elles brillent plus que d'autres je voudrais te dire que non, ce n'est pas la peur qui m'empêche de parler. Je me dis simplement qu'est ce qu'il veut ? Que je me mette à genoux, nue entourée des 10 cavaliers du schplouk et de leur dague prêtes à me sectionner  la troisième côte en partant du bas ?

   
je suis coquette donc j'ai préféré aller acheter des chapeaux !


Je sais, je ne suis pas une déesse de la moralité comme toi (dont la chaire ontologique sur Moralité et Ethique avait connue mon affluence dans le temps !), j'ai pêché de m'être laissée séduire par 2 petites phrases que j'aurais aimé écrire et comme je suis une grande gaffeuse, je l'ai fait avec une certaine incommensurabilité qui ne m' épargne pas. Et j'ai commis le double forfait de culpabiliser à mort, ce qui fait perdre du temps. Mais toi Oh mon soleil dont les rayons font courir les anguilles sous les rochers, toi dont l'ouïe est si fine, tu devrais détecter le moment où il faut dire à Gengis Khan de rentrer son batailon.

Tu m'as laissé récemment la possibilité de te parler sereinement et je ne l'ai pas prise c'est vrai, tu me demandais comment cette défiance s'était installée dans le schplouk. Vaste question qui chatouille. Je te répondrais que la raillerie lorsqu'elle n'est plus cimentée par la confiance et la camaraderie, devient poison. Que le combat de torero doit rester près du corps. Je pourrais te dire aussi qu'il y a tant de raisons de se leurrer sur le sens de ce qu'on lit, entre ce qu'on dit, ce qu'on souhaitait dire, ce que les autres croient comprendre ou souhaitent ne pas comprendre...L'erreur est sûrement de croire qu'on n'a pas à se justifier quand notre parole est mal comprise, parce qu'alors le vers se pose dans le fruit. 

Je suis peu connectée, Elle aussi, je lui signalerai son coup de soleil dans le dos. Mais Elle, est une pierre précieuse éternelle que rien ne peut érafler....Quant aux planètes, il paraît qu'elles peuvent naître à partir de cendres d'étoiles défuntes alors....

 

marina | Le 07/07/2010 à 10:13 | [^] | Répondre

ya pas de lézard dans le trou !

Marina,

J’avoue que bien souvent tu me déroutes et allez je l’avoue, me chagrine aussi. Non pas par ce que tu dis mais plutôt par ce que tu entends en me lisant.

 

Quand j’interviens ici, sur le schplouc, c’est pour partager quelques images, quelques sourires, et parce que j’ai pu noter combien ce qui nous a « déridés », a souvent été un vrai bain de jouvence.

 

S’il m’est donné l’occasion de marcher aux côtés de quelques un(e)s le temps d’une croisée de chemins, même virtuels, il ne me viendrait jamais à l’idée de le faire en prophète, persuadé de sa vérité mais juste en simple pro-fête !

 

En fait je souhaite, tout le temps, que mes modestes lignes parlent autant aux adultes que nous sommes, qu’aux enfants qui habitent encore nos cœurs…

 

Car si les mots sont des limites qui définissent du sens, seuls les poètes et les enfants savent redonner à ces contours la respiration qui est la leur.

 

Je l’avais déjà exprimé ici même il y a quelque temps en disant que chaque mot peut alors devenir le coquillage qui, tout proche de l’oreille, raconte les vents fous et le mouvement écumeux des vagues.

 

Non, je ne veux pas que tu mettes à genoux…Il n’y a aucune raillerie dans mes dires. Je voulais juste te voir sourire en acceptant ce qui en quelque sorte était un hommage à la beauté des intervenantes d’ici. J’ai trouvé l’image belle par la sérénité qu’elle dégage, c’est tout.

 

Maintenant, comme me le répète sans arrêt mon copain Jean Michel, l’humour est dans l’oreille de celui qui l’entend et je suis vraiment peiné que tu n’entendes rien au mien.

 

Peut-être que j’en fait trop et que je devrais me limiter à parler « platement » et tout simplement, ou peut-être ne pas parler et endosser le costume étroit d’un zyeumuet ?

 

Ça ne me gêne pas de me mettre à genoux. C’est à genoux donc que je te demande : Marina dis moi où le bât blesse car franchement je ne comprends pas…je ne suis pas aussi fin que tu le crois

 

 

kb | Le 07/07/2010 à 11:20 | [^] | Répondre

Elle est belle de l'intérieur comme de l'extérieur !

Avertissement :
ceci est comm certifié sans raillerie aucune ni sous entendu aucun. Il ne signifie que ce qui est dit sans arrière pensée,sans chausse trappe ni balle perdue !

 
J'ai aussi beaucoup d'admiration pour Elle dont l'incommensurable coeur transpire par ses mots...faut dire que j'ai toujours eu un grand respect pour les ménagères...quel que soit leur âge :)

 

kb | Le 07/07/2010 à 11:33 | [^] | Répondre

Re: Elle est belle de l'intérieur comme de l'extérieur !

Han ...arrêtez les z"amis...z"allez me faire rougir !

KB, veux-tu dire qu'en plus d'être une fée du Net  je suis une fée du logis?

 

elle | Le 09/07/2010 à 07:16 | [^] | Répondre

Re: Elle est belle de l'intérieur comme de l'extérieur !

parole d'un monsieur propre !

 

kb | Le 09/07/2010 à 17:25 | [^] | Répondre

Re: ya pas de lézard dans le trou !

 Avec un humour aussi subtil que le tien cher KB, je suis souvent aussi déroutée. Et tant de soleil rend parfois aveugle, comme les chauve souris qui ont les yeux à l'envers à force de regarder les négatifs non développés ;))

Mais ta vitesse de l'oeil et de la pensée est indispensable, la vitesse de la lumière en quelque sorte, sans laquelle le schplouk serait froid et sombre ;)

Vive la mer des couleurs dont les vapeurs rafraîchissantes retombent en mille goutelettes de jouvence sur le schplouk ! Ne porte pas le "yeux muet", malheureux, comment le schplouk se régénererait sans toi  ?

Je vais mettre du gingembre dans ma salade de midi





 

marina | Le 07/07/2010 à 12:29 | [^] | Répondre

Point de rencontre

marinakb,

Alors faisons-le à genoux, accroupis, debout, à quatre pattes, de près, de loin, pour rire, en pleurs, en hurlant, en silence, en couleurs, à plat, en relief, en montant  ou en descente, en douceur ou en force.
Soyons les un pour les autres.
Disons notre dit et écoutons de l'autre ce que nous n'attendons pas.
Le shplouc n'est rien qu'un lieu commun.


Sans vous zyeuxbavards et sans sincérité, il ne sera qu'une batisse insensée

 

leblase | Le 07/07/2010 à 13:54 | [^] | Répondre

Re: Point de rencontre

Leblase..tu me rassures, pour un peu je me serais cru dans le métro, marchant rapidement de peur que l'on me demande une énième fois mes papiers :)

 

kb | Le 07/07/2010 à 17:18 | [^] | Répondre

Note à benêt ...

zut...j'ai oubié de mettre un avertissement...de peur d'être mal interprété...c'était de l'humour...rien que de l'humour à mes dépens
et puis ho Leblase, c'est toi le taulier...t'as qu'a délivrer des certificats d'authenticité agrafés avec les comm...

 

kb | Le 07/07/2010 à 17:23 | [^] | Répondre

Re: Point de rencontre

Justement. Et n'oublie pas non plus ton numéro de sécu, un RIB et le code de ta carte bleue.
c'est un site achte rigoureux ici.

 

leblase | Le 07/07/2010 à 20:26 | [^] | Répondre

Re: Point de rencontre

Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours eu un faible pour les portes bleues. Peut-être parce que j'espère toujours secrêtement qu'elles ouvrent vers le ciel...

 

ancolie | Le 10/07/2010 à 12:10 | [^] | Répondre

Re: Point de rencontre

Ancolie,
tu es une indécrottable optimiste.
Ceci dit, le fait de peinde les portes en bleu vient de la croyance que cette couleur écarte les mouches.
Mais tu remarqueras que sur la photos, cet étrange bâtiments de "réunions"  affublé de gravures FR possède un caractère quelque peu sinistre.
Réunir, puis quoi?

 

leblase | Le 10/07/2010 à 17:58 | [^] | Répondre

Re: Point de rencontre

Monsieur Leblase, arrêtez de faire de moi une chose, un objet vu comme il vous plaît de le voir, complice d'un état criminel, voleur, méprisant, sinistre et français. Ca suffit. Vous me volez mon monde et si votre imagination s'est tarie au point de le voir aussi petit que ces quelques minimètres qui vont du pubis au nombril, grand bien vous fasse.
Je fréquente cet espace de liberté depuis 5 ans et personne avant ces derniers mois ne m'a demandé qui j'étais et je m'y suis toujours exprimée avec liberté et lorsqu'il y avait confrontation, elles étaient intéressantes car elles aboutissaient à une meilleure communication et plus de tolérance. Avec des moments de grand souffle comme disait KB. Oui j'ai fait des conneries, je m'en suis excusée. Si ça ne suffit pas je n'y peut rien. Ma parole aujourd'hui elle et figée, captée, elle n'est plus libre, vous me l'avez prise et je me vois mal, pressée comme le citron qui y déchire sa peau, vous dire croyez moi je ne suis pas celle que vous décrivez. Ce serait insensé, comme décliner ses papiers d'identité et carte bleue justement. Je suis donc engluée dans le rôle passif que vous voulez me faire porter et je le porte depuis plusieurs mois. Et oui et après ! Là est vraiment la question.....Mais certains diront que justement et après ! ils ne sont pas devins. Alors........Au revoir tintin.

 

marina | Le 10/07/2010 à 20:02 | [^] | Répondre

blue note

Tu crois ? pour les mouches ?
Bon alors je vais repeindre en bleu



toute la maison


et le jardin aussi

 

ancolie | Le 24/07/2010 à 00:45 | [^] | Répondre

Re: ya pas de lézard dans le trou !

donc celle qui a un coup de soleil c'est Elle, et celle d'à côté c'est toi...bien bien :)

 

kb | Le 07/07/2010 à 14:17 | [^] | Répondre

Re: Monétarisation de l'OMBRE

> Je crois que je vois ce que tu veux dire.

mitou ! non, je veux dire : minou !

 

tilly | Le 07/07/2010 à 08:34 | [^] | Répondre

Re: Monétarisation de l'OMBRE

Tu veux dire Milou, je suppose?

 

leblase | Le 07/07/2010 à 08:37 | [^] | Répondre

Elements de zoologiz botanique

Cher M. leblase,

je bondis (mon plafond est capitonné, et je n'ai pas de manches looooongues) en lisant ceci dans votre billet :

ici dessin de fix représentant un lapin ivre besognant un tanard

1) je ne connais aucun lapin dessiné par Fix. Cuisiné, oui.

2) il arrive à Fix de représenter des lièvres. Animaux d'une sauvagitude rare, comparable seulement, chez les humains, à des patrons richisssimes et sans pitié comme ceux des Ets leblase.

3) besogner ? Un lièvre baise, brouigne, broute, bonce, bracouille, brénève, bernacle, bernique, brouillonne, babiolle, bringue,beftère, bonnarde, bouzigne, bucone. Il belvédère de l'Apollon, il boulevard du crime, il brouette japonais, il biroute du rhum, il il braquemard ne la vallée, il baliverne à culaire, il brélève de l'ADN, il banane de Johnny, il bulle boursière, il batifole à la messe (et non molle à la fesse). Mais jamais, jamais il ne besogne. Ce n'est pas un salarié de la BNP.

4) ivre ? Mmh. Faut que je vérifie. Mais ça m'étonne, connaissant la bestiole comme la poche de mon slip.

5) besognant un tanard ? Pauvres bêtes (le lièvre, et le volatile à toiiiiiiiiiin). Peut être êtes vous en train de relire les oeuvres de ce bon Donatien, et le sang vous aura chauffé. Vous êtes pardonné. Une fois, comme on dit au bord de la Senne.

Je ne vais pas ajouter aux déboires de cette malheureuse justice de la Répunlique encombrée par les plaintes pour diffamation de Plenel contre Bertrand, de Douillet contre Joly, de Metzner contre Kiejman, de Woerth (épouse) contre Montebourg, etc., la liste serait plus longue que les commentaires d'un bon article du shplouc. Républicainement et vertueusement, je m'abstiens. Pourtant, Fix, lièvre & tanard contre leblase & lapin, ça aurait de la gueule, ça ferait vendre du papier et ça créerait de l'emploi.

Tenez vous le pour dit.

 

Fix | Le 09/07/2010 à 22:52 | [^] | Répondre

Re: Elements de zoologiz botanique

Cher Monsieur Fix,

Les membres du service réclamations des Ets leblase ont également bondi à la lecture de votre lettre.
Fort heureusement notre patron bien-aimé, dans son infinie sagesse, les a munis depuis longtemps de casques intégraux et d'extincteurs qualité Q-35T, atténuant ainsi les chocs survenant à l'occasion de telle ou telle remarque incendiaire.

1/ ce n'est pas ce que le lapin a dit. Interrogé, il a parfaitement reconnu un individu suspect, muni d'un crayon et visiblement  ivre.
Ce ne peut être que vous. Ou alors c'est un ministre, mais lequel saurait tenir un crayon?

2/ les patrons des Ets leblase ne sont qu'un. Pas des. Ensuite de quoi, ils payent leurs impots, se tapent le bouclier fiscal et l'Etat leur renvoie comme il sied chaque année depuis qu'on a ce président dont le sens de la démocratie va du nombril au plus haut de ses poils publiens (32mm), entre 4 et 45 millions de renvoi d'ascenseur remboursement d'impot.

3, Bref, un lièvre bruiche la dich.

4/ tous les temoins en attestent. Ivre. Saoul. Etat ethylique avancé. Bourré comme un coing. Rond. Muflé. Torché. D'ailleurs plusieurs zyeuxmuets nous ont écrit, demandant si les tâches qui parsèment vos dessins sont des taches de liquide séminal ou de Ricard™.

5 D.A.F leblase, marquis Du Shplouc, est un ancêtre dont nous préférons toucher les droits d'auteur sans trop penser aux conséquences parfois néfastes de ses écrits sur de jeunes esprits faibles.

Mes avocats ont toute instruction relative à une franche levée de coudes avec vos représentants, d'ici à jeudi.

Veuillez croire, Cher Monsieur, etc.

 

leblase | Le 10/07/2010 à 17:49 | [^] | Répondre

Re: Elements de zoologiz botanique

sans vouloir paraître jeter de l'huile sur le feu ou prendre quelconque partie, ce qui risquerai d'apporter un préjudice "casse couille" au qualificatif de ma personne, je tiens quand même à vous préciser cher fix que vous omîtes d'apporter les substantifs suivant à l'activité laborieuse de la bourre du lièvre.
sachez donc qu'un lièvre butine de l'abbaye aussi tout comme il breloque la tintabule et surtout, ô sûre toux, se babine la lèche !
'oila !

 

kb | Le 14/07/2010 à 15:10 | [^] | Répondre

le taulier n'est plus en taule

et tiens...en Inde le lièvre il bèngue la dèche...moué mais tout-ça ne nous dit pas


où est-IL

 

kb | Le 16/07/2010 à 12:36 | [^] | Répondre

A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

J'ai passé plus d'une année dans une chambre fermée sans lumière exactement comme celle que le shambala avait montrée un jour sur le schplouk.

Dans cette chambre je ne pouvais pas me déplacer plus vite que très lentement. Il y avait des sacs partout pleins de costumes et d'objets de taille différente avec des étiquettes dessus. Certains étaient entrou-verts comme CARTE DU MONDE, LUNETTES, BALLET BROSSE, d'autre très fermés comme celles des carnets intimes. Seuls cent petits diables hargneux et bavards volaient dans la chambre en cognant les murs et en tombant parfois.
 BOUM !
Sarah spinelli

Le jour, j'avais beau serrer des pinces et mouiller des joues, j'emportais la chambre noire partout avec moi. Où que j'aille c'était toujours le même décor de cartons. Au-dessus d'un Himalaya de boites, il y en avait une bien fermée ou le mot FICELLE était écrit au feutre gras. Un jour je la pris de mes deux mains et me retrouvai dans la forêt. Là il y avait un pont verrouillé avec un cadenas et je l'enjambai en un temps....alors je vis...devinez quoi,  une tête de KB à ressort avec sa question caverneuse :

 "qu'est ce qui fait qu'à un moment une sorte d'inimitié s'est immiscée entre nous avec ses graines de discorde". 
 
J'ai attendu longtemps près de la tête à ressort en regardant le mot FICELLE feutré de noir sur l'étiquette. Et au bout d'une éternité un semblant de réponse vint me saluer en souriant avec sa casquette : 
C'est lorsqu'on cesse d'aimer pour n'être plus qu'attachée.
Etre attachée veut dire que tu es comme une pieuvre qui étend partout dans toutes les directions tes tentacules et que tu te précipites sur tout ce qui se présente pour l'annexer, en faire une affaire personnelle et créer une confusion inextricable entre la réalité et cette intervention de toi même, ajoutée, accolée surimposée....
 
OK j'avais été attachée et il fallait trouver le moyen d'être détachée
Il y avait plusieurs façon d'être détachée. Détachée du Schplouk  ou bien.....
comment repassait-on de l'attachement à l'amour ? grande question pour tous mes cartons....

En lançant plusieurs boites à mes chats, qui se disputaient pour mordre mes soutiens gorge, j'en vis une marquée des mots CLE DU BONHEUR. Ah, ah, ah, rigolai-je !
Il disait :

Tu peux passer de l'attachement à l'amour en pratiquant la vacuité totale....Du soi d'abord puis de tout.....
Rien que ça, facile! me dis-je....

  juste s'oublier.....
Sarah spinelli


Alors je pris mon élan, et fis une rotation expulsive ou plutôt un retournement d'une énorme densité et en un temps morcelé qui sembla durer une éternité, toutes les boites s'échappèrent comme si elles n'avaient jamais existé. A la place apparut une fenêtre. La lumière était même illuminée de lumière lumineuse...
 
C'est alors que le schplouk m'est apparu comme un lieu foncièrement spirituel
Parce que nous ne sommes RIEN et que ce NOUS est TOUT
 
Je suis sortie de la maison pour me mélanger à la terre.
 
sinon que restera -t-il à prouver ?
sarah spinelli
 
 
 
 
 

 

marina | Le 16/08/2010 à 17:17 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

En voilà une histoire follatisante que tu nous racontes là Marina:-)

On dit que l'univers a été créé à la suite d'un équilibre thermique. Autrement dit, pour que l'infiniment petit puisse évoluer, il a fallu arriver à cet équilibre. Lorsqu'un système quantique est dans cet état, alors son temps propre cesse d'exister.

Si on considère que l'attachement n'existe que si on arrive à un certain équilibre, alors on peut dire que durant nos périodes shplouquesque non seulement le temps a cessé d'exister mais aussi que nous avons évolués.
La pratique de la "vacuité totale" causant la perte de cet attachement signifierait-elle le passage à un état de déséquilibre où tout en convergeant vers un autre état d'équilibre, nous regardons (souvent avec un seul oeil d'ailleurs) avec regret ce temps où ...


Depuis ce jour nous avons tout tenté !

 

mitra | Le 17/08/2010 à 11:47 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

 Je ne comprends pas tout ce que tu dis Mitra !!!!!

Mais on m'a dit récemment, si je ne déforme pas trop, que la plus petite particule observée dans l'infiniment petit, s'appelle "Dieu".....

Y a -t-il un commencement et une fin à l'univers, ou sommes nous trop limités pour concevoir autre chose ? 

Tu conçois l'attachement comme un état d'équilibre mais serait tu d'accord pour ajouter le mot "précaire" ?


C'est vrai qu'on a tout imaginé depuis ce temps là !



Edouard Boubat 1984




 

marina | Le 17/08/2010 à 20:59 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

"Mais on m'a dit récemment, si je ne déforme pas trop, que la plus petite particule observée dans l'infiniment petit, s'appelle "Dieu"....."

Et moi, j'ai compris que depuis que les scientifiques ont prouvé que l'univers est en expansion depuis son existence, cela signifie qu'il y a forcément un début. S'il y a un début c'est qu'avant le début, il y avait "rien" ou presque. C'est l'astrophysicien Smoot qui a parlé en premier de Dieu (si j'ai tout bien compris évidemment !).

Ok pour le "précaire" et heureusement d'ailleurs;-)

 

mitra | Le 18/08/2010 à 12:02 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

 rien ou presque (Dieu donc) ;)) tu m'éclates Mitra !


 

marina | Le 18/08/2010 à 13:50 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

tu penses que je suis devenue folle ?

 

mitra | Le 18/08/2010 à 14:08 | [^] | Répondre

mitra est une débauchée

non je n'ai pas ce genre de préjugé te concernant !

 

marina | Le 18/08/2010 à 17:23 | [^] | Répondre

le début a surement ses fins et ses moyens

Mitra,
Je me demande si les concepts d'expansion, de rétraction, de début et de fin ont un sens quelconque pour des entités autres que les humains.
Ce n'est peut-être que la manifestation de nos limites d'appréhension de tout ce qui relève du vivant?

De la même façon qu'un pélican n'a certainement pas conscience du début du poisson qu'il gobe, une chose telle que les multivers n'a peut-être pas de début d'expansion... car n'a ni début ni expansion, mais un état grouillant aussi redondant qu'éternel, comme la bande de Möbius en élastique (tac toc, bien sûr. Et oui oui je t'imagine lisant ça en secouant la tête et en pensant: "leblase, bitcharé")

 

leblase | Le 18/08/2010 à 21:09 | [^] | Répondre

Mitra est décidément une cochonne

Mitra,
si je comprends bien, et pour faire suite au salon de musique de Complex, tu nous joues le quantique des cochons?

 

leblase | Le 17/08/2010 à 21:44 | [^] | Répondre

Re: Mitra est décidément une cochonne

Du tout !
Pour faire suite au salon de musique de Complex, je cherche simplement a connaître le degré de réel qui se cache derrière ce nombre complèxe qui enveloppe notre cher Complex. J'ai bien peur que si ce nombre s'approche de zéro, Complex vire dans un autre monde; le même monde que le monde qui existait juste avant le big bang. Si c'est le cas, notre cher Complex serait le premier être humain à se transformer de la matière et du rayonnement en "Information".
Ca n'est que sur le shplouk où on puisse attirer ce genre d'espèce ! Si si !

 

mitra | Le 18/08/2010 à 12:16 | [^] | Répondre

Re: Mitra est décidément une cochonne

Je suis obligé de dire non. Non, Complex ne serait pas le premier être humain à passer du stade "gros bébé" ou "vieil ermite", ou encore "adulte lubrique" à "information".
En effet, depuis des temps immémoriaux, les services ont créé de toutes pièces des personnalités, des identités totalement bidon uniquement pour faire passer des renseignements, faux ou vrais.
Ainsi, chacun sait que Sarkozy n'existe pas: il est en effet impensable qu'un pays comme la France puisse avoir choisi pour président une telle non-entité qui méconnait les lois de son propre pays pour en créer dès qu'il a une baisse de sondage.
Alors que Complex qui, à 93 ans, se tape toute une équipe de volleyeuses en écoutant du Scriabin joué par Yvette Horner, existe.

 

leblase | Le 18/08/2010 à 21:24 | [^] | Répondre

Re: Mitra est décidément une cochonne

Horni soit-il :)))

 

kb | Le 19/08/2010 à 09:52 | [^] | Répondre

Re: Mitra est décidément une cochonne

very horny indeed

 

leblase | Le 19/08/2010 à 21:18 | [^] | Répondre

Re: Mitra est décidément une cochonne

 Oh ! tremendously horny indeed !

 

marina | Le 20/08/2010 à 07:45 | [^] | Répondre

un 'ti kdo

 pour l'anniversaire de KB


 

marina | Le 21/08/2010 à 12:19 | [^] | Répondre

Re: un 'ti kdo

C't un bien beau cadeau pour KB.
Heureusement, nous partageons la même table virtuelle et pouvons tous en profiter.
Tu n'imagines pas, de plus, à quel point je suis proche de cette page écrite/dessinée sur un projet de travail actuel.

A part ça, j'écris face à la mer en décrue, assis sur une chaise posée au bord de la petite île de 2hectares en tout, reliée au continent par une digue bien fragile, que m'a trouvée la Sirène, qui n'a pas son pareil pour faire des surprises.
Surprises que seul un être mi-humain, mi-marin et mi-divine, peut accomplir.

 

leblase | Le 21/08/2010 à 21:29 | [^] | Répondre

Re: un 'ti kdo

 Et moi je suis dans la station savoyarde de vargèse un verre de Dom Pérignon à la main avec un charmant professeur astro physicien qui me décrit Saturne et ses anneaux du fond de son téléscope pendant que je te réponds. Oh une étoile filante vient de me griller le doigt de pied ! je vais hurler !!!

 

marina | Le 21/08/2010 à 23:16 | [^] | Répondre

Re: un 'ti kdo

 eh ! c'est sûr que la sirène est plus divine que toi ! je l'imagine avec ses lourds cheveux blonds vivant jusqu'aux fesses, telles des algues parfumées, remorquer des petits bateaux rutilants qui allument leur clairon, soleil et tambour en passant le cap Horn et rendre fous les matelots qui veulent peupler leur nuit froide de cette musique qui vous prend comme la mer.....alors chhhhhht, bliss

 

marina | Le 22/08/2010 à 07:13 | [^] | Répondre

Mi kado pour p'tit k do...

 

kb | Le 23/08/2010 à 16:12 | [^] | Répondre

LA GRANDE HISTOIRE DU VENT

 Ah ah ah mon soleil , ombre d'une lune elle même reflétant un mikado ?  Pourquoi pas....

Mais j'attendais ce moment depuis longtemps, le moment où la petite tête de KB pointerait son nez avec un merci marina de traviole mais sans faute d'orthographe pour demander à voir le jeu d'une lune !
 
voici donc notre histoire métaphysique sortie de l'âtre et racontée par la lune.......comme elle l'a vécu ou presque, (voyez-vous la lune est vieille tout de même et l'histoire qu' elle va raconter remonte à très très longtemps)  je vous laisse deviner dans quels personnages elle s'est glissée. Je voudrais aussi dire que c'est une histoire autobiographique et que toute ressemblance avec des personnes existantes ne serait que pure coïncidence et ne pourrait mettre en cause les consommateurs de soupe;)
 
Il y avait un jour en Roumanie, un jeune tzigane qui s'ennuyait un peu. Il rêvait d'aventures, de conquêtes chevaleresques, et vivait comme un paria, tels ses frères et leurs incessantes marches pour s'en aller ailleurs (c'était dans les temps où ils n'enduraient que des tracasseries administratives telles que le carnet de voyage à faire signer dans chaque commune sous peine d'amende et la taxe de séjour à 3 euros par voiture le premier jour, 5 le second, et 10 le troisième). 
Donc le jeune homme traînait, essayait de monter un groupe de musique qu'il avait appelé "dolce vita" ou il grillait des sauterelles qu'il faisait manger à sa petite soeur sous la menace.....
Le reste du temps, quand il restait captif et ne s'en allait pas visiter un ami de fête ou d'école buissonnière, il s'ennuyait ou lisait des partitions de musique avec toutes les clés, tentant de faire comme il avait entendu Glen Gould dire à la télé :" je joue toutes les musiques dans ma tête avant un concert, pas besoin de répéter sur l'instrument". 
 
Le cadre vous plaît ? C'est un peu violent non ? .....pas trop chaud ? Vous alle tenir ? Il ne faut pas se perdre hein !
 
 

 

marina | Le 23/08/2010 à 21:02 | [^] | Répondre

LA GRANDE HISTOIRE DU VENT

 

 
Alors un jour un événement remarquable survint. La marraine du jeune homme qui habitait dans le midi de la France où les gitans étaient mieux traités et où ils travaillaient dans les vendanges, aux cueillettes et qui connaissaient beaucoup de métiers vint lui dire "tu ne vas pas rester faire le mariole avec tes partitions d'orchestre, tu vas travailler . Va chez Manon, sonne à la porte et elle t'accueillera, ton travail ne sera pas très différent que celui que tu fais dans ta roulotte". 
 
C'est ainsi que le jeune homme se pointa dans un hôtel avec TV et installations culinaires dernier cri où son travail résidait dorénavant dans la lecture de manuscrits d'écrivains en vue de les éditer. 
Il espérait lire des ouvrages de Jules Bloch ou Martin Blook pour contribuer à la révision de l'inhumain procès de sa cause, gentil coeur palpitant qu'il était... Mais la vie en avait décidé autrement.

A l'hôtel, certains livres insipides voisinaient avec quelques perles rares. Déjà de dépit, ses voiles impatientes tiraient vers le large quand Manon lui apporta un jour un manuscrit en le morigénant un peu : Dépêche toi, celui-là va s'éditer rapidement, je veux le résumé demain matin dans ma chambre.....Alors le jeune homme lut toute la nuit dans son lit accompagné de la musique d'Yma sumac et de ses ombres.... suite au prochain numéro



 

marina | Le 23/08/2010 à 23:13 | [^] | Répondre

Re: LA GRANDE HISTOIRE DU VENT

 

 
 
Et le lendemain il alla frapper à la porte de Manon et l'écrivain était là. L'écrivain était fou fou mais on l' aimait bien parce qu'il ajoutait à l'atmosphère plus que feutrée des lieux un air spontané très joyeux. Le jeune homme qui avait un attrait pour les histoires à dormir debout ne trouva rien à redire contre  son goût pour les excentricités et le grand monde. Tout le monde se disait que les artistes avaient le droit d'être excentriques....   Peu après il décida de partir, mais on l' augmenta....Quelques mois plus tard, il décida vraiment de partir, on l' augmenta encore mais il partit vraiment comme il l'avait décidé et avec l'argent qu'il reçut, le jeune homme se retrouva à la rue avec un piano tout neuf.....Et ce qu'il fit est une autre histoire.....
 
Un siècle après, l'écrivain réapparut de partout avec une nouvelle lamentable effaçant à la fois l'espace et le temps. C'était un vrai malotru ! Ses pitreries avaient été chèrement monnayées ! Le jeune homme devenu homme eut pour premier réflexe de douter. Il fallait tirer au clair, voir le dernier livre, il était beau ce dernier livre, en plus...Des photos....Puis la honte vint s'insinuer dans la peau du jeune homme tout à coup vieilli, comme à l'assaut d'une piqûre de formol dans une peau relâchée. Comment avait-il pu être si naïf ! Pourtant il savait qu'il ne fallait pas se laisser détourner par les faux semblants et leurs tristes émissaires.....Tous les tziganes savaient ça...Vieille mendiante, chien errant, cheval noir.....
 
Alors la lune repentante y déposa doucement son triste fardeau, comme une berceuse attentive coucherait l'enfant endormi dans ses bras. 
Et une grande tempête de sable (c'est pour çà que l'histoire s'appelle "la grande histoire du vent") l'emporta avec toute son amertume et  ses souvenirs mêlés.

CONG !
 
 
 
 

 

Anonyme | Le 24/08/2010 à 07:10 | [^] | Répondre

Re: LA GRANDE HISTOIRE DU VENT

il est mort? comme king kong? :)))

manon c'est toi?...j'ai hésité un peu entre la chèvre tzigane et la vieille mendiante...

une lune repentante...j'aime bien cette image. C'est très bien raconté, on sent que l'écrit n'est pas vain...

tu devrais nou sraconter plus d'histoires Marina.On deviendrait tous très sages et p'tet même que Leblase ne pensera plus a malmener de ses photos les tendres parties de ses conquêtes...


 

kb | Le 24/08/2010 à 15:06 | [^] | Répondre

Re: LA GRANDE HISTOIRE DU VENT

ça mérite certainement un meilleur commentaire....mon taux de sucre est au plus bas...après la rupture du jeûne....

merci du partage

 

kb | Le 24/08/2010 à 15:15 | [^] | Répondre

Re: LA GRANDE HISTOIRE DU VENT

 sacré KB, je t'en ficherais moi des chèvres tziganes ! A moins qu'elles aient la particularité d'être invisibles celles là.... ravie que cette histoire t'ait plue, et courage dans la chaleur !


 

marina | Le 24/08/2010 à 15:46 | [^] | Répondre

Re: LA GRANDE HISTOIRE DU VENT

marina,
ton histoire me fait vraiment plaisir, et je dis pas ça pour répandre des compliments sur e shplouc.
C'est simplement une vraie joie de te lire dans cette humeur de conteuse.

 

leblase | Le 24/08/2010 à 22:06 | [^] | Répondre

Re: Mi kado pour p'tit k do...

Tiens, voila la réponse du berger à la princesse?
Joliment tourné, KB-qui-jeûne

 

leblase | Le 24/08/2010 à 22:04 | [^] | Répondre

Re: Mitra est décidément une cochonne

 a propos des services, une source d'information sûre, m'a dit que les temps immémoriaux ont changé. Aujourd'hui les mots n'ont plus une fonction de renseignements, ils ne sont qu'une façade trompeuse. On utilise plus sûrement la télépathie, une forme de méditation concentrée sur le sujet. On vit dans un drôle de monde !

 

marina | Le 20/08/2010 à 20:04 | [^] | Répondre

Re: Mitra est décidément une cochonne

marina,

.."Aujourd'hui les mots n'ont plus une fonction de renseignements, ils ne sont qu'une façade trompeuse"..
On pourrait par mot d'esprit dire ça fait un moment que l'on peut faire cette observation. Sauf que les façades, tout comme les tromperies, ont elles-mêmes à la fois un sens et une syntaxe (tu connais le vieux truc dans Tintin: celui qui dit qu'il n'est pas fou l'est plus surement que celui qui avoue l'être)

 

leblase | Le 20/08/2010 à 21:38 | [^] | Répondre

Re: Mitra est décidément une cochonne

 Pour la folie je donne raison à Hergé mais toi et tes façades trompeuses ....elles sont parfois trompeuses justement ! Il y en a qui ressemblent à des grandes bâches ouvertes qu'on fixe dans le désert pour faire un plan photo un peu flou avant qu'un petit coup de shergui ne vienne les faire tomber ...just blowing in the wind.......Et puis, il n'y a plus rien.....

 

marina | Le 21/08/2010 à 00:04 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

Marina illuminée,
Le vide ok
mais faire taire le moi, voilà bien l'affaire...(j'avais ecrit "faire toi le moi" lapsus)



Ou est passé notre krishnamurti d'ici?

 

elle | Le 17/08/2010 à 12:05 | [^] | Répondre

attouchons l'émoi...

faire taire le moi le ramène à entrer durement en contact avec nous via le comportement des autres....suffit juste de le reconnaitre et l'accepter...

 

kb | Le 17/08/2010 à 13:24 | [^] | Répondre

Ah Le Temps et les "Moi" de Sa Dame !

Kb, Marina, Mitra, Le Blase, votre échange haletant changea le temps et me fit dire "sournois", si fou né et lascif au nez du mari honnête : "je jouis quand tu me tues, toi !" :)
Merci pour ce régal sans rupture de jeûne, sucré(e)s lascars :)

 

Yugurta | Le 21/08/2010 à 20:10 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

 Elle, je suis sûre d'être un peu toi !






 

marina | Le 17/08/2010 à 21:11 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

Belle photo marina.
Ele me rappelle cette étrange image prise à Hiroshima, où l'ombre d'une échelle est restée plaquée sur un mur ce fameux matin, il y a maintenant 65 ans, ce terrible matin où la lumière est allée plus vite que le temps, effaçant ainsi les humains.

 

leblase | Le 17/08/2010 à 21:42 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

 leblase, ce que tu dis me fait penser aux 6 immenses Gingko qui ont miraculeusement survécu à Hiroshima malgré les déluges d'irradiation et leur tronc calciné et qui ont permis aux survivants de se repérer parmi les ruines. Aujourd'hui ils sont vénérés et célébrés par toute la population.....

 

marina | Le 17/08/2010 à 23:13 | [^] | Répondre

Marina et le Gingko aux becquerels

marina,
je ne connaissais pas l'histoire de ces plantes étranges. Ce qui a survécu ce matin-là défie souvent notre logique.
D'ailleurs ce qui survit et ce qui meurt, dans les mêmes circonstances, m'épate toujours.

 

leblase | Le 18/08/2010 à 21:11 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

Elle,
Tsst tsst... Madame Blazewski n'est pas ma cousine (ni ma tutrice)

 

leblase | Le 17/08/2010 à 21:45 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

la vague et l’aile mêlées
à l’heure des incandescences étoilées
déliant de mon moi les paupières
et ma vie qui me suit loin derrière
mon regard ne se connaît pas
posé sur chaque chose
comme un papillon au baiser éphémère
éternellement épris de ce monde
qui me survivra…
 

kb
 
Ainsi va mon détachement...sinon Marina, je suis toutes ouies à tes dires et mes OUIi je ne les dis pas à cette manière que tui ne sembles avoir pas lue...

 

kb | Le 17/08/2010 à 13:08 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

de cette manière entendais-je ...

 

kb | Le 17/08/2010 à 13:09 | [^] | Répondre

Re: A mon soleil, à Shamballa et aux eaux du schplouk

 
 
A l’heure où les fleurs se replient et où les chats font le dos rond
Où les théières commencent à fumer et le soleil à plonger
je contemple ma vie un peu étonnée et étrangère
Où suis-je moi qui joue et court après, en suis-je propriétaire ?
ou ne suis-je que l'esquisse d'un univers éphémère,
petit follet cherchant son bonheur entre légèreté et stupeur.

ainsi va le mien.....KB....



 
 
Et si je n'ai pas répondu à ta dernière note c'est que je n'ai pas souhaité y répondre, y voyant encore trop de choses à redire, et sachant que tous les mots seraient déchirés et dévorés.....Je suis vaincue KB et t'offre la victoire.....

KB je dis NOUI.....

Je dis oui à ton offense, je dis oui à mes regrets
mais je dis non à ton procès, je dis non au Tribunal,
Je dis oui à ce silence, je dis oui pour ton courroux, 
mais je dis non au harcèlement et non encore aux calomnies,

Mais j'avoue KB, que je préfère te voir comme un bienfaiteur, pour le talent de ta prose (que tu m'as contrainte à apprécier avec distance) et parce que tu m'as aidé à réfléchir.

Cependant ;)), trois petits points, je pense (à moins que tu me convainques du contraire), que nous avons tous en nous du mystique, de l'ambitieux, du dégonflé, du criminel, de l'assoiffé de pureté et de l'enfant perdu....ou facétieux.



 

 

marina | Le 17/08/2010 à 20:07 | [^] | Répondre

Aux mots violés

A
Le Blase
Puisqu'abuser des mots polis ne procure pas l'ivresse des auteurs, mon je et tunique de soirée reviennent ingurgiter ICI du taulier les bruts.
Mais, une fois mon émissaire préféré accosté à l'un des postes à quai de ce port épique, le voilà tout niais qui m'appelle "Eh Boss, ton là ça y est plus, tout est nié"..."Quoi toi dire moi, kia plus rien ?"... "Pire ksa, y a plus que du Tout, !"...,

 

yugurta | Le 19/07/2010 à 18:35 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

 Leblase, et surtout Marina!
Je voulais vous remercier. Vous remercier d'avoir été sur mon chemin à l'automne 2005. J'imagine que vous êtes deux belles femmes qui savaient parler de la cité mondaine!
Pourquoi merci? Parcequ'un jour, ou plutôt un soir, vous m'avez tenu la main, vous m'avez aidé, la chanson de brassens au bec, vous avez chanté dans votre coeur l'air de l'auvergnat peut être (...), et j'ai pu boire à votre eau..., j'ai rencontré l'homme au violon, Ivry Gitlis. Je voudrais vous faire une confidence, mais comment...? Car je n'ai pas réussi à refléchir beaucoup avec lui au sujet de la poésie et du violon..., lui et son violon restent muets à mes questions, moi et ma poésie avons dû nous éloignés. Je ne sais comment l'aborder depuis. La raison est compliquée..., très compliquée. J'ai besoin d'une muse.
Pour autant, ce que j'écris là n'est pas suffisant pour que vous compreniez.... Puis je vous rencontrer, j'ai besoin d'aide!

 

xavier monloubou | Le 12/08/2010 à 00:12 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

Bonjour Xavier,
je fais un petit break dans mon éloignement momentané du shplouc pour répondre à votre demande.
Tout d'abord, si l'on peut supposer que Marina est une très belle femme, je puis vous assurer que je ne suis pour ma part ni très, ni belle, ni femme.
Mais personne n'est parfait, donc leblase non plus.
Concernant Ivry, la dernière fois que je l'ai vu ce fut à l'occasion d'une soirée chez le chef Eliahu Inbal donnée en l'honneur d'un autre très grand violoniste, Frank Peter Zimmermann.
Vous connaissez Ivry, son caractère le rend ombrageux dès lors qu'un autre violoniste est célébré.
Il ne fut donc pas très disert ce soir-là, et j'ignore dans quel état d'esprit il est, aussi ne pensé-je pas pouvoir vous être d'une quelconque utilité (les Ets leblase sont d'ailleurs totalement inutiles, c'est bien connu.)

Donc si vous avez besoin d'une muse, peut-être Marina conviendra t'elle? Je ne sais, car je n'ai pas très bien compris la nature de votre demande.

 

leblase | Le 12/08/2010 à 10:46 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

et quand vous passerez le week end à ivry-sur-seine, chez vos beaux-parents, vous nous donnerez  l'adresse du p'tit bal musette que vous affectionnez.

 

complex | Le 13/08/2010 à 23:17 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

Complex,

Je suis sûr que vous aimeriez beaucoup la salle du sous-sol, également appelée "salon de musique", dans laquelle tous les musiciens invités sont tenus de jouer un ptit quelque chose à la compagnie du soir. De très grands talents s'y sont présentés, dans une ambiance digne d'un film.

 

leblase | Le 14/08/2010 à 10:08 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

certainement beaucoup en effet.
pas une ambiance digne de Satyajit Ray tout de même ?

 

complex | Le 14/08/2010 à 10:39 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

Non, pas Satyajit Ray, mais je me souviens d'un jeune pianiste indien qui joua du classique.
Et du Pandit Ram Narayan, au sarod.

 

leblase | Le 14/08/2010 à 21:44 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

certains chefs enduisent leur archet de curare. c'est dangereux quand ils sont ombrageux. moins quand ils sont plus petits.

 

complex | Le 13/08/2010 à 23:22 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

Vous avez tort: beaucoup de grands chefs sont ou furent tout petits, et parfois hargneux: Toscanini (que je n'ai jamais vu en personne, bien sûr) mais aussi Inbal que je mentionnais, Karajan minuscule (humainement aussi dirais-je), et ainsi de suite.
Et vous-même, toujours dans le Volley féminin?

 

leblase | Le 14/08/2010 à 10:10 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

le volet féminin ?

 

complex | Le 14/08/2010 à 10:44 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

j'ai aussi un salon de musique.
très rare, miraculeux, de partager une musique.
mais tout arrive.

 

complex | Le 14/08/2010 à 10:48 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

Tout arrive en effet.
Le partage d'une expérience artistique peut permettre d'atteindre des sommets d'intimité, de connivence ou d'émotions.
Parfois même de luminosité.
Alors comme ça vous avez constitué un petit salon chez vous?
Tiens tiens..Et pendant qu'elles se pâment, je suppose que vous profitez de l'émoi de ces dames?

Je suis en train d'écouter Rosamunde, de Schubert, ça me brise le coeur à peu près à chaque fois, mais cela me donne en même temps la sensation d'être hors des contraintes du phénoménal.
Je vous recommande l'enregistrement du quatuor Prazak.

 

leblase | Le 14/08/2010 à 21:53 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

lumineux, oui.
mais je dirais que c'est parce qu'il y a des sommets d'intimité qu'il y a partage.

j'écouterai le quatuor.
moi, je suis toujours adepte des instruments solo, piano ou viole. en ce moment, c'est quasi exclusivement scriabin. c'est très bien pour se sentir hors des contraintes du réel.

 

complex | Le 15/08/2010 à 00:27 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

mais je suis toujours curieux d'interprètes spécialistes de scriabin.

 

Anonyme | Le 15/08/2010 à 11:27 | [^] | Répondre

Aux mots violés

 cher Complex ? Je n'adore pas Scriabin, je trouve que sa musique est un peu enfermée...Mais je crois qu'à l'époque, c'était Horowitz sans doute qui en donnait la meilleure version, très rock and roll....Sinon il faut aller voir du côté des russes, peut être Richter ? et je ne sais si votre ancienne maîtresse, Argerich l'aurait joué...peut-être l'occasion de reprendre contact ? 

 

marina | Le 16/08/2010 à 15:46 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

marina (...),
réécoute les études.

oui, je connais les versions d'horowitz et richter. et je ne crois pas qu'argerich l'ait beauoup joué.
je cherche quelque chose de plus moderne. intime et moderne.

 

complex | Le 16/08/2010 à 16:52 | [^] | Répondre

le moi dissolu d'alexander complex

ah...un salon de musique c'est tellement delicieusement hors de ce temps...et scriabin si mystique

Inpromptu Complex, vous aiguisez ma curiosité, pouvez-vous ,par charité d'âme ,me  décrire ce salon ? (voire m'y invitez à moins qu'il ne soit reservé aux préludes amoureux ?)


 

elle | Le 16/08/2010 à 08:19 | [^] | Répondre

Re: le moi dissolu d'alexander complex

un salon de musique qui se forme lorsque les préoccupations mystiques coïncident. la musique peut les faire coïncider. en particulier, les études de scriabin, qui ont un pouvoir particulier lorsqu'elles sont interprétées/écoutées dans leur ensemble, et de façon "relativement" indépendante de la qualité d'interprétation.

 

complex | Le 16/08/2010 à 12:13 | [^] | Répondre

Re: Aux mots violés

Bonjour Xavier je me souviens très bien de vous mais malheureusement je ne peux rien vous dire de plus. Je n'ai pas vu Ivry Gitlis depuis 1998 date à laquelle j'ai organisé quelques dates de tournée pour lui dans le bureau d'agents de musiciens où je travaillais. Pourquoi ne pas aller le voir à la fin d'un concert ? Si vous rajoutez une ou des muses à votre requête cela risque de tourner au roman ! Bonne route.

 

marina | Le 12/08/2010 à 11:36 | [^] | Répondre

L'orage de passage

Je suis là.
Etendue contre toute attente là,
Un orage passe même une tempête par ci par là
Mais je suis là.
Etendu au sol comme les tapis de feuille.
Maitenant cette histoire achevé, 
Trouver sur un simple bout de papier.
Mettant cesse à toute orgeuille
Je dis Noui à la sincerité et à la modestie.

 

koala | Le 20/08/2010 à 20:34 | [^] | Répondre

Re: L'orage de passage

koala,
petit bouton d'eucalyptus.
Des allures d'ours en peluche, un regard fixe d'enfant mais des serres incroyablement fortes, permettant au sujet de rester accroché à l'arbre des heures durant.
Mais oui, c'est vrai: qu'arrive t'il lorsque l'arbre tombe?

 

leblase | Le 20/08/2010 à 21:41 | [^] | Répondre

Re: L'orage de passage

Mon cher leblase,
Ceci dépant de qu'elle coté tombe l'arbre,


Moi aussi leblase j'ai une question:
Et si l'arbre te tombait dessus. Qu'arriverai t-il au pauvre hérisson? :)

 

koala | Le 21/08/2010 à 17:31 | [^] | Répondre

Re: L'orage de passage

Il arriverait, petit koala, que les voisins pourraient se délecter de purée de hérisson, un plat pour lequel les paysans européens levaient haut la cuiller!

 

leblase | Le 21/08/2010 à 21:31 | [^] | Répondre

Re: L'orage de passage

Pourquois leblase met tu cette phrase au passé certain pays aimeraient bien en manger en ce moment même. Et dans des cas plus perssonels certain groupe vont bientôt devoir en manger.

 

koala | Le 21/08/2010 à 23:49 | [^] | Répondre

Re: L'orage de passage

 Petit Koala, es-tu en train d'apprendre à faire de la purée de hérisson ? Comment l'assaisonnes tu ? Viandox ? Ketchup ? Moutarde ? Confiture ? Il me tarde de savoir comment ton groupe va réagir....
(Cela me fait penser au jour où j'ai reçu une délégation de mauritaniens à la maison, une de mes meilleures amies américaines ayant épousé un mauritanien, et je leur ai fait du steack tartare, frite.....Certains s'en rappellent encore, horrifiés......Il a fallu tout cuire, bon c'était pas trop grave mais si t'avais vu leur tête !)...ca m'a bien fait rigoler....

 

marina | Le 22/08/2010 à 07:53 | [^] | Répondre

L'homme qui fait plouf.

Dans des eaux peut profondes les hommes arrives à ce noyer. Certain dans l'alcool, d'autre dans la drogue encore d'autre dans les eau aux allures pacifistes de la politique qui, d'un camp à l'autre peut changer le courant. Le seul moyen de pouvoir s'en sortir est de ne pas s'y aventurer car avide de pouvoir la politique tout comme l'or durcit les coeurs les plus tendres.
Mais sache rivière mouvementer du shplouk qu'une goute d'eau peu fair changer le cours des évènement.




 




 

koala | Le 22/08/2010 à 02:50 | [^] | Répondre

une histoire pour endormir les (ou faire peurs aux) enfants sages et leblase

Et voici que s'élève au-dessus de la mer une créature splendide aux cuisses de serpente, au bas-ventre d'algues, aux seins de silicate de magnésium hydraté, aux cheveux d'ambre brûlé : Dahut, princesse d'Ys : l'Immortelle.
La beauté d'or rouge se balance légèrement sur les vagues avec son visage de sarcophage aux yeux tirés vers les tempes. Les deux soeurs se baisent aux lèvres : Dahut, marine et Oanez à la chevelure de licorne. La  sirène berce au creux de son bras le roi Audren enfant. On arrive à l'île que cernent des voiles d'écume vaporisée par le vent : résilles mouvantes et froides. Cependant, la nuit es tirée de l'orient à l'occident, à la manière d'un drap. La boule du soleil bascule derrière l'horizon.
Dahut a salué le groupe d'un signe de sa belle main aux doigts légèrement palmés. Elle s'est replongée (provisoirement) dan la mer. Les grèves de l'île sont en vue, peuplées de roches phénoménales : baleines échouées lors d'un mystérieux suicide collectif. Des phoques traînenet leurs masses adipeuses parmi des rochers de moindre importance ; ils font entendre ce cri nasal, caractéristique, et qui est à l'origine de la légende des Tritons (tritons de métal dans les bassins de Versailles : leurs muscles convulsés ; leurs joues gonflées soufflant dans des conques autour du char d'Apollon de grandes fusées d'eau où joue la lumière ; savez-vous bien). Dans le ciel volent, sans aucun bruit, les prédateurs nocturnes. Ils chassent le lapin et le mulot ; ils poursuivent la grande scolopendre pour laquelle l'heure de sortir de son trou afin de se mettre en quête de sa nourriture a sonné. Elle se glisse au plus près des pierres, épousant leur contour avec son corps plat, articulé et cliquetant : bracelet d'écailles dégrafé ; tiré au bout d'un fil invisible par Caliban, dont la tête spongieuse, champigon obcène, sort des galets.
Le vent violent et bref dont les manifestations accompagnent presque toujours le coucher du soleil - au moment même où l'astre disparaît - a interrompu sa soufflerie. C'est une sorte de " courant d'air " rapide ; une espèce d'expiration passant au-dessus des vagues après s'être imprégnée d'odeurs rencontrées en haute mer : odeurs secrètes de grand animaux marins, odeur rouillée des navires, odeur légère, presque imperceptible de leur fumée, voyageuse.
Le scarabée d'or lunaire entreprend son cheminement onirique en direction du haut.
[...]
Oanez, le cheval enchanté a depuis longtemps regagné le large. Il s'amuse dans les vagues déferlantes en compagnie de sa soeur Dahut ; celle dont la voix merveilleuse suit le mouvement du flot des nuits de pleine lune, sur les côtes de l'Armorique :

Ahès, bréman Mari Morgan
E skeud al loar, dan noz, a gan.
In: Livre des rois de Bretagne, Yves Elléouët, roman, Gallimard

 

 

Yves Elléouët (1932-1975) | Le 24/08/2010 à 18:51 | [^] | Répondre

Re: une histoire pour endormir les (ou faire peurs aux) enfants sages et leblase

 Quelle écriture monsieur Elléouët ! Il faudra remercier celui ou celle qui vous a guidé jusqu'ici pour nous proposer ce conte mythologique !

 

marina | Le 24/08/2010 à 20:52 | [^] | Répondre

Re: une histoire pour endormir les (ou faire peurs aux) enfants sages et leblase

Et il est où, Elléouët?
Je vais dans le sens de marina: quel bon vent t'amène, O transmetteur?
Voici une perle, encore un de ces trucs qui me fait continuer à ouvrir les portes grinçantes de cette taule.
De ce bout de terre qui s'appelle l'île de Queffen où je réside momentanément, face aux égrettes et autres hulots qui s'en racontent en m'observant, je te remercie pour cette intéressante et bien enlevée description d'ue des soeurs de la femme qui ondule autour de moi.
Et dans le civil, quel est ton pseudo?
Tiens, voila qu'il pleut, faut que je rentre mon Mac: à bientôt alors, car y a pas de connexion dans la maison: seulement dehors, allez savoir pourquoi.

 

leblase | Le 24/08/2010 à 22:12 | [^] | Répondre

Re: une histoire pour endormir les (ou faire peur aux) enfants sages et leblase

Merci à toi O taulier de laisser entre-ouvertes les vantaux rouillés du shplouc, mais ne fais pas l'étonné quand je viens m'y glisser pour y monter mon petit étal provisoire de vieux bouts de textes beaux et rares - à mon goût du moins.
Je sais bien que je trouverai ici des amateurstrices comme Marina, qui viendront tournicoter autour des mots que je montre, qu'il y en aura pour les illustrer d'étonnants clichés, et qu'ils feront naître à leur tour d'autres histoires, d'autres fantasmes, d'autres images... ici ou ailleurs.
Voilà, je vais quitter mon étang et retrouver la ville.
Ici, le grèbe huppé célibataire n'a pas trouvé de tout l'été compagne ou compagnon. Il attend sans doute le passage d'un vol de congénères migrateurs. Les colverts sont de retour en nombre, les poules d'eau arrivent, signes que la chasse en Brière est maintenant ouverte. Ici nous avons des aigrettes garzettes, et des hérons gris.
Je rentre.

 

tea-li, chineuse en belles histoires | Le 25/08/2010 à 09:49 | [^] | Répondre

Re: une histoire pour endormir les (ou faire peur aux) enfants sages et leblase

> il y en aura pour les illustrer d'étonnants clichés

j'a oublié de dire que c'est à elle que je pense, o'corse !

> ils feront naître à leur tour d'autres histoires, d'autres fantasmes, d'autres images

kb, complex redevenus bavards cet été, et les yeuxmuets qui se mettent à parler....

 

tea-li, chineuse en belles histoires | Le 25/08/2010 à 09:54 | [^] | Répondre

Re: une histoire pour endormir les (ou faire peur aux) enfants sages et leblase

Chère Tea-Li charmeuse,
Il en est de ce blog comme de certaines belles endormies dans la chaleur de l'été
Il se cache bien des mystères et des richesses  dérrière ces volets/yeux clos...

 

 

elle | Le 26/08/2010 à 07:05 | [^] | Répondre

Re: une histoire pour endormir les (ou faire peur aux) enfants sages et leblase

OUI, on imagine derrière ces volets clos se dérouler des contines érotiques et inquiétantes.
A moins que ce ne soit l'inverse.

 

leblase | Le 26/08/2010 à 14:47 | [^] | Répondre

Re: une histoire pour endormir les (ou faire peur aux) enfants sages et leblase

Il arrive aussi qu'au balcon apparaissent de faux saints ou bien quelque sirène vieillissante à la main verte fanée.Surtout les jours de grand vent.

Erotisme à tous les étages
 

 

elle | Le 31/08/2010 à 07:28 | [^] | Répondre