Version imprimable Faites le (mauvais) choix

ou "Comment réussir dans la vie"

"Mauvais conseil, celui qu'on ne peut plus changer"

Publius Syrus (c'est con ces citations à la noix)

Dans la vie, il faut savoir faire des choix.
Prenez l'industrie Américaine:
110 volts, au lieu des 220, un meilleur choix qui assure que la décharge sera suffisante pour vous décoller les doigts de la prise
NTSC (Never Twice the Same Color), au lieu de PAL pour la télé
Windows (en retard sur tout à l'époque)au lieu de Mac..
Et ça marche.

Un autre exemple, les Français: le Concorde, super en avance génial. Le Secam au lieu du Pal choisi par les voisins (et pourtant inventé par un Français) le char Leclerc, qui fond quand on s'en sert..
Et ça foire
.
Donc dans la vie il faut savoir choisir, étant entendu que ça ne change rien au résultat.

J'ai toujours détesté au premier regard ceux qui allaient devenir mes meilleurs amis
Je trouve systématiquement ridicules les idées qui me viennent et qui pourtant constituent le matelas de zlotys sur lequel je dors aujourd'hui.
Je suis régulièrement enthousiasmé par des gens qui se révèlent être des connards finis..
Mes collaborateurs triés sur le volet sont des tâches
J'ai une intuition de bourrin, qui explique que je n'ai cessé de faire les mauvais choix (faire ce blog fut un mauvais choix, ce billet n'est d'ailleurs pas un meilleur choix, la photo non plus )
Une télé pour une mauvaise raison veut que je cause dimanche du referendum, et je vais leur dire non, mais pour une mauvaise raison.
Je n'aime que les emmerdeuses, qui sont les femmes les plus attirantes du monde.


Et ça marche.

Et vous?
Dans la série super mauvais choix (maison qui pue, belle-mère qui parle, robe à chier, lieu de vacances pourri, prénom débile du lardon, études universitaires inadaptées, choix professionnel sans issue, religion monothéiste, achat de la voiture de Yaelz, etc), en avez-vous déjà fait au moins un qui vous a rapporté gros?




boutons de shplouc


Commentaires

De l'inconvénient d'être né...

Celui de naître...

(promis je me creuserai la tête davantage)

 

Emile Cioran | Le 19/05/2005 à 12:17 | [^] | Répondre

Pile je gagne, face tu perds....

Aternative illusoire puisque de toute façon tu perds!

je choisis, "Pile je gagne, Face je gagne,"

Il n'y a pas de mauvais choix...

 

Elle le dit... | Le 19/05/2005 à 12:41 | [^] | Répondre

Martingale

Il n'y a pas de mauvais choix, il n'y a que l'absence de volonté de faire d'un choix un bon choix.
Se laisser enfermer dans cette alternative, c'est renoncer au contrôle de sa vie, c'est très angoissant, pas très loin du déterminisme, bien que l'on parle de choisir.

 

Archignac | Le 19/05/2005 à 12:46 | [^] | Répondre

J-10

Un ministre espagnol disait:

"Le problème c'est l'Europe, la solution, c'est l'Europe!"

au cas où ton sujet aurait à voir avec le TCE!

au secours Fulca, revient!

 

Elle le dit... | Le 19/05/2005 à 13:09 | [^] | Répondre

Re: J-10

>Elle le dit!
Non je ne parle pas de ça ici, mais je tolère qu'on en parle dans d'autres blogs.
L'esprit de Fulca, une fois traité,  finira bien par se reconstituer. (celle-là est très bonne)

 

leblase | Le 19/05/2005 à 13:12 | [^] | Répondre

on relit le sujet nom de djeu

>Elle le Dit!
>ArchiLucMontagnac

Vous faîtes ou ne faîtes pas les choix que vous voulez, ce que je demandais (c'est écrit  rtf%#)
c'est de narrer comment un mauvais choix que vous avez fait dans votre vie -sisi même des gens aussi extraordinairement brillants que vous peuvent faire des mauvais choix- s'était révélé vraiment positif!

 

leblase | Le 19/05/2005 à 13:09 | [^] | Répondre

Re: on relit le sujet nom de djeu

Joker, pour moi!

Je ne me trompe jamais!...:)

Ton mauvais choix en créant ce blog, un gros coup éditorial?

Ta mauvaise question,une émission spéciale "ça se discute?"...:)

 

Elle le dit... | Le 19/05/2005 à 13:40 | [^] | Répondre

Re: Re: on relit le sujet nom de djeu

>Elle le dit!
Héhé, l'avenir nous le dira. Mais tu ne m'as toujours pas donné d'exemple...:)

 

leblase | Le 19/05/2005 à 14:32 | [^] | Répondre

Le hors sujet n'est pas neutre

Justement, nous avons fait le choix de répondre à côté de la plaquer, en nous défilant une fois de plus devant le défi que tu nous suggères de relever, non sans panache.

Mais voyons voir, ah oui peut être le choix que j'ai fait de me ruiner pour m'accorder un week end prolongé loin de toute cette agitation européenne qui finit par venir à bout du dernier zeste d'énergie, telle une rondelle de citron orpheline dans un verre de Cuba Libre...

A ce propos, oserais-je??? Après tout... Fulca, prends une dragée, pète un coup et vote Oui.

 

Archignac | Le 19/05/2005 à 14:37 | [^] | Répondre

Re: Le hors sujet n'est pas neutre

>Votre Altesse,
Répondre à côté de la plaque était effectivment votre choix, mauvais comme tous les choix que je vous ai lus faire, mais cela ne semble guère avoir rapporté de profit à votre principauté de pecquenots lamentables, anémiques et animistes.
Je crois aussi comprendre que vous avouez à demi-mot être allé faire du tourisme sexuel à Cuba.
Que vous avez donc monnayé les faveurs d'une fillette dont vous avez fait le choix de croire qu'elle avait 18, et non pas treize.
Je sais, vous allez me dire que dans ces pays-là, elles sont développées et tout, mais non.
Vous avez fait
 le bon choix, car celà va me permettre de vous faire chanter jusqu'à ce que la fortune de Madame votre mère ait la taille de la finesse stratégique de notre Président de la République.
Je vais donc, par courriel , vous envoyer un RIB et mon Switch.(je suis en pleine restructuration financière)
Je note votre trait d'esprit envers mon camarade égaré, et m'écroule de rire. Il va sans dire que, lorsqu'il m'en parlera, je lui dirai combien votre bassesse à son égard m'a offusqué.
Il faut savoir choisir une réponse convenant à chacun de ses interlocuteurs, ça rend riche et heureux un certain temps.
Ensuite, vous allez vivre dans les Bahamas, entre la plage et votre banque..

 

leblase | Le 19/05/2005 à 16:04 | [^] | Répondre

L'effet Papillon

Moi, comme toi je suis un bourrin du choix, un con de la décision. Ma vie a ainsi été jalonnée par toute une série de décision à la con. Deux mariages de merde, douze fois plus d'unions à la con, cent-trente-deux emplois, trente-sept pays, des années perdues à ne rien foutre, des études qui n'avait rien à voir avec mes aspirations menées à terme, des études intéressantes avortées très tôt, et pour finir, le pire, un blog.

Tout ça pourquoi ? Pour me retrouver à trente-neuf ans dans un bled paumé comme Paris, à gagner mon âge en milliers d'euros mensuellement (ou presque) pour faire semblant de travailler,  à ne manquer ni d'amour ni d'amitié, à mener une vie sexuelle exhaltante, à apprécier la vie de plus en plus, ... je continue ou ça répond à la question ?

Ceci dit, ça ne veut rien dire ma prochaine mauvaise décision sera de foutre coup de pied au cul de cette joie de vivre insolente et superficielle. De toute façon, les conséquences ne pourront  pas être pires que maintenant.

 

Durell N. Moriarty | Le 19/05/2005 à 15:11 | [^] | Répondre

Re: L'effet Papillon

Cher Monsieur Papillon,
Devant le drame que recouvre votre cas, j'ai mis mes meilleurs collaborateurs (des branques trop payées) sur l'étude d'une solution appropriée et satisfaisante.
Nous vous proposons ceci: vous ne signalez pas à votre direction votre départ, je loue un pakistanais grimmé et portant un de vos costumes, qui se fera passer pour vous. Je le nourrirai et l'hébergerai dans un de ces hotels insalubres qui font de Paris la plaque touristique mondiale, et sur la base de vos informations, une simple manipulation électronique me permettra de toucher votre salaire.
Il est encore temps pour vous de faire le bon choix, c'est-à-dire essentiellment celui qui me profitera
Votre dévoué, etc etc

 

leblase | Le 19/05/2005 à 15:54 | [^] | Répondre

Hauts en choix

Cher Leblase,

Une fois n'est pas coutume, tu me mets dans l'embarras. J'ai en effet décidé il y a quelques années de ne rien regretter de ma vie. Et ma solution à cet épineuse ambition fut de mûrement réfléchir chaque choix. Lorsque les alternatives n'étaient pas incompatibles, je les choisissais toutes. Lorsque les options apportaient des avantages et inconvénients de valeur égale, je jouais le choix à l'aide d'une pièce de monnaie (qui lisait, comme au Louvre). Sinon, mes réflexions et mon intuition suffisaient. Même si j'ai toujours eu une vie assez simple.

Je crois donc sincèrement que ce qui pêche dans tes choix, c'est la conception que tu en as. Je pense qu'il ne faudrait utiliser ce mot si souvent galvaudé, notamment par ce qui voudrait se faire passer pour un service public, que dans des domaines primordiaux à l'individu et qui sont capables de laisser recourir à la raison. Donc, surtout pas l'amour et assimilés, tout ce qui a à voir avec l'ego (blog, boulot, psy) et, enfin, le plus important, ce qui a rapport avec le plaisir des sens, ayant pour plus affreuse tentatrice la blanquette de veau. Toutes ces choses ne sont pas des objets de choix, vu que les capacités rationnelles sont annihilées rien qu'à leur évocation.

Pour exemple, tu te rendras compte, je pense, que le partage de la vie d'un ou d'une autre n'est pas une affaire de choix, mais d'affinités, que ton boulot est là pour te satisfaire et non pour te faire grandir, et que ce blog que tu voudrais porte n'est qu'un miroir. Mais tout cela, je le répète, n'est pas du domaine du choix, vu que chacun est guidé par autre chose que sa raison, et suit donc un chemin tracé par des émotions lorsqu'il pseudo-décide à ces propos.

Je n'ai vu aucun vrai choix dans ton énumération. Et je suis sûr que, si tu fais le tri, tu ne te trouveras pas si mauvais que ça.

Je me demande d'ailleurs, vu qu'on est sur un blog, si ce n'est pas ce que tu voulais entendre...

 

Garg | Le 19/05/2005 à 16:52 | [^] | Répondre

Garg aux choix de saison

Comme je suis déjà en train de te le dire en haute sphère mon  cher Garg, c'est du commentaire de choix. Je n'ai pas d'autre mot. Si leblase ne facturais pas si cher toute utilisation extra utérine de son blog, je ferai volontier un copier/coller. Tu pourrais pas m'en filer une copie en douce ?

 

Durell N. Moriarty | Le 19/05/2005 à 17:15 | [^] | Répondre

Re: Hauts en choix

>Cher Garg,
Ah, qu'il est doux, le débit de l'eau, surtout en plein désert d'Arabie Séoudite, où je n'ai pas choisi de vivre, ce qui explique que je me trouve en ce moment assez près de Fontainebleau.
Je te demande pardon (humblement) de t'avoir mis dans l'embarras, et en même temps je suis soulagé que nous ne nous exprimions pas en Espagnol, car il m'aurait fallu m'expliquer devant tes parents.

Tu mentionnes une pièce de monnaie alors que je déjeunais sur l'herbe, mais cela ne m'a pas coupé l'appétit point s'en faut, et bien que tu utilises traîtreusement l'argument de la blanquette de veau, une des armes de digestion massive que les américains n'ont pas trouvée en Irak et qui, elle, n'ayant point de rapport avec l'ego, est une question de choix si je t'en crois.

Tu permettras cependant que je te contredise: dans l'amour il y a des choix.
Les prolégomènes, pour commencer.
Les positions, pour suivre.
Les adjectifs, ensuite (heureuse?gratuite?majeure?)
On peut choisir de ne pas travailler, par exemple, mais plutôt de devenir riche.
De dire, en regardant votre sosie de 3,6kgs: "je ne le reconnais pas du tout" ou, "tout le portrait de ta mère".(C'est trivial, anodin je le reconnais, mais ça meuble joliment une conversation avant de rompre).

Enfin, sur le fond, je conteste que les options d'ego pussent être exemptées de la notion de choix:
refuser de devenir une star médiocre est un choix, créer ce blog est le résultat d'un choix stupide de ma part, car il m'a fait rencontrer des gens aussi imbus d'eux-mêmes que moi (je me croyais le seul, c'est une cruelle déception), choisir de poster ce billet débile sur le choix m'attire immédiatement des commentaires intelligents, ce qui est très fatiguant..
Quant aux émotions qui, si je te suis bien, tracent le sillon de notre dècetin, on peut choisir de ne pas les reconnaître.
Ce qui me remet dans le droit fil de ma pensée: quel mauvais choix as-tu fait, O Garg, dont tu tires bénéfice, mon fils.

 

leblase | Le 19/05/2005 à 18:35 | [^] | Répondre

Nous sommes choix, yeah !

Avant de répondre à la question finale de ton commentaire, ôte-moi juste d'un doute : "De dire, en regardant votre sosie de 3,6kgs: "Je ne le reconnais pas du tout"", "O Garg, dont tu tires bénéfice, mon fils" : tu fais une starwarsite aigüe, Papa ?

Et permets-moi même l'expression de quelques désaccords. Les prolégomènes amoureux, pour ma part, cela a été selon mes capacités. Je n'avais pas le choix, je ne sais me servir que de ma langue. Les positions, quant à elles, dépendent plus de l'humeur. Quant aux choix des mots, il est assombri par les brumes de la passion. Pour la question des morveux, là il y a bien choix. Mais je ne compte jamais le faire, je ne saurai faire les choix d'une autre entité. Ca relève du totalitarisme, et il n'y a rien de plus agissant. Je fais donc le choix de ne pas en avoir, et seul le temps me dira s'il est bon ou mauvais.

L'ego, pour ma part, ne peut être relié à un choix, par définition réfléchi le plus objectivement possible. Nous sommes des entités pensantes, qui, par culture, veulent être reconnues comme telles. Et nous faisons tout dans ce but. Je n'ai personnellement jamais fait l'expérience de quelqu'un vivant dans la négation du "moi". Donc l'ego serait une force supérieure au libre-arbitre.

Si tu peux choisir de ne pas reconnaître les émotions, tu as une sacrée chance. Donne-moi alors une recette pour ne pas avoir envie de planter des fourchettes rouillées dans les yeux d'un fâcheux ou pour pouvoir sortir décemment de la mer lorsqu'une naïade t'effleure, je t'en saurai gré.

Maintenant, au corps de la question, et donc de la réponse. J'ai fait un choix il y a des années, et qui est celui d'utiliser tout ce qui me parvient par les sens, même si c'est inexact, comme nourriture à réflexion. Le regretté-je ? Je ne le saurai que plus tard. Toujours est-il que cela a guidé et va guider ma vie encore quelques temps. Et tous les mots que je pourrais regretter avoir dits le furent soit par domination des émotions, soit par domination de l'ego.

Soit par un état altéré, bien sûr. Et il l'est souvent.

 

Garg | Le 20/05/2005 à 02:18 | [^] | Répondre

Ainsi choix t-il

Il est decidement trop bon, ce Gargou.

Si si, j'insiste.

 

Yaelz | Le 20/05/2005 à 09:48 | [^] | Répondre

Re: Ainsi choix t-il

>Yawilz,
retiens-toi, tu ne lui as pas encore vendu ta fiesta pourrie

 

leblase | Le 20/05/2005 à 12:36 | [^] | Répondre

Re: Nous sommes choix, yeah !

>Garg
Je respecte ton choix dene rien dire sur le début de ma réponse et de passer directement aux prolégomènes:
La langue est un choix, car tu possèdes d'autres moyens d'éveiller l'Autre, mais tu as choisi de les considérer comme non avenants.
Bien que tenté, je ne ratiocinerai pas sur chaque détail de ta magnifique démonstration de patinage dialectique et néammoins artistique.
Ta définition du choix "un choix, par définition réfléchi le plus objectivement possible" est purement théorique, comme disait l'homme coincé au 72eme étage d'un immeuble en feu et devait choisir entre sauter ou griller.Je n'y vois pas d'objectivité.
L'ego n'est à mon sens pas tant une force supérieure au libre-arbitre qu'un barrage à celui-ci.
Notamment en refusant de reconnaître les émotions qui nous traversent: combien de fois la pression sociale, l'orgueil, l'idée fausse que nous nous faisons de nous-même nous ont-ils empéchés (poil au pied) d'admettre ce que nous ressentions?
combien de fois avons-nous étouffées nos émotions, cher Garg?
Par exemple quand, effleurés par la nayade, nous apercevons son mari et ses partenaires de rugby juste à côté?
Donc, je rejoins ton dernier paragraphe pour en tirer une autre vision totalement contraire, mon père.

 

leblase | Le 20/05/2005 à 12:35 | [^] | Répondre

Re: Nous sommes choix, yeah !

Les sentiments conditionnent-ils la pensée? Ou est-ce l'inverse?

Si on peut "écarter" les passions au profit de la raison, ce n'est que (plus ou moins) momentanément; elles reprennent vite et assurément le dessus. Elles sont plus fortes que la raison qui finit par y céder ou les refuser non sans un vif et douloureux combat.

 

Kate | Le 20/05/2005 à 13:01 | [^] | Répondre

Lesant choix

Mon meilleur mauvais choix, dans la vie-a part l'achat de ma fiesta dont je suis la huitieme main- fut de me prendre pour ce que je n'etais pas, et de tout faire pour ne pas prendre ce que je suis.

Ainsi ce choix m'a rapporte gros, gros sur le coeur.

J'en paye encore le prix, mais je suis optimiste.

Ca repond pas a ta note, mais je m'en fous.

 

yaelz | Le 19/05/2005 à 17:11 | [^] | Répondre

Re: Lesant choix

>Yaelz, petite sardine adorée!
Si, tu réponds,( et ce doit être un pur hasard te connaissant) parfaitement mais alors parfaitement à ma question.
Je n'en reviens pas...

 

leblase | Le 19/05/2005 à 18:37 | [^] | Répondre

Lesant choix et Lezard dine

...Et merde!

Moi qui me faisait un plaisir de repondre a cote de la plaque.

 

yaelz | Le 19/05/2005 à 18:55 | [^] | Répondre

Re: Lesant choix et Lezard dine

Yacommeundéfautelz,
même pas, tu t'es plantée, pisque t'as bien répondu, et toc!

 

leblase | Le 19/05/2005 à 19:01 | [^] | Répondre

Osant Choix

Je voulais rajouter que mon superbe jeu de mots dans le titre de mon com a ete pondu avant que je ne lise le titre du commentaire de Gargou, qui a honteusement copie sur moi avant meme que je n'y pense.

 

yaelz | Le 19/05/2005 à 17:16 | [^] | Répondre

Choix pas parano

Je prend la défense de Garg qui écrivait déjà ce billet pendant que tu faisais des huits en patins à glace sur ta causette. Je t'ai vu. Vous êtes donc condamné à mort ce qui ne te laisse que très peu de choix dorénavant.

 

Durell N. Moriarty | Le 19/05/2005 à 17:21 | [^] | Répondre

Choix beau et tais toi

Pour prouver ma bonne foi, je choisi le silence et part telle une princesse vertueuse et fiere.

 

yaelz | Le 19/05/2005 à 17:30 | [^] | Répondre

Re: Choix pas parano

>DNM,
Comment oses-tu décider de la vie ou de la mort de mes visiteurs?
Oncques ne t'ai choisi pour me Foucquier-Tinville, à ce que je sachusse.
Yaelz est donc graciée, car elle, au moins, a confié le résultat d'un mauvais choix.
Ceci dit, je regrette que ce mauvais choix ne conforte ma thèse, puisqu'elle en morfle encore.
Donc, grâciée, mais huit heures de travaux d'utilité publique.
Un peu de lessive, peut-être?

 

leblase | Le 19/05/2005 à 18:41 | [^] | Répondre

Re: Re: Choix pas parano

s'il m'était donné de faire un seul choix dans ma vie, il serait celui-ci : convaincre mon paternel de se suffire d'une branlette le jour de mon insémination/conception. Seulement, je n'étais pas encore là ... et maintenant que j''y suis ce n'est plus un choix , juste une envie : me retourner au vagin maternel.

 

GarAmud | Le 19/05/2005 à 19:40 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Choix pas parano

>Gar
Sans vouloir aucunement appuyer là où ça fait mal, je dirai tout de même que tu ne choisis pas la facilité dans l'éventualité peu probable d'une modification des convergences.

 

leblase | Le 19/05/2005 à 19:54 | [^] | Répondre

le génocide , c'est le résultat d'un choix ? merde foth arrete un peu !

 

foth | Le 19/05/2005 à 19:49 | [^] | Répondre

Re:

>foth
non, c'est une très bonne question, même si elle ne répond pas à ton expérience personnelle.
Ce qui a fait du génocide perpétré par les Nazis un crime particulièrement effroyable, c'est qu'il a résulté d'une décision initiale, puis de la recherche des meilleurs moyens d'y parvenir, et effectivement occasionné des choix "techniques" rendant l'horreur industrialisée encore plus efficace.
L'Holocauste a également mis en évidence la notion de sélection, à laquelle se livraient des médecins dès l'arrivée des déportés aux camps.

Dans une opération humanitaire en terrain de guerre, j'ai hélas été moi-même confronté à ce dilemme de la sélection que, notamment, tout personnel soignant en situation de guerre connait un jour: il s'agît de sélectionner ceux qui peuvent encore être sauvés de ceux qui ne le peuvent pas.
Et je n'ai aucun goût pour en parler de façon plaisante, aucune capacité à l'évoquer légèrement, encore moins pour en rire

 

leblase | Le 19/05/2005 à 20:05 | [^] | Répondre

Re: Re:

si elle répond à mon expérience personnelle, quand j'ai choisi de continuer à faire du fric ds la ouate du business , entouré de collaborateurs encore plus nul que les tiens et pour un salaire encore plus gros que celui de chez plus qui la haut, et tout ca pendant le rwanda et d'autres atrocités encore

 

foth | Le 19/05/2005 à 20:47 | [^] | Répondre

Re: Re:

et ça me fait pas rire du tout ,mais alors pas du tout

 

foth | Le 19/05/2005 à 20:49 | [^] | Répondre

Foth et la conscience du choix

>foth
Tu vois, pendant un moment je n'ai plus su où tu étais, ce qui me fait d'autant plus apprécier ta réponse.
Il est extrêmement rare (pour moi en tous cas) de se retrouver, dans la blogosphère, face à ces "moments de vérité" où les choses peuvent basculer dans n'importe quel sens, face à un interlocuteur que l'on ne connaît pas.
Je te remercie donc de cette dignité..

 

leblase | Le 19/05/2005 à 22:40 | [^] | Répondre

Choix belle et tais toi!

 Aujourd'hui, j'ai accepté de déjeuner avec R.

Partie d'echec en cours depuis deux mois entre joueurs curieux des coups de l'adversaire..

Erreur fatale ou gros coup?

 

Elle le dit... | Le 20/05/2005 à 07:06 | [^] | Répondre

Re: Choix belle et tais toi!

>Elle le dit!
Et si c'était une erreur fatale?
Et si cette erreur fatale se révélait être un gros coup, le diras-tu?

 

leblase | Le 20/05/2005 à 12:44 | [^] | Répondre

Re: Re: Choix belle et tais toi!

Touchée, coulée!

 

Elle le dit... | Le 20/05/2005 à 21:22 | [^] | Répondre

faites un bon choix

Le trop d'expédients peut gâter une affaire
On perd du temps au choix , on tente , on veut tout faire.
N'en ayons qu'un, mais qu'il soit bon.

 

oreillette | Le 20/05/2005 à 07:40 | [^] | Répondre

Re: faites un bon choix

>Oreillette,
C'est vrai: le mieux est l'ennemi du bien,
mais peut-on perdre du temps?
Le prix de la liberté n'est-il pas justement de se donner le moyen de choisir puis, ayant choisi, de vivre avec les conséquences de ce choix?
La force ne résiderait-elle pas en l'ouverture, le lâcher prise qui donnerait alors le moyen de faire de tutes conséquences le lien harmonieux avec le reste de sa vie, et de parvenir à tirer le meilleur du pire?

 

leblase | Le 20/05/2005 à 12:47 | [^] | Répondre

Re: Re: faites un bon choix

Apprécier , pour l'orgueil de choisir.

Devine, si tu peux, et choisis, si tu l'oses.

Imaginer c'est choisir.

 

oreillette | Le 20/05/2005 à 13:51 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: faites un bon choix

>Oreillette
"Devines, si tu peux, et choisis, si tu l'oses"
ça me plaît beaucoup, çà. c'est de qui?

 

leblase | Le 20/05/2005 à 13:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: faites un bon choix

ah tiens tiens...

“c'est de Corneille dans "Héraclius" IV,4, léonine“

 

oreillette | Le 20/05/2005 à 14:06 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: faites un bon choix

>Oreillette,
Merci;-)
Je dois m'absenter quelques heures, ou un jour,
ne prends pas mon silence pour un coeur sans amour

 

leblase | Le 20/05/2005 à 14:23 | [^] | Répondre

Expression

holà Le...bla...son

mon dessin à l'aquarelle a la taille d'une carte postale
si tu voudrais acheter le recueil de mes poèmes avec dessins (papier bouffon très agréable)

envoyer un chéque à Tarabuste = 12,20€ (2€frais de port) en marquant ton adresse.

Ateliers/Editions Tarabuste
rue du Fort
36170 St Benoît-du Sault.
fax 02 54 47 67 65

il est petit on dirait un petit livre biblique des sons

 

oreillette | Le 23/05/2005 à 15:20 | [^] | Répondre

Un puit à l'horizon

Peut-on parler de substances illicites sur ce blog ? Oh, rien de bien méchant et depuis que l'absinthe est légalisée...
A priori, fumer un pétard à la tombée du jour et décider de s'éclipser seule dans une palmeraie inconnue au bataillon à la frontière du désert, peut paraître une mauvaise idée. Et bien, je suis convaincue que ce pétard m'a sauvé la vie.

Je me promenais donc, le nez au vent dans ce lieu paisible et même silencieux, passai une ferme et admirai la lumière filtrer à travers les arbres. J'entendais une chèvre au loin et mes pas heurter les cailloux. Et tout à coup, sans trop comprendre comment, je fus absorbée par une chose provenant du sol, qu'on appelle un trou, et me retrouvai les doigts plantés dans la terre, accrochés à la paroi, pendant un temps qui me parut extrêmement long. Je ne pensai à rien d'autres qu'à monter mes doigts pour me hisser au sol et me sortir de cette situation embarrassante. Enfin j'y arrivai et rentrai à l'hôtel. Le lendemain, je repartis jusqu'au trou en regardant où je marchais cette fois, et découvris un puit de 30 mètres avec ce qui semblait être de l'eau saumâtre et quelques rats qui jouaient au fond.
Et bien sans ce pétard, je suis convaincue que j' aurais marché à grandes enjambées et sauté au milieu du trou ou que j'aurais eu une telle trouille que j'aurais lâché...
Ce n'était pas mon heure.

 

marina | Le 20/05/2005 à 09:54 | [^] | Répondre

Re: Un puit à l'horizon

>marina,
tu peux parler de tout ce que tu veux ici ou ailleurs.
Il n'est pas du tout illicite de sauter dans tous les trous noirs qu'on rencontre.
On peut dire aussi que le choix de bogarther ce pétard (fumer en solitaire, note de la rédaction ) a failli te coûter la vie.
Si tu avais été une gentille nana, et choisi d'en faire profiter les copains, tu serais restée avec eux, ou sortie avec eux pour fumer ce pétard.
De là deux possibilités:
1/ tu aurais glissé mais un de tes potes, moins abruti que les autres, t'aurait rattrappée à temps, il t'aurait sauvé la vie, serait devenu ton héros et t'aurait fait six gosses
2/un de tes potes serait tombé dans le puitrs à ta place, et alors on s'en fout.

 

leblase | Le 20/05/2005 à 12:54 | [^] | Répondre

Un puit à l'horizon

Oui ça tient debout ton raisonnement mais à l'époque j'aurais eu du mal à bogharter. A peine allumé, j'entendais déjà

Don't bogart that joint my friend
Pass it over to me
gnagnagnagnagna

Et si je levais les yeux, il y avait des échelles de sourcils froncés à même pas deux mètres de moi (qui n'étaient pas de grande utilité pour remonter des puits)

Donc je m'étais éclipsée sans pétard, gentille comme je suis.
Et je maintiens ce que j'ai dit ! ce joint m'a sauvée, de la mort, sûrement !
On est peut-être sauvé plein de fois sans le savoir, ce jour-là, je l'ai su.


 

marina | Le 20/05/2005 à 16:31 | [^] | Répondre

Re: Un puit à l'horizon

>marina
Héhé, je vois très bien le truc:
-Mais j'viens d'l'avoir!
-Fais tourner on te dit
-Oh mais cool hein, d'ailleurs toi tu l'as plutôt gardé longtemps
-Comment, moi? Juste une taffe j'ai pris
etc etc
Pour ce qui est des échelles de sourcils, toutest relatif: s'il s'était agi de Nietzsche, la taille délirante de ses sourdcils t'aurait servi d'échelle de corde.
Sauvée par Zaratousthra & Co, tu imagines: à chaque fois que Fulca te sort un truc tu lui réponds ta gueule, Nini c'est mon copain.
Mais bon.
Et d'autre part tu as raison quelque chose ou quelqu'un peut te sauver la vie plusieurs fois simultanément, en agissant sur toute la richesse de ton être.
En tous cas j'aime bien ton histoire

 

leblase | Le 21/05/2005 à 13:38 | [^] | Répondre

Re: Re: Un puit à l'horizon

Oui j' en discutais avec Nini ya pas si longtemps que ça, il me disait que mon moi intérieur en quelque sorte si enfoui et silencieux à force d'entendre un autre moi finirait par me parler à moi-même, un jour !

 

marina | Le 21/05/2005 à 14:19 | [^] | Répondre

marina et Nini

>marina,

oui, ce vieux Nini est un drôle de gars: un coup il a l'air d'avoir entendu la voix du discernement objectif, un autre coup il choisit de nous vendre l'impulsion dynamique de la déréité  du monde.

Après ça t'as la moi si bouleversé qu'on te croit moimoi qui , elle le dit, n'aime pas qu'on la prenne pour Elle le dit!

Mais il est toujours là chez toi, flairant le piège au côté de ta couche à trappe (il faut dire que ça sent le Grec faisandé...comprenne qui te lis sur ton ton site)

 

leblase | Le 21/05/2005 à 14:26 | [^] | Répondre

Nul en choix

Quand on juge un choix, à supposer que l'on sache reconnaître la bonne garaine de l'ivrai, on juge l'action ou l'intention qui l'a sous-tendue ? au regard de la fin souhaitée ou du moyen utilisé ?
Quand je veux A et que je crois que P est le moyen d'y arriver et non Q, où est le choix ? dans le fait de désirer A et non B ou dans le fait d'adopter P comme moyen pour y arriver et non Q.
Si je choisis la bonne fin, j'ai une chance sur deux de choisir le bon moyen et une autre de choisir le mauvais moyen. Mon choix global a donc une chance sur deux d'être bon.
Mais si je choisis la mauvaise fin que je choisisse le bon moyen ou le mauvais moyen, le résultat (c'est à dire mon choix global) est mauvais dans les deux cas.

Il y a donc théoriquement trois fois plus de chances de faire le mauvais choix que de faire le bon. sans parler des dégâts collatéraux ni des bienfaits de même nature ni de l'effet du temps : un bon choix aujourd'hui peut se révéler catastrophique demain et vice versa.

Les mécanismes de prise la décision n'ont pas encore livré tous leurs secrets et la modélisation n a pas encore tout squatter. Tant mieux la vie est pleine de surprises.

 

laseine | Le 20/05/2005 à 11:40 | [^] | Répondre

Re: Nul en choix

>laseine,
je le dis en effet dans le billet:" il faut savoir choisir,étant entendu que ça ne change rien au résultat.
Qu'on parvienne au contraire de ce qu'on voulait aussi n'est pas le problème.:-)
En fait, je ne me détermine pas par rapport à la valeur du choix, je m'en tape: au contraire je vous demande si faire un mauvais choix vous a rapporté un bénéfice.
genre: tu te goures, et c'est tout bénéf, Okay?

 

leblase | Le 20/05/2005 à 13:00 | [^] | Répondre

Drôle de note. Préparerais-tu cher Leblase un article pour la revue Psychologie, histoire d'arrondir tes fins de mois ?  

Pour ce qui est de la France, je viens de relire un livre de F Giroud. Le Concorde mais il y a bien plus que cela. N'oublies pas le Superphénix et des tas d'autres gaspillages au nom du régime français qui permet au président de faire du moment qu'il dit je veux.

 

Fulcanelli | Le 20/05/2005 à 12:10 | [^] | Répondre

Fulca et le superphénix

>Fulca, comment vas?
Non je n'ai rien à battre de la psychologie comme tu sais, et je n'ai pas oublié le superphénix, les erreurs étant trop nombreuses.
en fait dans l'exemple, je retiens surtout que les normes américaines ont souvent été dictées par des mauvais choix, mais ont prédominés. A contrario, je montre deux choix francaouis comme le Concorde ou le système de télé, très bons choix techniques qui se sont révélés être des échecs.
Combien d'inventions proviennent-elles d'erreurs?
Combien de merveilleuses histoires d'amour sont-elles le résultat d'un rdv manqué?
Combien de conneries ont-elles profité? Tu prends l'exemple de Chirac-qui est  un modèle parfait de ma question- qui a tout de même accumulé les erreurs stratégiques et tactiques, pour finir par être élu avec un score de dictateur?

 

leblase | Le 20/05/2005 à 13:07 | [^] | Répondre

Cher Leblase,

Je vais faire une confidence terrible mais sincère : voilà, j'ai décidé il y a de nombreuses années que je ne construirais pas ma vie professionnelle en marchant sur la gueule des autres et que cela s'appliquerait aussi à ma vie privée, je veux dire sentimentale. C'est de taille. je n'en tire aucune gloire car je suis fait de ce bois là mais imagine les conséquences - plein la gueule, tant pis -)

 

Didier | Le 20/05/2005 à 12:31 | [^] | Répondre

Didiou ne piétine pas là où il faudrait

>Didier,
Peut-on dire que tu as fait un mauvais choix? Je n'en suis pas si sûr;-) Mais en tout cas d'après tes dires, ça n'a pas l'air de te rapporter gros.
A 19 ans, je sortais d'une histoire tumultueuses avec deux cousines actrices de théâtre, et qui se détestaient avant même que j'arrive: tu te doutes que ça c'est assez mal terminé.
Je décide donc de partir dans les hurlements et projections d'objets divers, et de ne plus rien avoir avec les femmes, de toute ma vie.
Je me rends dans une autre ville (cela se passait loin là-bàs à l'étranger) où je ne connaissais personne en ruminant plusjamaisdefemmes plusjamaisdefemmes plusjamaisdefemmes
Ce qui était une très mauvaise décision, un très mauvais choix  et en descendant, que vois-je, lo and behold!
Un fleur rouge, au milieu d'une place rouge, sous un coucher de soleil rouge.
La femme que j'allais aimer à la folie

 

leblase | Le 20/05/2005 à 13:13 | [^] | Répondre

Leblasou mélange absolu et relatif

je vois la question. je ne mets aucune hiérarchie dans ce que toi et moi disons, mais c'est pour moi assez différent par nature : tu dis "plusrienavecles femmes", ok, mais cela reste dépendant des femmes, et la première venue si j'ose dire, peux te faire changer d'avis - je dis je ne "marchepassurlespiedsdemonvoisin", c'est une position de principe indépendante, qui ne subit pas l'interaction avec les autres, elle est en moi - bon, suis je clair ? conséquences terribles d'un point de vue social au sens large, très bénéfique quand je me look dans un miroir, mais pas de grosse tête hein, juste bien et là ça devient relatif quand je vois ce que mes alter ego de la même génération ont fait -)

 

Didier | Le 20/05/2005 à 13:41 | [^] | Répondre

Re: Leblasou mélange absolu et relatif

>Didier,
je vois très bien où tu veux en venir avec les choix majoritaires.
Prenons la génération des 68ards, qui a renoncé à tous ses idéaux proclamés et choisi l'opportunisme et le confort matériel, en y a joutant l'autosatisfaction à tous les étages, qui leur permet de continuer à tenir des discours pseudo-libertaires, tout en bouclant toutes les portes aux plus jeunes.
Là, serait-ce un choix, la fatigue intellectuelle et morale ou la lâcheté inconsciente?

 

leblase | Le 20/05/2005 à 14:03 | [^] | Répondre

Re: Re: Leblasou mélange absolu et relatif

Tu as bien deviné ma cible -)

Je vois deux causes, deux explications à ce comportement :

1/ ce que j'appelle du nom d'un film des années 70 "La vraie nature de Bernadette" - les 68ards nous ont vendu un emballge mais dedans ....

2/ la formidable (au sens du Larousse) capacité de notre société à récuperer tout ce qui passe pour l'assimiler à son profit - la vréaie nature de Bernadette fait le reste - les 2 sont complémentaires

Ca me rappelle une longue discussion que j'ai eu il y a 20 ans avec les Professeur Olivenstein du temps où on commençait à traiter les drogués à l'hopital. Lui pronait le soin par souci de réintégration. Nous lui rétorquions que les drogués étaient drogués justement par souci de non integration dans la société - dialogue de sourds - les 68ards eux se sont drogués pour mieux s'intégrer, curieux non ?

 

Didier | Le 20/05/2005 à 14:15 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Leblasou mélange absolu et relatif

D'ailleurs pleins de 68ards se sont révélés d'excellents publicistes, de brillants politiques (sénateurs, maires, députés) sachant nous offrir dl'illusion du droits-de-l'ommisme tout en vendant de la misère à des gens qui n'étaient que pauvres.
Mais soyons justes: ils n'étaient pas les premiers, et ne sont pas les derniers.
C'est ça aussi la communication

 

leblase | Le 20/05/2005 à 14:27 | [^] | Répondre

On ne se ressemble pas

J'ai choisi de venir sur ton blog. C'est dire qu'on ne se ressemble pas !

 

Dan | Le 20/05/2005 à 13:54 | [^] | Répondre

Re: On ne se ressemble pas

>Dan
encore une fois, je ne parle pas du choix en lui-même.
D'ailleurs, j'ai choisi d'aller vérifier sur ton blog:. En effet on ne se ressemble pas: tu es le mari et leblase est un faux.

 

leblase | Le 20/05/2005 à 14:07 | [^] | Répondre

Bon choix Madame, bon choix Monsieur

> Une télé pour une mauvaise raison veut que je cause dimanche du referendum, et je vais leur dire non, mais pour une mauvaise raison.

Tu nous la fait teasing ? Si ton bon choix est de décliner, alors le mauvais est d'accepter, et donc tu dois le suivre, et comme ça on te verra, lalala. C'est où, c'est chez qui, c'est à quelle heure ? Cest quoi leur mauvaise raison, c'est quoi la tienne ? Là, tu as fais le mauvais choix de bloguer ça, alors assume, dis-nous tout et on verra ce que ça te rapporte.

 

tilly | Le 20/05/2005 à 13:55 | [^] | Répondre

Re: Bon choix Madame, bon choix Monsieur

>tilly,
t'es embêtante au possible!
Rhaaa mais nom d'un clic
La télé (france2) voulait que je dise pourquoi oui au référendum pour deux mauvaises raisons: 1quelqu'un leur a dit que j'avais une manière à moi de parler de ce truc
2ils croient qu'on en parle beaucoup sur ce blog alors qu'on n'en parle pas du tout
et 3 puisque 2, pour une bonne raison, c'est que j'en ai entendu pas mal sur ce que les autres Européens pensaient du débat en France
Et les mauvaises raisons pour lesquelles je n'irai pas, y en 2 aussi
1J'ai pas envie que certains voient ma tronche de cake
2Je trouve que l'émission est nulle et mal filmée, ce qui empêche d'entendre les arguments à la noix que j'aurais pu omettre
3 (etc) parce que je risquerai fort, avec ma mauvaise foi coutumière, de faire plus de mal que de bien.
Il y a aussi une bonne raison:
Le fait que l'on commente beaucoup (d'après eux) sur ce blog ne m'autorise pas à parler pour d'autres.
ça va t'es contente de mes mauvais choix?;-)


 

leblase | Le 20/05/2005 à 14:17 | [^] | Répondre

Re: Re: Bon choix Madame, bon choix Monsieur

Waou, Vivement Dimanche. Alors xxx c'est toi ? Bigre, impressionnée je suis. Ils ont pas encore changé le programme dans le Nouvel Obs Télé. Bon tu fais comme tu penses, mais t'as tort, et le tortue.

 

tilly | Le 20/05/2005 à 14:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Bon choix Madame, bon choix Monsieur

>tilly,
C'est ça fous-toi de ma gueule (que tu verras pas du coup):-)
Et c'est pas non plus dans "la chance aux chansons".

 

leblase | Le 20/05/2005 à 14:44 | [^] | Répondre

Re: Re: Bon choix Madame, bon choix Monsieur

Leblase dans la chance aux chansons, ça m'aurait plu ! Leblasounet en train d'embrasser Sevran, ça c'est du pur arabica ! pour le reste, une simple phrase Leblase me touche : je n'y vais pas parce que je ne suis pas autorisé à parler au nom des autres. Grandeur. Là chapeau. Peux tu faire passer le message aux hommes politiques ?

> Tilly, continues, il aime etre mis en difficulté notre Lebalse - merci

 

Didier | Le 20/05/2005 à 14:52 | [^] | Répondre

Didier à la muletta

Didier> Moi c'était juste les banderilles, pour fatiguer la bête. A toi  toréador,  maintenant, olé !

 

tilly | Le 20/05/2005 à 15:32 | [^] | Répondre

Tilly et Didier dénoncés à la SPA

>Tilly

>Didier

Vous êtes rien que des salaupiots: me souhaiter la corrida, en tant que taureau?

Tout mon être crie vengeance, j'appelle immédiatement Patrick le Lay 

 

leblase | Le 21/05/2005 à 13:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Bon choix Madame, bon choix Monsieur

Il faut le faire, ces couillons de journalistes qui croient que le débat sur le TCE se joue ici. Ils auraient mieux fait de me solliciter mais c'est pour le Non et sur mon site, ça y va. Bref, Rachid Arab peut changer son équipe, des charlots

 

Fulcanelli | Le 20/05/2005 à 19:41 | [^] | Répondre

Fulca, je le coache

>Fulca

En fait je leur ai proposé ton nom(c'est vrai), j'ai dit que tu étais un philosophe que le referendum avait rendu fou, et que tu pouvais parler trois heures et demie sans t'arrêter sans qu'on comprenne un seul mot.

Ils m'ont dit qu'ils y réfléchiraient pour une prochaine émission;-)

 

leblase | Le 21/05/2005 à 13:45 | [^] | Répondre

Re: Fulca, je le coache

Merci pour la pub. Si tu croises un éditeur, n'hésite pas. Je préfère écrire 100 pages que causer 10 heures.

En fait, mon défaut est ne ne pas habiter Paris. Quel idiot ce Rachid, il aurait pu se déplacer à Bordeaux pour faire causer le plus allumé des philosophes.

 

Fulcanelli | Le 21/05/2005 à 14:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Fulca, je le coache

>Fulca

Oui, je trouvais que ton originalité déjantée et survitaminée de savoirs de divers aurait pu être un atout pour la misérable cause que tu défends.

Pour ce qui est de Bordeaux, je dois dire tout de même que Fr3 Aquitaine est assez efficace. Ainsi certaines émissions hyperlocales peuvent déboucher sur des diffusions régionale, nationale et même internationale.

 

leblase | Le 21/05/2005 à 14:43 | [^] | Répondre

Choix-re

L'idee de choix me fut longtemps tres etrangere. Peut etre parceque j'etais dans la necessite interieure. Comment survivre? comment vivre? etaient des aiguillons qui me poussaient a trouver un chemin precis. Le choix c'etait de toujours exercer plus finemeent l'intuition afin de trouver des reponses de plus en plus justes et reellles. Les paradoxes et les contradictions arrivent sous forme d'epreuves a traverser . L'experience aidant les choix deviennent plus clairs et spontanes. Les erreurs semblent plus effectives pour les remises en cause de fond.



 

Aqua | Le 21/05/2005 à 02:28 | [^] | Répondre

Aqua et à quoi tu joues?

>Aqua

Depuis quand la nécessité intérieure se passe-t'elle de ce fruit bizarre qu'est le choix? Puisque tu dis comment (vivre, survivre, etc), c'est que tu marches vers l'antichambre où se trouvent au moins deux possibilités, toujours et partout.

Ne faut-il pas alors choisir?

Tu dis que les paradoxes et les contradictions -que je vois comme ta manière d'interprêter mon équation proposée "mauvais choix = erreur=succès" arrivent sous formes d'épreuves à traverser, d'accord, mais peux-tu en citer une, sans dévoiler de lourds secrets , genre j'ai couché avec  le Président, c'était une ereur mais depuis je suis devenu ministre;-)

 

leblase | Le 21/05/2005 à 13:51 | [^] | Répondre

Re: Re: Aqua et à quoi tu joues?

L'erreur est dans le texte, la voici corrigee

Pourquoi 2 possibilites?
Pourquoi pas une infinite et le jeu justement c'est de trouver celle qui permet d'avancer en effacant les traces de son passage

Borges dans son livre sur le bouddhisme offre comme horizon des possibilites de marcher sans laisser de traces... a suivre?

 

Aqua | Le 21/05/2005 à 17:03 | [^] | Répondre

Quel que soit le chemin ,....

..les hommes vont au savoir.

Voyageur, le chemim
C'est les traces de tes pas, c'est tout;
Voyageur, il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
C’est en marchant que se fait le chemin
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier que jamais
Tu ne fouleras à nouveau.
Voyageur, il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer.

Antonio Machado..

 

Elle le dit... | Le 21/05/2005 à 21:05 | [^] | Répondre

Re: Quel que soit le chemin ,....

>Elle le Dit!

Nada que ayudar...

Si,hay: merci

 

leblase | Le 22/05/2005 à 04:29 | [^] | Répondre

Je veux jouer de l'hélicon....

Le (mauvais) choix c'est qu'on je me prends trop au sérieux..parceque vous comprenez avec mes X000 k€ annuels, ma sécretaire, mes amants, mes diners mondains à cotôyer la jet set , mes sollicitations...j'ai une vie à risques..LIMITES!!

Quelquefois , ma suffisance frise le ridicule...

Vive les poètes en herbette et en jeux de mollets!

 

Elle le dit... | Le 21/05/2005 à 08:17 | [^] | Répondre

Re: Je veux jouer de l'hélicon....

En bon entendant, braves De Vigny du dimanche, je vous salue Madame.
En plus pour le PageRank, ces commentaires sont de bons mauvais choix.

 

laseine | Le 21/05/2005 à 13:03 | [^] | Répondre

Re: Re: Je veux jouer de l'hélicon....

> laseine, je me noie dans vos coms que je ne comprends pas...

je faisais réference à Bobby Lapointe ,il a choisi l'auto-dérision!

 

Elle le dit... | Le 21/05/2005 à 13:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Je veux jouer de l'hélicon....

Je vous saluais M'dame parce que j'aurais aimé poster votre com en question.
je le martelle donc parce que je vous en dispute la paternité (ne craignez rien vous en avez l'exclusivité de la maternité puisque c'est vous qui en avez accouché) :
"Le (mauvais) choix c'est qu'on je me prends trop au sérieux..parceque vous comprenez avec mes X000 k€ annuels, ma sécretaire, mes amants, mes diners mondains à cotôyer la jet set , mes sollicitations...j'ai une vie à risques..LIMITES!!
Quelquefois , ma suffisance frise le ridicule...
Vive les poètes en herbette et en jeux de mollets!"
----------------------
Quant à la deuxième partie du com, elle s'adressait plutôt à Sir leblase, à propos de la discussion AMOURRRRRRRRR chez Marina d'Huart, Seigneur Leblase donc, qui, tout en affirmant être à l'origine de l'abondance des commentaires chez Marina, répudie aussitôt sa progéniture dans une envolée gluante "... ces braves De Vigny du dimanche polluent ce blog avec leurs poèmes à la noix".
Leblase sait très bien de quoi il retourne. Il est dans la course au PageRank (échelle de valeurs propre à Google qui mesure la polpularité d'une page web et qui lui procure une suprématie faisant de lui la deuxième superpuissance après les US avec une arme linguistique qui s'appelle googlewash).

 

laseine | Le 21/05/2005 à 15:05 | [^] | Répondre

La Seine déborde..qui l'eut crue..

laseine

Décidément y en a des, j'vous jure...

J'ignorais le truc du PageRank, mais si en plus tu commentes ici des propos que je tiens chez Marina, où est la logique?Je ne vois pas trop bien comment ce machin marche..

Veux-tu me faire dépasser les Zétazunis? Et faire de moi la cible des altermondialistes?Pitié.

Je trouve que ce n'est pas très correct vis-à-vis de marina vois-tu, car elle aurait profité de l'occase pour augmenter son PageRank, et dépassé je ne sais quel Haurganisme Ainternacional, ce dont elle se fout comme de l'an 4001.

D'autre part, les échanges entre cette dame et moi ne concernent que le monde entier bien entendu, d'où bien sûr ton intervention.

 

 

leblase | Le 21/05/2005 à 19:30 | [^] | Répondre

Re: La Seine déborde..qui l'eut crue..

Tu fais probablement de la prose sans le savoir. Tu ne m'as répondu chez Marina alors je suis venu te chercher dans ta belle grotte. Considérons que c'est clos veux-tu ? 

 

Anonyme | Le 21/05/2005 à 20:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Je veux jouer de l'hélicon....

Clos !!!!!! Sûrement pas LA SEINE, cafteuse, tu savais, Blaise savait, je savais forcément que vous saviez mais maintenant nous savons qu'ils sauront ce qui se passe chez Marina d'HUART ! Comment vais-je préserver mon miel pour tous ces nouveaux arrivants délaissant leurs cathédrales de vérités à mes pieds ?
Enfin, je m'en rends au temps et à eux, je n'ai pleine confiance que dans l'un des deux.

 

marina | Le 22/05/2005 à 21:52 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Je veux jouer de l'hélicon....

Il n y a que moi qui ne sais plus rien Marina ... même plus où j'habite !
"ça doit être une question de courant laseine"  comme disait un anonyme qui passait par là plus haut. Mais à l'heure qu'il est, il doit être du côté de chez ...

 

laseine | Le 23/05/2005 à 00:27 | [^] | Répondre

Re: Je veux jouer de l'hélicon....

>Elle le dit!

Tu es bien à plaindre.

En effet, si tu avais choisi la misère, tu aurais eu plus de chances de rencontrer Mère Theresa, ou même l'abbé Pierre.

En plus, tu es suffisante?

Elle le dit!, tu as raté ta vie: est-ce pour celà que parfois je te retrouve dans les clairières,fai sant tournoyer ta jupette?

 

leblase | Le 21/05/2005 à 13:55 | [^] | Répondre

Re: Re: Je veux jouer de l'hélicon....

< LEBLASE, entre me taire et l'ouvrir, je  choisis toujours de l'ouvrir ! (souvent à tort)

Ne me plaignez pas, blâmez moi !(oui mais trop vite, pas tout se suite...)

J'ai râté ..encore une occasion de me taire?

 

Elle le dit... | Le 21/05/2005 à 18:11 | [^] | Répondre

Elle le dit! n'en rate pas une

>Elle le dit!

Tout comme j'ai l'impression qu'on ne perd jamais son temps, je crois qu'on ne rate jamais une occasion de se taire...ni d'ouvrir sa grande gueule.

Mais en celà je me retrouve dans une position quasiment conflictuelle avec l'Ordre des Trappistes, des Carmélites et de tout yogi pratiquant le mona.

C'est un sujet très interessant, dont on ne va donc plus parler ici.

Pourquoi pas dans ta Bentley peinte aux couleurs de Tati, d'un chic ultime?

 

leblase | Le 21/05/2005 à 19:35 | [^] | Répondre

Une expérience

Est-ce qu'il existerait quelque chose comme un "choix neutre", i.e. un choix dont les effets seraient nuls.

Exemple : je choisis de ne pas répondre à tes questions et (ou mais) je choisis d'exprimer ce choix malgré tout - conformément à la devise en haut à gauche, juste sous le hérisson (car oui, pourquoi le taire si on peut le dire ?) - alors que j'aurais tout simplement pu vous préserver de mon élan vain et compulsif (ce qui aurait en outre permis à mon choix initial de connaître la félicité de la pureté - ha !).
Maintenant, laissons les effets se dévoiler, ou s'évanouir sur le champ - si effets il y a.

Remarque subsidiaire : les cosmologies fondées sur la Toute-Puissance de la Synarchie permettent au moins de couper court à tout questionnement relatif aux choix. C'est pourquoi j'aime bien m'en réclamer lorsque je suis gagné par la paresse la plus crasse et la plus indigne : nos choix sont les joujous fournis par la Synarchie afin de mieux nous blouser...

"Pas de choix, pas de chocolat", dixit J-P Sartre.


 

AQW | Le 21/05/2005 à 12:20 | [^] | Répondre

Re: Une expérience

>AQW

Mon cher Synarque,

je soupçonne fort ta proposition de "choix neutres" de dissimuler une bombe à neutrons, ce qui n'est pas gentil pour les populations civiles.

Savais-tu que (en théorie naturellement) si un chouette pays envoyait une bombe à neutrons dans la sympathique agglomération où tu as choisi d'exercer une certaine forme de sédentarité, il suffirait que cette engin explose pendant que tu achètes ta ration hebdomadaire de canigou au Carrefour de ton quartier pour que la majeure partie de la population soit morte, le béton et une certaine épaisseur de verre stoppant les effets de cette merveilleuse invention?

Je ne sais plus pourquoi je te parlais de ça, mais pendant que j'y suis je continue

Te souviens-tu des déclarations émouvantes de notre président de l'époque (le gars qui a présidé à la rédac tu texte de la constit' dont pourquoi je veux pas passer à la télé pour dire tout le mal que Fulca lui trouve et le bien que Didier lui suppose) affirmant que jamais la France ne produirait, même en secret, une telle abomination qui a pourtant l'avantage de détruire les humains et leurs petits chiens sans abîmer les voitures ni les frigidaires?..

Je m'arrête là car je sens que c'est la grosse digression. Or, je tiens à entretenir ton envie de me venir chatouiller mes neurones, donc il me faut vite retrouver une réponse à la révélation que tu viens de nous faire:

Tu as découvert de nouveaux manuscrits sur la Mer Morte? Signés du Père (majuscule obligatoire, musique de Pierre Henry et Luciano Berio) de l'Existentialisme?

Et "mon choix, c'est le doigt" de Simone de Beauvoir, n'est-ce pas Mortimer qui l'aurait découvert?

 

leblase | Le 21/05/2005 à 14:10 | [^] | Répondre

Re: Re: Une expérience

Bien entendu, seuls les sots (bénie soit leur félicité) auront pris ton propos pour une digression. Ergo, tu comprendras aisément pourquoi je ne le commenterais pas. Ce n'est pas l'envie qui me manque, mais ce foutu principe de parcimonie qui gangrène ma volonté depuis que j'ai eu le malheur de feuilleter 5 pages de la Lettre sur la tolérance de la jaune loque. Bref, tu as beau viser juste, une force occulte et maline fait dévier mon regard à un angle de 29° - la parcimonie est l'oeillère qui contraint ce qui fut un fier regard à ne pas se poser sur le coeur de la cible. Connasse, va ! Chantepleur d'excréments ! Parcimonie je vous hais !

Il m'est toutefois permis de répondre à tes habiles questionnements.

A défaut de Mer Morte, je me suis rabattu sur un chaudron. Au sein d'iceluy s'affrontaient 22 valeureux conquistadores (je m'extirpe, le temps d'un miracle, du joug de la parcimonie : de facto, seuls 11 d'entre eux, ceux qui brandissaient fièrement la verte gloire - que Zeus foudroie les couilles et les yeux des impies ! - furent valeureux, ceux-là même sur qui mon choix, qui n'a rien de neutre pour le coup, ne cesse de se greffer en dépit de viles sarcasmes de tout poil et de ladite raison dans l'histoire). Mon doigt se pointa à plusieurs reprises, épaulé par de sages beuglements (entre beugler et meugler, mon coeur ne balance aucunement). Mortimer était absent. Pierre Henry ? Ben non, baleine ! Monty bien évidemment ! Quant à Simone, je la soupçonne d'avoir lâchement pris la fuite - pars Simone, hiiiiiiii !

Bref, mon choix fut dépouillé de toute neutralité, et du coup, se dévoila la présence de cet aficionado du Bayern München que fut Martin H. (véridique !), au point d'éclipser soudainement la carcasse spectrale de Jean-Paul S, jusqu'au strabisme divergeant - et ce, en dépit de l'affaire des poteaux carrés (promis, j'arrêterai un jour de parler d'un temps que ceux de mon âge plus sept - et même davantage - ne purent pas connaître-eeeuuuhhh).

Je cherchais surtout à réhabiliter Lyssenko par le biais de Kimura, mais visiblement mon acommunisme a eu le dernier mot !



 

AQW | Le 22/05/2005 à 23:04 | [^] | Répondre

Alors heureux?

AQW, Quelle epoustouflante démonstration!!!

bel orgasme?

 

Elle le dit! | Le 22/05/2005 à 23:17 | [^] | Répondre

Re: Alors heureux?

Oh ouiiiiii, "elle l'a dit"...

"A démonstration foireuse, orgasme criant !"
Long-Dong Silver.

 

AQW | Le 23/05/2005 à 01:16 | [^] | Répondre

Martin H. et le jeu collectif

>AQW,
Merci pour cette information fondamentale habilement camouflée dans tes propos: Martin H. et le Bayern?Il s'agît pour moi d'un scoop.
C'est autre chose que Pascal et la Crosse.
Autre chose oui car Martin, solitaire, hautain, réservé, élitiste Hegelien, rébarbatif moustachu brossé soupçonné de tout comme de rien, on l'aurait plutôt imaginé jouant perso plutôt que collectif.

Mais alors, ceci expliquerait peut-être à la fois les propos d'Habermas mais surtout l'agressive réfutation du maître par Sloterdijk, et son choix de figurer les différentes entités de l'esprit sous les termes de Bulles, Sphères .
J'aime qu'on me dise sans ambages qu'au début la Terre était un cube; que ce cube, sans cesse jeté, rejeté, écrasé contre les bords de l'Univers, s'en serait trouvé tout cabossé, ses coins rognés jusqu'à finalement, tel le corps amoureux poussé par les furies des Chants de Maldoror, transformé en boule, en globe, en sphère.
Et puis je me pose une question, moi qui un jour répandu sur les banquettes de la Coupole en compagnie de deux camarades, totalement anéanti à la fois par un cassoulet et par un hallucinogène du style Lucy in the Sky with Diamonds, fut proprement réveillé par JPS.(véridique), sans Simone (dont j'apprécie que tu te souviennes de son hennissement: comment ne pas apprécier ton déroulé savant pour en finir avec la parcimonie du Castor?
Et la Coupole, en ce temps-là, ne fournissait aucune cuvette!
Cette question est: une fois traitée par surprise, la nourriture (spirituelle, intellectuelle ou culinaire est-elle égale au vomi?)
Tu comprends mieux maintenant pourquoi la niaiserie de ceux qui tentent encore, toujours et partout, d'appartenir au courant (dans quelque domaine) ne me rend plus triste, mais làs.


 

leblase | Le 23/05/2005 à 00:34 | [^] | Répondre

Re: Martin H. et le jeu collectif

Et pourtant... Martin n'a pas seulement joué perso, à moins qu'il n'eut songé à un dévoilement concret réduit à Beckenbauer. Fut-il hautain au point de réserver un privilège peut-être indu à un libéro ?

Sinon, sais-tu que Habermas, le "pape" de l'Etat de droit (punaise, merde, chiasse et putréfaction ! il a lu Schmitt pourtant !!!) s'est illustré via un ouvrage partagé avec notre ami Benoît ? Il eut dû dialoguer avec le quasi-homonyme de ce dernier, non ? Et je ne suis pas le seul à avoir remarqué l'analogie, hein !

Quant à Sloterdijk, je ne l'ai toujours pas lu. Alors M. Isidore Ducasse ne me sera d'aucune aide pour le coup - déjà que bôf...

Et, pour conclure, gaffe à ne pas faire du vomi une valeur absolue. Lucy m'est inconnue à ce jour, mais Mr. Psilo ne m'a jamais conduit à cette conséquence, tout juste a-t-il tenté de me faire accroire en le puissance néfaste et sibyllinne de mon infortunée compagne de l'époque. Aucun homicide à la clef, sois rassuré.

Il est rigolo ton "appartenir au courant" ! J'avais précisément envie de poster à ce sujet ce soir, du coup ta remarque m'a coupé dans mon élan. Bref : je voudrais savoir pourquoi lesdites élites ont besoin de la plèbe pour être élites... Fausse question hein !? Est-elle seulement fausse ?

 

AQW | Le 23/05/2005 à 02:07 | [^] | Répondre

J'en reste benoit

>AQW
Tout Etat -et partant, tout Etat de droit-impose ses règles, auxquelles il donne parfois le nom de Constitution.
Ses représentants (l'élite de l'élite;-) ouvrent la bouche et dégurgitent un discours aussi apaisant que la musique de fond des supermarchés: dans celles-ci on retrouve toujours violons et orgue, dans celui-là les mots-clefs démocratie et liberté.
Tu me diras, c'est mieux que les élites qui emploient le mot "pureté", et j'abonderai.
Mais l'Etat est contre la démocratie, qui ressemblerait à l'idée de pouvoir de tous, par opposition à république-régime sous lequel nous tripatouillons, qui se rapproche de l'idée de la "chose commune".
Il y a nuance, votre honneur.
Rien ne dit que je trouve ma liberté dans la chose commune, celle-ci étant le résultat de luttes antérieures menées au nom de choses parfois obsolètes et presque toujours gagnées par cette fameuse élite dont Benoit, BeckenBauer, Habermas et tant d'autres sont de brillants porte-paroles-mannequins/modèles-celui-que-vous-aimeriez/devriez-être.
A quoi bon être en Premiere Ligue si c'est pour être moins heureux que dans la cour de la Cité?

A ce sujet, Cher AQW, puis-je t'indiquer l'existence d'un philosophe issu des quartiers"difficiles", s'exprimant à partir de ce grouillot (terme non péjoratif) de vie: Mehdi Belaj Kacem, qui pousse l'outrance jusqu'à être un beur?
C'est un lecteur et décodeur, pour ne pas dire un hacker de la pensée qui mêle console de jeu à Deleuze, Agamben et portable, du virtuel à Hegel et Nike, de Lautréamont à la jouissance.
Pour toi, gratos, un extrait sur un sujet (le réel, le virtuel) qui a concerné tant de débats tenus sur la blogos(passe-moi la cuvette, merci)phère :
"Du réel nous ne savons rien,à cause de notre savoir même, la représentation,qui l'ensevelit.
Et le virtuel est cette dimension par quoi nous savons quelque chose de nous-mêmes, savoir, que du réel,nous ne pouvons et ne voulons rien savoir"
dans "Evènement et répétititon" chez Tristram (attention, ses oeuvres finissent vite au pilon).

 

leblase | Le 23/05/2005 à 13:19 | [^] | Répondre

le courant d'AQW

>AQW
je te PostScriptumise:
Surtout,
que ton élan ne soit pas coupé! tu voulais écrire une note sur les courants, écris, je te prie, cette note, car personne d'autre ne le fera comme toi..
Quant à la question finale de ta note, sur les élites et la plèbe, il sera plus facile de te répondre que c'est une fausse question, parce que sans étage supérieur, tous s'entretueraient ou tout serait inerte.
Mais comme ta question n'est pas fausse, elle risque de trouver une réponse multiple, au temps dérisoire où nous vivons.
Mais d'abord celle-ci:
Après ce bain lassant de négativités faibles des "sans" comme seul combat (je paraphrase Badiou parlant des sans papiers, sans logis etc) qui a nourri nos attentions rebelles, voici que l'altermondialisation vient assouvir notre soif d'exprimer combien nous sommes indignés pas le Système.
Haha, rions un peu.
Pendant ce temps-là, la vitesse capitaliste augmente si fort qu'elle a désormais besoin d'ailerons pour la maintenir au sol, et c'est à cela que sert Porto Alegre: un Forum où se concentrent et s'expriment toutes les frustrations des exploités.
C'est grace notamment  au Forum qu'elle apprend où sont les besoins nouveaux, comment s'exprimeront les prochaines publicités, comment transformer à nouveau l'esprit de révolte en produit de consommation courante.
hinhin, comme dirait pas si Folle

 

leblase | Le 23/05/2005 à 14:53 | [^] | Répondre

Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

Ceci n'est pas une pipe.

 

Kate | Le 23/05/2005 à 15:55 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

Ah ! non ! c'est un peu court, paienne!

On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme...


En variant le ton, - par exemple, tenez,


Agressif : « Moi, monsieur, si j'avais un tel intellect,
Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse ! »


Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous commentez

La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? »

Prévenant : « Gardez-vous, votre tête entraînée
par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »

 Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue ! »


Campagnard : « Hé, ardé ! C'est-y un intello ? Nanain !
C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain ! »


Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »


— Voilà ce qu'à peu près, ma  chèere, vous m'auriez dit si vous aviez un peu plus d'esprit....:)

 

Elle le dit! | Le 23/05/2005 à 16:23 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

Une photo vaut mieux que mille mauvais mots. Et je ne fais pas d'esprit, ma chère, vous devriez le savoir... :-)

 

Kate | Le 23/05/2005 à 16:32 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

Kate vous êtes vraiment une coincée de la mître!

 

Elle le dit! | Le 23/05/2005 à 17:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

PARCEQUE C'ETAIT UN JOKE!!!!!

 

Elle le dit! | Le 23/05/2005 à 17:13 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

Selon l'âge que vI started a joke, which started the whole world crying,
But I didn’t see that the joke was on me, oh no.

I started to cry, which started the whole world laughing,
Oh, if I’d only seen that the joke was on me.

I looked at the skies, running my hands over my eyes,
And I fell out of bed, hurting my head from things that I’d said.

Til I finally died, which started the whole world living,
Oh, if I’d only seen that the joke was on me.

I looked at the skies, running my hands over my eyes,
And I fell out of bed, hurting my head from things that I’d said.

’til I finally died, which started the whole world living,
Oh, if I’d only seen that the joke was one me.

 

Kate | Le 23/05/2005 à 17:44 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

P... de m.... de machin!

Le début doit se lire: Selon l'âge que vous avez, Elle le dit, vous reconnaîtrez ceci.

The joke's on me.

 

Kate | Le 23/05/2005 à 17:45 | [^] | Répondre

l'ordinateur de Kate porte plainte

>Kate,
on reste calme, on ne frappe pas le clavier s'il vous plaît, sinon j'appelle les samaritains armés

 

leblase | Le 23/05/2005 à 18:24 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

Selon l'âge que vous aI started a joke, which started the whole world crying,
But I didn’t see that the joke was on me, oh no.

I started to cry, which started the whole world laughing,
Oh, if I’d only seen that the joke was on me.

I looked at the skies, running my hands over my eyes,
And I fell out of bed, hurting my head from things that I’d said.

Til I finally died, which started the whole world living,
Oh, if I’d only seen that the joke was on me.

I looked at the skies, running my hands over my eyes,
And I fell out of bed, hurting my head from things that I’d said.

’til I finally died, which started the whole world living,
Oh, if I’d only seen that the joke was one me.

 

Kate | Le 23/05/2005 à 17:44 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

> Kate,

Vieille moi?

Pantoute!

J'avais déja fumé mon premier joint...:)

Allez , fais tourner , Bachir!

 

Elle le dit! | Le 23/05/2005 à 19:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

Rhaaaa, Careful with that axe Eugne avec un p'tit buvard? ;-)

 

Kate | Le 23/05/2005 à 19:45 | [^] | Répondre

Kate et Elle le dit! fument mon tapis persan hors de prix

>Kate
>Elle le dit!
Bon quand on ne tient pas la dope, on reste au thé vert, hein?
Ces gonzesses, c'est vraiment quelque chose!
Plus elles sont cultivées, éduquées, intelligentes, et moins vous les tenez!

 

leblase | Le 23/05/2005 à 20:45 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Martin H. et le jeu collectif

Ouep et fière de l'Être, le mien.

 

Kate | Le 23/05/2005 à 17:19 | [^] | Répondre

Elle le dit! et Benoit XVI

>Elle le dit!
tu es en train de foutre toute ma campagne de respectabilité en l'air!
Comment, après celà, vais-je devenir le blog de référence CathoNet?
AQW m'aidait à trouver un lien pour attirer les fan de foot le matin à la messe, l'après-midi au Stade ce qui aurait constitué une opération médiatico-financière à valeur spirituelle ajoutée de taille et voilà, au moment où l'on m'annonçait la visite du Nonce Apostolique, qu'abusant du Bergerac (rouge ou blanc, au fait?) tu ruines toutes ambitions oecuméniques par terre...
Moi qui devais remplacer Drucker (il y a de fortes pressions des actionnaires canadiens sur sa chaîne-tf1 ou 2 je ne sais)...
Une petite fessée semble t'être promise

 

leblase | Le 23/05/2005 à 17:00 | [^] | Répondre

Elle a peut être raison, peut être pas...

Petite histoire à méditer:

Il était une fois, un paysan dont le cheval s'était enfui dans la forêt.

Ses voisins lui disent "Tu n'as pas de chance , ton cheval est parti"

"Peut être ou peut être pas" répond le paysan.

Quelques jours plus tard, l'animal revient avec un autre cheval trouvé dans son escapade.

"Tu as de la chance, tu as maintenant deux chevaux " disent les voisins

"Peut être ou peut être pas" répond le paysan.

En essayant de dresser le nouveau cheval, le fils du paysan se casse une jambe

"Tu n'as pas de chance" disent les voisins.

"Peut être ou peut être pas" répond le paysan.

le lendemain , les soldats arrivent à la ferme pour recruter le fils du paysan, à cause de sa jambe cassée , ils ne peuvent l'emmener.

"Quelle chance, ton fils ne partira pas à la guerre!" s"exclament les voisins éberlués

"Peut être ou peut être pas" répond le paysan.!

 

Elle le dit! | Le 22/05/2005 à 21:50 | [^] | Répondre

Re: Elle a peut être raison, peut être pas...

>Elle le dit!
Excellente ouverture pour ceux qui n'avaient pas saisi.
encore une fois: merci Elle le dit!
Tu as dû faire "trouveuse de trésor" comme boulot un jour, car ce n'est pas la première fois que tu apportes un galet magique trouvé devant ta plage

 

leblase | Le 22/05/2005 à 21:58 | [^] | Répondre

Elle rougit...

> leblase, ma plage est parsemée de galets ronds  lisses et brillants , j'en rempli ma boite à bijoux...

 

Elle le dit! | Le 22/05/2005 à 22:58 | [^] | Répondre

Re: Elle rougit...

>Elle le dit!
J'ai trouvé ton galet,
l'ai placé dans un lieu consacré
Là où la ferveur des uns et la lumière du soleil le polissent encore et encore, autant que la mer où tu trempais tes pieds


 

leblase | Le 23/05/2005 à 13:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Elle rougit...et n'a pas fait le ménage!

> Leblase,un peu de poèsie dans ce débat d'intellos frigides ne nuira pas au ébat !!!

 

Elle le dit! | Le 23/05/2005 à 14:48 | [^] | Répondre

Paf

Tu parles, une championne du mauvais choix ouai :)

 

Folie Privée | Le 23/05/2005 à 13:27 | [^] | Répondre

Re: Paf

>Folie,
Ok championne du mauvais choix,
mais tu as su revendre ta Coupe de vainqueur pour t'acheter un ordi; tu as su utiliser ta connexion Internet pour délivrer cette richesse que peu ont, et encore moins osent sortir par écrit et encore encore moins, ont assez de générosité et de confiance en leur propre fond pour transcire tout çà sur le Net, quand les pisse-petits préfèreraient tenter d'en faire simplement un livre "moi et mes règles douloureuses".
C'est pourquoi je dis générosité.
C'est pourquoi je dis confiance en ton propre fond: ce n'est pas forcément agréable, mais c'est un fait: au fond de toi, quelquechose te le dit sans cesse.
Tu es toi, et personne ne l'a jamais été avant, personne après.
Donc tu n'es pas là par hasard, ni pour te faire du mal ou du bien, mais pour quelque chose de fort.
(bon, leblase est plutôt bavard hein? J'espère qu'il ne pète pas plus haut que l'horizon..

 

leblase | Le 23/05/2005 à 13:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Paf

et moi je dis :

"c est malin j suis toute rouge."

:)

 

Folie Privée | Le 23/05/2005 à 16:01 | [^] | Répondre

Conchyli-culture et les coincés du bulbe

Leblase, vous qui avez vos élegances morales et des lettres et de l'ouverture d'esprit , dites moi si vous collectionner les coquillages?

J'en ai trouvé un beau!

 

Elle le dit! | Le 23/05/2005 à 17:23 | [^] | Répondre

Re: Conchyli-culture et les coincés du bulbe

>Elle le dit!
En fait non, mais plusieurs de mes relations l'ayant fait et m'ayant couvert de cadeaux pas chers (gratuits même, les pingres!) je suis détenteur d'une collection de coquillage à faire pâlir tous ceux qui ont attrapé un lumbago en les ramassant.
D'où ma joie et mon bonheur.
Mais aboule ton coquillage qui tue, allez, z'y va.

 

leblase | Le 23/05/2005 à 18:27 | [^] | Répondre

Fais tourner , Leblase!

Fais tourner , Leblase et mets le son à fond!

Un petit slow sur les Bee Gees?

 

Elle le dit! | Le 23/05/2005 à 19:30 | [^] | Répondre

Re: Re: Conchyli-culture et les coincés du bulbe

C'est plus joli avec des fleurs non?

 

Kate | Le 23/05/2005 à 19:44 | [^] | Répondre

Conchyli-culture et les coincés du bulbe (ou de la vulve

>Kate,
très jolie cette fleur, vraiment. Je ne sais pourquoi elle me fait penser à quelque chose...Mais quoi?
Ah, je suis sûr que ça va me revenir!

 

leblase | Le 23/05/2005 à 20:48 | [^] | Répondre

Kate et les fleurs du Mâle.

> Kate,La haute teneur  intellectuelle de ce débat vous aurait -elle échappé?

C'est votre choix?

 

Elle le dit! | Le 23/05/2005 à 21:51 | [^] | Répondre

Re: Kate et les fleurs du Mâle.

Kate, Elle et Folie privée, je vous trouve toutes les trois d'un ennui mortel. Il paraît que les créatifs culturels sont composés en majorité de femmes. Je ne sais pas où ils vont chercher les infos ces sociologues. La gent féminine est très décevante, sans substance, la masculine est sans idées, avec des convictions de mâles avides de pouvoir. J'aime ce monde décadent, j'aime voir les Empires chuter, les vériter trébucher sur l'autel des exhibitions forcées. Ce monde est devenu fantomatique. Je ne cherche plus que quelques musique, pour un élan de l'âme, baiser avec toutes ces momies de passage ne me fait guère bander. 

 

Fulcanelli | Le 24/05/2005 à 00:00 | [^] | Répondre

J'vous ai apporté des bonbons...

Oh! Fulca, je vous croyais assoupi sur les monts de L'Olympe , rendu fou par les sirènes de l'Europe!

 Quoi,Vous avez donc un sexe  et on ne m'a rien dit ?

 

Anonyme | Le 24/05/2005 à 06:19 | [^] | Répondre

Re: J'vous ai apporté des bonbons...

Et , moi qui rêvait du Pape de la nouvelle Aquithènes!

 

Elle le dit... | Le 24/05/2005 à 06:21 | [^] | Répondre

Re: J'vous ai apporté des bonbons...

C'était juste la pleine lune, un moment de vérité

 

Fulcanelli | Le 24/05/2005 à 07:31 | [^] | Répondre

Re: Re: J'vous ai apporté des bonbons...

in cauda, venenum?

 

Elle le dit... | Le 24/05/2005 à 07:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: J'vous ai apporté des bonbons...

...Recquiescat...

 

leblase | Le 24/05/2005 à 10:57 | [^] | Répondre

Re: Re: J'vous ai apporté des bonbons...

>Fulca,
ça s'appelle pas un moment de vérité, mais un instant de blues, un verre de trop ou un peu trop de solitude: j'ai été surpris de ton adresse aux trois grâces.
 Il est en effet rare de te voir condamner des femmes, toi qui es recherché par la brigade des moeurs uniques pour outrage premier.
Combien de temps vas-tu persister sur cette plateforme ublog qui m'empêche de te rendre visite (une histoire de spyware entre ton IP et le mien)?

 

leblase | Le 24/05/2005 à 11:02 | [^] | Répondre

Erreur fatale

Je vois que comme à chaque fois la discussion choisit le chemin de la suggestion coquine, parsemé de quelques trous creusés par le dénommé Fulca, « noniste » compulsif.
Elle le dit et Kate, je souhaite copuler avec vous. C’est mon choix.
Cela étant, ayant laissé le dialogue en plan pour un choix qui m’a été imposé par un état de décrépitude intellectuelle avancée, je tenais à rebondir sur la bête.
Faire un mauvais choix est en soi un comportement qui m’est généralement étranger car tant que je n’ai pas la certitude que le choix est bon, je n’en fais pas, ce qui en soit est assez paralysant, j’en conviens et épuisant pour les quelques personnes qui ont fait le mauvais choix de me supporter.
Le fait de choisir est source d’une angoisse insurmontable étroitement liée à la peur de la mort. Faire un mauvais choix, c’est au mieux un désagrément, au pire un peu de gâchis du temps précieux qui nous sépare de l’échéance.
Toutefois, mon propos ne tient pas la route pour deux raisons simples :
1. je ne parviens pas à choisir de répondre à la question car je ne sais pas si c’est un bon choix ;
2. ne pas faire de choix, c’est un choix.

 

Archignac | Le 24/05/2005 à 12:09 | [^] | Répondre

Re: Erreur fatale

>Archifauxgnac
Monsieur,
Vous avez cru tomber sur un site de rencontres adultes, vous vvous êtes trompé.
Moyennant finances, je puis néammoins vous refiler une ou deux mineures de 37 ans, plombées ou non je l'ignore c'est sans aucune garantie.
A vous de choisir, comme disait mon père spirituel.
Maintenant, si vous vous trompez et attrapez la plus belle blénno de ce siècle débutant, vous appelleriez ça un mauvais choix, n'est-ce pas?
Vous connaissez peut-être les inconvénients d'une telle maladie, et même si vous êtes puceau vous avez appris par la télé que si on vote oui ça va vous gratter jusquà la fin des temps. Si on vote non, il y a parait-il un plan B pour que ça ne gratte que huit ans.
Anyway, donc ça vous gratte: vous allez dans un dispensaire et là, surprise, tout le personnel est féminin: quelle honte pour vous d'exhiber votre membre de 57,5 cm devant une infirmière aux yeux aussi doux que ne l'est plus la peau enflammée de votre gland putride...
Pourtant, ne voila t'y pas que, de ses mains gantées, la demoiselle vous passe avec une brosse en poils de martre un produit décapant, ses yeux rivés aux votres, un éclat brillant suggérant que l'Amour va bientôt frapper, une fois que vous aurez sorti votre carte Vitale et que votre appareil génital aura retrouvé la couleur et la saveur du vrai camembert ..
La musique du dispensaire vous émeut de son "strangers in the night" joué par André Verchuren à l'accordéon, le décapant vous rappelle les senteurs délicates de l'acide caustique, un monde nouveau de spiritualité s'offre à vous.
Finalement, ce mauvais choix initial n'a t'il pas débouché sur un bonheur sans égal?
Parce que c'est ça le sujet de ce billet, encore une fois ce n'est pas vos histoires de choix,  mauvais ou bons, mais le bien qui a pu résuler d'un mauvais choix.
Je doute cependant qu'une telle finesse d'esprit puisse faire son trou jusqu'à ce qui flotte à l'intérieur de votre magnifique boîte crannienne.
Merci de votre attention.

 

leblase | Le 24/05/2005 à 12:43 | [^] | Répondre

Leblacariâtre

Leblarengdelabaltique>
Vos propositions de services contre rémunération ne m'intéressent guère car vous ne m'offrez aucune garantie de qualité environnementale. Par ailleurs, épargnez moi vos malheureuses expériences dans quelques dispensaires miteux fréquentés au cours de vos multiples séjour en Ouzbékistan, où vous vous cachiâtes pour mieux échapper à la traque sans merci d'Interpol, qui dispose de quatre mandats d'arrêt à votre encontre pour avoir fomenté des attentats colorés (renseignez vous, que voulez vous que je vous dise!). Je n'ai pas le moindre goût non plus pour vos aventures dans les hospices que vous avez fréquentés au cours de l'été 2003 et dont vous avez réchappé après avoir vidé toutes les fontaines d'eau.
Je vois bien, Cher Ami, Cher Camarade, que vous injectez vous aussi le poison du Non depuis que les prêcheurs de l'appocalypse vous ont convaincu du funeste dessein des représentants honnis de la technostructure. Ne vous égarez point tout à fait et faîtes le bon choix le jour de cette grande fête vichyssoise.
Enfin, pour ne pas plus longtemps prolonger cette séance de chatouille de vos pieds abîmés par ces années de marche que vous accomplîtes dans le désert, voici ma réponse à votre questionnement impudique: je fis le mauvais choix de m'écarter souvent du chemin le plus simple, qui avait toutes les apparences de celui qui mène au contentement de posséder un bonheur conformiste. Ces écarts m'ont fait perdre des morceaux précieux de ma vie. Ils ont pourtant été nécessaires au but que je me fixe, qui était de me connaître pleinement pour ne pas vivre timidement. Je ferai donc d'autres mauvais choix.
Mouais, décidément, je ne comprends pas votre question monsieur le Président.

 

Archignac | Le 24/05/2005 à 14:45 | [^] | Répondre

leblasesentpluspeter

Leblase, je te prie de te calmer et de cesser de parler a mon mari sur ce ton.

Non mais!

 

yaelz | Le 25/05/2005 à 23:00 | [^] | Répondre

leblasesesentpluspeter 2

...et c'est pas de sa faute si tes notes sont pas claires!

 

yaelz | Le 25/05/2005 à 23:02 | [^] | Répondre

Yaelzdevraitpastropcraner

>Yaouelz,
fais pas ta radasse, toi!
Ton archi est un mec super, je sais pas si tu le mérites, tiens!
Si tu lisais ce qu'il écrit en bàs, tu verrais que c'est quelqu'un sensible et intelligent. t'as dû lui jeter un sort cabalistique, je me dis.

 

leblase | Le 25/05/2005 à 23:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: J'vous ai apporté des bonbons...

Après VSD, voici VSB, un nouveau hebdomadaire pour tous les paumés, déchus, âmes clochardisées... On va l'appeler Vin Solitude et Blues.

On prendra comme membre honorifique Miller (Henry, surtout pas Gérard) et Bukowski, avec cocorico, feu notre professeur Choron. Est-ce un mauvais choix. Bon, Leblase, tu hypothèques tes biens et je te nomme directeur de publication, et moi, rédac chef.

 

Fulcanelli | Le 24/05/2005 à 12:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: J'vous ai apporté des bonbons...

> Fulca , méfiez vous de votre réputation!!!!

 

Elle le dit... | Le 24/05/2005 à 15:16 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: J'vous ai apporté des bonbons...

> leblase, désolée pour la répetition du dessin de Voutch!

Légende: "Disons que je m'attendais à quelque
chose de nettement, nettement mieux."

dans "Le grand tourbillon de la vie"

 

Elle le dit... | Le 24/05/2005 à 15:43 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: J'vous ai apporté des bonbons...

>Elle le dit!

Pas de problème, j'ai supprimé la répétition, même si d'après ce que je comprends du sous-entendu adressé à Fulca, une des choses que vous lui reprocheriez  aurait trait à un manque certain de répétition,...ou un certain manque de répétitions:-)

 

leblase | Le 24/05/2005 à 20:03 | [^] | Répondre

SAVOIR et CHOISIR

Nous avons trop peu d'amis pour les choisir, et trop d'ennemis pour les distinguer (Rupert Barnes)

Ne rien choisir, tout prendre. S'étonner de tout. Insatiable curiosité, inlassable marée dont la vague laisse sur la grève les traces de faits, de noms, d'événements, trop vite effacés par la vague suivante (Michel Field)

L'homme se fait ; il n'est pas tout fait d'abord, il se fait en choisissant sa morale, et la pression des circonstances est telle qu'il ne peut pas ne pas en choisir une (Jean-Paul Sartre)

La liberté c'est de pouvoir choisir sa propre forme d'esclavage (Denis Boudreau)

Nous répugnons à savoir parce que savoir signifie changer (Ruth Dreifuss)

Savoir la vérité ne change pas la vie (Albert Sanchez Pinol)

And the winner is.....

À quoi bon vouloir devenir quelqu'un d'autre? Si nous sommes devenus nous-mêmes c'est que les choix n'étaient pas si mauvais (Tonino Benacquista)

Je ne crois pas qu'il y ait de mauvais choix. Même dans les pires situations, on finit par choisir le moindre de deux maux ou l'on s'abstient. Au moment où l'on choisit, les raisons du choix sont bonnes, valables. Ce n'est qu'après, qu'on peut dire qu'un choix a été "mauvais" (s'il s'avère l'avoir été) parce que ce n'est qu'après qu'on connaît les conséquences. Au moment de choisir, c'est souvent l'expectative, le désir anticipé qui guide l'intelligence du choix. Au fond, savoir choisir c'est se laisser guider par son meilleur jugement qui lui est conditionné par une foule de facteurs externes ou intérieurs.

Mauvais choix à bon résultat? Pour ma part, aucun! Bon choix à mauvais résultat? Quelques uns qui m'ont donné d'excellentes leçons de vie. On ne refait jamais (ou rarement) la même erreur deux fois.

 

Kate | Le 25/05/2005 à 01:09 | [^] | Répondre

Savoir et ne pas agir.

Cette photo eut le prix Pulitzer en 1994 .Elle fut prise lors de la famine au Soudan par le photographe Kevin Carter .On y voit un vautour en attente d'un enfant en traîne de mourir de faim dans un camps des Nations Unies.  La communauté internationale fut choquée. On ne sait se qu'est devenu cet enfant, même le photographe qui a juste pris sa photo et est parti en laissant cet enfant sur place. (Trois mois plus tard le photographe se suicida pour dépression )
 

 

Elle le dit. | Le 25/05/2005 à 08:13 | [^] | Répondre

Re: Savoir et ne pas agir.

>Elle le dit!
Sans que tu les saches ou en le sachant, cette photo accompagnée de ton texte me parle tout particulièrement.
Comme je l'ai déjà mentionné en réponse à un commentaire sur ce blog, il m'a été donné (c'est une funeste expression) de partir dans ce genre de situations pour en rapporter témoignage.
Là se situe un moment déchirant, et difficile à expliquer à ceux qui n'ont pas été plongés dans ce genre d'enfer, dans ce type de situations abominables.
Ta mission est de prendre des images pour que celles-ci, montrées en Occident, permettent la collecte de fonds qui à leur tour permettront aux ONG d'intervenir avec efficacité. Tu y vas donc pour tenter de participer au sauvetage d'un groupe constitué parfois de centaines de milliers d'individus, et tu te trouves confronté au choix d'intervenir sur l'agonie de quelques individus, ou de traverser ce terrain  dantesque pour en rapporter ce pourquoi on t'a fait confiance, c-a-d, assez de documents parlants.
Lorsque tu es en plein dans ce cauchemar, il arrive bien entendu que ton coeur et tes nerfs te lâchent: alors tu essayes de sauver quelqu'un qui, de toutes manières, est quasiment promis à la mort, et tu fais celà au détriment  du groupe.
Car parfois les yeux d'un enfant sont plus forts
Il arrive aussi qu'après avoir vu des centaines de cas similaires le sentiment d'horreur, sans s'émousser , est rélégué en arrière-plan, et tu te réfugies ou t'appliques dans la technique et laisses ton oeil pro définir le meilleur cadrage, choisisse le meilleur "sujet".
Lorsque ton avion te ramène à Paris ou New-York, et que tu vois tous les gens vivre cette vie normale, tu te sens comme celui qui a entendu des bombardements sonores pendant des heures et, devant le silence, tu continues d'être abasourdi.
Tu donnes tes images, tu en discutes avec les responsables d'organisation, tu es témoin de leurs petites querelles de pouvoir pour s'attribuer les mérites, et tu éprouves chagrin et dégoût.
Puis, au fil des mois, au fil des ans, tu t'aperçois que tout ce que tu viens de traverser demeure en toi, tout, dans un amas surgissant ou lancinant.
Alors je  comprends que des gens qui ne se sont jamais trouvés dans une telle situation, un tel dilemme fassent des remarques du genre: "même le photographe qui a juste pris sa photo et est parti en laissant cet enfant sur place"

Cependant il faut bien que quelqu'un y aille. Et je comprends très très  bien comment Kevin Carter a pu se suicider.
Aussi je dis:  paix à son âme et à tous ceux qui ont déambulé sur le fil de la folie de haine, et paix à l'âme des centaines de millions qui n'ont rien tenté, car ils ne sont pas meilleurs. 

 

leblase | Le 25/05/2005 à 08:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Savoir et ne pas agir.

Je ne jugeais ni ne condamnais le photographe.
je parlais de l'opinion publique.
Je salue le courage de ceux qui vont témoigner,

Ne pas agir est un choix.
Mon choix le plus important a été de donner la vie, et en donnant la vie ,je donne aussi un Monde...

 

Elle le dit. | Le 25/05/2005 à 09:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.

>Elle le dit!
Y a pas de lézard, Elle le dit!
Au contraire, ton commentaire illustré trouvait toute sa place dans ce sujet: kevin a semble t'il fait un mauvais choix, mais il en est résulté un retour positif, car cette image a sensibilisé (et continues, tu en fournis la preuve) beaucoup de gens sur ce qui se passe dans des lieux où la problématique de survie est autrement plus aigüe qu'ici.
C'est simplement que je comprends le hiatus que peuvent provoquer ces images, et tente d'expliquer le choix qu'il faut alors faire: on dit toujours que le photographe fige un instant précis, mais on oublie surtout qu'il cadre un espace déterminé: tout autour de cette photo, d'autres drames humains se déroulaient.
Ce qui ne veut pas dire que les photographes sont des saints.
Rassure-toi, j'apprécie que tu portes des contributions dans tous les sens, du sérieux au rigolo.
J'ai compris depuis un bon moment que tu n'es pas indifférente ni blasée, et que tu demeures curieuse de ce qui se passe.-)

 

leblase | Le 25/05/2005 à 09:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.Leçon d'humanisme du Pr L.

> J'ai l'impression de lire les commentaires d'un prof sur la copie de l'éléve sérieuse et appliquée.

 

Elle le dit. | Le 25/05/2005 à 09:40 | [^] | Répondre

Le choix d'Elle le dit!

>Elle le dit!
Tu préfères une fessée?;-)

 

leblase | Le 25/05/2005 à 09:44 | [^] | Répondre

Re: Le choix d'Elle le dit!

j'apprends mes leçons sur les bouts de tes doigts!

Pédagogie kinesthésique?

(euh, nous dérivons?)

 

Elle le dit. | Le 25/05/2005 à 09:49 | [^] | Répondre

Re: Re: Le choix d'Elle le dit!

>Elle le dit!
A peine;-)
Je vais d'ailleurs dériver (je prends la route pour quelques heures) vers une autre contrée.
A plus tard

 

leblase | Le 25/05/2005 à 09:58 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.

A propos de cadrage des photos. Je me souviens d'une photo où l'on voyait un homme au corps athlétique courir de dos comme s'il franchissait la ligne d'arrivée d'un 100 mètres. En fait il venait de se faire tirer dessus en pleine course. On ne voyait pas l'impact de la balle. Il y avait juste marqué en bas de la photo: "méfiez-vous des morceaux choisis".
C'était la préface d'un livre dont j'ai tout oublié....

 

marina | Le 25/05/2005 à 10:43 | [^] | Répondre

Re: Re: Savoir et ne pas agir.

Ces expériences transforment les êtres. Combiens pendant la guerre de 14 ? Plus récemment, les activistes de l'observatoire de téléologie ont recensé les émeutes. Je me souviens avoir lu un témoignage sur ce que ce type de situation peut représenter comme expérience qui dépasse l'expression par les mots et les images.

 

 

Fulcanelli | Le 25/05/2005 à 12:16 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.

>Fulca,
"Ces expériences transforment les êtres" est un terrible raccourci, mais c'est juste.
Les exemples que tu prends ont leur valeurs, et l'on pourrait discuter du "volontariat" de la jeunesse de 14-18 transformée en chair à canon. Mais les situations décrites sur la photo que mpontre Elle le dit! ou celles dont je parle, qui se situaient en Ethiopie et en Somalie entraînent des civils non seulement "innocents" selon la formule consacrée, mais tout simplement ahuris par ce qui leur tombe dessus: il s'agît en fait d'un arbitraire total.
Des tribus à la culture cohérente, au passé dense et unique, se retrouvent au milieu d'enjeux qui exigent leur disparition, sinon en tant qu'individus, du moins en tant qu'ethnie.
Une fois déplacés, ces peuples sont sans racines, et les camps de réfugiés sont en fait des sortes de prisons où leur identité est abolie: seule la subsistance physique est assurée.
On ne prend pas suffisament en compte, en Occident, l'importance tragique de ces horreurs tant de fois répétées: ce qui meurt c'est un patrimoine unique, une souche d'esprit qui se transforme en brindille sèche.

 

leblase | Le 25/05/2005 à 20:33 | [^] | Répondre

Re: Savoir et ne pas agir.

Terrible photo...
Le commentaire de Leblase est très juste. Le poids des images pour peser sur l'opinion. L'investissement humanitaire des Etats est proportionnel à la mobilisation des opinions publiques. Sans ces témoignages, rien ne serait possible. Sur le terrain, on y apprend à avoir le sang froid, il n'y a pas de place pour l'émotion qui rejeterait toute vélléité d'agir dans l'impuissance.
Facile à dire...

 

Archignac | Le 25/05/2005 à 12:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Savoir et ne pas agir.

>Archiamignac,
Il y a l'épreuve personnelle du photographe, du médecin, du journaliste qui , toutes méritoires qu'elles soient, toutes admirables de par le dévouement qu'ils expriment ne sont finalement rien dans un tourbillon de mensonges.
L'aide humanitaire est une vaste blague: non pas parce qu'il y a corruption, détournements, retards, intérêts egotiques, ces éléments existent, mais parce que c'est inefficace.
L'enjeu est ailleurs.
Selon les différents organismes (allant d'Amnesty à Human rights watch en passant par la croix rouge, l'Unesco, etc etc), l'aide des pays riches aux pays pauvres ne représente pas la moitié de ce que versent en intérêt d'emprunts les pays pauvres aux pays riches.
Que faire?
Mais il faut le faire..

 

leblase | Le 25/05/2005 à 20:38 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.

>leblase

Tu le croiras ou pas, pendant que je lisais et répondais, je ne rafraichissais pas la page, et puis voilà, je viens de te lire.

Bouche bée

 

Jo | Le 25/05/2005 à 21:21 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.

Désolée, j'écris dans Word et je colle dans l'éditeur... ça fait des mises en page désastreuses, difficiles à lire. Je vais essayer de m'améliorer.

A bientôt.

 

Jo | Le 25/05/2005 à 21:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.

Leblassimiste>
En attendant de trouver un accord entre les Etats pour changer les règles du commerce mondiale qui entretiennent 840 millions de personnes dans la famine et menacent un tiers de la population mondiale du même sort, l'aide humanitaire répond à l'urgence même si elle remplit le tonneau des danaïdes ...

 

Archignac | Le 25/05/2005 à 21:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.

>ArchiKofiAnnangnac
Permets-moi de te faire une 'tite comparaison
Lorsqu'il y a des inondations en France  l'on voit ces braves gens rassemblés dans un gymnase: on leur donne des Bolino, du Nescafé, des duvets des lits de camps et des journaux pour les gamins.
Quand la décrue arrive, ils retournent chez eux, balaient vident ce qui est foutu, repeignent.
D'autres gens viennent habiter près de chez eux. Le maire ne modifie pas le plan d'occupation des sols, on fait un lotissemtn à coté, on met du goudron et du béton sur le sol, et l'année suivante, il pleut.
L'eau ne pénètre pas le sol, résultat: nouvelle inondation.
L'aide alimentaire, c'est pareil.
Sauf que c'est pas pareil. Le PAC européen permet de subventionner des agriculteurs qui vont surproduire.
Arrive une famine, une demande d'aide alimentaire, ou même rien d'anormal dans un pays du Tiers-Monde: Le paysan local produit son riz à prix coûtant et essaye de faire un petit bénéfice pour nourrir ses enfants, les éduquer les habiller, etc.
Manque de bol, le riz européen parvient dans les marchés de la petite ville Africaine, à un prix deux fois moindre (en fait, il ne s'agît que de la marge des détourneurs d'aide, le surplus de riz européen-et americain d'ailleurs, étant gratuit).
Le consommateur africain va acheter le riz le moins cher, ce qui conduit son compatriote à fermer boutique, quitter sa campagne et grossir les rangs des misérables bidonvilles entourant les villes africaines déjà suffocantes...
On parle de libéralisme? Mais il faut bien admettre que c'est notre mélange de libéralisme et de socialisme qui étouffe les économies des pays émergeants.
Tu sais, je ne suis pas économiste: depuis des semaines j'exhorte à lire un livre basé sur des expériences qui marchent localement, et qui permettent un vrai développement local.
Il va pourtant falloir accepter de partager, non pas en serrant nos ceintures: une telle politique serait utopiste.
Non: il va falloir transformer les miséreux en consommateurs, irriguer l'économie des pauvres pour leur permettre de survivre, puis de vivre, puis de construire.
L'aide alimentaire a ceci de pernicieux qu'elle rend son "bénéficiaire" dépendant et quasiment handicappé.

 

leblase | Le 25/05/2005 à 22:25 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.

Leblabové>
Ce que j'ai écrit - trop brièvement - c'est exactement cela. Lorsque je dis changer les règles du commerce mondial, c'est de cela dont je parle. Aujourd'hui, très concrètement, toutes les barrières douanières sont abolies, les aides directes au revenu également. MAIS les aides indirectes au revenu subsistent et ces aides sont pratiquées dans le cadre de la PAC mais aussi et surtout aux Etats Unis qui inondent les marchés mondiaux de produits de première nécessité à des prix cassés. Un seul argument - soit dit en passant - m'aurait conduit à voter Non au TCE en la circonstance: c'est que le Non affaiblira considérablement la position française et donc mettra la PAC en danger. Tu as très bien décrit le mécanisme: baisse du revenu, disparition de la paysannerie dans les pays en voie de développement, exode vers les bidonvilles, famine.
Je faisais appel à l'image du tonneau des danaïde pour illustrer l'inefficacité structurelle de l'aide humanitaire. Cela étant, elle est utile pour gérer l'urgence.
Un certain nombre de programmes de développement ont été lancés, ils ont pour l'instant raté tous leurs objectifs.
La seule issue c'est la conquète d'une véritable solidarité internationale, qui passe par le sacrifice d'un certain type d'agriculture dans nos pays industriels. Qui aurait le courage de faire cela? Qui?
Et quand bien même, crois-tu que les élites africaines soient unies dans ce combat pour la souveraineté alimentaire - le mot est lâché -?? La tentation d'une croissance rapide, à court terme, enrichissante en devises étrangères est trop forte. La corruption des régimes est un levier puissant.
Prenons l'exemple du Brésil, emblématique: un ministère chargé de promouvoir les exportations massives, d'alimenter la baisse des cours, encourageant ainsi les grandes propriétés agricoles du Brésil, une poignée d'industriels qui possèdent 95% des terres du Brésil. Un autre ministère censé protéger les intérêts des petits paysans, les sans terres. On nage en pleine schizophrénie.
Tu veux que je te dise mon blase, c'est désespérant, désespérant...
Et en attendant que nos opinions publiques davantage préoccupées de savoir si elles pourront toujours regarder TF1 sans risquer de voir un Turc présenter le journal, s'intéressent à ceux qui crèvent de faim partout ailleurs, l'aide humanitaire sera :utile parce que pas un gouvernement ne sacrifiera les intérêts nationaux égoïstes.
La charité c'est confortable, ça donne bonne conscience.

 

Archignac | Le 25/05/2005 à 23:09 | [^] | Répondre

Archignac et les plateaux télés

>Archipoivredarvorgnac,
en un mot comme en cent, tu as fait exploser l'Audimat (pour ma part je préfèrerais mon Audi en peinture métallisée ouaf qu'il est rigolo de leblase).
Je ne crois pas une seconde à la solidarité internationale si elle doit être conduite par les Etats, donc leurs représentants. Depuis Cancun et la Mitte, ce ne sont que magnifiques promesses chiffrées qui ont fait plouf dans la cuvette.
Cette solidarité doit passer par d'autres réseaux, elle doit faire appel à notre imagination, emprunter les technologies nouvelles et phagocyter les circuits de la "communauté internationale", en clair faire de l'entrisme à l'ONU.
Un des programmes d'aide les plus intéressants serait ainsi le PNUD (Prog Nations unies développement qui essaye de remettre les outils de circulation des produits entre les mains des assistés, pour leur donner une place en pivot dans l'économie.
Ce blog n'est pas le lieu le plus approprié pour en parler, mais de nombreuses tentatives ont été montées pour porter à la connaissance des agriculteurs-donc des producteurs -les marges incroyables entre la somme qui leur est remise pour leurs produits, et celles que le consommateur final paye.
Cela provoque des réactions très intéressantes.
Au fait, t'ai-je dit que les produits alimentaires venant de pays non UE ou US sont taxés à 200%?

 

leblase | Le 25/05/2005 à 23:56 | [^] | Répondre

Leblase et les réseaux informels

Leblalternatif>
Ta suggestion consistant à privilégier des micro-développements à partir d'initiatives citoyennes plutôt qu'un développement global qui serait illusoire est intéressante. C'est un peu d'ailleurs le principe de la coopération décentralisée, si ce n'est que celle-ci est institutionnelle, alors que celle-là est privée et somme d'initiatives individuelles. Cela dit, je crains que ces initiatives ne donnent que des résultats très limités dans la mesure où la puissance des mécanismes du marché global agit comme un rouleau compresseur. Prenons un exemple simple: tu as illustré ton propos plus bas par l'idée que l'on pourrait aider les paysans à mieux négocier leur prix. Certes, mais n'est-ce pas illusoire de penser que cela aurait un quelconque effet dans la mesure où, pour prendre l'exemple européen, les agro-industries bénéficient indirectement de la politique de soutien au revenu des grands exploitants agricoles? Par ailleurs, que faire lorsque les gouvernements de ces pays en voie de développement conduisent des politiques visant à privilégier les importations? Des associations transfrontalières existent déjà, je pense notamment à celle qui constitue un réseau de jeunes paysans des pays en voie de développement. Leur efficacité est faible mais elle a le mérite de créer un semblant de solidarité, c'est vrai. Une autre initiative intéressante prise récemment par le gouvernement sénégalais: offrir une prime à l'installation pour les agriculteurs français qui voudraient s'installer au Sénégal en important leur technnologie. Ca n'est pas un grand succès pour l'instant mais cette voie est peut être la plus pragmatique.

 

Archignac | Le 26/05/2005 à 09:58 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.

dire que l'aide humanitaire est une vaste blague me semble un discours trop radical.

que faire; justement amener les politiques à annuler la dette dont tu parlais. comme l'a écrit bourdieu les politiques disent le contraire de ce qu'ils font et les médias continuent à relayer leurs discours sans se préoccuper de vérifier ce qui se passe après. Il continueront sauf s'ils recoivent un message clair du peuple. nous avons une occasion de le faire . FAISONS LE. faisons ce CHOIX de ne pas continuer à dépendre du monde des firmes. Rappelez vous l'attitude des politiques lorsqu'ils ont défendu les intér^ts des labos , dans le litige avec A SUD sur le sida. meme pascal lamy, socialiste jouait le chevalier noir .

 

pnyx | Le 25/05/2005 à 22:36 | [^] | Répondre

pnyx et le choix

>pnyx,
tu as raison, je me suis mal exprimé:
faire croire que l'aide alimentaire est une solution suffisante est une vaste blague.
Là où l'aide alimentaire est mauvaise, c'est qu'en satisfaisant la mauvaise conscience des nantis (nous) elle endort notre vigilance et nous empêche de voir le dessin  que forment les routes de la misère soudaine.
Il faut Anticiper sur la misère à venir et non pas la suivre.
Un exemple un peu simpliste, si tu me permets:
On détruit l'environnement économique d'une tribu, puis on lui fournit de la nourriture (généralement pas très adaptée à ses besoins -je me souviens des années "lait-en-poudre-à-des-populations-sans-eau" - et un camp qui devient à la fois une prison et un capital.
Résultat, la victime devient infantilisée.
ça, c'est suivre.
Anticiper, c'est:
créer des environnements micro-économiques en réseaux, où l'on produit et vend en quantités adaptées aux situations locales; permettre ensuite des échanges.
On voit actuellement augmenter les échanges Sud-Sud, au détriment des habituels échanges entre riches Nord-Nord ou échanges déséquilibrés Nord-Sud.
C'est vers là qu'il faut pousser.
A part çà, pnyx aux multiples facettes, comment va?

 

leblase | Le 25/05/2005 à 22:54 | [^] | Répondre

Re: pnyx et le choix

la théories des réseaux micro est a poursuivre oui , mais attention au principe de no bridge . la somme des micros actions ne suffira pas à renverser l'équilibre mondial. contrairement àsarko je relis souvent smith et ricardo et plus ca va plus je pense que leur théorie du libre échange ne fonctionne pas. nous sommes arrivés à un point ou les firmes dominent vraiment le politique. les firmes sont supranationales et se jouent des états. c'est cela qu'il faut combattre aussi. des théoriciens néo marxistes l'ont très bien dit dans leur analyse du sous développement. manque de bol à chaque fois que l'on dit marx, les femmes d'ambassadeurs s"évanouissent et les intellos vous trouvent ringard

IF THEN NON dimanche ;-)

 

pnyx | Le 25/05/2005 à 23:08 | [^] | Répondre

Professeur Arleblyx... Merci.

>Archignac

>leblase

>pnyx

 

Bravo les gars ! Magistral. (sincère)

Je sais tout ça, mais de vous l’entendre exprimer en ces termes et à cette tribune me remplit d’aise.

 

Multiplier les initiatives individuelles me parait nécessaire car elles peuvent grandement contribuer à éviter les catastrophes locales, l’extinction des villages par l’accentuation de l’exode rural,…

 

Mais je ne crois pas que cela suffise.

Le problème n’est pas qu’alimentaire.

Depuis des décennies, les pays d’Afrique (que je connais un peu) s’appauvrissent dangereusement sur le plan éducatif. La corruption y atteint des sommets stupéfiants dans toutes les sphères de la société. Il est impossible d’y vivre en dehors des marchés parallèles de tout acabit. La criminalité y prend un essor considérable, alors qu’auparavant cantonnée aux régions surpeuplées. La santé se dégrade tragiquement, et je ne parle pas que du sida.

 

Je crois qu’il faut des actions de plus grande envergure pour enrayer la chute, pour inverser la vapeur. Et je n’ai aucune confiance dans les gouvernements d’aucun bord politique ni d’aucun pays (sud ou nord) pour prendre quelle que décision que ce soit susceptible de coûter et de ne rien rapporter ! Ce sont effectivement les supergrands de l’économie qui les dirigent.

(J’ai récemment lu une recommandation de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) sur la privatisation des services publics dans les pays du tiers-monde… Je ne la retrouve pas pour l’instant. Édifiant !… J’ai particulièrement aimé le chapitre sur la suppression des barrières douanières.)

 

Mais bon, leblase, on est en train de te flinguer ton sujet : c’est pas ce choix là qui va nous rapporter gros !

 

Jo | Le 26/05/2005 à 19:33 | [^] | Répondre

Re: Professeur Arleblyx... Merci.

>Jo
mon sujet mon sujet...Tu sais, il y a longtemps que j'ai laissé filer: je pense même que c'est un des billets où on sera posté le plus de commentaires sur le sujet: généralement, ça part très vite dans tous les sens.
Mais ces temps-ci, quelque chose est dans l'air...
Pour autant, je ne crois pas que ce blog ait assez de dimension pour trouver la solution aux misères du monde!

 

leblase | Le 26/05/2005 à 21:25 | [^] | Répondre

Re: Re: Professeur Arleblyx... Merci.

>leblase

Ca c'est sûr ! Puisque LA solution n'existe pas.

Ceci dit, par son essence même, je ne crois pas que quiconque puisse mesurer la "dimension" d'un blog. Et certainement pas son... comment dit-on ? ..."propriétaire", "initiateur", "bloggeur en chef", "manager", "maître", "meneur",  "hôte", "vagabond principal",... ?

 

Jo | Le 27/05/2005 à 10:10 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Professeur Arleblyx... Merci.

>Jo
A toi de choisir;-)

 

leblase | Le 27/05/2005 à 12:16 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Professeur Arleblyx... Merci.

>leblase

Ah non ! Cette semaine j'ai déjà fait un choix crucial : celui de vagabonder sur ce blog. Je ne me souviens plus des raisons du choix, étaient-elles bonnes ou mauvaises ? Et dans combien de temps saurai-je si ce choix était le bon ? Suspense insoutenable...

A lundi.

 

Jo | Le 27/05/2005 à 18:15 | [^] | Répondre

Re: Re: Savoir et ne pas agir.

>Tous

C’est pas possible !

J’hallucine !

Mais quand vous voyez cette photo là, ça fait longtemps que c’est trop tard !

L’action doit intervenir avant, pour éviter que ce gamin soit là et que ce photographe se suicide !

"L’investissement humanitaire ?" Mais bordel de merde, c’est d’un autre investissement qu’il y a besoin !

Est-ce que ce n’est pas possible de prendre le problème en amont ?

Max Havelaar, ça vous dit quelque chose ?

Et ça continue ! Tous ces pays, ces peuples qui s’enfoncent parce qu’on attend les photos de Match pour envoyer du riz qui sera revendu au marché noir.

Bien sûr, une fois qu’on en est arrivé là il faut le dire et le montrer mais nom de dieu : c’est trop tard !

Je me fous de ce qu’est devenu ce môme. Il était déjà mort ou presque. Ce qui m’empêche de dormir c’est : comment éviter le suivant ?

Bien sûr, l’enchaînement de causes et d’effets qui ont amené Kevin Carter le vautour et l’enfant à cette intersection de l’espace temps est difficile à appréhender, à expliquer à l’opinion publique. Mais quoi faire alors ?

Je vous le demande. Vous qui savez penser et qui y prenez plaisir. Vous qui avez l’air de rassembler un nombre non négligeable de compétences en tous genres. Kèsskonfé ?

 

Vous ne me connaissez pas, je vais donc essayer de recadrer cet éclat.

Je ne suis pas là pour vous agresser. Ni pour vous culpabiliser.

Je suis comme vous (peut-être), il arrive que je me serve de mon cerveau, mais la plupart du temps bien à l’abri de "cette vie normale" dont parle leblase.

Je n’ai que peu de courage physique et ne sais pas faire grand-chose de mes dix doigts. Je préfère le café filtre et ne suis jamais aussi bien que blottie dans un coin, un livre à la main.

Je ne fais jamais de mauvais choix qui tournent bien, ou alors je ne m’en souviens pas. Ou peut-être que je ne m’en aperçois même pas ? J’en fais souvent des bons qui tournent mal et j’essaie de corriger le tir la fois d’après, quand j’arrive à comprendre ce qui a foiré…

Je voudrais que ce gamin ait pu choisir entre se farcir une dictée et faire l’école buissonnière.

Je suis incapable de choisir le chemin qui éviterait ça à un autre gamin.

 

Jo | Le 25/05/2005 à 21:19 | [^] | Répondre

Jo et le Kesskonfé

>Jo,
T'as raison de hurler et de mentionner Havelaar.
T'as raison de dire que c'est en amont que l'on doit agir.
Comment?

Première chose: évacuer les névroses de culpabilité, ça n'avance à rien.
A chacun de faire son chemin vers l'autre.
Pour ma part, je ne suis pas capable de théoriser sur les grandes solutions universelles, je n'ai pas le cerveau pour çà.
Il me faut toucher la chose de près, prêter mon bras (en l'occurence mon oeil et mon cerveau) pour comprendre les enjeux
Je ne me trouve que deux terrains de relative compétence: d'abord,entretenir un esprit de conscience chez ceux que je peux toucher, c-à-d faire savoir ce qui est
Ensuite, trouver des petites solutions adaptées.
Ainsi, l'expérience m'a appris que l'on extermine et dépossède moins facilement les gens quand ils ont la possibilité de communiquer. Il faut donc leur donner ces outils, mettre en avant les expériences de réseaux Internet alternatifs qui existent.
Permettre aux gens de connaître les cours des matières premières aide les communautés agraires à mieux négocier leurs produits.
Donner aux gens les moyens de se sauver par eux-mêmes, ne pas le faire pour eux.
Le sujet est complexe, et beaucoup de gens travaillent dessus.

Travailler sur ces solutions est passionnant, et nous permet d'entrer en contact avec des gens extraordinaires, de toutes nationalités, tous âges et toutes professions; de découvrir que beaucoup de solutions originales fonctionnent déjà.
.
Il suffit de commencer...:-)

 

leblase | Le 25/05/2005 à 22:38 | [^] | Répondre

Leblase dévoile son plan B!

Ou comment nos choix individuels peuvent agir sur un nouvel ordre économique mondial....

(A qui appartient l'initiative de la pub pour les petits producteurs de bananes que je vois fleurir un peu partout sur les murs?)

 

Elle le dit. | Le 25/05/2005 à 22:59 | [^] | Répondre

Re: Jo et le Kesskonfé

>leblase
Je ne culpabilise pas.
Et j'espère ne faire culpabiliser personne.

J'expose mon problème et demande de l'aide.

Choisir, pour moi, c'est :
1. poser le problème
2. détecter/inventer/découvrir/se faire expliquer/... les solutions envisageables
3. argumenter pour ou contre chacune des solutions
4. enfin choisir celle(s) qui me convien(nen)t le mieux (sans doute pas forcément parce que ce sont intrinsèquement les meilleures, juste parce que c'est moi qui choisit).
Evidemment, ça c'est la théorie. Il arrive que je brûle/bâcle une ou plusieurs étapes et que je choisisse quand même ! (même, des fois, je le fais dans le désordre ! tu te rends compte ! :-))

Dans le Kesskonfé qui nous préoccupe aujourd'hui, je suis bloquée en 2.
Je suis moi aussi incapable d'inventer une solution de cette envergure.
Attention, je ne cherche pas un guide, un gourou qui me montre la voie (quelle voie ? il existe une voie ?), j'ai juste besoin qu'on m'explique, qu'on me montre des trucs qui m'échappent dans la somme d'infos dont nous sommes submergés. Parce que chacun peut renseigner l'autre, avec son expérience et ses connaissances spécifiques. Ca permet de gagner du temps et de l'énergie.
Je ne voudrais pas "prêter mon bras" à n'importe qui pour faire n'importe quoi. Et le n'importe quoi n'est pas toujours visible du premier coup d'oeil.

Tu es autorisé à publier des adresses ou bien je commence au hasard ?  ;-)

 

Jo | Le 26/05/2005 à 11:05 | [^] | Répondre

Re: Re: Jo et le Kesskonfé

>Jo,
De toutes façons, j'ai bien fouillé mon frigo, y a pas de gourous ici;-)
ça dépend tout d'abord de toi.
Es-tu prête à lire un livre, par exemple?
ou préfères-tu des sites?
En francaoui ou en rosbif?
Mais si tu observes le dialogue avec Archignac, nous nous tournons petit à petit vers des solutions disséminées à la fois dans l'espace terrestre et dans les strates sociales, ainsi que dans les applications de la vie humaine. Cela touche tout autant à la politique et à la philosophie qu'à l'économie.
Plutot qu'une solution globale, il faut se tourner vers de multiples solutions.Il faut cesser de penser en gros de chez gros.(Le gros de chez gros, c'est trop visible, et c'est le Système que nous connaissons déjà)
Plutôt qu'un centre de décision, il faut multiplier les centres de décision, de distribution, de communications.
Si des petites communautés s'organisent (c'est pour ça que je te demandais si tu parlais Anglais), travaillent sur leurs projets et tentent de les universaliser, elles peuvent alors passer du stade de l'échange à quelques-uns, au stade de l'échange ouvert.
Plusieurs ont déjà mis au point des solutions qui leur permettent de vivre, de dégager des bénéfices et de renforcer la cohésion sociale.
Il s'agît de relations égal-égal, plutôt que le terme courant en économie qui est "gagnant-gagnant".
Ce qui est certain à mon avis, c'est qu'il n'existe pas qu'une voie.
Encore une chose, Jo: si tu corresponds avec quelqu'un, il est plus correct de laisser un mail ou un url valide.Pour le moment, cliquer sur ton nom ne donne rien.

 

leblase | Le 26/05/2005 à 13:54 | [^] | Répondre

Jo et le côté pratique du Kesskonfé

>leblase

Ouais, eh ben j'avais mis mon adresse là où il y a écrit "Adresse e-mail", et je croyais que ça suffisait. Eh ben non. Alors maintenant j'ai mis une adresse mail là où il y a écrit "Adresse web" (j'ai pas d'url). C'est idiot mais au moins tu la vois. :)

Et pis j'ai une vraie question : comment je fais pour savoir que vous êtes en train de causer n'importe où au milieu du binz ? Passkeu j'avais pas lu la leçon du prof Arleblyx... heureusement que t'en as parlé ! Et maintenant comment tu fais pour savoir que j'y ai rajouté mon grain de sel ?

Pour le reste :
Oui, je lis des livres. De toutes sortes. ;-)
Je préfère le français mais je peux lire de l'anglais si on ne va pas taper dans la poésie ou les théories socio-économiques de pointe...

Je suis d'accord pour penser "petits projets disséminés", mais pour moi ce n'est qu'une partie de la solution. Par contre, effectivement, ça peut présenter l'avantage de tester, d'affiner la compréhension et les techniques, avant de passer à une dimension plus globale.

 

Jo | Le 26/05/2005 à 19:58 | [^] | Répondre

Re: Jo et le côté pratique du Kesskonfé

>Jo,
le fil des discussions est en effet difficile à suivre: tu as remarqué qu'il y a toujours deux possibilités, qui sont répondre au commentaire ou répondre à l'article. Dans le premier cas ta réponse sera palcée en-dessous du commentaire, et l'auteur du commentaire sera prévenu par mail; dans le deuxième, ton commentaire à l'article sera placé tout en bas.
D'autre part, un ombrage sur le coté gauche des commentaires indique un suivi, jusqu'à ce qu'on en change le titre.
Quant à moi, je suis en mesure de voir les nouveaux com plus facilement, une spécificité de la plateforme de blogs que j'utilise.
Je recommande toujours le livre d'un économiste révolutionnaire, un indien C.K.Prahalad "4 milliards de nouveaux consomateurs" , collection Village Mondial.
Et en ce moment je suis dans la lecture (entre autres) d'une de mes historiens préférés, Howard Zinn, un pote de Noam Chomsky; je commence la lecture d'un des réares livres trouvables d'un jeune philosophe français "beur" pour être précis, d'une haute tenue, en langage à peu près courant, Mehdi Belhaj Kacem.
Et ne pas oublier les BD!

 

leblase | Le 26/05/2005 à 21:34 | [^] | Répondre

Re: Re: Jo et le côté pratique du Kesskonfé

>leblase

5 sur 5.

 

Jo | Le 27/05/2005 à 10:44 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Jo et le côté pratique du Kesskonfé

J'ai un problème avec ce blog parce que c'est le seul que j'aie trouvé où l'on parle de sujets vraiment importants. Seulement comme on reçoit toujours une réponse, on n'arrive pas à s'en détacher (oui, j'ai démasqué le truc de leblase).

Bref, je viens m'inscrire ici pour faire quelque chose.

En attendant de trouver Kesskonfé, j'agis chaque jour à ma façon. Je trouve qu'une façon d'agir c'est de se priver un tout petit peu - de temps en temps - de son confort (ne pas prendre la voiture, prendre une douche au lieu d'un bain, manger du tofu (j'ai pas encore essayé ça doit être dégueulasse !))- Ainsi on se libère et cela rend plus fort, et cela permet de constituer un fond de roulement avec les économies.
Cette idée qui me plait bien est développée notamment au Canada sous le nom de décroissance volontaire.

 

Dilettante | Le 27/05/2005 à 15:49 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Jo et le côté pratique du Kesskonfé

>Dilettante,
Eh bien, puisque tu m'as démasqué, je ne te répondrai p..Oups!
...
A part çà, les tofus, c'est extra: tu fais sauter avec un peu d'ail dans des broccolis par exemple, ou avec une jardinière de l"gumes, ou dans un curry?
Merci leblase!;)

 

leblase | Le 27/05/2005 à 16:06 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Jo et le côté pratique du Kesskonfé

>Dilettante

Ca fait pas longtemps que je suis là mais j'ai déjà ce pb !
Ca fait plaisir de pas être la seule.

Pour la décroissance volontaire, à vue de nez je n'y crois pas beaucoup en tant que solution globale. Par contre, ça me parait être une bonne méthode pour se sentir mieux : cohérence relative entre les grandes idées agitées dans nos cervelles (et sur le blog où nous sommes retenus captifs) et notre vie de tous les jours.

 

Jo | Le 27/05/2005 à 18:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Jo et le côté pratique du Kesskonfé

>leblase : merci pour la non-réponse, c'est déstressant. J'ai bien peur d'avoir fait une bourde ailleurs en confondant curry et curry, merci de ne pas m'accabler...

>Jo : pour lutter contre l'addiction, je m'abstiens de visiter ce blog en semaine. Oui, la décroissance volontaire est déculpabilisante, et c'est déjà pas mal.

 

Dilettante | Le 29/05/2005 à 14:21 | [^] | Répondre

Re: Savoir et ne pas agir.

Cette photo me donne envie de mourir.

Mourir.

Je trouve quand meme dingue qu'on puisse donner un prix a une photo pareille.

 

yaelz | Le 26/05/2005 à 15:26 | [^] | Répondre

Re: Re: Savoir et ne pas agir.

>Yaelz,
Justement, parce que cette photo t'a parlé, elle méritait une distinction. A moins bien sûr, que tu préfères ne rien savoir?
Mais la politique de l'autruche ne paye pas.
Donner aux gens une image insoutenable est un premier pas pour leur donner envie que cesse cette situation insoutenable.
Il y a un moment où l'ondécide qu'être un être humain, c'est aussi agir et ne pas se contenter de consommer comme des veaux, même si l'on consomme des biens culturels ou artistiques.
Et ceci n'a rien à voir avec des histoires de bonne ou mauvaise conscience. Quoique...

 

leblase | Le 26/05/2005 à 17:13 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Savoir et ne pas agir.

Je m'attendais a ce genre de reaction.

Rien a voir avec la politique de l'autruche, Leblase.
Les enfants crevent de faim, et les journalistes s'attribuent des prix a qui a su rapporter le meilleure preuve visuelle.

A vomir.

 

yaelz | Le 27/05/2005 à 13:30 | [^] | Répondre

Por ahora, voten SI en el referendum!

 

wasc | Le 26/05/2005 à 00:48 | [^] | Répondre

Re:

>wasc
Aqui no esta un lugar de publicidad politica. Votaremos sin incitacion. No me diga mas lo que tengo que hacer.
Muy contra productivo

 

leblase | Le 26/05/2005 à 09:02 | [^] | Répondre

Le choix du peuple, le NON du 29 mai

Bon ou mauvais, le 29 mai, le peuple aura décidé de ne pas faire confiance aux élites, pour de bonnes et mauvaises raison. C'est un choix. Mais c'est la suite qui décidera si c'est le bon choix car le NON du 29 mai sera un énaurme point d'interrogation !

Après le NON du 29 mai 2005…

 

Vais-je tirer quelques enseignements avant le verdict définitif sorti des urnes ? Oui, quel que soit le résultat, nul ne peut se dire satisfait, et se tirer comme un voleur, à l’image de Jospin le 21 avril 2002. Altier et un peu hautain, donneur d’explications pédagogiques, celui qui s’est tiré en annonçant qu’il se retirait de la vie politique revient en première ligne pour un super rôle. L’homme politique ne connaît pas ce qu’est le sens de l’honneur sinon on ne verrait jamais ce genre de spectacle. Mais comme dirait le vieux Charles, c’est son droit le plus absolu de venir causer surtout si les médias l’invitent et c’est mon droit le plus absolu de citoyen que je te dire, mon cher Lionel, que tu incarnes le déshonneur de la classe politique et que tu es responsable par tes agissements de la fracture entre les représentants, les gouvernants et le peuple.

 

Après l’adagio pour cordes de Barber, requiem de Fauré. Il me faut être imprégné de mysticisme pour connecter mon cerveau en mode visionnaire pour ce qui va suivre. Pardon d’avance pour le piètre résultat. Je vais sans doute dire des évidences mais bon. Le principal enseignement sociologique à tirer, c’est le divorce accentué entre les élites et le peuple. Quelques temps forts ont marqué ce processus. L’événement est le miroir de l’Histoire et condense l’essence des antagonismes entres les parties contractante de ce qu’on appelle société démocratique avec Etat de droit. Dans d’autre régimes, les événements sont contrôlés par la dictature et quand il ne le sont pas, ils sont sanglants et prennent la forme d’émeutes. Nous avons la chance chez nous d’avoir les élections pour dire ce qu’on pense et la rue pour manifester. Internet est un média nouveau et complémentaire. Alors, ces événements, quels sont-ils ? Maastricht en 1992, les grèves de décembre 1995, les illusions de 1998, le retour à la réalité le 21 avril 2002 et bien évidemment, le débat référendaire de 2005.

 

Pourquoi au fait il y a-t-il divorce ? Je vais essayer de dévider quelques fils somme toute convenus. L’affaire de l’appartement des Gaymard et des indemnités du PDG de Carrefour on scandalisé la France. Quelques élites hautaines ont jugé que les médias avaient exagéré et que ces réactions ne sont que du bas populisme. D’autres ont pourtant suggéré que ces gens-là n’ont pas la notion de l’argent et vivent dans un autre monde. Alors qui croire ? En Allemagne, le chancelier Gérard Schröder a ramené l’allocation de fin de droit des chômeur à 345 euros, jugeant qu’avec cela il est possible de vivre. Ici, Jean-Louis Borloo, le bienfaiteur de la France précaire, juge qu’on peut vivre dans un appartement de 7 mètres-carrés. Cela n’a pour l’instant choqué personne. Autre distance, cette fois dans le traitement des individus. Les élus locaux sont en majorité âgés et nombre ont dépassé les 65 ans. Par contre, le monde de l’entreprise vous ferme la porte dès que vous avez plus de 55 ans. Les politiciens ayant eu quelques responsabilités sont vite recasé dès qu’ils perdent leur mandats, parfois sans regarder s’ils sont compétents dans le domaine. Ainsi, Edouard Balladur dirigeant la société gestionnaire du tunnel du mont Blanc. D’autres à la Cour des Compte, au Conseil d’Etat ou pour quelques jetons dans des Conseils d’administration d’entreprises semi-publiques. Mais lorsqu’un cadre licencié se présente sur le marché du travail, on va inspecter son CV, son passé, son profil psychologique, sa vie privée, voire son signe astrologique. Parfois, il reste sur le carreau et on le retrouve SDF. Question, parmi les politiciens, combien se sont retrouvés à la rue, au RMI, ou dans des logements de 10 mètres-carrés ? Aucun ! Et en prison, quelques-uns. C’est d’ailleurs pour un politicien l’un des moyens de prendre conscience qu’il y a une société avec ses lois. La transgression comme expérience du réel. Parfois, cela se passe d’un autre côté. Tragiquement. Richard Durn par exemple. Un individu en bout de course qui avait pété les plombs. Souvenons-nous. L’aurait-on laissé se suicider pour éviter un procès et donc de remuer quelques éléments du monde réel ? Je pose juste la question. Ce terrain est miné. Il est préférable de dire qu’il n’était pas dans le monde réel. Par contre, des ouvriers en voie de licenciement et prêt à faire péter une usine, là, on peut dire qu’il est question d’un retour vers la société et les politique. La communication est parfois obligée d’utiliser la violence.

 

C’est donc dans ce fond d’incompréhension et d’apartheid social que se sont déroulés les débats sur la constitution. Juste un mot sur cette notion d’apartheid. En Afrique du Sud ou même au Etats-Unis avant l’émancipation des années 1960, le développement séparé des Noirs et des Blanc était préconisé, à défaut d’être reconnu d’utilité public, au nom de la raison idéologique d’Etat. L’apartheid social que je viens de résumer n’a rien d’institué, d’officiel mais c’est juste le résultat d’un processus historique de séparation, non pas tant des classes que des réseaux et des consciences, des représentations, celles des élites et celles des peuples. L’une des clés du schismes se situe à ce niveau. Le OUI des élites est un OUI prononcé à partir de leur monde idéal qui repose sur une Europe érigée en salut pour la France. Le NON du peuple est un NON du monde réel (mais je reste suffisamment lucide pour voir aussi un NON de type idéologique chez quelques leaders extrêmes).

 

Il existe donc une séparation entre la vision du monde des élites et celle issue du vécu personnel des citoyens. Dans ce schème général, les médias jouent en fin de compte un rôle asymétrique. Ils tentent de transférer le monde idéal des politiciens dans la consciences des citoyens mais d’une part, le citoyens se méfie et possède quelques défenses, autrement dit, il existe un antagonisme entre l’horizon d’une majorité de citoyens et ce qui est proposé par les politiques à l’occasion de ce TCE. D’autre part, un noyau minoritaire de personnalités du monde politique et associatifs ont joué une opposition des plus efficaces sur la scène médiatique, dénonçant ce qui paraît être un mensonge d’Etat et de parti d’Etat, notamment le PS. L’Histoire contemporaine sait que quand on veut imposer quelques réformes et autres mesures, avec le modernisme (le progressisme) comme cadre idéologique, il faut inventer quelques irréalités pour faire accepter les décisions par le peuple. Soit des espoirs, soit des craintes. Georges W. Bush s’est ainsi servi d’un dossier fictif sur l’Irak, brandissant une menace terroriste surestimée. Sur les ondes de France Inter, Michèle Alliot-Marie a cru bon de lancer l’hypothèse d’une attaque chimique ou bactériologique pour justifier le traité en évoquant une coopération entre les Nations européennes mettant en commun leur compétences pour maîtriser l’événement.

 

Modernisme, progressisme, c’est il me semble le motif fondamental qui conditionne l’essentiel de la politique européenne. La globalisation a accéléré un progrès technologique qui impose des transformations sociales et qui, pour maintenir les économies avancées dans la course, suppose des réformes politiques visant à rendre plus flexible l’insertion des travailleurs, tout en améliorant l’efficacité des services publics et limitant les aides sociales. Le modèle social vanté par autant par le PS que par Jacques Chirac, sans être une parfaite illusion, reste tout de même une idée déconnectée de la réalité, surtout si l’approbation du TCE renforce la légitimité de ce monde réel devenant de plus en plus dur pour ceux qui décrochent. Mais le principal décrochage, il concerne la représentation. Si nous sommes sur le ponts et que d’autres, les élites, sont dans la cabine de pilotage et qu’un grand nombre sont dans les soutes et la salles des machines, eh bien nous ne voyons pas le navire France avancer de la même manière. Dans les propos des personnalités intellectuelles et politique, j’ai noté une dénégation complète de ce que peut penser le peuple. Ils ont leur monde réel et rationnels et nous, peuple français, sommes au choix, des peureux, des crétins, des grincheux, des ignorants, des populistes, des émotifs. Ce qui réel et rationnel, ce qui est rationnel est réel disait Hegel. On l’aura compris, le monde rationnel et réel est le monde piloté par le TCE. Le monde populaire n’est pas réel. Il faut remonter à l’époque du stalinisme pour voir de telles attitudes intellectuelles. Toute dissidence était entachée d’une pathologie relevant d’une thérapie par le régime assortie d’une rééducation. Dieu merci, nous sommes dans un Etat où l’expression est libre et nos élites n’ont jamais pensé à une rééducation mais François Hollande et Daniel Cohn-Bendit ont témoigné quelque propension à jouer les éducateurs en colère !

 

Le principal ressort de cette affaire, c’est le modernisme qui rencontre depuis deux siècles des obstacles, notamment de ceux qui souhaitent un retour au passé ou qui prônent le maintien des structures et outils actuels. En ce sens, le TCE répond à un compromis moyen penchant quand même vers une modernisation soutenue et presque forcée de l’économie. Ce qui n’apparaît pas, c’est la possibilité d’une autre Europe qui soit portée par un concept nouveau, pouvant concilier la modernité technique autant que le développement de l’homme ainsi que l’équité économique. Limiter la casse et l’insécurité matérielle. La question est bien de savoir s’il existe une possibilité pour un tel concept ou alors si l’Europe a définitivement pris le tournant moderniste, anticipé et redouté par quelques écrivains de Goethe à Dostoïevski.

 

On appellera donc modernisme le noyau central unissant les constructeurs de l’Europe. La diversité des opposants se compose d’une aile qui tourne le dos au mouvement, surtout à droite, souverainistes désirant conserver l’unité politique de la Nation, passéistes de tous bords, traditionnalistes. Ensuite, nous avons ceux qui freine et qu’on nomme les immobilistes. Ils ne refusent pas le modernisme mais ses conséquences lorsqu’ils se sentent menacés. Deux qui freinent souhaiteraient en faire tourner le volant dans une autre direction et faire du modernisme un progressisme conformément à la tradition des mouvements de gauche. On retrouvera un conglomérat assez hétéroclites et pas forcément conciliable. Le progressisme de Fabius n’est pas compatible avec la tendance extrême du progressisme qui est sa forme radicale et révolutionnaire et qui en réalité, se trouve être rétrograde. Et puis les progressistes non affiliés des associations, des syndicats, Attac en tête, ainsi que la Fondation Copernic, ambiguë quant à elle.

 

Mais ce qui manque, c’est une branche, inventive, éclairée, non pas messianique mais inventive mais visionnaire. Car avec le NON, l’Histoire subit un choc et doit nécessairement trouver d’autres voies. Parmi les opposants au TCE, il y a un nombre conséquent de citoyens sensé, instruit, responsables, qui ne sont ni des grincheux ni des idéologues sectaires mais des partenaires pour un monde accordant aux créatifs culturels un droit de regard et une légitimité à orienter l’évolution de l’Europe. Le NON au TCE n’est pas seulement l’échec des politiques. Il représente une défiance du peuple vis-à-vis de toute une classe formée de plusieurs générations d’intellectuels que les médias ont mis en vue et qui n’ont pas répondu à la détresse ainsi qu’aux aspiration du peuple. La faute en incombe autant aux gens de lettre qu’aux responsable des médias. Après le NON, il va falloir que tout ce monde à part s’interroge et se décide à laisser une partie de la scène à des têtes nouvelles. Il ne faut pas laisser les élites intronisées s’occuper de notre sort puisque si le NON soit incarné un espoir pour le futur, les hommes qui ont échoué dans le passé doivent être remplacés. En vérité, il n’est pas sûr qu’il puisse exister une troisième voie. Par contre, il est sûr que si on continue avec les mêmes élites, surtout intellectuelles et médiatiques, on ne la trouvera pas.

 

 

Fulcanelli | Le 26/05/2005 à 11:45 | [^] | Répondre

Re: Le choix du peuple, le NON du 29 mai

>Fulca
je t'avais écrit une réponse argumentée et détaillée, et voila t'y pas que mon pc crash!
Un signe du destin, sans aucun doute;-)
Mais en gros je te disais ne pas comprendre pourquoi tu as tellement focalisé sur la péripétie qu'est cette élection.
Je te disais ne pas bien suivre ton argument selon lequel il fallait qu'après le choc que subirait l'Histoire, des têtes nouvelles devaient remplacer les anciennes.
Quel intérêt de devenir calife à la place du calife?
Quel étape, vraiment!
Ce n'est pas en jouant perpétuellement ce jeu du tric trac électoral que l'on fait avancer les choses.
Votez ceci, votez celà, et rasseyez-vous!

 

leblase | Le 26/05/2005 à 17:32 | [^] | Répondre

Re: Re: Le choix du peuple, le NON du 29 mai

Tu vois, rien ne résiste à la puissance de mon argumentation, pas même ton PC

Quand je parle de têtes nouvelles, je fais allusion à plusieurs catégories de métiers, pas seulement les politique et de toutes façons, le PS a ce qu'il faut. Par exemple, il faut d'autres pratiques médiatiques. Arte est dirigé par BHL il me semble. Le Monde par A Minc. Bon, je sais, c'est utopique. C'est plus difficile de déplacer quelques individus accrocher à leurs prébendes que de faire voler un super Airbus et construire une route à haut gabarit entre l'estuaire et Toulouse.

 

Fulcanelli | Le 26/05/2005 à 17:39 | [^] | Répondre

Re: Le choix du peuple, le NON du 29 mai

ptin fulca fais plus cour. tu dis des truc biens mais tu fais kom sitoul monde allait tlire jousquaubout. sont fainéants les gens, noublie pas ça tu veux faire passer koi tes idées ou ton génie

foth malté

 

foth | Le 26/05/2005 à 19:56 | [^] | Répondre

Re: Re: Le choix du peuple, le NON du 29 mai

C'est pas la longueur mais les fautes qui me dérangent. Le correcteur de words n'est pas efficace, surtout pour les s du pluriel, ma faille principale

 

Fulcanelli | Le 26/05/2005 à 20:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Le choix du peuple, le NON du 29 mai

voila une réponse pansée, cool fulca jte veux que du bien

 

foth | Le 26/05/2005 à 20:41 | [^] | Répondre

Le choix du peuple: un peu d'air

>Fulca
>foth
Héhé,
les s te manquent, mais tu ne manques pas d'air.

 

leblase | Le 26/05/2005 à 21:36 | [^] | Répondre

bloc notes


planete schizo: 1er monde et Tiers monde ou et a quand le second, la voie du milieu?

Etendre le modele consumeriste a la planete n'est pas viable et ne peut faire que renforcer le statut quo.
La moyenne ( qui inclus la production industrielle) est d'une tonne de dechet par semaine par personne aux USA..
Solutions economiques locales en reseau et connaissances ecologiques me semblent aller de paire, il y a peut etre une revolution psychique en cours?
Vu un documentaire sur une reunion, il y a un certain temps, a Alger de femmes agricultrices, paysannes. Elles font 80% du travail et ont 2% de la propriete. Au cours de cette conference il s'est avere d'apres de nombreux temoignages ( Perou, Nigeria) que pour ce qui etait de la distribution alimentaire lorsque les femmes s'occupaient de la distribution la nourriture arrivaient dans les bouches pour de multiples raisons. Les hommes habitues a ramener la tune et pas a nourrir trouvait des moyens de faire fructifier l'argent represente par la nourriture, survie oblige
Une belle avait fait le choix de nettoyer la Loire.
Est-elle la riviere?

 

a l'ouest | Le 26/05/2005 à 22:09 | [^] | Répondre

Re: bloc notes

>a l'ouest,
Oui, planète schizo mais tu risquerais de la transformer en planète sciée si tu sépares les femmes des hommes.
Peut-on vraiment croire que tout s'est fait sans les femmes? La dynamique de l'Histoire ne repose que peu sur le statut de tel ou tel groupe à telle ou telle époque, et plus sur l'énergie et la syntaxe des humains placés dans leur (pour encore combien d'années?) si jolie petite planète.
Les femmes ne sont pas moins consommatrices que les hommes.
Pourquoi au départ les femmes distribuaient-elles la nourriture et pas les hommes? Parce qu'ils étaient partis la chercher, et que chacun faisait sa part du travail.
Victimiser l'un ou l'autre n'amènera pas le Grand Jour.
C'est à faire avec amour, donc ensemble;-)

 

leblase | Le 26/05/2005 à 23:20 | [^] | Répondre

voila un sens du foutez pas lbordel ds mon blog bien affuté.

 

foth | Le 26/05/2005 à 21:51 | [^] | Répondre

Re:

>foth
Là t'es injuste: non seulement ce blog est depuis des mois un vaste bordel, mais j'apprécie autant les tonnes que Fulca laisse que les réponses courtes, pourvu qu'elles aient du sens ou du rythme.
Quand Fulca veut développer son truc, s'il lui faut deux pages (t'es déjà allé sur son blog j'espère?;-) qu'il les utilise, c'est son affaire, et pourtant je ne suis pas toujours du même avis que ce gaillard monomaniaque.
N'oublies pas non plus que c'est un de ceux qui utilisent le plus la possibilité qu'offre cette plateforme de publier des commentaires avec photo, et il en a mis de toutes sortes!

 

leblase | Le 26/05/2005 à 22:05 | [^] | Répondre

Re: Re:

Une précision, pas monomanique mais polymaniaque qui hélas n'a pas souvent la niaque

 

Fulcanelli | Le 26/05/2005 à 22:53 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

Pourquoi pas "démo"niaque?;-)

 

leblase | Le 26/05/2005 à 23:21 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

désolé Fulca pour hier soir, javais un bog in the tube. j'aime bien tes textes meme longs avec ou sans s  :-)

ps . as tu remarqué cependant que les tps d'accès à tes blogs sont vraiment longs? ca peut décourager et ce serait dommage

 

foth | Le 27/05/2005 à 09:06 | [^] | Répondre

Un dimanche à la campagne...

Fulca, une partie de campagne dimanche?

 

Elle le dit. | Le 27/05/2005 à 09:15 | [^] | Répondre

Go ahead

à quand un nouvel article, les lecteurs/commentateurs s'impatientent

 

laseine | Le 27/05/2005 à 00:39 | [^] | Répondre

Re: Go ahead

>laseine,
Evidemment, si tu le demandes aussi gentiment, et qu'en plus tu pousses tes petites soeurs à y mettre la manière, il va bien falloir que j'en poste un autre;-)...
Mais tu as peut-être remarqué que j'en postais peu, d'une part parce que plusieurs des commentaires que je reçois ou de mes réponses à ces commentaires constitueraient tout-à-fait un billet en soi, d'autre part parce que, comme le sait Elle le Dit! j'ai un boulot de sauveur de planètes très prenant.
Enfin, ça vient..

 

leblase | Le 27/05/2005 à 12:22 | [^] | Répondre

Blues des savonnettes...

Cher Leblase, vous êtes un hôte exquis...même les savonnettes dans mon genre s'attardent volontiers...

 c'est dur d'être une savonnette savez vous, les gens croient toujours que la légéreté c'est facile!

 Mais vous,Vous savez si bien nous faire mousser!

je vous promets de faire un effort sur le prochain post...

 

Elle le dit. | Le 27/05/2005 à 14:47 | [^] | Répondre

Amigo Leblase

Au revoir!

 

wasc | Le 28/05/2005 à 00:26 | [^] | Répondre