L'ère de rien
T'as d'beaux oeufs tu sais?
"Le Mandat céleste est la nature foncière"
L'idée que je formule un jour et qui forme le point de départ d'un projet, l'émotion que je ressens à la création permanente et multiple du monde, le chavirement où me pousse l'interprétation d'un pianiste déroulant l'oeuvre d'un maître: tout celà vient-il de moi, demeure- t'il en moi?
Impossible si l'on admet que l'idée est constituée de la synthèse des recherches, besoins, points de vue sans cesse brassés à mon passage.
Impossible: on reconnaît l'autre même chez le maître ( Beethoven par exemple qui inspira tant Schubert, Liszt et d'autres, s'élança sur la vague finissante de la rivalité de Mozart et Haydn, eux-mêmes successeurs du discours sur le monde formulé par Bach, Haendel et les autres compagnons de la chanson: la musique de l'un est un maillon )
Un homme un jour en Asie m'a dit que les humains avaient tous en commun leur iris, et que le noir de cet iris était l'espace universel.
La faiblesse de notre comprenette nous empêcherait de réaliser que ce noir profond est un tout, perché sur un microcosme que serait le réel, percé par ces petits trous noirs du noir de nos yeux parfois noirs.
Hors de la dimension du monde, nous ne serions donc qu'une continuité.
In la dimension de ce monde, nous serions dispersés aux autres comme à nous-mêmes, déchirés et déchirants dans le seul but de maintenir cette séparation que nous appelons identité, ou différence.
La perception que nous avons de l'individualité constituerait-elle la plus grande illusion?
Y a t'il vraiment un monde autour du monde?
Faut-il vraiment deux semaines pour pondre un pareil billet, abscons au possible?
Savez-vous que près de 350 planètes comportant à peu près les mêmes rapports
Le fait que les jeunes vieillissent plus vite explique t'il que les vieux meurent plus lentement?
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