la vie en place
lire dans les entrailles
"Le destin, c'est la densité de notre enfance"
On se promène dans la vie, un pied devant l'autre, les yeux plus ou moins fixés sur l'horizon quand ce n'est pas sur le trottoir de peur de marcher sur une crotte, et tout autour de nous des entités similaires dites humaines, semblables et si étrangères font de même, apparemment inconscientes du suprême intérêt qu'ils devraient porter à nos inconséquentes obsessions.
Qui sait si, simplement parce qu'une voiture a ralenti notre pas, ou parce qu'un coup de fil inopiné nous a retardés nous ne venons pas de rater la personne que nous devions aimer d'amour fou?
Qui peut dire que la tuile qui vient de tomber sur la tête de celui qui marchait devant nous ne s'est pas trompée de crâne?
Petit, nous étions convaincus qu'un sort grandiose nous attendait inéluctablement.
l'alpha et l'omega, le centre et le sens du monde?
Mais on grandit, n'est-ce pas, et la réalité des autres, y compris la pénible découverte que certains -très rares bien sûr- comprennent plus vite, plus loin,plus souvent et plus, quoi, que nous; leur perception si différente des mêmes choses vécues, leurs avis inattendus et opposés sur ce qui nous semblait aller de soi nous a enrichis.
Du moins tant que nous sommes restés ouverts au fait que presque rien ne venait de nous, mais au contraire, que presque tout venait de tout. C'est bête, hein?
Aussi persiste plus ou moins au fond de nous cette question du destin:
Mais surtout, à quoi ça sert?
Mais où va t'on ma bonne dame, où va t'on? J'y shplouc plus que dalle Et ce leblase là, vous croyez pas qu'on devrait le dénoncer à Edvige? Il a un destin susceptible de troubler l'ordre public, j'vous le dis.C'est comme les commentateutrices et les zyeuxmuets, c'est des gens pas nets çà et il serait temps d'interdire viabloga et de confier l'internet au pape et au grand mufti ou alors au dalaï-lama dès qu'il aura recousu la manche de sa veste
Commentaires tout frais
→ plus de commentaires