"Le bon sens a dû tomber dans le trou"
Parlons peu, à défaut de parler bien.
Depuis quelques semaines la foule est inondée, matraquée, gavée, saoulée de communiqués liant tout soudainement la Grande Ruine Universelle aux mauvais agissements de gens (qu'on viendrait de démasquer! sisi!) s'enrichissant sans vergogne au détriment des andouilles qui les ont crus.
Lesquelles andouilles croient à présent les sources informées qui les informent.
Lesquelles sommités informantes (la presse, donc) exercent leur mission sacrée selon un système reposant sur la copie du voisin, l'absence d'introspection et de perspective ainsi qu'une mémoire auto-effaçable de trois mois en moyenne.
Tout ça crée un bruit de fond constant, un regard brouillé et une conscience partagée tels que le zumain encore capable d'écouter son bon sens devient une espèce de truc bipède en voie de disparition.
Donc, le monde s'écroulerait. Les banques n'ont plus de fonds propres, les usines plus d'investisseurs, les professionnels plus de boulot, les marchands plus de produits et les clients plus d'avenir.
- nous morfondre, si possible scotchés devant la télé pour attendre entre deux pubs le retour à l'âge de pierre (non Mitra ce n'est pas l'âge de leblase).
- adouber les solutions définitives bien que contradictoires de responsables politiques paumés mais convaincus qu'il faut cacher aux masses que la vérité, qui est encore pire, débouchera sur encore pire que la vérité.
- écouter plein de gens qui n'y comprennent que dalle en profiter pour nous livrer des yaka à la tonne.
- A l'heure où nous mettons sous presse, la quatrième option n'était pas encore débarquée du bateau (note des Éts leblase)
Cette
La forêt ne nous cacherait-elle pas l'arbre?
Les milliards qui s'envolent gêneront-ils la migration des oiseaux?
Ce billet a t'il un sens
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L'amour est-il pris en compte?
Quand est-ce qu'on mange?
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