Version imprimable Le bonheur...

ça pue!

"Il faut que le monde soit bien aveugle s'il vous croit"
Pascal, Pensées

Comme à chaque fois que j'arrive dans une grande ville, j'aime prendre le métro, le tram ou le bus. C'est aussi le seul moment où je regarde la télé.
Je le fais pour savoir avec quelle lessive on lave, rince, essore et sèche les cerveaux locaux.
La comparaison me permet de savoir quelles scories me restent du lavage, rinçage, etc auxquels on a soumis le mien (de cerveau).
Comment être un homme ou une femme authentique quand le reste du monde, à en croire les messages publicitaires, les affiches, les objurgations légales te disent que : le bonheur c'est ça!


Et rien d'autre.
Considérons un instant que la société humaine moderne est un produit constitué de matières premières (les lois), les liants (religion, idéologies politiques), les agents conservateurs (l'Histoire),les saveurs artificielles-ou agents de sapidité-(pubs et media), l'emballage (l'Etat) et les enzymes gloutons (le peuple).
Comment un individu, surtout s'il est jeune et entretient l'utopie d'un espace au-dehors de cette boîte de conserve, peut-il survivre sans devenir fou?
Car il est probable que pour s'adapter à la société actuelle qui le domestique l'individu doit sombrer dans la folie (déni de réalité) et refuser d'admettre que le sourire éclatant d'une pétasse caressant une machine à laver n'est rien d'autre qu'une insulte à son intelligence?
Les images de jeunes (le blanc avec un bouc, le noir avec une casquette de base-ball à l'envers, le beur avec son laptop, la petite asiatique épanouie, la blonde qui à des lunettes pour signifier que malgré sa couleur de cheveux son QI dépasse le 32) souriant jusqu'aux oreilles, sautant en l'air parce que son ADSL ceci sa bagnole celà, son baladeur ceci, etc, c'est tout simplement obscène.

Une publicité est un objet pornographe.
Les sommes encaissées par tel ou telle nullos refait ou fabriqué devraient engendrer un tel sentiment d'injustice que la société ne tiendrait pas le coup s'il n'y avait ce mirage du bonheur, sous la forme" vie des pipeuls" comme substrat existentiel,
Franchement, qui veut avoir l'air aussi cons que ceux qui nagent dans le bonheur?
Mais tout aussi franchement, qui ignore que ne pas avoir l'air aussi con fait de vous un solitaire; ne pas partager le mensonge fait de vous un paria ou..un..un quoi d'ailleurs? ..un truc pas sortable, style génie, vagabond, artiste, malfrat ou, le pire...terroriste.

L'individu conscient de lui-même a donc du mal dans un monde où seul l'irréel communique, à se croire sain d'esprit lorsqu'il écoute ce qui vient du plus profond de lui-même.
Donc, par où commencer?
Ne pas se laisser voler sa vie par l'absurde mensonge de la pression sociale.



boutons de shplouc


Commentaires

Bon "ben" on va commencer par s'en foutre si on le souhaite;-)

Mes lectures actuelles m'ont recadrées en matières de marketting du bonheur. Je constate qu'il existe depuis toujours, qu'il subsistera et que seul l'accès aux média de masse (Internet, télé, 3615ULLA,...) en agmente l'efficacité.

Il y a quatre siècles, il fallait des années, voire des décennies, avant qu'un peuple se mette à croire à la "verdeur" de l'herbe d'ailleurs. Toute cette publicité, aussi ardente que celle d'aujourd'hui, faisait mouche dans toutes les franges des populations réceptives.

Ta question, "Par où commencer ? Ne pas se laisser voler sa vie par l'absurde mensonge de la pression sociale", est une réponse en elle-même.

Mon optimisme me porte à penser que les personnalités des individus sont plus fortes que ces méthodes, bourbiers mis en oeuvre pour les anihiler. Parmi elles, il y aura celles qui auront su l'éviter et celles qui auront su s'en extirper. les autres auront l'impression de "subir" le bain de boue le plus efficace qui soit pour leur survie. Et la vie continuera jusqu'à ce que ...

P.S.: Toi t'as regardé la télé ce soir ?

 

Durell N. Moriarty | Le 09/08/2005 à 00:53 | [^] | Répondre

;-) ya même un con qu'a ecris un truc qui me donne envie de brûler tous les clubs med de la terre (cf photo).

ça fait genre:

Pour ne plus vivre de misère,
Nourrir ma chair à l'improviste,
Pourrir la terre et mourir triste,
Je vais me bâtir un désert

ya peut être encore des résistants, n'est ce pas cher M. Moriarty? 

des trucs qui font effectivement penser que "les personnalités des individus sont plus fortes que ces méthodes, bourbiers mis en oeuvre pour les annihiler".

tant que nos évasions ne sont pas préformatées, même dans le ventre de la bête nous luttons.

 

wingedfoot | Le 09/08/2005 à 09:44 | [^] | Répondre

Re:

>wingedfoot

"tant que nos évasions ne sont pas préformatées, même dans le ventre de la bête nous luttons."


Nous luttons pour être nous-mêmes,tu as raison.

Durell N.Moriarty est de ceux-là: après tout, ne se prépare-t'il pas à devenir une espèce très particulière de pélerin, utilisant au profit de sa réelle autonomie les outils de notre fausse autonomie?

 

leblase | Le 09/08/2005 à 12:12 | [^] | Répondre

Wingedfoot contre les pompiers

Wingedfoot

Merci d'avoir relevé mes conneries;-) À la question se savoir s'il reste des résistants, j'ai plutôt l'impression que c'est le manque total de résistance, de force, qui me pousse à arrêter ce combat contre ... moi-même.

Il y a donc des esprits éclairés qui résistent sciemment contre tel ou tel courant et des résistants comme moi qui s'épuisent volontairement pour un temps dans tous les courants et qui un jour n'en peuvent plus. Ils se reposent un temps sur la berge, remontent tranquillement les rives en amont et regardent filer les autres à la nage vesr l'aval.

Dans le ventre de la bête ? Y'a de ça. Vraiment.

Allez salut Pied Aîlé (C'es pas toi qui initié leblase au langage des chauves-souris ?)

 

Durell N. Moriarty | Le 11/08/2005 à 10:48 | [^] | Répondre

Evil Leblase

je confirme, c'est bien bibi.

c'est d'ailleurs écrit rouge sur maronnasse sur le contrat qu'il m'a proposé (comprendre forcé)à signer ( vélin de peau humaine, clauses rédigées et approuvées avec mon sang).
il me permet de venir soulager ma logorhée ici, je lui enseigne les profonds mystères de l'écholocation.
Il y avait bien aussi un truc a propos d'une partie immortelle de ma personne et de mes petites ailettes mais je ne lis jamais les petits caractères, c'est un principe chez moi :)

 

wingedfoot | Le 11/08/2005 à 12:04 | [^] | Répondre

Re: Evil Leblase

-> wingedfoot

Ah ben ça alors! Et "Leblase est un faux" en chauve-souris, ça donne quoi? Une sorte d'émission radar subtile mais d'une amplitude telle qu'elle permet une certaine appréhension de l'Univers par l'echo qu'elle produit ?

Quant à ton contrat, n'hésite surtout pas à le détruire (c'est une peu de vache) à la moindre anicroche et si jamais il s'y réfère de quelque manière que ce soit dans le seul but inavoué évident involontaire de t'exploiter , tu n'as qu'à lui dire que tu l'as soumis à Kate, ton avocate, pour examen. Il deviendra rêveur et son attention sera immédiatement portée ailleurs.

Tu connait Kate ? Il me semble l'avoir vu trainer ses pénates par ici il y a peu. Elle a son petit caractère que tu lirais plutôt deux fois qu'une moi je dis (Bonjour Kate).

 

 

Durell N. Moriarty | Le 12/08/2005 à 22:21 | [^] | Répondre

Re:

>Cher DNM,
Non j'ai pas regardé la télé: je n'en ai pas. Y avait-il un sujet digne d'intérêt?

Je suis d'accord avec ton premier paragraphe: la technique de normalisation des masses s'améliore depuis longtemps.
Pourquoi "il y a quatre siècles?" quand on pense que l'Homme est apparu sur Terre en Afrique et qu'il lui aura fallu quelques dizaines de milliers d'années pour envahir la planète, j'aurais tendance à penser que son réflexe explorateur est inné.
Soit parce qu'il est chassé de sa tribu originelle, soit parce que l'envie le démange de créer sa propre vérité, de vivre ses propres découvertes, Sapiens prend son bâton de pélerin.
Merci pour ta réponse à ma question qui est une réponse;-)

Ton optimisme est indispensable, et doit lucidement être appuyé par le souvenir que la liberté ou la volonté d'être à l'écoute de soi-même plutot qu'à celle de la pression sociale est un choix très minoritaire.
au moins cela nous permet-il de nous reconnaître plus facilement (genre un soir autour du silophone).

 

leblase | Le 09/08/2005 à 12:08 | [^] | Répondre

Détournement de trouvailles

Hi leblase

J'ai cru que tu avais peut-etre été contraint pour je ne sais quelle raison,  de regarder quel que part, quelque daubes (pubs ou séries)  et que cela avait développé chez toi un urticaire propre à te faire faire ce billet. ;-)

Sinon, le réflexe "explorateur" est bel et bien inné et date de bien plus de quatre siècles. Tiens avant d'aller plus loin, je te propose de lire ce texte sublime qui confirme de fort belle manière ce que tu me disais:

Nataq

Toi, tu es ce soleil aveuglant les étoiles;
Quand tu parles au mourant sa douleur est si douce.
Pour trouver le ravage et tuer l'animal,
Pour trouver le refuge tu es mieux que nous tous,
Nataq.

Je dis que je ne peux rêver la vie sans toi.
J'ai la mémoire des eaux où je me suis baignée.
Maintenant que tu vis, que je rêve à la fois,
Tout mon être voudrait que tu sois le dernier,
Nataq.

Mais je ne veux pas mourir sur ce rocher accore
A la vue des autres, abusée par les dieux.
Il n'y a pas de fleurs pour jeter sur mon corps,
Et qui donc frappera le tambour de l'adieu ?

Je te le redis, je te suivrai dans la fosse,
Mais je veux de la terre, ô Nataq, tu m'entends !
Si cela te convient, si la vie nous exauce,
Nous serons ensemble jusqu'à la fin des temps.

Mais je suis si inquiète, la lumlère retarde
Un peu plus chaque jour, ton silence m'opprime.
Ouvre les yeux et vois que les loups nous regardent,
Ils ont déjà choisi le moment, la victime.

Et voilà que s'échappe dans ce ciel obscurci
Le souffle du chaman étranglé de remords.
Vois ! il tremble de peur et ses doigts sont noircis,
Et pendant que je t'aime, il appelle la mort.

Si la mort se hasarde où s'achève le monde
Sois certain qu'elle ne viendra pas que pour lui ;
Cachons bien nos blessures, elle s'en vient pour le nombre.

Ô Nataq bien-aîmé, moi, mon cœur a conclu,
Moi, je meurs de mourir dans ce funeste camp.
Oui, nous sommes perdus comme nul ne le fut,
Oui, nous sommes perdus mains encore vivants.

Ouvre les yeux et vois cette nuée d'oiseaux
A l'assaut de la mer inconnue, où vont-ils ?
Moi je dis que là-bas il y a des roseaux ;
Allons voir, allons voir ; je devine des îles

Où le jour se lève, me nourrit et se couche,
Sur des plumes divines et des cavernes sûres.
Il y aura de l'eau chaude comme ta bouche
Pour accoucher la fille et fermer sa blessure.

A ton signe, à ta voix, recueillis sous tes lances,
Des troupeaux de bisons réclamant sacrifices,
Et quand éclatera la lune d'abondance,
Des orages de fruits pour que vive ton fils.

Ton destin est le mien, nous ne mangerons plus ;
Nous irons frayer aux savanes intérieures,
Et tu t'enflammeras mon désir pur et nu ;
Que je hurle ta joie, que tu craches mon cœur.

Et si par miracle nos prières parviennent
A calmer ces dieux fous que ta douleur fascine,
Je n'accepterai pas que l'un d'eux me ramène
Où j'ai pleuré du sable et mangé des racines.

Je ne retourne pas sur les lieux anciens,
Sous les lois de guerriers débouchant aux clairières,
La mémoire brûlée, le flambeau à la main ;
S'il me faut retourner, je retourne à la mer.

Je suis jeune, Nataq, comme un faon dans l'aurore,
Et la vie veut de moi et voudrait que tu viennes ;
Réveillons la horde, je l'entends qui l'implore ;
Attachons les épaves aux vessies des baleines.

Nous serons les premiers à goûter aux amandes ;
Traversons, traversons, amenons qui le veut.
Aime-moi ! Aide-moi ! Mon ventre veut fendre.
Je suis pleine, Nataq, il me faudra du feu.

(Richard Desjardins, 1990, "Tu m'aimes-tu") 

Je parlais d'il y a quatre (à six)  siècles car la navigation a donné à la chasse aux épices et à la soie des voies autres que les classiques et périlleuses routes des caravaniers. L'installation des premiers comptoirs ici et là par les portugais, les espagnols, les hollandais surtout, et finalement les anglais et les français ont fini par transporter dans les vaisseaux les premiers "touristes" qui ne débarquait en ces endroits pour nulle autre raison que de gouter aux douceurs exotiques que des responsables au pays leur avait vendu de la même manière qu'on vend les club med aujourd'hui. Beaucoup se sont d'ailleurs bien fait baisés, comme c'est toujours le cas aujourd'ui.  ;-).

Avant,  la pub concervait un rayonnement local et a part quelques conneries comme les croisades, l'exploration du monde me semble t-il était laissé aux explorateur et les autres restaient chez eux pour rêver à ces ailleurs.

J'acquiesce évidemment avec ton dernier paragraphe comme je l'écrivais dans une réponse à Pied Ailé.

Pour le silophone, je t'annonce qu'il devient urgent de s'y rendre car j'ai appris de source sûre que Marie_Chantal et ses copines passent leurs journées sur le toit ou elles s'adonnent au bronzage intégral pour une association de sauvegarde des bébés phoques. Voilà comment un exercice de publicité transformera cet Eden silophonique en un lieu de villegiature pour tous les adorateurs mondiaux de seins montréalais qui jusqu'à aujourd'hui se contentaientent d'essayer (euphémisme?) d'imaginer ceux de Céline ou Natasha. (Je suis désolé Montréal. Si il y a trop de monde, vous viendrez dormir à a maison).

 

Durell N. Moriarty | Le 11/08/2005 à 11:41 | [^] | Répondre

Re: Détournement de trouvailles

>DNM
Merci pour cette perle.
En lisant ce poème je me demandais (mais j'imagine que oui) si tu connaissais et aimais les livres de Jim Harrisson et de James Welch (l'un est à moitié indien, l'autre l'est complètement), car tous les deux possèdent cette rare qualité d'écriture nomade et nomadisante.
Connaissant ton projet personnel, je suis sur que la lecture de certains de leurs livres te serviraient, particulièrement Fool's Crow de Welch; Julip, Dalva et Le sorcier de Harrisson.

Ce billet n'est pas plus antipub que je ne suis non violent;-).

 

leblase | Le 12/08/2005 à 12:48 | [^] | Répondre

Re: Re: Détournement de trouvailles

Et ben non! Je ne connaissais pas. C'est qu'il y a longtemps, il y a eu un attentat terroriste sur le territoire de ma culture littéraire américaine. Quelques monuments sont restés debouts pour me faire croire que ça permettait de faire vivre un homme entier mais depuis, en accord les présidents de la Galaxie, a été lançé la "Guerre contre le glandeur" et ainsi quelques améribouquins tout neufs sont venus bombarder les rayons de mes étagères. Un carnage je vous dit. J'en appelle à l'aide Internationale et ne vous fiez pas à Leblase car Leblase est un allié. (Ceci dit Leblase, on peut s'entendre sur l'écoulement du stocks de mes distilleries si brouilles les satellites pointés sur moi)

 

Durell N. Moriarty | Le 12/08/2005 à 22:34 | [^] | Répondre

Des bébés phoques aux alligators

Cher Durrell,

En passant par les bayous, j'épouse désormais la cause des alligators en voie de disparition. Ils aiment en plus la bonne chaire bien grillée.

 

Marie-Chantal | Le 21/08/2005 à 15:40 | [^] | Répondre

MC épouse un alligator ou un crocodile, je ne sais plus trop puisque c'est caïment la même chose

-> Marie-Chantal

Tu as bien raison de favoriser la survivance de ces adorables bestiaux. Savais-tu que des restaurants du monde servent de l'alligator alors qu'il est totalement absent de leur écosystème. Si si! Tiens par exemple le resto Bayou Brasil (http://www.bayoubrasil.com/cajun.htm)

Moi je suis tout à fait de connivence avec ces joyeux reptiles rieurs qui ont le bon gout de préférer ta chair bien grillée. Mmmmm!

 

Durell N. Moriarty | Le 23/08/2005 à 20:30 | [^] | Répondre

Re: MC épouse un alligator ou un crocodile, je ne sais plus trop puisque c'est caïment la même chose

Moi aussi Marie-Chantal,
d'ailleurs DNM et moi avons de plus en plus faim d'un petit barbecue avec toi au son du silophone et d'une petite séance de Baron Noir.
Je sens que tu vas nous revenir bien dorée, et l'esprit plus près de Dieu grâce à la télé: tu te transformerais ainsi en nourriture à la fois spirituelle, saine et sainte, tout ça dans le même menu.
Une prouesse, n'hésitons pas à le dire.

 

leblase | Le 24/08/2005 à 11:50 | [^] | Répondre

Par où commencer?

- Par donner un sens à sa propre vie? Être heureux, prendre la vie du bon côté, "s'éclater" à sa manière et être fier de ce que l'on fait.

- Par nager à contre-courant ?

- Insoumission ?

- Originalité ?

- Provocation ?

- Etrangeté ?

- Subversion ?

" Monsieur le Président Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être Si vous avez le temps...."

 

Roger | Le 09/08/2005 à 10:07 | [^] | Répondre

Re:

>Roger,
Je dirais: commençons par être authentiquement nous-mêmes, c'est-à-dire à l'écoute de nos vraies sensations, de nos inclinations profondes.
Rien que celà devrait par moments nous faire nager à contre-courant, nous pousser à l'insoumission, faire de nous des originaux, ce qui provoque et nous estrange du groupe. si cela nous rend pleins, nous rend heureux, alors oui, ce sera subversif! ;-)

 

leblase | Le 09/08/2005 à 11:59 | [^] | Répondre

Re:

>Roger
Je connaissais cette chanson par coeur dès 4 ou 5 ans, et je chantais "on m'a volé mon âne, on m'a volé ma femme, ..." ;-)

 

Jo | Le 09/08/2005 à 13:04 | [^] | Répondre

Re:

> Leblase : jolie combinaison...
Tout ça ç'était pour dire que ce n'est pas parceque l'on nage à contre-courant que l'on nage forçément en dehors mais que l'on peut toujours être dedans (le bonheur). Et qui plus est : bien souvent le sien de bonheur et pas un "pré-fabriqué".

> Jo : Très beau souvenir! Je vais essayer d'apprendre ce genre de chansons à ma fille, pour voir...(entendre)

 

Roger | Le 09/08/2005 à 16:02 | [^] | Répondre

Maintenant je sais pourquoi je t'aime.

 

Jo | Le 09/08/2005 à 10:44 | [^] | Répondre

Re:

lequel?

(lol et re-lol)

c'est ma femme qui va être contente...

 

wingedfoot | Le 09/08/2005 à 11:11 | [^] | Répondre

Re: Re:

>wingedfoot
Je répondais à l'article, donc je parlais à leblase.
Et quand je lis sa réponse à Roger j'ai envie de me répéter.
C'est exactement de ça que je parlais dans le billet précédent quand je divaguais autour de "faire l'éponge" et de ce qui empêche de le faire et de l'éducation des gamins, etc...
Et pour moi c'est vraiment la base de tout : être en phase avec soi-même, se comprendre, se regarder en face. Et c'est ce que la société "moderne" empêche les humains de faire, dès le berceau.
Je disais "incohérence létale".
J'ai du mal à faire passer ici la rage qui m'habite quand je parle de ça... de cette violence faite aux enfants de leur apprendre minutieusement à se nier eux-mêmes pour être conformes à la société, pour croire les mensonges qu'on leur débite à longueur de temps (et il n'y a pas que la pub et le bonheur, ce ne sont que des exemples). Et quand je parle de la société "moderne", je ne dis pas "occidentale", je parle de toutes les sociétés d'aujourd'hui.

Alors on pourrait dire "C'est Sirène qui va être contente"...
Sauf que je suis sûre que Sirène est assez intelligente pour comprendre ce que je veux dire quand je dis à leblase que je l'aime.
Leblase, lui, n'a probablement pas assez de contrôle sur lui-même pour empêcher ses chevilles de gonfler, mais ce n'est pas très grave, il est tout le temps pieds nus. ;-)

 

Jo | Le 09/08/2005 à 12:54 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

>jo

a)ma femme est rassurée et t'embrasse (re-re-lol)

b) en accord total avec toi sur le dressage (pas d'autre expression possible) des enfants dont on considere que l'état domestique est préférable à l'état sauvage ou de nature (pardon holmes pour ce détournement de sens) et sur la séduction trouble de leblase laquelle opère sur ses visiteurs: je le lis pas depuis longtemps et finis par passer tous les jours...

Enfin une drogue qui vous veut du bien!

c) MAIS QUI DIABLE est donc sirène? (pas de réponse attendue pour celle ci je crois avoir deviné ;-) ).

>leblase

jo a raison, ta réponse à Roger est parfaite. Merci pour cette perle.

sci-fi du jour ;-) : charlie le tchou-tchou de Beryl evans ou Claudia ines y Bachman dans la Tour Sombre de Stephen King (un livre dans un livre, j'ai adoré) : de loin ça ressemble à un gentil train train qui emmène des enfants faire mumuse et de plus prés on s'aperçoit que les pauvres gosses hurlent d'angoisse et de terreur.

Le train du bonheur obligatoire (départ le 15 juillet retour le 15 Août de gré ou de force ; trajet via conformity town uniquement) doit ressembler à ça. "Que du bonheur "  (qui pue) il paraît que c'est la formule consacrée pour souhaiter bon voyage à ses usagers.

 

wingedfoot | Le 09/08/2005 à 14:30 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

>wingedfoot
c) je ne répondrais donc pas.
a) bonjour à ton épouse (tu l'emmènes au boulot ?)
b bis) "séduction trouble de leblase"... je n'aurais pas dit "trouble". Je ne sais pas très bien ce que j'aurais dit d'ailleurs. Et de toutes façons la séduction ici n'émane pas que de leblase, même si c'est un dragueur exceptionnel. Tiens, j'ai fait ça il y a qqs temps pour dire ce que me font les commentateurs de ce blog, la séduction qu'ils exercent sur moi. Les images ont toutes été publiées par leblase et ses visiteurs entre mai et juillet. C'est techniquement minable mais là n'est pas le sujet.

b) "le dressage des enfants dont on considère que l'état domestique est préférable à l'état sauvage"
Même si je suis aussi d'accord avec toi sur ce sujet, en fait ce n'est pas de ça que je parlais. Je crois que le poliçage (de policer et pas de polir) est nécessaire. C'est comme ça qu'on arrive à vivre en société. Les règles sont indispensables et il faut les apprendre aux mômes, ne pas idéaliser "l'état sauvage".
Mais apprendre à contrôler ses pulsions, ses envies, ne veut pas dire les nier.
Et c'est là que je vois le problème : si le petit a envie d'une glace à la viande, alors il ne faut pas essayer de le persuader qu'en fait il a envie d'une glace à la fraise, parce que c'est bien meilleur et que de toutes façons ont ne fait pas de glaces salées, et que la viande ça pue,... et que personne n'a envie de cornet-viande et que donc ce n'est même pas possible qu'il en ai envie et que c'est juste une erreur de sa part et qu'il ne sait pas décoder ses propres envies et que ses parents n'ont jamais eu envie de ça alors comment il pourrait, lui (hein ?), ... et d'ailleurs une glace à la fraise c'est joli donc tout le monde rêve forcément d'en manger, et puis les cornets n'ont pas été fabriqués pour résister au jus de viande donc il n'a pas envie de ça. C'est tout.
Par contre on peut lui expliquer que malgré son envie, il n'est pas obligé de faire une crise de nerfs chez Mme Dujnou (qui ne sait même pas que ça existe, la pôvre), qu'il peut ne pas manger de glace du tout, et qu'il reste un peu de viande hachée à la maison, on avisera ce soir...
Parce que apprendre à identifier ses pulsions, ses envies, ne veut pas dire les assouvir à tout prix.

Et c'est ce que fait la pub (entre autres) : à la fois elle te fait croire à des envies qui ne sont pas vraies, et à la fois elle te pousse à les assouvir coûte que coûte.

 

Jo | Le 09/08/2005 à 18:57 | [^] | Répondre

l'expression choisie est une fausse

>jo

en fait, ce que je voulais dire par nature ou sauvage (d'ou mes excuses) n'est pas l'absence de poliçage. Certaines règles sont effectivement incontournables ("dis bonjour à mme Jo, mon chéri") d'autres ressemblent en effet plus à des... fantasmes parentaux ("non mon chéri, comédien ce n'est pas un métier, tu sera médecin").

On laisse trop peu aux enfants le choix de leur devenir et c'est ça qui me dérange. devenir professionnel bien sûr mais tous les autres choix d'une vie sont aussi concernés ("tu vois mon chéri les enfants sages eux ne manifestent pas", "la trompette ça fait du bruit mon chéri, le piano c'est mieux", "non mon chéri, tu n'épouseras pas une mongole et tu n'iras pas vivre dans la steppe, c'est sale les mongols",).

en fait on oublie que le meilleur moyen de "contrôler ses pulsions, ses envies" c'est justement d'" apprendre à identifier ses pulsions, ses envies" ce qui effectivement "ne veut pas dire les assouvir à tout prix." ("mme jo a tjrs raison mon chéri)

Ce n'est sans doute pas récent, certains diront que faire son enfant à son image est un moyen (trompeur) d'accéder à l'immortalité. Mais imposer une ligne de conduite est d'abord pour moi l'anéantissement volontaire d'un potentiel dont on ignore tout.
Le pire c'est que l'utopie de l'abbaye de thélème ne date pas d'hier. Nous nous sommes juste abstenu d'en tirer... et bien, la substantifique moelle, il n'y a pas d'autre expression.

Allez, ne boudons pas notre plaisir, en voici un extrait (modernisé):

"Toute leur règle tenait en cette clause :

FAIS CE QUE VOUDRAS,

car des gens libres, bien nés, biens instruits, vivant en honnête compagnie, ont par nature un instinct et un aiguillon qui pousse toujours vers la vertu et retire du vice; c'est ce qu'ils nommaient l'honneur. Ceux-ci, quand ils sont écrasés et asservis par une vile sujétion et contrainte, se détournent de la noble passion par laquelle ils tendaient librement à la vertu, afin de démettre et enfreindre ce joug de servitude; car nous entreprenons toujours les choses défendues et convoitons ce qui nous est dénié. "

Merci Rabelais

>leblase
je te jure que j'essaie de faire court!! (:p)

 

wingedfoot | Le 10/08/2005 à 09:45 | [^] | Répondre

Re: l'expression choisie est une fausse

>wingedfoot
Tout d'abord, j'aime bien ton style.
Que tu fasses court ou long  immporte peu, du moment que tu parviesn à exprimer ta vision des choses, et (sans fair ele prof, hein,) je trouve que tu le fais bien!
Ton exemple Rabelaisien et infiniment plus joyeux que le Contrat social de Rousseau qui partait du même postulat "l'homme est naturellement bon".
Mais je n'y crois guère.
 Je dirais, s'il faut parler de la Nature de l'être humain.
version optimiste:
 l'Homme est naturellement curieux
version pessimiste:
l'Homme est naturellement avide

 

leblase | Le 10/08/2005 à 11:10 | [^] | Répondre

Re: Re: l'expression choisie est une fausse

pas d'accord nanananana!

je pense justement qu'ici rabelais se démarque de rousseau: la bonté n'est pas naturelle pour tous, elle l'est pour ceux qui ont la chance d'être libres, bien nés, bien éduqués, et en bonne compagnie. (et ce n'est pas une pub pour ton site ;-).

j'espère, de même, ne pas me poser en prof: c'est là une activité bien trop honorable et qui demande bien trop de qualités pour que je puisse l'exercer.

merci pour les compliments, en tout cas et pour la largesse de l'accueil.

sci-fi du jour:

Running man de S. King

moralité : media et consommation sont les deux mamelles du totalitarisme moderne.

J'aurais pu citer d'autres books mais j'adôôôôôôre les desctription d'émission télé et de pubs par msieuh King. ça vaut le détour.

 

 

 

wingedfoot | Le 10/08/2005 à 14:23 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: l'expression choisie est une fausse

descriptions je veux dire. promis mon clavier ne boit plus a midi!

 

wingedfoot | Le 10/08/2005 à 14:25 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: l'expression choisie est une fausse

>wingedfoot,
J'approuve et apprécie beaucoup la distinction que tu mets entre les attitudes de Rabelais et Rousseau (lequel concluait d'ailleurs avec la prétention si courante chez les philosophes qu'il était le seul Homme Nouveau)..
Mais si être bien nés (et qu'est-ce donc? J'entends déjà la réaction de Jo) ne suffit nullement, bien s'éduquer soi-même, c'est-à-dire garder la soif d'apprendre, est indispensable à la vie.
La néoténie, la capacité à pouvoir apprendre de nouvelles choses à l'état adulte sans devenir est l'apanage des humains.
A condition toutefois (et je reviens à Konrad Lorenz) de l'exercer, tout comme on exerce son corps.
Et pour finir: être en bonne compagnie... Comme tu as raison (et ce n'est pas une pub pour mon site;-)
Par qui est-on attiré? Pourquoi? Qui rejette t'on, et pourquoi?
Cela ne fait-il pas partie de notre choix de vie, de nos prises de risque?
J'ai toujours détesté entendre ce dicton populaire selon lequel"à partir de quarante ans, on ne se fait plus d'amis"!
Merci pour la sci-fi du jour (même si je ne réponds que le lendemain).
Quant à l'accueil..Ce blog est du genre assez collaboratif, comme tu as vu;-)

 

leblase | Le 12/08/2005 à 13:10 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: l'expression choisie est une fausse

Je ne réagirai pas cette fois-ci sur "être bien né" ni sur l' "honnête compagnie" ni même sur "bien s'éduquer soi-même".
Je me trouve plutôt rasoir ces temps-ci et si je démarre là-dessus ça va faire l'effet sur ton blog d'une bombe insecticide dans une fourmilière.

"Par qui est-on attiré ?" et les suivantes sont plus tentantes mais je m'abstiendrais également. J'ai pas eu ma ration de champignons.

Je m'arrête juste sur "prises de risque".
Et puis sur "J'entends déjà..." ... spontané ?

 

Jo | Le 12/08/2005 à 18:30 | [^] | Répondre

Re: l'expression choisie est une fausse

>wingedfoot
Alors on est d'accord.
Sauf sur 2 choses :

1. La citation de Rabelais (ma pratique personnelle de l'humanité m'empêche de croire à ça, même si c'est vraiment tentant)

2. "mme jo a toujours raison..."
Elle n'y croit pas un quart de seconde, et ce n'est pas parce qu'elle a l'air d'affirmer péremptoirement ses idées qu'elle est persuadée d'avoir raison. Parce que si il n'y avait pas de faille à son raisonnement, à son appréhension de la vie, alors elle serait probablement ailleurs en train de sauver efficacement le monde. Et il me semble justement que ce qu'elle attend de toi comme de tous ceux avec qui elle échange, c'est de lui aérer les neurones, de l'approuver parfois,  de la bousculer, de lui ouvrir d'autres angles de vue, de mettre des mots sur ce qu'elle est incapable d'exprimer, de pointer ses failles du doigt,...
Et, félicitations, tu remplis vachement bien ce rôle ! ;-)

 

Jo | Le 10/08/2005 à 14:16 | [^] | Répondre

wignedfoot fait du a,b,c,..

>Wingedfoot
a)bonjour à madame wingedfoot ;-)
b)J'avais évoqué l'idée de la posture d'égalité dans un billet il y a quelque temps, mais celà avait diversement été perçu.
Pour autant l'idée est là: sans être ni domestique ni sauvage, l'homme en se respectant respecte l'autre et peut accepter son développement, l'accompagner même. Il peut tenter l'échange plutôt que la subtilisation, apprendre l'évaluation.
c)OK;-)
Merci d'avoir apprécié la perle..
Merci aussi pour l'indication sur ce livre dans le livre (un  bon principe, cher à Dostoievsky)

J'aime aussi ton allusion au train du bonheur: tu es parfaitement dans le ton du sujet. J'en tremble de peur!

 

leblase | Le 09/08/2005 à 22:00 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

PS: >leblase on parle bien de mon Kaizer Soze là non? :-)

 

wingedfoot | Le 09/08/2005 à 14:35 | [^] | Répondre

Habituel suspect

>wingedfoot
Naturlische!

 

leblase | Le 10/08/2005 à 11:11 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

mince c'est proprement ilisible ce vizigo-javanais,!!!!
fo se procurer des "zazerti-french" les gors !

 

shloups | Le 22/12/2005 à 02:06 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

>shloups
Je sais pas du tout de quoi tu parles !
Mais si tu veux des éclaircissements sur Kaiser Sauzé c'est à wingedfoot qu'il faut les demander.
:-)

 

Jo | Le 22/12/2005 à 18:36 | [^] | Répondre

Avant que de s'inscrire en faux contre ces "objurgations légales" il y a un préalable à cela, je crois : être chez soi, seul, les rideaux tirés et alors seulement on pourrait étudier la question, de préférence dans une lumière amoindrie. seule condition optimale à cet exercice, toujours à mon sens. Or, tu te l'es premis dans le wagon d'un train, à chercher les quelques scories qui te restait encore du lavage et du rinçage, modules majeurs de ton éducation, de ton embourgeoisement et auxquels tu crois échapper rien qu'on te donnant ce temps de reflexion ...alors que tu y es d'ores et déjà, comme disait l'autre :
tu baignes tel un tétard  dans un bouillon de culture général.

 

GarAmud | Le 09/08/2005 à 12:50 | [^] | Répondre

le tétard voulait se faire aussi gros qu'un crapaud

>Garamud,
Comme disait le Sage (tu sais, celui sur qui je tombe à chaque fois que je fais la queue devant la caisse de mon supermarché):
Si tu veux étudier l'Homme, commences par en être un toi-même

Tu passeras le reste de ta vie devant ce choix: dois-tu changer les hommes, ou changer ce qui en toi fait que tu n'es qu'un homme comme les autres?

 

leblase | Le 10/08/2005 à 11:15 | [^] | Répondre

Re: le tétard voulait se faire aussi gros qu'un crapaud

Je suis un homme
Pour mon malheur, je ne me fais pas d'illustion à ce sujet, surtout le matin, devant la glace, une gillette à la main, à moitié endormi et avant même que de m'attaquer à  la couenne.
un homme donc.
Je veux juste l'être à mon image (....)à mes risques et périls

 

GarAmud | Le 10/08/2005 à 11:52 | [^] | Répondre

Re: Re: le tétard voulait se faire aussi gros qu'un crapaud

>GarAmud,
Nous partageons la même voie.
Mais être un homme, n'être qu'un homme ne va pas de soi.
Peu de chose, mais une exigence en somme.

 

leblase | Le 10/08/2005 à 17:31 | [^] | Répondre

Ce n’est pas le principe de la publicité qui me gêne, car après tout, elle me fait connaître tel ou tel produit qui justement me convient.  Bien sûr, et je ne suis pas dupe, cette saloperie de machine fait naître chez moi de nouveaux besoins ( zavez vu le dernier apple ? l’est vraiment bien non ?) . Bien entendu je ne supporte plus d’arriver dans une ville et de la découvrir  défigurée, tapissée de goinfreries. Bien entendu, je ne supporte plus le bruit strident de la réclame sur la radio ou la TV. Mais tout cela, je réussis finalement à le gérer (mention « pas de pub » sur ma boite aux lettres, intervention auprès de la mairie pour qu’elle réglemente l’affichage etc) Par contre ce qui m’insupporte vraiment, ce sont les produits qui nous sont vendus. Regardez les bien … ILS PUENT. Ils puent la misère de ceux qui les fabriquent en France ou ailleurs. Ils puent la volonté d’abrutir ceux qui les consomment (ZIZOU  tu nous as tant manqué !!!). Je dois alors me résigner à accepter de vivre dans une société de consommation et  c’est vrai que régulièrement, je ne suis pas loin de l’état de folie. Heureusement, il y a la création, les passions, les amours, les LIENS, et la volonté de considérer que cet état des choses doit un jour changer.

Il me faut commencer par ne plus consommer n’importe quoi

 

fothp | Le 09/08/2005 à 16:07 | [^] | Répondre

Re:

>fothp,
rien à redire: j'aime cette description de ton attitude, et ton attitude;-)

 

leblase | Le 10/08/2005 à 11:17 | [^] | Répondre

moi ça me va, le club med, de temps en temps.

à l'intérieur, on peut profiter d'avoir quelques contacts sociaux.

et il suffit d'en sortir pour jouer à l'explorateur.

pas désagréable.

 

complex | Le 09/08/2005 à 18:19 | [^] | Répondre

d'ailleurs, je vais peut-être bien songer à y retourner bientôt. ça me rappellera ma jeunesse.

 

complex | Le 09/08/2005 à 18:22 | [^] | Répondre

Re:

en fait, le club med ... ! c'est génial. en fin de saison ... la dernière semaine juste avant la fermeture ... fin septembre, début octobre par exemple. un temps idéal, les plages vides, les installations désertes ... une ambiance de fin du monde. pas conçu pour ça, mais génial. j'y retourne.

 

complex | Le 09/08/2005 à 18:25 | [^] | Répondre

Re: Re:

>complex
Je ne connais pas du tout le club méd'.
Tu m'emmènes !?
(je suis prête à tout pour un cours de structure profonde ;-))

Après si tu veux je t'emmène dans un de ces endroits où, sur les plages, en haute saison, on rencontre surtout ce genre d'humain rentrant du boulot.
Mais, je te l'accorde, le sable y est moins blanc, le ciel moins bleu, l'eau moins claire, et il n'y a pas d'hôtel cinq étoiles. Parfois même, des enfants autochtones viennent se baigner avec les tiens et jouer avec leur ballon (si si, je t'assure !).

Et ce n'est pas une agression
Bonjour :-)

 

Jo | Le 09/08/2005 à 19:53 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

c'est vrai ... je ne dis pas bonjour ... mais je ne prends pas les propositions de troc pour des agressions.

pourquoi pas ... discutons de cela en privé. sachant que l'aventure (le risque, de hic, de couac) dans le voyage ... c'est surtout l'accompagnatrice.

s'il s'agit de structure profonde ... ça change tout.

 

complex | Le 09/08/2005 à 20:04 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

C'est vrai ça !

Ca fait des semaines que je n'ai pas balancé mon adresse mail sur ce blog de dingues !
Que m'arrive-t-il ?
L'enthousiasme de la commentatrice débutante se serait-il déjà émoussé ?

Rappel : pour moi, les vies virtuelles et réelles ne sont pas séparées, et j'invite quiconque en a envie à passer librement de l'une à l'autre.
Ca ne veut pas dire que je tiens une auberge, ça veut juste dire que c'est comme dans la vie : quand on sympathise il est normal d'avoir envie de se connaitre mieux, et puis si ça ne colle pas alors on laisse tomber.

Alors comme je n'ai pas de blog (déjà du mal à me dépatouiller avec une vie), voici une adresse où me joindre en privé jokesskonfai@voila.fr !

:-)

 

Jo | Le 09/08/2005 à 20:33 | [^] | Répondre

Re: Re:

et puis franchement, du côté des autochnones, je trouve plus rassurant de savoir les touristes enfermés dans un club. j'ai toujours détesté les voir débarquer sur ma plage. certaines nuits, nous tournions en voiture et suivions ceux qui s'échappaient, jusqu'à ce qu'ils prennent peur et rentrent.

 

complex | Le 09/08/2005 à 20:11 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

Là tu marques un vrai point ! :-D

 

Jo | Le 09/08/2005 à 20:46 | [^] | Répondre

Complex je sais que tu viens TOUT LIRE La nuit !

Complex, pour un moine défroqué comme toi, rien d'étonnant de choisir le club Med quand il n'y a personne, puisqu' à 90 ans hein !

Mais comment tu gagnes autant de fric ? Tu me diras un jour ?

 

marina | Le 18/08/2005 à 23:26 | [^] | Répondre

La tyrannie du bonheur

Mon cher Lantipublase, je vais faire une comparaison osée, voire foireuse mais le fait que je l'annonce par avance me déculpabilise: je me souviens d'un album d'Achille Talon où il était question de se passer d'argent. De mémoire, les protagonistes avaient acheté un séjour sur une île sur laquelle ne subisterait aucun rapport monétaire. Très vite, on inventa le troc, puis la monnaie du troc et enfin la créance et la dette, enfin la banque.
Bref, la publicité fait partie d'un système marchand dont il me semble difficile de s'extraire, à moins de décider de devenir un ermite.
Il reste à la société de consommation à se protéger en allumant des contre-feux qui appellent à la vigilance de chacun d'entre nous. Je pense notamment à l'éveil d'une conscience "écologique". Mais ce facteur qui pourrait être un obstacle efficace à la passivité du consommateur est lui-même internalisé par ceux-là mêmes qui vendent le produit.

 

Archignac | Le 09/08/2005 à 18:28 | [^] | Répondre

Re: La tyrannie du bonheur

>Archignac
A mon sens, le problème n'est pas dans la pub elle-même.
J'aime le film publicitaire. Jusqu'à aller à une "nuit des publivores" (il y a fort longtemps).
Et il est évident que la publicité est nécessaire.
Et il y a toujours des pubs belles, fines, drôles, efficacement choquantes,...
Mais c'est devenu une minorité.
Je n'ai malheureusement pas beaucoup d'exemples à donner vu que je ne regarde quasiment plus la télé. Il y en a juste une récente qui m'est venue à l'esprit en lisant le billet de leblase : une succession de nanas "joliment" formattées (minces, souriantes,...) se congratulent, se trémoussent dans tous les sens, dansent sur les tables pour exprimer leur joie, et on découvre que c'est parce qu'une nouvelle boisson 0% spécial filles vient d'apparaitre sur le marché. Ce bout de film contient à la fois tellement de clichés minables et si peu de créativité que c'en est désespérant. Là énervée, j'y vais de mon commentaire méprisant, et une femme à côté de moi me dit : "arrête de critiquer, de toutes façons ce n'est que la vérité : tu ne danses pas de joie quand tu as perdu 2 kilos ?" Eh ben non. Et là je ne suis plus énervée, j'ai envie de pleurer.

Bref, c'est pas parce que tu veux me vendre un truc qu'il faut me prendre pour une débile profonde.

 

Jo | Le 09/08/2005 à 19:27 | [^] | Répondre

Re: Re: La tyrannie du bonheur

mais il faut prendre les choses pour ce qu'elles sont.

de la pub, je ne retiens que le club med potentiellement désert et les

nanas joliment formatées. savoir pourquoi elles se trémoussent ... c'est l'affaire des publicitaires.

 

complex | Le 09/08/2005 à 19:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: La tyrannie du bonheur

>complex
Effectivement, pour moi, je ne retiens de la pub et du reste que ce qui m'intéresse et je suis assez grande pour faire mon tri et trouver de temps en temps des humains qui me conviennent. (ces derniers temps je suis tombée sur un nid tas meute élevage source endroit sympa)
Mais ça c'est parce que j'ai été élevée comme ça, parce que quelques adultes se sont donné du mal pour m'apprendre le déserteur de Vian en même temps que Colargol.
Alors ça peut paraitre idiot, mais je me sens une obligation envers ceux qui sont mômes maintenant que je suis adulte (si, je te jure, je suis adulte). Et l'affaire est bien plus difficile maintenant que la pub est partout. Et j'enrage que des ados, à force de matraquage intensif, finissent par se faire à l'idée que, dans la vie, un des trucs vraiment importants c'est de boire des cochonneries à 0% et de se trémousser sur les tables pour attirer les garçons. Et ne me dit pas que personne n'est assez con pour ça, parce que sinon je n'aurais pas autant de mal par moments à trouver des produits non-lights dans les rayons des supermarchés.

Et, leblase a raison, ce matraquage rend fou.
"déni de réalité"

 

Jo | Le 09/08/2005 à 20:20 | [^] | Répondre

Re: Re: La tyrannie du bonheur

moi non plus je ne danse pas de joie après avoir perdu 2 kilos. c'est suffisamment dur aujourd'hui de trouver du consistant, du nourrissant.

 

complex | Le 09/08/2005 à 20:13 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: La tyrannie du bonheur

De toutes façons je n'ai pas de pèse-personne.

 

Jo | Le 09/08/2005 à 20:22 | [^] | Répondre

Re: Re: La tyrannie du bonheur

>Jo,
Vois-tu, ton exemple des nanas qui dansent  correspond à ce qui me semble souvent être une injure faite aux pauvres, faite aux laids, faite à ceux qui ne sont pas dans le moule.
Pourtant, encore une fois, je ne suis pas contre la pub (étant allé dans les pays du rideau de fer où il n'y avait pas de pubs, je trouvais que ni les tristes murs nus ni les propagandes allégoriques n'étaient meilleurs!)

Lorsque je me trouve dans une capitale, que je prends le métro et me mêle à la foule quotidienne faite de gens à priori réels et que, sur les murs, je vois les injonctions qui leur sont faites de ce qu'il devraient être, je repense au goulag des esprits, à l'extermination des pensées personnelles, à l'éradication du vouloir être par le vouloir paraître.
Je me dis alors que je suis dans le meilleur des mondes
et que ça me gonfle

 

leblase | Le 10/08/2005 à 11:25 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: La tyrannie du bonheur

>leblase
"une injure faite aux laids"
Mais c'est quoi la laideur ?
Et surtout, est-ce que c'est si important l'apparence physique ?
Nous savons bien, tous, par notre expérience concrète, que l'amour, l'amitié, l'intelligence, la force, la douceur,... n'ont aucun rapport avec la beauté plastique.
Alors pourquoi est-ce que la plupart des gens sont attirés comme des mouches par les "canons" ?

Ca me fait penser à une conversation récente.
Ca parlait de racisme. Une femme (blanche) disait qu'elle en avait un peu marre qu'on prenne systématiquement son compagnon (très mélangé mais on va dire noir pour simplifier) pour le balayeur du coin. Et on en arrive à dire que c'est remarquablement simple de rejeter les gens sur leur apparence physique. Et là elle dit, textuellement : "oui, on parle des noirs mais c'est pareil pour les gros, les roux, les handicapés,... en fait pour n'importe quelle autre tare physique"
Je sais, ça n'a rien à voir, mais en même temps on est en plein dans le sujet...

 

Jo | Le 10/08/2005 à 12:14 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: La tyrannie du bonheur

>leblase
"... de gens a priori réels ..."
Il m'arrive souvent d'en douter.
Les jours où je choisis de croire que c'est moi qui ai raison, je m'interroge effectivement sur cette "réalité".

 

Jo | Le 10/08/2005 à 12:18 | [^] | Répondre

Re: Re: La tyrannie du bonheur

Chère Jo-la-Sénégalaise,

En effet, le problème n'est pas la publicité elle-même. De mon point de vue, je pourrais résumer la problématique du débat par cette équation: citoyen + marchandisation = consommateur.
D'où la question: sommes-nous des consommateurs avant d'être des citoyens?
A cette question, un élan pessimiste me conduit à répondre: OUI!

 

Archignac | Le 10/08/2005 à 11:58 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: La tyrannie du bonheur

>Archi
Je ne suis pas sûre de bien comprendre ce que tu entends par "citoyen".
Mais je réponds "oui" à la question "sommes-nous des consommateurs avant d'être n'importe quoi d'autre" ?
Et ça, à chaque fois qu'on oublie de réfléchir et qu'on se laisse emporter par le courant ambiant. L'être humain du "meilleur des mondes" (dixit leblase quelque part plus ailleurs dans ce billet) se comporte et exige d'être traité en "client", quel que soit son interlocuteur : commerçant, service public, artiste, parent, amour, ami,...

A part ça, tout à fait entre nous, je préfèrerais que tu m'appelles Jo-la-pygmée. C'est tout aussi exotique, tout aussi faux, et ça me convient pourtant mieux. :-)

 

Jo | Le 10/08/2005 à 13:50 | [^] | Répondre

Re: La tyrannie du bonheur

Mon cher Archipubgnac,
Ne te méprends pas. Je ne suis pas contre la réclame: il faut bien passer l'information sur l'existence d'un produit. Ce que je réfute, c'est le court-circuit que celle-ci fait prendre, l'amalgame à outrance: associer le comble de l'extase à la possession d'une voiture, d'un frigo ou autre est réducteur, menteur bien sûr, et annihilateur.
De là par exemple: les pubs pour les produits féminins. Nous savons que les modèles utilisés pour vanter un produit cosmétique ne sont dans la réalité que des (jolies) femmes normales. Le travail des pros en fait des soi-disant déesses, obligeant les femmes à des contorsions, des culpabilités, des sentiments d'infériorité et d efrustration totalement inutiles: la femme sait tirer le meilleur de sa beauté, surtout si elle ne tente pas de ressembler au produit qu'est le mannequin après passage chez le maquilleur, le coiffeur, le photographe, le retoucheur d'images et enfin l'imprimeur!
Comme disait la patronne de Bodyshop: Il y a trois milliards de femmes, et seulement cinq d'entre elles sont des top models

 

leblase | Le 09/08/2005 à 21:50 | [^] | Répondre

Re: Re: La tyrannie du bonheur

Mon cher Lintègreblase,
Information? Ma foi pour faire référence à un autre de tes commentaires, je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse d'information mais de PROPAGANDA!
Ma réponse à Jo plus haut ou plus bas, selon l'humeur de ton gestionnaire de commentaire, résume mon interrogation.

 

Archignac | Le 10/08/2005 à 12:04 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: La tyrannie du bonheur

>Archiinfognac,
Les infos sont effectivement tellement orientées ou, pour le moins tellement fixées par le petit bout de la lorgnette du consumerisme, qu'on peut les assimiler à de la propagande.
C'est pour leblase est un faux
C'est pourquoi le nom est une information
C'est pourquoi mon choix se tourne vers l'agit-prop'

 

leblase | Le 10/08/2005 à 17:27 | [^] | Répondre

Anita aurait elle blousée leblase ?

 

Je ne suis pas certain que bodyshop soit le bon exemple. Il s’agit là, selon moi, d’une récupération marketing du mouvement naturo-écolo-newwomen-otherword-cheapchic. La stratégie est simple : il y a plus de moches que de belles, il y a plus de pauvres que de riches, il faut donc aller chercher ce marché par un discours approprié et des prix bas . Comme le déclarait le dfi de chez accor le jour de la présentation de la chaîne formule 1 au comité de direction. : « nous avons jusqu’ici gagné de l’argent avec les riches, dorénavant nous le ferons avec les pauvres ». A titre d’exemple de la contradiction entre discours et  réalité managériale au sein de cette firme ; une politique achat qui ferait jouir en moins de 10 secondes les consultants de mackinsey. je rejoins archi attention à la propaganda !

 

fothp | Le 11/08/2005 à 11:09 | [^] | Répondre

Dis, tu m'emmènes avec toi quand t'auras trouvé la sortie?

-Un massage de pied par une houri 500€

-Une semaine à BORA BORA au club med :2740€

-Un caramel bien tendre : 1€

Partager « un espace en dehors de cette boite de conserve » avec Leblase n’a pas de prix,

Pour le reste, il y’a Mastercard…

 

Zwina | Le 09/08/2005 à 20:27 | [^] | Répondre

Re: Dis, tu m'emmènes avec toi quand t'auras trouvé la sortie?

>Zwina
Bonsoir.
C'est la première fois que je m'adresse directement à toi.
Comme l'hôte a l'air d'être ailleurs, j'ose. :-)
Commentaire remarquablement drôle et approprié. ;-D
Et d'une manière générale partager un espace avec Zwina c'est accéder à une certaine dimension de douceur...

 

Jo | Le 09/08/2005 à 20:43 | [^] | Répondre

Dis, on emmène Jo avec nous?

On sera donc deux à mettre un peu de douceur dans ce nouveau monde Leblasien
Mon Sourire s'adresse à toi, Jo

 

Zwina | Le 09/08/2005 à 21:04 | [^] | Répondre

Re: Dis, on emmène Jo avec nous?

Je n'avais pas dans l'idée de m'incruster :-)

Mais peut-être sera-ce un monde zwinien.
Peut-être est-ce toi qui trouvera la sortie.
J'ai vu tes yeux. Ils ont l'air capables de faire ça.

 

Jo | Le 09/08/2005 à 21:19 | [^] | Répondre

Re: Dis, tu m'emmènes avec toi quand t'auras trouvé la sortie?

>Zwina,
tu es de celles dont les appels sont quasiment irrésistibles, alors...

Partager « un espace en dehors de cette boite de conserve » avec Zwina n’a pas de prix,

Pour le reste, il y a Visa...;-)

 

leblase | Le 09/08/2005 à 21:43 | [^] | Répondre

:)

 

Folie Privée | Le 10/08/2005 à 10:55 | [^] | Répondre

Il y a 50 ans...

Parler de Vian m’a remué des souvenirs.
Quelques recherches… et tombée sur cette chanson que je ne connaissais pas.
La suite sur http://www.borisvian.fr/

Complainte du progrès
Boris Vian – 1955

Autrefois pour faire sa cour
On parlait d'amour
Pour mieux prouver son ardeur
On offrait son coeur

Aujourd'hui, c'est plus pareil
Ça change, ça change
Pour séduire le cher ange
On lui glisse à l'oreille

Viens m'embrasser
Et je te donnerai
Un frigidai-reu
Un joli scootai-reu
Un atomixai-reu
Et du Dunlopillo
Une cuisiniè-reu
Avec un four en ver-reu
Des tas de couvai-reu
Et des pellagâteaux

Une tourniquette
Pour faire la vinaigrette
Un
bel aspirateur
Pour bouffer les odeurs

Des draps qui chauffent
Un pistolet à gaufres
Un avion pour deux
Et nous serons heureux

 

Jo | Le 10/08/2005 à 17:13 | [^] | Répondre

Re: Re: Il y a 50 ans...

>foth
Merci beaucoup mais je n'arrive pas à le lire. :-)

 

Jo | Le 10/08/2005 à 19:26 | [^] | Répondre

Re: Re: Il y a 50 ans...

>fothp
Je l'ai lu.
Version bien plus..., que celle que j'avais trouvée.
Merci !

 

Jo | Le 10/08/2005 à 19:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Il y a 50 ans...

>fothp
Merci pour la zique!

 

leblase | Le 12/08/2005 à 13:21 | [^] | Répondre

Re: Il y a 50 ans...

Oh! si j'avais su que je remuerai des souvenirs... (moi qui voulait adopter le profil bas)

Merci pour ce lien.
Cela m'a permis de redécouvrir "c'était un gars" (Boris Vian 1959)

.....
Mais j'voudrais bien
Sacré nom d'un chien
Que quelqu'un m'explique
Sacré nom d'une pipe
Pour qui je me bats
....

 

Roger | Le 10/08/2005 à 19:09 | [^] | Répondre

Re: Re: Il y a 50 ans...

>Roger
Profil bas !?
Quelle idée ?
Ce n'est pas par ici qu'il faut trainer alors !

 

Jo | Le 10/08/2005 à 20:01 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Il y a 50 ans...

Je vais travailler mon profil alors!

"Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai" Boris Vian - L'écume des jours

 

Roger | Le 10/08/2005 à 21:43 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Il y a 50 ans...

>Jo
Héhé!

            

 

leblase | Le 12/08/2005 à 13:32 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Il y a 50 ans...

>leblase
Ca frise la perfection !
Juste : effacer "accès interdit" (ou remplacer "interdit" par "dangereux" ?) et remplacer "réel" par "virtuel".

 

Jo | Le 12/08/2005 à 19:12 | [^] | Répondre

Perfection interdite

>Jo,
et le type derrière est un de ces originaux flippés comme on en trouve dans toutes les campagnes: drapeaux, fusils en croix, panneaux "terrain miné" autour de sa maison, etc

 

leblase | Le 12/08/2005 à 19:35 | [^] | Répondre

Re: Il y a 50 ans...

>Jo
J'adorais Boris Vian
et son pseudo, Vernon Sullivan, a écrit un livre -que tu connais peut-être-dont la philosophie rejoint assez bien ce billet (qui encore une fois n'est pas contre la pub en elle-même mais contre la pression sociale anonnante et normalisante), un livre dont le titre me ravissait, contredit par la fin du texte: "et on tuera tous les affreux"

 

leblase | Le 12/08/2005 à 13:25 | [^] | Répondre

Re: Re: Il y a 50 ans...

>leblase
Moi aussi j'adorais Vian. à 20 ans.
Lors de mon dernier déménagement j'ai retrouvé une demi-douzaine de bouquins de lui. J'ai essayé de relire l'arrache-coeur. Je n'y suis pas arrivée. Insoutenable. Je crois que c'est parce que maintenant je sais que c'est vrai.

 

Jo | Le 12/08/2005 à 20:02 | [^] | Répondre

c'est la faute aux midinettes

oui mais alors si j'écoute bien la chanson, tout ça c'est la faute des filles ;-(

 

fothp | Le 12/08/2005 à 14:03 | [^] | Répondre

Re: c'est la faute aux midinettes

>fothp
Aucun doute!

 

leblase | Le 12/08/2005 à 14:12 | [^] | Répondre

aucun rapport koique mais ça m'fait du bien

scénar pub pour une marque de lessive façon beigbeder entre deux prises

La scène se déroule à l’intérieur du Louvre

Un trapèze monte lentement vers le haut de la pyramide

Une femme dénudée et maquillée est assise sur le trapèze

A l’extérieur des hommes matent. Ils collent aux parois de verres tels des araignées à cinq pattes ; deux mains, deux pieds et une langue laissant des traînées de bave sur les vitres.

zik de « blanket » (urbanspecies) crescendo

Les hommes araignée se masturbent

La fille sort de son sexe une bombe de nettoyage et asperge les vitres qui redeviennent limpides

Les hommes araignée décrochent et se fracassent au pied de la pyramide

 

Signature en voix off façon Monroe :

« Les hommes sont des cochons , avec ajax j’les fait marrons »

 

fothp | Le 12/08/2005 à 14:56 | [^] | Répondre

Re: aucun rapport koique mais ça m'fait du bien

>fothp
Pour que ça marche il faudrait que les hommes soient à l'intérieur.
Du coup il faudrait qu'ils aient des ventouses.
Et qu'ils se dévissent la tête pour regarder le trapèze.
Ou alors tu leur mets des yeux sur l'occiput.
Et si ils ont le sexe à l'air ça leur fait 6 pattes.
J'ai aucune idée de la musique : t'aurais du mettre un lien.
Et c'est quoi qui te fait du bien dans ce scénar ? l'endroit où la dame range sa bombe ? la masturbation en général ? salir les vitres ? traiter les hommes de cochons (ou d'araignées, faudrait savoir) ? la voix de Marylin ? sniffer l'odeur de l'ajax ?

 

Jo | Le 12/08/2005 à 18:55 | [^] | Répondre

Re: Re: aucun rapport koique mais ça m'fait du bien

http://www.idi.ntnu.no/~reidulf/hfmv202/prosjekt/gabrielle-blanket.mp3

jo pour le reste tu choisis

nb : leblase efface dans huit jours because sacem

 

fothp | Le 12/08/2005 à 20:33 | [^] | Répondre

Re: c'est la faute aux midinettes

>fothp
>leblase
Bien sûr, c'est toujours de notre faute, puisque le monde tourne autour de nous !
Vous n'avez rien d'autre à faire que d'énoncer des évidences ?
;-)

 

Jo | Le 12/08/2005 à 18:40 | [^] | Répondre

Re: Re: c'est la faute aux midinettes

ma chère jo

je Dénonce avant tout les Déviances de la Consommation ;-)

 

fothp | Le 12/08/2005 à 18:53 | [^] | Répondre

Leblase:

Je n<ai pas trop suivi la conversation, j<ai lu les grandes lignes, et ca tombe a pic pour moi en ce moment. Si tu voyais ici (Florida) les emissions de tele, les pubs... j<en reparle plus tard quand je suis de retour au quebec. L<enfer a la tele, jamais vu ca.

 

marie-chantal | Le 11/08/2005 à 13:29 | [^] | Répondre

Re:

>Marie-Chantal,
Si tu veux vraiment toucher le fond, je te suggères, tant que tu es en Floride, de regarder certaines chaines de Téléreligions (preaching) pas piquées des hannetons comme on dit ici. j'ai oublié son nom, mais il y avait une télévangéliste Cubaine anticastriste absolument explosée!
Profites bien de ton voyage, et attention aux boissons fortes;-)

 

leblase | Le 12/08/2005 à 19:08 | [^] | Répondre

PTL

Cher Leblase,

Nous avons fait la route "Bible" du Sud des États-Unis, les églises n'y sont pas légion. 

Des miracles à la télé tous les jours.

Affiche sur une voiture : God only bless United States !!

Je retrouverai le nom de ce preacher qui, en émettant quelque chose comme : "pop pop pop", fait tomber la foule par terre et en guérit quelques-uns dans la mêlée.

Bizarre le Sud et la foi. Dommage, j'ai manqué la Cubaine. Mais tu aurais dû voir les "telenovella" (romans savon) avec les pétards qui jouent des rôles de riches pleureuses, qui n'ont rien des filles latino-américaines aux traits autochtones. Toutes blanches. On supporte toutefois les hommes autochtones  à la télé... 

Personnage mexicain loufoque: "Super Pollero", le sauveur des Mexicains aux Etats-Unis. J'ai adoré ! L'émission s'intitule La hora pico.

 

Marie-Chantal | Le 21/08/2005 à 15:34 | [^] | Répondre

Re: PTL

>Marie-Chantal
ç'a m'a l'air d'un voyage formidable. Parlant du "Pollero", profites de la qualité de la nourriture (stu peux éviter le rôti de jeune alligator, il y a plein de spécialités là-bàs)
Oui oui... la télé, c'est quelque chose.
Tous ces télépreachers dans ces régions pleines de pauvres ne sont-elles pas la démonstration moderne de cette phrase de Marx selon laquelle la religion était l'opium du pauvre?

 

leblase | Le 22/08/2005 à 14:21 | [^] | Répondre

dans les toilettes
graffiti

l'automne approche

le bonheur dans le ciel

 

oreillette | Le 14/08/2005 à 18:08 | [^] | Répondre

Re:

>Oreillette
Même à travers la porte
le ciel
et tout est alors possible

                   

 

leblase | Le 14/08/2005 à 21:17 | [^] | Répondre

Leblase a encore frappé

Détesté Leblase, comme d'hab tu parles bien de ce qui me fait vraiment du mal. Effectivement ça pue tous ces "plus d'arome", tous ces parfums d'ambiance, ces assouplissants ménagers, ces centre villes interchangeables, ces gadgets incontournables, sans parler du terme incontournable lui-meme...

 

Dilettante | Le 15/08/2005 à 16:36 | [^] | Répondre

Le bonheur

****le blase****

De l'enfer du néant !!!4! Donne-moi du bonheur que ne dit nulle bouche.

Ton oeil aveuglé de la réflexion ????Ou la source de lumière qui t'aveugle!!!!

dm

 

miroir.du.mystère | Le 16/08/2005 à 00:16 | [^] | Répondre

Re: Le bonheur

>miroir du mystère,
Tsst Tsst
 je te remercie pour cette perle!
Quelles joyeuses énigmes, de Cassiopée aux intrigues de Marguerite de Navarre!
Si Nostradamus, comme il est dit, se balada vers Auch, ce texte ne fait pourtant en rien mention de son maître Ulrich de Mayence, ni de la relative proximité de la cathédrale d'Autun (ville qui détiend le record de sorcières brûlées, et dont certains frontispices, certaines fresques renvoient bien à celles décrites dans l'article que tu nous offres...
Or Ulrich de Mayence explique lui aussi bien des choses sur le lien entre les représentations pieuses et les cartes du cosmos.
Jusqu'à Mircéa Eliade (tu es le premier à l'amener sur ce blog, ce qui est surprenant quand on sait combien de fois le philosophe contemporain ami de ce lieu dont le nom de blogueur est Fulcanelli ;-), a contribué aux échanges farfelus ou profonds que nous avons tenus).
Par contre, j'avoue avoir collé sur le [4] dont je n'ai pas trouvé d'autre mention qu'en fin d'article.

 

leblase | Le 16/08/2005 à 12:25 | [^] | Répondre

SLOTERDIJK une fois !

Bonjour, tous, je  souhaitais en guise de retrouvaille vous confier le mal que j'ai eu à lire au repos, leur Sloterdijk à Leblase et l'autre décoré es philo  nommé Fulk.

La difficulté tient à la tournure d'esprit...un peu floue (il y a des phrases que j'ai lues 10 fois et qui n'ont pas perdu de leur mystère) et parfois, exceptionnellement, miraculeusement  claire. 
J'azi pêché pour vous 2 idées qui sont un mix de Freud et de lui-même (il cite souvent Nini ou Ni-te-ze-che, Heidegger et Freud).

Voici donc les 2 idées tirées de"Essai d'intoxication volontaire"et que je voulais vous faire partager.

SUR LE NARCISSISME : Les narcissiques puissants sont le signe d'une intégration affective et cognitive réussie de l'être humain en lui-même,  dans son collectif moral et dans sa culture. Lorsque le bouclier narcissique est intact, on éprouve de la fierté envers soi-même et son groupe, et on produit de manière endogène une sorte de vitamine immatérielle qui protège son organisme contre les infos destructrices ou envahissantes.

Bon jusque là ok, on conforte nos petits egos...

SUR LA VEXATION : La vexation est la douleur causée par le fait d'être pénétré par qq chose de plus puissant que "l'homéostase" narcissique.Or l'intelligence humaine dispose de la faculté de dépasser ce type d'expérience du désavantage pour les assimiler dans des contextes d'intégration plus mûres.
Il y aur ait 3 âges du progrès vexatoire chez l'homme! (Vous entendez l'ironie ! le PROGRES vexatoire)

Ca vient, ca commence à être bien....

AGE 1 : Copernic et le cosmos. La terre n'est plus le centre du monde !
AGE 2 : DARWIN : L'homme descend du singe.
AGE 3 : Phase "hardcore" de l'histoire du dégrisement, La psychanalyse. Nos pulsions sexuelles ne peuvent être domptées ET les processus spirituels se déroulent de manière inconsciente. Donc nous ne sommes pas maître chez nous.

Reflexion de Sloterdijk : L'homme curieux, ouvert à la vértié, se révèle de plus en plus comme celui qui récolte un désavantage croissant à être soi-même. Son instruction se fait au prix de sévères dommages à son bouclier immunitaire cognitif et le prix à payer est l'expulsion de tous les paradis narcissiques et illusoires.

AGE 4 : Nous y voilà : L'ordinateur ! qui considère l'homme comme un double machinal et lui fait honte en le singeant et qui lui impose de prendre conscience de la position insuffisante qu'il occupe dans les noveaux horizons.
AGE 5 : La vexation écologique. A long terme les hommes détruisent les systèmes complexes de meur environnement mais ne peuv,ent ni les comprendre ni les épargner.
AGE 6 la vexation neurobiologique qui mènera à ce que la créativité, l' amour et le libre arbitre, disparaissent dans un marais de technologies réflexives et de jeux de pouvoir, un marécage parsemé de feu follets.

Voilà pour finir, selon Mr S. , si on n'est pas inventeur ou intermédiaire d'une vexation on a toutes les chances d'atterrir au pied de la pyramide où se tiennent les consommateurs finaux abandonnées au désavantage d'être eux-mêmes et qui s'expriment de manière typique dans la dépression.

OUF ! Heureusement , je crois qu'il ne parle pas de ceux qui sont un peu consommateurs mais un peu lucides et un peu récalcitrants et pas du tout inventeur de vexation à moins qu'on le soit un peu sans le savoir.....
Si inventer des vexations c'est créer des culpabilités ou des doutes chez ceux qui n'en ont pas du tout assez, alors..;.







 

marina | Le 17/08/2005 à 21:06 | [^] | Répondre

Re: SLOTERDIJK une fois !

>marina,
Bravo!
Tu viens d'obtenir ton brevet de vrai philosophe.Avec ça tu peux gagner ta vie dignement, c'est très bien.
Je passe sur les allusions qui pourraient laisser entendre que tu me trouves(moi et un certain Fulca)  un rien narcissique
La preuve  que tu es devenue pro de la philo:
ce texte que tu nous proposes est construit avec adresse (un, deux, trois, jusqu'à je sais plus combien)
au début j'ai tout compris, et à la fin j'ai rien compris.
Bravo donc.
Très fort.

 

leblase | Le 17/08/2005 à 22:11 | [^] | Répondre

Re: Re: SLOTERDIJK une fois !

Merci de m'expliquer en quoi le fait de savoir lire Sloterdijk serait l'apanage d'une maîtrise aigüe de la philosophie occidentale (à tendance nihilisto-teutonique).

Pour ma part, les propos dudit gadjo me semblent être de l'ordre de l'imposture... Il est habile certes, mais il n'est que habile. Un "demi-habile" comme qui dirait.

Sinon, ton sujet sur le bonheur - car oui, c'est  quand même ça à la base non ? (sinon je suis pire que Herr Peter) - me fait songer aux sorties de cet imposteur (lui, c'est avéré) de Onfray... Le gars capable de prétendre que les religions monothéistes ont scellé la fin du désir dans notre monde occidental... Pour le coup quand je l'entends - ou le vois - j'ai presque envie de me convertir illico presto à la première révélation venue.

PS : je reviens... avec mon lot d'interrogation et mon manque avéré de pertinence...

 

AQW | Le 18/08/2005 à 03:13 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: SLOTERDIJK une fois !

>AQW
mais aussi marina, Jo,Kouig, moi (car ce qui suit m'est autant adressé qu'à vous, puisque je suis toujours aussi chargé de questions que vide de réponses:
:n jour avant de se faire tuer dans la rue (parce que proscrit) Cicéron n'a-t'il pas dit: "On ne peut rien dire de si absurde qu'il n'ait été déjà dit par quelque philosophe";-)

Je ne suis pas bien placé pour émettre de critiques sur Onfray qui a l'air de vous sortir par les trous de nez, à toi comme à Fulca, car je n'en ai lu que des miettes qui m'avaient paru sans véritable intérêt, et ne m'avaient pas poussé à approfondir.
Mais je veux bien vous croire.
Pourtant Sloterdijk ne me semble pas devoir être résumé à ces quelques commentaires.
Teuton il est, nihiliste il n'est pas. Gadjo il est, imposteur je ne le crois pas.
La fin du désir... Dans la vie il y aura toujours les deux: le désir, la fin.
La fin du désir précèderait-elle le désir de la fin? (Pardon pour les caractères gras, c'est grossier puisque je m'adresse à des personnes dont je respecte la finesse d'esprit. Simplement, une colère intime ne concernant que moi ne me quitte pas ces temps-ci)
Ce serait alors une prémisse vers le cheminement intérieur qui amène ceux qui, parvenus à ce qu'ils estiment être le bout de la relation du pouvoir exercé par l'Occident sur l'individu les conduit à porter des ceintures d'explosifs.
Ce en quoi ils ont tort: nous avons vu qu'il suffit parfois de prendre tranquillement le métro à Londres pour avoir des surprises existentielles majeures!

 

leblase | Le 18/08/2005 à 16:21 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: SLOTERDIJK une fois !

>AQW,
J'oubliais: tu as raison, le sujet c'était le bonheur. Mais le bonheur dit, vu et vendu par une société qui n'a plus d'idéal à proposer.
Donc un bonheur fait de biens matériels, de considération sociale, d'éphémère gloriole, et d'absolue sécurité.
C'est dingue ce que ça me fait penser à un beau cercueil!

 

leblase | Le 18/08/2005 à 16:29 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: SLOTERDIJK une fois !

Aloors là, AQW, moi qui ne suis pas du tout philosophe, je peux t'assurer que Onfray, intellectuel maniant les concepts avec brio certes, me fait dégobiller sur place avec son apologie de l'hédonisme à laquelle on ne croit pas un instant quand il parle.

Je l'ai vu vivre et entendu de près lors une conférence organisée sur le thème du bonheur justement au cours des "Rencontres philosophiques du Mans" organisées par la ville et orchestrées par Roger-Pol Droit, responsable des pages philo du monde qui est plutôt lui, un critique "pas sérieux" et curieux, et donc de poids dans ce journal.
Je faisais encore cette fois-ci la "COM" de cet événement.

Quant à Sloterdijk, j'avoue encore ne pas comprendre en quoi il révolutionne quoi que ce soit dans la pensée contemporaine mais puisque certaines personnes en qui je ferais plutôt confiance de prime abord, le disent, je cherche toujours, de plus en plus mollement faut dire....



 

marina | Le 18/08/2005 à 22:54 | [^] | Répondre

Décodeuse

Marina,

Heureusement que tu es là :-)

 

Kouig | Le 18/08/2005 à 11:41 | [^] | Répondre

Re: SLOTERDIJK une fois !

>marina
Salut !   :-)
Contente de te revoir par ici.

Et bravo :
1. pour avoir lu Sloterdijk (ça dénote une volonté de fer !)
2. pour être à ce point dans le sujet : on dirait que tu ne nous as pas quittés.

 

Jo | Le 18/08/2005 à 12:03 | [^] | Répondre

SLOTERDIJK une fois !

Jo merci, non je ne vous quitte pas, ce n'est qu'une impression....Virtuelle.

Suis-je dans le sujet ? On est toujours dans le sujet ici....
Sinon on ne serait plus là, lassés depuis longtemps, on aurait rejoint nos barbes à papa du dimanche : ciné, TV, bars, tournées, dîners, bêtises et farandoles.

Quant à Sloterdijk, oui, je m'acharne car je déteste ne pas comprendre....Et je dois dire que je ne comprend rien encore, à sa pensée qui de plus est bourrée de références à Heidegger, Niestzsche et d'autres et prête facilement à de nombreux malentendus....

Un jour peut-être, on m'expliquera...

 

marina | Le 18/08/2005 à 23:09 | [^] | Répondre