Version imprimable Tout s'explique

rien ne s'implique

"Quand j'aurai le temps, je ferai autre chose"

Bachar-al-Assad, Oeuvres complètes

En me curant le nez, je dirais que le contenu d'un espace de réflexion n'a pas beaucoup d'importance: le monde d'aujourd'hui ne tourne pas autour de pensées nouvelles mais de commentaires sur ce qui est une idée nouvelle et en fait n'en est pas.
Pourquoi?
Parce qu'une pensée nouvelle, c'est un peu comme un prophète: on la reconnaît après sa disparition.
Elle réapparaîtra néanmoins, pasteurisée et mixée dans ce qu'on appelle un débat (discussion de poivrots modernes auto-désignés experts -habituels bêbêtes à noeuds papillon payés par les grosses compagnies pour parler et endormir ceux qui les écoutent).
Nous ne sommes plus dans un monde en question(s) mais dans un univers de réponses: rapides, constantes, définitives.
nous vivons dans un monde expliqué.
Quelle que soit la question qui vous vient à l'esprit ou que votre nana pose (dans ce dernier cas et si c'est en public il est indispensable d'être le premier à répondre d'un air savant), vous pouvez combler le vide par une explication en citant un article lu dans la presse, qui était autrefois rédigée par un journaliste mais l'est  désormais par un étudiant en CDD, un stagiaire ou Wikipedia.
On n'appréhende plus, on ne renie ni ne dénie plus (c'est même souvent un délit), on ne remet pas en question, on ne retourne pas le cadavre.
On explique.

"Tout s'explique" est d'ailleurs à la fois une expression courante et l'affirmation qu'on peut mentir sur tout. Comme l'absence ou le vide font peur -soit en ouvrant la porte au questionnement, soit en refusant la satisfaction immédiate-  alors on commente, ou on commente l'expllcation ou même on commente  le commentaire de l'explication.
L'explication elle-même n'étant qu'une bouillie de caractères basés sur ce qu'on appelle une information, elle-même aussi peu consistante qu'une amitié de réseau social.
Le monde échappe aux humains justement au moment où il n'y en a jamais eu autant (d'humains, pas de monde. Encore que...).

Enlever un truc ne crée pas du rien

Le brassage d'idées, la confrontation des esprits, l'exposition aux abîmes de l'insavoir, n'ont pas lieu d'être dans ce système-monde antagoniste où outils modernes et mathématiques soutenues par l'informatique se sont emparés de ce qui restait d'imprécisément possible: l'individu cède la place au dividu, et nous croyons encore dire je.
Ce système-monde, technique et totalitaire, fonctionne d'une façon à la fois très simple et y a pas plus complexe: nous sommes soumis aux "dirigeants" politiques, qui agissent en fonction de l'économie laquelle est tributaire d'entreprises dont les patrons se soucient surtout des actionnaires obnubilés par les places financières elles-mêmes régies par des algorithmes implantés dans des réseaux informatiques agissant et réagissant trop vite pour que les financiers interviennent.
Comme quoi le monde moderne est aussi un drone de monde.

Le besoin d'un narratif exigé par la société pour avaliser une tentative de réel peut-il être infléchi?
Bouger une pièce ne crée pas d'espace, mais un sandwich plus sec.
On attend l'inattendu pour lui couper la tête.

Nous avons petit à petit confié notre univers aux substrats.

C'est d'ailleurs sans doute pourquoi le shplouc est écrit par un faux.
Maintenant que le statut de liberté est obligatoire, comment échapper au bracelet électronique des nouvelles relations?
Voyons-nous que nous sommes ce qui nous entoure?
Les adjectifs ont-ils remplacé les châtiments corporels?
Le corps autonome est-il dissimulé sous l'obésité du pauvre?
Le manifestant tabassé de la place Tahrir n'est-il pas plus libre que le syndicaliste qui défile paisiblement entre la Bastille et la République?
Ne préférez-vous pas les petites culottes aux strings?

boutons de shplouc


Commentaires

l'entropie du système t'aurait-elle sortie de ta douce torpeur...?

à notre grande joie ceci dit...

dis moi comment tu te cures le nez je dirais de quel substrat tu est fée....

heureux de te retrouver à la barre...

 

kb | Le 10/10/2012 à 19:04 | [^] | Répondre

Re:

Un faux barreur ? Moi aussi je suis contente : faire des ronds dans l'eau ça me manquait drôlement, tout ce temps...

 

niguedouille | Le 10/10/2012 à 20:08 | [^] | Répondre

Re:

barreur, barreur...
Alors ces ronds que je voyais dans l'Océan, c'était toi?

 

leblase | Le 10/10/2012 à 20:46 | [^] | Répondre

Re:

KB,
L'entropie m'a entropier, comme disait le système. Mais la torpeur n'est pas toujours douce, et n'est-ce pas Sénèque (un de tes et de mes auteurs préférés) qui disait: "c'est après le dix-septième pastis qu'on voit Néron en soi"?
Autrement, pour me curer le nez


Je cherche toujours un coin discret dans mon apparte pour le faire ex visu

 

leblase | Le 10/10/2012 à 20:22 | [^] | Répondre

auréolé

Bon bon bon,

 

Hier dans le train, Toto m’a raconté une histoire.

Celle de l’enfant qui est sur une table et son père exaspéré lui dit saute ! et elle dit « non papa, je vais me faire mal ! ». Le père lui répond, mais non je suis là ! Alors elle ferme les yeux et saute. Et elle se casse la cheville et il lui dit. « Tu vois, faut faire confiance à personne, même pas à papa ».

Tu m’as bien eu hein ?

Salaud papa ! ( je l’ai dit en serrant les fesses pour dégager mon larynx comme on le prescrit dans les arts martiaux).

Mais dans le fond, je méritais bien un peu de dégommage depuis le temps que je me baladais avec mes sucs gastriques et ma catécholamine sur la peau, alors ....je t’en veux pas ! 

On fait un deal, j’ai qu’à plus être ta fille.

On recommence une new life aux Amériques avec toute la civilisation grecque comme ça on changera de crèmerie, je vénérerai tes grands pieds et nous irons chanter le yukulele sous un olivier en buvant 17 verres d'ouzo. Puis on voit !

Salute !

 

 

marina | Le 10/10/2012 à 22:39 | [^] | Répondre

les usages d'une corde

Je suis heureux de te lire à nouveau Leblase, même si ce que tu écris n’a pas l‘odeur délicate et bienfaisante du risotto de chez Louisette. Je suis soulagé aussi que tu pose au moins une question à ma mesure. Comment tenir ensemble toutes ces élucidations qui nous assaillent et fragmentent l’espace en nous plutôt que de l’ouvrir ? Pourquoi avons-nous oublié qu’il ne faut jamais séparer les deux hémisphères d’un même monde par une corde quelque soit son prix ? Voilà pourquoi je déteste les strings.

 

donydami | Le 10/10/2012 à 20:19 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde

donydami,
C'est moi qui suis heureux de te lire à nouveau et de t'accueillir dans ce bouge où tu as laissé une forte présence auprès des zanciens. Je suis persuadé qu'il en est quelques-uns et zunes qui glapissent de te sentir à nouveau sous les bras .
C'est vrai, je pose des questions sans odeux, et pourtant j'aimerais bien connaître le risotto de Louisette, ses gnocchis, sa bouillabaisse, sa faconde; j'aimerais bien connaître Louisette.
Faudra que tu m'y mènes un jour.
Mais tu poses toi-même une série de questions fondamentales car, dans ta lucidité étonnante, tu as vu la faille:


..."comment tenir ensemble toutes ces élucidations qui nous assaillent et fragmentent l'espace en nous"..


Heu...Peut-être en serrant les fesses?
 

 

leblase | Le 10/10/2012 à 20:35 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde


qui à dit que Leblase.net n'était pas un blog éducatif ?

l'espace de l’image retrouve toute son interstice….

 

 

kb | Le 11/10/2012 à 11:19 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde

KB,
dans ces cas-là, comme dans d'autres,
il importe de savoir faire la part des choses...

 

leblase | Le 11/10/2012 à 12:50 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde

 Face à l'absence et au vide, l'homme inventa Dieu,et l'explication fit recette (et beaucoup de morts).

Face à la rotondité de tes arguments iconographiques ( et  Leblase re-inventa la femme)  rappelons nous qu'un certain  Galilée   a fini au bout d'une corde  pour avoir avancé une idée nouvelle qui avait le tort   de remettre en cause le pouvoir intellectuel des théologiens, mais est-ce bien différent aujourd'hui?





 

elle  | Le 12/10/2012 à 06:59 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde

Elle,

L'histoire rappelle que ce qui est nouveau (bon ou mauvais, vrai ou faux) déclenche quasiment toujours une réaction de rejet immédiat de la part de ceux qui vivent de certitude, dans cet univers où le questionnement ne sert qu'à mettre l'autre à nu avant de le mettre à genoux.
Galilée n'était en fait pas le premier homme, ni même le premier Européen à dire que la Terre tournait autour du soleil, mais il l'a dit au moment où cette proposition de regard sur le monde dérangeait le pouvoir d'une organisation rigide qui prétendait parler au nom de dieu.
On voit bien à l'heure actuelle combien le fait scientifique nuit à un nombre de plus en plus grand d'acteurs dans un tas de domaines juteux: croyances, politiques, financiers, législatifs, sociaux, moraux, militaires.
Pourtant tous utilisent ce qu'ils ont maudit, renié et parfois même continuent de renier. Quand on voit le tas de conneries que les cretins psychopathes se disant reliés à alquaeda font, conçoivent, commettent, disent alors qu'ils ne cessent de s'appuyer sur des technologies modernes ( avions, internet, utilisation de la chimie pour les bombes, ) ou le nombre - et j'en connais- d'americains éduqués qui dans un même discours réfutent l'évolution, affirmant que dieu a créé le monde en six jours il y a moins de 6000 ans mais reconnaissent l'existence des dinosaures de quelques millions d'années, on se dit que finalement le cerveau humain est prodigieux:
Élastique, compartimenté, sélectif, aussi ouvert que borné, éveillé, endormi, végétatif, dynamique.

A part ça, je t'avoue que les fesses qui ont illustré mon argumentation m'ont énormément ému.
Comme deeux demi-soleil que je voyais au réveil

 

leblase | Le 12/10/2012 à 15:29 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde

turlute eut tu chapeau pointu !!

te plaindrais tu à mots couvert de notre impassible réaction à tes post jusqu'a la complainte de ta vocable parure...?

ou nous flatte tu de notre absence jusqu'a ta réaction ?

parce que j'avoue ce que j'ai lu de ton post se résume à bachar el assad blabla bla 

et surtout c'est dans son absence qu'on reconnais le prophète...

Comme tout un chacun se retrouve un jour loin des yeux et du coeur, alors entre en scène la réflexion plus profonde sur les propos de cet autre que nous sommes; un reflexion assagie qui exergue la densité toute relative d'une poésie qui par son flou laisse l'ame infléchir le cour; qui laisse par la pronfondeur de l'étude le sillage d'une réflexion permissive à la génération de se qu'on peut qualifier prophète : quand on est patenté...

Je ne remet pas en cause le titre en tant que tel ni quiquonque qui le porte non ce que je remet en cause c'est le regard que l'on porte quand la présence humaine efface le potentat (ciel) divin qui finalement pourrais se trouver en quiquonque mettrais assez de distance entre ses actes et sa réflexion; lui permettant ainsi d'optimiser se court passage sur terre que l'on appele vie...

alors pour augmenter mes chances de paraitre par la désuète distance cybermétique et grace à un facteur chance merdiquement mais adroitement calé sous mon pied comme une pédale d'accélérateur à particules plus intelligente que je ne le serais (en vous essouflant à coup de phrases non ponctué vous incitant à l'effort)

je me pique de vous traduire un chant truffé de doubles sens et de connotation 

sécanto què décanto 

je chante/ je coupe
oui que 
je chante ou décante ou déchante 

canto pas per  leu 
je ne chante pas pour toi ou loup

canto per ma mio 

je chante pour moi/ ou pour ma mie

que das loin de miou

qui est loin de miauler ou de moi

en d'entro dè la clara

et dans la clarté ou la sérure

canto per ma mio

que das loin de miou




cet idiome ce patoi emprunte à l'italien l'occitant et l'allemand et à tout un farfouilli linguistique lequel doctement se passe de dictionnaire pour qui y prète un peu d'oreille 



sachant que cette distance vient de s'ameuniuiser dire qu'on la rabote ne semble ne pas posséder se flou propre à la distinction de mon être mais en me disant je vous assure je me sent mieu je risque d'oublier de vous dire que l'élection que l'on cherche dans la distinction par l'amplitude kilométrique relative à une profondeur dans la réflection de propos alambiqués 


je tire un peu sur l'ambulance (moi même)
 mais surtout je tient fume ma chance par les deux bout

c'est donc tout naturellement que je vais me cramer les lèvres 
ou la langue 

en attandant vainement que le consortiom que représente l'espace et le temp grace à la prise en main de la blogosphère par la pub et le mercantilisme occultant toute forme d'élitisme censitaire ne me fasse traduire en justice l'adage : nul n'es prophète en son pays...

car peut être les voyage formaient la jeunesse autant qu'ils comme on disait déformaient les valises...




 

luce | Le 25/10/2012 à 18:11 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde

je ne vais pas t'embêter (allez,si) avec ta traduction pleine d'ellipses dans ta jolie contine mais oui, même si tu as rajouté des mots- à moins que tu n'en aies enlevé dans la version occitane, on peut facilement passer de l'occitan au français, pas besoin d'être un linguiste premium.

Pour le reste -notamment le paragraphe "je ne remets pas en cause"- j'avoue qu'il me faudrait des doses massives de gingkobiloba pour déchiffrer ton propos.
Comme je n'ai que de la guimauve bio sous la main, ben ton message restera mystérieux pour moi, mais je suis sûr que certains te lisant comprendront ce qui est hors de ma portée.


faut dire que j'ai des mèches qui me gênent pour voir clair
 
Mais toi, luce, qui sait lire entre les lignes
 

Sauras-tu lire celles-ci et me dire de quoi il s'agît?

 

leblase | Le 25/10/2012 à 20:24 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde

des fanons non ?

choix interessant

 

luce | Le 26/10/2012 à 10:48 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde

je dirais plutôt que c'est une plume de mouton...

 

kb | Le 30/10/2012 à 10:06 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde

Kb,
Bravo! Je rends hommage à ton immense culture zoologique, et à ton unique et profonde connaissance de ce qui bêle (mouton, chèvre, lama, brontosaure, etc).
C'est en effet une plume de mouton.

Mais une plume de mouton de mer

Ce qui explique son bec de canard

 

leblase | Le 30/10/2012 à 18:48 | [^] | Répondre

sur la tyrannie

 

Pourquoi se laisse-t-on enfermer ? Humilier ? Pourrir ? C’est une question que je me pose…(Les doigts d’Herbert pianotent sur la table). Une parfaite victime donne au SS qui est en nous l’envie de retrouver la science de la Solution finale ! Herbert, petit fils de Eichmann.

 

Dans un état de Droit, la Démocratie, c’est les hommes qui la créent. Sinon, elle est un mot creux auquel on fait semblant de croire et qui plaît à ceux qui se bercent de son mensonge ! Tintouine, citoyenne stagiaire

Heure de l’apéro : 30 octobre 2012 au village

Les moutons et les vaches sont rentrés dans l’étable. Le civet d’élan mitonne avec son jus de vin. La guerre est finie depuis peu. Tout est à reconstruire et ne le sera peut-être jamais à l’image de ce tendre vieux moineau qui reconstruit son nid pour l’hiver. Tintouine est arrivée à l’impromptu. Tintouine c’est moi. Je me jette sur le sofa des invités à distance raisonnable.

 

Herbert : Ah je t’attendais un peu plus tôt mais c’est mieux que jamais, prends tes aises

 

Tintouine : Merci Herbert, c’est fait.

 

Herbert : Je t’ai préparé un petit jeu, je sais que tu les adores.

 

Tintouine : (Se redressant) : Ah oui ?

 

Une lumière crue se fit sur un placard qui s’ouvrit en crachant une musique de No Na Orlha à tue-tête….Puis une étoile en plastique tomba à mes pieds……

Herbert souleva le menton comme pour me faire parler.

 

Ah les astres, c’est si fascinant !…

 

Il se marrait Herbert….

 

Ecoute Herbert, j’ai toujours été installée le cul entre deux chaises.  C’est pas confortable même si ça me fait des cuisses de poulet en béton. Depuis très longtemps je vois avec douleur des gaz chimiques qui s’échappent des avions et qui laissent des colonnes vertébrales dans le ciel, comme la mienne bloquée entre deux mondes uniques et opposés.

 

Herbert : (actionnant une manivelle) Bon la demoiselle de Rochefort accroche toi et redescends sur le plancher des vaches, celle là va être costaud …….

 

Tintouine : J’en tremble Eichmann, sers moi… un verre de vin s’il te plaît …

 

Herbert : Oui…(se caressant le bouc néo-teuton) Mets toi en scène, donne moi ton âme, ton esprit, ta moëlle substancielle, ton sang, sans peur !

 

La musique dégringola en lâchant de la bouche du placard ….un filet de pêche sanguinolant qui grimpa au plafond avant d’atterrir à mes pieds

 

Tintouine : Brr quelle horreur, cette chose, ôte la de mes groles !! …. Quelques minutes se passèrent en silence….Je réfléchissais à ces épisodes barbares et antiques vécus dans l’arène poussiéreuse de Rome…..Puis raclant ma gorge, je bredouillai…

Herbert, évidemment être enfermée dans ce genre de filet provoque une réaction de défense vite déroutée par la peur …Puis dans l’asservissement vient l’engagement …par la transcendance. L’art, pour qui peut….Le contrôle de soi (et des autres sur soi) pour trouver une forme de liberté ….

Regarde les dissidents chinois qui exposent dans les quartiers populaires prenant le risque d’être embarqués, comme ils ont l’air heureux !

Mmmm

Herbert, t’es salaud, je suis honnête. Ffffff…..finalement j’ai connu tous les asservissements…Le mien toute seule, puis celui de l’amour du village où prosternée, j’admirais béatement et piètrement la cuisse de gazelle à la sauce bruichladich cuisinée par des chefs qui citaient Foucault et Sénèque dans le texte en riant....Puis les délires, la peur, les remords et l’arrêt. Je suis désormais fauchée, SDF, mitarde et recalée. Et je voudrais faire pousser une racine bien carrée non de Dieu !

Herbert ;  Pas besoin de s’étaler sur ton séjour hôtelier….(il actionna une manivelle et une carte des USA tomba du plafond cette fois-ci) …

Tintouine : J’ai pas fini l’URSS ! Ah comme j’aimais les envolées lyriques de ma balalaïka, même quand elles étaient influencées par d’autres. C’étaient des envolées extrêmes sans fond, des élans passionnés qui ne s’appuyaient pas sur des expériences politiques ni des cultures vécues ok, mais quelle joie !

Herbert : Et maintenant, celui-là je te l’offre !

Un réveil dégringola.

Brrrk ! cet objet est le diable personnifié ! Les idées m’arrivent le matin au réveil, alors je les couche avant de me rendormir…Il me faut plusieurs jours comme ça pour relire…..Et la vie de SDF est intense. Aujourd’hui je dois aller admirer ma vie matérielle entreposée au milieu des petites souris.

C’est absurde ! Je veux des faits scientifiques et observables ! Influence moi !

Le placard grinça et s’ouvrit complètement et la silhouette de mon père en descendit, complètement sonné par « sympathy for the devil » qui crachait les décibels de sa mère !

Tintouine : Ah ! Non ! Pas toi ! Au secours ! ….Papa pleurait en bouchant ses oreilles. Pleure, je crie, mais c’est trop tard !…. C’est les astres qui m’ont engendrée papa, tu n’y es pour rien. Tu es parfait mais j’ai pas le temps de veiller aux traditions. Ok j’aime les cachemires et les voyages, et les bons vins mais c’est le monde qui me pétris, qui me fait grandir et aimer !

Sur le mur, une petite flamme qui essaie de départager la carte du monde entre munis et démunis, enchaînés et déchaînés, opprimés et oppresseurs…. Elle oscille et va de l’un à l’autre, frôle les peuples qui progressent ou s’éteignent.

Crois tu qu’il soit obligé de tuer des innocents pour changer le monde ?

Papa :  changer le monde, c’est un désastre !

Herbert : Nous en faisons l’exercice chaque jour, ce qui nous vieillit prématurément….D’ailleurs je ne sais pas ce qu’est l’innocence.

Tintouine : Elle se choisit. Dans le regard et le sens, un sens plus large que l’idéal bourgeois, quelque chose de mieux qu’une flaque d’eau sale qui dégouline dans le caniveau de la connerie humaine. C’est du jardinage non arbitraire. Alors il faut tout recommencer. On a tous envie d’être prolongé par les autres, d’avoir la satisfaction de pouvoir faire mieux à plusieurs, d’exercer notre liberté comme un son avec ses harmoniques qui cherchent une musique, qui communique une chaleur. Il faut trouver….Oublier la tâche. Il faut trouver sans chercher. Je vais me rendormir.

Herbert : mmm

Ratatouille : Si l’enfant mort ne renaît pas, je veux rire !

 

 

 

marina | Le 02/11/2012 à 13:18 | [^] | Répondre

Re: sur la tyrannie ....et la servitude volontaire?

"Pourquoi se laisse-t-on enfermer ? Humilier ? Pourrir ? C’est une question que je me pose…("
il y a toujours un bénéfice pour l'intéréssé à se laisser enfermer, ne faut-il pas lire cette

servitude volontaire comme une  liberté de la volonté de souffrir, et de jouir de cette souffrance ?


 

elle | Le 03/11/2012 à 08:05 | [^] | Répondre

Re: sur la tyrannie ....et la servitude volontaire?

Elle,
Il me semble que le point central de ton observation se trouve dans l'adjectif "volontaire".
Il est vrai, comme tu le dis, qu'il y a une telle chose que la servitude volontaire, qui puise sa source dans la jouissance, tout comme il est vrai aussi que certains s'accrochent à la douleur, qu'ils y trouvent comme une raison d'être ou même une identité.
Mais où est la volonté dans tout ceci?
Acceptation est-elle synonyme de volonté, de désir, d'accord? Acceptation n'est-elle pas aussi parfois résignation, aveuglement, manque de perspective, refus d'introspection?


Ne sommes-nous pas trop souvent spectateurs inconscients de nos défaites?

 

leblase | Le 03/11/2012 à 14:27 | [^] | Répondre

Re: sur la tyrannie ....et la servitude volontaire?

Hmm spectateurs conscients, c'est déjà beaucoup !



http://www.paperblog.fr/1368497/photos-des-accidents-hors-du-commun/

 

marina | Le 05/11/2012 à 14:40 | [^] | Répondre

Re: sur la tyrannie ....et la servitude volontaire?

Morale de l'histoire : comme c'est compliqué d'être simple !
Mais si tout était simple, il n'y aurait ni histoire ni progres ni conscience d'être vivant !




http://www.flickr.com/photos/alainalele




http://www.flickr.com/photos/alainalele/

 

Anonyme | Le 05/11/2012 à 17:08 | [^] | Répondre

peupler le silence

pour se retrouver ailleurs

 

marina | Le 05/11/2012 à 17:11 | [^] | Répondre

la symphonie politique

Imaginons !

Il y aurait une multiplicité d’instruments mais qui en s’accordant créerait une unité.

Lorsqu’un basson se mettrait à jouer trop fortissimo alors que les flûtes et les violons seraient pianissimo, évidemment ça collerait pas. Il faudrait trouver le diapason, ce qui ne veut pas dire se conformer mais jouer la partition en accord avec la symphonie.

Si le basson n’a pas d’oreille, évidemment, le tempo ne sera pas non plus raccord.

En résumé :

Toute bonne politique commence par sa politique intérieure personnelle, croyons nous, en nous penchant sur notre miroir, mais pour jouer, mieux vaut s’accorder directement à la musique. Les Cromagnons avaient-ils intégré cette information instinctivement ? C’est possible mais avec notre individualisme nous l’avons un peu perdu.

 

La musique, ça se fait à plusieurs et c’est plus fort que tous les clivages qui nous mettent dos à dos et nous emprisonnent.

 

Avec la musique, on peut partager sa différence mais aussi instaurer un contrat moral de confiance sur la base de ce que l’on diffuse pour éviter la débandade cacophonique.

 

Si tous les instruments s’articulent de cette manière, en s’oubliant dans les autres, alors la musique peut s’étendre peut-être même jusqu’en Amérique.
 

 Evidemment tout ça est complexe et ça marche pas tout seul.

 

Venons en aux instruments.

On éviterait d’emblée les grosses percus despotiques ou traîtres qui figeraient de terreur les instruments. Quoi que, elles peuvent toujours se pointer allègrement….

Pour cela, une cocotte minute vibrerait pour alerter le groupe d’éventuels intrus cherchant à prendre le pouvoir. Imaginez selon où vous jouez, le sifflement de la cocotte ! Il est donc souhaitable de l’intégrer dans toute nouvelle composition d’orchestre pour éviter le pire.

 

On embarquerait forcément la petite batterie, tropicale, qui fouetterait la grosse caisse en continu, qui ferait swinguer nos neurones. Jouisseuse, elle aimerait idéalement de porter tout le monde en favorisant l’esprit d’entreprise mais évidemment sensible aux crises, elle pourrait devenir oublieuse et capable de dérèglement et de débandade et même de corruption, se laissant draguer par des systèmes accaparant le pouvoir.

Je ne sais si la friteuse brûleuse et son grésillement serait utile pour freiner ses ardeurs.

 

Une flûte pianissimo discrète et voyageuse serait l’alouette exploratrice de projets malins et porteuse de liberté mais éviterait les actions de bonne conscience improductives. Elle est la cheville ouvrière de toute période de crise. Elle peut choisir de jouer en autarcie en refusant le système symphonique ou au contraire s’associer pour inventer les envolées les plus délirantes.

 

Une trompette aux doigts d'or créerait des chants mélodieux qui porteraient les plus fragiles, jusqu’à des terres magiques et guérisseuses, et dévisserait les erreurs des autres instruments. Elle inventerait les idées d’équité et de justice.

 

Pour les autres je ne sais pas encore…

 

Un basson calculateur, très terre à terre, se frotterait aux instruments pour les rappeler à l’ordre et porteurs de tant de lucidité, il aurait tendance à l’inaction, la dépression, et la morosité.

 

Normalement une symphonie sait toujours à peu près comment elle se termine avant de commencer. Elle a la volonté d’aller jusqu’au bout. Evidemment la politique c’est une autre histoire, je laisse ça aux gens plus sérieux que moi !

 

marina | Le 06/11/2012 à 16:59 | [^] | Répondre

lettre à "toi" derrière moi

Cher toi,

Voilà je t'offre mon plaidoyer honnête pas pro américain, mais un peu plus libre et moins suffocant et trivial sans doute que le tout en un.
Et puis plus confome à mes origines tu diras....
Diviser à quoi bon ?
C'est dans un effort collectif que je le fais et pas pour parler de ma pomme. 
Tu en feras ce que tu veux, c'est pas une idéologie, et je peux rien faire de mieux.

Vive la liberté d'entreprendre, celle de créer des entreprises et de faire des bénéfices, de penser le monde et d'évoluer avec, de se battre pour son pouvoir d'achat, de créer du beau pour faire rêver, d'utiliser l'argent pour faire circuler des idées, de réinvestir, vive ceux qaui gagnent leur vie en se marrant, tant mieux pour ceux qui voyagent ...Mais ça ne veut pas dire se soumettre au néo-libéralisme.

Por l'économie j'ai du mal à m'enthousiasmer.

Tu rajouteras ça au reste et peut-être que je serai déformée à vie (ouille) ou tu trouveras ça absurde, mais en tout cas ça me ressemblera. Le politique c'est plein de colplexité et puis tu sais c'est pas ma spécialité.

Avant j'étais sans foi ni loi dans le travail. Peu m'ilmportait d'où l'argent arrivait. J'ai beaucoup lu, j'ai été manipulée favorablement ? Je fais l'effort de m'instruiire pour comprendre et me situer danses  curseurs des mentalités. 

Je te s alue, tu me diras si tu valides ce que je pense

PS j'ai relu avec un brin de frayeur mon dernier texte, please ne croit pas que le dernier basson était pour toi ! Crsoi moi si tu peux

Bises


 

marina | Le 07/11/2012 à 17:11 | [^] | Répondre

Re: les usages d'une corde

Bonjour Donydami,

je confirme ; je glapis derrière le bouge et j'espère tes bras très enthousiastes.

 

laseine | Le 11/10/2012 à 02:25 | [^] | Répondre

moi aussi quad j'aurais le temps

Merci leblase de me permettre enfin de corriger une vieille et fausse réputation que j'avais ici. NON je n'aime pas les strings.

Même si j'accablais ces lieux de mirages
Des mirages qui renvoyait l'échos
L'échos de courtes amourettes
Amourettes minables d'un homme
Un homme, il détestait le froid alors il tombait entre des bras
Des bras peu importait leur enthousiasme.


impossible séduction

 

laseine | Le 11/10/2012 à 02:20 | [^] | Répondre

Re: moi aussi quad j'aurais le temps

Laseine,
il va nous falloir une traduction de cette "impossible séduction".

En fait, j'ai l'impression que peu d'hommes qui aiment les femmes aiment les strings.
J'ai dit "peu" j'ai pas dit aucun.

Je ne sais pourquoi, mais le string me semble être un faux message.
Comme les referendum, les majorités, les consensus, les prix littéraires, les panacées, et l'avis de monsieur tout-le-monde.

 

leblase | Le 11/10/2012 à 12:56 | [^] | Répondre

parce qu'une explication des fois ça te prend toute une vie

j'avais une tante à ma mère, elle était  handicapée, incontinente mais sèche de caractère, faut dire aussi, qu'en ce temps là, nous les mômes, on lui tapait bien fort sur les nerfs, on pouffait de rire dès qu'elle prononçait une phrase, on évitait de la croiser, ou de passer devant sa chambre, à chaque fois qu'elle aperçoit quelqu'un de nous elle lui ordonne d'aller étendre ses langes au soleil, le malheureux s'exécutait alors que les autres pouffaient de rire, ses langes jadis de coton blanc étaient devenu jaune louche, le tissu mou une fois mouillé devenait gluant, et même lavés ses langes sentaient l'urine nous piquaient les yeux, on était même pas sûrs qu'elle les lavait, la rumeur qui courait x'était qu'elle les passait juste sous le robinet et les essorait en les tapotant un peu contre le lavabo, d'ailleurs personne ne l'a vue les laver, elle faisait cela en toute intimité, mais tout le monde à la maison savait qu'elle les sortait pour aller les laver, ça ne pouvait pas passer inaperçu, après elle nous demandait de les étendre sur la terasse juste pour nous punir..c'était la rumeur..
bon, je vous raconte ça, pour vous dire que cette dame, nanna a laissé un souvenir fort chez moi, à cause du déplaisir d'étendre ses langes et le plaisir des poufferires de rire quand c'est quelqu'un d'autre qui s'y met.
bref, nanna sexprimait à coup de proverbes, et comme presque tous les anciens elle n'expliquait jamais ses proverbes, ça pouvait être quelque chose de bien, du mal, une façon bien tournée de te lancer une petite insulte, t'es eclairé bien plus tard, quand tu deviens grand..

on pensait tous qu'on allait découvrir la signification des proverbes une fois grand, mais ce n'est pas toujours la cas, son proverbe, ou dicton, ou phrase favorite à nanna c'était " ne dis rien à quelqu'un qui te dis, et à quelque qui ne te dit rien, ne dis rien"..à chaque fosi qu'elle levait les yeux au ciel, tourne son visage de coté en faisant la grimace et lançait sa phrase, on pouffait encore une fois de rire, parce que nanna nous disait plein de dits qui ne disaient absolument rien..

on pensait qu'on allait trouver l'explication, mais je n'ai recroisé ce proverbe nulle part et puis c'est trop tard, elle est décédée depuis bien longtemps, voulait t-elle dire qu'il faut jamais médire même si les autres médisent, ou juste qu'il faut fermer sa g...ou qu'il faut jamais rien rapporter, ou encore faut rien révéler de ses secrets aux autres..moi les explications je veux bien, mais tu sais des fois ça prend toute une vie , et encore..

alors si quelqu'un a l'explication je voudrais bien la prendre, je vous donne quelques indices quand même ; nanna avait la peau blanche, les cheveux très noirs, veuve vers 25 ans, un enfant unique, devenu incontinente toute jeune vers 14 ans, après son  accouchement qui s'est très mal passé, elle avait une façon très spéciale de nouer ses foulards, elle trainait sa honte mais adorait l'eau de fleurs d'oranger..si ça peut vous aider..

 

Anonyme | Le 11/10/2012 à 14:15 | [^] | Répondre

Re: parce qu'une explication des fois ça te prend toute une vie

c'était moi, très bonne journée

 

la vosine | Le 11/10/2012 à 14:15 | [^] | Répondre

Re: parce qu'une explication des fois ça te prend toute une vie

très bonne soirée aussi...:)))))

 

la voisine | Le 11/10/2012 à 14:16 | [^] | Répondre

Re: parce qu'une explication des fois ça te prend toute une vie

 Ca veut dire que tu doutais beaucoup de la tante de ta mère ou qu'elle te dégoûtait et là, ya rien à faire ...

Leblase, si tun attends que j'ai un avis personnel en politique alors bon courage.... La violence, interne ou externe, c'est elle qui vous guide, lorsque vous n'imaginez même pas que vous pouvez faire autre chose que subir. 

Laseine tu change d'avis si vite, brrr...

 

marina | Le 11/10/2012 à 16:33 | [^] | Répondre

Re: parce qu'une explication des fois ça te prend toute une vie

si je doutais, je n'aurais pas retenu ses paroles, des paroles que je ne comprenais pas, pendant plus de trente ans,  en fait, marina je ne cherche par là, ni réponse, ni explication..et de tout on peut toujours faire quelque chose, dans ce cas là, c'es juste un souvenir d'enfance..

 

la voisine | Le 11/10/2012 à 18:24 | [^] | Répondre

Re: parce qu'une explication des fois ça te prend toute une vie

la voisine (ah làlà les voisines c'est plus ce que c'était: pourquoi tu te fais appeler la voisine, d'un coup?)

Très beau titre ton titre de commentaire.
Très beau texte aussi, on vit complètement cette histoire de langes, de soleil, d'ombres, de rires d'enfants et de courses dans la maison. C'est une histoire touchante, notamment le fait que cette incontinence ait résulté d'un accouchement si précoce.
Ta grand-tante disait des choses sensées, tu ne trouves pas? Sa phrase favorite aurait fait un tabac dans le yunan au début du XVIème siècle de l'ère chrétienne, et en Espagne sous la révolte anti-napoléonienne.
Aujourd'hui tu pourrais en faire le titre d'un bouquin à proposer à un éditeur frileux genre Grass(ouill)et ou Gallimearde.
Enfin, pour ma part j'aime cette phrase et j'adore ton récit.
"Ne dis rien à quelqu'un qui te dit" ... tout dépend de ce qu'elle veut dire par "qui te dit": s''agît-il de quelqu'un qui te parle ou qui te plaît? Dans le premier cas, s'il te parle il parle à d'autres, et pourrait répéter tes paroles; dans le second cas, si ce quelqu'un te plaît, tu ne veux pas lui déplaire et donc, si tu es une dame de cette génération tu restes silencieuse.
Pour la deuxième partie de la phrase (qui me semble d'ailleurs plus être une injonction qu'un proverbe) c'est tout simple.

 

leblase | Le 11/10/2012 à 20:57 | [^] | Répondre

Re: parce qu'une explication des fois ça te prend toute une vie

Et voilà que d'un coup d'un seul TOUT S'EXPLIQUE :
Tu m'as raconté plusieurs fois cette histoire de langes mais telle que tu l'as écrite, elle sonne autrement. Belle histoire en effet.
La phrase en question est d'origine fassi (Fès) je crois, comme ta grand-tante voisine. On répète ironiquement sa première partie, du coup sa seconde partie s'est un peu perdue, j'ai entendu diverses variantes.

Traduction littérale (selon moi) :
"celui qui te dit ne lui dit point et celui qui ne te dit point ne lui dit rien"
Ton explication, pourtant presque évidente, ne m'était jamais venue à l'esprit. et m'apprend donc quelque chose. Je dormirai moins con ce soir.  "s'il te parle il parle à d'autres, et pourrait répéter tes paroles; s'il ne te parle pas reste silencieux pour ne pas déplaire et puis c'est bien connu chez nous, si la parole et d'argent, le silence est d'or."

De plus FAIRE en marocain se dit "DIRe"
donc "DIRE c'est FAIRE"

 

laseine | Le 12/10/2012 à 03:06 | [^] | Répondre

Re: parce qu'une explication des fois ça te prend toute une vie

Merci ton article  leblase, ce sont bien les lieux et les gens qui nous dictent les histoires à leur raconter, ce lieu a sa propre musique, sa propre résonnace,  je ne sais pas comment le dire, mais il y a une sorte de "mécanique" qui lui est très spéciale, une sorte d'uniformité, de constance et qui en même temps exhalte nos différences, la même imbricalité qui se declenche , des fois même je vois des accords tacites, des messages sous cape au grand jour, mais bon..c'est moi..je vois tout le temps des trucs ..:)
si tu fermes boutique beaucoup d'histoires  n'iraient pas ailleurs, tu les laisserais au seuil de ta porte...à attendre..

 

la voisine | Le 12/10/2012 à 18:51 | [^] | Répondre

Re: parce qu'une explication des fois ça te prend toute une vie

Que Dieu te garde ... pour la garde ;) voisine.

 

laseine | Le 12/10/2012 à 03:13 | [^] | Répondre

parce qu'ils sont morts avec moi

Laseine, Lorsque toute pensée prête à l’interprétation, alors gardons-nous bien de ne pas continuer à rire, comme pour éloigner les vieux démons et pisser sur ce qui a été et n’est plus.….

Les mignardises ne sont pas de vrais jeux, elles sont des entrechats.

Car en période de dégel ou de guerre froide, il y a quelque chose d’autre d’un possible tout neuf qui fait place : un étonnement, un regard tiré du fond de l’abîme et qui s’ouvre, une lumière… qui devient vitale et qui parle de fluides. Le monde est moins isolé et peut même sembler ouvert sur l’inconnu, un inconnu rassurant, parce que les pensées et les paroles redeviennent libres. Comme la Vie des autres » de Florian Henckel … Un redoutable officier de la Stasi surveille un acteur dans Berlin. Et peu à peu en l’espionnant découvre la musique, la poésie, jusqu’aux larmes et ça renverse toutes ses certitudes jusqu’à l’amitié avec le prisonnier et sa libération….

C’est en utilisant nos mots  à main nue qu’on s’oublie en écrivant.

A quoi crois-tu qu’on obéit ?…Juste à la pomme vraiment ? On oublie à une nécessité qui sauve. On est loin de l’endoctrinement. Le symbole qui se joue là vous dépasse largement même s’il vous touche. Mais on se demande s’il faut autant de folie sécuritaire pour rendre le monde plus respirable et je ne sais pas répondre car ce monde de fou a contribué à me soigner. 

 

 

 

 

 

 

marina | Le 12/10/2012 à 12:27 | [^] | Répondre

Re: parce qu'une explication des fois ça te prend toute une vie

merci..c'est pas bien dur, je reste sur place et laisse les gens et le temps défiler..fastoche..:)

 

la voisine | Le 12/10/2012 à 18:56 | [^] | Répondre

L'absurde au secours de l'explication

www.youtube.com/watch

 

Duchesse | Le 14/10/2012 à 17:50 | [^] | Répondre

Re: L'absurde au secours de l'explication

 Duchesse, ton lien ne mène à rien...tu m'expliques?

 

elle | Le 15/10/2012 à 05:53 | [^] | Répondre

Re: L'absurde au secours de l'explication

Elle
Ce lien ne te mène à rien ...peut-être ....pour toi
Est ce que tu t'es posée  la question d'être ce que tu es vraiment, de dire et de faire ce que tu es vraiment au fond de toi et si tu es toujours en accord avec ce que tu es au moment où tu le fais et de la manière dont tu le fais.
Effectivement si tu penses que tu as toujours raison et que ce que tu fais est toujours parfait ..Cela ne résonne pas en toi.ET puis si une fois que les choses sont faites pourquoi se poser la question d'une remise en cause.
Tout s'explique mais rien ne s'implique.....
L'absurde c'est peut-être l'espace qui nous permet d'éviter de tomber dans des explications a deux balles et de nous permettre de nous évoluer ,de nous renouveler.... .C'est fonctionner sans référence sans certitude et cela fait avancer les choses , les gens ,les idées

 

Duchesse | Le 15/10/2012 à 08:54 | [^] | Répondre

Re: L'absurde au secours de l'explication

Duchesse,

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai d'abord eu du mal à faire marcher le lien, puis ça a fonctionné sur une autre machine.
Je ne vais pas donner d'avis définitif et universel sur le message du barbu, mais mon sentiment personnel ajouté à ma réticence envers les dispensateurs de messages spirituels- que je préfère mille fois aux marchands d'armes- même si le lien quoiqu'absurde existe comme on l'a vu dans l'histoire de l'humanité, est que ça ne passe pas.
J'éprouve un malaise à l'entendre parler de lui, à croire que la mention de sa rencontre avec le Dalaï-lama fournit un tampon d'authenticité à sa démarche, à dire "absurde" quand il n'évoque que le paradoxe, et à parler comme les prêtres/imam/gourou/etc sur ce ton doucereux et débonnaire pour finalement ne rien dire que ce que je sais déjà (dans ma grande sagesse, 'f course).
J'ai regardé d'autres youtube de lui et ça n'a fait qu'aggraver ma sensation.
Je préfère l'absurdité de la vérité, qui peut prendre la forme d'une mise en abyme, certes, mais aussi la sensation d'un seau d'eau glacé sur la tronche, du genre:
Pour trouver autre chose, il suffit parfois de chercher ailleurs

 

leblase | Le 15/10/2012 à 11:23 | [^] | Répondre

Re: L'absurde au secours de l'explication

D'où jouer a fond sur l"absurdité de cette vidéo qui interroge sur notre véritable questionnement intérieur.

 

Duchesse | Le 15/10/2012 à 13:09 | [^] | Répondre

Re: L'absurde au secours de l'explication

 Ben j'ai la même impression que toi, gardant seulement la phrase du Dalaï Lama : l'essentiel c'est ce qui est... Et c'est pas juste un sourire planant qui englobe le monde comme il le ferait sans doute mais c'est plein, c'est beaucoup de choses ...

 

marina | Le 15/10/2012 à 20:50 | [^] | Répondre

Re: L'absurde au secours de l'explication

Mais oui Elle tu as raison quelque part...
je voulais montrer ( c'est pour cela que je n'ai mis aucun commentaire  avec 39 de fièvre) que quelqu'un qui est dans une quête interressante et intelligente peut faire passer un message de non sens  en se prenant les pieds dans le sens de ses propres mots:c'était absurde mais l'absurde est peut-être  le mot clef à toutes les explications.

 

Duchesse | Le 15/10/2012 à 13:19 | [^] | Répondre

Re: L'absurde au secours de l'explication

Je voulais juste dire que le lien n'est pas opérationnel sur mon ordi.
je persiste et signe!

 

elle | Le 15/10/2012 à 13:19 | [^] | Répondre

Re: L'absurde au secours de l'explication

Elle,
tu veux dire que le lien ne fonctionne pas, ou que le discours du mec ne te parle pas?
Pour ma part, j'ai d'abord eu la première situation-pas d'accès au fichier youtube-, puis quand j'ai obtenu l'accès, ça a été la deuxième situation.
il me semble que le mec, qui parle beaucoup de lui à mon sens et entame une carrière de gourou, confond paradoxe et absurde.
Si les paradoxes sont souvent absurdes (du genre "Dieu merci, je suis athée" ou "je ne veux pas d'enfants mais les miens feront ce qu'ils voudront") l'absurde en me semble pas toujours paradoxal ("je préfère ne pas vivre ma jeunesse afin d'assurer mes vieux jours""faites ce que je dis et vous serez libres").

 

leblase | Le 15/10/2012 à 11:08 | [^] | Répondre

Rationaliser tout comme rationner relèvent tous deux de l’indigence, l’une de l’esprit, l’autre de la substance…

Si nous acceptions sans explications superflues…

Je n’ai pas à justifier mon sourire..

Ni ma bée attitude

L’art nécessite-il une explication ?...autre que de faire vivre les critiques

L’explication est mercantile…

Faut bien vendre les questions

Et n’allez pas croire que je tente une explication

J’exprime juste mes craintes pour faire taire mes certitudes

 

Une amie prof de musique m’avait fait lire une fois un petit potache plein de bon sens écrit par un de ses élèves dans son devoir de musique :

 

« Beethoven était PRIVE D’UN SENS…

Il souffrait malheureusement de l’ABSURDITÉ »

 

Et parce que les enfants sont nos lendemains étoilés et que la vérité, dit-on, sort de leur bouche…

 

kb | Le 15/10/2012 à 13:44 | [^] | Répondre

Une bouteille au parking

'Soir KB, ton propos sur l'explication est radical mais c'est vrai...
Expliquer c'est prendre souvent les gens pour des cons, ou parler pour soi...

BOn, ce soir c'est un petit message pour Obama.

C’est mon journal d’Amérique…

 

Oh ! Obama, cette fois ci y’aura pas à marcher sur l’eau mais juste à emporter les colonnes d’oiseaux indécis qui stationnent.

Tu vois si les Etats s’unissaient ! on briserait la science de l’impensable.
Si les Etats s’unissaient, l’argent circulerait comme les idées émanant d’un meilleur moins pire ….
Si les Etats s’unissaient, on inventerait des nouvelles traditions l’été à Malibu...
Si les Etats s’unissaient, on n’entendrait plus parler de racisme anti blanc chez toi,
si les Etats s’unissaient, tu serais les mots en stéréo, et la caresse qui crée la main,
si les Etats s’unissaient on inventerait le self made world, 
et si les Etats s’unissaient il y aurait un peu plus de rêve américain,

et puis cette fois, tu as le boss avec toi, donc t’as la voile. Alors serre nous la main Oh Obama ! et bon vent pour demain !

 

 

 

marina | Le 15/10/2012 à 20:30 | [^] | Répondre

l'absurde s'explique surement

kb,
Le grand Ludwig aurait surement aimé l'innocence de cet enfant, lui qui parvenait dans ses sonates pour pianos à donner l'impression d'exiger du pianiste d'avoir douze doigts alors que la plupart du temps tout se joue sur trois, voire deux touches seulement, le long des octaves.
L'absurdité c'est peut-être aussi de refuser que la complexité soit à la source de toute simplicité (Einstein disait qu'il fallait cultiver la simplicité, puisque le reste du monde n'aimait que le simplisme)


Mieux vaut donner de l'eau aux sabots que des baux aux salauds

 

leblase | Le 15/10/2012 à 21:13 | [^] | Répondre

Qu'entends-tu par là?

 Herr doctor KB, t'as un beau sourire t'sais...
Quand tu dis "Si nous acceptions sans explications superflues..." de quoi parles-tu?
de notre condition d'humain ? du grand cirque de la vie dont la validité du  billet d'entrée à une durée limitée?
de l'existence d'un créateur? qu'entends-tu par "superflues"?
sauf à s'enfermer dans la certitude d'être la créature d'un dieu ou au service d'une cause,heureusement qu'il nous reste le pouvoir de nous 'interroger  sur la vie, l'amour, les horaires sncf...
s'il existait LA  réponse unique au sens de la vie en kit chez Ikea , qu'est-ce qu'on s'ennuirait !
déraisonner est essentiel 



 

elle | Le 16/10/2012 à 07:22 | [^] | Répondre

Re: Qu'entends-tu par là?

"J'abandonne mon esprit à tout libertinage. Je le laisse maître de suivre la première idée sage ou folle qui se présente, comme on voit, dans l'allée de Foy, nos jeunes dissolus marcher sur les pas d'une courtisane à l'air éventé, au visage riant, à l'oeil vif..." Diderot

 

elle | Le 16/10/2012 à 12:19 | [^] | Répondre

Re: Qu'entends-tu par là?

Diderot, l'éclaireur de la pensée moderne, le précurseur de l'affirmation tranquille de l'esprit autonome, à un moment où tout était régi par l'idée d'un créateur universel et omnipotent, infaillible et incontestable.
J'ai découvert Jacques le fataliste et son maître lorsque je vivais tout jeune à Harlem: les activistes Noirs de mon entourage d'alors n'en revenaient pas.
On peut le mettre dans le même sac que Cervantes, capable de placer de l'humour et de l'amour dans un propos subversif.
Bien entendu, le shplouc étant le gardien des bonnes moeurs et de la ligne du Parti, nous ne pouvons cependant que condamner "nos jeunes dissolus marcher sur les pas d'une courtisane à l'air éventé"

 

leblase | Le 16/10/2012 à 14:27 | [^] | Répondre

Re: Qu'entends-tu par là?



le tout est de savoir résister au chant des sirènes

 

elle | Le 17/10/2012 à 11:27 | [^] | Répondre

Re: Qu'entends-tu par là?

Elle,
C'est bien vrai: comment résister à ce mélodieux appel désormais reconnu par les plus hautes instances?


ci-dessus:
exemple d'affriolante sirène attendant de démarrer
son tour de chant à l'opéra Bastille

 

leblase | Le 17/10/2012 à 14:22 | [^] | Répondre

Re: Qu'entends-tu par là?

Chère Elle

 

J’ai remarqué ( tant il est remarquable ) que dans moult explications le concept tient lieu d’expérience…après ça devient facile, le cortège des mots assoira la validité de l’explication

 

Hélas personne n’y est plus abusé que nous même…

vois tu...toi même pose une question et te lance dans des explications sans attendre de réponse...

 

Vois-tu je n’ai pas habité harlem et de diderot je n’ai qu’un vague souvenir de devoirs scolaires et pourtant il m’est aussi arrivé de croiser jacques l’éventreur le fataliste dans les rues de la médina de casa, puis un autre dans les beaux quartier de l’anfa supérieur…et encore un autre dans un bidonville périphérique et encore un au segafredo de mon quartier jusqu’à ce que je comprenne qu’il avait été cloné à grande échelle…

 

Ces copies conformes avaient toutes la fâcheuse tendance de ponctuer leurs explications d’un « vous me suivez ? »

 

Leurs discours étaient émaillés de « il faut, y a qu’à… », on y cherche les questions, il ne semble y avoir que des réponses…

 

Aussi chère elle qui semble voir Dieu dans mon superflu je dis que rien n’est définitif, même pas l’explication…

 

Dire « ASSEZ » est-ce être dogmatique ou bien faire preuve d’humilité en se contentant de peu ? la vérité est mouvance et ne peut se contenir à une explication définitive

 

Trop de réponses ramène aussi sûrement à chercher LA REPONSE définitive ce que je condamne (sans pour autant verser dans le jansénisme puritain du taulier) au même titre que les pas éventés d’une courtisane affolant  une jeunesse déjà bien en mal de perdition…

 

Et au risque de prononcer un aphorisme qui ne manquera pas de me mettre sur la sellette du dogmatisme, je dirais volontiers

 

Celui qui n’est que THESE,

Il vaut mieux qu’il se TAISE…

 

Voila où résidait mon superflu…


oui je suis bien d'accord avec toi...déraisonner comme déconstruire pour mieux raisonner et reconstruire...

 

 

Anonyme | Le 16/10/2012 à 18:20 | [^] | Répondre

Re: Qu'entends-tu par là?

 itwoze me ab ove bien sûr :-)

 

kb | Le 16/10/2012 à 18:22 | [^] | Répondre

Re: Qu'entends-tu par là?

my  KB is rich, 
Dire « ASSEZ » évoque pour moi un certain ( jacques)  fatalisme, celui là même qui rend vaine toute tentative d'action ou d'explication , ceci expliquant ma référence au locataire du dessus...
mais tu as raison  la profusion d'  explications  tue la question ,  un peu comme sur ce blog ;-)

quelle était la question du taulier? ah oui,le monde et ses mystères nous échappe , l'individu est-il soluble dans un monde où  les nouvelles  technologies font rage  ?
c'est comment qu'on freine?




 

elle | Le 17/10/2012 à 08:14 | [^] | Répondre

Merci

J’adore vraiment ce que vous faites, bravo !!! Merci bien de partager avec nous cet article

EDIT:pas de pub sur le shplouc

 

Gabie | Le 30/10/2012 à 17:56 | [^] | Répondre

Allégorie du blog


 

mamzelle | Le 06/12/2012 à 08:23 | [^] | Répondre

Allégorie de l'espace commentaire





Reste t'il de l'espace?

 

leblase | Le 06/12/2012 à 15:28 | [^] | Répondre

séance d'acupuncture

De ma blanche candeur, il ne reste plus rien. Ca a été long …

Tant il est facile de voguer avec une innocence nourrie de pirouettes.

L’innocence s ‘en est allée et j’ai retrouvé au milieu de tant de douleurs et de crispations sur ce qui ne voulait pas céder, un peu de responsabilité.

Responsabilité pour tous ces mensonges pieux  sur moi-même et ces heurts malhabiles, ainsi que des regrets pour tous ceux qui ont écopé de bleus.

Et puis je n’ai plus aucune conviction sur ce qu’est le bien, le mal, la vérité ou le mensonge, qui sont comme des marionnettes tirées par des fils célestes.

J’ai fait l’expérience d’une vérité totalitaire, arrachée, déconstruite ou retournée, d’un monde foisonnant et mystérieux, et qui ne provoquait pas de réponse essentielle,  parce que la peur, la pudeur ou la tristesse m’empêchaient d’exprimer clairement quoi que ce soit même si le désir était là. Et parce qu’il y fallait le temps d’une maturation, retardée par une inaptitude à être un bon soldat.

Alors si le bien, le mal, la vérité sont manipulables…Que reste-t-il d’essentiel ? me suis-je demandée. A part une voix qui oserait être juste ce qu’elle est.

Je me suis demandée ce qu’était cette réponse essentielle et j ai compris que ce grand écart, entre une vie insouciante et irresponsable, et celle qui vous engage pour d’autres, c’est ce avec quoi je désirais me battre depuis longtemps, le désir de ne pas être coupée de ceux qui n’ont rien.

Cette guerre, ce n’est pas à moi de la juger puisqu’elle en implique bien d’autres.

Etait-elle évitable ? Je ne sais pas. Je lui fais un reproche, c’est d’avoir inventé le jeu des pièges qui blessent et de ne pas accepter sa part de sourire secret.

Mais voilà, il est temps de réconcilier ses idées et de vivre !

Qui suis-je ? Doit-on dire d’où on vient pour expliquer qui on est ? J’ai eu la chance de naître bordée de soie.  Mais les étiquettes sont des tombes et je cherche encore des racines. J’ai le désir d’être un pont ouvert, un témoin et je sais la responsabilité qui m’incombe. Oui mais voilà...

Nous sommes tous pétris de violence et d’intégrité. D’une intégrité parfois oublieuse lorsqu’elle flotte aux vents. Mon intégrité dans cette aventure c’est le non choix,  un choix libéré des extrêmes doctrinaires et parce qu'au milieu des toits troués et des murs détruits, je ne veux plus trahir.

 

 

 

 

marina | Le 12/12/2012 à 14:30 | [^] | Répondre

Re: Allégorie du taulier

 

tilly | Le 11/12/2012 à 18:32 | [^] | Répondre

Allégorie tillienne


une des rares photos connues de Tilly
entre deux trous (de golf)

 

leblase | Le 11/12/2012 à 21:59 | [^] | Répondre

Allégorie d'Ave Road


 

elle | Le 12/12/2012 à 12:54 | [^] | Répondre

Re: Allégorie d'Ave Road

Magnifique vue sur chaise.
T'es-tu assise dessus? Si oui, je me demandais si tes fesses portaient les marques striées des barres du siège.


Au travail, on préfère des assises plus pleines

 

leblase | Le 12/12/2012 à 21:29 | [^] | Répondre

Re: Allégorie d'Ave Road


C'est beau hein ! je reviendrai demain ...

 

marina | Le 14/12/2012 à 21:10 | [^] | Répondre

grisgris

  

 

Refuser l’archétype des couleurs des hommes…

Le bleu du ciel rêvé, tendresse, solidarité  et confiance

Le bleu des coups, libéralisme destructeur et placements boursiers,

Le rouge des soleils couchants, cicatrices et déchirements,

Le rose d’une fleur, balancier des espérances,

Le jaune, incandescence, tempura, éblouissement et sacrifice.

 

Le mélange de ces couleurs, improbable et vivant.

 

Bou dieu, la transparence fait peur !

Il faut bien mentir le plus superbement possible pour se tourner vers le paradis !

Griller les éclipses et les déguisements de brigands et de chiens rouges, garder l’amour oscillant sur la

stratégie de l’herbe folle, tenant la barre entre Dante et Fernandel, voir le soleil à en mentir. Dessiner le

lion avec une barbe. Homme, absurde, pitre émotif, voyageur au désir intact, muet ou chantant. Avec

tous,sa légitimité.

 

 

 

pandora | Le 14/01/2013 à 16:20 | [^] | Répondre

Quelques prescriptions


 

Dans la Gaulle riche et puissante, en l’ère 350, mon aïeul,  Gontran, fils d’une riche lignée de tapissiers, avec un parfait mimétisme, apprit le le tai chi avec son professeur Chan Wahong ( taiwanais), en se positionnant comme une ombre chinoise mais derrière et en rêvant de l’Empire chinois.  Il était jeune et naïf, il délirait un peu en chantant. Il parlait d’abolition des privilèges alors qu’il en était l’incarnation, et de l’idéal rouge pour la beauté de ses brodequins. Bref, il avait peut-être simplement un problème avec sa femme, on ne savait pas. On peut dire qu’il devait entretenir une relation plaisante avec ces sportifs de lents combats.  Poids mental : 10 kg

 

C’est quelque 1500 ans plus tard qu’on retrouve, Eléonore d’Ile de France, sur les pavés en train d’œuvrer pour la lutte des classes contre la société de l’argent, et réclamant en chantant la République sous les barricades, tout en rentrant le soir avec quelques compères dans sa suite résidentielle de Boulogne pour manger des petits canapés au foie gras. Elle finit par se marier avec un notaire et oublier sa vie aventureuse : Poids de l’aigreur ? 15 kg ?

 

Louison quand à elle, née en 1920, était fille d’un riche docteur, de la lignée des soyeux lyonnais, lorsqu’elle fit la rencontre d’un philosophe contestataire et qu’elle lâcha les siens pour le suivre tout en continuant à écrire des lettres tendres à son père, toutes renvoyées à l’expéditeur, ce qui fit l’objet d’une grande dispute avec son amant. Elle fut quittée et déshonorée définitivement auprès de tous. Et finit dans un couvent comme un petit poisson d’eau douce. Assassinat consensuel et courant : Poids de la morale : 50 kg

 

C’est encore 90 ans plus tard, et sans hasard du tout, alors que moi, Pandora, fille d’un ingénieur et d’une artiste, je venais de voler un riche volontaire qui dormait sur un banc le portefeuille sur le ventre, qu’une bande de comédiens allemands m’embarqua le jour même dans une guerre de tranchées de 14 et jusqu’à 44, pendant un tournage hivernal brumeux et qui évidemment ne se déroula pas bien. Ce tournage me vaccina contre la servilité. Mais pas contre la peur des metteurs en scène... Poids de la responsabilité : 60 kg

 

Il fallait changer la mise en scène,

Le monde ne pouvait marcher sans l’économie libérale que nous avions choisie ,

L’individualisme de chacun ne pouvait s’épanouir qu’en réaffirmant des règles de démocratie et de tolérance.

Le monde libéral n’est-il concentré que sur plus de création de richesses ?

Dites moi non, que l’entraide compte au-delà du cynisme et de l’égoïsme, et de la peur de l’inconnu. Aussi pour ceux qui sont étouffés et contenus par une société de contrôle qui les pousse à devenir des exclus.

La Démocratie, ce grand mot qui n’a que le sens qu’on lui donne, nous appartient en plein. Elle n’est pas la justice, pas la vérité, sûrement pas la soumission, mais le droit et le devoir d’être nous-mêmes dans les règles du jeu collectives qui s’expriment en réseau, dans le travail et dans nos vies.

Et de là, être l’égal de l’autre et le faire valoir, pour l’autre.

 

 

 

 

pandora | Le 15/01/2013 à 17:11 | [^] | Répondre

Re: Allégorie tillienne

C'est une stalagtite ? une grotte ? Une glotte ?

 

marina | Le 12/12/2012 à 14:18 | [^] | Répondre

Re: Allégorie tillienne

si seulement...
ah tiens comme c'est étrange, je "vois" des yeuxmuets passer sur mon blog, petits coquins ;)
merci taulier !

 

tilly | Le 12/12/2012 à 18:28 | [^] | Répondre

Wild side, à la tienne schplouk !

La passion…Celle des pulsions et celle de comprendre, qui tapie chez l’homme en redemande, pour bousculer et se faire bousculer, avaler ses croyances, raviver ses peurs, ravaler ses fadaises, brûler ses chairs pour rallumer la pensée qui jamais séparée du corps en redemande elle aussi, affamée comme lui. Et le jeu se fait destruction. L’appétit se fait saccage et dévoration. Où est le monstre ? Comment est-il ? Et si c’était moi ? Ou s’il était caché prêt à m’engloutir avec sa faim cannibale ?

Monstre terriblement humain, sauvage et sophistiqué. Je  vous observe petits carnassiers prêts à séduire pour le plaisir de l’ongle qui griffe la chair et soumet l’esprit, œil du pyromane concupiscent des marchés avides, nez du conspirateur de guerres engluées dans le sang, gants de l’entrepreneur frileux qui signe faillite, pertes et fracas, lèvres des injures professées à fleur de peau, orgue sauvage des messes transcendantes et pédophiles….. Crimes célèbres dévoilés sans relâche. Dévore encore !

Moi moi moi moi toujours moi ! Passion égotique souveraine et déchaînée…Vite, encore plus vite !
Flash info crépite !

Moi et mes lèvres acerbes, professant des mots le casque à la main. Crime et fantaisie ??

 

Captains in chorus : Yes, what a desperate part of life ! let’s escape and share a glass of sherry near a good fire full of happiness, would you ?

 

I : Oh yes Captains. ! Let’s put our nabuchodinosaure in the parking  field.

 

One captain : What colour are you ?

 

: Hey ! what are you d…? Stop pouring this white sticky painting on me !!!

 

One captain : Oh so sorry, would you like some other co…

 

I : I am PURPLE, if you may but don’t even try to mix the…….

 

One captain : I found the red one….

 

I : No !!!!! I’d rather go on the field and roll on the green grass freshly cut. Ouououououououo !!! (rolling on the grass)

 

One captain : Fresh look ! Perfect and beautiful !

 

: Feels like acrylic grass now ….

 

One captain : Oh ! The cows are running to us, look at them ! They come to see the Christmas tree !

 

: ahahahahahahahah !!!!! But it’s a cow’s lap shower ! hihihihihihihihihihihi ! Meueueueueueueueue !  I feel cleaned like the aborigenes and their insects toilet training..

 

Let’s have a sherry now by the fire.

 

 

after the sherry in the sparkling night

Parler du monde c’est faire un choix. Et pour choisir il faut de l’air, beaucoup d’air et d’espace.
Je n’avais jamais jamais choisi pour. J’étais contre. C’est un peu lâche, trop simple et figé. Peut-on choisir les yeux bandés et les chaînes au pied ? Non et renon.
Je me pose les questions :
Pourquoi es-tu là où tu es ?
Qu’est-ce que tu connais ?
Vers où regardes-tu ?

Pour être sûre de ne pas être paumée dans un coin de rue. Mais j’ai toujours regardé du même côté, timidement.
Aujourd’hui j’ai le torticolis schplouk car je me dis qu'il est à l’image du monde, l'urgence d'un partage..

Tu me donneras ton nom de Sioux et on racontera :  « Cathédrale dans le ruisseau », « Narines au bordel», « Coup d’éclat d’un timide poisson rouge» etc,etc.

 

 

 

 

 

 

marina | Le 06/12/2012 à 14:01 | [^] | Répondre

A touteuzétouss

Pensées

 

Jo | Le 19/01/2013 à 20:11 | [^] | Répondre

Ajolabelled'âme

...je ne sais qu'en penser ;-)

 

elle | Le 20/01/2013 à 06:44 | [^] | Répondre

Re: A touteuzétouss

 C'est pas rien Jo, chaussons....

 

marina | Le 21/01/2013 à 14:32 | [^] | Répondre