Version imprimable Spéculations alternatives

si ça vient pas, c'est que ça vient pas

"Si tu attends de l'Autre qu'il soit libre, espères qu'il ne va pas pleuvoir"

Spinoza, in" l'esprit réduit"


C'est pas que je sois pressé,
ni que j'attende de vous la lumière.
Je n''imagine pas non plus tomber sur un Sage barbu qui me montrera la Vérité, ni sur une Belle Dame qui me flasherait dans une grotte avec un ordre de mission style: "va bouter les Anglois hors de France".
Nonnon.
Je n'attends pas non plus la balle que me ficheraient les sbires d'une dictature lointaine comme dans la nouvelle de Borges (recueil de nouvelles "Aleph").
Je n'attends pas le bus, le jour de paye, mon tour chez le dentiste, je n'attends pas que le bouton supérieur du corsage entrouvert de ma voisine ne craque (encore que).
Quest-ce que j'attends? qu'est-ce qu'on attend?


Je n'attends pas que l'on me montre la Voie, ni qu'il y en aît une.

J'attend des gens que je rencontre ou à qui j'écris qu'ils soient eux-mêmes.
J'attends d'eux qu'ils me disent les choses qu'ils sentent, comme ils les sentent, d'égal à égal, sans avoir peur de mon jugement, sans craindre de m'offenser, sans souci de ce que je pourrais répondre (car je risque bien de répondre).
Las, l'homme est ce qu'il est, à savoir un animal social conscient en permanence des rapports de force ou de préséance qu'induisent les strates sociales. L'homme normal exige de se positionner non par rapport à lui-même, mais par rapport aux autres.
Et je découvre petit à petit que se poser en tant qu'égal à l'autre vous rend plus fort que lui.

Serait-ce parce que la position d'égal -qui signifie responsable de soi-, est intenable dans une société, de paix comme de guerre?

boutons de shplouc


Commentaires

ben zut j'arrive avec mes inventions

Ben oui, zut ! j'arrive avec mes inventions et vlan, un nouveau post. Moi qui ai découvert un truc imparable avec le couvercle de ma théière et mon sachet en papier (celui où je mets le thé vert - j'ai acheté cet aprèsm du lung ching ou du ling chung, je ne sais plus, bref, celui que tu m'a conseillé, Leblase, mais je sirote mon japonais préféré en attendant de goûter le tien) qui coule comme un robinet  quand je mets son extrémité au dessous du niveau du thé, que j'étais toute fière de vous le dire.... parce que je me dis que ça pourrait servir ce phénomène un jour à quelqu'un (en fait c'est le même principe que quand on siphonne un réservoir d'essence, c'est marrant, c'est en l'écrivant que j'y pense, je savais bien que ça me rappelait quelque chose) et je voulais dire aussi un autre truc : il y a plein de choses qu'on ne fait pas parce qu'on croit qu'on peut les faire plein de fois ou parce qu'on croit qu'on les a déjà faites plein de fois parce que c'est très naturel comme par exemple pour regarder un lever de soleil. Eh bien finalement, quand on réflechit, on se rend compte que ces choses nous semblent tellement évidentes, tellement évidemment à notre portée qu'on ne les fait presque jamais.  Un lever de soleil, combien en avez-vous vu vraiment ? Et puis j'avais d'autres trucs à dire, mais j'arrête.

Tu ne m'en veux pas Leblase (et les autres) d'avoir balancé des trucs qui n'ont rien à voir ???

Bon revenons à nos moutons : ton nouveau post m'intéresse parce que moi je me pose toujours en égale. Et je suis d'accord avec toi, ça me rend plus fort que l'autre, parce que ça veut dire que j'accepte de me mettre en danger. Donc, c'est que je me sens la force de le faire. Moi, c'est ainsi que je le ressens.
Se poser en égal entant que personne, dans les rapport de travail, quand on est en position hiérarchiquement supérieure ou pas d'ailleurs, c'est pas simple à gérer. Faut savoir prendre les coups en face.  Faut savoir se défendre et défendre les autres aussi. Et être juste. Putain ce que c'est dur ça.
 
Se poser en égale, dans les rapports avec les hommes ? Pas envie d'en parler, je risque de tomber dans les poncifs. Il y en a tellement peu qui comprennent.
En égale avec les femmes ? Pour moi, c'est évident.

Tout ça ne me parait pas incompatible avec la vie dans une société en guerre ou en paix.

 

moimoi | Le 09/05/2005 à 20:40 | [^] | Répondre

Re: ben zut j'arrive avec mes inventions

>moimoi
Tu pouvais parler de tes inventions sur le billet adéquat, de toutes façons ils restent pour la majorité en discussion ouverte, même si un autre billet leur succède et attire fatalement plus l'attention.
De toutes manières, tu l'as fait ici, et ça ne pose aucun problème puisque c'était intéressant: thé vert/robinet/ essence/ lever du soleil, voilà un mélange rare.
Mais tu reviens à nos moutons, et il semble clair que cette thématique est vécue consciemment, à te lire. Il paraît net que tu dois faire face à cette décision, qu'elle en coûte mais que tu as assez d'estime pour ta vie, pour que cette condition d'égal à égal soit revendiquée.
Car en effet, c'est une chose d'anonner "nous sommes tous égaux" et une autre de se positionner dans une relation d'égal à égal en toutes circonstances.
il s'agît d'un acte volontaire, d'une démarche personnelle qui n'a rien à voir avec une loi ou une constitution écrites.
Comme tu le dis si bien, l'on doit accepter de se mettre en danger, de s'inscrire dans le défi de soi-même face aux autres réalités (ou aux réalités des autres).
Tu ajoutes: être juste. Etre un juste, tu peux l'être pour toi ou par rapport à toi, mais comment le seras-tu pour l'Autre?
En tous les cas, merci de ta contribution

 

leblase | Le 09/05/2005 à 22:57 | [^] | Répondre

Re: ben zut j'arrive avec mes inventions

je me pose la question de savoir si lorsque on demande aux autres d'etre eux memes on attend pas en fait qu'ils soient notre reflet

 

foth | Le 12/05/2005 à 20:58 | [^] | Répondre

Re: Re: ben zut j'arrive avec mes inventions

>foth

moi, je me demande ce que signifie "demander à quelqu'un d'être lui-même"
est-ce qu'on est pas tout le temps soi-même ?
comment ne pas être soi-même ?






 

moimoi | Le 12/05/2005 à 22:02 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: ben zut j'arrive avec mes inventions

on est soi avec soi, rarement avec les autres non ? si, avec ma lou de tps en tps, si elle n'est pas occupée à faire la vaisselle . cool moi-moi, tu sais bien  je suis un babouin;

plus sérieusement (koike)

je ne crois pas aux intentions (louables) de le blase qui  idéalise un peu les choses et ne pose pas la question qu'il faut. Comme ac qui me donne la dépression, je suis un pessimiste. personne n'échappe à l'envie de voir les autres à son image . Leur demander d'etre égal , c'est leur demander d'etre notre reflet. il serait plus philo sophe d'apprendre à accepter les autres tels qu'ils sont., Mais peut etre  que le philosophe a compris depuis longtemps que la chose était vaine.

 

foth | Le 12/05/2005 à 22:18 | [^] | Répondre

cool

>foth
non sans m'énerver, je ne suis pas d'accord.
je ne suis pas moi qu'avec moi, au contraire, j'ai besoin des autres pour être moimoi, non parce que j'attends qu'ils soient mon reflet mais parce que le reflet qu'ils me renvoient de moi-même me construit, me nourrit

 

moimoi | Le 12/05/2005 à 22:33 | [^] | Répondre

Re: cool

alors ty es une sage babouine et je t'envie

 

foth | Le 12/05/2005 à 22:37 | [^] | Répondre

Re: Re: cool

sage je veux dire une femme évoluée (pas de malentendu ;-)

 

foth | Le 12/05/2005 à 22:39 | [^] | Répondre

Re: Re: cool

>foth

babouine, moi, non

 

moimoi | Le 12/05/2005 à 22:44 | [^] | Répondre

foth et le malentendu

>foth

J'exige de moi-même d'être , au départ, égal à moi-même, donc juste, et égal aux autres au minimum.

Et comment peux-tu croire que l'égalité signifie la similarité? As-tu perdu de vue la dynamique ?

Dans un monde où tout est énergie, tout est mouvant, la similarité est un sérieux retour en arrière, genre vers l'abeille ou la fourmi.

Alors, si j'attends de l'Autre qu'il cesse de se relier aux gens selon un schéma hiérarchique, et se situe par rapport à lui-même, cad, par rapport à ce qu'il éprouve et ressent, en oubliant de tâcher d'être ce que la société attend de lui.

 

leblase | Le 13/05/2005 à 09:35 | [^] | Répondre

Re: foth et le malentendu

- comme toi ,je crois que l'énergie nait de la diversité. Comme toi , j'aimerais que chacun puisse etre lui meme (et donc l'égal de l'autre -et non égal à l'autre-)

- je me pose simplement la question de la capacité que nous avons à accepter cette différence. nous l'acceptons lorsque nous PENSONS. Mais au fond de nous la "bête" est là qui cherche dans l'autre , non la différence mais la similitude 

- je renverse aussi ta question initiale de cette manière : pourquoi demander à l'autre d'etre lui meme , plutot que de se demander : "que dois je faire pour accepter la différence de l'autre ?" Doit on demander à l'autre de faire l'effort ou le faire soi-meme ?

 

foth | Le 13/05/2005 à 14:38 | [^] | Répondre

Re: Re: foth et le malentendu

>foth
bonnes questions, bonnes alternatives et bonnes observations.
Mais je ne sais si l'on recherche tant que celà la similitude.
Pour ce qui est d'accepter la différence de l'autre, n'est-ce pas plus facile à accomplir si l'on a accepté de se déstabiliser, par exemple de se plonger dans un mode social différent du sien?
Le fameux "les voyages forment la jeunesse", les expériences comme la maison d'amour chez les Mudras, ou autre plongée initiatique, en nous faisant comprendre l'importance des données culturelles dans notre appréciation du monde nous permettent de relativiser.
Ce qui nous semblait une vérité intangible devient bien relatif..

 

leblase | Le 13/05/2005 à 22:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: foth et le malentendu

C'est un moyen oui. Je note au passage que là où nous ne partageons pas la langue, nous regardons plus facilement l'autre, nous nous sentons sans doute mieux protégés.Paradoxal non ?

 

foth | Le 14/05/2005 à 08:21 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: foth et le malentendu

>foth

Mieux protégés? Je pense plutôt que l'on est plus vulnérables, plus disponibles, donc plus ouverts.

C'est pour celà qu'il faut mettre en danger nos certitudes;-)

 

leblase | Le 14/05/2005 à 10:25 | [^] | Répondre

leblase et foth finissent par bien entendre

un point au moins (pour aujourd'hui) :

- mettre en danger sa certitude

et pour cela, sortir des clans, voyager, changer de vie de temps en temps, parler vrai sans s'encombrer de théories, ECOUTER et mesurer le poids des mots ;-)

et puis (petite différence là, et encore pas sûr, faudrait creuser); ne pas DEMANDER à l'autre, mais FAIRE

> hey,  moi+ moi = moi-moi ; seriez vous une babouine freudienne ?

 

foth | Le 14/05/2005 à 10:55 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: ben zut j'arrive avec mes inventions

d'apres ce que je vois tu m etonnes vraiment

 

catherine | Le 18/07/2005 à 22:43 | [^] | Répondre

Je tue il.

C'est une louable attente, je pense. Et comme un de mes niveaux de représentation (celui qui croit qu'il vit au milieu d'individus comme lui et qui en profite, en gros le fanfaron de la bande qu'héberge mon cerveau) pense pouvoir apporter quelque pierre à ton édifice mental, je le laisse parler, on est théoriquement en démocratie (même si dieu n'a rien à voir là-dedans à ma connaissance).

J'ai vraiment l'impression que le premier geste à l'amorce d'une conversation est de se situer diastratiquement par rapport à l'interlocuteur, et, si c'est possible, un peu au-dessus, du moins en Occident, mais ce débat est déjà en chemin, et, au vu de mon inexpérience, je le laisse passer comme un enfant américain pauvre le marchand de glaces. Donc, lors de beaucoup de discussions entamées avec des encore inconnus, je me suis rendu compte que ce qui regroupait la plus grosse somme des informations qui paraîssent essentielles à certains sont les cinq premières minutes. Notamment les tout premiers mots de présentation, résumés par des lexicologues amateurs et pour un autre contexte par le sigle ASV, auquel il faut ajouter la profession pour tous et le type d'options de la voiture pour la majorité des mâles. Et surtout, le tout premier mot échangé, le nom.

Et c'est là que j'ai pu remarquer à quel point le fait de ne pas connaître le vrai nom de quelqu'un peut destabiliser certains. Il faut d'ailleurs que je précise que je fus autrefois affublé d'un sobriquet qui me poursuit dans quelques cercles sociaux, et que c'est pour cela que j'évoque l'onomastique ici. Résumé de la plupart de ces entrées en matière :

"- Salut, moi c'est ... .
- Et moi Padré.
- C'est de quelle origine ?
- Ca doit venir de l'espagnol.
- Mais c'est ton vrai prénom ?
- C'est comme ça qu'on me nomme.
- Ah, c'est pas ton vrai prénom... Tu t'appelles comment?"

Bref, un autre serpent qui se mord la queue. Et ce qui est systématique par la suite, c'est qu'on va vouloir connaître mon prénom en entamant chaque dialogue par la dernière réplique. Plus sûr que d'aller voir Molière à la Comédie-Française et de tomber sur les mêmes intonations qu'il y a quatre siècles. Parce que, tout simplement, d'aucuns trouvent insupportable qu'on en sache plus sur eux que l'inverse.

Tu te diras donc que cette quête mène à un équilibre précaire de l'égalité de connaissance entre les acteurs de cette sempiternelle pièce. Ce serait omettre la propension encore plus immuable à vouloir faire étal de son ego de nos congénères. Pour l'occasion, mon comportement ne varie pas du leur, et cette question sans cesse posée m'empêche de parler correctement de moi. Bien qu'être le centre d'attention puisse être flatteur, il vaut mieux le devenir par un talent que par un  nain "père" datant du lycée. 

 

Garg | Le 09/05/2005 à 21:30 | [^] | Répondre

Re: Je tue il.

>Garg,
phew!
Tu places la question dans le cercle de la dialectique, presque exclusivement à l'intérieur d'une strate discursive, pour employer un mot de tous les jours, plus que dans l'attitude intérieure du guerrier.
Je te vois parlementer sur la route de Chine avec les Kazaks, en compagnie de Marco Polo, et devant le manque total d'expressions faciales de ceux-ci (devant leurs sabres courbes bien affutés et leurs moustaches joliment tressées) recourir à cette vieille casuistique qui fait répondre à une question par une autre question.
Si Garg est jésuite de formation, ou à tout le moins mariste, il aura dévoilé cette part de lui-même.
Ceci dit, l'emploi du langage est déjà une action.
Et si tu n'es pas mon égal, tu ne saurais être ni mon inférieur ni mon supérieur.
Qui es-tu, alors?
Certains t'ont cru un autre moi-même, mais j'assure qu'il n'en est rien: leblase est un faux mais c'est un autre.

 

leblase | Le 09/05/2005 à 23:06 | [^] | Répondre

Re: Re: Je tue il.

Il semblerait que je sois cerné. Pas pour les jésuistes ni les maristes, dieu ne m'a pas encore pardonné de vouloir le tuer. Mais pour le reste, le plaisir des mots et de la discussion dans un seul but esthétique, bien vu. Sinon, je crains de n'avoir rien à faire ici.

Et quant à la parole agissante (alors que si souvent vagissante), j'aimerais acquiescer mais ne le puis, car si je le fais, je ruine mon ambition de rester passif pour cette vie.

Enfin, juste au passage, ce qui prouvera aux derniers sceptiques que nous ne sommes pas un seul, cher Leblase, si l'on pouvait m'éclairer quant au nom de cet avocat dans David Copperfield qui joue la rengaine du "j'voudrais bien, mas j'peux point" en mettant tout sur le dos de son associé, ça m'éviterait de longues heures de torture mentale.

 

Garg | Le 11/05/2005 à 00:43 | [^] | Répondre

Garg et la parole agissante

>Garg,
jongleur verbal, ne tentes pas de me faire croire que ta parole n'est pas agissante: sinon  pourquoi s'étirerait-elle ici ou là en tentant de n'être jamais soumise à une position fixe, tels les cyclistes de tendam du "des jours et des nuits" de Jarry?
Les Jésuites, soldats de Dieu, étaient surtout des fleurettistes de la dialectique, tordant à qui mieux mieux les Saintes Paroles de l'Evangile et les nulles bulles papales de façon à leur permettre d'agir en conscience.
Pour avoir pas mal traîné en Amérique du Sud et Centrale, je puis te dire qu'à chaque fois que je suis tombé sur un prêtre révolutionnaire, ou profondément impliqué dans le combat auprès des faibles, c'était un Jèz.
Donc respect pour ceux-là, et on oublie Ignace de Loyola et les côtés plus nul de la Compagnie.
Cette longue digression pour en venir à une question:
Si tu déclares ne pas vouloir faire de ta parole un acte, cela implique t'il que tu considères ce qui se passe dans les échanges sur le Net comme ne relevant d'aucune réalité? Que donc tu peux y écrire, y lire, sans jamais que ne te pénètre une phrase, un sens, une image?
Nous savons bien que c'est impossible, et l'esthétique, tu en conviendras, est un acte.

 

leblase | Le 11/05/2005 à 11:44 | [^] | Répondre

Leblase et le coup de fleuret

Très cher Leblase,

Par ta question, tu as mis le doigt sur l'une des pensées qui a fait de moi l'être que je suis. Tu as employé le mot "réalité", et, à cette évocation, mon brave côté métaphysique (j'emploie ce mot car je n'en vois pas d'autre) dressa une oreille attentive. Je fais en effet partie de ces quelques sceptiques méthodiques pour qui la réalité est une notion hautement controversée. Je n'y peux rien, je n'y crois pas et la mets en doute. Sur la toile ou ailleurs.

Je n'ai aucune preuve de l'existence d'une quelconque réalité objective, par conséquent seule me reste ma réalité subjective. De là à dire que je suis le centre de mon monde, un pas est allègrement franchi. Le problème, c'est que je ne puis être sûr de mes perceptions (mes sens me flouent, comme ma vue au petit matin d'une nuit de saké chaud au miel). Donc que me reste-t-il ? Ma propre existence, qui est prouvée par la phrase de l'autre méthodique.

Je pars du principe que je doute du reste du monde aussi, donc de votre si noble existence, cher Leblase, ainsi que de celle de l'assemblée non moins noble qui me répond parfois. Je regrette la dépréciation subséquente à mes écrits si vous existez, mais il est fort possible que vous ne soyez que des hallucinations provoquées par mon cerveau (malade ou pas, il faut une référence pour en juger). Par conséquent j'émets l'hypothèse qu'aucuns des phrase, sens, image que tu cites ne peut me pénétrer, si je suis le seul objet dont je sois sûr. Tout peut provenir de moi, je serais omniscient mais avec réminiscence progressive au fur et à mesure que je serais confronté à des parcelles de moi-même.

Alors là est la question : un dialogue interne est-il un acte ? Je ne pense pas, vu que de l'omniscience il ne peut naître aucune réaction spontanée.

P.S.1 : "tu déclares ne pas vouloir faire de ta parole un acte". Mon vouloir est indépendant du problème. La parole est intrinsèquement acte ou non. Si l'Autre existe, elle est acte. Mais encore faut-il qu'il existe.

P.S.2 : "l'esthétique, tu en conviendras, est un acte". Je dirais plutôt que l'esthétique est un état. Provoqué, certes, mais qui , dans le contexte exposé, n'entraîne pas de réaction, seulement du confort.

Pour conclure, je ne pense pas qu'un jésuite puisse se considérer comme son propre dieu.

 

Garg | Le 11/05/2005 à 23:36 | [^] | Répondre

Garg et la relative existence des autres

>Garg
C'est pas gagné, c'est sûr.
Partons du principe que je ne sois effectivement qu'une illusion. Comme tu écris sous le pseudo peu vraisemblable de Garg, sur le support virtuel de quelqu'un qui n'existe pas et déclare au départ être un faux, l'on doit mettre en question la réalité de ton propre questionnement.
Or, si la question  même de ta perception de mon existence n'existe pas, doit-on en conclure que, du coup, est faite la preuve de mon existence?
La clinique du Dr Mabuse a eu des résultats exceptionnels pour tous les troubles de la perception.
Elle n'est pas trop chère, mais tous les employés, travaillent leurs 35 heures simultanément: le reste du temps les malades sont livrés à eux-mêmes ce qui ne les gêne pas, car ils doutaient des 35 heures précédentes.

 

leblase | Le 12/05/2005 à 01:36 | [^] | Répondre

Leblase, cas non-clinique

C'est juste pour que personne ne s'étonne plus que l'absurde est tout ce qui me préserve d'une folie qui me rendrait asocial. Comme ça, je reste en mode "folie louable dans les dîners".

 

Garg | Le 12/05/2005 à 02:16 | [^] | Répondre

L'Etre à l'Autre.

Je t'écris ce que je suis. A toi.

Qui es tu?

L'apparat du dire n'est rien.

Je suis parce que tu es.

Jeux de miroirs.

Qu'est ce qui nous pousse à être nous mêmes?

 

Elle le dit... | Le 09/05/2005 à 23:12 | [^] | Répondre

Re: L'Etre à l'Autre.

>Elle le dit!
J'écoute ce que tu me dis être.Toi, oui.
Qui sommes-nous?
Dans quelle dimension?
L'apparat du dire est comme la musique qui t'empêche d'entendre, la muzzak de supermarchés, les mantras mille fois répétées.
Si tu es parce que je suis, il en est peut-être de même pour moi: et alors, il a bien fallu qu'un des deux commence.
C'est donc absurde.
Ce qui nous pousse à être nous-même, ne serait-ce pas toute cette énergie sociale consensuelle qui nous pousse à ne pas l'être?
Et donc en force certains à l'être, cet Etre?

 

leblase | Le 09/05/2005 à 23:23 | [^] | Répondre

Re: Re: L'Etre à l'Autre.

la racine de marronier n'existe que parceque je la vois...seuls qui serions nous?

 

Elle le dit... | Le 09/05/2005 à 23:34 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: L'Etre à l'Autre.

>Elle le dit!
En Septembre, ferme les yeux Elle le dit! et quand tru te prendras un marron toujours entouré de sa peau épineuse sur la tête, tu sauras que le marronnier que tu ignorais existait bien;-)
Après ça tu pourras venir, je te panserai.

 

leblase | Le 10/05/2005 à 10:39 | [^] | Répondre

Ficciones

" El jardín de senderos que se bifurcan " .  Ficciones. Borges 1944

 

wasc | Le 10/05/2005 à 00:53 | [^] | Répondre

Re: Ficciones

>wasc
Escondido! Al fin tengo mi direccion...

 

leblase | Le 10/05/2005 à 10:37 | [^] | Répondre

Comment vivre ce que je ressens, peut être à tort comme un paradoxe,  1. être soi même 2. d'égal à égal avec l'autre - équilibre possible entre ce qui est intangible (être soi même) et relatif (égal à égal) ?

 

Didier | Le 10/05/2005 à 10:15 | [^] | Répondre

Didier se pose des questions

>Didier
Egal à égal avec l'autre, dis-tu. Mais quel autre? S'agît-il d'un simple mortel, ou du monde tout entier?
Parvenu sur cette Terre pour un temps (donnée illusoire) restreint, le meilleur n'est-il pas de poser le monde entier en seul partenaire?
Tu me diras: quel mégalo ce leblase, il faut être Diogène pour une telle aventure. Non point mon bon: le chemin de l'Algonquin, de l'Oglala, du Schikesaw l'exigeait.
C'est à la fois le tourment et la force du voyageur.
Donc pour te répondre:égal à égal doit être la posture intangible, être soi-même étant relatif.

 

leblase | Le 10/05/2005 à 10:35 | [^] | Répondre

Re: Didier se pose des questions et moimoi aussi

>Leblase
Comment être juste pour l'autre as-tu demandé : se poser en égal, c'est être juste pour l'autre justement, non ?

Et je retrouve ceci (à propos de tout autre chose) :
" Tous les systèmes terminologiques de parenté disent quelque chose qui pourrait être formulé de la façon suivante : le rapport hommes/femmes (...) peut être transposé dans le rapport parents/enfants. On ne trouve dans aucun système au monde un rapport femme/homme (...) - où le premier des deux termes est dans la position dominante- qui équivaudrait à un rapport parent/enfant. (...) il y a partout et toujours un sexe majeur et un sexe mineur". in Masculin/féminin de françoise Héritier.

Pour se poser en égale après ça, faut en avoir, non ?


 

moimoi | Le 10/05/2005 à 11:02 | [^] | Répondre

Re: Re: Didier se pose des questions et moimoi aussi

>moimoi
Le terrain sur lequel l'on situe la thématique de l'égalité, est limité s'il est ponctuel.
Ainsi tu concentres ce sujet sur le rapport entre les genres, comme si nous n'étions que celà: un être relationné à l'autre genre de son espèce.
Mais nous ne sommes plus depuis longtemps limités aux problèmes de la reproduction ou de la préséance dans le groupe.
nous ne sommes plus des babouins.
L'égalité, comme la liberté, ne sont-elles pas des choix volontaires, comme tu le disais dans ton premier commentaire?
Me poser en égal au monde interdit que je ne me détermine qu'en tant qu'homme ou femme: me limiter à une telle distinction ne risque pas de m'aider à appréhender l'autre Sphère, celle que représente tout ce qui n'est pas moi.

 

leblase | Le 10/05/2005 à 11:46 | [^] | Répondre

Duplicité

> Leblase
Outre le fait qu'il me semble toujours intéressant de savoir comment fonctionnent les autres (Sun Zi m'a dit que c'était un bon plan pour pas se faire bouffer trop vite), je revendique la duplicité. Je me pose en égale en tant que multiple. Individu, face au monde, mais aussi en tant que femme, face au monde, face aux hommes, pourquoi voiloir l'éviter. C'est assez jouissif.  Et en tant que pas mal d'autres "personna" aussi.

 

moimoi | Le 10/05/2005 à 12:04 | [^] | Répondre

pourquoi voulez vous que je la traite d'égal à égal puisque je sens au fond de moi-même qu'elle m'est bien inférieure

bien mesurer le poids de chacun de ces mots svp

 

foth | Le 10/05/2005 à 11:25 | [^] | Répondre

Re:

>foth
inférieure, c'est à dire ? puisque vos mots ont un poids, que pèse celui-là en particulier ? auriez-vous quelques synonymes à soumettre ?

 

moimoi | Le 10/05/2005 à 16:48 | [^] | Répondre

Re: Re:

> moi moi et les autres

 

Désolé, que ma maladresse et ma volonté de provoquer aient jeté le trouble

 

Maladresse, car en voulant zoomer sur le rapport homme-femme, qui me parait crucial en la matière, j’ai  pris le risque de réveiller une querelle jamais éteinte

 

Maladresse également car mon avertissement du poids des mots voulait simplement dire : attention ce que je viens d’écrire n’est pas le fond de ma pensée. J’aurais donc du utiliser une autre manière de m’exprimer, j’en conviens

 

Je me pose la question suivante : Quels sont les parasites qui nous empêchent de traiter d’égal à égal.  Il y a bien sûr les strates sociales évoquées plus haut, mais aussi le sentiment inconscient qu’a chacun d’entre nous d’être unique. Et là ça devient compliqué, car bien sûr si je raisonne et donc me raisonne, je considère les autres comme égaux et je m’enrichis. Mais ce vieux démon du « subway » de l’inconscient ;-) cherche toujours à me montrer que je détiens la supériorité. Dès lors traiter d’égal à égal ne peut être  que le résultat d’un effort « intellectuel »

 

Je pose aussi la question de l’objectif final de cette démarche, car s’il s’agit comme dit le blase « de se rendre plus fort que l’homme normal », j’y perd mon latin, sauf à comprendre et c’est sans doute ce que dit le blase : si tous les hommes ont cette démarche, alors tous les hommes normaux deviendront supérieurs.  

 

foth | Le 10/05/2005 à 20:23 | [^] | Répondre

foth et le if..then

>foth
Ben, tu t'en tires bien dis donc, sur "l'objectif final de cette démarche"!
"si je considère les autres comme égaux je m'enrichis"..Très bien, mais leblase n'est pas si bon que ça, et je commençais par me servir moi-même.
Je n'avais pas vraiment de but évangéliste: je constate simplement qu'en me posant toujours dans la situation d'égal, c'est-à-dire que nul n'a de droit, d'autorité ou de pouvoir sur moi que je n'aie sur lui, celà me rend plus fort.
Plus fort signifie t'il nécessairement plus fort qu'un Autre?
Je ne sais: mais plus fort que si je ne me considérais pas l'égal de tous.
Maintenant, chacun fait c'qu'y veut..

 

leblase | Le 10/05/2005 à 20:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

> foth

je suis déçue par votre réponse, je l'avoue, je pensais que vous pousseriez la provocation un peu plus loin et qu'on parlerait enfin vraiment de sexe, ici.

je propose comme objectif final : ne pas se faire niquer (mes mots sont pesés bien sûr).

 

moimoi | Le 10/05/2005 à 21:44 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

je note la patronyme "moi,moi" Ne serait ce pas justement là , l'illustration du maudit démon de l'etre unique ?
Et puis il faut savoir, vous voulez etre niquée ou pas ? soyez plus claire dans vos intentions !

 

foth | Le 10/05/2005 à 21:58 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re:

> foth

non bien sûr.
oui, bien sûr.

j'ai revendiqué dans un précédent post la duplicité, non l'unicité.

 

moimoi | Le 10/05/2005 à 22:14 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

dont acte

 

foth | Le 10/05/2005 à 22:19 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: duplicité

"Il est presque normal de mener une vie double quand on est seul. C'est plus difficile à deux" JB
à deux, entendre avec l'Autre, encore faut-il le définir.  
"l'altérité, c'est ce qui fait que personne ne peut se faire rire en se chatouillant soi-même" JB.

 

laseine | Le 11/05/2005 à 18:15 | [^] | Répondre

Laseine a deux rives

>laseine, salut!
ces initiales JB doivent-elles être perçues comme rattachées à une marque de whisky qui expliquerait que tu voies double?
L'autre serait-il différent ou simplement ailleurs?

 

leblase | Le 11/05/2005 à 18:21 | [^] | Répondre

Re: Laseine a deux rives

>leblase salut
a) je suis le fleuve à rive unique !
b) JB sont les initiales de Jean Baudrillard la catastrophe,
c) Ailleurs j'y suis, et l'Autre n'est autre que soi-même,
d) Ce qui explique et justifie la rive unique (mais pas inique qui n'a rien à voir avec e-nique ni même avec nique ta.. ta ... toi-même (parenthèse dans la parenthèse ceci est un clin d'oeil à l'objectif final de foth)),
e) inclus dans la présente argumentation [;-)) Jorge Luis Borgès dans «Enquêtes» (remarque que la parenthèse se transforme en crochet pour laisser s'exprimer le smiley)],
f) et cætera,
g) l'Autre est blasé,
h) Ailleurs est partout et nullepart (argument supplémentaire s'il en est en faveur de la rive unique)
 

 

laseine | Le 11/05/2005 à 19:10 | [^] | Répondre

Re: Re: Laseine a deux rives

>laseine
a oui
b que vient-il foutre ici, y a pas de caméra?
c oui
d tu oublies pic-nique
e JLB encore lui! Caramba!
f etc
g leblase est un blason
h je te cause extirpation tu me réponds localisation: nous sommes faits pour nous entendre (surtout si tu n'as qu'une rive) car comme disait Yves Coppens: "au début du monde, le baton n'avait qu'un bout, donc les fleuves n'avaient qu'une rive"
Il n'y a pas de fin au nuage qui me survole,
pas de début pour l'engoulevent qui chante
pas de centre pour l'univers
pas de mot pour dire combien je l'aime à celle que j'aime

 

leblase | Le 11/05/2005 à 22:08 | [^] | Répondre

incomplétude

>laseine
"Il y a dans la duplicité structurelle, le défaut, la différence, une sorte d'ouverture, une disposition à l'autre. Le préfixe "dis" traduisant l'aspect clivé, double de tout être, et de toute situation, est l'indice d'une béance, d'un réceptacle, signe que la vie n'est qu'interaction. (...) Etre travaillé par le manque ne peut que favoriser la recherche, en moi-même, dans le social, la nature, la déïté, de l'Autre qui, pour un moment et imparfaitement, me complète." MM

 

moimoi | Le 11/05/2005 à 19:16 | [^] | Répondre

Re: incomplétude

>toitoi (moimoi)
Il y a dans la duplicité, l'intention de s'approprier l'Autre, se l'incorporer à dose supportable, parce qu'on est incapable d'appréheder l'altérité radicale et de négocier avec elle. C'est pour cela aussi d'ailleurs que toute tentative de traiter d'égal à égal est vaine.
ultrasolution : Je suis l'Autre et l'Autre c'est moi.
Je dirais pour paraphraser l'autre que L'ENFER C'EST L'AUTRE PAR LUI-MêME.

 

laseine | Le 11/05/2005 à 19:44 | [^] | Répondre

Re: Re: incomplétude

>laseine

tu veux dire qu'on n'est jamais que seul ?
l'algèbre n'est pas si est bidon > 1+1 = 2 pas 1
si c'est cela, j'en suis convaincue
bien pour ça que je me berce d'illusions (pas la force d'un baruch, moi)


 

moimoi | Le 11/05/2005 à 20:10 | [^] | Répondre

Re: incomplétude

>bien dit moimoi,
J'apprécie en lecteur cet échange entre laseine et toi.
Nul n'aura d'autre raison que la sienne propre, et d'autre récompense que la richesse de l'autre.

 

leblase | Le 11/05/2005 à 22:09 | [^] | Répondre

Tentative d'un commencement de compréhension

Je ne te suis pas bien... De quoi parle-t-on derrière le vocable: "égal"? Si il s'agit d'être responsable de soi, on parle de volonté individuelle, celle qui nous conduit à faire le choix de se poser sur les épaules d'un autre ou de tracer soi-même le chemin de sa vie. C'est du reste ce libre arbitre qui demeure, dans les sociétés occidentales, la seule sphère d'individualité, qui peut être réduite par le poids de la tradition. On rejoint alors une approche de l'égalité en terme de rapports sociaux, les uns par rapport aux autres dans un contexte social. Dès lors que l'on se situe par rapport à l'autre, le rapport est inégal me semble-t-il.
L'obscurité tombe sur la plaine d'Archignac, un suppositoire et au lit!

 

Archignac | Le 10/05/2005 à 12:26 | [^] | Répondre

Re: Tentative d'un commencement de compréhension

ArchiBoulgagnac,
le choix de l'égal ne saurait se cantonner à la seule alternative que tu présentes. Egal je suis, je suis donc un obstacle à toute volonté ou tentative de prise de possession: que ce soit de ma pensée, de mon jugement, de mes actes ou de mes sentiments.
Prenons l'exemple des sentiments, puisque tu es toi-même attaché aux rapports qui te lient aux autres.
Egal signifiera là que nul ne peut sans crainte de réponse te dire qui aimer, qui combattre, qui désirer ou qui choisir.
Ce libre arbitre (ce passage intéresserait Kate) que tu cites n'est pas si facile à conserver, la pression sociale (pub, baragouinages politiques, études sociologiques, etc) ne cessant de te dire qui tu es, qui tu dois être en te faisant croire qu'être comme les autres entraîne que tu sois toi-même.
Rajoutes un deuxième suppo.

 

leblase | Le 10/05/2005 à 13:15 | [^] | Répondre

Re: Re: Tentative d'un commencement de compréhension

Leblartifice,
Si le libre-arbitre est ce que tu décris comme une sorte d'imperméabilité à l'extérieur, il n'existe pas en ce sens qu'aucun de nous n'est une création ex nihilo. Nos choix sont guidés par les contraintes et influences qui jalonnent notre vie, celles-là même qui créent une profonde inégalité entre les hommes (compris les femmes qui sont à l'intérieur de nous). Me trompé-je d'éléphant?

 

Archignac | Le 10/05/2005 à 14:08 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Tentative d'un commencement de compréhension

Archipinaillegnac,
S'agirait-il d'imperméabilité, qu'on ne pourrait alors parler d'égalité, puisque c'est à partir de ce statut qu'on peut s'ouvrir le plus au monde, sans perdre sa propre authenticité.
Il n'est pas question d'être un mur.
Pour reprendre ton propos, celui qui est soumis à la volonté de l'autre ne peut qu'absorber ce qu'on lui donne, sans discernement ou sans possibilité de refus.
Celui qui se pose en égal fait son choix.
Et je ne crois pas que ces choix ne soient guidés que par les contraintes ou influences, mais par la volonté (de savoir, comme dirait Foucault), par le désir d'être en harmonie avec ce qui lui semble juste.
Te seras-tu trompé-je d'éléphant?
Si tu m'écoutes, tu n'iras plus chez Carrefour, mais chez Mammouth.
(putain, quelle démonstration verbeuse: ce leblase me rend de plus en plus confus)

 

leblase | Le 10/05/2005 à 15:07 | [^] | Répondre

Doc Leblase et les théseux...

(Attention, excés de provoc)

"Je veux du cuir..." disait Souchon, (Alain)

La seule vraie question , à vos ages, n'est t-elle pas  : "Est ce que je bande encore et pour qui?"(ou pourquoi)...

"Mon taux de cholestérol est il ok?"

et "As tu acheté les filtres à café?"

n'est ce pas la vraie sagesse?

la philosophie n'est que dans l'ordinaire des choses!

ou qu'on m'excommunie!

 

Elle le dit... | Le 10/05/2005 à 15:35 | [^] | Répondre

Re: Doc Leblase et les théseux...

>Elle le dit!
Vade Retro Satanenette!
Il y a le cuir, il y a le skai
Il y a le pire, il y a le ciel
Le fait de bander serait-il une question d'âge? et indiquerait-il une option vers l'autonomie?
D'abord, je ne bois plus de café!
Cholesterol ok, meilleur que l'ozone en ville
L'ordinaire n'est pas quotidien

 

leblase | Le 10/05/2005 à 15:43 | [^] | Répondre

Re: Doc Leblase et les théseux...

En pensant à Fernande, je bande, je bande,... En pensant à Lulu, je ne bande plus...
Le cuir me fait des rougeurs, je préfère la paille, j'ai diminué mon taux de cholestérol mais augmenté mon taux d'alcoolémie, je ne me pose pas la question de l'achat de filtres à café puisque j'ai une assistante qui me le sert directement dans une tasse...
Et voilà illustrée la théorie de la relativité!

 

Archignac | Le 10/05/2005 à 20:51 | [^] | Répondre

Re: Re: Doc Leblase et les théseux...

Archigéniegnac,
Quand je pense quAlbert E. s'est fait chier des années pour pondre sa théorie, et voilà que tu en fais une histoire de cul et de beuveries...Quelle honte!
Au fait, c'est toujours ta vodka à la betterave?
Passes la boutanche, ivrogne

 

leblase | Le 10/05/2005 à 21:02 | [^] | Répondre

La trompe du Mammouth est-elle plus grande que celle de l'Elephant?

Leblasido,
De quoi est constituée cette authenticité dont tu parles si ce n'est d'un capital culturel qui se construit tous les jours que l'entourloupeur nous laisse avant de nous rendre à la terre???
Nous ignorons la plupart du temps les influences qui nourissent les préjugés qui guident nos choix.
Un jour, un grand penseur de ma connaissance me dit: "pour être libre, je dois tuer mon père et ma mère"
La psychanalyse serait la clé de notre délivrance?
Bref, il n'y a pas de liberté réelle, juste une liberté pensée.
Poil au nez

 

Archignac | Le 10/05/2005 à 20:45 | [^] | Répondre

Re: La trompe du Mammouth est-elle plus grande que celle de l'Elephant?

Archipelleatarte,
Cette authenticité dont je parle est comme le pâté d'alouettes: faite de questionnement et d'intégral esprit de foi.
Un jour, le même grand penseur m'a dit:"pour être propre, vaut mieux avoir du savon".
Ce genre de choses, même si on ne l'a pas connue,
on l'a toujours su.
Poil au cul

 

leblase | Le 10/05/2005 à 21:05 | [^] | Répondre

Re: Re: La trompe du Mammouth est-elle plus grande que celle de l'Elephant?

Lebladepasta,
Je préfère le pâté de merle, si possible dégusté à Corte, il est plus corsé...
La savon ça donne des boutons, poil au fion

 

Archignac | Le 11/05/2005 à 17:10 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: La trompe du Mammouth est-elle plus grande que celle de l'Elephant?

>Archijambongnac
Ton sens de l'égalité s'étant perdu dans les méandres sélectives de tes papilles, te revoilà coincé au rayon charcuterie de la blogosphère.
Moi le savon ne me donne pas de boutons, mais me hérisse.
Poil au pénis

 

leblase | Le 11/05/2005 à 18:33 | [^] | Répondre

refus d'obstacle

Avec qui peut-on vouloir se mesurer sans que tu trouves à y redire ?
Pas soi-même, trop fastoche et relatif, dis-tu à Didier.
Pas son voisin, pas son copain, pas son collègue, pas son père. Les référentiels, les hiérarchies, les concours, les notations, tout ce que les sociétés organisées mettent en place pour nous placer sur des échelles, des organigrammes, des histogrammes, des arbres généalogiques, tout ça fausse le débat, dis-tu encore. OK, tout ça n'est pas bien sympatoche et la position de pur esprit philosophe, à l'égal à lui tout seul du monde entier, est peut-être plus séduisante, je te l'accorde, mais j'ai du mal à y croire (je vais quand même continuer à lire cette discussion pour essayer de comprendre).

Dans "égal", il y a la notion d'équation. Moi je me contenterais bien d'être un membre de l'équation, sans trop me préoccuper de qui est de l'autre côté du signe égal (les restes du monde, si tu le dis). Mais ce que je veux croire très fort, c'est que je ne suis pas toute seule du même côté de l'équation, et même que nous sommes très nombreux. Peu importe que les parties soient d'égale à égale entre elles ou non d'un côté de l'équation, le tout sera toujours plus grand que leur somme.
 D'ailleurs, plus les parties seront différentes, et plus riche sera le résultat. Finalement, il me semble préférable de n'être l'égal (et l'inégal) de personne, pour pouvoir apporter un peu plus de valeur au tout.

 

tilly | Le 10/05/2005 à 15:15 | [^] | Répondre

Re: refus d'obstacle

>tilly
...et le tour de passe-passe!
Comment fais-tu pour n'être ni l'égale ni l'inégale de personne?
Notes que j'admet volontiers cette situation, tout comme l'universalisme qui te fait tenter d'apporter un peu plus de valeur au tout.
En accord d'ailleurs avec ce que je lis de toi, d'où transparaissent altruisme, bonté et tolérance.
Mais il n'est pas question de faire état d'un pur esprit philosophique, que je n'ai pas, mais plutôt de la posture instable et donc équilibrée du vagabond: cellule migranteil ne peut se relier qu'en situation d'égal à tout ce que son pas erratique caresse.
Vois-tu comme le fait de  refuser pour acquis le fait que nous soyions égaux pose de questions?
Car cette égalité n'est pas seuelement un droit, c'est un accomplissement à obtenir.

 

leblase | Le 10/05/2005 à 15:26 | [^] | Répondre

libre comme un électron

Ma position (refus de l'égalité comme de l'inégalité) me condamnerait à l'isolement ? Par manque d'accroche ? J'accepte de le croire. Ce serait un peu comme être placée dans une atmosphère sous vide, stérile. Je reconnais, un peu à regret, qu'il faut accepter les interactions, et les frottements aux autres. La bagarre ? Quand même pas, hein ?
Tu dis altruisme, tolérance, bonté. Je ne sais pas recevoir pas les compliments (ni les jugements). J'entends couardise, peur de l'affrontement, manque de confiance. J'exagère à peine. Là où tu parles d'accomplissement à obtenir dans une relation d'égal à égal avec autrui, tu touches encore là exactement où ça fait mal. Mais je progresse en le reconnaissant ;) et t'en remercie au passage !
Quant à la métaphore du vagabond heureux et équilibré, bof.... poésie...


 

tilly | Le 10/05/2005 à 16:24 | [^] | Répondre

Re: libre comme un électron

>tilly
Comment çà: bof, poésie?
Poésie n'est pas bof
Même si bof peut-être poétique à tant d'heures sur un lit de tiques ou te grattes et te piques l'inévitable réplique d'une inénarrée réplique sur la teneur statique de l'égal comme éthique inutile cosmétique: bof!
Un jour peut-être, une nuit sans doute on a dit bof et senti bof mais pas assez longtemps: il faut bien repartir comme le vagabond (qui dit qu'il est heureux? Le bonheur n'est-il pas un argument de vente? De cohésion sociale, avec Mao et Carlos Ghosn, le regard tendu vers l'avenir du bonheur équilibré?
Non, le vagabond vagabonde, touche à tout, s'imprègne de tout et, comme dans le jugement de Leibniz, trouve l'équilibre dans l'instabilité, celle-ci se définissant par l'existence de deux poles oscillant au rythme des flux le long d'un axe vital);-))

 

leblase | Le 10/05/2005 à 16:51 | [^] | Répondre

Si je suis égal à l'autre et que je tente de m'y soustraire, je découvre alors ma propre nullité.

C'était le théorème du jour

 

Fulcanelli | Le 10/05/2005 à 15:32 | [^] | Répondre

O+O= la tête à Toto

>Fulca,
Très bon.
Excellente démonstration, meilleure en tous cas que rien dans les mains rien dans les poches
ou que le Seul à seul avec moi-même sans m'avoir pour ami.
Ou encore, de Pascal: Si tous sont fous, c'est être fou que de ne pas s'affoler.

 

leblase | Le 10/05/2005 à 15:46 | [^] | Répondre

Dans notre société en manque de spiritualité, certainement.

 

TracesEcrites | Le 10/05/2005 à 15:56 | [^] | Répondre

"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront". Mon pote René Char, toujours.

 

TracesEcrites | Le 10/05/2005 à 16:00 | [^] | Répondre

Re:

>Traces
Prends ton bâton et marche vers ta douleur, O voyageur (Ernest Psichari)

 

leblase | Le 10/05/2005 à 21:52 | [^] | Répondre

Marche vers ta douleur

"Si tu cherches le soleil, marche à l'ombre". Ainsi parlait Zarathoustra - Nietzsche.

 

TracesEcrites | Le 10/05/2005 à 22:16 | [^] | Répondre

Re: Marche vers ta douleur

Prends un siège Sinna, et assieds-toi par terre
Et si tu veux parler, commence par ???????-)

 

leblase | Le 10/05/2005 à 22:25 | [^] | Répondre

Attention, ambition de toute une vie

L'attitude de se sentir égal avec le monde entier est certainement l'ambition la plus noble que puisse avoir un être humain.
Elle implique d'être libre, sans peur (même si celle-ci  vient vous parler quelque fois)
Elle implique d'être lucide, aux aguets (comme une bête sauvage parfois) et renseigné pour garder le cap de ses idées sans subir d'influences
Elle implique des qualités humaines, de communication, d'empathie, de justice
Elle implique de prendre de la hauteur sur les alléas de sa vie quotidienne

J'ai eu moi un jour, au JT du soir de france 2, un formidable exemple de ce que peut pouvoir sigifier "être égal ou libre".
Il s'agissait de Muriel Robin qui était à Kaboul pour inaugurer un hôpîtal pour enfant.
On la voyait au milieu d'une ronde de 30 aphgans assez âgés, tous des hommes, et tous pliés en 4 de rire. Muriel Robin avait réussi cet exploit.
Comment avait-elle fait, qu'avait-elle mimé, avec quels gestes ? Mystères.
Cela reste un des moment les plus lumineux qui m'ait été donné de voir dans un JT.

 

marina | Le 10/05/2005 à 20:39 | [^] | Répondre

Re: Attention, ambition de toute une vie

>marina
Ton premier paragraphe dit tout de la rigueur et de la discipline qu'impose la volonté d'être égal (et supérieur par incidence à ceux qui bêlent dans le consensus)
Je baise humblement ton esprit, tant il est relié à ton coeur.
Tu es si (trop?) proche...

Sauf que tu déconnes à regarder la télé! Et  le JT de plus!
Mais Muriel Robin à Kaboul devant la télé c'est comme ta mère à poil au supermarché: tout le monde rigole!
alors , si tu veux augmenter la luminosité de ta té"é, un conseil: prends ta télécommande;-)

 

leblase | Le 10/05/2005 à 21:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Attention, ambition de toute une vie

Et oh laisse ma mère tranquille Leblase...
Quant à Robin, je ne te demande pas si tu l' aimes bien pomme, et cynique en plus. Robin était la marraine d'une association. Crois-moi, là, pendant 2 minutes, autour de ces ouvriers afgans, elle était royale.

Moi ça m'a fait un choc. Tu peux comprendre ça Leblase  ? Et d'où tu sors qu'on est pareil, pomme encore !

 

marina | Le 10/05/2005 à 22:31 | [^] | Répondre

marina et Robin des fois

>marina,
Je ne pensais pas à ta marraine d'association, mais aux afghans morts de rire.
Vois-tu , il y a au minimum deux mondes dans cette histoire:
1 celui qui est transmis aux francaouis par la télé, en l'occurence, comme ils sont trop nuls pour comprendre le malheur des pauvres, on leur met une "star" touchant un pauvre: ils comprennent qu'il y a dans le monde un gars ou une fille qui n'a pas sa carte du Bon Marché!
2 le monde de ceux qui savent qu'il y a des miséreux, puisqu'ils en sont eux-mêmes: l'arrivée de la "star" accompagnée de cameras (et de gardes du crops qui se la pètent avec oreillettes et lunettes noires, ben oui ça les fait se gondoler, sans même entendre les blagues pro de la Robin.
Et ta mère à poil devant le minaret, pomme toi-même!

 

leblase | Le 10/05/2005 à 22:45 | [^] | Répondre

Liberté égalité

La liberté et l'égalité sont autant amies qu'ennemies.

Je ne vois pas d'enseignement à tirer de l'attitude de Mureil Robin. Une manière de soigner sa maladie contractée dans le milieu du show bizz, c'est bien plus honorable que d'aller s'encanailler chez Denise au 41 pour pratiquer l'échangisme mais ça change quoi dans la société. Rien, sauf le sens de l'existence de Muriel que les médias veulent donner en exemple.

Question : s'il n'y avait pas eu de caméra, est-ce que Muriel serait allé en Afghanistan ?

Pour ma part, je ne crois plus en la sincérité du monde et je n'ai pas l'intention de me faire avoir par ce cirque. Les gens du show bizz sont des ânes, surtout quand on leur demande d'annoner quelques homélies pour l'Europe. Pauvre Depardieu. Cela dit, il a fait pire, il a été soutenir la candidature d'un dictateur en Slovaquie. Alors son avis sur le TCE, on s'en tape et on l'emmerde Depardieu, comme toute cette caste de médiatiques qui la joue copain et égalité. Faux culs, oui. Je plaide pour la différence et c'est cela ma force, pas l'égalité.

 

Fulcanelli | Le 10/05/2005 à 22:31 | [^] | Répondre

Re: Liberté égalité

>Fulca,
justement, la différence, c'est l'égalité revendiquée et appliquée.
Vu que l'égalité d'un taux de merde par rapport à un autre taux de caca n'est pas ce qui nous concerne.
Vu que l'égalité ce n'est pas comme se définir égal à tout ce qui se présente, et jamais inférieur.
Pour Depardieu, tu oublies ses conneries avec Bourgoin faisant du bizness chez Castro, ou son acoquinage avec le milliardaire Algérien véreux.
Finalement, dire oui à la constit', n'est-ce pas ce qu'il a fait de mieux?;-)
T'énerves pas t'énerves pas

 

leblase | Le 10/05/2005 à 22:39 | [^] | Répondre

Re: Liberté égalité

Fulk, qu'est ce que tu peux être con parfois, dingue !
Le problème c'est que tu n'écoutes pas, tu pars dans tes convictions, sûr de ta réponse toute faite.
Il n'y a surtout pas d'enseignement à tirer de Muriel Robin, je ne veux pas l'ériger en exemple, et je ne la connais pas, ne la regarde pas, ne sais pas ce qu'elle dit.
Muriel Robin ferait du social pour soigner sa maladie ? Peut-être, chacun a ses boutons. Et peut-être aussi que ça l'a rendue plus humaine.Et tu n'en sauras rien, tu supputes, pas intéressant.
Je prenais l'exemple de quelque chose qui m'a semblé à moi, particulier, une minute lumineuse et vous n'y croyez pas et toi, tu en fais une généralité.
Les généralités me gonflent et les théories désabusées aussi.
Réponse : oui, s'il n'y avait pas eu de caméra, MR serait allée à Kaboul. Elle y est restée une semaine.

Le problème c'est qu'en n'ayant pas l'intention de te faire avoir par le cirque du monde, tu te fais avoir sûrement.

 

marina | Le 10/05/2005 à 22:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Liberté égalité

Héhé!Marina a le sang chaud
Laisses tomber: Fulca a pris un trop gros bol d'air, et il se perd un peu en réduisant l'espace à cette campagne dont je me fiche, ma conclusion étant faite: le 29, je vote!
Et personne ne me dira, en vendant sa conviction prosélyte, ce que je ferai.
Même pas moi.

 

leblase | Le 10/05/2005 à 22:50 | [^] | Répondre

Re: Re: Liberté égalité

Non je ne me fais pas avoir, même si je sacrifie un peu au manichéisme. Je dis que ces vedettes du show bizz n'ont plus la hauteur morale pour défendre des causes et que la saturation des médias amène une insurrection de ma conscience. Vais-je guérir de cette manière, je n'en sais rien mais je persiste et signe. Si madame Robin soigne son mal être par la thérapie humanitaire, c'est son problème mais que les médias nus en fassent part, moi je m'en tape et je jette des oeufs pourris sur ce monde. Après tout, on ne fait pas toute une histoire quand un clampin va voir son psy..ah.. si, chez Delarue et si c'est un people, c'est chez Dumas.

Sorry Leblase, j'ai quelques sang du midi, je m'enflamme. Au moins, je dîne aux chandelles avec moi-même

 

Fulcanelli | Le 10/05/2005 à 22:54 | [^] | Répondre

Fulca et les chandelles

Pas de problèmes Fulca,
Enflamme-toi de cette passion qui fait vivre, et quant aux chandelles, je préfère que tu dînes avec elle plutôt que tu ne t'assoies dessus
( Quelle hauteur de vues chez leblase, quelles envolées chez ses commentateurs) aurait dit Léon Zitrone s'il avait été payé pour.

 

leblase | Le 10/05/2005 à 22:57 | [^] | Répondre

Liberté égalité

Bon sur les medias, je te comprends, pour le reste je n'insiste pas, vous m'avez cassé mon image et je ne saurai jamais si vous avez raison.
Bah.....allons nous régénérer avec des réalités bien dures ....
Et pour ton dîner au chandelles....Moi je trouve qu'on devrait pouvoir se louer des copains.
Qu'est-ce que tu en penses, ronfrognon ?

 

marina | Le 10/05/2005 à 23:03 | [^] | Répondre

Re: Liberté égalité

Une image cassée, sept ans d'épreuve. Pas solide ton image.

Tu peux louer des copains, c'est pas pire que louer Dieu, sauf que pour une location de copain, un faut déposer une caution. On ne sait jamais, tu pourrais casser du copain pour te venger de ton image cassée


 

Fulcanelli | Le 10/05/2005 à 23:21 | [^] | Répondre

Liberté égalité en location

>marina,
Pour ma part, je sais que si je veux garder mes copines, il me faut les louer sans cesse: comme tu es belle! Et intelligente! et gentille! et astucieuse! et généreuse! et bonne! et expérimentée! et innocente!
Gloria!..je veux dire:Marina!
Sois louée pour toutes tes qualités qu'il m'est impossible ici de toutes recenser!

 

leblase | Le 10/05/2005 à 23:22 | [^] | Répondre

Re: Liberté égalité en location

Blaise, euh, Philippe, euh Le Blase, je te demanderais presque combien coûterait de te louer l' après-midi mais à condition que tu révises tes louanges !

 

marina | Le 11/05/2005 à 08:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Liberté égalité en location

>marina
pour me louer l'après-midi, c'est tout-à-fait possible. Bien sûr mes tarifs sont hors de prix, même si je fais toujours une petite remise aux vraies aristocrates, celles qui ont la noblesse de l'esprit et du coeur, comme toi (les autres n'ont pas besoin de savoir à quoi je fais référence).
Mais au prix de la location (en heures) s'ajoutent les assurances accident, maladie, incendie et dégâts des eaux plus la TVA, à moins que tu ne me payes en notes de frais.
Il est par ailleurs impossible de m'avoir en leasing.
Reste l'agenda: rien avant Juillet 2007.
Désolé.

 

leblase | Le 11/05/2005 à 11:50 | [^] | Répondre

Minute en location

LE Blase, Bon 3ème édition et puis je renonce,
Je disais....
que si tu as une liberté avant le mois prochain, tu peux m'envoyer ton devis que j'étudierais avec la plus grande attention, réductions comprises.
Tu te loues à l'heure ? Tu devrais essayer à la minute...Ca change tout, le temps devient alors quelque chose de si précieux.
Moi-même j'ai hésité à passer à  la seconde mais je ne me sens pas prête encore, c'est tout un travail...intérieur.
Quant au leasing!!!! Quelle horreur !


 

marina | Le 11/05/2005 à 12:17 | [^] | Répondre

Re: Minute en location

>marina
Pas la peine de crier c'est entendu
si quelqu'un se décommande ce mois-ci je te mets en première réserve.
J'ai essayé à la minute mais je me dissous trop vite, ce n'est pas très sympa pour la clientèle.
Et puis, comme il s'agît souvent d'organismes internationaux, c'est loin, y a le voyage (première classe exigée), le jet-lag, les interprètes (je ne parle plus ou moins bien que six langues), le chauffeur, etc.
A la seconde? Comment fais-tu?
Serais-tu une maîtresse zennette?

 

leblase | Le 11/05/2005 à 12:25 | [^] | Répondre

je suis comme je suis ...est ce ma faute à moi?disait Jacquot

Arrêtez tout, dans les magazines,
Nouvel Homme, Tweed et fiches cuisines.
Am'nez les jartelles, les bas résilles,
Les sexy dentelles, les talons aiguilles.

{Refrain:}
Mais si j'dis ça, je casse mon image.
Ce s'rait dommage. {2x}
Mais si j'dis ça, je casse mon image.
Ce s'rait dommage d'être au chômage à mon âge.
J'veux du cuir : pas du peep show, du vécu.
J'veux des gros seins, des gros culs.
J'veux du cuir,
Sade et Shade et Suzy Q.

Arrachez, scouts, vos pull-overs.
Am'nez le shout, l'éther,
Les lames de rasoir, les tubes de colle,
Nus sous l'manteau à la sortie des écoles.

{Refrain}

Arrêtez, Constance, vos lacs,
Plaisirs des souffrances délicates.
Le monde est glauque et ça s'écrit
"G2LOQ", mon ami.

 

Elle le dit... | Le 10/05/2005 à 20:47 | [^] | Répondre

Re: je suis comme je suis ...est ce ma faute à moi?disait Jacquot

Allez, tous en coeur!
Elle le dit!
Tu apportes comme parabole
Elle le fit!
un plein sac de fariboles
Elle le crie!
Tu nous amènes la gaudriole
Elle me scie!
Mais t'as raison: que ça décolle
Elle en rit!
que ça te rende folle

 

leblase | Le 10/05/2005 à 21:48 | [^] | Répondre

Elle nous séduit


 

Fulcanelli | Le 10/05/2005 à 22:02 | [^] | Répondre

Re: Elle nous séduit

Fulk, je ne sais pas où tu trouves ces photos ringardes mais elles sont dans leur genre parfaites, comme toujours et quel bonheur d'en palper leur appel aux cris....


En voici une prise aux folies bergères, dans un autre style donc


 

marina | Le 10/05/2005 à 22:23 | [^] | Répondre

Re: Re: Elle nous séduit

il n'ya pas d'appel la , juste un peu de repos entre deux passes ou  2 spectacles

 

foth | Le 10/05/2005 à 22:25 | [^] | Répondre

Re: Re: Elle nous séduit

>marina,
quelle belle image..
D'un autre genre, c'est vrai , que l'abondante série-que je crois Anglaise- d'images horny de Fulcanelli.
Mais quel délice aussi d'être planqué au-dessus des Folies pour un coup d'oeil gratuit sur le sex appeal à la récré

 

leblase | Le 10/05/2005 à 22:29 | [^] | Répondre

Re: Elle nous séduit

non elle se réchauffe, ne remarquez vous pas le chauffage au gaz . la femme est pragmatique

 

foth | Le 10/05/2005 à 22:23 | [^] | Répondre

Re: Elle nous séduit

On dirait que tandis que sa main droite relève consciencieusement sa jupe, sa main gauche augmente le volume du chauffage au gaz.
Comme dit foth: quel pragmatisme chez la femme!

 

leblase | Le 10/05/2005 à 22:27 | [^] | Répondre

Elle nous réduit

> leblase, foth
je dirais plutôt que la femme est "arrangeante". elle fait tout pour arranger les coups quoi. parce qu'elle sait qu'elle est l' égale, que la supériorité/infériorité, au fond, c'est de la foutaise et que la fin justifie les moyens.  ce qui la situe plutôt au dessus. (enfin, en dessous, c'est pas mal non plus.)

 

moimoi | Le 11/05/2005 à 00:46 | [^] | Répondre

Re: Elle nous réduit

arrete de te retourner ds tous les sens , tu sais ke l'homme est binaire et vite perdu tandis que la femme s'échauffe et se réchauffe , le tout en torchant ses momes, en faisant le ménage, en téléphonant à son amant puis à sa belle mère. rien ne l'ébranle. elle est magnifique et monstrueuses tandis que les babouins sont pathétiques

pardon leblase je digresse, remets moi ds les clous. Philo sophons

 

foth | Le 11/05/2005 à 11:19 | [^] | Répondre

Re: Re: Elle nous réduit

>foth

torcher les mômes, ramasser la merde, ramasser ta merde pourquoi pas, ça rend forte, tu as raison.
être sauvage et civilisée, c'est le pied. 

Babaouins et babouineries, c'est référence à Albert Cohen ?

 

moimoi | Le 11/05/2005 à 13:45 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Elle nous réduit

non, mais ac a du emprunter : " avant de pouvoir dire que je vais me noyer pour l'amour de quelque guenon, je consens à être changé en babouin… "Que faire ?(shakespeare/othello/ roderigo)

 

foth | Le 11/05/2005 à 18:11 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Elle nous réduit

>foth
"Ainsi, dès que le grand babouin adulte entre dans la cage, ainsi les babouins mâles mais adolescents et de petite taille se mettent à quatre pattes, en féminine posture de vassalité et de réception, en amoureuse posture de vassalité, en sexuel hommage au pouvoir de nuire et de tuer (...).  Babouinerie partout. Babouinerie et adoration animale de la force (...). Ce qu'ils appellent péché originel n'est que la confuse honteuse conscience que nous avons de notre nature babouine. " albert cohen/belle du seigneur/les manèges de la séduction/solal

 

moimoi | Le 11/05/2005 à 18:52 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Elle nous réduit

>moimoi : stop please dès que j'entends ces mots , j'commence à déprimer, réellement :-( 

>leb oui j'évite de citer, ça m'empeche de penser

 

foth | Le 11/05/2005 à 19:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Elle nous réduit

>foth
t'es pas gonflé, t'as pas cité tout à l'heure ? me semble bien que oui.
l'égalité, qu'y disaient
tiens, moi je préfère aller me faire éclater la rondelle par un esclave

 

moimoi | Le 11/05/2005 à 19:43 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Elle nous réduit

 désolé moi moi, jtejure, j'ai pas voulu t'offenser ni leb d'ailleurs. bien sûr que je cite moi aussi. simplement, j'évite. ça me freine (les autres ne fonctionnent pas tous comme moi , jconteste pas)  c'est tout ce que voulais dire ;-)

pour, ac , c'est vrai il me déprime, ca ne veut pas dire que j'aime pas

 

foth | Le 11/05/2005 à 19:55 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Elle nous réduit

> foth
je ne te crois pas une seconde. tu fais partie de ces mecs (la majorité, que dis-je, la quasi-totalité) qui parlent comme pas une nana ne parlerait jamais. i-e sans prendre de mapa. forcément, t'as pas dû beaucoup faire la vaisselle. c'est comme ramasser la merde, c'est formateur.
j'espère que tu as d'autres talents

 

moimoi | Le 11/05/2005 à 20:03 | [^] | Répondre

remuepoire

>foth
Tiens, première visite/mention de Shakespeare dans ce blog? D'Albert aussi d'ailleurs.

 

leblase | Le 11/05/2005 à 19:09 | [^] | Répondre

Re: Elle nous réduit

>moimoi
Tu as parfaitement raison: la femme a toujours "arrangé" les coups, les hasards, les rencontres fortuites. Quel homme ne s'est pas trouvé dans la situation où, croyant avoir habilement coincé la dame  pour la conquérir, il lui serait venu d'apprendre qu'avant même qu'il ait jeté un oeil sur elle, elle avait préparé le plan qui l'attrerait dans  son lit..
Dessus, dessous, ne sont que des formalisations sans fond,  la femme veut du sens et s'accomode très bien du nuage d'illusions qui aide son amant à se sentir meneur.
C'est bien mené!

 

leblase | Le 11/05/2005 à 11:55 | [^] | Répondre

Re: Elle nous séduit

J'ai vu sa cousine du Texas Fulk aux chandelles.
Pour toi .


 

marina | Le 11/05/2005 à 23:17 | [^] | Répondre

Re: Re: Elle nous séduit

Miam!

 

leblase | Le 12/05/2005 à 01:38 | [^] | Répondre

Si Moi= Toi, alors t'es ordinaire...

Leblase, quand je te dis que la philosophie est dans l'ordinaire des choses, tu répliques illico"L'ordinaire n'est pas mon quoitidien", tu refuses d'être mon égal, moi l'athlète du quotidien, laissant supposer que dans ta vie tout n'est que luxe, calme et volupté...

> Archieinstein,votre principale préoccupation n'est -elle pas de briller?

en laissant deviner que votre position hiérachique vous permet de ne pas avoir à faire le café, "mon assistante.."pourquoi "Mon"??

Sur la paille, dites vous?

 

Elle le dit... | Le 11/05/2005 à 08:15 | [^] | Répondre

Re: Si Moi= Toi, alors t'es ordinaire...

Elle le dit est-ce que le quotidien doit être ordinaire ?
Est-ce que ces deux mots se ressemblent ? et en quoi ?

Oui la philosophie est dans l'ordinaire des choses sans être ordinaire (c'est le questionnement de la pensée qui pense parce qu'elle ne peut pas faire autrement)

Mais ça ne veut pas dire que toi, moi et ce que nous vivons doit être ordinaire, c'est à dire remarquable en rien..
Est-ce une qualité que d'être comme tout le monde ?

TOI = moi mais pas du tout identique (confere Fulk qui est si différent de tous)

 

marina | Le 11/05/2005 à 11:13 | [^] | Répondre

Alter echooooooooooo!

Marina> je suis unique , comme toi, Fulca...donc je ne peux pas être ton égale, je ne sais pas qui tu es , sauf que tu n'es pas moi.Toi vaut Moi.

Par ordinaire il faut entendre , nous n'avons qu'une réalité d'hommes et de femmes , pas de Dieux...

mis à part Fulca, mais bon, autre débat...

et toi , qui dine avec Platon...?

 

Elle le dit... | Le 11/05/2005 à 11:26 | [^] | Répondre

Femme

Mais si toi vaut moi toi est mon égal ! ohhhhh Elle !

Quant à moi, oui je crois que je ne me remettrai jamais d'être juste un Homme avec une vie souvent trop...ordinaire...mais il est vrai PLaton et d'autres viennent me visiter. et ça c'est pas ordinaire...OUf, vive les livres !

 

marina | Le 11/05/2005 à 11:34 | [^] | Répondre

Re: Femme à contradictions.

Moi est aussi respectable  et véritable que Toi.

L'ai je bien descendu?

 

Elle le dit... | Le 11/05/2005 à 12:09 | [^] | Répondre

Re: Re: Femme à contradictions.

Elle le dit, tu parlais à moi Marina ? encore ce mot respectable avec lequel j'ai bien du mal, car je ne respecte pas mes amis (je les secoue) et c'est en cela que je peux confirmer qu'ils sont mes amis, quant aux gens peu respectables j'en connais beaucoup....Es-tu vrai ? Elle le dit, si tu le dis....je pencherais pour le croire mais ....

 

marina | Le 11/05/2005 à 15:16 | [^] | Répondre

marina et le spect

>marina,
Vraiment, tu aurais du mal avec le mot respectable?
Te rend'il circonspecte?
Serait-ce son aspect?
Un peu d'introspection je te prie,
puis nous passerons à la prospection.
Car respecter tes amis, je suis sûr que tu le fais puisque tu les secoues. Leur manquer de respect serait de les laisser s'effilocher le long du tobogan consensuel de la pensée correcte, sans jamais leur laisser voir qu'il existe des tremblements nécessaires à ressentir.
Respect..

 

leblase | Le 11/05/2005 à 18:17 | [^] | Répondre

marina et le respect

Leblase, Hinhinhin non ce n'est l'aspect de ce mot qui m'agace !!
Le problème avec ce mot c'est que ça dépend de ce qu'on y fourre. Et personne n'a l'air de le remarquer, c'est à mon avis un des mots le plus consensuels de la langue française. Je le remarque car il m'agace à chaque fois que je l'entends et tout le monde l'utilise en s'en gargarisant presque.

Dans Respect il y a ne pas porter atteinte à l'autre. Ne pas faire ce qu'on n'a pas envie qu'on vous fasse. C'est ce que j'appelle une règle basique pour éviter une société barbare et anarchique et pour permettre cette égalité qui est le sujet de ta note. Je veux bien ce respect. Cependant, ce que je supporte qu'on me fasse, mon voisin serait peut-être bien en mal de le supporter, donc il m'est difficile d'évaluer où le respect (mes limites) doivent se poser et d'ailleurs des heurts se sont déjà produits dans mon entourage à cause de cette limite à ne pas dépasser que je n'ai jamais très bien pressentie. Exprès ?
Et oui.

Dans respect il y a aussi ne pas troubler. Respecter l'ordre, les traditions, les gens qui se respectent, les opinions, les goûts de tout le monde ....où est la limite ?
C'est ce qu'on entend depuis sa tendre enfance : tu dois respecter tes parents, les gens âgés, la discipline, l'autorité de tes professeurs, ça ne se discute pas, tu te tais et tu respectes ce qu'on te dit. J'ai été moi, pétrifiée par ce devoir de respect toute mon enfance. Cela me semblait être une injustice monumentale. D'ailleurs je finissais tous mes dîners dans ma chambre.

Et alors oui un jour je me souviens avoir dit ici, le respect ça sent la mort.
Je le pense vraiment. Je demande aux gens de me laisser exister oui, mais pas plus.
Est-ce qu'en respectant l'autre, je ne deviens pas son vassal ?
Si l'autre est égal, je le traite comme je me traite, ni plus ni moins.
Il y a certaines personnes dignes de mon respect et de mon admiration et pour celles-là, je veux bien me mettre à genou et les yeux humectés leur dire le bien que je pense d'eux.

Les autres sont dignes de ma curiosité ou de mon affection et si je les aime, je les emmerde !

Ca te va ?

 

marina | Le 11/05/2005 à 19:04 | [^] | Répondre

Re: marina et le respect

>marina
Hinhinhin aussi,
Le problème avec TOUT, c'est ce qu'on y fourre, mais je comprends bien ton agaçage (sisi, agaçage), car ce mot est utilisé à tort et à travers par du hiphop mielleux.
On s'en fout
J'aime ta première définition, ta deuxième, et encore plus la soixante-treizième.
J'aime "le respect que tu veux bien".
Mais l'autre aspect que tu décris, qui confonds l'évaluation responsable avec le "ne touchez à rien" est une autre affaire, d'ailleurs je me demande pourquoi on en cause, puisqu'on s'en fout aussi.
La question n'est pas de savoir si l'autre est ton égal, je m'en fous.
Ce qui importe c'est que tu exiges de toi-même que tous et tout (de Bush à ta concierge) te ressentent comme invassalisable, et donc incorruptible en ton âme
Le reste on s'en fout
Pour ta dernière phrase, si je comprends bien, tu es Carmen?
"si tu ne m'aimes pas je t'aime,
et si je t'aime prends garde à toi!

 

leblase | Le 11/05/2005 à 21:41 | [^] | Répondre

carmen moi ?

je veux bien pour carmen, je ne me forçerais pas beaucoup, et le flamenco j'adore...Hum j'ai une de ces faims !!!!

 

marina | Le 11/05/2005 à 22:03 | [^] | Répondre

dieu par Dieu

Oui, moi un dieu mais avec une minuscule car je n'ai pas la prétention d'égaler le Dieu avec une majuscule.

Je veux bien assumer la divinité, surtout lorsqu'elle est colérique. Je sais me rendre impossible, surtout quand je rêve de balancer des oeufs pourris sur Emmanuelle Béart, Pierre Arditi et Muriel Robin. Je préfère Alain Delon qui s'assume. Il avait même refusé de parainner le téléthon. J'aime ceux qui disent Non !

héhé... le spectre du TCE me hante. Leblase, c'est quoi ce salon, il est hanté. Dépêche-toi de faire venir un exorciste. Tu le branches sur Jean-Paul dieu, la-haut, qui le dirige vers Padre Pio et si ça ne marche pas, contacte Paco Rabanne, pour une opération de la dernière chance.

 

Fulcanelli | Le 11/05/2005 à 11:58 | [^] | Répondre

Re: dieu par Dieu

>Fulca,
pas d'accord avec toi: Emmanuelle Béart a su dire non aux flics à l'Eglise Saint-Bernard quand elle défendait les sans-papiers.
Delon, pour sa part, quand il a dit non, c'était non à l'Indochine indépendante, non à l'Algérie Algérienne.
Ouvre un peu les perspectives, que ce petit referendum(quelque soit l'option choisie) n'engloutisse pas la superbe mécanique qui t'habite.
Pour le reste, oui ce salon est hanté. Les exorcistes refusent de travailler les lundi, mardi, mercredi et jeudi de Pentecôte.
Paco Rabanne est mort comme tout le monde, à la fin du monde;-)

 

leblase | Le 11/05/2005 à 21:52 | [^] | Répondre

Re: Alter echooooooooooo!

>Elle le dit!
Là, tu me surprends un peu, toi qui d'ordinaire (eh oui) saisis le mot dans son sens le plus aigu: ici tu sembles opposer unique à égal, et égal comme relevant de la substance de l'autre.
Alors qu'il s'agît d'un postulat de départ: qui que tu sois je suis ton égal. que tu sois unique ou multiple; que tu sois tout et moi seulement moi, je suis ton égal.
Ce postulat de départ exige certes de moi (ou de quiconque s'y tient) une rigueur et un respect de soi qui  renforce, de la même manière qu'un pratiquant d'arts martiaux centralise tout son corps sur un point d'impact ou de contact démultipliant sa force, simplement parceque les autres personnes, la plupart du temps, n'ont pas cette garde.
Si je me tiens à ta définition d'ordinaire, je ne puis être d'accord: on est plus ou moins homme ou femme, car on est plus ou moins soi-même...
.

 

leblase | Le 11/05/2005 à 12:15 | [^] | Répondre

Souris, Docteur Jones!

Tu vois , j'ai parfois du mal à être égale à moi même...

Nous nous heurtons à une des limites du langage...

 

Elle le dit... | Le 11/05/2005 à 14:56 | [^] | Répondre

A la recherche de la (Bobo) Vérité perdue....ou la possessive attitude

Mon job.Mon assistante.Ma bagnole.Mon portable.Mon Américan express.Ma ferme en Normandie.Ma femme.(Mon mari). Mon PC. Mon blog. Mes amis. Mes vacances.Mon banquier.Mon égo.Mon Armani.Mon CV.Ma B&0..Mes santiags.Mon Perfecto.Mes CD .Mes havanes.Mes Gucci.Mon Boltanski.....

C'est fou tout ce qu'on garder...

Vous avez encore de la place?

(J'ai abusé du café, ce matin...)

 

Elle le dit... | Le 11/05/2005 à 08:55 | [^] | Répondre

Re: A la recherche de la (Bobo) Vérité perdue....ou la possessive attitude

A quand "elle en porte-jarretelles" ?

Parce que dieu le vaut bien et ne veux pas sommeiller, dieu le vaut dort, pas question

 

Fulcanelli | Le 11/05/2005 à 12:00 | [^] | Répondre

Re: A la recherche de la (Bobo) Vérité perdue....ou la possessive attitude

Elle le dit!
"Qu'est-ce qui est le plus douloureux? Acquérir les choses ou les perdre?"
Lao-Tseu
(Kate va encore me taxer dOrientalisme)

 

leblase | Le 11/05/2005 à 12:17 | [^] | Répondre

Re: Re: A la recherche de la (Bobo) Vérité perdue....ou la possessive attitude

Acquérir, perdre les choses ce n'est rien. Les choses enjolivent le quotidien. C'est tout. Ce sont des choses.

 

Kate | Le 11/05/2005 à 13:18 | [^] | Répondre

Kate et (pour une fois) le détachement

>Kate
Allons allons..Voudriez-vous nous faire croire que vous ne vous êtes attachée à rien?
Tout d'abord, les choses ne sont pas que des objets.
Un souvenir d'enfance, une bague offerte par un être aimé, une vue sur un paysage, une oeuvre d'art, une amitié, le million de dollars canadiens que vous avez planqué sous le parquet de votre cabane, votre première paire de menottes, votre look?
Détachée à ce point?
Tss tss.

 

leblase | Le 11/05/2005 à 13:30 | [^] | Répondre

Re: Kate et (pour une fois) le détachement

Choses ne sont pas objets, vous avez raison.

Je détruis tout ce qui est passé. J'ai peu d'objets mais des souvenirs, des flashbacks, des "moments" pris sur le vif, oui, à foison.

Le reste, n'a pas d'importance. Tellement que je ne maintiens même plus d'assurances sur mes biens. Mes. Biens. Risible.

 

Kate | Le 11/05/2005 à 13:41 | [^] | Répondre

ça risque d'être long.

Vachement dense et dynamisante ta dernière note. Ergo il se peut que ce commentaire soit aussi long que décousu - autant annoncer la couleur tout de suite (attitude totalement dépourvue de velléité égalitaire, au demeurant... quoique...).

C'est dingue mais, plus ça va, moins je pige la signification du "être soi-même". Il en va de même pour toute la panoplie héritée de la vogue puante du "développement personnel" qui colonise peu à peu le rayon philo (!!!) des grandes librairies de ma ville - et je doute que l'anschluss en soit arrivée à son terme.
Puisque, en dépit des contorsions et gesticulations plus ou moins habiles des apôtres du culte du moi, l'identité personnelle ne saurait être en mesure de trouver un principe d'individuation solide et stable (et je crois qu'il faut s'en réjouir au fond), il ne reste plus qu'à combler le manque via masques et oripeaux. Etre soi-même en ce sens, c'est se situer sur le podium des vainqueurs du bal masqué global. En bref, c'est toujours la même histoire : "être soi-même" n'aurait d'authentique signication qu'au coeur de la bouillonnante (et très concrète - quoique honteuse pour un égo qui prétend à l'absolu) dialectique entre amour propre de vanité et amour propre de commodité. Or ces deux pôles impliquent une sortie de soi, motivée par la conscience de la part de néant qui est en nous, et que nous cherchons à combler, inlassablement, par le biais de tous nos gadgets - des plus innocents au plus performants. C'est l'autre qui "me" fait, et c'est "moi" qui nourrit l'autre. Car le bal masqué est d'autant plus réussi que le festin est grand.   

Pure folie que tout cela ? Une fois de plus, c'est à l'aide du renversement de perspective génialement mis en oeuvre par le non moins génial Pascal qu'il n'est plus permis de jouer les contempteurs de l'humanité, du haut d'une morgue d'autant plus ridicule qu'elle n'est autre que stérile. "Ce monde est si fou que ce serait être fou par un autre tour de folie ne pas l'être" (je cite de mémoire, alors pardon pour les esprits tatillons). Le tout de l'oeuvre humaine résiderait dans ce point imperceptible et fuyant où le ridicule et la grandeur sont encore imperceptibles, du moins indissociables.

Et c'est là que le "problème de l'égalité" pointe son groin. Il me semble que nous savons la conscience de l'égalité est analogue à celle de notre finitude, i.e. elle est intermittente. Nous savons que nous allons mourir, ça nous angoisse de temps à autres, mais, Dieu soit loué, l'angoisse sait se faire discrète (dis-je en me fumant un gros barreau de chaise). De la même manière, nous avons une vague idée de l'égalité entre les hommes, mais vu que nous sommes en concurrence, nous n'y croyons plus dès lors que nous agissons. Ah si ! Quand même un peu... L'égalité en tant qu'artefact moral vient donner, de temps à autres, une caution à notre conscience. Quant à l'égalite en tant qu'outil politique, elle n'a pas sa place au sein de ce débat, puisqu'il n'est question que d'égalité en droit (pas une seule doctrine politique ne pourrait être effective si elle proclamait cette égalité de fait - et encore heureux qu'il en soit ainsi, puisqu'une telle égalité ne pourrait se produire que par la mise au ban - ou l'élimination pure et simple - de tout ce qui y résiste, d'ailleurs n'est-ce pas, au fond, ce qui se passe en général, et particulièrement en ce moment, sous des formes plus feutrées ?), voire en dignité - ce qui ne mange pas de pain, mais ravit les oies blanches de la morale politique.

Bref, le seul fait d'entrer en communication avec l'autre, fait que cet autre n'est en est plus un au sens conceptuel (sauf pour Lévinas - le peu que j'ai lu de lui ne m'encourage pas à poursuivre l'effort tant je trouve que sa quête confine à l'aseptie la plus étouffante) : il s'incarne, et je m'incarne, sur fond de l'horizon imperceptible de l'égalité entre nous, qui devient de plus en plus perceptible à mesure que la discussion se poursuit (ou de moins en moins à mesure qu'elle tourne en eau de boudin). L'égalité vécue  - concrète - fait jour à travers le jeu entre différences, identité(s), sorties de soi, retour à soi. L'égalité n'est l'identité. En somme elle est dynamique, épanouissante, et bien au-delà des nivellements tristounets que ses pâles épigones moraux, sociaux et politiques génèrent. Si, au plan métaphysique, elle est (peut-être) un donné, c'est par la mise à l'épreuve, le combat, la discussion, le jeu (etc.), l'exercice de la liberté qu'elle se gagne. En ces rares moments magiques où métaphysique et faits se rejoignent exactement. Jusqu'à la prochaine fois, et ce, indéfiniment.

Bref (et c'est mon dernier "bref") : attention à ne pas trop céder à la tentation réductionniste lorsqu'il est question d'égalité, ou de liberté - la méfiance est d'autant plus grande lorsque ces concepts sont brandis tels des totems. Parce que de telle notions ont une réalité concrète (et plurielle), qu'elles n'ont de sens et d'existence qu'au sein d'un jeu bouillonnant entre les contraires et l'épars, au sein duquel le principe de contradiction est fort heureusement impuissant, elles ne peuvent souffrir la réduction politique, arithmétique, sociale ou morale, sans être considérablement altérées (par l'exigence quasi-pathologique de pureté).

"Le peuple s'en fout de la liberté. Ce qu'il veut , c'est l'égalité. C'est la norme. C'est le standard. Tous pauvres, tous moches, tous ringards." (Michel Ragon, La Mémoire des Vaincus).

 

AQW | Le 11/05/2005 à 13:31 | [^] | Répondre

Re: ça risque d'être long.

>AQW
Waouw! Aurait dit Aristophane en lisant cet excellent commentaire.
Waouw, dis-je donc, et merci AQW: tu apportes beaucoup d'eau à mon moulin, selon un déroulement qui t'appartient, et m'enrichit de ta vision: ça c'est de la contrib'.
Un esprit qui élève le questionnement et démontre beaucoup de réflexion sur la notion d'égalité (au passage, je cite "l'Egalité n'est pas l'identité").
Je ne reviendrai pas(car la richesse de ton texte est telle que je vais devoir me cantonner au thème de la posture de l'égalité) sur le très bon paragraphe concernant l'expression "etre soi-même" sauf pour apprécier les"vainqueurs du bal masqué global" et la définition que tu donnes de la dialectique des amours-propres proposés.
Qu'il me soit toutefois permis de dire que j'y trouve la trace d'une exigeance de liberté et de rigueur sur soi peu communément affichées dans cette sphèreblogo.
La citation exacte de Pascal est "Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait fou par un autre tour de folie de n'être pas fous"
Te voir l'emprunter me fait plaisir, car je suis certain que tu n'avais pas vu qu'au cours des discussions je l'avais-déjà- utilisée un peu plus haut  en la recopiant moins bien que tu ne l'as faite pour nous replacer dans le monde.
Nous sommes donc d'accord sur ce point;-)
Tu as raison de le dire: ni l'artefact moral ni l'outil politique de l'égalité n'ont de place dans ce débat, tout en soulignant justement le danger que ce mot d'égalité représente si on le cantonne à ce qu'en feraient les esprits simplement législateurs, ou simplement simples, qui la réduiraient au concept d'uniformité passive.

AQW, même ta citation finale vient renforcer ce que j'espère voir entretenu, c'est-à-dire aussi, la vigilance devant le discours ramollo de la consensualité bien pensante d'aujourd'hui.
Les étiquettes pleuvront, les anathèmes peut-être, mais ton texte est fertile, il est large, dynamique et subversif, comme la vérité.

 

leblase | Le 11/05/2005 à 14:06 | [^] | Répondre

Grand public

L'égalité, la norme, le standart il l'a le peuple, sous la forme de la télévision grand public. Curieux cette notion de grand public, qui n'a rien de grand mais est constitué des petits hommes du troupeau.

A Talence, pour la fête de la ville et satisfaire le grand public, le dimanche après midi (attention, le grand public couche ses mômes le soir) concert de Dave.

 

Fulcanelli | Le 11/05/2005 à 16:33 | [^] | Répondre

Re: Grand public

>Fulca,
putain vous êtes vernis à Talence: Dave, rien que çà, alors qu'Elvis n'est toujours pas mort!

 

leblase | Le 11/05/2005 à 21:54 | [^] | Répondre

Re: Grand public

LeBlase > Alors là, je ne sais que dire... Si ce n'est une chose rigolote (m'enfin, ça ne fait rire que moi pour le coup) : j'ai l'impression de lire une appréciation d'un travail universitaire ! Bon, faut dire que j'ai un peu cédé à la tentation de la dissertation - bien que j'eusse dû me contenter d'un échec certain, tant mon propos est tout de même décousu. Bref, merci pour tant d'enthousiasme, et pour tous ces compliments qui font gonfler mon amour-propre de vérité. Bientôt tu pourras m'appeler "l'enflure". Hin !

Fulcanelli > Le grand public constitué par les petits hommes du troupeau ? M'enfin... Soit. Mais deux nuances tout de même :
       1/ Si le grand public est analogue à l'opinion publique, alors je doute qu'il ait la moindre trace de substantialité immédiatement concrète. Celui-ci est un concept marketing (utilisé tantôt de manière laudative, tantôt par le truchement du repoussoir - tout le secret du "chic et snob"), celle-là me semble être un artifice socio-politique fort commode pour justifier la "nécessité" de notre "démocratie". Dans les deux cas, les artisans sont plus les pâtres que le troupeau - ce qui n'exonère pas les membres de ce dernier de toute responsabilité.
       2/ Le "troupeau" est-il l'apanage de la "plèbe", du "prolétariat" (et je passe tous les synonymes, ne serait-ce que ceux là sont seuls qui me viennent à ce qui me sert d'esprit) ? Permettez-moi d'en douter sérieusement... Les soirées intello en tout genre en regorgent...
       3/ Oui, c'est vrai que je ne parlais que de 2 nuances à la base, mais une troisième est venue me percuter l'hippocampe alors que j'écrivais. D'ailleurs cette remarque est à prendre comme une question subsidiaire :
Est-il encore pertinent et effectif de céder à une espèce de "vindicte élitiste" (le revers de la médaille de la "vindicte populaire") en s'entêtant à donner une connotation négative au mot "peuple" ? Il existe pourtant le terme de populace - et aussi celui d'enculé de bourgeois (de mes couilles... ad. lib - comme il serait bon de l'ajouter) qui en caractérisent l'aspect prétendument pathologique. Loin de moi l'idée d'être la voix du peuple (son "petit père", çà je le veux bien... hinhin !), mais il me semble insensé de prétendre dialoguer activement en s'entêtant dans un mécanisme d'exclusion bien commode, certes, mais foutrement stérile. L'effort de pensée implique peut-être une forme de discrimination, qui doit toutefois se garder de la stigmatisation, et pas tant par impératif moral que par souci d'une compréhension (dans son sens le plus large et le ténu à la fois) au moins fertile.
       4/ Ben ouais, pourquoi pas 4, tant qu'on y est ! Il se peut que mon interprétation de ton propos ne se fonde pas sur celui-ci, avec fidélité. En bref : peut-être que je n'ai rien compris à ce que tu voulais dire. Et si j'ai bien compris ce que tu entendais via l'équation que tu exposais plus haut (deuxième risque), alors il se peut vraiment que la teneur de mon propos soit aussi glorieuse que peut l'image de son auteur qui, à poil mais chaussé de bottes en plastique rouge, s'échinerait à frapper son épée fabriquée en série à Pyong-Yang dans une eau saumâtre et poisseuse. Bah ! Suffit de faire confiance aux éclaboussures.

Un pastis et au lit.

 

AQW | Le 11/05/2005 à 22:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Grand public

Ironie de la maïeutique, c'est un presque travail universitaire.

La stigmatisation d'un tel ou de telle classe n'a rien de sérieux mais qui a décrété qu'ici ce serait sérieux

Sinon, effectivement, il faut théoriser. Théorie critique. Ou bien marxienne, défense du prolétariat en devenir contre la bourgeoisie possédante et aliénante. Ou bien nietzchéenne, protéger le fort du faible, le génie de l'Etat et ses masses.

En vérité, je me situe sur un autre registre. Je stimatise les élites et les masses. Il me faut alors inventer une théorie critique qui dépasse Nietzsche et Marx. Je sais, c'est le christiano-marxisme ou alors le christiano-nietzschéisme ?  Enfin, je me comprends. C'est une autre histoire qui commence. Sinon, j'aime que les femmes me donnent le désir de les aimer

 

Fulcanelli | Le 11/05/2005 à 22:34 | [^] | Répondre

Fulca, AQW et le peuple

Moi aussi, j'aime bien que les femmes me donnent envie de les aimer, mais je préfère que cet relation se passe sans témoin, que ce soit le moustachu des Alpages, le barbu de Nazareth ou le barbu qui vivait en Angleterre aux dépens de l'autre barbu, et en profitait pour écrire une théorie sur le Capital, bien utile pour tout bon PDG de multinationale alors que l'on avait au début pris ses travaux comme source d'une soidisante dictature du prolétariat.
Une petite prune, et au lit.

 

leblase | Le 12/05/2005 à 01:46 | [^] | Répondre

Etre soi-même

"Etre soi-même" pue. C'est bien vu. "Il y a lieu d'être jaloux d'être vu par d'autres de l'extérieur et de n'avoir de soi que ce miroir déformant : la connaissance de soi."
Il y a eu au mois d'avril une compagne de teasing publicitaire, pour Reebok qui disait seulement "I am What I am".     > ici    et   > 
A priori, c'est une posture radicalement différente. Convenez que "Je suis ce que je suis" est plus facile à comprendre et plus commode que l'idéologique "Je suis moi-même". La campagne visait un public réputé difficile (jeunes de banlieue / rappeurs) donc elle lui faisait don d'une pseudo absolution "Soit juste ce que tu es tu es tout pardonné".
Mais en réalité, cette nouvelle posture retombe rapidement dans l'ancienne. le "I am What I am" de sheakspeer (la calligraphie est soigneusement choisie pour le suggérer) sous entend "... combien même Otello n'est pas ce qu'il est.", la boucle est bouclée. On n'échappe pas à la dialectique de l'Autre et du Même.

 

Anonyme | Le 12/05/2005 à 17:11 | [^] | Répondre

Re: Etre soi-même

C'était laseine (C'est parti trop vite !)

 

laseine | Le 12/05/2005 à 17:17 | [^] | Répondre

Re: Etre soi-même

>laseine

Cette lecture me met hors de moi:-)

 

leblase | Le 12/05/2005 à 17:48 | [^] | Répondre

3D

Pour envisager la relation à l'autre, ne dois-je pas me poser la question : qui suis-je?... Quelle est la valeur que je donne à ma vie , à mon existense , à moi-même.

Commer "aimer l'autre" si je ne m'aime pas moi même...

Ne faut-il pas envisager la notion d'exister dans la verticalité pour envisager l'existence de l'horizontalité?

La verticalité de ma vie me fera prendre conscience de mon corps , de mon coeur , de mon esprit : à moi d'en faire quelque chose ou pas grand chose.

La relation à l'Autre , aux autres , au monde quel qu'il soit ( animal , minéral , végétal, énergétique , astral...) ne pourra s'établir que si je me respecte déjà. Cet échange horizontal ne pourra prendre de l'ampleur que si ma structure verticale existe.

A ce moment l'échange et l'intérêt pour l'autre ne fera que s'accroitre et me renforcera et m'enrichira.Le mouvement est alors centrifuge et centripète: je peux donner et recevoir.

Mon language et mon échange sera différent dans ce rapport d'horizontalité , suivant que je le situe au niveau du corps , du coeur , de l'esprit...A moi de choisir.

Mais si je suis dans la notion de verticalité évolutive , je dois relier ces différentes parties.Le tout ainsi formé me donnera une force pour être avec l'autre ou combattre ce qui m'opprime.

Ainsi la notion d'égalité ( de sexe , de l'autre ) n'a plus de sens.Chacun ou chaque chose , quelqu'il soit existe dans sa différence;

La notion de verticalité et d'horizontalité n'a pas nécessairement besoin d'être consciente : il suffit de la vivre... La conscientiser ne peut que l'améliorer;

Un bon exemple de dimension 3D:  je citerai Shirin Ebadi, avocate iranienne , prix Nobel de la paix 2OO3.

"Les privilégiés ne peuvent construire une île-forteresse de sécurité et de justice alors que le monde voit ses droits bafoués... Le bateau "Monde" ne doit pas tolérer qu'une partie de l'équipage se comporte en tyran vis-à-vis de certains de ses passagers car alors , cest tout le navire qui risque d'être un jour livré à la tempête , à l'obscurité et au naufrage."

(Clac,clac,clac.....)

 

La duchesse | Le 11/05/2005 à 20:21 | [^] | Répondre

Re: 3D

C'est une manière de dire les choses. La verticalité, en haut ou en bas, lumière platonicienne ou inconscient créateur. Les claquettes sont usées. Et si tu agraphais l'attache d'un porte-jarretelles chère Duchesse. squish squish... tout un programme

 

Fulcanelli | Le 11/05/2005 à 22:37 | [^] | Répondre

Et bas!

 

Bas secours populaire | Le 11/05/2005 à 22:47 | [^] | Répondre

Re: Et bas!

Les bras m'en tombent!

 

leblase | Le 12/05/2005 à 01:47 | [^] | Répondre

Internet = outil d'éveil



J'ai vu de la lumière alors je suis entré … et je me permets de venir avec quelques questions en essayant de rassembler les belles idées lancées ça et là (je prends un petit café).

<> « La réalité » des objets, leur possession n’est qu’une illusion. A-t-on besoin de posséder pour se sentir apaisé?  Se détache des objets c’est accepter l’idée de la mort ?

« les médias » commerciaux nous formatent pour développer ce désir de possession. Ils excitent les pulsions anxiogènes pour nous faire consommer? J'en reviens à l’idée exprimée du lien entre la possession des objets et l’angoisse de la mort.

<>« Notre survie » est inscrite dans notre programme interne et la survie de la cellule individuelle est parfois un combat au détriment (de la survie) des autres cellules. C’est la négation de cette idée d’égalité : ma (sur)vie est plus importante que la survie des autres ? Mais d’un autre coté la cellule a parfois conscience de faire parti d’un organisme supérieur, dont la survie la dépasse et c’est là que commence l’éveil ?

J'ai l'impression que l'on tourne autour du concept de l'illusion de l'égo qui nous fait nous percevoir comme le centre du monde ... je descends chercher les croissants :-)

 

~laurent | Le 12/05/2005 à 08:16 | [^] | Répondre

Re: Internet = outil d'éveil

Salut Laurent, content de te revoir ici.
Si tu pouvais rapporter des bananes avec les croissants...
La plupart des commentateurs de ce billet ont donc répondu au thème de l'égalité sociale, dont il n'était nullement question au départ.
Ils ont souvent-mais c'est peut-être dû à un manque de clarté de ma part- considéré que pour moi le fait de prétendre être l'égal de l'Autre était une stratégie de domination.
Pourtant, je partais d'un point de vue ethologico-philosophique  (non-Hegelien, non-Kantien: que reste t'il me diras-tu?) et non d'un point de vue politique ou sociologique
Je constatais que l'homme normal exigeait "de se positionner non par rapport à lui-même, mais par rapport aux autres", ce qu'en fait je déplore, et croyais, visiblement à tort, avoir fait comprendre.
L'on ne devrait en effet pas se positionner par rapport aux autres, d'une part car nous entretenons une idée fantasmatique de l'Autre, d'autre part car celà nous impose de tâcher de voir avec lucidité où et qui nous sommes sous-même.
Et à la réflexion, si tu pouvais penser à la confiture (Fulca est passé plusieurs fois, tu imagines la razzia sur le frigo..)
.


 

leblase | Le 12/05/2005 à 09:19 | [^] | Répondre

Re: Re: Internet = outil d'éveil

Ce dernier commentaire apporte quelques éclaircissements sur le motif sociologique.

Se positionner ? Comme l'a vu Maslow avec d'autres, l'humain éprouve un besoin d'appartenance, très jeune mais ça peut durer chez l'adulte infantile. Puis, désir de reconnaissance. Et comme l'humain n'est pas trop idiot il sait que s'il veut être reconnu il faut qu'il reconnaisse à son tour et donc, penchant vers une mise à hauteur convenable, ni trop au ni trop bas, sinon, condescendance ou bien allégeance.

Mais l'homme étant épris de verticalité, on ne peut supprimer la prise de hauteur, tant d'Histoire. Maintenant, plus de hauteur mais une ampleur, une étendue, rester dans l'espace-temps médiatique, autrement dit occuper le plus de place pendant le plus de temps. Le type à la télé, il est mon égal mais moi, je ne peux pas en faire autant. Héhé, je lui offre mon temps de cerveau, je suis un serf veau, servitude volontaire de l'adhésion.

Ensuite, auto-actualisation. Là, possibilité de s'affranchir du jeu de reconnaissance. Position noble  mais inconfortable si on n'a pas quelques talents à vendre. On reste sans trop de sous.

Reconnaissance ? Et si le vrai rapport c'était l'écoute.

 

Fulcanelli | Le 12/05/2005 à 09:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Internet = outil d'éveil

écouter pour faire tomber les barières et augmenter la fluidités des échanges. Plus je donne plus je reçois.
Fulca : toujours au top ;-)

 

~laurent | Le 12/05/2005 à 10:04 | [^] | Répondre

Egocentrés.(séquence croissant/poésie)

Pour philsopher , il faut avoir une hauteur de vue...(non, merci pas de croissant)
mais notre vision du Monde est réduite à:
Narcisse blanc immodeste
Orbe de mes interrogations
Mon nombril…

Bandit, encrier de ma plume
Rond, symbole de mon
Insuffisance, marque fragile
Lien.

 

Elle le dit... | Le 12/05/2005 à 09:22 | [^] | Répondre

Re: Egocentrés.(séquence croissant/poésie)

ELLE, raconte nous ta vision du monde .....
Je t'écoute. Du jus d'orange pressé de mes blanches mains ?

 

marina | Le 12/05/2005 à 09:26 | [^] | Répondre

Re: Egocentrés.(séquence croissant/poésie)

Né métissé d'Asie et d'Anglais
Oublieux de son destin formaté
Misérable vagabond

Béni par l'amour féminin
Rebelle à l'idée hiérarchique
Idiot donc
leblase

 

leblase | Le 12/05/2005 à 09:33 | [^] | Répondre

Re: Re: Egocentrés.(séquence croissant/poésie)

N'as tu jamais essayé?

Ouvrir les yeux sur le

Monde, avec le regard de l'Autre

Balayer tes certitudes

Remballer tes idéaux

Imaginer demain sans Toi?

Le Monde continuera.

 

Elle le dit... | Le 12/05/2005 à 09:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Egocentrés.(séquence croissant/poésie)

Oui vrai ...mais...le regard de l'autre se tait avec le mien ou il parle au mien...

Nager dans toutes les eaux en godillant

Ode aux désirs et espoirs dansants

Mer de petites chiures de mouche emperlées

Biscotin, Biscoton, baguenaudages sur les sentiers de traverse

Racines puisant leur eau dans les sous terrains

Il pleut en juin, quittons nos manteaux frileux

La fleur est éclose et elle est bien sale

 

marina | Le 12/05/2005 à 10:11 | [^] | Répondre

marina et la brume dissipée

>marina,

c'est beau ce que tu nous écris là,

C'est aussi le monde vu des deux côtés du reflet, une chanson de notre Nature éprouvée, un regard sans mélancolie de ce qui était mais tendre pour ce qui est vraiment, dans cette confusion acharnée de nos intimités pillées et pourtant surveillées.

 

leblase | Le 12/05/2005 à 15:28 | [^] | Répondre

marina et la brume dissipée

J'ai dit tout ça moi ???? Quel critique tu fais !

 

marina | Le 12/05/2005 à 15:44 | [^] | Répondre

Re: marina et la brume dissipée

Mais oui t'as dit tout çà, et t'as oublié (surement le Résiné..)

 

leblase | Le 12/05/2005 à 16:00 | [^] | Répondre

Imagine

>Elle le dit!
Imaginer le Monde sans moi...
L'après ma mort est déjà survenu au moins deux fois
J'ai vu que le monde avait continué,
Que ce n'était pas nécessaire de décrire comment c'était.
Etrangement, celà m'a moins troublé que quand j'ai réalisé, enfant, que le monde avait existé avant ma naissance.

 

leblase | Le 12/05/2005 à 15:24 | [^] | Répondre

Re: Imagine un Phoenix!

Oups! Leblase serais tu un Phoenix,

Mort de passion , sans doute ...et rescussité dans les bras de Sirène.. ou bien reincarnation?

Dans l'Amour (tu sais le vrai , celui plus fort que toi) comment marche ta théorie de l'égal?

Tu es bien sous le joug amoureux, nan?

(bon et puis fais attention à tes bras que tu laisses tomber partout..)

 

Elle le dit... | Le 12/05/2005 à 19:44 | [^] | Répondre

Re: Re: Imagine un Phoenix!

>Elle le dit!

Dans l'Amour la théorie de l'égal est indispensable, (même si tu es un maître et elle une soumise, par exemple).

Une femme qui ne voudrait pas que son homme affirme sa réalité, ses choix, sa liberté ne m'intéresserait guère longtemps.

Une femme qui ne revendiquerait pas sa réalité, ses choix, sa liberté et son identité ne m'intéresserait pas plus longtemps.

C'est toujours la fameuse question de l'authenticité: si tu n'es pas assez fort pour être toi-même, quel intérêt à t'accompagner? (tu vois le genre)

Moi pas sous joug

Je sais pour mes bras: le service de nettoyage de la Ville m'a déjà amendé (au bout de mes bras il y avait encore mes doigts, avec leur empreinte si unique, égales à elles-mêmes)

 

leblase | Le 12/05/2005 à 20:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Imagine un Phoenix qui se miroite

ouais tes kom moi leb , tes maqué avec toi meme. remarque il vaut mieux ca que rien du tout disait ma lou

 

foth | Le 12/05/2005 à 20:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Imagine un Phoenix!

tout à fait d'accord avec toi.

J'ai un Moi changeant.

A la différence du tien..:)

 

Elle le dit... | Le 12/05/2005 à 21:11 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Imagine un Phoenix!

ELLE, plusieurs toi.....c'est mieux.

 

marina | Le 12/05/2005 à 21:19 | [^] | Répondre

Re: Egocentrés.(séquence croissant/poésie)

> Elle le dit
nombril ? il faut s'aventurer au delà, rencontrer les autres, écouter, prendre le risque de quitter ses certitudes, de s'enrichir de ce que l'on ne peut posséder ... la hauteur de vue c'est peut être sur la pyramide de Maslow : il est facile de n'avoir besoin de rien quand on déjà tout.
Un petit café alors ;-)
>Marina : bien dormie ?

 

~laurent | Le 12/05/2005 à 10:11 | [^] | Répondre

Re: Re: Egocentrés.(séquence croissant/poésie)

LAURENT.Bien dormiEE souvent.....

 

marina | Le 12/05/2005 à 10:19 | [^] | Répondre

Re: Re: Egocentrés.(séquence croissant/poésie)

>Laurent, c'est exactement ce qu'il fallait comprendre!! le deuxiéme essai est plus explicite, peux tu lire plus loin que le bout de ton nez? :)

 

Elle le dit... | Le 12/05/2005 à 10:34 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Egocentrés.(séquence croissant/poésie)

Désolé ... j'étais mal réveillé, je me doutais bien que j'étais passé à coté :-)

 

~laurent | Le 12/05/2005 à 10:37 | [^] | Répondre

M'as tu lue? mon gros Loup!

> Laurent,j'ai l'impression que vous ne poussez jamais assez loin la lecture des intervenants, la pensée ici , dessine des" circonvolutes", répondre à un seul commentaire c'est réduire l'Autre à une idée!!!

Prenez de la hauteur!

LE VRAI LUXE C'EST DE NE RIEN POSSEDER!

 (Publicité bien vue de Wanadoo)

 

Elle le dit... | Le 12/05/2005 à 10:43 | [^] | Répondre

Re: M'as tu lue? mon gros Loup!

> Elle le dit
On ne va pas squater les commentaire de leblase et en plus se facher alors que l'on se connait à peine ... mais j'essaie qd même de lire les commentaires ... en tout cas je ferais + attention aux tiens à l'avenir (car il faut un peu entrer dans l'intimité de la personne pour en comprendre les différents niveau de langage) ;-) allez a+

 

~laurent | Le 12/05/2005 à 10:48 | [^] | Répondre

Elle est belle, elle dessine pour des éditeurs, elle écrit des livres et elle est sourde de naissance.
Elle lit sur les lèvres et parle, parle des heures avec une voix étrangement mélodieuse.
Evidemment elle ne voit pas comme nous, et ne parle pas comme nous.
Je l'ai tannée pour qu'elle fasse son blog et ça y est.

http://oreillette.typepad.com

ça c'est son dessin

Merci Blase

 

marina | Le 12/05/2005 à 09:23 | [^] | Répondre

Re:

> ma ou notre rina,
Tu m'avais montré ce dessin..Il faudra que je la voie, connaissant un écrivain pour enfants...
Pour l'heure, je quitte le bateau.

 

leblase | Le 12/05/2005 à 09:35 | [^] | Répondre

Re: Re:

salut l'hérisson

je fais un premier pas dans ton blog puisque marina me fait des éloges sur vous
mais moi j'ai du mal à parcourir sur ces chemins de dialogues
c'est vraimednt un mikado très vivant

ca buzzzzz comme font les abeilles dans votre ruche sentant le miel qui est tentant

 

oreillette | Le 12/05/2005 à 12:50 | [^] | Répondre

Oreillette et hérisson

Bienvenue oreillette,

marina? Des éloges? Surement pas assez!;-)

Ceci est le zénith le golgotha le zébulon le patachon le goitre de cantatrice, le paquet de cérumen de l'auditeur le brouillard du voyeur, les moufles du pianiste

En bref, ce n'est rien  sans les commentateurs, les intervenants, les visiteurs qui placent des bombes mentales,  verbales et poétiques, ou rien que de l'ordinaire sorti du quotidien, du quelconque réamidonné, des envolées jamais retombées, des leçons improvisées mais longtemps éprouvées, des choses échapées qu'on se bouscule pour rattraper, ce qui nous fait nous emmêler les uns aux autres, d'où, effectivement, le mikadoblog

Ce n'est pas le lieu qui crée l'espace. Ce n'est pas non plus la vérité qui ouvre la conscience

 

leblase | Le 12/05/2005 à 15:39 | [^] | Répondre

Re: Oreillette et hérisson

Pas d'éloge sur toi blase, sur ton blog, hein, sur nous donc !

 

marina | Le 12/05/2005 à 15:48 | [^] | Répondre

Re: Oreillette et hérisson

entendu
je lâche le Mikado et je joue le jeu : pile ou face
allez j'y vais je saute dans le plongeon , plouf , euh les bulles remontent à la surface
ping pong elles s'éclatent... Je ne trouve pas les mots mais ca va venir

ppsssccchhhhhhhh.......

 

oreillette | Le 12/05/2005 à 16:40 | [^] | Répondre

Re: Oreillette et hérisson

>leblase
joli ! Ce non-lieu est vraiment chouette et spatial, spatialement chouette.
J'ai pris le temps de visiter les blogs de marina et Oreillette (tendres couleures), je suis
épathé. Vous formez tous un dangereux groupuscule, alors j'ai décidé de
m'engager
une fois pour toute dans la voie de la guérilla linguistique ! Au risque de devenir complètement fermé pour autrui.

 

laseine | Le 12/05/2005 à 23:56 | [^] | Répondre

Re: Re: Oreillette et hérisson

Celà veut-il dire que tu vas ouvrir ton blog? Ce n'est pas indispensable pour pratiquer la guerrilla linguistique: moimoi et Elle le dit! par exemple, le font en voltigeuses avec pas mal d'efficacité comme tu as dû remarquer.

Mais si tu en ouvres un, fais-le savoir chez leblase!

 

leblase | Le 13/05/2005 à 09:42 | [^] | Répondre

FULK !!!!!!

Allume le sentier, elles débarquent, qui les a louées ?

 

marina | Le 12/05/2005 à 23:13 | [^] | Répondre

Re: FULK !!!!!! et les courtisanes

Marina, je crois qu'ils ont abusé de tisane , hier soir!

Fulk arrête le TC!

Leblasé a fait de chasteté?

Les coups bas des nanas!

 

Elle le dit... | Le 13/05/2005 à 07:16 | [^] | Répondre

Re: Re: FULK !!!!!! et les courtisanes

>Elle le dit!

Je n'ai certes pas fait voeu de chasteté (ou alors je me suis trompé de tisane, et j'ai mis de l'ayahuasca dans ma théière)?

 

leblase | Le 13/05/2005 à 09:46 | [^] | Répondre

Re: FULK !!!!!!

Qu'on les fasse attendre dans l'antichambre: la chambre est déjà occupée par une de leurs consoeurs, et je crains par-dessus tout les crêpages de chignon.

(A cause de mes précieuses porcelaines Anglaises)

 

leblase | Le 13/05/2005 à 09:44 | [^] | Répondre

FULK !!!!!!

Enfin Leblase, n'as tu pas compris qu'elles se dirigeaient ser le chemin de Fulk ?
Tu penses bien que nous ferions barrage à toute femelle qui se dirigerait de par chez toi et qui ne répondrait pas aux caractéristiques particulières de Sirène !
D'ailleurs ces femmes ont l'air de savoir ce qu'elles veulent et je crains pour sa santé autant mentale que physique.
Nous reprendrons des nouvelles dans deux ou trois jours.....

 

marina | Le 13/05/2005 à 09:51 | [^] | Répondre

marina et les couloirs de diversion

>marina,

merci pour moi! Mais en même temps, peut-être vaudrait-il mieux ne pas les laisser aller toutes chez Fulca, hmm? Comme toi, je crains pour sa santé. Le cher homme risquerait l'apoplexie, alors que je trouverai bien à en rediriger une ou deux vers quelque garçonnière vacante.

 

leblase | Le 13/05/2005 à 22:36 | [^] | Répondre

marina et les couloirs de diversion

Tiens ! tu as changé de titre ? Tu sais moi je ne les ai pas vues depuis hier soir alors si elles traînent encore dans les bois, cependant vu leur air décidé, elles ont dû arriver quelque part . A moins que tu les caches chez toi, dans ton antichambre (faïence oblige) petit filou !

 

marina | Le 13/05/2005 à 22:48 | [^] | Répondre

Re: FULK !!!!!!

Ah que voilà des idées émoustillantes. Newton, juste pour que je pense à revoir la théorie de la gravitation. Pourquoi se dirigent-elles vers moi ? Attirance mystique, ondes scalaires ? Il y a-t-il une cinquième interaction physique ? 

 

Fulcanelli | Le 13/05/2005 à 10:56 | [^] | Répondre

Re: Re: FULK !!!!!!

Pour tes talents de féticheur. 5ème interaction physique ? Toujours pas arrivées ?
Elles sont passées devant chez moi hier soir et criaient Fulk !
Enfin ça ne me regarde plus.

 

marina | Le 13/05/2005 à 11:11 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: FULK !!!!!!

Il y a-t-il un talent de féticheur ? Oui, sans doute, chez quelques photographes souvent cité ici, avec Platon et Sloterdijk, parce que toutes les formes culturelles sont dignes d'être considérées.

Sinon, autant que je sache, je n'ai ni écrit de nouvelle érotique, ni shooté quelque créature en talons aiguilles. Sans doute une invitation, Marina, tu rêve en secret d'être mon modèle

 

Fulcanelli | Le 13/05/2005 à 11:27 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: FULK !!!!!!

Tu es trop sensible Fulk. Mes rêves sont si souterrains en ce moment que j'en ressors étonnée d'être intacte le matin. Je pense à toi de manière trés éveillée, amicalement tu sais bien.

Vous me faite rire avec votre Sloterdjik....Je passe à côté encore.

 

marina | Le 13/05/2005 à 11:50 | [^] | Répondre

Re: Re: FULK !!!!!!

Le TC est un tue l'Amour!!!

 

Elle le dit... | Le 13/05/2005 à 11:13 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: FULK !!!!!!

>Elle le dit!

Héhé, c'est de la pure agacerie, çà!

Tu lui retournes le couteau SEB (c'est bien) dans la plaie.

 

leblase | Le 13/05/2005 à 22:40 | [^] | Répondre

Le contrat tacite des gens qui dorment (ou Merci Leblase d'éveiller notre conscience)

> Laseine, il est facile d'argumenter en disant que ce que je suis c'est ce que le Monde a fait de moi, . On pourrait penser qu'on a inventé des entités abstraites 'hérédité", "identité culturelle", "socièté" pour déresponsabilser l'Homme de sa propre existence.

Comment dés lors prétendre à une quelconque responsabilité à l'égard de ce qui existe?cette argumentation conduit à une démission de ma liberté.

 "je suis" porte en lui une conscience de soi et donc la potentialité d'une liberté créatrice qui me rend responsable de mes actes.

La post modernité travaille massivement sur le mode de culture pub à assurer le contrat tacite des gens qui dorment, offrant une vision courte donc fragmentaire et inconsciente,

croire que l'on peut s'en tirer par des solutions techniques et des slogans publicitaires comme seule philosphie sans prendre en compte la necéssité d'un changement radical de conscience est une illusion!

société de consommation= société de déresponsabilisation?

Leblase, qu'est ce tu fous? dévoile ton plan pour sauver le Monde!

Tous égaux, tous responsables!Mais y a du boulot!

 

Elle le dit... | Le 13/05/2005 à 09:12 | [^] | Répondre

Re: Le contrat tacite des gens qui dorment (ou Merci Leblase d'éveiller notre conscience)

>Elle le dit!

Viens que je t'embrasse;-)

Tu as mis les choses au point

les points sur les i

les poings sur tes hanches

"Laisses mes mains sur tes haaaaanhanches (Salvatore Adamo)

C'est rare que ça me fasse cet effet, mais je suis complètement d'accord avec ton raisonnement: l'égalité, comme la liberté reposent sur la responsabilité de nos actes.

Sois louée!  

 

leblase | Le 13/05/2005 à 09:52 | [^] | Répondre

Embrasse moi!

j'aime les impératifs respectés...:)!!

(Marina, tu remarqueras..ma pédagogie, c'est un enfant rebelle je te dis!)

 

Elle le dit... | Le 13/05/2005 à 09:57 | [^] | Répondre

Re: Embrasse moi!

ELLE, j'admire ta délicatesse pleine de douceur obstinée !

 

marina | Le 13/05/2005 à 11:15 | [^] | Répondre

la post modernité et les enfants

> elle le dit

postmodernité > consommation> déresponsabilisation

pourquoi, comment , peu importe au fond, le résultat est là, je suis plutôt d'accord avec toi.

un des signes majeurs de la déresponsabilisation m'apparaît être l'abandon des enfants par les adultes (et je me compte dans le tas) soit à l'hyper soit à l'hypo consommation intello-alimentaire. 

On les laisse se gaver de conneries - et tout le monde s'en fout ou presque- ou on les laisse crever tout court -et tout le monde s'en fout ou presque.

C'est quoi un monde qui assassine ses enfants ?

C'est ma piste pour sauver le monde



 

moimoi | Le 13/05/2005 à 11:43 | [^] | Répondre

Le fléau Mac -Arthur...a plumé sept fois l'Aigle

>Moimoi, certains croient que nous ne formons qu'une seule et même personne,... impossible ! la preuve hein?

Le conditionnement de masse , oui d'accord...je suis contre les MacDo et les niaiseries de la télé( excusez moi j'ai dit un gros mot!)

D'ici à dire qu'on les assassine...nous aussi on a été "petits cons"...leur conscience s'éveillera, non?

Et puis avec Leblase on va animer des colos "Culture aztèque et conscience de soi"...bon , mais je ne lui en ai pas encore parlé...pour l'heure il est occupé avec les Amazones, Fulk ne s'en sort pas tout seul...

Il faut demander aux conseils généraux de leur offrir , plutôt qu'un Pc, des livres initiatiques , par exemple "Les sept plumes de l'aigle"...

 

Elle le dit... | Le 13/05/2005 à 12:43 | [^] | Répondre

Re: la post modernité et les enfants

>elle le dit

impossible, elle le dit !

tu vois, toi non plus, tu ne prends pas ce que je dis au sérieux.

amusons-nous. pendant ce temps, je le maintiens, ce sont les enfants qu'on assassine.

s'est-on aussi peu soucié des enfants -sauf en tant qu'instruments de la société de consommation- qu'aujourd'hui ?

 

moimoi | Le 13/05/2005 à 13:45 | [^] | Répondre

Re: Re: la post modernité et les enfants

>moimoi, tu as 100% raison , ils sont "fashion victim" dans les cours de récré, individualistes à souhait sur les bancs de la fac...mais ou est notre responsabilité à nous parents?

En tant que parent (ir)responsable, j'éteinds la télé, et ne cautionne pas les marques, et j'essaye surtout de leur montrer l'exemple...même si  à 12 ans , j'en ai un qui ne jure que par Nike...mais à côté de ça , il fait des camps humanitaires pendant les vacances...il en restera bien quelquechose, non?

Nous sommes  tous responsables de tout ce qui arrive au Monde...

 

Elle le dit... | Le 13/05/2005 à 14:38 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: la post modernité et les enfants

< elle le dit

ta dernière phrase, c'est exactement ce que dit Carlos. Pas le chanteur...

 

moimoi | Le 13/05/2005 à 23:35 | [^] | Répondre

Re: Re: la post modernité et les enfants

>moimoi

Désolé de m'immiscer entre vous (Hmm, c'est agréable, pourtant...)mais Elle le dit! n'a certainement un regard profond sur ce sujet. Il se trouve qu'en championne de la métaphore elle élargit l'espace pour le voir de haut, sachant -et tu l'avais toi-même suggéré dans un autre billet- qu'un ton  trop  sérieux tue ce qui est sérieux.

Les enfants sont instrumentalisés en tous sens: consommateurs avidement courtisés, exemples de pureté, d'innocence et de vérité (ça leur sort paraît-il de la bouche) leurs situations de victimes sont également suremployées  soit pour des raisons de politique intérieur (les abus sexuels sont mis en exergue pour autoriser plus de répression à tous les étages) ou de politique extérieure (combien de fois les images d'enfants souffrants ont-ils permis des interventions militaires (alors que les 500 000enfants irakiens morts à cause des sanctions n'ont pas dérangés les Occidentaux) ou des détournements financiers (OGN fictives: parrainez un enfant).

Avec le résultat que les enfants ont cessé d'être des petits d'homme.

Ce qui a pour incidence de nous permettre de rester des enfants irresponsables du monde...que les enfants nous ont prêtés.

 

leblase | Le 13/05/2005 à 23:04 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: la post modernité et les enfants

Les enfants ne peuvent plus être des petits d'hommes vu que le système nie l'homme dans son ensemble. ce qui nous ramène à cette supercherie du TCE. Désolé Leblase mais tu ne pourra pas concilier une pensée humaniste avec un traité qui, dans son essence, nie l'homme réduit à une formule abstraite dans une charte. Mais sans doute, il te faut être européiste comme en d'autres temps il fallait être catholique. C'est mieux pour sa carrière

 

Fulcanelli | Le 13/05/2005 à 23:17 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: la post modernité et les enfants

> leblase

t'as raison, trop sérieux, c'est chiant. mais j'insiste parce que les enfants sont instrumentalisés , yep. mais ça n'est pas ça que je veux dire.

avant, c'est dans les contes qu'on rencontrait les enfants abandonnés par leurs parents.  au plus profond des fôrêts habitées par les ogres ou les sorcières. aujourd'hui, c'est dans la vraie vie.

voilà, c'est tout. moi, j'y vois un signe. mais, bon, y en a qui voient des nains. ça pourrait donc être pire. je pourrais voir des TCE partout par exemple et là je crois que ce serait TRES TRES grave. je serais peut-être obligée d'avaler une pastille Fuca .
(c'est nul tant pis, ça me fait marrer, depuis le temps que j'avais envie de la faire)

 

moimoi | Le 14/05/2005 à 00:10 | [^] | Répondre

Re: Le contrat tacite des gens qui dorment (ou Merci Leblase d'éveiller notre conscience)

>Elle le dit
>leblase
Attendez tous les deux avant de vous embrasser, vous allez trop vite dans la besogne.
"Je suis ce que je suis" (la bonne traduction du slogan pub Reebok est "je suis comme je suis") répond à la question "Qui suis-je". Mais cette question peut être posée dans une perspective d'analyse et de savoir _comme vous le faites tous les deux_ et dans ce cas effectivement la réponse est "je suis ce qu'on a fait de moi _le on étant les autres, Dieu, la nature, le hasard (s'il existe)_ . Mais mon "Qui suis-je ?" à moi est dans une persepective d'action et de devenir. Et dans ce cas "je suis ce que je suis" sous entend je suis juste comme je suis, et entièrement comme je suis et je n'ai rien d'autre à faire que de le rester et assumer. Ce qui est une mannière de dire "je suis moi-même" mais dépoussièré de son idéologie psychologisante.
Quant à la question de la responsabilité et la déresponsabilisation, c'est un pur simulacre mais j'ai besoin d'un café, je reviens sur ce point tout à l'heure.

 

laseine | Le 13/05/2005 à 16:10 | [^] | Répondre

Re: Re: Le contrat tacite des gens qui dorment (ou Merci Leblase d'éveiller notre conscience)

Ce message pour corriger le précédent
1 - Au lieu de "Attendez tous les deux avant de vous embraser", lire "Attendez tous les deux avant de vous embraser"
2 - le soulignement à la fin du commentaire était destiné uniquement aux mots "juste" et "entièrement", condition nécessaire et suffisante.

 

laseine | Le 13/05/2005 à 16:15 | [^] | Répondre

Embrasons nous Folleville

>Laseine

Je retiens donc qu'il me faut attendre un peu avant d'embraser Elle le dit! Sans doute le temps de l'embrasser?

 

leblase | Le 13/05/2005 à 23:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Le contrat tacite des gens qui dorment (ou Merci Leblase d'éveiller notre conscience)

> Laseine,L'expérience ce n'est pas ce qui nous arrive, mais ce qu'on fait quand cela nous arrive..

Donc je suis , tel que je le décide: je peux faire de la lutte armée ou rester zen...on n'est pas pareils mais responsables de nos choix, nan?

 

Elle le dit... | Le 13/05/2005 à 19:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Le contrat tacite des gens qui dorment (ou Merci Leblase d'éveiller notre conscience)

>Elle le dit!

Très bien le truc sur l'expérience et ce qu'on en fait. Comme je le disais à l'instant (en d'autres termes) à je ne sais plus qui en parlant de toi: ouvrir la bulle permet l'envolée ;-)

 

leblase | Le 13/05/2005 à 23:10 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Le contrat tacite des gens qui dorment (ou Merci Leblase d'éveiller notre conscience)

<b>Non ! </b>à l'éthique de la responsabilité (instrument idéologique de légitimation de la domination) je préfère l'éthique de la conviction (instrument de légitimation de la liberté infinie).
"L'obéissance à sa volonté  est pire encore que l'asservissement à la volonté des autres. Ce sont ceux qui se soumettent impitoyablement à leur propre décision comme toi qui fournissent le plus gros du personnel autoritaire, se prévalant du sacrifice qu'ils font d'eux-même pour en imposer aux autres de plus grands encore.
Chaque stade de la servitude est pire que le précédent. La servitude involontaire, celle de l'esclave, est une violence ouverte. La servitude volontaire est une violence consentie : liberté de vouloir n'est pas volonté d'être libre. Enfin l'auto-servitude volontaire, ou l'asservissement à sa propre volonté : tu as la faculté de vouloir mais tu n'es pas libre vis-à-vis d'elle, tu en es l'exécutante automatique. serf sans seigneur sinon de toi-même ! esclave sans maître ! tu as dévoré ton maître et tu l'as interiorisé, au point de devenir ton propre maître. Stade ultime de la servilité : parfaitement émancipées parfaitement serf.
cf. les expériences de Luck Reinert "The Dice man" [traduit aux éditions de l'olivier "l'homme dé"] ou même Brad Pitt dans Fight club.


 

laseine | Le 14/05/2005 à 14:27 | [^] | Répondre

Laseine et la volonté

>Laseine

Je te suis sans t'accompagner.

Tu vois de la volonté dans l'exigence de l'autoresponsabilité, et n'en vois pas dans l'éthique de conviction (que la définition même que tu choisis inscrit encore plus dans un processus volontaire).

Comme tu es convaincu, et que je t'estime responsable de tes écrits, je n'y trouve rien à redire, mais j'ai peur que ça ne te laisse un peu seul devant ton miroir!

A part les Cathares qui refusaient l'acte politique, ou les yogis bouddhistes qui refusent toute action (because le cause à effet t'enchaîne au monde phénoménal et t'arrache à celui de l'esprit), le fait de déduire de la volonté "l'obéissance à sa propre volonté"- ce qui est déjà une tournure et une vision un peu arbitraire- un "personnel autoritaire" tu fais un peu court et un peu trop rapide.

Une question de courant, Laseine?:-) 

 

Anonyme | Le 14/05/2005 à 22:37 | [^] | Répondre

juste ":)"

 

Folie Privée | Le 13/05/2005 à 09:33 | [^] | Répondre

Re:

>Folie

Ah ben si t'es là, c'est que ça va mieux?

Parce qu'il faut la santé pour traverser ce guet-apens.

Voilà une bonne nouvelle!

 

leblase | Le 13/05/2005 à 09:53 | [^] | Répondre

Tu m'étouffes

Folie il s'agirait de ne pas nous écraser par tes commentaires agrémentés de signes cabalistiques, c'est vrai quoi !

 

marina | Le 13/05/2005 à 09:55 | [^] | Répondre

J'ai tout lu. Promis.

Mon cher leblase

 

J'ai commencé à lire les commentaires ci-haut mais j'ai du m'arrêter au trentième à peu de chose près. Juste le temps de retourner mes chaussette pour en cacher les trou disgracieux et je m'y colle aussi.

 

Voilà. Je pars de ton postulat qui veut que l'on se retrouve plus fort que l'autre en se posant en son égal. Petit paradoxe entre amis: Puisque je suis maintenant plus fort, suis-je toujours son égal ? Oui bien sûr car prend Yaël, par exemple, qui n'est rien de moins que mon égal, ce qui devrait la couvrir d'honneur pour l'éternité et moi d'une célébrité non négligeable, et bien elle me terrasse pourtant aisément au combat à mains nues dans le Houmous démontrant ainsi sur moi sa supériorité physique. Nous dirons donc, pour être ton égal certes mais surtout pour te faire plaisir ce qui est contraire à ton souhait j'en conviens, que tu as raison.

 

Dans une des ces notes qu'il a plus là-haut, comme une goutte de pluie tombé sur le bout de mon nez, je me suis mis à loucher des deux yeux pour observer l'expression "être égal à soi-même" par la lorgnette de ton postulat à toi. Si je me pose en égal à moi-même, qui de nous deux sera le plus fort ?

 

Présentons l’un comme étant « celui qui est » et l’autre comme « celui qui s’exprime ».Comme un rebelle qui se rebelle ou un fasciste qui fascise par exemple, l’un est égal à l’autre si la pensée et le discours sont similaires et cohérents. Que se passe-t-il lorsque que l’autre devient inconfortable, en société, de la présence de l’un ? Le rebelle se calme, le fasciste ment et l’un comme l’autre n’est plus égal à lui-même. Il est même impossible dès lors de discerner subjectivement lequel est le plus fort.

 

En ce qui concerne les zones d’ombres de nos personnalités, ton postulat tient donc la route l’ami leblase. Pour la plupart des humains, il est de ces soi-mêmes que l’on ne peut exprimer comme on les pense. L’un ou l’autre est très rapidement déstabilisé.

 

On l’aurait déjà dit et on ne me l’aurait pas dit. Si c’est le cas, veuillez m’en excuser.

 

Durell N. Moriarty | Le 13/05/2005 à 11:52 | [^] | Répondre

Re: J'ai tout lu. Promis.

>DNM

Mon postulat te remercie bien bàs (je te croyais à Damas).

Yaelz est un cas à part: tout d'abord , je note que depuis qu'elle a épousé Archi, elle n'écrir plus de conneries que sur son blog, et pas sur le mien. Son époux doit être très possessif.

Ensuite, être égal à soi-même convient parfaitement à toute personne qui a cessé de croître, sinon il risquerait de se prendre le nez dans le cou, ou le genou dans l'anus.

Mais une personne qui a cessé de croître n'existe pas vraiment: seul Dieu est dans ce cas-là, et c'est sans doute la raison pour laquelle on ne l'a jamais vu pratiquer le lancer de marteau, de javelot ou de DVD.

Si par contre l'on suivait ta proposition de pure logique sur le fait que devenir plus fort que son égal dès l'instant où l'on est son égal nous rend inégal, il en résulterait effectivement une certaine forme de déstabilisation de l'esprit.

Crois-tu donc, O DNM, que la déstabilisation n'est pas la meilleure récompense que l'on puisse faire à un être humain?

Ou alors, leblase ne serait-il pas humain, mais plutôt autre chose? Une bête? Un canapé? Une boîte de cassoulet?

Arrête, je suis tout déstabilisé 

 

leblase | Le 13/05/2005 à 23:20 | [^] | Répondre

Re: Re: J'ai tout lu. Promis.

Leblase

Non non, mais je suis en route, je suis sur mle chemin de Damas, pas le tien non, le mine, enfin, un autre quoi, mais un qu'il nous est égal et plus fort à la fois... ;-)

Bon que me dis-tu là. Voyons voir. La connerie de yaël est soumise ou principe des vases communiquant plus qu'à celui de la multiplication des pains par djizousse dont elle n'a cure sauf quand pour déconner il change l'eau en vin ce qui le met en 3e place au Top-Yaël derrière Michel Jonasz et Mariah Carey. Si elle ne se répand plus en conneries ici, c'est donc forcément qu'elle sévit ailleurs? Je met mon meilleur homme là-dessus et je viens te faire un rapport.

Pour le reste, croyais-tu vraiment que j'allais en remettre une couche ? Mais t'as bu ma parole ? ;-)

Non j'attire ton attention avec ce Lalande de Pomerol pour te mettre à genoux, t'enfiler ce collier à pics et la combi en latex avant de passer la laisse à Kate qui fera le reste.

La déstabilisation dont je parlais était plus celle du malaise que l'on peut ressentir lorsque en société, sur des sujets sensibles, "Celui qui s'exprime" s'exprime de telle manière qu'il dévoile, sans mentir ou travestir, "celui qui est". Dans un moment d'intense franchise, Yaël m'a avouée l'autre jour être un homme. Depuis, elle le regrette amèrement et vit tous les jours dans ce malaise intenable de savoir que je sais qu'il ne relève pas plus le siège des toilettes que toi et moi... N'est-ce pas là un exemple éclatant qui démontre tout ce qui doit être démontré et rend de fait inutile l'existence même d'Internet ? Hein ? Je te le demande à toi qui a toute ma confiance...

 

Durell N. Moriarty | Le 15/05/2005 à 19:03 | [^] | Répondre

DNM et la confiance à 5%

>DNM

Tu as raison d'avoir toute confiance en moi, c'est ce qui fait de toi un être unique.

Ce que tu me dis de Yawelz me soulage: j'avoue que, déjà, la photo de ses moustaches m'avait perturbé. D'un autre côté, tu sais que j'ai voyagé...Je suis même allé au Portugal.

Mais l'aveu qu'elle t'a fait explique en effet bien des choses, mais pose de nouvelles questions: Archigrognac srait-il aveugle? Sourd? 100% imbibé de gin sur un rythme de 24/7, ou même (gasp) gay?

Hier, j'en étais au Chasssagne-Montrachet (2000) "Les Caillerets", ce soit je vais passer à un Péssac-Léognan avant de refaire cette partie de l'Univers dans laquelle certains affectent de croire que fêter l'anniversaire de naissance d'un pays n'est pas un acte politique.

Je gage qu'à la deuxième bouteille, Internet n'existera plus, effectivement, et tant pis pour Kate qui espérat que je la remette en joue (si la Sirène m'en laisse le temps, je remettrai notre ex-avocate dans le collimateur, et lui enseignerai le passage entre l'extérieur et l'intérieur.

De quoi, vas-tu me demander à juste titre en souriant aux services de renseignements syriens? J'ai oublié, car mon chauffeur en cuissardes vient de finir de se remaquiller et a mis du Mariah Carey à pleines baffles.

Je la vire. 

 

leblase | Le 15/05/2005 à 19:45 | [^] | Répondre

yawille et le reglement de comptes

Leblasou> si tu continues la provoc' au sujet de ma moustache/connerie, je viens infester tes commentaires comme j'en avais l'habitude avant la treve.

Dnm> t'es mort, Dudu.

 

Yaelz | Le 15/05/2005 à 21:41 | [^] | Répondre

Y'a t-il matière à s'inquiéter ?

Yawille-> Je ne peux que t'encourager à redoubler de connerie en ces lieux car je trouve leblase pâlot et j'ai bien l'impression que la paresse que tu appliques à ne pas lire les deux ou trois commentaires simplissimes qui meublent parfois ce blog n'y est pas étrangère.

Yawille-> Depuis quand ?

leblase-> Euh ben rien, pour l'instant

 

Durell N. Moriarty | Le 15/05/2005 à 21:53 | [^] | Répondre

Re: Y'a t-il matière à s'inquiéter ?

Moi je veux bien redoubler de conneries.
C'est Leblasouille qui me jette a chaque fois.

Et Sirene, n'en parlons pas.

Depuis que je me suis faite passee pour Lenose, je suis persona non-grata a vie dans ces lieux de pauvrete intellectuelle a faire palir le blog d'Archignou.

 

yaelz | Le 15/05/2005 à 22:30 | [^] | Répondre

Yael et les mauvais prétexte

>Yaeliminée,

Tu es d'une mauvaise foi qui me ferait penser que tu as été élevée chez les soeurs!

Je t'ai jamais jetée malgré ta pilosité, enflure.

Sirene, c'est autre chose, elle cherche à se procurer un logiciel qui fltrerait toute partiipation des femelles à mon blog (sauf les vraiment abruties), sans déc!

Et n'essayes pas d'insulter ton mari Archicornegnac, que tu trompes dans l'ascenseur, sur la commode, et même sur ton tapis de souris, ce qui est sacrilège.

D'ailleurs , je le lui dirai.

 

leblase | Le 16/05/2005 à 10:58 | [^] | Répondre

Re: Yael et les mauvais prétexte

En effet Leblablesse, Yaelounette m'a trompé sur un tapis de souris. Je fis cette découverte le jour où, admirant son postérieur que nous savons d'une qualité esthétique incomparable, je crus déceler, collée entre ses fesses, un objet ressemblant à une commande à roulette dotée de deux boutons plus connue sous le nom de souris... Depuis, je ne cesse de noyer mon chagrin dans la vodka betterave, ce qui a pour effet de me retirer toute prétention à participer dignement au débat que vous lançâtes ici même...
Je précise que j'emploie cette police de caractère pour mon expression écrite afin d'emmerder le monde, ce qui est avec mon pain, mon plaisir quotidien.

 

Archignac | Le 16/05/2005 à 13:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Yael et les mauvais prétexte

Archidésabuségnac,

Je te remercie vivement pour la couleur de police que tu as choisie: je sais maintenant comment repeindre mon salon, c'était une question qui nuisait au bonheur béat auquel j'aspire maintenant que Kate a été réduite au silence, (sans baillon, tu noteras la prouesse).

Pour Yawelacuisselégère ta femme, je te conseill ede lui offrir un laptop: la marque du trackpad sur les fesses est moins éloquente, il te sera plus facile de faire comme si tu ne buvais tes deux litres de betterave que par pur hasard, et non par dépit.

 

leblase | Le 16/05/2005 à 19:18 | [^] | Répondre

Re: Y'a t-il matière à s'inquiéter ?

>DNM,

Jz comprends tout maintenant: c'est toi qui la coaches! Et je suis même certain qu'après son entraînement tu la suis dans les vestiaires et tu lui essuyes les dessous de bras (il est en effet bien connu que les Irlandais aime le jus d'aisselles, qu'il agrémentent d'une gorgée de whiskey).

Donc tu la coaches en blog. Tu lui dis :"Yarzzenegger, aujourd'hui tu me feras 100 pompes et un billet sur le prix des poireaux à Tel-Aviv" ou "Yael-enadanslakulott, 60 abdos et un billet sur j'ai mal aux fesses quand je m'écroule sur mon transat le matin en démarrant ma journée de travail!"

 

leblase | Le 16/05/2005 à 10:49 | [^] | Répondre

Re: Re: Y'a t-il matière à s'inquiéter ?

Bon dieu, leblasou! Tu m'as fait avaler mon kawa de travers avec tes conneries rigolottes.

Et moi qui te laissais une declaration d'amour chez causette...

 

yaelz | Le 16/05/2005 à 11:04 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Y'a t-il matière à s'inquiéter ?

Yaelaritournelle,

qui est causette? Que je puisse lire cette déclaration d'amour et la coller sur mon mur des déclarations d'amour (un mur habilemnt dissimulé derrière une immense toile de Rembrandt, que la Sirène n'ose pas déplacer: comme je suis malin!))

 

leblase | Le 16/05/2005 à 19:22 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Y'a t-il matière à s'inquiéter ?

Qui est causette, qu'il me fait! T'as pas honte?

On voit que tu suis de pres les actualites de mon blog, hein!

Causette c'est mon bab-maison dans la colonne de gauche. Vas-y vite avant que je ne regrette et que j'efface la declaration, leblasouilleux.

Surtout que c'est la deuxieme, mais quand on aime on ne compte pas.

 

yaelz | Le 16/05/2005 à 19:34 | [^] | Répondre

Re: Y'a t-il matière à s'inquiéter ?

>DNM

D'abord, je ne suis pas palôt, je suis livide, mais c'est normal.

Après douze jours dans le déser Egyptien, je suis maintenant depuis kek jours à la limite extrême de la France  (1422 ème anniversaire!;-), en Bretagne , dans un hotel tout seul sur une 'tite plage, une étoile au guide Michelin pour la bouffetance, le soleil, la piscine chauffée, la Sirène.

Livide.

A quand le repos.

 

leblase | Le 16/05/2005 à 10:53 | [^] | Répondre

Re: yawille et le reglement de comptes

>Yawilletempsàréagir,
Non, je t'en supplie, n'infestes pas ce haut lieu de l'esprit qu'est mon blog de tes absurdités poilues: j'i peur que ce soit contagieux. Ne risquè-je pas de devenir une femme aux gros seins qui font flop flop quand je chanterai du Rn'B?
Car je serai forcément une chanteuse de mélasses comme tu les aimes.
Pitié, ne dis rien ou je t'envoie Christophe (mais t'es bien foutue de l'aimer aussi , çui-là):"Yaeeeel, pour qu'elle revieeeeeeenne!

 

leblase | Le 16/05/2005 à 10:42 | [^] | Répondre

Égalité. Comment peut-on être l'égal d'un autre dont on est différent? Primus inter pares. En ce sens le concept d'égalité n'a été inventé que pour amoindrir les différences.

Égalité. Moi + l'Autre = Nous. En ce sens, l'égalité (le nous) est un état artificiel qui doit être constamment entretenu.

Moi + Moi = Moi. Unique. Égale à moi-même signifie-t-il que je sois statique, immuable? Non, seulement fidèle à ce que je suis.

À mon avis, il ne saurait y avoir d'égalité. Rien dans la nature n'est égal même entre espèces similaires. Que dire des différentes espèces?

Plutôt qu'égalité, si on parlait d'harmonie des différences?

 

Kate | Le 13/05/2005 à 12:46 | [^] | Répondre

Re:

Une pensée me vient et je la laisse s'échapper.

On est d'accord qu'être l'égal de l'autre est impossible. Ce n'est qu'un postulat de départ pour annoncer quoi ? Que nous voulons tous communiquer en nous donnant les meilleures chances au départ (départs parfois bien fugitifs tant la tâche s'avère parfois difficile). En imaginant que l'on communique vraiment, on ne peut espérer au mieux que suggérer. Dés lors, oui je suis d'accord avec Kate, on communique vraiment (directement ?) en baisant (encore que parfois..) et en se taisant lorsque tout est dit ou parce que les mots n'ont plus leur place.

 

marina | Le 13/05/2005 à 22:29 | [^] | Répondre

Communiquer en baisant : qu'on m'explique

>Marina

"Dés lors, oui je suis d'accord avec Kate, on communique vraiment (directement ?) en baisant (encore que parfois..)"

Alors, là, oui, je suis contente que tu aies écrit ça, parce que j'ai jamais vu autre  chose dans cette foutaise qu'un manège foireux de séducteur/trice en mal de réussite

on communique vraiment si on a envie de communiquer vraiment, en niquant ou sans niquer


 

moimoi | Le 14/05/2005 à 11:48 | [^] | Répondre

Re: Communiquer en baisant : qu'on m'explique

MOIMOI
Excuse-moi, je ne comprends pas ce que tu dis.

"Alors, là, oui, je suis contente que tu aies écrit ça, parce que j'ai jamais vu autre chose dans cette foutaise qu'un manège foireux de séducteur/trice en mal de réussite" Ca veut dire quoi ?

Quant à la conclusion, ben faut croire que non, il ne suffit pas de vouloir pour communiquer vraiment.

Communiquer en baisant qu'on t'explique ? Et bien, je vais prendre un grand classique. On dit souvent que les vieux couples qui s'engueulent se retrouvent tout apaisés après avoir fait l'amour. C'est bien parce qu'ils se sont communiqués des choses essentielles.

 

marina | Le 14/05/2005 à 12:00 | [^] | Répondre

Re: Re: Communiquer en baisant : qu'on m'explique

marina

Il m'arrive de visiter ce site de temps à autre, et de remarquer combien de discussions croisées, entrecroisées , directes, suivies ou tenues s'y tiennent.

C'est vrai que je n'ai pas tout compris moi non plus, non seulement à ce que moimoi vient d'écrire, mais plus généralement, même si je relis trois fois certains billets, (comme ceux de Kate ou de leblase).

Tes coms sont en revanche limpides sans êtgre simplistes, et directs sans être agressifs. il faudra que tu me confies la recette (dès que t'auras fini de baiser avec moimoi pour lui communiquer ta pensée;-)

 

leblase | Le 14/05/2005 à 12:09 | [^] | Répondre

Re: Re: Communiquer en baisant : qu'on m'explique

>marina

"il ne suffit pas de vouloir pour communiquer vraiment."
> qui a dit que c'était facile ?

tu fais référence à une phrase d'une note de Kate que je n'ai pas lue/trouvée/trop de trucs mélangésici/pas le courage de chercher. peut-être donc, suis-je très loin de ce à quoi tu pensais.

ce que je veux dire par là c'est, très trivialement, que j'ai souvent entendu des mecs/nanas n'arrivant pas à séduire tenter l'argument du "mais quand on baise, on communique vraiment et j'ai vraiment envie de communiquer avec toi" pour emporter le morceau.

d'où mon sentiment que la chose est une foutaise

ceci dit :
- il y a des gens avec qui je baise et avec qui je ne communique pas
- il y a des gens avec qui je ne baise pas et avec qui je communique vraiment
- il y a des gens avec qui je baise et avec qui le sujet c'est pas du tout de communiquer
- il y a des gens avec qui je baise et avec qui je communique
- etc.

communiquer, c'est une affaire de désir, pas de baise.




 

moimoi | Le 14/05/2005 à 12:27 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Communiquer en baisant : qu'on m'explique

Bon, en tout cas Moimoi tu baises beaucoup;))

Kate dit et répète depuis le début que c'est en baisant qu'elle communique le mieux et elle n'a pas de problème pour séduire, on le sait.
Il se trouve qu'elle est la seule personne avec qui je ne sais pas communiquer mais dont les propos une fois débarrassés d'un style qui m'est étranger et qui me rebute, ne me sont pas indifférents. Je me sens à son extrême opposé et donc sur certains points pas si loin. Et c'est troublant.
Quand elle dit -baiser pour se rejoindre- ou se taire, c'est extrême mais c'est aussi juste.

communiquer...On fait ce qu'on peut...Avec nos petits moyens

Voilà, tu voulais autre chose ? Il suffit de demander.

 

marina | Le 14/05/2005 à 14:44 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Communiquer en baisant : qu'on m'explique

Entre deux êtres, la conversation forme parfois un dialogue de sourds, chacun tentant d'imposer à l'autre sans se nourir d'une écoute qui entamerait la certitude d'avoir raison ou révèlerait le doute qui affaiblit la posture sociale. Cette incommunicabilité qui protège l'imperméabilité d'une opinion à sa critique est aussi présente dans cette forme de communication (sic) qu'est la baise. S'écouter parler comme se regarder baiser, oui oui, cela se produit parfois par l'absence. On peut se satisfaire d'une communication égotiste avec l'autre dans le cadre d'un échange verbal, peut-on s'en satisfaire dans le cadre d'un échange sexuel? Au fond, baiser est un mode de rencontre avec l'autre peut être plus puissant que tout autre parce que la quête d'un plaisir partagé bien qu'égoïste en est le moteur. Et qu'on ne me parle pas de branlette.

 

Archignac | Le 16/05/2005 à 14:13 | [^] | Répondre

Communiquer en baisant : qu'on m'explique

Archignac élan, POur ce qui est du dialogue de sourds entre 2 êtres, je crois que cela est malheureusement parfois, inévitable et dépasse l'idée de vouloir imposer à l'autre. L'incommunicabilité est parfois réelle malgré soi et non elle ne protège pas. Elle fragilise même.
Est-ce que tout le monde s'entend à Archignac ?
Un type qui analyserait tout froidement et mettrait tout dans des cases, ne pourrait peut-être pas s'entendre avec l'empathique ou le créateur qui partirait dans tous les sens. Peut-être.....Ils pourraient aussi se compléter...
Et puis il y a les expériences et les idées incompatibles....

Pour ce qui est de la baise, il me semble que nous aurions beaucoup de chemin à faire encore nous occidentaux, sur la route d'une liberté partagée et d'un plaisir accru. Dans la Tao de l'art d'aimer, le kama-sutra de la Chine,sont développées les idées du coïtus reservatus, qui permet de prolonger les ébats aussi longtemps que la femme le désire,du baiser qui doit être un plaisir réciproque et sans mélange à savourer les fluides de l'autre, sur les dents, les oreilles, le cou, les épaules....Intéressant, oui. Baiser pour son plaisir c'est un plaisir bien allégé, si ce plaisir est érigé en règle ! Cela dit la branlette, comme fromage allégé, parfois....



 

marina | Le 16/05/2005 à 19:04 | [^] | Répondre

marine et le fromage sans matière grasse

>Marina

Ce que tu dis du kama-sutra et de la baise taoiste fait certainement partie de ton vécu, aussi ne me risqueré-je pas à avouer que mélanger acte sexuel et gymnastique suédoise ne fait pas partie des cours de communication leblase (que d'ailleurs je ne donne pas), 700€ le Week-end.

Pour ce qui est de gicler le fluide sur les dents et les oreilles, le cou, la médaille miraculeuse, etc, mes souvenirs adolescents ne m'avaient pas laissé l'impression que j'étais devenu un grand maître de  la sexualité orientale (mais je préviendrai Kate que déjà, tout petit, j'étais orientaliste).

Maintenant, si c'est toi, en qui j'ai une immense confiance, qui l'écris, alors je m'incline, (en espérant qu'Archipédégnac n'est pas juste derrière moi) 

Par ailleurs , je suis allergique aux produits laitiers, même allégés.

 

leblase | Le 16/05/2005 à 19:37 | [^] | Répondre

Re: marine et le fromage sans matière grasse

Leblase tu es devenu fou ????? Ton serveur aussi d'ailleurs puisque j'ai lu que c'est la duchesse qui m'envoyait ce commentaire. T'es gentil mais primo je ne m'adresse pas à toi donc tu penses ce que tu veux mais tu ne réagis pas comme si j'écrivais à ta place s'il te plaît et pour ce qui est de gicler partout, non ce n'est pas du tout ce que j'ai voulu dire ni ce que j'ai écrit . Si ? D'ailleurs je ne m'exprime pas comme ça. Ou alors ai écrit trop vite, (j'ai la flemme de relire, tu m'excuseras mais je sais à peu près ce que j'écris).

Puisqu'il faut encore et continuellement se faire comprendre, je le fais,mais c'est la dernière fois, je voulais dire ce qu'on y apprend sur le rôle du baiser, sur le rôle du cou, des oreilles,etc.....
Quant à ton aversion pour les fromages laitiers, je m'en fous, Blasou, mais alors ! Si tu savais !

 

marina | Le 16/05/2005 à 19:54 | [^] | Répondre

marina hallucine à coup de kiri

>marina

C'est quoi ton histoire de duchesse?

N'oublies pas que c'est surtout quand on ne m'adresse pas la parole que je répond, et encore plus si j'ignore complètement de quoi on parle!

Bien sûr, si tu baises avec les oreilles, je vais avoir du mal à suivre, à moins que ce ne soit une métaphore pour exprimer l'état dans lequel te laisse une chanson de Johnnyyyyyy!

Mais mon allergie pour les fromages allégés est pourtant très intéressante: savais-tu par exemple que le père adoptif de Henri IV, qui passait un jour devant les usines de la vache qui rit , eut cette phrase prémonitoire en regardant son fils: "Petit, sache que Paris vaut bien un camembert"

Ce qui est génial quand on sait que le camembert fut inventé par une dame qui en offrit à Napoléon III pour faire libérer son mari (authentique) et que Hosni Moubarak le président de l'Egypte est lui-même surnommé "la vache qui rit".

D'où l'expression: un bon rire vaut un bon Munster.

Bon, je te laisse, je sens que tu vas encore criser

 

leblase | Le 16/05/2005 à 20:12 | [^] | Répondre

Re: marina hallucine à coup de kiri

Mais tu es ivre ma parole ! Est-ce l'air de la mer, trop d'amour peut-être ?
Quelques coquillages indigestes ? Et complètement mégalo en plus !
Dixit les "je ne réponds que lorsqu'on ne s'adresse pas à moi"..
Tu sais quoi...Je crois que je vais parler avec trois mots grand max, sur ton blog, pour voir si les idées passent mieux, on sait jamais....

Je vais donc fuir, pour aller à mon premier cours... d'Aïkido.
Non non, personne ne me fera péter les plombs ce soir,

 

marina | Le 16/05/2005 à 20:26 | [^] | Répondre

Re:

moi + moi = moi moi

je vais encore me faire agresser je le sens

 

foth | Le 13/05/2005 à 22:50 | [^] | Répondre

Re: Re:

>foth

je vois que tu as enfin compris

 

moimoi | Le 13/05/2005 à 23:32 | [^] | Répondre

Kate est d'humeur inégale

>Kate

Vu que l'on est toujours différent d'un autre, votre question ressemble un peu à des oeufs au plat qui s'échappent de la poêle.

Votre egalité/moi+l'autre=Nous arrive directement de vos premiers cours de chimie, quand vous espériez que chaque mélange de pipette ferait exploser l'école.

Moi+Moi=Moi unique: la réponse est dans l'échange avec DNM "j'ai tout lu.Promis" et ma réponse (les deux se confondent).

Votre avis vous honore, et votre proposition d'harmonie des différences me laisse entendre que vous (et pas seulement vous) entretenez peut-être l'illusion que l'on me pousse en chaise roulante d'un salon sénile à un salon débile, et que je me permet des questionnments de puceau du style publicité Benetton.

Je suis absolument contre l'harmonie des différences, et pour la dynamique des objets.

Je ne veux pas la paix si elle ressemble à une piquûre de penthotal.

 

leblase | Le 13/05/2005 à 23:32 | [^] | Répondre

Re: Kate est d'humeur inégale

En effet, Leblase. Vu que vous semblez être un ex soixante-huitard, ce qui devrait vous situer entre au moins 52 ans et la limite maximale de l'espérance de vie masculine en France, je suppose 78 ans, ce qui, par conséquent, vous situe dans un état de sénilité plus ou moins avancée selon que vous êtes plus proche de la minimale ou de la maximale précitée, les oeufs dans la poêle c'est simple et rapide et c'est tout ce que vous pouvez espérez en toute sécurité. Pour éviter de vous casser une dent, par exemple.

 

Comme vous semblez vous permettre la simplification (parfois à outrance) mais en faire un plat (d'œufs brouillés) chez les autres dont vous vous régalez, je vais exponentialiser ce qui pourtant m'apparaissait évident pour quelqu'un qui a lu le Tao et compagnie.

 

Partant de votre postulat d'origine, Moi n'est ni l'égal ni le semblable de l'Autre, il m'apparaît évident qu'une (Moi) entité mise en présence d'une autre (l'Autre) différente et inégale ne donnerait que deux entités différentes et inégales. Deux solitudes. Or, vous avez déjà dit ailleurs que Moi est aussi l'Autre (ou s'y retrouve). Dans ce cas, pour reprendre vos exemples antérieurs, représentez-vous deux cercles (Cercle 1: Moi et Cercle 2: l'Autre) qui entrent en collision, si le Moi est aussi l'Autre (et parce que toute proposition se prouve généralement par son contraire) et que l'Autre est Moi, il devrait en résulter une ellipse commune dans laquelle tout ce que Moi contient de l'Autre (et inversement tout ce que l'Autre contient de Moi) devraient se "fusionner", être complémentaires voire semblables. (La Bible ne dit-elle pas de l'Autre qu'il est mon Semblable?) Comment appeler cette ellipse? L'AutreMoi? Faisons simple et appelons Nous la résultante de cette fusion Moi + Autre. Jusque là, ça va Leblase? Venez que je vous essuie le menton, vous bavez, mon ami, et c'est pas à cause de mes beaux yeux verts.

 

Ainsi, sans que le Moi ou l'Autre ne perdent toutes leurs particularités propres, il appert selon vos représentations circulaires que certaines d'elles se fondent l'une dans l'autre en ce Nous collectif qui vous est si cher. Voilà, le Moi (et son ego) abandonnés ou retrouvés dans ceux de l'Autre.

 

Ce pourrait être une longue explication de ma simple conclusion à votre proposition (à mon avis discutable) que "l'homme normal exige de se positionner non par rapport à lui-même, mais par rapport aux autres". (Encore que je ne connaisse pas votre définition de normalité, mais c'est sans pertinence.)

 

Partant, tout ce qui n'est pas Nous devrait être Moi ou Autre.

 

Vous ajoutez maintenant un élément gradateur: "se poser en tant qu'égal à l'autre vous rend plus fort que lui." (Je ne connais pas votre définition de force mais, encore une fois, sans importance.) Si on ne vous connaissait pas mieux, l'indicatif qualifiant plus indiquerait une tendance au narcissisme sinon à la mégalomanie mais comme vous êtes déjà sénile et cloué dans un fauteuil, je n'en rajouterai plus; je ne tiens pas à vous diminuer plus que vous ne l'êtes déjà.

 

Graphiquement, on devrait voir un cercle Moi ou Autre plus haut ou plus bas (selon la perception de l'un ou l'autre par rapport à son vis-à-vis) et voilà que se dessine la forme d'un bonhomme de neige. Ne manque qu'une toute petite tête pour couronner le tout. Rassurez-vous, Leblase, la vôtre est trop grosse pour la démonstration. Vous êtes sauf!

 

Vous suivez toujours, mon vieux? (Rhoo, mais cessez donc de reluquer le personnel de l'hospice comme ça, on va vous prendre pour un vieux vicieux. Ce serait une déchéance trop horrible pour l'Astre vigoureux que vous fûtes jadis).

 

La gradation m'apparaît sans pertinence puisque peu importe que Moi ou l'Autre se retrouve dessus ou dessous, ils demeurent réunis, soudés par le Nous. (Comme la fiche mâle dans la prise femelle, si on veut.)

 

Maintenant ce Nous serait variable selon que ce qui de Moi se retrouve plus ou moins chez l'Autre (et vice-versa); l'ellipse serait alors plus ou moins substantielle, disons que ça pourrait varier du quart de lune à la pleine lune.

 

Mais si Moi n'est pas l'Autre, il ne devrait en théorie exister que deux entités distinctes. Les deux solitudes annoncées plus tôt. Elles aussi affectées de cette gradation que vous introduisez. L'une dessus ou dessous l'autre en hermétisme absolu.

 

En ce sens, Moi n'est ni l'égal de ni égal à l'Autre. Mais parce que vous dites vous "poser en tant qu'égal à l'autre". Dans ce cas, c'est l'ellipse qui devrait compter pour vous Leblase (ça confirme votre proposition Moi est en l'Autre ou quelque chose comme ça; la gradation (plus, moins) n'est qu'accessoire (ergo superflue?) à l'ellipse et aux cercles dont elle naît.

 

Walla! Tout ceci pour dire que selon vous Moi + Autre = Nous. Trop de boulot pour moi, ça, le Nous, à moins que l'Autre soit individualisé et non généralisé. Mais comme vous vous êtes plus d'une fois posé en orientaliste collectiviste (de surcroît, à la glotte polie), je vous soupçonne de polygamiser votre Autre. Moi je m'abonne pas; je préfère et privilégie le one-to-one basis plutôt que la foule. En ce sens, je suis donc égale à moi-même.

 

Ce qui m'amène à votre référence à ce que DNM a écrit et votre réponse où vous présumez que le Moi égal à lui-même est coulé dans le béton ou à croissance réduite. Un nabot, quoi! Relisez (tenez pépé, voilà vos lunettes et votre loupe) ce que j'ai dit. "Moi + Moi = Moi. Unique. Égale à moi-même signifie-t-il que je sois statique, immuable? Non, seulement fidèle à ce que je suis."

 

Et je maintiens, moâ, que je m'estime assez fidèle à moi-même. Je ne suis pas caméléon au gré des circonstances ou des gens. Ceux qui me connaissent bien répondront en ce sens.

 

Autre, alter. Moi, ego. Alter ego? Souhaite-t-on véritablement trouver un autre soi-même? Peut-être pour certains, pas moi. Je m'endure à peine, alors imaginez endurer un autre comme moi!

 

J'ai déjà dit et je me répète (votre sénilité est contagieuse, Leblase?) il n'y a aucun mérite à accommoder les similitudes, mais il y en a à accorder les différences. Ça, ça demande assez de détachement pour reconnaître l'Autre comme autre que Moi. Lui reconnaître SA valeur, SON identité, SA distinction, SON Moi, pas les miens. Partant, c'est plus enrichissant (à mon avis) d'harmoniser (pas homogénéiser, absorber, anéantir) les différences.

 

Vous êtes contre l'harmonie et pour la dynamique, le heurt des choses? (Au fait, Leblase, c'est l'heure de votre électrochoc et c'est pas au Viagra.) Tiens, tiens, voilà qui serait nouveau puisque vous avez plus d'une fois dit que la modération, le zen était la Voie.

 

Dans harmonie, je ne vois pas de tiédeur ni de mièvrerie. Les harmonies peuvent être fortes. Entre Vivaldi et Wagner, il y a toute une différence, non? Ce sont pourtant des harmonies.

 

Bon, maintenant que je me suis bien masser le bulbe, je vais aller baiser. Marina a tout compris. Je parle mieux bouche à bouche; c'est le seul langage qui me relie vraiment, absolument, totalement, à l'Autre. C'est de la corde solide avec laquelle je peux me pendre.

 

Leblase, c'est l'heure de votre piqûre. They shoot horses, don't they?

 

Kate | Le 14/05/2005 à 02:48 | [^] | Répondre

Kate l'a bien descendu!

Leblase, vous êtes toujours vivant?

En tant que meneuse de revue, Kate a bien fait de troquer sa toge contre un truc en plume!

 

Elle le dit... | Le 14/05/2005 à 09:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Kate est d'humeur inégale

>Kate,

Je ne vais pas vous passer la brosse à reluire: comme vous êtes indécrottable, il faut commencer par le Karcher.

Si vous envisagez sincèrement la dimension de l'esprit ou du relationnel uniquement en termes d'algèbre, alors celà va nous clouer non seulement sur mon fauteuil (roulant, je le précise, et mû par un moteur electrique) mais en plus sur les ersatz de Spinoza qu'on doit distribuer à la fac.

L'être, le Moi, l'Autre ne sont en effet guère adapté au y= a+b . A un moment de la vie , certains arrivent même à comprendre qu'entre essence et existence existe une différence, laquelle ne se trouve pas dans l'apparence.

J'ai confiance, vous y arriverez peut-être, surtout si vous commencez par ingérer ma déclaration maintes fois répétée (à vous) que le Nous collectif n'avait pas beaucoup de consistance dans mon parcours de vagabond égoïste. A cela je préfère le Vous collectif.

Pour bien des raisons, que je ne vais pas toutes émunérer (on me dit de faire court, la pub va passer), donc je vous en file une: un nous collectif ne serait pas un cadeau pour l'humanité, car il signifierait que lorsque je parle, je parle au nom de tous. Non. Pas une seconde.

Je ne parle qu'en mon nom ce qui me permet, pardon m'autorise à l'outrance. Votre tendance  à fixer l'échange sur le plan intellectuel et organisationnel (et on le comprend, puisque vous fûtes manifestement formée pour et par celà) vous empêche peut-être d'accéder à une certaine souplesse, elasticité de l'Etre qui vous glisserait dans les méandres de l'esprit , loin du cerveau, et trop proche de vous-même (cessez de grincer des dents quand j'cause).

D'où, je crois, votre tendance à barricader l'ego de toute intrusion déstabilisante.

Acceptez, puisque c'est pourtant ce que vous aviez décidé d'entamer (confèrent tant de vos premiers billets et commentaires) en entrant dans cette blogosphère, au niveau où vous l'aviez inscrit, d'être dérangée de vos certitudes, acceptez d'être questionnée ou aimée par les autres (dont moi) selon ce qu'ils sont et non ce que vous prétendez pouvoir maintenir.

Est-ce la raison qui vous fait fermer votre blog? Vous aviez déjà laissé entendre que les commentaires vous troublaient: trop d'Autre chez les autres?

Bien entendu, que vous acceptiez ou non est votre affaire, pas la mienne. Mais quand je vois un cuirassé pénétrer dans un port de pêche, je me souviens toujours que lui loger des filet dans l'hélice est le meilleur moyen d'en ouvrir les portes.

Et si vous veniez me donner ma bouillie, vêtue en infirmière, assise sur mes genoux?

Méfiez-vous cependant: parfois ce n'est ni la grand-mère ni le grand-père du petit chaperon rouge qui est dans le lit: c'est le loup.:-)

 

leblase | Le 14/05/2005 à 10:54 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Kate est d'humeur inégale

Non Leblase, je n'envisage pas l'esprit ni la vie en termes mathématiques. J'étais nulle en maths, c'est pourquoi j'ai fait Droit. Fiscal! Encore un paradoxe!

La différence ne se trouve pas dans l'apparence. Je suis d'accord. Je n'ai pas tenu compte de cette donnée dans mon équation. Pour moi, l'Autre c'est ce qu'il est pas qui il est ou semble être. L'Autre est neutre pour moi. Il est Autre.

Maintenant vous parlez d'un Vous collectif? Ça me laisse présager un front: le Moi contre le Vous. On se heurte encore à un blocus. Mais j'écoute. Développez un peu parce que si selon vos affirmations antérieures Moi est en l'Autre ou s'y retrouve, entre le Nous et le Vous collectifs, la frontière est ténue.

Un Nous collectif sera pas un cadeau pour l'humanité? Euh… c'est pas ce que propose par exemple le TCE à un autre niveau? Et puis, le Nous collectif ne me semble pas si mal dans la mesure où il représente (ou est constitué de) la communauté (pas au sens communal) des affinités ou similitudes qui rassemblent les Moi et les Autres

Je ne parle qu'en mon nom ce qui me permet, pardon m'autorise à l'outrance. Oui, mais ne déformez pas mes propos. Je vous accorde toute l'outrecuidance que vous voudrez SAUF pour qualifier l'opinion de l'Autre. Dans son opinion on y met du sien. Le Je est dans le verbe, dit-on.

Vous ne connaissez pas mon élasticité, Leblase. Si les Autres me jaugent (j'ai pas dit, jugent) selon les quelques mots écrits pendant une période donnée pour se faire une image de moi, ils n'ont de moi (comme de n'importe qui d'ailleurs) qu'une esquisse. Je vois les gens comme des icebergs et je préfère de loin la partie submergée.

Ceci dit, et pour le reste de votre commentaire, vous coulez mon Potemkine.

P.S.: Si j'étais insensible aux Autres, je ne serais pas sur la toile ni ici, Leblase.

http://karatethejapaneseway.com/articles/

 

Kate | Le 14/05/2005 à 13:55 | [^] | Répondre

Kate n'a pas fait de mathématiques

>Kate,

une avocate fiscale qui n'a pas fait de maths?

Ouille.

"L'autre est ce qu'il est pas qui il est ou semble être" Re-ouille.

Comment savez-vous ce qu'il est, vous avez un don atavique transmis depuis des générations qui vous permet de savoir ce qu'est l'Autre devant vous, sans savoir qui  il est ni ce qu'il semble être?

"L'Autre est neutre pour moi". Etes-vous si malheureusement enfermée dans votre espace que vous croyiez bon de neutraliser ce qui vous est extérieur? et ?

Et re-re-ouille.

Je cite le Vous collectif, parce que vous me soupçonnez d'oeuvrer pour le Nous collectif: or je ne suis certes pas représentant ni de l'un ni de l'autre, sauf les circonstances m'assimilent à un groupe néfaste (les sociétés riches vs.les pauvres)

Kate, ne faites pas Fulca²: on se fout du TCE ici. S'il nous importe c'est ailleurs;-)

Par ailleurs, que vous m'accordiez ou non l'outrecuidance pour qualifier l'opinion des Autres , héhé, j'ai cherché dans mes bouquins, résultat: ça n'a aucune incidence sur ce que je ferai de votre accord.

D'ailleurs si ça peut vous chauffer le citron, tant mieux.

C'est tout-à-fait exact, Kate, je regrette de ne pas connaître votre élasticité. Je suppose qu'elle doit être dans le domaine physique?;-)

Genre dans les autres domaines, j'ai rien vu venir.

A part çà, si vous voyez les gens comme des icebergs, j'imagine que vous mettez des moufles en fourrure quand vous leur serrez la main? (je rigole, j'espère que ça vous agace au plus haut point, ça vous élasticisera!)

P.S à votre P.S..Non, mais vous avez tout de même fermé votre cabane virtuelle, dans laquelle vous écriviez si bien (c'est vrai, dommage qu'il y ait eu des commentateurs qui vous troublaient: ils n'étaient pas assez neutres)

Heureusement que vous êtes sur la toile, et ici particulièrement, mais il faudrait un peu lâcher prise, K.

 

leblase | Le 15/05/2005 à 20:04 | [^] | Répondre

Re: Kate n'a pas fait de mathématiques

Vous faites exprès Leblase!

 

Kate | Le 15/05/2005 à 22:28 | [^] | Répondre

Meoooowwwww!

-> Katewoman et Leblaseman

Qu'ais-je à dire sinon que cet épique échange m'a réconcilié avec le monde des vivants, rien de moins.

Leblaseman, dans sa panoplie de mauvaise foi  sublimissime et Kate dans le réel de ses entrailles, j'ai beaucoup apprécié. La poine iceberguienne portée par Kate qui défile en ce moment même sur le Katewalk est ce que j'utilise pour me référer à elle. Ne m'en veux pas trop Kate, je devine les milles trésors que cachent ces quelques lieux communs. Leblase is an artist. What else can I say. Worst, he's a french artist, avec tout ce que cela implique de perversion, de rhétorique et d'humour.

Bref. C'était bien.

 

Durell N. Moriarty | Le 15/05/2005 à 22:44 | [^] | Répondre

Re: Meoooowwwww!

>Durellman

Si tu as vu mille trésors cachés sous les jupes de Kate, c'est que tu étais planqué sous la table pendant que je lui apprenais:

1 la Nature du monde

2 quelle est la vraie parsonnalité de Kate

3 que non, je n'ouvre pas une secte déneutralisante mais je lui enverrai un prospectus dès que je le ferai.

A part çà, s'il te reste une combinaison de plongée et des bouteilles , je suis prêt à descendre avec toi près de son iceberg immergé(toujours pour voir les trésors.).

 

leblase | Le 16/05/2005 à 11:09 | [^] | Répondre

Kate marche sur des oursins sans ses bottes de métal

>Kate,

oui mon enfant, je le fais exprès pour le salut de la neutralité générale du monde face à vous.

Et pour que vous balanciez votre vaisselle sur le sol,na!

 

leblase | Le 16/05/2005 à 11:05 | [^] | Répondre

L'intelligence du caméléon...(Réponse à Kate)

Le caméléon est incontestablement le maître du camouflage. Il y a 85 espèces de caméléons connues dont une seule espèce en Europe : le caméléon commun.
Le caméléon est un reptile issu de la préhistoire.
Entouré de mystères et craint par les populations locales, le caméléon détient un pouvoir magique.

S'adapter à son environnement, n'est pas renoncer à son Moi,mais le protéger...

je revendique ma capacité d'adaptation, et m'enrichis des échanges avec le Milieu..j'ai aussi une théorie sur la dynamique des échanges , en fera état plus avant...Keep Smiling!

 

Elle le dit... | Le 14/05/2005 à 10:16 | [^] | Répondre

Re: L'intelligence du caméléon...(Réponse à Kate)

>Elle le dit!

Tu mets des couleurs partout...Serait-ce le temps de l'éclosion?

Je ne sais (depuis que tu nous a laissée une photo de la vue hors de ta fenêtre) si tu es en Bretagne ou non, mais j'y suis pour quelques jours, et le long des côtes est parsemé de couleurs aussi, le bruit de la mer me rappelle que nous ne ferons que passer, qu'après une vague vient une autre vague (quel pouètt pouètt ce leblase).

J'ai bien aimé ce que tu as écrit sur les enfants et notre responsabilité.

 

leblase | Le 14/05/2005 à 10:59 | [^] | Répondre

Re: Re: L'intelligence du caméléon...(Réponse à Kate)

>Leblase, les rivages vous rendent l'âme poètique...dans ce monde de brutes...

j'aime les échanges vrais...je marre beaucoup ce matin...z"aimez les caméléons?

(N'avez vous  pas reconnu la Tyrrhenienne?)

 

Elle le dit... | Le 14/05/2005 à 13:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: L'intelligence du caméléon...(Réponse à Kate)

Un peu court la contre-argumentation!

 

Elle le dit... | Le 14/05/2005 à 14:28 | [^] | Répondre

Re: L'intelligence du caméléon...(Réponse à Kate)

L'adaptation à l'environnement renforce sa pression adaptative. C'est faire le jeu des puissants et des prédateurs. Protéger son Moi pour vivre dans un monde de soumission. Oui, si c'est ton choix. Pas le mien. 

 

Fulcanelli | Le 14/05/2005 à 19:13 | [^] | Répondre

Soumise...moi.jamais!

Fulca, le caméléon change de couleur sous l'effet de la peur ou de l'agressivité..sa technique de camouflage lui permet d'échapper aux prédateurs!!

Ou est la soumission là dedans????????

 

Elle le dit... | Le 14/05/2005 à 19:40 | [^] | Répondre

Re: Soumise...moi.jamais!

Que le caméléon se métamorphose si le risque est limité en camélion, pour lutter. Quand je parle de soumission, je parle de la destination de l'homme. Je ne peux concevoir un système de soumission pour l'avenir. L'Histoire a assez donné

 

Fulcanelli | Le 14/05/2005 à 20:47 | [^] | Répondre

en passant


Soumission, domination du plus egal.. et la liberte dans tout ca?
Comment tu le concois cette avenir, that is the ?

 

Aqua | Le 15/05/2005 à 01:07 | [^] | Répondre

Re: en passant

O, et donc Pauline Réage, décrit bien la liberté totale que recquiert le fait de se livrer à son maître.

Tout d'abord, qui voudrait honnêtement mêler le concept de égalité à celui de liberté?

Il ne s'agît pas dans des questions aussi essentielles de confondre avec faire la queue chez le boulanger.

Quant à la conception de l'avenir par Fulca, il me l'a confiée un soir où il pleurait en regardant le Non fondre dans les sondages: il voit l'avenir en rose.

Un rose déchiré entre les parties génitales socialistes et le bleu du ciel de gearges Bataille.

Fulca se voit s'emparer du trône d'Espagne, car l'infant Felipe, depuis qu'il a épousé la claire Chazal espagnole, ne lui plaît plus.

C'est parce qu'il a des convictions sincères que Fulca est mon pote

 

leblase | Le 16/05/2005 à 11:19 | [^] | Répondre

oxygene

La liberte ,sans attachescomme elle dit, c’est le pouvoir
Le pouvoir ca se prend ca ne se donne pas m’a-t-on appris. Donc ca ne s’impose pas non plus, bien evidemment...
Il pleuvra-peut etre
Si tu es libre il y a l’espace pour l’autre ( l’espace est ouvert). Ce que tu nommes egalite

 

Aqua | Le 16/05/2005 à 20:28 | [^] | Répondre

PS

La queue du boulanger
Une boulangere SM
Liberte et pouvoir de trouver son pain
Le Bleu du ciel en retour avec ce referendum a venir?

 

Aqua | Le 16/05/2005 à 21:29 | [^] | Répondre

Re: en passant

Comment je conçois ? Disons comme un chrétien libertaire, avec des convictions sur mes choix esthétiques et philosophiques et politiques. Avac ça, on se fait quelques potes, n'est-ce pas Leblase ? Moi aussi, j'apprécie ceux qui optent pour des valeurs. 

 

Fulcanelli | Le 16/05/2005 à 14:04 | [^] | Répondre

Re: Soumise...moi.jamais!

>Elle le dit!

Soumise, toi? Jamais, avec ton Damart Thermolactyl!

 

leblase | Le 16/05/2005 à 11:13 | [^] | Répondre

C'est toujours des uatres que l'on apprend...

Refuser tout contact avec l'extérieur c'est le meilleur moyen d'être tout petit à l'intérieur

 

Elle le dit... | Le 15/05/2005 à 16:15 | [^] | Répondre

Misez perdant!

Plus vous faîtes croître votre propre image (le mythe du qui je suis, qu’est ce que je fais, qu’est ce que je veux, qu’est ce que je possède), plus vous vous alourdissez. En transportant tout l’attirail psycho-émotionnel dans votre sac, vous  perdez en mobilité, en flexibilité, en adaptabilité, et donc en liberté.

 

Je prendrai un peu de vin...

 

Elle le dit... | Le 15/05/2005 à 20:13 | [^] | Répondre

Re: Misez perdant!

>Elle le dit!

Une demie, ou le litron?

Passque s'il faut faire passer l'attirail psycho-émotionnel dans le sac, on n'est pas rendus

 

leblase | Le 16/05/2005 à 11:23 | [^] | Répondre

Nomadismes.

> leblase, toi le nomade avec GPS integré , tu le sais bien : Légers on voit plus loin!

je n'aime QUE les grands vins!

 

Elle le dit... | Le 16/05/2005 à 11:48 | [^] | Répondre

Découverte scientifique. La sirène adaptée en milieu urbain

Spéciale attention pour Elle le dit. L'adaptation de la sirène en milieu urbain.

Prévoir une grande baignoire ainsi qu'une eau à teneur saline garantie.





 

Fulcanelli | Le 16/05/2005 à 14:11 | [^] | Répondre

Re: Découverte scientifique. La sirène adaptée en milieu urbain

> Fulca, vous voulez que je vous lache mes oursins blancs??

Venez si vous l'osez....

 

Elle le dit... | Le 16/05/2005 à 17:20 | [^] | Répondre

Re: Re: Découverte scientifique. La sirène adaptée en milieu urbain

C'est quoi l'oursin blanc, une nouvelle espèce réintroduite en Normandie ? On a vu récemment quelques traces de pas sur la plage. Je viens voir mais il n'y a sans doute rien à voir, une fois que la marée a tout effacé

 

Fulcanelli | Le 16/05/2005 à 17:27 | [^] | Répondre

And the winner is...

Vulnerant omnes, ultima neKate.....

Vous jetez l"éponge?

 

Elle le dit... | Le 16/05/2005 à 21:18 | [^] | Répondre

La belle bleue et le gang des sirènes

Kate jette les éponges, Marina jette les oursins, et Leblase a capturé une sirène.

La belle bleue et le gang des sirènes, sélection à Cannes, 2007.

 

Fulcanelli | Le 16/05/2005 à 21:40 | [^] | Répondre

Re: La belle bleue et le gang des sirènes

> Fulca, Vous en président du jury et moi en potiche...hein on est pas mal pour animer le blog à leblase???

Parce que lui  a du mal à se remettre on dirait de son combat avec les Amazones....

 

Elle le dit... | Le 16/05/2005 à 21:54 | [^] | Répondre

Re: Re: La belle bleue et le gang des sirènes

>Elle le dit!

Je me remts très bien, mais comme j'étais parti sauver le littoral Breton en mangeant des huitres et un tas de poiscailles, je n'avais guère le temps de m'occuper de l'anim'.

Aujourd'hui je reprends la route: Nach Paris!

 

leblase | Le 17/05/2005 à 10:27 | [^] | Répondre

Re: La belle bleue et le gang des sirènes

C'est fou comme spéculer sur la véritable nature des autres irrite et amuse les gens. On sait ce que je suis à mon insu. On dit ce que je n'ai pas encore pensé. On exprime alors que je n'ai pas ouvert la bouche.

 

Kate | Le 17/05/2005 à 02:13 | [^] | Répondre

Re: Re: La belle bleue et le gang des sirènes

Chère Kate,

comme je suis d'accord avec vous!

Certains croient savoir ce que vous êtes à votre insu. C'est inimaginable: comment d'autres que vous pourraient comprendre ce qui se cache derrière l'armure et le paravent molletonné de votre comportement? Incroyable, non?

Y aurait-il des gens capables de deviner des trucs?

Certains disent des choses que vous n'avez pas encore pensées?

Kate, je dois vous faire un aveu;-)Figurez-vous que nous sommes très proches: il arrive que certains aient pensé des choses que je n'avais pas encore dites (Socrate, Platon, Wittgenstein, Hegeldebois, Pascalimentaire, Spinozouille,Nietzsche, Foucault, Marcel Ajouré, etc)!

Vous imaginez ma fureur!

Et effectivement, d'aucuns expriment alors que je n'ai pas, moi non plus, ouvert la bouche: quelle station de radio écoutez-vous le matin en appliquant du rimmel autour de vos yeux verts?

 

leblase | Le 17/05/2005 à 10:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: La belle bleue et le gang des sirènes

Leblase, vous dépassez les bornes et vous méprenez sur le sens de mes propos!

 

Kate | Le 17/05/2005 à 11:14 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: La belle bleue et le gang des sirènes

Mais non, c'est l'inverse, pour te comprendre Kate, il faut dépasser les bornes et adhérer à l'alter-socialisme. C'est quoi l'alter-socialisme ? Une nouvelle doctrine que je viens de parachever, du moins dans ses prolégomènes.

Leblase, si tu veux être alter-social dans l'âme, il est temps d'opter pour le NON au TCE.

 

Fulcanelli | Le 17/05/2005 à 12:15 | [^] | Répondre

Fulca et l'alter apie

>Fulca,

non, je ne puis être alter socialiste, mais je veux bien être prolégoméniste, l mot me plaît beaucoup plus et correspond bien à l'état où j'emmènerai Kate une fois qu'elle aura cédé à la fatigue générale, la lassitude mentale, la décrépitude intellectuelle où je tente de l'enliser.

(Il faut bien commencer par quelquechose, non?)

 

leblase | Le 17/05/2005 à 19:07 | [^] | Répondre

leblase est complètement déborné

<Kate,

Bien sûr que je dépasse les bornes. Celà va dans le droit fil de ma propension à franchir les limites de la bonne foi et pousser l'outrecuidance jusqu'à enfreindre la barrière sociale qui sépare les bons gars des pas bons gars.

Mais ne croyez surtout pas que je me méprenne sur vos propos.

Pas un instant.

C'est un tel plaisir en effet de les prendre dans leur sens littéral au moment où je les reçois, et alors que vous aviez cru que j'en saisirais la subtilité, pour répondre sur le même registre. Tss tss. Pas question ma belle

Quel délice au contraire de vous imaginez piaffant sur vos escarpins de croco verts en traversant en long et en large le couloir dallé de votre appartement aux recoins sombres comme votre désir.

Mais pourtant, blague à part, vous savez bien qu'il vous faut lâcher les rênes dans l'entreprise qui consiste à vous ouvrir au Monde.

A moins bien sûr que, celui-ci ne vous faisant trop peur, vous décidiez d'en réduire l'essence et la consistance à de la gelée bien pensante (même si, dans le lucre, il peut y avoir des petits diablotins admis à l'entrée)

J'espère que vous haussez les épaules de dédain en vous rassurant: "décidément, il ne comprend rien à ma vraie personnalité: je sais déjà tout de moi!)

Tss tss.:-)

 

leblase | Le 17/05/2005 à 19:02 | [^] | Répondre

leblase est iodé

Eh bien, on dirait que ces vacances bretonnes vous ont donné du tonus !

soyez prudents cependant, cet air marin vous excite à un point que vous ne sauriez imaginer et peut nuire à votre élocution.

 

foth | Le 17/05/2005 à 21:29 | [^] | Répondre

Re: leblase est iodé

>foth
c'est exact: l'iode porte en soi bien des qualités, mais aussi des dangers: c'est pour quoi les Bretons, fort sages, ont trouvé l'antidote idoine: le beurre, de préférence salé.
Et que je te fais du Kouig-Amanne, et que je te fais de la galette pur beurre, et que je te fais du far breton, etc.
C'est tellement bon qu'on ne voit pas son taux de cholesterol faire de l'hélico.
Mais aussi, (et je soupçonne qu'il s'agissait du véritable message derrière ce commentaire): l'oide rend fou.
leblase est donc peut-être devenu fou.
Qui s'en rendra compte, la folie étant si proche de la normalité, quand le génie en est si loin?

 

leblase | Le 17/05/2005 à 23:19 | [^] | Répondre

Canto gitano...

> Leblase, ce soir j'ai vu un spectacle de Flamenco(Joaquin Grilo) et je ne sais pourquoi le danseur m'a fait penser à vous...son corps sensuel, son jeu de jambes, ses mains comme deux colombes...son déchainement sous les provocs des chanteurs.....bref ...le jeu que vous jouez à Kate sous des airs de Battling Joe....

On fait de ces associations parfois...!

 

Elle le dit... | Le 18/05/2005 à 00:33 | [^] | Répondre

Re: Canto gitano...

Et puis finalement je trouve qu'on dit plus de choses avec ses pieds, Fulca a raison!

et je ne parle pas de ce que dit le Silence!!!!

danse et je te dirai qui tu es!

on organise un thé dansant?

 

Elle le dit... | Le 18/05/2005 à 00:41 | [^] | Répondre

Avec les pieds

>Elle le dit!
C'est un groupe de nanas vraiment original qui traîne par ici, et très riche: marina voulait le faire avec le cou, les oreilles, etc, et toi c'est avec les pieds!
Je me demande quelle sera la dernière partie du corps invitée à la danse...

 

leblase | Le 18/05/2005 à 12:03 | [^] | Répondre

Re: Avec les pieds...nickelés

Han, Leblase devine à quoi je pense?

Qu'y a t-il de plus impudique : raconter ses émois au claquement d'un fouet ou montrer son c..,? hein , je me le demande?

l'image ne triche pas...

 

Elle le dit... | Le 18/05/2005 à 15:05 | [^] | Répondre

Re: Canto gitano...

Ô c'est donc ça ! pardon alors leb et kate d'avoir troublé ce jeu ;-)

 

foth | Le 18/05/2005 à 11:11 | [^] | Répondre

Re: Canto gitano...

>Elle le dit!
Ahhh..Le Flamenco Pepe de la Matrona, Terremoto de Jerez, la niña de los peines.. Tu es bien gentille de me voir tel Joaquin Grilo, mais il y a une grande distance entre la prestance et l'émanation de ce danseur et moi-même!
Et quant à Battling Joe, ce n'est pas non plus le rôle de ma vie, d'autant queje ne joue pas du tout à ça avec Kate, il y a maldonne. :-)

 

leblase | Le 18/05/2005 à 12:01 | [^] | Répondre

juste je repasse parce que j'aime :)

 

Folie Privée | Le 18/05/2005 à 13:00 | [^] | Répondre

Folie et son sein

>Folie,
j'aime que tu aimes!
J'ai cru te reconnaître dans ce court passage à Cannes, où la fille dévoilait son sein: ils l'appelaient Sophie M, mais j'ai vite compris;-)

 

leblase | Le 18/05/2005 à 13:07 | [^] | Répondre

Re: Folie et son sein

Ah ben ouai. J'étais un peu molle de la bretelle ce jour là.

:)

 

Folie Privée | Le 18/05/2005 à 13:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Folie et son sein

J'aime quand tu es toute molle.. c'est chaud, c'est doux, et c'est très distrait!
ça me plaît plus que tes gendarmes de capoeristes (ta note était bien racontée: on pourrait presque croire -mais avec bcp d'imagination, bien sûr-que tu peux être sacrément chipie toi)

 

leblase | Le 18/05/2005 à 13:22 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Folie et son sein

Folie, elle a juste dit qu'elle aimait repasser.
Leblase, tu phantasmes à côté de la planche, attention à pas te brûler, et tu vas faire des faux plis.

 

tilly | Le 19/05/2005 à 09:47 | [^] | Répondre

Folie et son sein et tilly et son sein

>tilly, pour ce qui est des fantasmes tu repasseras!
Je sais même pô dans quel sens on tient le fer, et je te parie que Folie c'est pareil, elle sait rien.
J'ai bien aimé ton post "Blogue-qui-peut" d'autant que j'aime particulièrement DNM (je vais moins souvent chez 20/20 qui est pétri de talent, pourquoi? peut-être le côté peu intéressant de la plupart de ses commentateurs?Alors qu'il est vraiment assez lucide et ludique lui-même.

 

leblase | Le 19/05/2005 à 10:08 | [^] | Répondre

Incompris...

>  Lebalse,Encore un qui a pensé ce que vous n'avez pas (encore) dit ou que je n'ai pas lu...:):

"parfois je songe , avec une volupté triste, que si un jour, dans un avenir auquel je n'appartiendrai plus, ces pages que j'écris connaissent des louanges, j'aurai enfin quelqu'un qui me "comprenne", une vraie famille où je puisse naître et être aimé...."

...

"Certains des aspects les plus sérieux de la vie , nous pouvons les apprendre de charlatans et de bandits;il est des philsophies que nous enseignent les imbéciles,il est des leçons de loyauté et de constance qui nous viennent du hasard. Tout est dans tout"

Le même osait dire de lui "Je ne suis personne"..

Z"avez deviné de qui je vous parle?

(on change de sujet?)

 

Elle le dit... | Le 19/05/2005 à 11:56 | [^] | Répondre

On change de sujet

Toutes les armes sont bonnes : provocation, dérision, poésie, parodie, le hasard sont légitimes si l'on veut résister symboliquement à cet alignement du symbolique orchestrée par les forces de la pensée unique ou de la contestation unique...
Et pourquoi un coup de dés n'abolirait pas le hasard ?

Vive la liberté et la subversion. Mais enfin, la subversion, pour le matérialiste que tu es, Leblase, qu'est-ce que c'est ?
Moi aussi, je suis matérialiste : où les dés lancés se posent, l'incontournable réalité commence, prédictible de destin ou de fatalité.
Et le hasard - me diras-tu - ?
C'est l'Autre.
L'inconnu : ce que, ou celui que tu rencontres, détermine le sens de la suite des événements qui le précèdent - qui te concernent.
Et pourquoi un coup de dés n'abolirait pas le hasard ?
Peut-être parce que le hasard n'est pas dans le coup de dé.
Le hasard
C'est l'Autre
(impalpable, inconfiguré - ou symboliquement configuré).

Sans le troisième laron, le hasard n'existe pas. Il n'y a qu'un problème, c'est que l'Autre t'environne. Il est là, de toutes façons, et cela agit, ce n'est pas indifférent, que tu le veuilles ou non. Warchawsky a très bien expliqué ça à propos des Palestiniens en Israël avant les accords d'Oslo. Israël sans les Palestiniens, même s'ils y étaient traités avant de façon raciste, méprisés, ce n'était pas l'intolérance intégriste d'Israël après Oslo.

On peut bien ignorer l'existence de Dieu, par exemple en disant - position agnostique : "J'ignore s'il existe ; s'il existe, il existe : je n'ai pas à y croire pour qu'il existe ; je n'ai donc pas à me préocuper de Dieu". Voilà une sage résolution. Le problème est que le hasard ce n'est pas Dieu. Le hasard, lui, est toujours à la périphérie des circonstances, ou dedans, et d'ailleurs la physique des particules et des hautes énergies s'y intéresse.

C'est comme le deuxième monde dont parle Zizek à propos de l'Europe, de l'empire américain (le premier monde), et de ses vassaux (le troisième monde)... - Les gens qui ont frotté leur communisme et leur judéo christianisme à l'Islam sont étranges mais subtils -.
A vouloir exclure l'autre : ça fait des morts.

Les logiciens (pas les rationalistes) et la culture de l'Est m'intéressent parce que le Sud inquisiteur de l'Occident a tué la rencontre des trois cultures qui sont allées ailleurs... où de quoi nous apprendre.

Je pense que si Baudrillard s'intéresse à Zizek c'est à cause du paradoxal et du deuxième monde. Et après tout, peut-être bien que Scalzone aussi.

Quant à Jacques-Alain Miller, ce qu'il a retenu d'Althusser en rencontrant Lacan, c'est que la critique de l'économie politique ne supprime pas l'inconscient - et là encore, ça fait des morts. Aussi n'a-t'il pas choisi l'immobilisme.

Et puisqu'on est à Cannes, où les frères Dardennes viennent de recevoir la palme sous la présidence de Kusturiza, qui sauve ainsi le cinéma francophone : ce deuxième monde, le hasard et la question de l'Autre, c'était le thème de son quatrième long métrage "Arizona dream".

 

bobowash | Le 22/05/2005 à 02:51 | [^] | Répondre

Re: On change de sujet

>bobowash

Dommage que ce bel étalage de noms (name dropping) ne soit pas accompagné du tien, ou que ton pseudo ne réponde à rien:-)

De plus, ma documentarsite/bibliothécaire étant en RTT en ce moment, je serais dans l'impossibilité puisque je ne te réponds ni de chez moi ni depuis mon ordi perso, de te parler de l'enfance de Baudrillard, de l'adolescence de Zizek ou de la sénescence de Scalzone (tu me permettras de préférer ignorer Jacques-Alain Miller et surtout Kusturica).

Je vais néammoins tenter de m'exprimer à mains nues, comme disait le maire de Champignac dont le regard s'appuyait de pied ferme à poing tendu.

Tu as raison: provocation, dérision, poésie, parodie sont légitimes si "l'on veut résister symboliquement à cet alignement du symbolique orchestrée par les forces de la pensée unique ou de la contestation unique..."

Mais pourquoi convier le hasard à la chevauchée de ces quatre cavaliers de la jonglerie dialectique (celle qui ne casse pas des briques)?

J'aime beaucoup ta tentative de localisation de la réité du monde par la métaphore des dés pour expliquer ton matérialisme: mais d'où te vient que je suis matérialiste? Pour autant que tu saches , ce leblase n'est même pas matériel. 

Donc le hasard c'est l'Autre: acceptons en l'Augure. Mais j'ai dû rater une page, car tu annonces un troisième larron sans l'avoir disposé.

Où, d'où  est quand nous arrive t'il ?

J'accepte et accueille l'ubiquité permanente et interactive qu'impose la sphère  de l'Autre, mais ne la relie pas aussi facilement que tu le fais au reste de ton texte.

J'ignore l'affirmation de Warchawsky que tu relates, tout comme j'ignore de quand date le racisme d'Israël envers les Palestiniens, tout d'abord parce qu'une telle déviation paraît difficilement traçable avec l'assurance que tu donnes, et ensuite parce que je ne confonds ni le peuple Israelien , ni le gouvernement israelien avec Israël.(En fait, je ne sais même pas comment un Etat devient raciste; et donc, je ne sais pas non plus comment ni quand il devient, d'un coup, encore plus raciste).

De plus, je ne sais pas à quel moment un Etat cesse d'être humain, mais le fait qu'aucun ne l'est.

Et pareil pour les Palestiniens.

J'adore ton passage sur l'existence de Dieu, je m'en ferai même un tee-shirt si tu me le permets.

Zizek tel que tu nous le résumes n'aurait-il pas oublié deux ou trois mondes, et n'aurait-il pas fait une mauvaise donne en les plaçant dans cet ordre?

Son Troisième monde en effet n'en est pas qu'un si l'on suit sa logique, mais au moins quatre (dont l'un sera bientot au sein de la Trinité Première), le dernier-le vassal, étant en pleine phase de dévassalisation, ce petit saligaud.

J'aime beaucoup:"A vouloir exclure l'Autre, ça fait des morts"

Continue d'apprécier les logiciens mais demande leur et demande-toi pourquoi avoir ignoré:

 le mouvement des plaques tectoniques?

 leur propension naturelle à aller les unes vers l'autres,

et pourquoi définir systématiquement le vainqueur en méchant, le vaincu en gentil?

Ne crois-tu pas que le vaincu est un vainqueur raté?


 Comment places-tu le hasard parmi ces quatre cavaliers de la jonglerie dialectique?

 

leblase | Le 22/05/2005 à 05:19 | [^] | Répondre

Re: Re: On change de sujet

sur le TCE par exemple voter au hasard

je te dirais la suite quand j'aurais dégrisé

 

bobowash | Le 22/05/2005 à 11:47 | [^] | Répondre

Suggestion paradoxale

Dire à quelqu'un : sois mon égal ou sois toi-même, c'est comme jeter un enfant à l'eau et lui dire : nage. Chez l'animal, la nage est innée, pas chez l'homme. Alors faire cette injonction à quelqu'un sans s'assurer qu'il dispose de la confiance en soi nécessaire, me semble assez hypocrite. Il faudrait s'assurer que tout le monde ait reçu le package : "être égaux". Or ce n'est pas le cas et Coluche le disait bien : l'homme est égau mais certains sont plus égaux que d'autres.
D'autre part, à celui qui me dit : sois mon égal, je répondrai : qui es-tu pour me donner un ordre ? Ou pour supposer que je ne suis pas ton égal ou que je ne suis pas moi-même. Le simple fait de poser cette injonction te positionne vis-à-vis de moi, met un référentiel, et rend la chose impossible. Cela me fait penser à un tyran que j'ai connu qui exigeait un rapport (écrit) spontané.

 

Dilettante | Le 22/05/2005 à 14:48 | [^] | Répondre

Re: Suggestion paradoxale

>Dilettante,

je serais assez d'accord avec ton premier paragraphe si tu employais attendre de  au lieu de faire cette injonction à .Même chose d'ailleurs pour ton second paragraphe.

Si a celui qui te dit: sois mon égal (notes bien je te prie que je ne pose pas la problématique en ces termes impératifs) tu y vois un ordre?

Cette grille de lecture te place dès le départ en position passive, alors que la proposition initiale suggère une démarche réciproque te renvoit à toi-même, ce qui ne cadre guère avec mon propos. 

Par ailleurs, je me demande quelle méthode employer pour "s'assurer que tout le monde a reçu le package: être égaux".

Ne serait-il pas mieux d'y voir une proposition? Ne vois-tu pas que ne pas attendre des autres qu'ils se positionnent en égaux implique que tu acceptes d'être incidemment traitée ou considérée comme inférieure (ou supérieure, ce qui n'est guère mieux)?

L'égalité, comme la liberté, sont des choix.

J'ignore quoi faire de ta dernière phrase: tu as connu un tyran. Bon, T'a t'il tyrannisée?

Si oui je ne sais à te lire si tu en as retiré les leçons pour ne plus succomber, ou si tu regrettes cette période.

 

leblase | Le 22/05/2005 à 15:54 | [^] | Répondre

Re: Re: Suggestion paradoxale

Il se peut que la fréquentation des tyrans me fasse voir des injonctions partout. Je vais donc relire avec le verbe attendre.
Je trouve intéressante la proposition de se poser en égal.
Une façon d'aider les gens à être égaux, c'est de les accueillir comme tu le fais ici, en prenant en compte chaque commentaire et en invitant chacun à prendre sa place.
PS : je suis encore un peu maso mais je me soigne.

 

Dilettante | Le 22/05/2005 à 22:32 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Suggestion paradoxale

>Dilettante
Si tu es maso ne te soignes pas, ce n'est pas une maladie.
Par contre, si tu te fais du mal, alors oui, arrête: dès que tu vois tes griffes se diriger vers ton cou, vite un cache-col!

 

leblase | Le 22/05/2005 à 22:48 | [^] | Répondre

Pas tout lu...

Pas tout lu mais très émue.
Beaucoup d'échos au fond de moi.
Un peu timide mais adepte de "se positionner en égal" alors je me lance.

Poser l'égalité c'est, en toutes circonstances, agir avec l’autre comme on voudrait qu’il soit fait avec soi… C’est hallucinant comme ce que je viens d’écrire sonne "religion", mais je ne sais pas le dire autrement.
C’est prendre acte de cette égalité, qui EST. Il n’est pas question de la fabriquer, de la supposer, de l’imaginer, … ni même de la demander, c’est juste une évidence.
On ne parle évidemment pas ici d’égalité économique, sociale, physique, intellectuelle ou je ne sais quoi d’autre, on parle juste du fait que l’existence de l’autre est aussi légitime que la mienne sur cette putain de planète. Et aussi du fait que je n’ai aucun moyen de savoir si je m’en serais mieux ou moins bien sortie que machin(e) si j’avais marché autant de miles dans ses mocassins. Alors je la met en veilleuse…

Et si nous sommes égaux nous ne sommes pas pour autant pareils ! Dieu (…) merci !
Prendre en compte la différence de l’autre ne me met pas en danger, ne me fragilise pas, si je sais à l’avance que nos codes et références respectifs ne sont justement que des codes, des moyens pratiques de communication, et non des vérités intrinsèques. A partir de là je peux m’ouvrir à ceux de l’autre en toute quiétude, en adopter certains et en mettre d’autres de côté, suivant mes inclinations et caractéristiques propres. Et si l’autre rejette certaines de mes spécificités, je ne suis pas obligée de le prendre comme un affront !

Depuis ma naissance je suis "différente" (rien d'atroce, rassurez-vous), et habituée à ce que l’autre me mette systématiquement en position d’infériorité et/ou de supériorité. Et du même coup je ne sais pas qui je suis, puisque pas de reflet, puisque personne pour me dire "tu es des nôtres", "tu es comme moi", "tu me ressembles". Au contraire, les autres me renvoient sans arrêt des images contradictoires de moi. Et grâce à ça, bénédiction : je sais depuis toujours que je suis différente, unique, et égale à tous les autres ! C’est vrai que ça me donne un avantage considérable dans la conversation !

 

Obligée de m’éclipser.

 

Jo | Le 23/05/2005 à 20:13 | [^] | Répondre

Re: Pas tout lu...

>Jo
Quelle belle musique, Oh le joli commentaire.
Douceur de la sérénité, délivrance de la compréhension.
Tu es, et voilà!
Tu es donc égale, c'est ton exigeance, l'égale de tout ce qui vient à toi, et de tout ce vers quoi tu vas, vers qui tu viens. Mon égale, Salut, tu n'acceptes pas autre chose: et tu as deviné l'énigme dissimulée.
Se positionner comme égale à tout autre, c'est effectivement être unique, entière mais non point isolée puisque cette intégrité t'ouvre les portes de la communication avec la réalité, c'est à dire avec ceux qui sont dans la même quête ou démarche.

Oui, être moi, voilà ce que je demande, et ça ne se demande pas, ne se fabrique pas, ne s'imagine pas.
Par contre celà se travaille, fort, toujours.
C'est une évidence pour toi car tu t'es approprié ta vie.

Tu dis que tu es "différente" des autres depuis ta naissance et habituée à ce que l'autre te mette en situation hierarchisée.
C'est bien un piège en effet: malheur au gourou comme au disciple, malheur au maître comme à l'esclave, malheur au petit chef comme au larbin.
Tu veux me/nous rassurer: rien d'atroce, dis-tu;-)
Et qu'est-ce que ça pourrait faire d'ailleurs, tant que cette différence ne réside pas dans le cannibalisme, par exemple!;-)
En tous les cas, j'adore ta conclusion. "gràce à ça, bénédiction.
sois bénie, Jo, oui!

 

leblase | Le 23/05/2005 à 21:45 | [^] | Répondre

Re: Re: Pas tout lu...

>leblase

Waow !
Quel accueil !
Je n’en espérais pas tant !

"Douceur de la sérénité, délivrance de la compréhension" : je ne suis pourtant pas sûre d’avoir tout compris, et crains de ne pas être aussi sereine que je pourrais en avoir l’air...

"ceux qui sont dans la même quête ou démarche" : y sont où !? je fais que de les chercher partout et y se cachent... y font ekseuprès de me fuir ou bien peut-être y z’ont pas compris ce que je dis ? y z’ont pas compris que je les appelle ? ;-)

"cela se travaille, fort, toujours" : ouais. C’est d’ailleurs épuisant, et parfois on le loupe et parfois on oublie et parfois on se trompe... et on tombe dans le "piège de la hiérarchisation", dessus ou dessous, peu importe le sens de l’erreur... "travail" est bien le terme adéquat.

"tu t'es approprié ta vie" : ne sais pas ce que ça veut dire. On me l’a imposée. La vie. Mais bon, maintenant que je suis là il faut bien que j’en fasse quelque chose, de ce truc que j’ai dans les mains. Dans les pieds. Dans la tête... Partout en fait... De l’écrire, tout à coup, je me rends mieux compte : ça m’envahit ce truc ! Indépétrable ! Souvent plaisant, parfois plus, mais lourd aussi, et tellement prise de tête que je me retrouve à élucubrer sur la place bloguique !
Où un inconnu accueille avec une incroyable bienveillance les égarés de toutes sortes.

 

Jo | Le 24/05/2005 à 15:15 | [^] | Répondre

Jo et la vie en cadeau

>Jo,

par "tu t'es approprié ta vie, je veux dire la même chose que toi: tu l'as reçue et tu l'as reconnue comme tienne, à savoir que c'est à toi d'en faire l'usage que tu auras décidé.

Mais je ne crois pas que l'on t'aît imposé la vie: c'est un cadeau, un fardeau parfois comme tu dis, mais surtout une opportunité à ne pas rater;-)

Après tout, tous n'ont pas cette chance: naître et savoir l'apprécier; vivre et en avoir conscience; être et le vouloir.

Et je n'accueille pas de la même façon les "égarés" comme tu dis. Ton commentaire était vraiment superbe, et absolument pas neutre.

Au fait, je préfère un autre mot qu'égaré: vagabond.!.A bientôt , Jo;-)

 

leblase | Le 24/05/2005 à 20:15 | [^] | Répondre

Re: Jo et la vie en cadeau

>leblase

Ok pour vagabond, ça me plait mieux aussi.

Et je ne parlais pas que de ton accueil pour moi mais aussi de la façon dont tu réponds aux commentaires de toutes sortes : pas tout lu mais beaucoup quand même… et pas que sur ce sujet mais aussi sur le choix (j’irai plus tard) et les limites du monde (dommage qu’il soit éteint celui-là, j’avais des trucs à dire). Et puis il y a "utile ou futile", que je viens de découvrir… ça ça m’interpelle tellement que j’ai décidé de le mettre de côté pour l’instant, de prendre le temps de le lire.

 

Pour en revenir au sujet :

Bien sûr que je me définis par rapport aux autres ! A vrai dire, par rapport à tout ce qui n’est pas moi : je définis mon enveloppe charnelle par rapport au soleil qui me chauffe, au vent qui me caresse, au feu qui me brûle, au pollen qui me chatouille le nez, au regard qui m’effleure ou me sonde, à la main qui me touche, aux paroles qui me commentent, aux claques et aux baisers reçus et donnés,… Pourquoi en serait-il autrement de mon indissociable enveloppe spirituelle ? Pourquoi en serait-il autrement de ma "position sociale" ?

Je me définis forcément par rapport aux ressemblances/différences que je constate entre moi et le reste de l’univers !

Là où ça ne va plus, c’est quand cette définition de soi s’accompagne d’un jugement de valeur, d’une hiérarchisation, d’une attitude de domination ou de soumission, d’une négation de l’égalité.

Ce n’est pas parce que tu crèves dans un bidonville sud-américain que tu m’es inférieur. Ce n’est pas parce que tu ne descends jamais ailleurs qu’au Crillon que tu m’es supérieur. Et ta voix de ténor, et leur propriété en bord de mer, et ses jolis yeux en amande, et leurs habitudes alimentaires, et sa capacité à diriger une armée de collaborateurs, et tes membres difformes, et votre impuissance à vous faire obéir de vos gamins, et leur mémoire phénoménale, et sa dextérité au jonglage, et tes tout juste 500 mots de vocabulaire,… Tout ça peut me plaire ou non, m’agacer, me gêner, me révolter, me bouleverser, m’indifférer, me faire bondir ou rêver. Tout ça me positionne bien sûr, me définit par rapport à vous, mais n’a rien à voir avec l’égalité, avec l’obligation que j’ai de vous respecter et de me faire respecter. Rien à voir avec le fait que nous avons tous reçu la vie en cadeau et que personne n'est en mesure de juger de la façon dont chacun se dépatouille avec.

 

L’erreur est aussi grande de t'accorder l’égalité parce que tu me ressembles que de te la nier parce que tu me dissembles.

 

Jo | Le 25/05/2005 à 12:26 | [^] | Répondre

Re: Re: Jo et la vie en cadeau

>jo
Tu me plais bien, tu sais.
Fasse le ciel que tu ne sois pas rare, et que d'autres aient cette conscience d'eux-mêmes.
Tu vois, c'est un peu comme lorsque l'on tente d'apprendre aux enfants à se défendre contre la pédophilie.
On leur dit: "ton corps est à toi, rien qu'à toi, même pas à tes parents. Personne n'a le droit de le toucher si tu ne veux pas; personne n'a le droit de l'utiliser. tu dois donc apprendre à en connaître les limites, les forces et les faiblesses, et les faire tiens."
Pourquoi ne fait-on pas de même avec la conscience?

 

leblase | Le 26/05/2005 à 00:01 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Jo et la vie en cadeau

>leblase

Ouais. Moi aussi. Je me sens bien chez toi. J’ai envie de reviendre quelques fois.

Pourquoi ?
Parce qu’on n’accepte pas la différence. Elle fait peur. D’autant plus si elle ne se voit pas du premier coup d’œil. Et si ta conscience et toi êtes indépendants, vous allez m’échapper, je ne vous contrôlerai plus, et ça risque de se faire à mon insu.
Et là je boucle : " L’erreur est aussi grande de t'accorder l’égalité parce que tu me ressembles…"
C’est la même erreur. J’ai peur que toi, mon enfant, mon frère, tu ne me ressembles plus ; j’ai peur parce que je crois que ça va abolir notre égalité.
Alors j’œuvre dès avant ta naissance à t’inscrire dans mon groupe. Et je te/nous persuade que puisque tu es issu(e) de nous alors tu nous ressembles : tu as le nez de ta mère, les pieds de ton père, le sourire de ta sœur, et, sorry, les dents de l’oncle Jules ; comme nous, tu aimes le steak tartare les escargots le camembert et le vin ; rouler à droite est naturel, et le poisson cru c’est dégueulasse. Tu me ressembles, donc tu penses comme moi.
Alors tu apprends très vite à calquer ta conscience sur celle du groupe, sous peine d’exclusion immédiate. Et, par conséquent, tu ne peux pas apprendre à te connaître, tu apprends à te nier, à te mentir, à ne pas te poser trop de questions.

Bien sûr, je caricature, ce n’est pas forcément systématique, et ça se fait sur des choses souvent plus subtiles que l’amour du camembert (quoi que). Et, bien sûr, il est bon de se sentir appartenir à un groupe. Mais on ne t’apprend pas à être libre au sein de ce groupe. Le groupe ressent trop souvent ta liberté comme un danger pour sa cohésion, son existence même.

C’est pour ça que c’est si difficile d’élever un enfant. Comment lui transmettre cet immense héritage de culture, de savoir, de sensibilités, comment le protéger pendant toute sa croissance de lui-même et des autres, tout ça en le laissant libre de s’essayer, petit à petit, sur le terrain de sa conscience comme sur celui de son corps ?

Je n’ai pas de solution, pas de manuel, mais je me dis que, peut-être, ça commence en admettant dès le départ que "mon" enfant ne me doit rien. Qu’il ne m’appartient pas. Que je ne lui ai pas "donné la vie", mais que la vie s’est donnée à lui à travers moi. Et que ça, ça ne me donne aucun droit. Que des devoirs, parfois colossaux, et beaucoup beaucoup de bonheur.

 

T’as vu l’heure !?

 

Jo | Le 26/05/2005 à 16:36 | [^] | Répondre

populiste dangereux manipulateur

Tu violes les gens en les obligeant à prendre du plaisir de force (70 heures hebdo suffiraient à peine à être un blase et je ne sais combien pour être un faux)

 

pop | Le 23/05/2005 à 08:08 | [^] | Répondre

Marie

 

Marie | Le 31/05/2005 à 19:33 | [^] | Répondre

Marie cuicui

Bonjour Marie,
moi aussi j'ai respiré à fond le parfum des chèvrefeuilles, devant chez moi.
Mais quand vient un coup de vent, ce sont deux fragrances de roses anciennes qui se glissent dans ma chambre

 

leblase | Le 31/05/2005 à 19:40 | [^] | Répondre

Cambriloeur surréaliste

c pô juste ! pousse toi de là leblase que je m'y mette... moi aussi je veux être lu, vu entendu ...

L'autre soir je suis rentré un peu tard c'est à dire un peu tôt le lendemain.
J'ai été étonné par la résistance de la serrure. J'ai l'habitude de claquer ma porte sans tourner la clef dans le verrou. J'arrive enfin à ouvrir. Et... je me trouve nez à nez avec un grand et robuste gaillard. un basané dans mon appartement !

J'avoue que j'ai pris peur. Mais j'étais pas trop clair ... Le mec se lance dans une diatribe, comme un fquih qui récite un argumentaire... commercial !
- Je ne t'ai encore rien pris... Je sors de prison et je n'ai pas envie d'y retourner... tu vas pas me croire mon frère, j'ai tout de suite vu que c'était l'appart d'un rebeu... je m'en allais mon frère...
- Ok ok pas de problème ... t'inquiètes pas vas y je te comprends
- han... j'ai peur que tu appelles les flics ! il faut que tu m'accompagnes jusqu'à ce que je m'éloigne d'ici ...
- âlik laman ... je n'en ferais rien ...
- Ah non, je suis le neveu de Saâdaoui moi (un Raïss kabyle qui venait de mourir)... je suis de bonne famille ... je ne veux pas retourner en taule...
J'arrive à le calmer, le fait asseoir et invite à raconter son histoire (j'essaye de gagner du temps ... (pour réfléchir ...) je lui propose à boire ... il prend une vodka.. la descend cul sec, fait une grimace et me lance :
- J'aime pas la vodka ! t'as pas du whisky ?
- je lui sert un whisky
- du coca stp
- je sors une bouteille de Mecca Cola de mon frigo
- Ah non pas d'accema dans l'alcool ! et puis quoi encore ? Aâudu billahi mina chaytani rajim ...
- désolé je n'ai d'autre !
- T'as pas faim toi ? T’aurais pas un oeuf ? J’aime gober le jaune d'oeuf comme ça... comme mon oncle... allah irahmou... snif
- comme un serpent ... tentais-je de plaisanter... Regarde dans le frigo il y a plein de trucs.
Il ouvre le frigo et reclaque aussitôt la porte... un peu en colère :
- T'as des lardons dans ton frigo ! Mais je n'en crois pas mes yeux... tu manges du Hallouf .... brrf
A ce moment là j'entends siffler en bas de l'immeuble…
- c'est ma femme qui m'attend en bas ... je dois y aller ... tu viens avec nous... J’ai pas envie de retourner au trou moi… pas tout de suite.
- hum
- je fais un pissou pour la route ha ha
- biensûr les toilettes sont par là
- je sais ha ha ...
Je peux enfin me faufiler dans ma chambre... et me saisir de ma kommeya (Khenjer) que je sors de son étui et brandi comme Antar ben cheddad … je redeviens lion ... je lui gueule :
- Fils de pute... salle con... petit morveux… c’est à la tombe que je vais t’expédier moi illico dard dard salle race
Sans relever son froc ... il me bouscule déballe l'escalier comme un éclair en égrenant des gouttes ... berk ...

Je ferme à double tour... avale une aspirine et une dollyprane sec (sans eau) ... et me laisse tomber sur mon lit… j'avais qu'une envie : rire un peu et dormir beaucoup. Quand je me suis réveillé... j'ai réalisé la dangerosité de la situation... je me suis dit que je l'ai échappé belle... et par hasard j'ai remarqué que mon bel appareil photo numérique Sony n'était plus dans son étui... je commence alors une inspection méthodique et un amer inventaire : Lunettes de soleil Armani offertes par mon ex, chargeur du téléphone, lecteur mp3, un millésime australien treize ans d'âge... et surtout ma boîte d'allumettes fétiche Sbaâ contenant ma réserve mensuelle de toche.

boite d'allumettes sebâa boîte d'allumette sebâa

ce mec essayait juste d'être lui-même ...

 

laseine | Le 01/06/2005 à 14:48 | [^] | Répondre

Re: Cambriloeur surréaliste

>laseine
Excellente histoire!
Tu as évidemment toute ma sympathie pour la perte cruelle de ta boîte de sbaa (avec ces orthographes je sais plus si ça veut dire Sept, Chouette ou Hello) et son contenu.
J'espère que ton millésime australien n'était pas un Zinflander ça coûte la peau des fesses de toutes les russes qui se trémoussent professionnellement au Crazy Horse.

Si je fais dans le détail je note:
que tu as toujours de la vodka au frigo (en plus des lardons)
que tu préfères l'arme blanche à un Glock
que tu bois du Mecca cola
et enfin, que tu arrives à avaler des dolly prane sans eau, exploit hors de ma portée.
Cependant, pour te consoler, puis-jete dire:
que les lunettes Armani, cette année c'est Out
que les appareils Sony c'est de la daube comparé à Nikon, Canon et Minolta
et que tu peux t'acheter le nouvel ipod Shuffle en plusieurs couleurs.
Mais surtout, j'apprécie le sang-froid dont tu as fait preuve, et le culot de ton cambrioleur lequel n'a pas trop l'air gêné par la mauvaise foi.
Je me demande si ça femme l'attendait en caisse, en moto ou à pied.
Et enfin, eh bien oui, tu as adopté la posture la plus efficace en lui parlant d'égal à égal plutôt qu'à partir du statut de proprio volé, tandis qu'il déconnait avec son histoire de je-sors-de-prison, phrase à la con et à laquelle on a toujours envie de répondre t'avais qu'à pas y aller ducon mais on fait semblant d'être plein de compassion pour ce nul qui s'est fait prendre.
Bravo laseine!


 

leblase | Le 01/06/2005 à 15:13 | [^] | Répondre

Re: Re: Cambriloeur surréaliste

C'est ma grand-mère (qui y va pas par quatre chemins... à la tombe) qui boit du Meccacola parce qu'elle croit que le Cocacola est Haram (illicite).
C'est elle qui m'a conseillé :
"si tu tiens tellement à ce que cet hérisson, dont tu n'arrêtes pas de parler, renifle ton eau trouble et commente ta cuisine, prend ton ta tajine et présente toi chez lui à l'heure du repas. Ensuite tu ramasseras son abondant crachat et tu le placeras dans ton blog (c'est pas sorcier le copier/coller à ce que je sache non!). Ceci dit, moi qui suis vieille et qui en ai vu des hérissons dans ma vie je te le dis ça ne vaut pas un GarAmud ou un Zerban."

Quant au sbaâ c'est li lion de l'Atlas

Ma grand-mère me fait te dire :
"à ceux qui ont donné une dénomination et un sens aux états affectifs de deuxième ou quatrième ordre, je vous salue, je vous salue aussi magistralement vous qui vous contentez parfaitement de leurs états élémentaires."

 

laseine | Le 01/06/2005 à 17:26 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Cambriloeur surréaliste

>laseine,
Purée ton aieule c'est pas n'importe qui! J'espère qu'à part la bave de hérisson elle savait préparer la bissarah (orthographe incertaine tentant de décrire la soupe aux pois du matin dont leblase est devenu fou à l'âge de 19 ans et ça ne s'est pas encore arrangé malgré des doses élevées de tout).
Pour ce qui est des états élémentaires, je te prie de lui faire savoir qu'au moment où mon pied se baigne dans l'eau du rêve, j'ai toujours la tête dans les ethers peuplés de chants divins.
Dis-lui aussi que le Garamud ça fait grossir, j'ai lu ça dans le Marie-Claire spécial Eté "Soyez la plus belle sur les plages à la con.
Bon je sais je crie je crie mais c'est juste pour me faire la voix.
P.S. Et pourquoi y a plus ta photo dans le Gar?

 

leblase | Le 01/06/2005 à 17:48 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Cambriloeur surréaliste

parce que j'ai encore au maroc des gens à qui je veux pas, je ne peux pas tout dire ...
et que d'autres plus jeunes, et normalement plus émancipés, m'ont traité de ZAMEL (pédé) alors je prends sur moi mais toi non plus il y a ta photo nullepart

 

laseine | Le 01/06/2005 à 19:25 | [^] | Répondre

heu, je réponds à la question là ?

Mon Blase aware, je me décolle peu à peu de toi ;)))
J'aime bien l'idée qu"un jour on cliquera sur Leblase (mais serais-je encore là) et hop ! plus rien, le noir.
Je me ferai une dernière note pour me souvenir de tout ce que tu étais en faux Blase (c'est celui là que j'aime), et je la rangerai dans mes affaires. Un jour de déménagement ou dans 20 ans, je la retrouverai et me souviendrai de ces trésors dans ton blog. Grâce à toi évidemment, même si tu persistes à dire que non.....

 

Panora | Le 06/06/2005 à 12:50 | [^] | Répondre

Re: heu, je réponds à la question là ?

>Panorama,
Le tableau tout noir leblasien a failli survenir à mon retour d'Egypte, puis j'ai tenté ce petit détour purement philosophique et prise de tête pendant que tout le monde débattait du référendum. Comme je l'ai dit, je pensais assécher considérablement le blog, mais non! J'ai en retour eu droit à de très belles contributions.
Je partage beaucoup de ce que tu as écrit dans ton long commentaire sur "y ad'l'un", notamment sur la façon dont on pouvait être pris par l'échange qui avait lieu. Et le débat du réel/virtuel est dans ces cas-là totalement à coté de la plaque: nous ne sommes pas plus tributaires de nos amis charnels que de nos partenaires dans le Net, tant qu'il y a échange et stimulation, le compte est  bon.
Si l'on pouvait entretenir des échanges, des discussions, partager des préoccupations comme on peut parfois le faire dans les blogs, très bien! Mais finalement une sorte de convention tacite fait que, dans le "monde réel", il devient parfois difficile de parler de soi et de ses interrogations fondamentales, de se découvrir aux yeux des autres.
Sur le plan sensuel physique, c'est évidemment autre chose.
Tu me demandes ce que je vais faire de tout çà... La même chose que toi ou que ceux qui sauront en tirer le suc.
Mais, à la différence de ce vieux Fulca, je n'ai pas l'intention d'en faire un livre, je l'ai dit plusieurs fois.
Par contre, comme je mène/participe  parallèlement deux expériences scientifiques sur le comportement dans des blogs américains assez délirants, il est possible que je fasse un transfert de frontières..
Mais il faut que ça reste rigolo, et ne m'empêche pas de faire mon travail.
Tu es une de mes principales stimulations pour leblaser.;-)

 

leblase | Le 06/06/2005 à 16:06 | [^] | Répondre

Re: Re: heu, je réponds à la question là ?

ROMANO
On sait depuis longtemps que réel/Virtuel ne s'opposent pas (au moijns 3 mois), on sait que les dangers d'absorption sont là, on sait aussi combien réfléchir ensemble peut être une expérience forte, on sait aussi que ce n'est pas suffisant, Je me demande moi si je saurai m'en passer complètement de cette ébullition ?
Et je me demande surtout ce qu'on peut faire de cette matière (pas un livre tu l'as dit 1000 fois et ce serait une ineptie), non comment le faire vivre après.....C'est juste un besoin de prolonger la chose, J'aime bien cette idée de transférer les frontières. ON ferait un blog en anglais alors ? sinon, il faut bien se résoudre un jour à tout éteindre et tout effacer. On existe par nous-même, c'est sûr.....

Moi je voudrais me mettre à la video je crois...
Je cherche....

Un besito sobre la mano

 

marina | Le 06/06/2005 à 16:32 | [^] | Répondre

C'était quoi la question à laquelle tu réponds ?

>PANORAMINA,
Tu avais proposé un jour un truc qui m'avait paru assez bien et qui aurait convenu au billet "Utile ou Futile" dans lequel nous avions tous assez bien déliré: le projeter dans un lieu soir ouvert (murs de Paris ) soit fermé (lieu cuculturel pour le public; galerie ou hall d'entreprise pour le privé).
Cette idée me plairait bien, et si tu as des plans la-dessus on pourrait faire une collaboration.
Up to you
Il y a eu dedans beaucoup de thèmes, et beaucoup de personnalités adultes et assez sophistiquées visiblement ravies de se rencontrer pour un happening.
Pour moi la principale originalité de ce blog vient de ce que d'un coup (et moins, ces temps-ci) les commentateurs, au lieu de s'adresser à l'hôte, entretinrent toutes sortes de micro-fils ou micro-conversations serpentines, parfois correlées à d'autres.
J'eus le nez de ne pas trop m'en mêler et c'est pourquoi je maintiens que mon rôle fut sinon moins important en tous cas moins directif qu'il ne l'est dans les autres blogs.
En Anglais, je participe à un texte dont le sens ne doit jamais être changé, mais les phrases et les mots, si.
C'est en continuité avec les travaux de Howard Rheingold, sur l'influence non seulement comportementale du Net, mais aussi théorique, scientifique, économique et mécanique.
Pour l'instant c'est assez fermé, car il est impératif de ne pas changer le sens du texte initial, mais celà pourrait s'ouvrir (pourquoi pas sur un autre texte).
Un bacio sul la spalda
C'est

 

leblase | Le 06/06/2005 à 17:26 | [^] | Répondre

Re: C'était quoi la question à laquelle tu réponds ?

Levagabonditcommeunchat !
ON devrait pouvoir monter un happening rigolo, l'anti fête des bloggeurs !
Je vais réfléchir à un lieu et demander à des personnes susceptibles de disposer de murs pour moi !!!

Mais il faut trouver comment montrer le truc....
Est-ce qu'on fait juste défiler des textes sur un mur pendant une soirée consacrée au blog en général dans une agence de com par exemple...je sais qu'Ogilvy, dont ma soeur dirige un département en France, s'intéresse de près aux blogs comme tout le monde d'ailleurs...


Si le clou de la soirée est la note "utile ou futile", alors il faut la mettre en scène.....Faut voir comment....
Est-ce qu'il faut enregistrer les textes....Je ne sais pas....Mais il faut trouver quelque chose pour que le mec qui a bu deux verres ait envie de rester scotcher à lire des élucubrations de zozos pendant une heure (combien en minutes au fait ?)

Sinon, moi je rêve de faire une petite projection sur les toits de Paris avec juste un écran collé au fond et des chaises. J'ai le toit, il f aut trouver l'écran et ce n'est pas autorisé bien sûr....
Non mais je rêve hein, comme toujours......

Panoramax





 

marina | Le 06/06/2005 à 17:53 | [^] | Répondre

Re: Re: C'était quoi la question à laquelle tu réponds ?

<Marinapastoussesoeufsdanslemêmepanier!
Oui, un happening
On pourrait imaginer que chaque fil de discussion divergent serait scindé du principal et donc, projeté sur un autre support, ou un support parallèle (ou un autre pan de mur tout bêtement), parallèlement au défilement inexorable du principal.
Un accompagnement sonore ou musical peut-être envisagé, genre un son différent pour chaque intervenant.
On peut fair ele contraire, c'est à dire une projection  iggantesque sans annonce, sans accompagnement sonore, comme un tag géant.
Pour le minutage, aucune idée.
quant aux autorisations, tu sais.. il y a un moment, lors d'une soirée j'avais fait une projection de diapos de mode très chaude, sur un mur nu situé en face de l'immeuble. le rectangle de projection devait faire dans les 10 mètres sur 15.
Comme on avauit mis de la musique et qu'on était assez nombreux, les voisins (de tout le carrefour) s'étaient mis aux fenêtres, commetaient , applaudissaient, exigeaient le retour de telle ou telle image.
Zéro autoriqation, 20/20 de succès popu.

 

leblase | Le 06/06/2005 à 18:16 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: C'était quoi la question à laquelle tu réponds ?

je vois donc et nous en reparlons.....

 

marina | Le 06/06/2005 à 18:38 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: C'était quoi la question à laquelle tu réponds ?

marina:-)
Je découvre aujourd'hui cette réponse que tu fis appremment en Juin.
Es-tu allée voir depuis hier, à la fin de "la séparation" les commentaires sonores de Laseine?
Celà ouvre une autre perspective!

 

leblase | Le 05/07/2005 à 08:29 | [^] | Répondre