Version imprimable Dieu est cher

Ses prestations sont-elles à la hauteur?

"L'Homme doit être étudié là où il a mis le plus de lui-même"

I.Meyerson (l'usage de l'instrument chez les singes), avec P.Guillaume

Aujourd'hui les laboratoires leblase, dont la réputation scientifique n'est plus à faire, proposent une étude rigoureuse sur l'existence de dieu.
Les laboratoires leblase ont confié cette étude à leblase.


Cathohébrasulman moi-même, je mesure l'importance fondamentale du message, de la source du message, et des destinataires du message.
Je mesure aussi d'autant plus l'importance du messager (l'intermédiaire entre ze divinity et vous) que je blogue à mes heures (définitivement) perdues.
Afin de garantir la plus grande objectivité à cette étude, nous avons évité de faire appel aux services de presse religieux.

Première remarque (et premier miracle): il y a plusieurs dieux uniques, ce qui est très fort de sa part.

Deuxième remarque: tous les dieux uniques sont bien velus. Idem pour leurs messagers (un exemple: Fidel Castro, messager de Marx, est incontestablement barbu).
D'où une troisième remarque concomitante qui n'échappera à personne: pas un dieu unique n'est une nana, ce qui en dit long sur ces dernières.

Afin de ne pas prêter à confusion, chaque dieu unique dispose de petites spécificités qui permettent de le distinguer des autres.
Par ordre chronologique d'apparition à l'écran et à l'humanité


l'un est innommable;
bien qu'unique, le deuxième est triple;
le troisième n'est pas (re)présentable.
Le quatrième est athée.


Plusieurs éléments concourent à rapprocher les profils divins : ainsi , dans leur activité professionnelle de Créateurs de l'Univers.
Sans se le dire,-ce qui est plus surnaturel que coincidental-, il se trouve qu'ils ont créé dans le même ordre: d'abord la Terre, puis l'Homme, puis la Bouffe et enfin la Femme.
Comme il se doit, chacun a écrit un bouquin (ou, le plus souvent, payé un nègre pour le faire), sorte de mode d'emploi généralement trop long, abscons, egocentré et même pas illustré.
Généralement désinvolte avec sa création, le dieu unique est sujet à de brusques colères, la plupart du temps dévastatrices. Celà a pour incidence de rendre la clientèle captive.
Volontiers joueur, il aime à laisser ici et là des preuves de son existence.
Celles-ci sont malheureusement moins nombreuses que les preuves de son inexistence.
Dans le souci compréhensible de soigner sa popularité, un dieu unique aura toujours à coeur de promettre aux humains une vie après la mort, dans laquelle la plupart des problèmes que nous connaissons ici-bas n'existeront tout simplement plus. On peut légitimement se demander comment ils parviendront à ce résultat vu l'amateurisme généralisé dont ils font preuve sur Terre.
Mais surtout, à quel prix l'Eden? En effet le budget d'un séjour (éternel, la plupart du temps) pour une personne dans le royaume d'un dieu unique est inouï: paix et harmonie, température idéale constante, personnel féminin très nombreux et dévoué (mais hélas le plus souvent sans aucune formation sexuelle), nourriture et boissons abondantes, entretien assuré, surveillance médicale incomparable et guérisons automatisées..
Moi je veux bien mais je demande: qui payera?
Les habitants des Multivers, allez-vous répondre? Eh bien non: figurez-vous qu'il existe énormément d'autres dieux uniques dans les multivers, qui de leur côté font croire à leurs ouailles alien que nos plages, nos caves et nos femmes sont disponibles, gratuites et de qualité.
La fin de vie étant garantie pour tous comme dans les autres planètes à dieux uniques, le nombre d'assistés au Ciel ne fera que grandir; l'espace est forcément limité, même dans leurs fameux paradis pas sur terre.


Sans une gestion divine énergique,
attendons-nous à voir baisser les prestations paradisiaques

Un minimum de rigueur est donc nécessaire. Celà commence par le choix d'un seul dieu unique, afin de limiter les promesses inconsidérées venues de toutes parts.

Si vous aviez le choix, sélectionneriez-vous un dieu unique en provenance d'un autre Univers?
Pensez-vous que les dieux uniques ont des programmes réellement différents?
Sinon, vos critères de sélection sont-ils essentiellement dûs à une tradition familiale?
leblase a t'il, une nouvelle fois, fait preuve d'un esprit rigoureux supérieusement admirable?
Connaissez-vous d'autres dieux uniques?
Seriez-vous prêt(e) et apte à embrasser une carrière de dieu unique, quitte à l'être dans un autre Univers?

Si les habitués de ce site ont une question à poser à un dieu unique, qu'il écrivent à leblase, qui transmettra.



boutons de shplouc


Commentaires

à transmettre à d'aucun :

Unique, ça veut dire qu'on peut avoir chacun le sien, pareil à pas d'autre ?

 

ancolie | Le 20/03/2007 à 19:43 | [^] | Répondre

Re:

Oui.
Je crois d'ailleurs que c'est la seule façon de le faire exister. Un peu comme les tamaguchis

 

leblase | Le 21/03/2007 à 15:34 | [^] | Répondre

Re: Re:

blase,
C'est la réponse que d'aucun t'a prié de me transmettre en retour ou c'est ta réponse à toi ? Parce que dans ce cas, ça voudrait dire que d'aucun n'existe pas ou qu'il est sourd. Ou que tu as eu quelques problèmes de bande passante. Enfin, tu comprends, dans ce genre de questionnement, il est souvent très difficile de savoir à qui on a affaire.
Bon, si on dit que j'accepte ta proposition, reste quand même un point crucial : comment fait-on pour le recharger en énergie ton tamadieuguchis, tu penses bien qu'il va être lui aussi victime de la pénurie annoncée ? Je ne vois qu'une solution : l'amour.

 

ancolie | Le 22/03/2007 à 17:38 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

Ancolie,
De nombreuses traditions dites "primitives" par les primaires modernes que nous sommes considèrent qu'il est impératif, courtois, bienséant ou évident de rendre au dieu un peu de ce qu'il nous donne (quand au contraire tant de croyants se contentent de faire du lèche au divin et passer des commandes -sous forme de suppliques, mais c'est pareil: dieu, réussite au bac; dieu, évite-moi la douleur, mort, maladie, honte, pauvreté, etc).
J'avais déjà quelque part dans le fatrasfouillis de ce shplouk raconté comment les Pueblos, une tribu sédentaire d'Amérindiens confient chaque jour à un homme la tâche d'accompagner depuis le toit d'une de leurs maisons en plateaux le soleil dans sa course.
Cette tribu particulièrement pacifique et efficace dans la manipulation d'énergie s'étonne souvent que l'on puisse croire que les choses sont indépendantes les unes des autres: ainsi par exemple s'assoir à l'ombre d'un des rares grands arbres est une occasion pour remercier l'arbre.
Rien n'est acquis semble être leur message. Mais recevoir et donner sont alors un cadeau.
Ayant moi-même passé un petit moment avec eux, j'ai pris des doses de leçons de vie qui auraient dû me rendre plus humble (si si c'est possible!), mais même chargé de mon arrogance je sais-et je leur en suis reconnaissant- qu'ils sont à l'oeuvre, et rechargent leur tamadieusoleilguchi, en lui donnant envie de revenir, jour après jour nous procurer lumière, chaleur et vie.

 

leblase | Le 22/03/2007 à 20:56 | [^] | Répondre

Raaa Raaa Raaa

Coincidence éphémère, le comm #86 juste au dessus du comm #2 , je sais ca va pas tenir le coup longtemps, mais la superposition des contenus est jolie, je trouve.

 

Nefertili | Le 22/03/2007 à 22:08 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

Oh alors, blase, je crois que j'ai beaucoup de mercis en retard.... pour les arbres de mon jardin. Et tout ce qui pousse ici. ;-)

 

ancolie | Le 22/03/2007 à 22:16 | [^] | Répondre

les plus courtes sont toujours les moins longues

De dieu choses l'une, la troisième c'est le soleil.
- d'après Monsieur Prévert, Paroles

 

tilly | Le 20/03/2007 à 23:49 | [^] | Répondre

De l'iconographie Leblasienne...

en lectrice avisée que je suis, je ne lis que commence toujours par les photos et leur légende,

et là j'avoue que je bloque sur le décodage de l'assiete bleue ...

S'agit-il de ton auréole divine , avec jonquilles  et des comprimés de Prozac sur fond de papier alu ?

(  clin d'oeil à Tilly : Dieu n'est pas dans son assiette, elle est au desus de sa tête dirait Jacquot)

Ta soupe du soir? un gâteau d'anniverssaire ? ( t' es trés vieux alors!)

ta piscine autoportante dans laquelle tu baptises les brebis égarées? Ta dernière acquisition d'art contemporain?

le hublot joliment pavoisé de ton jet privé ?( celui avec lequel tu réchauffes la planète aussi), le logo de la marque Paradis ? ( as tu déposé le copyright?)

( pour la formation sexuelle du personnel féminin, les candidats ne manquent pas, peuvent-ils aussi t'adresser leur candidature ? ou bien Complex est-il déja sur le coup ?)

 Pffff, encore une journée foutue avec tes questions et je suis en retard pour les mâtines !

(Aurais-tu le projet d'ouvrir un site comparatif " Paradis.com" ?)

 

Elle | Le 21/03/2007 à 08:04 | [^] | Répondre

Re: De l'iconographie Leblasienne...

En parisienne que je suis, moi je sais. Comme elle aime bien jouer, je vais me retenir d'etaler ici ma superiorite citadine indeniable.

Quelques indices : elle a bon pour la piscine et les jonquilles. Ce qui m'intrigue c'est que LB certifie dans la colonne de gauche que toutes les photos sont  prises par lui-meme en personne. Donc il etait place du Pantheon ce weekend ?

 

tilly | Le 21/03/2007 à 08:17 | [^] | Répondre

Re: Re: De l'iconographie Leblasienne...

T'es bete ou quoi ? Sur qu'il y etait sur la place des Grands Zommes.

 

niguedouille | Le 21/03/2007 à 08:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: De l'iconographie Leblasienne...

niguedouille,
Tu devrais savoir, depuis le temps, que j'ai ma place au Panthéon.
D'ailleurs, à chaque fois que je m'y rends


On célèbre les Vèpres

 

leblase | Le 21/03/2007 à 14:41 | [^] | Répondre

Re: Re: De l'iconographie Leblasienne...

Tilly,
Il est temps que tu m'éclaires de ta lumière citadine parce que là, je donne ma langue au chat : c'est quoi cette picine à jonquille alors ?

 

ancolie | Le 22/03/2007 à 18:16 | [^] | Répondre

Donner un poisson ou apprendre à pêcher ?

Si tu donnes une information à Ancolie, elle saura un jour.

Si tu lui apprend à chercher l'information, elle saura toujours.

  1. Mets en route ton moteur de recherche préféré (HipHipHipHoura, Lunettes, Opérette, ou autre)
  2. Accède à la fonctionalité Recherche avancée
  3. Entre (tape) les mots suivants séparés par un espace : piscine jonquilles pantheon
  4. Clique sur Recherche

Alors ? Heureuse ?

 

 

Ti Li Con Fu Sius | Le 22/03/2007 à 20:36 | [^] | Répondre

Re: Donner un poisson ou apprendre à pêcher ?

Ti Li Con Fut Suisse,
Toi, tu sais parler aux femmes!

 

leblase | Le 22/03/2007 à 20:42 | [^] | Répondre

Comme l'indique mon pseudo Imane (foi), j'ai la foi, que ça tourne bien ou mal, que les livres sacrés soient "écrits" par Dieu ou des hommes..

en vrac :

Dieu existe.

La religion éloigne de Dieu; et je ne marche pas à ce deal, fais du bien t'auras le paradis, faire du bien me rend sereine, mais sur mon lit de mort, je vais supplier Dieu de m'épargner l'enfer..

 les versets du coran pourtant me touchent parfois j'en pleure, souvent me donnent des frissons, ceux de la bible aussi, je ne pratique pas, mais je prie à ma façon, ça me soulage quand je passe par des moments noirs...je prie en musulmane, pace que c'est la seule religion que je connaisse, mais je pourrai très bien prier en catho, ça me soulagerait aussi..

Consciente de mes propres limites,je ne me pose pas de questions, je ne trouverai pas de réponses, et puis j'ai pas le temps, la mort pourrait m'emporter avec dans la tête la mauvaise réponse, pour éviter d'avoir tort, je préfère ne pas me prononcer, je me limite à avoir la foi...j'ai rien fait pour l'avoir, elle s'est imposée.

Tout ceci est paradoxal, mais c'est ainsi..Amen..:))

 

Imane | Le 21/03/2007 à 10:19 | [^] | Répondre

Re:

imane,
Chacun son truc, et notamment son dieu unique.
Chacun sa foi, qui devrait se passer d'adjectif et dont l'habillage demeure personnel.
Les religions sont à manier avec réserve: je me souviens de quelqu'un (un moine) qui disait que c'était le message du prophète en conserve (car entre ce message et les gardiens du dogme, trop de blabla, d'agents conservateurs, d'émulsifiants et d'agents de sapidité mais enfin comme je disais: chacun son truc).

J'ai chez moi une très jolie (trouvé-je) version du Coran, mais j'ai également les best-sellers des autres dieux uniques: on y trouve souvent les mêmes personnages, mais le style est très différent.

..."je ne me pose pas de questions, je ne trouverai pas de réponses"...
 
Faut-il vraiment trouver des réponses? Celles-ci ne sont-elles pas la fin de la route, quand les questions constituent le véhicule de ce court voyage qu'est la vie humaine?
Tu as raison: tout ceci est paradoxal

 

leblase | Le 21/03/2007 à 14:50 | [^] | Répondre

Re: Re:

Faut-il vraiment trouver des réponses?
justement, non, ni même se poser de questions, la foi dépasse la logique.

 

Imane | Le 21/03/2007 à 18:08 | [^] | Répondre

Re: Re:

les questions constituent le véhicule de ce court voyage qu'est la vie humaine ?
Blase, t'es sûr de pas faire des excès de vitesse, des fois ? Enfin, juste un peu comme ça ?

 

ancolie | Le 22/03/2007 à 18:20 | [^] | Répondre

Re:

Après l'imane, il faut passer à l'ihsane, l'excellence ! Ce doit être dans tes cordes :-)

 

Yves | Le 21/03/2007 à 16:47 | [^] | Répondre

Re: Re:

je me contenterai de lahsen, le meilleur...ce serait pas mal, du moment qu'il marche sur les pas de Dieu..au moins je saurai quel chemin prendre, au lieu de rester sur la croisée des chemins..:))

 

Imane | Le 21/03/2007 à 18:32 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

Si tu parles de notre Laseine international, il m'a toujours semblé être un mejdhoub, avec une sensibilité, une finesse et des intuitions surprenantes.

 

Yves | Le 21/03/2007 à 18:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

Leblase, comme tu vas sûrement demander ce qu'est un mejdhoub, je vais te dire ce que j'en sais. C'est quelqu'un qui est enivré par l'amour de Dieu, au point parfois de perdre la raison, et à qui personne, y compris les croyants les plus stricts, ne peuvent reprocher son comportements et éventuellement ses écarts. J'ai un ami comme ça au Maroc, fort cultivé, qui est tout à fait capable de sortir de chez lui avec sa serviette  et la poubelle que sa femme lui demande de sortir, de jeter le cartable dans la poubelle et d'arriver au bureau une demi heure après le sac d'ordures à la main.

 

Yves | Le 21/03/2007 à 18:45 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re:

Yves, si c'est celà un mejdhoub, alors j'en suis un comme l'est mon père (de nombreuses personnes peuvent en témoigner à travers le monde -sérieusement).
Mais je crois plutôt que le mejdhoub ne peut être simplement assimilé à un distrait absolu. ce serait plutôt ce qu'en Inde on appelle un mast- un fou de dieu, un homme dont l'inspiration, parfois sacrilège, relève du sacré dans le sens où il n'est plus ni dans le plan de conscience de l'homme religieux , terne et soumis ni dans l'état d'accomplissement du saint, résolu et intouchable.
Je n'ai pas à définir qui que ce soit (et je sais bien que tu ne tentes pas toi non plus de le faire), mais comme toi et comme beaucoup d'entre nous ici il nous est donné de recevoir la grâce d'un chant de Lahsen, et de savoir y reconnaître la plainte et la joie de l'âme.

 

leblase | Le 22/03/2007 à 00:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

On n'est pas très familiers dans notre civilisation de ces personnages. Ils faut dire que parfois ils peuvent être effrayants notamment quand ils mettent à nu toute la vérité des gens en face d'eux, cette vérité leur étant souvent totalement évidente... 

 

Yves | Le 22/03/2007 à 08:20 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re:

Yves,
Ou peut-être est-il fou amoureux de sa femme ? ça rend distrait parfois.
Quelle différence d'ailleurs y a-t-il entre l'essence de l'amour divin et celui de l'amour humain ?

 

ancolie | Le 22/03/2007 à 18:24 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Ancolie > Je ne crois pas qu'il faille entrer dans cette discussion. J'en suis sûr même. Pour ma part, je pense que ce sont deux niveaux différents  en intensité. L'humain  peut parfois être un chemin vers l'autre, un  moyen.. C'est rarement le cas parce qu' il est essentiellement "possession", parce qu' il est avant tout en recherche de prise,  d'emprise, ou lieu d'aller à l'abandon ou de chercher à se perdre. Quelque part, j'y vois la même différence qu'entre les effets d'une drogue, de quelque chose d'extérieur, et ceux des endomorphines (je ne sais pas si c'est le bon mot d'ailleurs) qui sont secrétées naturellement. Tu peux crever avec les premières, jamais avec les autres. 

 

yves | Le 22/03/2007 à 18:54 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Yves,

Excuse-moi pour la première phrase de mon comm, si elle manquait de respect pour ton ami.

Je ne perçois pas l'amour humain comme une "possession"... en recherche de prise, d'emprise. Tu me fais peur là ! Pour moi il est justement dans l'abandon, la non maîtrise de l'autre, le partage, le don.C'est dans cet espace de liberté là qu'il va être le plus fort. Même si c'est difficile à vivre quelques fois. Ce n'est pas un chemin vers l'amour divin, c'est ce même amour divin qui cherche à s'exprimer à travers cette matérialité là. En tout cas, le concevoir comme ça, c'est ce qui me permet personnellemnt d'aller à la rencontre d'une dimension spirituelle dans la vie simple de tous les jours.


 

ancolie | Le 22/03/2007 à 19:44 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Ancolie, je ne vois aucune marque d'irrespect dans tes mots, et pour personne ! Tu parles de coeur à coeur. Le ressenti de l'amour, de certains amours, est quelque chose d'impossible à partager, notamment pour en décrire l'intensité, la nature... C'est pour ça que je crois cette discussion un peu stérile comme je te le disais tout à l'heure.
Pour être trivial, avec certaines pratiques tantriques par exemple, un homme peut jouir de nombreuses fois d'affilée, très intensément, sans éjaculer. Comment veux-tu qu'il partage ce ressenti avec quelqu'un qui n'en a pas fait l'expérience...  et qui pour cette raison n'y croira pas.
Pour être non trivial, puisque c'était la teneur de ton mot, tu as des formes d'amour qui ne sont pas investies sur une ou des personnes, et qui sont singulièrement plus puissantes, dans la paix ressentie, en certitudes, en émotions dans le coeur... Au point de rayonner, d'irradier, d'être en mesure de pacifier tout un groupe de gens en délire simplement par la présence. J'en  ai connus : des vieux ou des vielles généralement. Je suis sûr que tu en as croisé des êtres de ce type, qui t'on peut être influence infiniment plus que tu ne le penses, au même titre que tu as croisé des "vampires", des gens qui t'épuisent, te fatiguent ou t'irritent à la vitesse grand V.
Pour conclure, je tiens à préciser que je ne suis pas adepte du tantrisme et que je ne suis pas non plus mystique. Mais on s'en fout :-)
 

 

yves | Le 22/03/2007 à 20:08 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

comment tu peux dire que tu n'es pas mystique, et parler de ces gens qui rayonnent au point de pacifier un groupe, autrement dit des gens habités par l'amour absolu..d'autres diraient par dieu lui même ?

 

Imane | Le 23/03/2007 à 10:43 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Le mot de mystique, dedans tu peux mettre aussi bien des illuminés, voire carrément des allumés du cerveau, et pas mal de gens qui perdent complètement le contact avec la vie et le réel. Dans mon échange avec Ancolie, je parle de gens que j'ai connus, en particulier une grand-mère qui nourrissait tous les gosses et tous les chats du quartier, qui irradiait vraiment. Je ne l'ai jamais vue en colère, je ne l'ai jamais vu faire un reproche ou dire du mal de quelqu'un. Quand elle apparaissait ou te touchait, il y avait quelque chose qui passait. Tu te sentais bien tout de suite. Rafraîchi, lavé, je ne sais pas comment dire. C'est vrai qu'elle priait beaucoup (elle me l'a dit juste avant sa mort), mais si tu veux elle n'était pas bigotte, elle allait très rarement à la messe, et elle était de toute façon relativement inculte et a priori inapte à suivre un quelconque enseignement. Mais elle avait une lumière. Est ce que la foi de personnes très simples c'est du mysticisme, je n'en sais rien. Je ne pense pas.

 

yves | Le 23/03/2007 à 11:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

je pense justement que pour avoir la foi, il faut être avant tout humble, et conscient de ses limites..et qu'il y a d'autres sortes d'intelligences qui entrent en jeu, nous rendent receptifs et nous permettent de prendre des raccourcis..

 

Imane | Le 23/03/2007 à 11:22 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Yves,
Ne peut-on partager ensemble que ce qu'on a déjà ressenti de similaire? J'espère que non, j'espère que ce sont justement nos échanges sur les différences de vécu, de perception qui permettent de créer du lien sur lequel va s'appuyer ma foi en ce que tu dis. Cela ne me semble pas être une question d'expérience, mais de confiance en ce que tu me dis de ton vécu.
Et pour ce qui est d'une quête de spiritualité au travers de la sexualité, je parierais plutôt sur la qualité de la relation que sur des performances masculines ;-)

 

ancolie | Le 23/03/2007 à 23:57 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

YVES tu mens tu es un adepte du tantrisme j'ai des preuves en photos !

 

ab6 | Le 24/03/2007 à 21:01 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Ab6 > Ne me dis pas que tu as gardé les photos où nous sommes tous les trois, à Memphis Tennessee, toi, moi, et mon jumeau Dick Rivers ! :-)))

 

yves | Le 24/03/2007 à 22:05 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Ancolie,
cette discussion entre Yves et toi m'a intéressée pour un tas de raisons, toutes dues aux différents niveaux de perceptions que le lecteur se fera des deux participants.
Il suffit parfois de peu de choses: un adverbe plutôt qu'un autre. Quand Yves dit, évoquant l'amour humain, qu'il est "essentiellement" possession, veut-il dire "généralement" ou "fondamentalement"?
Entre les deux se dessine un ravin, une faille, une blessure même.
Quand tu parles de l'amour "humain" par opposition à l'amour "divin" on perçoit que tu fais allusion à l'amour qu''un humain éprouve et non pas celui qu'il reçoit, mais le contraire pourrait aussi être vrai.
Quelqu'un débarquant ici (un zyeuxvierge) pourrait même croire que ton questionnement est naïf ou au premier degré, ce que ceux qui ont eu le privilège de s'entretenir avec toi ne soupçonneront pas, connaissant ton engagement dans différents domaines de l'humain.
J'ai l'impression que c'est pour ce genre de raisons -la trop grande capacité de qui pro quo induite dans l'écriture et le discours bloguiens (discours bloguien!)- qu'Yves parle de stérilité.
Sans nier que nous ne pouvons pas aussi subtilement nous exprimer dans un blog que face à face, je ne suis pas sûr d'être d'accord avec Yves, car le blog est également un lieu où des personnes peuvent se concentrer sur des sujets que le face à face efface (sans jeu de mots).
A condition que cet échange se déroule entre personnes ayant, ce qui est le cas ici, poursuivi une démarche personnelle


 à la recherche de cet inconnu que nous sommes à nous-même.

L'imbroglio engendre souvent des malentendus dans la vie comme dans cette virtualisation de société. Nous connaissons les limites de perception casées dans ces petits rectangles de commentaires dans lesquels nous nous exprimons, et pourtant nous avons à de nombreuses reprises, malgré quelques inévitables facheries (le plus souvent momentanées), nous tentons encore et encore, en utilisant les moyens que cette plateforme met à notre disposition, d'arriver à recevoir l'autre, et à lui offrir un peu de notre sensibilité.
Et ce qui est étonnant, c'est que nous y parvenons de temps à autre assez bien.

 

leblase | Le 23/03/2007 à 09:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

leblase,
Qu'il n'y ait aucun quiproquo entre nous, si mon questionnement a pu paraître naïf ou au premier degré, c'est parce que je suis naïve et primaire aussi !

 

ancolie | Le 24/03/2007 à 00:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Même pas vrai!

 

leblase | Le 24/03/2007 à 00:22 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Qu'en sais-tu d'abord ?

 

ancolie | Le 24/03/2007 à 00:27 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

je pense qu'il y a amalgame, lmejdoub a une sorte de transe mystique parfois, qui l'approche tellement de Dieu, et souvent lmejdoub a des visons prémonitoire, c'est un devin avant tout, c'est ce que dit Yves..

maintenant il y a plusieurs sortes de transes, des transes d'artistes, d'amoureux..on peut les avoir tout en êtant non croyant en Dieu..je pense que pour croire en Dieu, il faut être prédisposé, dans nos textes religieux, on parle de cette prédisposition, là " Dieu montre la voie, à qui il veut"..ça reste paradoxal, ça voudrait dire si on n'est pas croyant c'est que dieu a décidé ainsi, donc si on a pas la foi, dieu à priori ne pourrait pas nous le reprocher, mais ça reste aussi ma replique, quand quelqu'un me conseille de porter le voile..

 

Imane | Le 23/03/2007 à 10:36 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Imane,
Pourrait-on dire en complément de "Dieu montre la voie, à qui il veut", que l'homme est libre lui aussi de l'accepter ou pas ?

 

ancolie | Le 24/03/2007 à 00:15 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:


je me fie à tes impressions, suis en fait nouvelle sur la blogoma, et laseine est plus présent ici qu'ailleurs..

 

Imane | Le 21/03/2007 à 18:48 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re:

adorable imane, tu n'es plus tout à fait nouvelle !

 

laseine | Le 22/03/2007 à 12:00 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

oui, quand même quatre mois, c'est pas vieux..

 

Imane | Le 22/03/2007 à 12:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Quant à leblase, je l'ai découvert le 9 janvier 2007, le lien était sur un post à Kb...j'ai pas hésité à venir faire un tour, le kbitou a un goût sûr.....

 

Imane | Le 22/03/2007 à 12:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

...le kbitou a un goût sûr.....

v'la qu'elle me traite de capre maintenant !!! :))

 

kb | Le 22/03/2007 à 13:29 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

...ou de fromage de chèvre!

 

leblase | Le 22/03/2007 à 13:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Hacha a si Kb..je te laisse traduire..:))

 

Imane | Le 22/03/2007 à 15:56 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

ce qui ne veut pas dire, je ne le permettrais pas, c'est plus que ça, c'est à  un degré un brin plus...comment dire déjà ?..:))

 

Imane | Le 22/03/2007 à 15:58 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

c'est intraduisible...le mot en lui même étant un concept n'existant pas dans les langues latines.. 

 

kb | Le 22/03/2007 à 16:03 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

Imane, Yves

vous me faites rougir ...

 

laseine | Le 22/03/2007 à 11:59 | [^] | Répondre

qu'est-ce qui vous arrive leblase, vous voulez cumuler les responsabilités ?

vous étiez déjà censé me transmettre les courriers de volleyeuses ou de votre cousine hôtesse de l'air sur la lufthansa (je vous conseille d'éviter easyjet si vous voyagez, il n'y a quasiment que des adolescents boutonneux qui défilent dans l'allée).

vous êtes sûr de vouloir trier les interrogations métaphysiques sans jamais pouvoir donner de réponse (même celles qui se posent lorsqu'un avion est sur le point de ne pas pouvoir se poser) ?

ces questions, même triées, même urgentes, je n'y répondrai pas. je ne vais pas casser comme ça mon mythe. qu'est-ce que je leur raconterai sinon à mes volleyeuses ?

je me suis bien mis au piano, ça plait toujours aux filles. à ce sujet, pour Bach et Beethoven, je trouve finalement que Richter est toujours le plus juste, sensible et chantant. Perahia est brillant (trop ?), mais un peu agaçant d'atténuer la fin de ses phrases. Gould systématique (trop ?), ça colle pour certains morceaux mais pas à tous les coups. Brendel pas mal du tout. Argerich et Lipatti inégalables pour les pièces qu'ils ont jouées. il y a aussi Koroliov, qui me paraît excellent et original.

mais non, je ne leur parle pas de piano à elles.

 

complex | Le 21/03/2007 à 10:54 | [^] | Répondre

Re:

il y a aussi l'évolution historique des interprétations, après les innovations de Arrau et de Gould, je trouve que les versions modernes (Koroliov, Sokolov) redeviennent plus nuancées.

 

complex | Le 21/03/2007 à 11:14 | [^] | Répondre

Re: Re:

Cher Complex,

je crains  qu'une pratique aussi intensive du piano ne vous rende définitivement sourd aux beautés de ce bas monde...je vous trouve, en effet, somnolent...:-))

 

Elle | Le 21/03/2007 à 11:36 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

le tout est que les beautés ne restent pas silencieuses et préviennent de leur passage.

 

complex | Le 21/03/2007 à 11:39 | [^] | Répondre

Re:

Complex,
Merci pour vos sages conseils: j'éviterai donc Easyjet. Ma cousine hotesse chez Lufthansa exige une photo de vous publiée sur ce blog avant de vous refiler des suites de chiffres qui pourraient vous conduire à son siège.
Oui, je suis décidé à ramasser les copies sur les agents métaphysiques et je considère que je n'ai pas à donner de réponse: seuls les plus sincères (voir kb) reconnaîtront la lumière, la vraie.

Pour vos volleyeuses, un conseil toutefois: changez de sport...


Essayez le velo ou l'équitation:
les filles adorent ça

 

leblase | Le 21/03/2007 à 15:00 | [^] | Répondre

Re: Re:

 
Monseigneur Leblase, ce matin je fais des efforts tout particuliers et très pieux pour lire tout, tout, tout, chaque mot de votre divin billet, et les commentaires de tous les saints et saintes qui collaborent à illuminer et purifier la toile sacrée. Mais voici qu'au lieu de lire "volleyeuses", c'est le mot "voyelleuses" qui m'apparaît, et ce de façon rémanente.
Est-ce un Signe ? Comment l'interpréter ? Vais-je finir par entendre des voix ? Que me conseillez-vous ? Et le vélo, moui...
Le vélo, vous pensez vraiment que ça peut nous rapprocher ? (De Dieu s'entend) . Eclairez-moi, mon Bon.

 

Bibi | Le 22/03/2007 à 11:22 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

ne vous trompez pas de dieu, chère bibi. vous savez que mes livres s'écrivent sans les voyelles. lisez plus bas, et rapprochez-vous, que je vous entende.

 

complex | Le 22/03/2007 à 11:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

Complex,
J'hésite : dormez-vous ou aimer vous faire désirer en ce lieu, j'ai découvert il y a peu une voyelleuse qui pourrait vous tenir éveillé. Peut-être aurez vous besoin de lui susurrer également quelques consonnes à l'oreille, mais ne vous méprenez pas trop, tout est dans l'attente du grand moment, la suite manque en effet de piment.

 

ancolie | Le 26/03/2007 à 18:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

Complex,
Je n'ose vous tirer de vos jolies musiques, mais je n'ai point trouvé où vous laisser un petit message de détresse chez Marcel, aussi je me permets le déposer ici. J'ai un soucis pour initialiser un fil de commentaires. Complex au secours, réveillez-vous !

 

ancolie | Le 02/04/2007 à 21:22 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

Bibi,
Dans ce lieu consacré, sache que sont avant tout les voyelles qu'on sonne.

Lorsque par mégarde, le sieur Complex laisse échapper un glapissement, si tu es une femme (pour les garçons, l'enquête des RG n'est pas terminée), prends garde de ne pas laisser ses doigts avides t'agripper: plusieurs ont ainsi disparu dans sa grotte

 

leblase | Le 22/03/2007 à 12:46 | [^] | Répondre

Cas de conscience

Ma foi, je ne sais plus qui que quoi croire ni à quel saint me vouer. Moi qui pensais qu'il fallait élever mes regards vers vos âmes célestes, voilà que vous m'inviter à baisser les yeux ...
Mais c'est que je suis une icône, moi... Et guère obéissante.
Faut voir.

 

Bibi | Le 22/03/2007 à 13:57 | [^] | Répondre

liturgie d'un billet pour le paradis

"leblase a t'il, une nouvelle fois, fait preuve d'un esprit rigoureux supérieusement admirable?"

Mazette! ya qu'un chiraquien gauliste unijambiste pour parler comme ça !

Connaissez-vous d'autres dieux uniques?

Oui! Leblase, El blase, leblasouille, Leblaskovic, leblashowski

Seriez-vous prêt(e) et apte à embrasser une carrière de dieu unique, quitte à l'être dans un autre Univers?

je préfère ma condition d'esclave. Les obligations y sont tout de même moins contraignantes. je me vois mal déplacer des montagnes, faire la pluie et le beau temps  et en plus  je préfère plus la femme en mode "utilisation" (lorsqu'elle m'adore en vouant son culte à  mon totem ce qui la rend déesse à mon borgne regard) qu'en mode "création" et puis sur leblase.net on a déja un pied au paradis...artificiel certes mais paradisiaque quand même quoiqu' y faut vachement d'efforts intelligents pour suivre les aventures de zaza ...mais c'est là la prix à payer pour la paradisation...et puis on a  la lecture déroulante à la place des tables bibliques...et les chants liturgiques d'Ab6 et de Dick rivers...

 

kb | Le 21/03/2007 à 12:27 | [^] | Répondre

Re: liturgie d'un billet pour le paradis

n'empêche tout le monde biaise, j'ai même regretté d'avoir répondu..ça fait trop zaza..://

 

Imane | Le 21/03/2007 à 12:31 | [^] | Répondre

Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

surtout ne regrette pas, c'était bien d'avoir répondu.
merci

 

Jo | Le 21/03/2007 à 18:09 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

mais non, je plaisantais Jo..mais ça m'interesse l'avis des uns et des autres..:))

 

Imane | Le 21/03/2007 à 18:36 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

C'était juste une façon de te dire que j'ai apprécié la façon dont tu as tenté une réponse aux élucubrations du monsieur.

"... ça m'intéresse l'avis des uns et des autres."
!? et avec ça tu essaies de faire croire que tu "ne te poses pas de questions" !?
;-)

 

Jo | Le 21/03/2007 à 19:20 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

je ne me pose pas de questions "pour l'instant" (pour te faire plaisir), mais je suis curieuse de savoir..ma foi à moi, émane de mon cheminement personnel, je ne peux pas emprunter, la croyance d'un autre, comme a dit leblase, c'est très personnel, chacun son truc et sa foi, c'est savoir pour savoir..c'est comme l'envie d'avoir un regard sur un paysage, le contempler, ça n'apprend presque rien, mais ça reste enrichissant..

 

Imane | Le 21/03/2007 à 19:37 | [^] | Répondre

Re: Envie Regard Paysage Cheminement Curiosité Apprendre S enrichir Plaisir

merci, absolument divin..:))

 

Imane | Le 21/03/2007 à 19:53 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

ça c'est du Jo 100%.
Très bon. En douceur, mais rien ne passe, et la balle est renvoyée de façon à aider le lanceur (en l'occurence une lanceuse).

 

leblase | Le 22/03/2007 à 00:33 | [^] | Répondre

Envie Regard Paysage Cheminement Curiosité Apprendre S enrichir Plaisir


impossible, j'ai kassé ma rakette !

 

Jo | Le 22/03/2007 à 12:10 | [^] | Répondre

Re: liturgie d'un billet pour le paradis

 Kbiaiseur

Fichtre!"je préfère la femme en mode "utilisation" (lorsqu'elle m'adore en vouant son culte à  mon totem ce qui la rend déesse à mon borgne regard) qu'en mode "création"

même le Dieudici n'aurait osé le dire!

Totem  Kbotin (prétentieux va!)

(photo volée)

 

Elle(grivoisemaisc'estla faute à KB) | Le 21/03/2007 à 13:05 | [^] | Répondre

Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

Délicieuse Grivoiselle !

Si même le Dieudici n’a osé le dire, c’est qu’il en est tout simplement encore au stade de l’apprentissage et prêche donc le faux pour récolter le vrai auprès de ceux qui dans la déité auraient grandement voué au culte dans les principes d’une complexe pure tradition

J’avoue avoir volontairement biaisé en appuyant de tout le poids de mon modeste totem sur une "utilisation" vulveuse vésuveuse du dire afin de provoquer une réaction des leblasiennes (j’aime les relations fusionnelles…plus en mesure du Déisme)

Mais comprenez chères toutes, que ce comportement ne visait en fait qu'à me conformer au sage adage dont le Dieudici, comme à l’accoutumée, ne manqua pas de saupoudrer gracieusement son Dieudonné de post

"L'Homme doit être étudié là où il a mis le plus de lui-même"

I.Meyerson (l'usage de l'instrument chez les singes), avec P.Guillaume

 

Là quand même, tout zazaïstes que vous voulez vous faire paraître, devrez aisément deviner où j’ai donc mis le plus de moi-même…bien qu’il ne soit pas aussi impressionnant que voudrai le diaboliser Grivoiselle…gourmande va !

 

Par contre j’en suis encore à faussement me demander quel donc pourrait être ce totem cet instrument dont Meyerson étudiât l’usage chez nos cousins les singes….auraient-ils mis eux aussi le plus d’eux même dans un totémisme grégaire ?? voyez comme je rend hommage à la tradition questionnante de la déitédici

 

  

 

kb | Le 21/03/2007 à 14:31 | [^] | Répondre

Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

Elle
Je suis vraiment affligé de voir comment tu réponds à un sujet sérieux, traité par moi-même en personne sur un ton grave et sobre.
Je reconnais que, d'un autre côté, kb t'a tendu la perche, mais pourquoi ne pas donner un peu de modernisation à tout ce fatras mystique. Il suffit de si peu:


la couleur par exemple

 

leblase | Le 21/03/2007 à 15:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

dieudici à apparemment beaucoup lu le livre de Freud  qui, il faut l'avouer, diffère sur le fond comme sur les formes du livre de thomas en matière d'iconographie athlétique et que Grivoiselle se rassure, tout comme dieu, je ne tend mes perches qu'aux gens appréciables

 

kb | Le 21/03/2007 à 15:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

kb,
"l'iconographie athlétique"...
Tu sais que tu as le sens de la formule? Je vais parler de toi à une de mes relations membre du CIO: je sais qu'ils sont depuis des années à la recherche d'une synthèse entre l'art moderne et la compétition sportive telle qu'on l'attend des Jeux Olympiques.


Aux rives de l'olympisme...à défaut de la francophonie

 

leblase | Le 22/03/2007 à 00:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

j'aime bien le riverain clin d'oeil qui me rapelle qu'il va me falloir encore friser la méningite pour abreuver les berges :))

je vais peut-être adopter ton style et y aller par questions cette fois ci...du genre :

les blogs sont-ils une aubaine pour la Francophonie?

 

kb | Le 22/03/2007 à 15:48 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

... psst ! tu vas emporter ce truc avec toi, dans ta valise ?

 

Bibi | Le 22/03/2007 à 11:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

Dans mon sac de golf.

 

leblase | Le 22/03/2007 à 12:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

SI PEU ?

 

ab6 | Le 24/03/2007 à 21:04 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

ab6
Point trop n'en faut

 

leblase | Le 24/03/2007 à 21:17 | [^] | Répondre

Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

Ô mon God(e)...!

 

Kate | Le 21/03/2007 à 18:08 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

Kate, votre Gode?
Vous voyez, vous êtes l'illustration même de mon propos: ce besoin incessant des humains de s'approprier l'incommensurable.
Vous n'avez décidément pas progressé ma chère ( suis bien aise de vous émouvoir)

 

leblase | Le 22/03/2007 à 00:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

Dahhhling, comment pouvez-vous juger de ma progression ou de ma régression, à moins que vous n'usiez de ce qui vous est propre, vous appartient: vos facultés, vos perceptions... enfin cette chose incommensurable qu'est votre Vous? Tss, tss... ces possessifs que l'on veut communément universels ou inaccessibles.

 

Kate | Le 22/03/2007 à 18:50 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

M'Dear,
Je ne puis juger ni pro ni ré gression à partir de mes facultés, ces dernières ne m'appartenant plus depuis belle lurette.
Lurette, en effet, eut sur moi un tel effet que lorsqu'elle me déposa sur terre après m'avoir offert un vol voué à me faire perdre le sens, mes sens et tout sens (le bon, le commun, celui de la mesure, et jusqu'à leur empire), je demeurai longtemps interdit, ébahi, séduit par la notion que ni mes perceptions ni mon dieu n'avaient que faire de mes (faibles) capacités de discernement.
Me reste encore cette perméabilité au bruit sourd et parfois affolé de votre coeur, O femmes, aux lumières qui brillent dans vos yeux, jaillissant de l'esprit, O frères et soeurs humains.
Sinon, leblase est un faux.

 

leblase | Le 22/03/2007 à 20:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

La perméabilité... voilà sans doute la faculté omnisciente, Leblase, qui permet d'entendre, de voir, de comprendre les autres. L'ouverture. Peu importe où elle se situe dans le corps. Belles métaphore et analogies, my dear.

 

Kate | Le 23/03/2007 à 17:08 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: liturgie d'un billet pour le paradis

Chère Amie,
Le fait que vous soyiez sensible à l'idée de perméabilité entre les êtres, et entre les êtres et le monde prouve que la vôtre n'est pas en reste.
Je ne doute pas de votre capacité d'abandon, une fois les rideaux tirés.

 

leblase | Le 23/03/2007 à 19:38 | [^] | Répondre

Re: liturgie d'un billet pour le paradis

Sois béni

 

leblase | Le 21/03/2007 à 15:00 | [^] | Répondre

Complainte divine

Sur la route toujours je vois
Les traces d'un Dieu passé avant moi ...
un bouton de manchette
un chapeau
une vieille chaussure
un crayon papier
une canne
un bout de papier jauni
une boîte vide de tranquillisants
près d'une boîte vide de stimulants
les cendres d'une guerre
et les cendres d'un amour
des pétales de rose frais
d'autres secs
et d'autres encore entre les deux

Sur la route toujours je vois
Les traces d'un Dieu qui aurait pu être moi
qui est passé par ici le matin
le pas pressé
qui a disparu trop vite au loin
sans se retourner

Est-il comme moi ?
un Dieu honnête
et respecté
A-t-il regardé comme moi
les palaisirs de la vie
d'un regard dérobé

Je marche sur ses pas
dans tout ce que je vois
dans tout ce que je ressens
je le vois

Ici, il est passé
libre, beau et heureux
là il a trébuché
sur une aspérité des temps joyeux
là il a ressenti
l'absence d'un ami ou d'un compagnon même pour peu
là il a enfin eu
tout ce qu'il a souhaité de mieux
là il a perdu
ce qu'il a et ce qu'il est de plus précieux
Ici il s'est penché
sur sa bien aimée, se délectant d'un baiser en fermant les yeux
Ici il a ressenti
une pique d'angoisse pour un motif vaseux

Et je ne parle pas
je ne compte pas
les brasiers attisés par le regret
de toutes les occasions
ratées
de tout ce qu'il a laissé
inachevé

Je marche sur ses pas.
Dans tout ce que je vois,
Dans tout ce que je ressens
je le vis ...

Ah ce que ses désirs l'ont perdu
Ce que ses sentiments l'ont confondu
Ce qu'il a erré, répétant cette même complainte tordue

Sur la route toujours je vois
Les traces d'un Dieu qui m'a précédé
et je ne doute pas
qu'il ya un Dieu qui vient derrière moi
le regard droit, il met ses pas dans mes pas
il marche, il vit
toujours aussi fou, toujours aussi perdu
Il ne voit pas et ne veut pas voir
que ce qu'il croit être "progresser"
n'est pas si différent de "régresser"

Sur la route, exactement à mi-chemin
entre le Dieu qui me précède
et le Dieu qui va me rejoindre
je me suis arrêté
et j'ai demandé aux deux
Quel était le but de cette marche absurde et sans fin
Ils n'étaient évidemment pas du tout d'accord
et sont rentrés dans une dispute interminable
par livres, par promesses par certitudes interposés,
jusqu'à ce que je me lasse des deux
et que je les oublie
Alors, je porte ma question seul
Je marche sur cette route que j'ai érodée
par ma recherche, depuis tant d'année,
d'une certitude.

Cette route
qui toujours m'amène
au bord du fleuve de la folie.

Dieu

 

laseine | Le 21/03/2007 à 13:12 | [^] | Répondre

Re: Complainte divine

tu sais que tu devrais écrire, laseine ?

 

complex | Le 21/03/2007 à 13:26 | [^] | Répondre

Re: Re: Complainte divine

ne vois tu pas blasphémateur qu'il a déja écrit trois grands livres qui ont boulversé le monde ?? :))

 

kb | Le 21/03/2007 à 14:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Complainte divine

non, non, non, ne mélange pas, les 3 grands livres, c'est moi qui ai fait ça. et je n'en tire aucune gloire, c'était assez automatique (cf. les singes du british museum). il faut juste du temps, et j'en avais.
là, il s'agit de la poésie de laseine.

 

complex | Le 21/03/2007 à 14:46 | [^] | Répondre

Re: Complainte divine

laseine,
Quand le bord de la route est parfois fois si abrupte qu'il nous en donnerait le vertige,



Quand le chemin est trop sinueux, et que l'on a l'impression de s'y perdre


Quand le vent inspirant ne semble plus souffler,

Peut-être une simple herbe en a-t-elle garde une trace ?

 

ancolie | Le 22/03/2007 à 19:15 | [^] | Répondre

Si comme Imane la foi qui m’anime me pousse à croire qu'au cours des ages les différents "messages" furent quand même l'oeuvre d'une essence divine unique, le discours de la chose religieuse n'en a pas moins été prôné en multiplex avec un lot d'imperfections et de manipulations sous-jacentes. 

Un discours accordant un souci démesuré à relater le passé glorieux d'hommes ayant accompli des faits extraordinaires devant lesquels toute tentative d'élévation spirituelle de notre part dénote par son dérisoire. Un discours de juge connaissant déjà le verdict et non un discours de guide dans la quête de notre être essentiel.

Avec une telle approche qui place très haut la barre d'accès à la reconnaissance divine, le discours perd de sa rationalité et résonne plutôt creux sur les cordes sensibles de notre âme qui instinctivement le perçois comme un rejet de son appartenance à part entière à cette force cosmique qui régit l'univers, acculant les esprits faibles soit à des attitudes extrémistes, en vue d'une reconnaissance divine, consistants à brûler les étapes de l'exercice "nécessaire" à l'élévation spirituelle, soit à simplement tourner le dos à la "chose" religieuse vers un autre moyen "nihiliste" plus en mesure, dans la fragmentation  de la notion "Dieu" dans un multidéisme (eg :Dick rivers, leblase, Britney spears, ségolène...etc) de satisfaire la soif d'accomplissement de leur être.

Il est tout à fait normal qu'une telle approche, entamée depuis longtemps déjà, n’a pu qu’amener le « message » , dans sa manifestation "essentielle" à travers les ages, vers une régression constante.

Maintenant si le monothéisme me conforte certainement dans ma foi, j’avoue que le polythéisme me donne plutôt les foies...

 

kb | Le 21/03/2007 à 17:44 | [^] | Répondre

Re:

Je pense que chacun admettra que j'étais parvenu à montrer qu'à côté de moi Epictète n'était qu'un histrion, même lorqu'Yves a commencé à me bombarder avec du Dick Rivers.
Mais le multiplex "leblase, Britney spears, ségolène", là, c'est tout simplement inhumain: ton coeur est-il à ce point dénué de compassion?

 

leblase | Le 22/03/2007 à 00:47 | [^] | Répondre

Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Cher KB, (et les zautres)

Elevons le débat ( mais je te préviens je m'arrête au 7 iéme) et portons notre regard vers les cieux...

et faisons oeuvre pédagogique :  l'homme est assujetti aux lois de l'Univers , d'ou le sentiment qu'il existe une force supérieure à lui , force que l'on craint et vénére  pour s'acheter une residence éternelle  dans un au-de là la vie  ( et je crois qu'il est question dans ce billet des prestations dans l'au dela selon l'assurance  divine souscrite)

car Que savons-nous ? nous sommes mortels, (si si..) la mort n' est-elle pas le  prix à payer pour dire "j'existe" , elle est ce me définit ( enfin surtout toi  car  ne pas exister rend immortel), alors qu'est-ce qu'on devient après la mort ( me demanderas-tu en levant les yeux au ciel )?

 Que voyons nous le nez en l'air ? le VIDE et l'angoisse du vide

et c'est peut être  ce vide qui a rendu possible le PLEIN , disons que pour le rendre supportable l'homme a inventé Dieu(x) , rendant ainsi plus supportable l'absurdité de la vie ( et son corollaire l'angoisse de la mort) ?

La Science ( grande victoire de l'homme sur les Ténèbres qui peut faire croire à certains que Dieu est homme) ne peut supplanter ce besoin de spiritualité

alors en quoi  regressons -nous?

 

elle | Le 22/03/2007 à 13:09 | [^] | Répondre

Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Elle
Merci.
Merci de rappeler les zozotres sur le sujet du centre de l'objet qui devrait compter: dieu=ciel=assurance vie éternelle peinarde, avec la problématique "faites votre choix en lisant attentivement le prospectus.
Comme selon la coutume leblase ne s'autorise en aucun cas à diriger les débats (débats amorphes, j'en conviens), il me reste tout de même la possibilité de saisir au bond la balle que tu lances bien que Jo aie kassé sa rakette.

..."s'acheter une residence éternelle  dans un au-de là la vie"...

Ceci exige de vérifier les clauses écrites en tout petit


Bien s'assurer de la durée de la concession

L'angoisse du vide que tu mentionnes avec beaucoup de pertinence ne proviendrait-elle pas de la tendance humaine à l'introspection?
..."ce vide qui a rendu possible le PLEIN , disons que pour le rendre supportable l'homme a inventé Dieu(x)"...



Ceci dit, il n'est pas si facile de déterminer
quel est le plus agréable: le vide, ou le plein



 

leblase | Le 22/03/2007 à 13:56 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

le questionnement d'Elle me rapelle cette introduction sur le problème de la dievrsité du point de vue en matière de croyance évoqué il y a déja quelque temps sur mon blog (avant ma canonisation sur le panthéon de la déité et assimilé)

http://roquinerien.blogspot.com/2005/10/le-dsir-de-croire.html

il est vrai qu'en matière d'introspection nous ne fournissons  pas beaucoup d'efforts quant à une pratique consciente (car qu'on le veuille ou pas, nous sommes souvent amené à le faire inconsciemment) de l'exploration de ce que l'on croit vide angoissant.

personnellement je n'ai jamais appréhendé le vide dans l'angoisse d'une perception environementale jugée à tort dépouillée de repères. le vide étant lui même une construction tangible, donc repère, par rapport au chaos.

est-ce donc ce vide qui nous fait tant peur où le contraste de ce "plein" bruyant que nous sommes par rapport à la quiétude du vide.

barrant la route à l'interférence, le vide devient miroir et si peur s'en suit elle ne sera que la conséquence de notre image.

l'ultime de la régression ? certainement  lorsque l'on s'est mis à croire que l'on a inventé Dieu...mais là c'est l'introduction à tout un botin d'explications scabreuses

d'ou ma question (ben oui je l'avoue...j'ai été crée à l'image de Dieu... Dici )

Elle, douce Elle....m'élève-je comme il se doit dans vers le septième ciel? ...je ne t'entends point dire aaaaah....

 

 

 

 

 

kb | Le 22/03/2007 à 14:56 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

KBpasdesimulationentrenous,

n'as-tu pas l'impression que Dieu ( s'il existe ) a créé l'homme (aprés la Terre et  les animaux dit la Bible) n'ont pas pour le faire à son image mais comme un élément du principe de vie dont se peupla la Terre  ( après s'être aperçu que l'homme seul n'était rien et il se depêcha alors de créer la femme )?

dés lors , l'histoire de l'humain ne s'inscrit-elle pas plus dans le principe de  la vie qui continue de continuer  plutôt  que comme création à l'image d'un Dieu/intelligence supérieure ?

un peu comme si les hommes étaient à la Terre ce que les pucerons sont aux rosiers et aux  coccinelles , pour rester dans la métaphore printanière

 

elle | Le 22/03/2007 à 15:54 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

ELLEquimestimule

 

J’étais à l’instant (comme il m’arrive souvent) plongé dans la douceur d’une béatitude introspective, tantôt verticalisant tantôt horizontalisant  les tâtonnements de ma perception de ce qui pouvait bien animer ce que j’allais appeler, faussement sans doute, la « raison d’être » lorsque vous vîntes m’extraire de cette nébulosité pensitive par l’adéquation d’un terme qui tombe à pic : « le principe de vie »

Je n’irai quand même pas jusqu’à prétendre à la lumière et me contenterai humblement d’avoir entrevu l’espace d’un court instant quelques milli rads de clarté entrevoyant du même coup l’avantage certain qu’ont les chinois (par leur nombre…et pour un clin d’œil au dieudici) de constituer la grande partie de ce principe de vie…encore faut-il qu’ils en eussent conscience et œuvrent spirituellement pour la chose.

J’en reviens au vide. Le vide ne fait peur que si l’être se conçoit dans son unicité ou plutôt dans son altérité abordée sous un angle égoïste : « moi autre que le reste ». Dans cette optique le principe de vie perd toute sa magnificence entraînant du coup la mise à mort du mot « humanité » dans le noble du sens.

J’admire les orientaux pour cette sagesse qu’ils ont su dégager par l’observation, en dehors des systèmes de croyance, de l’univers qui les entoure.

Swamiji disais « lorsque un bras passe un onguent sur l’autre bras pour le soulager fait-il preuve de bonté ? Non puisque c’est un seul et même corps »

L’humanité dans son ensemble est à l’image de ce principe de vie qui est mouvant : il perd des atomes d’un côté et en gagne de l’autre et l’ensemble ainsi AVANCE

 

Sans doute faut-il cesser de croire que la spiritualité ne se conçoit que dans l’individualisme de l’être. Peut-être aussi avons-nous perdu en chemin le sens de la densité et de l’interdépendance de la vie humaine, qui ne pourra jamais être ni réduit à une formule, ni écarté comme hors sujet en matière de spiritualité.

Sans doute aussi faut-il combler ce VIDE qui nous sépare pour que l’humanité devienne ENSEMBLE. C’est je crois à cette seule condition que l’on pourra accéder à l’immortalité de la Déité.

 

car

 

« Justement, parce qu'il est l'écran de toutes mes projections et qu'il participe à la découverte de moi-même, l'autre n'est plus celui qui m'empêche d'exister mais celui qui me permet d'être ».

 

kb | Le 22/03/2007 à 17:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Désolé...m'étais gourré de lien plus haut...le bon est là  (comme il m'arrive souvent)

 

kb | Le 22/03/2007 à 17:45 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

kb,
cette perception de "l'être ensemble" est-elle un  vide à combler ou au contraire la prise de concience de ce qui nous sépare et le respect de cette distance ?

 

ancolie | Le 22/03/2007 à 19:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

disons que c'est un vide à combler par cette prise de conscience :)

 

kb | Le 22/03/2007 à 21:03 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

KBsortidetatorpitude>Irais-tu jusqu'a dire que Dieu ( s'il existe) est cet Autre qui te permet d'être?

 je ne saisis pas bien ton propos quand tu dis ". Peut-être aussi avons-nous perdu en chemin le sens de la densité et de l’interdépendance de la vie humaine, qui ne pourra jamais être ni réduit à une formule, ni écarté comme hors sujet en matière de spiritualité. " veux-tu que les prières des moines tibétains ont une influence sur l'ensemble de l'humanité ?

 

 

elle | Le 22/03/2007 à 21:22 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Pourtant Elle tu dis pratiquement la même chose que moi dans ta réponse plus bas à Garg

 

kb | Le 23/03/2007 à 09:16 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Kbressersnousunelouche> a vrai dire j'avais l'impression que tu avais besoin de cet Autre, que Garg avait la vanité de tout comprendre au nom de son intelligence autonome, et moi je dis juste qu'on fait partie de la Grande Roue de la Vie et qu'on peut être sans justification autre que celle de tourner ( en rond en ce qui te concerne) ou quelquechose d'approchant ...

 

elle | Le 23/03/2007 à 10:30 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Ellejetensersencorejusteunpeu> c'est sans doute là que bifurquerons nos chemins ta roue tournant pour juste tourner dans un ensemble et la mienne tournant pour faire avancer cet ensemble malgré toute l'altérité de ses constituants ce qui m'amènera certainement à Garg gariser au son de la marmite dans laquelle je touille sans vergogne  la tournure suivante

je tourne AVIDE lorsqu'Elle tourne A VIDE dans cet ensemble où nous tournerons A VIE

 

kb | Le 23/03/2007 à 11:24 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Homme cherchant un sens à la vie

 

elle | Le 23/03/2007 à 11:36 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Ellequejaimebien> mmmm (du perplexe)

L'image est quand même assez réductrice du sens du MOT QUÊTE...même si celui ci ne rend pas obligatoirement le chemin plus doux sous le pied....comme cette cage

pourrais-je me permettre quelque bise en salut ? (pour la cohérence de l'ensemble il va de soi)

 

kb | Le 23/03/2007 à 11:55 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

KBn'espérepast'entireravecunrondejambe>

T'as beau philosopher avec les plus grands esprits de ce vaste monde ,pour se situer au dessus du Grand BintzBazar ( tu sais le truc qu'on cherche à expliquer ) il faudrait être un Dieu , or nous ne sommes que des Hommes avec des raisonnements d'humains .Quelle que soit la hauteur de vue de notre esprit  , elle est prisonnière de notre condition humaine...( ne te laisse pas abuser par toutes celles qui te disent que tu es un Dieu au fourneau, au lit, au foot...)

( Et ne tue ton (pro)chien, ça ne se fait pas , ça n'est pas bien)

 

elle | Le 24/03/2007 à 07:51 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

ben non Ab6...ce satané chien à bouffé mes cigares et mon platrier il est écolo

 

kb | Le 26/03/2007 à 10:27 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

!!!! dieudici est devenu exigeant! faut montrer patte blanche dans la captcha avant de postillonner :))

 

kb | Le 26/03/2007 à 10:30 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

kb
Je suis surpris que le captcha s'adresse à toi. C'est Viabloga qui a mis ça en marche alors que je suis contre. On m'avait affirmé que les personnes inscrites (comme toi je suppose) n'auraient pas à se taper ce truc que je n'aime pas du tout.

 

leblase | Le 27/03/2007 à 09:02 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Blase, je pense que kb, pour ce comm ci n'a pas ouvert sa session (nom d'utilisateur et mot de passe) chez toi, mais qu'il a seulement rentré son nom et l'adresse de son blog. Ce qui crée un lien sortant et donc le machin chiant se met en route.

As-tu regardé dans ton menu admin, dans les permissions de l'onglet Collaboration ? Si tu coches aussi la case de la colonne "Anonyme"de la ligne "ne pas être soumis au machin chiant, tout le monde sera à nouveau accueilli chez toi à bras ouvert ;-)

 

ancolie | Le 27/03/2007 à 17:25 | [^] | Répondre

Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Chère Elle,

L'angoisse du vide qui pousse à croire en un ou des dieux, c'est pertinent.

Mais s'agit-il du vide stellaire piqueté de lueurs oscillantes qui fascine ceux qui ont pris le temps de s'allonger dans l'herbe par un tiède soir d'été ou du vide en nous, de la somme écrasante de nos ignorances, de l'effroi sourd du sommeil, du sursaut avant l'endormissement où l'on s'aperçoit que, pour quelques heures, on ne sera plus qu'une gangue énucléée de sa conscience ?

 

 

Garg | Le 22/03/2007 à 17:24 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Garg,
tu me fais peur...
c'est ça pour toi le sommeil ?
"effroi sourd " ?

 

Jo | Le 22/03/2007 à 19:21 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Chère Jo,

Tout est affaire d'expérience dans cette brève vie qui nous est accordée. Son propre sommeil, ou le sommeil de l'Autre. Voilà déjà une clé des songes et d'ut pour que tu comprennes le mien.

Radiohead___How_to_disappear_completely_1.mp3



Peut-être que mon principal manquement empirique est de ne pas avoir eu l'occasion de regarder quelqu'un dormir, ou à regrets, avec stérilité, avec la mort qui plane. Peut-être même n'ai-je suffisamment confiance en personne pour m'endormir à quelque côté que ce soit, et que la pantelance est mon heure de fuite favorite. Peut-être aussi que la vue est parfois remplacée par l'ouïe, juste entendre une voix abhorrée répercutée en ronflements, qui rappelle à l'heure de l'abandon à Morphée que le danger n'est jamais loin, qu'il ne dort que d'un oeil et peut frapper à tout moment. Le plomb de la somnolence a un goût qui varie pour chacun.

Le vide transforme mon assoupissement en inertie, ma torpeur en coma, et ceux de l'Autre ne m'évoquent que des réminiscences de ce qui ne s'est pas passé, ou de ce que j'ai trop senti passer. Je n'ai pas été livré au monde avec la paix ni l'apaisement, je ne les cherche même pas, et, en guise d'entrailles, pas d'oeuf, que de l'encre noire.

Sans effroi sourd, bien moins de mots.

Et jamais, ô grand jamais, de regrets.

Alors, Jo, je te fais peur, ou je te fais encore plus peur ?

 

 

Garg | Le 22/03/2007 à 22:05 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Cher Garg,

Je passe en coup de vent, sans avoir le temps de lire les autres conversations.
ce que je déteste faire :-(

Juste pour te dire que je viens de lire ta réponse et que non, ce que tu dis ne me fais pas plus peur. Au contraire.

"...que le danger n'est jamais loin, qu'il ne dort que d'un oeil et peut frapper à tout moment..."
J'ai connu une période de ce genre. Sans doute moins traumatisante. Bien qu'à un âge très vulnérable.
Heureusement, cette période avait été précédée d'une autre, où poser ma tête sur la poitrine d'une personne endormie et caler doucement ma respiration sur la sienne fut un bonheur simple de la vie. Alors j'ai survécu sans trop de dommages (à part ma folie furieuse, le caillou à la place du coeur et la marmite de sorcière que je me trimballe comme une carapace de tortue), parce que je savais que l'amour existait.

Non, là, plus peur du tout.
Au contraire, parce que tu dis pas de paix et pas de regrets, c'est sûr, mais, à te lire ici ou ailleurs, il est clair que sur ce coup-là, la vie a gagné.
Merci pour cette preuve de plus.

 

Jo | Le 24/03/2007 à 19:58 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Chère Jo,

"le caillou à la place du coeur", c'est bien un diamant ?

Sinon, pour ce que tu dis de l'amour, de la survie, et de la tête sur un giron, c'est étrange, mais j'ai aussi connu ça de manière concommittante avec le reste. C'est d'ailleurs là que je me suis aperçu que l'on peut accroire aimer, et que, même si le vrai amour existe, il ne peut pas tout.

Je ne sais pas si la vie gagne ou perd, mais, en tout cas, elle joue. Et j'ignore toujours si je suis un adversaire ou un pion.

 

 

Garg | Le 24/03/2007 à 20:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Tu fais partie de ses meilleurs alliés atouts.

 

Jo | Le 27/03/2007 à 20:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Cher Garg,

le vide de notre humaine  ignorance trés certainement , qui nous amène sans cesse à chercher des réponses à notre raison d'être en tant qu'humain alors qu'il suffit , peut être , d'accepter l'appartenance à un Tout  ,

paradoxalement , le sommeil (ou la rêve éveillé ) est peut être  le seul état de conscience capable de nous faire percevoir cette  grande machinerie , parce qu'on a lâché prise...

 

elle | Le 22/03/2007 à 21:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Chère Elle,

Accepter sans chercher de réponses, ne serait-ce pas de la foi ? Ce tout que tu mentionnes est décidément bien possessif : il voudrait qu'on lui appartienne, puis qu'on croit en lui sans même nous laisser le circonscrire. J'aime bien passer mes rêves éveillés à tenter de trouver ses limites, au tout. Et le jour où je tombe sur l'une d'elles, je pense que je la passerai, rien que pour lui montrer à quoi ressemble un être autonome.


 

 

Garg | Le 22/03/2007 à 22:21 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Garg,

la foi c'est croire en quelquechose comme étant LA réponse...


il s'agit moins de la non responsabilité de l'individu que de sa vanité à vouloir maîtriser la Grande Roue ,


A qui montrerais -tu que tu es un être autonome ?


 

elle | Le 22/03/2007 à 22:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Chère Elle,

Toujours ces mots, qui à la fois rapprochent et séparent. En ce qui me concerne, la foi, c'est le fait de croire, ni plus ni moins. La preuve : on peut avoir foi en soi, ce n'est pas pour ça que l'on est une réponse (ou alors une Raiponce, vu que certaines petites filles rêvent d'être des princesses). De nos deux points de vue, quoi qu'il en soit, je suis sans foi (et de peu de lois), mon monde se divisant entre ce que je sais, mon existence et ma capacité à communiquer imparfaitement, et ce que j'ignore, le nombreux reste. Après, mes suppositions, mes hypothèses, mes doutes, mes imaginaires, cela reste de l'ignorance, même si c'est parfois esthétiquement plaisant. Cela ne veut pas dire que ça n'a aucune valeur, juste que ma raison l'analyse et décide dans quel tiroir du bureau ça se range, cette administratrice implacable à la voix nasillarde et au chignon de vieille fille mal dépucelée.

J'ai beau peu l'écouter et encore moins la suivre, là, je l'entends monotoner dans un mégaphone cérébral " Mademoiselle Elle ne remplit pas les formulaires à l'aide de l'orthographe officielle. Il appert qu'elle utilise des caractères d'imprimerie pour entamer des noms communs en milieu de phrase ("Tout", "Grande Roue"). Nous avertissons les réseaux du jugement d'un désir de conceptualisation outrancier manifesté par les majuscules initiales sus-citées et recommandons de retenir ses propos comme portant à controverse." Allez, ce matin, je suis d'humeur joyeuse, je fous Mémé dans un placard et te pose une question en guise d'éclaircissement : la grande roue était-elle il y a quelques années Place de la Concorde à Paris ? Est-ce une représentation de la déesse romaine Fortuna (la chance) comme dans le tarot de Marseille qui lave les méninges plus blanc que blanc, en somme, un autre savon de la même ville ? Est-elle une expression du destin, cette espèce de grand livre prouvant que le divin sait que l'on existe, et qui dit en substance : "vous l'avez bien cherché, et, de toute manière, même si vous ne l'aviez pas cherché, vous auriez bien fini par le chercher un jour ou l'autre" ? As-tu confondu roue et dés, ce que je ne saurais te pardonner, étant un zélateur des filles en plastique tourneuses de lettres et un grand amateur à la retraite de Kniffel, et parlais-tu du hasard ? As-tu des actions chez un fabricant de pneumatiques, et si oui, lequel ("on va plus loin avec des pneus Michemin" ou l'increvable Kléber-Colombes, sachant qu'il me reste des titres chez le second, quoi de plus normal pour un insomniaque) ? Oui, ça fait une question, avec la raison au placard, je ne sais plus combien font un plus un plus un plus un plus un...

Et, pour terminer par une réponse ou par une princesse, je montrerais ma grosse autonomie à une allégorie anthropomorphique et sarcastique du tout, par pur exhibitionnisme. Voire, avec un peu de chance, pour expérimenter si je peux me faire tout en lui dépassant la limite. Toujours pas de morale chez moi, elle partageait le bureau de la raison, et a eu un accident de classeur mécanique ; devenue sans queue ni tête, le stupre et la luxure, mes deux DRH, l'ont virée dans un geyser carotidien de mécontentement qui disait en des termes très crus, voire tartare, "argluglublblblbl", une malédiction en assyrien ancien faisant intervenir les cornes du bouc de l'apocalypse, un cactus et mon rectum, malédiction réalisée à peu de choses près, sauf que le pépiniériste était à court de cactées et autres succulentes, et que j'ai pris à la place un latex.

Tout ça pour en venir où ? Ah oui. En ce qui me concerne, croire en quoi que ce soit alors qu'on est encore en vie, c'est un peu comme se faire boxer par des gants sans clous ; ça picote moins quand on s'en prend plein la gueule. Les bleus à l'âme, ça va un moment, mais il ne leur faut pas de pansement, à la limite une escalope, un cataplasme à la moutarde, ou les deux ensemble : les lacérations, flagellations, écorchures, faut les penser. En outre, c'est le meilleur entraînement à la course qui soit. Idéal pour la fuite en avant.

P.S. : Je viens de me relire en ayant sorti la raison du placard, et j'ai vraiment besoin de morale. Alors je passe une annonce : JH exhib BDSM recherche morale pour le dominer à coups de talons-aiguille sur le front et martinet-pécheur, de préférence religieuses possédées par god. Se présenter uniquement deux par dieux, sur référence du double Satan. Monothéistes s'abstenir, sauf pour triolité paire/fist/ceint-et-pris.

 

 

Garg | Le 23/03/2007 à 12:19 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Garg , j'aime bien ton petit côté Bobby Lapointe , c'ui qui met mémé au placard...( encore un coup de ton inconscient car je doute que la référence soit voulue)

la Grande Roue étant le Prater ( lapsus calamni j'avias écrit Pater) de Vienne , (la majuscule c'est pour dire que c'est un gros machin)

 

elle | Le 23/03/2007 à 12:50 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

PS :(plus sérieusement , le sentier de  GR faisait référence au continuum de la vie)

 

elle | Le 23/03/2007 à 12:54 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

je ne pense pas que ça existe, des être autonomes, je pense que par contre qu'on est profondément dépendants..de l'amour de l'autre, de notre image, même du climat..des aléas de la vie qu'on ne maitrise pas..ça existe pas un Garg absolu, constant et autonome..:))

 

Imane | Le 23/03/2007 à 12:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Chère Imane,

Je ne pense pas que dépendant et autonome soient incompatibles. Dans mon esprit, la dépendance est un besoin sans lequel on ne peut pas vivre et l'autonomie une liberté de décision qui reste conditionnée par le contexte. Si ce dont je suis dépendant se trouve à l'est et à l'ouest, mon autonomie, c'est de choisir entre ces deux directions selon les autres critères. Si l'une de mes dépendances se trouve à l'est, et l'autre à l'ouest, il faut aussi faire un choix entre l'une et l'autre. L'autonomie, c'est de dire : "Ce choix, je le fais seul, avec mes connaissances, et, quel qu'il soit, s'il est pensé, il n'y a pas à le regretter". Je sais que ce n'est pas l'acception générale, mais j'ai été obligé de lui donner ce sens car "liberté" ne me convenait pas, car, pour le coup, je pense que personne n'est libre à cause du bagage culturel inconscient, de l'expérience, des traumatismes et autres. Donc, en gros, l'autonomie inclut la notion d'immaîtrisé qu'exclut la liberté, et on est d'accord, sauf sur la définition des mots, comme d'habitude, et, de mon côté, sur l'amour, mot que je supporte de moins en moins tant il semble être l'épicentre et le but ultime de nombre de vies.

Sinon, pour les trois qualificatifs dont tu me qualifies, en effet, ça n'existe pas. Je ne suis pas absolu, et, je dirais même plus, je suis totalement relatif, vu que je considère la réalité objective comme inexistante. Alors, la réalité, accumulation des subjectivités ou concept spécieux pour éviter la folie, j'aimerais bien comprendre, absolument.

Ensuite, "constant", je suis étonné. Moi qui me pensais inconstant et versatile, juste porté par des mots et un goût prononcé pour la contradiction, les rhétoriques d'équilibriste et les coups d'un soir. Tant pis. Exercice d'aujourd'hui : aller se planter au sommet de la Fernsehenturm, lesté de bronze, et girouetter.

On prend rendez-vous pour un tango à Berlin, Imane ?

 

 

Garg | Le 23/03/2007 à 13:26 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Garg,
"... les coups d'un soir"
Je me permet de te corriger sur ce coup là ... dire plutôt "le coup d'un soir";-)

Et puis pour le tango, il me semble que Elle a des coups (pour le coup) à te(nous) montrer.

 

mitra | Le 23/03/2007 à 13:38 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Chère Mitra,

Je me vois contraint, sans volonté de vanité aucune, de corriger ta correction. On dit bien "les coups d'un soir" dans ce cas.

 

 

Garg | Le 23/03/2007 à 14:02 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Mitra > Garg a melle fois raison. On dit le coup du siècle et les coups d'un soir quand on est célibataire . Le coup du soir renvoit, comment dire, davantage à la réalité matrimoniale :-)))

 

Yves | Le 23/03/2007 à 16:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Yves,
merci d'aider notre amie Persane à saisir les subtilités de l'emploi du singulier et du pluriel.

 

leblase | Le 23/03/2007 à 16:55 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

ya aussi le  "p'tit dernier pour la route" qui balise singulièrement le chemin vers ce coup du soir qui ne devrait se conjuguer qu'au pluriel...à part si l'on est un peu branleur sur les bords  

 

kb | Le 23/03/2007 à 17:21 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Cher kb,

Dans un but d'échange culturel, je dois préciser que le "petit dernier pour la route" est un schéma d'approche assez français. La franchise allemande prônerait plutôt de "finir ce qu'on a commencé", puis d'"inviter des potes à la fête". Ce qui implique de se décliner à tous les cas du pluriel, et, même si l'on est un peu branleur sur les bords, de se trouver quand même au centre.

 

 

Garg | Le 23/03/2007 à 18:59 | [^] | Répondre

kb en redemande

kb
Tssst tsst

"p'tit dernier pour la route"

Vraiment?


Y a qu'à demander

 

leblase | Le 23/03/2007 à 19:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Garg a melle fois raison. On dit le coup du siècle et les coups d'un soir quand on est célibataire . Le coup du soir renvoit, comment dire, davantage à la réalité matrimoniale :-)))


;-))
Lapsus révélateur car tu dis bien "Garg a melle fois raison" et non pas "Garg a Mme fois raison".

Oui, triste vérité matrimoniale qui va à l'encontre du fruit défendu qu'est prendre plaisir de la diversité de nouzêtres vivants et tous ceci dans le but évident de s'ELEVER ... bien sûr ... ça, on(je) l'a appris chez Leblase.
Mais vois-tu Yves, ce qui m'intrigue plus que tout c'est qu'un sujet tel que Dieu nous ramène à parler de "coup" et de instrument à "coup". D'ailleurs à ce propos, je vais te raconter une de mes histoires (j'suis super sympa moi). Dans ma jeunesse, en cours d'informatique on parlait d'octets et de bits. Moi, fâchée parce que je n'y captais rien, je demande fâchée certes mais sagement "mais qu'est-ce que c'est que ces bits". Le gars, il se met debout, il baisse son pantalon et il met tout son engin sur la table. Etttt ce fût ma première rencontre avec l'instrument à "coup".

 

mitra | Le 23/03/2007 à 18:03 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

y a pas que des bites, y a mieux, des kilos bits..ça s'écrit..Kb..:))

 

Imane | Le 23/03/2007 à 18:15 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Désolé Imane, mais à Casa ou à Rabat je ne sais pas, Kb ça veut dire megabit :-))) kilo c'est ki oualou !

 

Yves | Le 23/03/2007 à 19:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Transigeons, et disons que cela peut aussi vouloir dire ki safi!

 

leblase | Le 23/03/2007 à 19:48 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

ahlala, et moi qui croyais que c'était par rapport à une marque de désherbant à jardin !

 

ancolie | Le 24/03/2007 à 00:36 | [^] | Répondre

Mitra est de tous les coups

Mitra,
J'adore quand tu nous racontes tes tranches de vie. Je regrette évidemment qu'un de tes petits camarades de classe se soit permis une telle grossièreté. J'espère que tu as immédiatement réagi en insérant son engin dans l'imprimante, histoire de lui apprendre à vivre.
en tous cas, ça n'a pas l'air de t'avoir trop traumatisée (encore que, parfois, je me demande..).
Quant au débat amorcé par Yves sur la réalité matrimoniale et les coups d'un soir coup du soir de Garg, ce n'est pas si loin finalement du sujet du billet, ni de la discussion entre Ancolie et Yves (encore lui!) sur l'amour humain ou divin...
les laboratoires leblase parlent des dieux uniques, Yves et Garg des singuliers coups uniques que bien des hommes (et des femmes) voudraient pluriels.
Hmmm...
Il y a là un lien, vois-tu?

 

leblase | Le 23/03/2007 à 19:27 | [^] | Répondre

Re: Mitra est de tous les coups

Leblase,
Point de traumatisme lorsqu'on est devant un tel spectacle vivant. Au delà de la première pensée scientifique consistant à faire bon usage de cet instrument de mesure rudimentaire qui est la règle se trouvant dans ma trousse, la deuxième pensée allait plutôt dans le sens de ton billet à savoir Dieu et son oeuvre.
Ainsi, je me suis intérrogé sur l'intelligence de dieu qui lui a permis de fabriquer un engin de dépôt de Bob. Une partie de l'engin contient les Bob et l'autre les dépose. Cela m'a rappellé une chaîne de fabrication de poupées que j'avais vu auparavant ou même les temps modernes de Chaplin. Et toi Leblase, comment tu l'aurais fabriqué ton instrument de dépôt si t'étais Dieu (d'ailleurs d'après kb, tu es Dieu).
Bref, j'ai raconté cette histoire dans le but d'obtenir un retour d'expérience masculine mais aucun de vous ne s'est laché à nous raconter l'histoire de son face à face avec un engin féminin !



Mais revenons à la manière dont tu relies nos bavardages (et notamment ceux de Ancolie et de Yves que je n'ai pas encore lu) au sujet de ton billet : Dieu unique.
Tu disais dans ton billet "pas un dieu unique n'est une nana". Il y a bien eu la déesse Anahita la mère de Mithra qui selon des interprétations était soit unique soit pas.

 

mitra | Le 24/03/2007 à 00:26 | [^] | Répondre

Re: Re: Mitra est de tous les coups

Mitra
Réponse à ta question sur le premier face à face : je ne m'en souviens pas, c'était le jour de ma naissance. Il m'en est simplement resté une angoise existentielle à la façon de Woody Allen : quelques minutes pour sortir et toute une vie à vouloir y rentrer.

 

yves | Le 24/03/2007 à 12:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Mitra est de tous les coups

Mitra
Je l'avoue, je suis très impressionné d'apprendre que ta première réaction devant la vue d'un organe extérieur déposé sur ton pupitre fut:
scientifique
Alors que tant de tes congénères, plutôt que d'en prendre la mesure chiffrée, se seraient laissées emporter par une émotion démesurée.
Comme quoi, la Parsi n'est pas parcimonieuse mais ingénieuse.
Pour ma part, et puisque tu tiens à connaître un autre détail de l'édifiante biographie de leblase,  je t'avouerai que mon premier souvenir du sexe féminin fut double et contrasté: entre la foufoune velue de ma mère et la fente glabre de ma soeur je ne fis pas vraiment de lien.
En ces temps-ci leblase était aussi ingénu qu'on puisse l'être et, si je m'atonnai de voir que ma soeur avait des fesses derrière et de petites fesses devant, la touffe maternelle, si triangulaire et brune sur sa peau si blanche me paraissait être un clin d'oeil  venu d'on ne sait où: peut-être du Ciel?
En tout cas j'y vis le premier signe que le corps de la femme récelait des richesses aussi infinies qu'insoupçonnées, qui certainement inspirerait l'homme dans son désir d'amour mais aussi


le support de toutes les richesses de la Nature

 

leblase | Le 24/03/2007 à 14:41 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

quel joli support en effet, très comique cette photo !! ( cette femme qui regarde on ne sait quoi au loin.....)
Qu'est ce que vous écrivez bien tous, je n'arrive pas à trouver quelque chose à dire, je repasserai quand vous ferez les cons !

 

marina | Le 24/03/2007 à 16:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Ma rainette, toi tu n'aurais rien à dire? c'est que tu as mieux à faire certainement ?

( Dis tu crois que c'est Leblase qui peint aussi bien ?et crois -tu que ce fût ses Quahiers d'écolier ? je me demande si le pinceau chatouille  , je crois que je essayer ce soir de proposer mon postérieur à la résolution d' une intégrale de Planck, je dîne avec une assemblée de profs, sinon je sens qu'on va parler de Ségolène toute la soirée )

 

elle | Le 24/03/2007 à 18:49 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Cocxyn'Elle (Non je crois que c'est pas lui, lui il photographie tu te souviens ?)
Du Planck à 50 paluches sur ton postérieur, Tu exagères !!!! gribouillages embouteillés !!
Bandes leur les yeux pour dîner tu verras, ce sera sympa, tu pourras les aider à boire, leur essuyer les lèvres, leur chuchoter des mots aux oreilles, et Ségolène aura un tout autre goût !!

 

marina | Le 24/03/2007 à 19:08 | [^] | Répondre

Re: Re: Mitra est de tous les coups

(d'ailleurs d'après kb, tu es Dieu)

Mitra, Le livre D'Elblase, chapitre VII "l'épitre aux brebis égarées"

                                          

et puis :
"L'autre est mon prochain ... dans ce sens où il est ma chance de me révéler à moi-même, de devenir cet autre moi-même que je ne connais pas encore, au travers ce que nous allons pouvoir partager et réaliser ensemble".
"L'autre est mon prochain". C'est exactement ça, je l'ai vécu sans avoir pu le décrire aussi bien que toi.  J'ai besoin de voir ces choses là écris quelque part pour y croire, j'ai besoin de l'écrire pour le comprendre. C'est le regard vers l'autre qui m'a en effet fait révéler (il y a encore du boulot).

C'est peut être pas assez clair mais il est difficile de décrire tout ce qui m'a amené là où je suis !
Leblase a raison ... sauf pour un point et c'est le temps. Je trouve que c'est long et lent mais je préfère ça à la résignation.

Mitra, Le livre D'Elblase, chapitre I "la révélation ou les yeuxmuets retrouvent la voix"

Chère Mitra, il fut un temps ou tu avais encore la foi... :))


 

kb | Le 26/03/2007 à 11:01 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups


Aha, je vois elKaBir,
Tu es encore tout rikiki pour être Dieu mais aie la foi car tu y parviendras le jour où ElBlaze sera détrôné du royaume de l'espoir.
Détrompe toi car le Dieu c'est Mithra.
La Mitra d'ici bas n'est que esclave et multiple.
Le jour où j'ai écris ces idioties, j'avais Ancolie la sage qui m'avait fait le sermon de devenir optimiste dans ce monde de ouf, jlb qui me plaisais royalement et Leblase qui avait passé un an à me consoler et me montrer une autre vision de ce bas monde. Avec leurs générosité je ne pouvais pas faire autrement que de leur faire croire qu'ils avaient réussi à me changer. C'est Jo qui a tout de suite compris à qui elle avait à faire mais ça, tu le lui demanderas si l'envie te prend de te radir tel un soldat(radis) prêt à s'exécuter aux ordres du diable.
Aujourd'hui, tout est différent. Ancolie m'a abandonné, jlb est fou amoureux de sa femme et Leblase s'est lancé dans le développement durable d'autres multivers.

Au fait, fais gaffe parce que la dernière fois que ce lieu m'a fait relire mes kauneuries, je suis devenue zyeuxmuette pendant un certain temps !

 

mitra | Le 26/03/2007 à 11:57 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

mince Mitra!

loin de moi l'idée d'assimiler tes dires à de la kaunerie...au contraire je les ai trouvés touchants de par la sensibilité qui en émane comme je considérerai pur gâchis (à la sanctification du règne du Dieudici) que tu restes zyeuxmuette...

 

kb | Le 26/03/2007 à 12:17 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

écoute mitra,
si tu as été abandonnée (par moi ? t'es sûre) je peux peut-être t'adopter ...en tant que soeur de blog. J'ai déjà un frère de jardin (Yves) et comme j'aime bien les familles nombreuses ...

 

ancolie | Le 26/03/2007 à 18:33 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Excellente idée Ancolie.
Quoi que ... soeur de blog ça ne le fait pas trop. Maintenant que je t'ai vu je VEUX ENCORE PLUS;-))

 

mitra | Le 27/03/2007 à 08:24 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Mitra,
Ah oui? Maintenant que tu as vue Ancolie, tu en veux encore plus?
Je n'ai fait que l'entendre, moi-même, et c'est toujours une surprise de toucher une nouvelle dimension (physique en l'occurence, même si toujours ondulaire) de quelqu'un avec qui l'on n'a jamais échangé que des mots écrits, des images insérées, mais beaucoup de pensées, de questions, d'enthousiasmes et, déjà, d'affection.
Alors si je comprends bien rue de Valois vous étiez hier plusieurs commentateurtrices à vous voir en chair et en os...
Dire que je n'étais pas si loin, mais dans des strates institutionnelles (et artistiques) qui me mettaient à une distance équivalente à l'espace entre deux multivers.
Il s'en est fallu de peu que je sois à Valois.
Aujourd'hui encore, d'ailleurs.

 

leblase | Le 27/03/2007 à 09:23 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

De retour de nulle part, je salue les habitants de mon shplouk préféré, en particulier le papa qui a bien raison de privilégier la présence de sa fille, mon frère qui n'avait aucune raison de ne pas venir nous charmer (et pourtant il y avait une concentration de langues de vipères !) et, bien sûr, mes chères souteneuses à la confiance indéfectible et à la patience... qui a pris fin hier !

Je peux donc affirmer aujourd'hui que

  • Jo n'est pas du tout une grande gigue hurleuse et, sachez-le, je suis désormais son héraut (moi qui ne lui arrive même pas à la cheville) !
  • Mitra maîtrise parfaitement la CSS sous ses airs de ne pas y toucher ("dis, grand gourou, tu m'ouvres ton code ? Dans quel langage dis-tu ??? Pas grave, j'apprendrai. Combien de lignes de code ? 300.000 ? Même pas peur !")
  • le RER n'est pas prêt de se remettre de la visite de notre Ancolie (ne vous étonnez pas si vous observez des phénomènes surprenants de mode et de comportement les prochains temps...)
Après cela, si je ne suis pas réconcilé avec la gente du lieu, je ne sais plus quoi faire !

PS : s'il te plait, mon bon Blase, tu veux bien rétablir le Grrfzzk!! original, d'abord parce que je ne sais plus où me mettre et ensuite parce qu'il faut préférer l'animé, le vrai patchwork poiëtique...

 

jlb | Le 27/03/2007 à 14:30 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Salut JLB! contente de te lire!

Bien que ton ton message ait  l'air quelque peu codé et de s" adresser  aux happy few de la place de Valois, bienvenue  sur la grande scène de notre leblasienne comédie!

( on est en train de répéter un clip pour une assurance vie- de- l'au- delà ( certains avouent préférer la bière d'ici), )

 

Elle | Le 27/03/2007 à 15:33 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Tu as raison, Elle, j'en ai perdu mes bonnes manières et je fais exactement ce contre quoi je mettais en garde... Je suis donc bien de retour ! Et cela fait plaisir de vous retrouver. Je voudrais reprendre le fil mais il est évident qu'on ne peut pas remonter le temps, pas comme ça, alors j'ai chaussé mes gros sabots et je reprends le train en route, je ne sais même pas dans quelles directions, qu'importe, du moment que je suis en compagnie...
Tu me fais une petite place à ton côté et tu me racontes ?
(parce que les autres tu ne peux pas compter sur elles : elles sont toujours parties !)

 

jlb | Le 27/03/2007 à 16:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

JLB enfin retrouvé !
Tu as vu hein ! toute cette concentration d’initiatives judicieuses pour te faire signe en multiplication d’électrons dérivant vers ton unique circuit ! Heureuse de te voir matérialisé, si je puis dire !

 

marina | Le 27/03/2007 à 17:09 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Ah oui, Marina, quelle histoire ! Imagine : dans mon no man's land noctambulique je consulte les bannières du jour à valider, et sur quelle proposition je tombe ? A la recherche de jlb perdu... Ah, touché. En plus ma main (pourtant on avait dit "pas les mains !"), je reconnais ma chevalière - d'ailleurs  perdue, elle aussi, depuis cette photo (peut-être même chez la photographe ?!). Comme je suis un homme de principe je n'ai pu faire autrement que de la valider - bien joué - et j'ai su dès lors qu'il faudrait que je revienne. On a donc assisté au premier miracle sur Internet ou grace à Internet ! Les premières incrédules on du se rendre à l'évidence hier : leurs prières ont été exaucées, peut-être au delà de leurs espérances, je me demande même si elles ne commencent pas à le regretter...

 

jlb | Le 27/03/2007 à 17:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Quoi JLB ? regretter pour si peu, non tu te dégonfles trop vite là ! Exagerado !!

 

marina | Le 27/03/2007 à 18:24 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Ah, damned, je savais bien que ce n'était pas le meilleur choix de retraite pour ma convalescence par ici !

 

jlb | Le 27/03/2007 à 18:34 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

JLB, maintenant on saute la convalescence !!! Mais tu peux venir te reposer au-dessous des arbres d'Ancolie qui ne tardera pas à nous proposer quelques cerises de son cerisier précoce !
Tu sais il y a des êtres  qui guérissent du jour au lendemain ! pffffft!Comme ça ! Et si tu crois à la sorcellerie de ce lieu (hanté par Jo il est vrai depuis si longtemps) et bien.....

 

marina | Le 27/03/2007 à 19:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

jlb,
ici je crois que nous sommes beaucoup ici à se foutre de la destination du voyage, pourvu que l'on voyage

ensemble

 

ancolie | Le 28/03/2007 à 12:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

grrr jlb,
Si je te trouve ...

Je t'aurais bien proposé du massage persan pour te remercier de ton releblasage mais j'ai lu plus loin que tu es un homme de principe ... alors je vais le réserver pour une autre occasion !

Au fait, le patchwork jlbéïque a envahi la planète entière, il est désomais impossible de le neutraliser. Il y en a qui ont cru que ça faisait super "in" de l'avoir sur leurs sites ... cela donnait beaucoup de couleur ... la vie quoi.
Et en parlant de patchwork, t'as bien fais de revenir maintenant ... t'as une idée de cadeau pour l'anniversaire de Leblase ?

 

mitra | Le 27/03/2007 à 22:20 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Comment ? Leblase aurait un anniversaire... comme le commun des mortels ? Je n'y crois pas ! Ou alors c'est juste pour faire genre... humain. Je reste agnostique. Donc pas de cadeau ! Je suis comme ça. Autant dire : sans idée de cadeau - surtout pour Leblase. En plus, je te vois venir maintenant que tu te retrouves avec un massage persan sur les bras, ou au bout des doigts... Seulement ce qui est réservé est réservé, pas d'idée numineuse !

 

jlb | Le 28/03/2007 à 01:06 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Toi aussi t'es agnostique ? Mais c'est toi qui lui a offert le patchwork n'est-ce pas ?
Et puis ne fait pas de détournement de sujet. L'idée du massage était bel et bien pour toi. Loin de moi l'idée d'envisager un quelconque massage pour un dieu.
Le massage persan n'existe pas, mais je suis prête à faire l'effort d'une conception personnalisée. Tu sais bien que dans ce pays on lapide et la pendaison est monnaie courante ... alors je te laisse libre d'imaginer ce que peut bien être leurs massages !
Ma vengence sur ton rapportage sera dur jlb.

 

mitra | Le 28/03/2007 à 10:26 | [^] | Répondre

jlb arrive de Saint-Lazare

jlb
Alors on n'est plus en mode zyeuxmuets?
Tsst tsst...

Il y a donc des initiales qui redeviennent des mots, des mots qui redeviennent de la force, de la force qui redevient du coeur, du coeur qui redevient de la chaleur.
Il y a de la vie.
Il y a de l'espoir, donc de la vie.
Il y a de l'amitié, donc de la vie.


Il n'y a pas de vrai amour sans révolte

Tu as manqué aux habitant de ce Multishplouc, et on n'était pas contents. On ne va donc pas te faire un lit de roses plus de une seconde virgule trois-cents vingt-six centièmes...top! Tu es là, comme si tu y avais toujours été.
En fait, le jour où l'on aurait pu se voir, ce n'était pas parce que le Papa voulait être avec sa fille (ce fut plus tard le soir, le lendemain, aujourd'hui, tcetera) mais parce qu'il fallait que je me fasse du ministre et de l'ambassadeur de multivers qui ne s'aiment pas trop.


Ce n'était pas de la mondanité

Certains travaux sont bizarre: il faut parfois planer au-dessus de l'horreur l'honneur pour que le coeur des hommes importants (beaucoup de pingouins) reprenne le dessus, et qu'enfin la réalité de ce que vivent les gens dont ils ont la charge parvienne à leurs sens.
Une fois celà fait (jusqu'à la prochaine), on peut tout lâcher.


On peut alors se regarder,
sans honte,  dans le miroir

Pour le Grrfzzllk je vais tâcher de voir où il est passé, mais je n'en sais rien, car en installant le jlbien, l'autre a disparu...


 

leblase | Le 28/03/2007 à 10:32 | [^] | Répondre

Re: jlb arrive de Saint-Lazare

C'est exactement cela. Avant de rejoindre ce shtruc, c'est comme si j'y étais déjà, en creux, d'où que je m'y suis re-trouvé tel, même bafouillant parce que le premier surpris de cette révélation découverte. Et quand je n'y suis plus maintenant, j'y suis encore, par mon absence, du shplouk et à moi-même. Je me suis manqué autant qu'à vous ! Chacun des signes que vous êtes parvenus à me faire parvenir me rappelait que je ne devais pas renoncer à cette présence, sinon c'était effectivement le trou noir. C'est donc effectivement un non-évènement que de se retrouver chez soi, entre soi. D'être vivant, quoi ! Ce qui est insensé, c'est l'incapacité de l'être... Quelle complicité tout de même pour réussir, de part et d'autre, à ne pas l'oublier, les subterfuges inventés sont dignes de cette aventure ! Je sais bien aussi que vous m'en voulez, moi aussi, et c'est normal : nous avons eu peur, malgré l'espoir, malgré l'amitié.
C'est dommage, pour lundi, surtout que tu étais tout proche mais il faut toujours se préoccuper de ce qui peut être sauvé, une tâche infinie autant qu'impérative, si bien qu'on n'a pas vraiment le temps de se féliciter de ce qui l'est.
En tout cas, je suis heureux de retrouver un peu de vivacité, j'en fais même certainement un peu trop et elles ne vont pas me rater. Autant qu'elles veulent !!!

 

jlb | Le 28/03/2007 à 12:53 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

jlb qui croit que pour être un bon parisien il faut pas s'habiller pareil
Il m'arrive d'emballer mes paquets de noël avec le même papier parce que c'est le seul que j'ai sous la main, mais il ne viendrait pas un seul instant à l'esprit de ceux que j'aime que j'y ai caché le même cadeau ;-)

 

ancolie | Le 28/03/2007 à 12:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Argh, je n'ai pas dit cela. Je dis seulement que dans le contexte des transports en commun franciliens, et surtout parisiens, l'emballage prend une dimension particulière, particulièrement signifiante. Bien sûr que dans ton rapprochement c'est le cadeau qui compte, le geste et le "contenu", le papier cadeau est juste là pour signifier qu'il s'agit d'un cadeau. C'est un code entre vous qui n'a pas besoin de plus de fioritures. Le message est clair : cadeau ! Mais ce qui est implicite (complicite ?) c'est de qui il vient et à qui il s'adresse. Cela se complique déjà un peu plus à Noël quand il s'agit de s'échanger des cadeaux en les déposant au pied du sapin, surtout une grande famille comme la tienne. Là, le papier cadeau peut permettre de distinguer la source (qui le fait ou où il a été acheté) et l'on fait des tas distincts par destinataire ou on les désigne directement sur le papier cadeau. D'ailleurs, comme la tradition du père Noël qui passe déposer les cadeaux à l'abri des regards des destinataires se perd, de plus en plus chacun vient avec sa hotte et distribue de main à la main. Comme on les a achetés, et éventuellement emballés, on sait ce qu'ils contiennent, et donc pas besoin des les prédestiner par écrit, et donc irrévocablement, ce qui permet des improvisations au moment de la distribution, suivant l'inspiration et les imprévus... C'est là que j'agace tout le monde car je ne m'empresse pas de les ouvrir en arrachant cet emballage -inutile, puisque c'est le moment des échanges de cadeaux- pour découvrir soit-disant le cadeau : non, justement, je veux le découvrir ! Or, la plupart du temps, c'est trop facile, à cause justement du papier cadeau qui affiche l'origine et le contenu probable, la magie du cadeau s'estompe vite, je ne parle même pas des cadeaux télé-commandés... Heureusement, certain(e)s continuent d'emballer, voire d'user de subterfuges pour égarer ou éviter au moins de découvrir trop immédiatement, la forme étant évidemment un autre indice "facile" (les marques l'ont très bien compris avec des packagings déroutants, pour ne pas dire autre chose), il y a aussi ce que nous partageons déjà, notre histoire, et tous les signes ou indices que nous avons pu laisser en vue plus ou moins consciente de ce moment. Quand j'ai épuisé mon réservoir de propositions et d'imagination, je me résouds à entreprendre l'effeuillage, essayant encore de découvrir avant de ne le découvrir, et plus ça dure et plus c'est bon ! (Quelle est la mauvaise langue qui a dit que c'était uniquement pour pouvoir réutiliser le papier ?!)
Alors, quel rapport avec l'expérience du métro parisien ?
Quand tu es dans ton milieu, qui te connaît ou qui te reconnait manifestement, comme immédiatement, tel(le) que tu te présentes, tu ne t'attaches plus trop à ta présentation, tu négliges ces préoccupations d'apparences, apparemment surperflues, pour te concentrer sur ce qui te semble plus essentiel ou qui te tient à coeur, et que tu essayes d'affirmer par ailleurs. Mais quand tu prends le métro régulièrement, que tu es chaque fois confronté(e) à une telle diversité, ta propre identification/identité n'est plus aussi évidente, ou au moins tu ne peux plus ignorer tout ce qu'il peut y avoir chez toi d'uniforme, de facilité négligente, de suffisance insuffisante...
Il y a déjà ta couleur. Certes tu n'y peux pas grand chose, sauf que là tu ne peux pas l'oublier, ni ignorer que ce n'est qu'une couleur parmi d'autres, beaucoup d'autress ! La couleur est supposée aussi t'indiquer l'origine. Et bien, avec la palette, toute la variété que tu peux croiser dans le métro, ce n'est pas possible de réduire ainsi ou cela devient une question ontologique si bien que ce n'est plus la question, l'association est manifestement plus complexe, comme toute relation. De fait, il y a comment tu la mets en scène, comment tu l'assumes, comment tu la portes. Tu vois bien que tu affiches toujours quelque chose, que ce n'est pas indifférent, même si tu choisis de ne pas rentrer dans ce jeu : tu y es, tu en es ! Dans le métro, tu es confronté(e) à tellement de propositions, tu cherches la tienne. L'inventivité, dans ces conditions, devient presqu'une nécessité : il faut s'inventer, sans cesse ! D'où une culture (capitale ?) du détail et de l'association originale dont on ne se rend même plus compte, sauf quand on se déplace...
Mais je suis d'accord : cela peut être aussi bien une vertu qu'un travers, quand on ne s'attache qu'aux apparences - ou qu'on les nie, cela revient au même - mais cela c'est la duplicité de la signifiance, et ce qui la menace toujours : l'insignifiance.

je devrais peut-être reprendre le métro...

 

jlb | Le 28/03/2007 à 16:20 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

aaaah jlb ami,
les apparences !!!

tu en parles si bien.
pour ma part, trop de choses à dire sur le sujet.
incapable de faire ça ici. trop intime.
je t'abandonne donc à ancolie, malgré l'appel du pied que j'ai bien noté ;-)

 

Jo | Le 28/03/2007 à 16:58 | [^] | Répondre

jlb est dialectique

jlb

ton innocence a fait long feu.
On se plaint souvent de ne trouver dans les blogs qu'un discours plat, en deux dimensions (le début la fin) et tout d'évidence.
Voilà que parlant de l'apparence tu projettes des écrans de fumée sur mon écran, des paravents de pensées séquentielles sous un babil faussement débonnaire, tu fais le coup du clin d'oeil bien de complicité (annoncée) afin de cacher la complexité d'une situation relationnelle instable, insaisissable, dans laquelle tu ne voudrais pas (et en celà nous sommes très proches) te trouver casé.
J'en entends (j'entends même ton murmure) qui diront que je vois des vierges rue Saint-Denis: pas du tout. Je te cite


.."dans le contexte des transports en commun franciliens
et surtout parisiens,
 l'emballage prend une dimension particulière"...

..."Heureusement, certain(e)s continuent d'emballer,
 voire d'user de subterfuges"...

..."il faut s'inventer, sans cesse"...


 

leblase | Le 28/03/2007 à 18:56 | [^] | Répondre

des identités muettes

vois-tu jlb,
Quand je prends les transports parisiens, ce qui me saute aux yeux à chaque fois et que je trouve insupportable, c'est l'impression que tous ces franciliens se ressemblent, si si ne t'en déplaise ;-) : en effet ils font tous une de ces tronches ! Personne ne se parle ! Alors hier en prenant le métro pour rejoindre Montparnasse, nous avons joué à notre jeu de ruraux préféré : un joyeux "bonjour" en montant dans le wagon. Réponse : quelques regards interloqués et un sourire, pour lequel je ne sais dire s'il exprimait de la moquerie ou du partage. J'ai repensé alors à notre conversation et je me suis demandée : si chacun décidait de révéler sa particularité/identité plutôt que par des artifices vestimentaires, par les multiples conversations qui pourraient avoir lieu pendant ces temps de transports ?
Autre transport en commun moins tassé il est vrai, autre ambiance : le tgv des navetteurs comme on l'appelle, le seul qui relie matin et soir Paris et la Sarthe sans aucun autre arrêt (petit privilège il faut le dire acquis par un ministre des transports qui l'utilisait régulièrement), mis en place spécialement pour ces néoruraux qui ont gardé un travail parisien à un peu plus d'une heure de leur chère campagne. Un joyeux capharnaüm, tout le monde se lâche, heureux d'avoir fini son travail, même si certains vont encore clavioter un peu, d'autres enlèvent leur cravate, un lance même "dans une heure, je tonds ma pelouse". Je ne connais que l'ami avec lequel je suis venue travailler, mais tout le monde me dit bonjour, quelqu'un m'aide à caser mon sac, un autre me fait tomber accidentellement son manteau sur la tête et nous partons dans un éclat de rire. Plus tard, alors que nous travaillons encore un peu, l'un se lève pour aller au bar et demande à la ronde s'il y en a qui veulent qu'il leur ramène de l'eau. Un peu après, gros rire au fond du wagon, deux passagers sont pliés devant une vidéo qu'ils regardent sur leur écran, plusieurs vont voir et nous nous retrouvons à une quinzaine debout au milieu de l'allée à écouter des blagues des uns et des autres. Les six premiers wagons sont vendus en abonnements mensuels, il n'y aura aucun contrôleur à passer et les passagers ont au fil du temps mis en place un accord tacite : on s'assoit où on veut, sans tenir compte des numérotations de réservation de la seuneuceufeu et on peut changer au cours du voyage. Elle est bien loin l'ambiance figée du métro d'une heure avant. Ah j'oubliais : j'ai pas eu le temps de regarder comment ils étaient habillés, avons trop papoter tous ensemble. Et puis quand ma vieille voiture a un peu toussé sur la parking de la gare, trois personnes sont venues me demander si j'avais besoin d'aide...

 

ancolie | Le 28/03/2007 à 21:56 | [^] | Répondre

Re: des identités muettes



Chère Ancolie,

J’avais bien envie de m’inscrire en faux et de grincher sur ton comm, mais je sais bien que LeBlaseSansPeurEtSansReproche va accourir à ta rescousse, et je suis brave mais pas téméraire.

Et puis j’ai une autre explication. Toutes ces identités muettes et grises que tu dénigres, sont en fait des blogueurs dans leur tête. Rentrés chez eux, ils se connectent et tap-tap-tip-tip-tap, ça donne ça :

http://chroniquesda.canalblog.com/archives/2007/01/31/3858483.html

http://maistrop.over-blog.com/

http://rerbusmetro.over-blog.com/

http://le-blog-de-firmin.blogspot.com/2006/09/dans-le-mtro.html

[…]

Même des fois, des trucs chez moi.

 

tilly | Le 29/03/2007 à 14:27 | [^] | Répondre

Re: des identités muettes

des identités muettes ?
vis à vis des touristes, certainement !
Mais, Ancolie, il ne s'agit pas d'opposer des choix.
Prendre le métro, ce n'est pas un choix.
Quand tu es à Paris, tu n'as pas vraiment le choix (ou tu l'as de moins en moins).
Et en même temps dans le métro tu as tous les choix !

Tu rapportes le contraste entre tes deux voyages, entre la morgue générale affectée dans le métro et l'ambiance sympathique qui règnait dans ton tgv de retour chez toi, mais tes joyeux navetteurs qui rentraient tondre leur pelouse après leur insipide journée de labeur parisien tu les as peut-être croisés dans le métro une heure auparavant et ce sont peut-être les mêmes qui n'ont pas répondu à ton rural bonjour...

Le métro n'est pas une réserve ! Ni un autre monde.

Dans le rer ou dans le tgv, tu as encore des concentrations identifiables.
Suivant d'où on vient, où on va, ce que l'on fait... les mêmes voyagent effectivement ensemble, cela crèe des liens, au moins de situations.
Le métro, lui, n'est aucune situation Aucune familiarité possible dans le métro.
Ce qui distingue le métro de tout transport, c'est le brassage, l'extrème brassage qui interdit finalement toute identification simpliste, et donc toute familiarité, ce qui fait qu'un simple bonjour est déplacé.

Nous nous construisons tous des univers de rassurance.
Dans le métro, ces univers ne représentent plus grand chose, et ne nous protègent de rien, car le métro, quand tu le pratiques (ce qui n'a rien à voir avec ton expérience : tu l'as seulement emprunté pour te déplacer et tu ne t'es donc pas laissée transporter),
le métro est une expérience d'exposition extrème,
exposition de soi et des autres, de soi aux autres, des autres à soi,
un qui-vive permanent,
une expérience dont tu ne peux sortir indemne,
dont rien en tout cas ne peut te protéger
toutes tes certitudes, tes habitudes, tes préjugés
tout cela vacille, ou s'exacerbe,
rien d'apaisant ou de rassurant.
En ce sens, le métro a une fonction sanitaire.

Le métro te rappelle en fait deux choses primordiales :
1/ ces conditions sont insupportables
2/ et pourtant c'est ta condition, ce monde est le tien.
La question dès lors se déplace et serait plutôt : comment ex-ister dans ces conditions ?
Une question du (sup)port et donc de nos pratiques.
Il ne s'agit pas de savoir qui a tort ou qui a raison mais comment nous pouvons encore parvenir, l'un et l'autre, à donner du sens, et aussi bien à en trouver, au travers nos pratiques qui recèlent un potentiel incroyable de signifiance, ces pratiques communes...
Cette exigence est notre communauté première.

Je n'ai pas voulu réagir "à chaud", me méfiant encore trop de mon humeur autistique.
Un peu édifiant tout de même le récit de ton retour. Si tu n'as pas prêté attention à la tenue vestimentaire de tes compères de voyage, ni à leur couleur je suppose, c'est peut-être parce qu'ils ne te surprennent plus... Ils sont tes congénères, quoi.

N'empêche, même si je suis souvent un peu agacé par ton angélisme, ma morgue métropolitaine ne peut plus se passer de ta rurale présence !

 

jlb | Le 29/03/2007 à 14:34 | [^] | Répondre

Re: Re: des identités muettes

He bien je m'etais gourre' de chevalier blanc !

 

tilly | Le 29/03/2007 à 15:29 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: des identités muettes

Passkeu t'as l'impression que jlb vole au secours d'ancolie, là !?

Sinon, merci pour les liens.
Les deux derniers me plaisent beaucoup.

 

Jo | Le 29/03/2007 à 15:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Sissi, Jo, je persiste: jlb attaque franchement, mais dans la conclusion il s'incline platement (ou flagorneusement ?) pour l'adoubement.

Les liens c'est vraiment a la va commjt'e goole pousse. J'ai mis ce qui venait en premier. Il y en a des tonnes d'autres...

 

tilly | Le 29/03/2007 à 15:48 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Certainement pas flagorneusement !
Nous ne nous connaissons pas, Tilly -vous reveniez quand je sombrai- mais sachez que je suis sincèrement un inconditionnel du style d'Ancolie. Ce n'est pas une raison cependant pour tout lui passer, seulement je crains toujours de heurter, ou pire : blesser. Jo, sans le savoir, a adouci mon propos. Le monde à l'envers !!!

Enchanté de vous retrouver (un peu flagorneur tout de même)

 

jlb | Le 29/03/2007 à 16:05 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Corrigendum

jlb = franc du collier, chevalier de l'ordre juste (-lol-), inconditionnel souvent, fidele, scrupuleux

Alors, rasserene' ?

 

tilly | Le 29/03/2007 à 16:11 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

S'il te plaît, tilly, dessine moi un blason !

Merci aussi pour les liens

 

jlb | Le 29/03/2007 à 16:23 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Un blason, ch'sais pas, mais l'insigne de l'ordre, ca j'ai !
Vu l'etat du schplouc de la planete, je suis fiere de pouvoir eviter le gachis en recyclant ce magnifique insigne de l'ordre du CIFR : Consortium International de Falsification de la Réalité qui m'avait ete remis par le Grand Taulier. Au nom de ce que tu voudras, je te transmets le truc :

Fais en bon usage, c'est-a-dire refile le a la premiere occasion a quiconque te semblera la meriter.

 

tilly | Le 29/03/2007 à 16:57 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Tilly (je prends la liberté de te tutoyer mais tu peux me reprendre), Leblase évoquait tes capacités de profilage et là, pour le coup, tu touches d'emblée mes cordes sensibles. Toutes ces histoires de signes, blasons, bannières et autres décors & usages c'est vraiment mon (nouveau drôle de) dada. Ne me demande pas pourquoi, je n'en sais rien. Si tu peux me l'expliquer ? Quant au viral, ça me poursuit !

J'accepte donc les insignes de la charge que tu viens de me confier, je vais l'exercer un peu (déjà pour la découvrir) avant d'envisager investir d'autres. Faisez donc gaffe que cela ne vous tombe dessus car les épreuves à subir pour s'en montrer dignes seront terribles (au programme, le mystérieux massage persan !). Inutile aussi de chercher à user d'influences (comme la menace promesse dudit massage), je serai inflexible : seuls les mérites personnels seront pris en compte.

 

jlb | Le 29/03/2007 à 20:22 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Et à combien tu vas les monnayer, les mérites perso?

 

leblase | Le 29/03/2007 à 20:30 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Cela dépendra en partie de Mitra ;-) Et puis il y a tous les frais d'administration, de lectures, d'enquêtes, puis le coût de la cérémonie : les décors, l'orchestre, la réception des délégations... enfin le topo habituel, quoi.

 

jlb | Le 29/03/2007 à 20:49 | [^] | Répondre

jlb remet les montres à zéro

ça va, j'ai compris..


Tu veux me mettre sur la paille

 

leblase | Le 29/03/2007 à 20:59 | [^] | Répondre

Re: jlb remet les montres à zéro

Ah, je vois, Monsieur est un fin négociateur (quelle école ?). Je reste donc inflexible ! T'ai-je vanté les multiples avantages et honneurs de l'élection ?

 

jlb | Le 29/03/2007 à 21:36 | [^] | Répondre

Re: Re: jlb remet les montres à zéro

Oui oui tu m'as vanté les avantages du truc, là.
D'ailleurs j'ai bien reçu les idvers prospectus ( je suppose qu'ils venaient de toi) de la nana qui sourit qui veut être notre mère à tous du mec qui sourit qui veut être notre paysan à tous de la nana qui sourit qui veut être notre communiste à tous du mec qui sourit qui veut être notre fumeur de pipe à tous du mec qui sourit qui veut être notre facteur à tous du mec qui sourit qui veut être notre épurateur ethnique à tous du mec qui sourit qui veut être notre flic à tous...


Certains ont même laissé leur photo sur mon mur
Oui jlb, les multiples mérites et avantages de l'élection ne m'ont pas échappé.
Un mec m'en parlait récemment, qui est entre deux élections et deux mises en examen pour corruption ou fraude électorale ou je ne sais quelle autre magouille, et je dois dire qu'il m'a convaincu.

 

leblase | Le 29/03/2007 à 23:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: jlb remet les montres à zéro

Je vois qu'on ne te la refait pas. Pourtant Tilly est catégorique : tu as le profil. Il faut donc que j'arrive à te faire adhérer à cette idée de recevoir -moyennant défraiements conséquents- de ma part -m'investissant par la même occasion- l'insigne sur lequel je n'ai aucuns droits, puisque tu ne me les as jamais refilés ! C'est un nouveau truc à la mode...


et écoeurante !

 

jlb | Le 30/03/2007 à 09:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

jlb,
je vais encore dire un truc qui ne va pas vous (= aux leblasiens) plaire mais c'est vraiment vrai : je ne comprends rien à vos échanges. Qu'est-ce qui dépendra de mitra ? Bon admettons qu'un truc dépende de moi et faisons un marché. Je suis à ta disposition en échange d'un vol de technologie ... et tu sais très bien de quoi je parle.

 

mitra | Le 29/03/2007 à 21:59 | [^] | Répondre

heraldisteries



jlb, avant de passer aux choses sérieuses, je te confie également ma devise :


Ne Jamais Rien Expliquer, Toujours Tout Révéler

 

tilly | Le 30/03/2007 à 09:50 | [^] | Répondre

Re: heraldisteries

Tilly bonjour,
Peux-tu développer davantage cette devise STP ?

 

mitra | Le 30/03/2007 à 20:43 | [^] | Répondre

Re: Re: heraldisteries

Bonjour mitra, est-ce une sommation en duel ?
Non, hein, j'espère ?
Ceux qui me connaissent un peu ici savent que je suis meilleure en pirouettes et esquives qu'à l'assaut.



A la vérité j'ai simplement un peu décliné et déformé le Never Explain Never Complain de Benjamin Disraeli, devenu il paraitrait la devise de la Royale Famille Britannique.

  • Ne rien expliquer
    • au sens de ne pas chercher à se justifier, ne pas sans cesse chercher à se faire excuser
  • Tout réveler
    • au sens de faire effort de transparence, de clarté, servir de révélateur
C'est un peu court, Mitra ? Vous pourriez dire Madame, bien d'autres choses en somme ?


 

tilly | Le 30/03/2007 à 22:49 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: heraldisteries

Tilly,
Aille aille aille. Quelle réputation je suis en train de me faire dans le blogosphère !
Tu trouves que je pique trop. Tu as raison ... je ferai un effort.


Merci pour cette citation qui arrive un peu tard dans ma vie mais qui va certainement servir dans de nombreuses occasion.

 

mitra | Le 30/03/2007 à 23:58 | [^] | Répondre

Tilly fait dans la provoc

Tilly,
jlb a l'air de flagorner, mais il cornegidouille très facilement. Je trouve au contraire que dans sa réponse à ancolie, il y allait franco de port.
De toutes façons, au concours de profilage, tu es larguée ma chère (chevalier blanc moi? Sans peur et sans reproches, moi?Je t'en foutrais oui), car je ne vois pas les attributions caractérielles de la même manière que toi.

Cependant, comme je te lis depuis bien avant ta récente période de retraite spirituelle chez les Soeurs de l'Ordre Sans Blog,



je sais que tu aimes jouer avec les nerfs de tes petits camarades

 

leblase | Le 29/03/2007 à 17:09 | [^] | Répondre

Re: Tilly fait dans la provoc

Pouce, faut que j'rentre.

 

tilly | Le 29/03/2007 à 17:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Tilly fait dans la provoc

Tu prends l'métro ?

 

Jo | Le 29/03/2007 à 17:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Tilly fait dans la provoc

Evidemment, d'abord le tram, je change Porte d'Orleans,  et ligne 4 jusqu'a Vavin. Je vous dirais comment le voyage s'est passe' et si je suis bien arrivee.
Anything else?

 

tilly | Le 29/03/2007 à 17:34 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Tilly fait dans la provoc

héhé, non

En tant que membre décorée du CIFR


Tilly utilise un transport en commun
strictement personnel!

 

leblase | Le 29/03/2007 à 17:40 | [^] | Répondre

Re: Re: des identités muettes

jlb,
Mon angélisme comme tu dis est devenu un art de vivre, un des réponses, ainsi que divers engagements, que j'ai trouvé pour tenir face à des horreurs de ce genre là.

 

ancolie | Le 30/03/2007 à 12:58 | [^] | Répondre

aille aille aille

hmmm
ancolie ?
j'ai pas eu ma claque ;-)
il faut que je continue de serrer les fesses en attendant qu'elle arrive, je suis à tout jamais bannie de ton esprit, ou bien je peux me détendre ?
Eclaire donc ma lanterne :

 

Jo | Le 30/03/2007 à 19:32 | [^] | Répondre

Re: aille aille aille

Jo ;-)
j'étais en train d'attendre qu'aconit rentre pour qu'il m'éclaire sur l'oiseau au dessus de ton point d'interrogation, dans l'autre pièce ...
Si cette photo est de toi, tu vas faire un jaloux !

 

ancolie | Le 30/03/2007 à 20:01 | [^] | Répondre

Re: Re: aille aille aille

Eh non.
Cette photo n'est pas de moi. C'est une
mobylette.
Je ne photographie que rarement les sujets en déplacement.
Je suis trop fascinée par le mouvement. Il me faut le temps de m'émotionner, de m'étonner, de savourer, d'ouvrir la bouche, de la refermer, d'émettre ou non un son confus, de frissonner, et là, normalement, ça fait longtemps que : 1. j'ai oublié que je trimballais un appareil photo et 2. le sujet n'est plus qu'un point à l'horizon. ;-(
(un peu comme l'éclipse de lune de l'autre jour... et pourtant elle ne bougeait pas vite :-D !)

Et puis de toutes façons je ne sais pas comment on fait. Je ne suis pas une photographe, je suis juste quelqu'une avec un appareil photo dans la main.
Et je le prouve :

celle-ci, par exemple, est de moi :

Saisis-tu bien la différence ?
;-DDDDDDDDDDD

Embrasse aconit pour moi.

 

Jo | Le 30/03/2007 à 20:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: aille aille aille

jo,
Il est à côté de moi, plié de rire, et te demande si tu as pris cette photo à Ste Hélène ou à Valmy ?

 

ancolie | Le 30/03/2007 à 20:36 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: aille aille aille

Pas du tout !
Je l'ai prise là :

Et si tu regardes bien, si tu fais preuve d'un peu d'attention et de respect pour mes talents, tu remarqueras que môa aussi je peux photographier des oiseaux en plein vol.
(mé ssiiii tu vois bien le petit bidule dans le ciel en haut à gauche. alléééé)

 

Jo | Le 30/03/2007 à 20:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: aille aille aille

bon alors son option "emblème napoléonien" pour ton soiseau doré est plutôt compromise ;-)

 

ancolie | Le 30/03/2007 à 20:59 | [^] | Répondre

Re: des identités muettes

ancolie,
je me permets d'interviendre, parce que je ne crois pas que jlb et toi parliez de la même chose.

Il parle de l'impact que l'apparence, les apparences diverses auxquelles un individu est confronté face à ses congénères. Et il y a forcément une diversité plus grande dans le métro parisien que dans beaucoup d'ailleurs.

Tu compares deux lieux différents, avec des acteurs de qualité de vie différents.

Il est impossible de comparer l'ambiance régnant dans un métro ou un rer aux heures de pointe, lieu où la densité de population est bien supérieure à ce qu'un être humain normalement constitué est capable (par construction génétique) de supporter, et l'ambiance d'un tgv où les gens se connaissent, ont établi des règles de cohabitation, ont la possibilité de se mettre à l'aise (poser son manteau, desserrer ses pompes, aller faire pipi, déambuler dans les couloirs, boire un verre de ce qu'on veut,...).
D'ailleurs, l'ambiance du métro parisien n'est pas franchement la même suivant que tu te trouves du côté de grenelle, de république, des halles, de clichy ou de chevaleret (sans jugement de valeur aucun).

Je pratique occasionnellement les 2 (en fait les 3 si tu rajoutes l'avion en court courrier qui est encore un autre genre de truc), et mon attitude n'est évidemment pas tout à fait la même dans ces diverses circonstances, même si c'est toujours moi (si si, j'te jure, je ne pratique pas encore le clonage).

Ce que j'essaie de dire, c'est que le "parisien" n'est pas intrinsèquement différent du "provincial". Par contre, leurs conditions de vie ont un impact non négligeable sur leur comportement et leur appréhension  de l'environnement.
Il ne rime à rien, je crois, d'essayer de porter un jugement du genre "c'est ceux-là qui sont les plus mieux et les autres y sont que des nuls" !...
Je les crois tous deux excellents puisque chacun a fait en sorte d'adapter son comportement à son environnement, ce qui est, somme toute, l'incroyable spécificité de l'être humain. Non ?

 

Jo | Le 29/03/2007 à 14:51 | [^] | Répondre

Re: Re: des identités muettes

Chers toustoutes,

Que de preuves quand vous parlez du métropolitain. A vous lire, on dirait sincèrement que Paris est la seule ville du monde à posséder bouches, rails et èratépistes neurasthéniques, et que ses usagers sont l'étalon de tout rapport social souterrain. Je vous l'accorde, l'anonymat et le frôlement des solitudes se rencontre partout. Toutefois, la similitude un peu forcée, les yeux ronds dès qu'on sort du rang, les peurs irrationnelles de l'autre parce qu'il est moins nous que l'autre autre, les manières bien policées de l'urbain cosmopolite qui fait du tut-tut de mépris son arme contre le monde qui n'a pas la vertu d'appartenir à sa petite cour de connaissances, et qu'on retrouve quelques mois plus tard commentant ses exploits sexuels à très haute voix à l'étranger, ça, c'est, plus que parisien ou banlieusard, français.

Etrangement (voire étrangément), à Barcelone, le métro, c'est une vieille dame qui me demande de lui lire une légende de photo écrite en trop petit dans son magazine, ou, mon premier souvenir de Berlin, c'est un gamin d'une dizaine d'années qui traverse la route pour m'indiquer que le tram est en travaux, que le bus qui le remplace s'arrête juste là, qu'il le prend aussi et qu'il va m'indiquer à quelle station je dois descendre, tout ceci dans un anglais irréprochable. Le fait que l'on soit obligé de partager un espace n'implique pas d'oublier qu'un sourire vaut toujours mieux qu'une gueule de con ; pour le coup, ça, c'est du mythe de Châtelet. Mes rares heures perdues dans les transports en commun étant généralement consacrées à écouter la musique de mon humeur en scrutant les visages de lecteurs pour tenter de percer ce qu'ils lisent, il n'y a qu'à Paris que les "kesstuveutwa" me sont balancés (auxquels je réponds invariablement par un "plaît-il ?" débonnaire qui, j'ignore pourquoi, coupe toute conversation ultérieure). Autre part, quelques sourires timides, une indifférence sincère, voire un "willst du mit mir ficken ?".

Sinon, pour l'esprit seuneuceufien, il est vrai que ça existe, et que j'ai volontiers débattu par le passé avec des patrons de boîte marocains, des châtelaines beauceronnes, j'ai même tapé le carton sur une valise dans des tortillards pyrénnéens et je ne mentionnerai même pas ce que les conséquences d'un réveil masculin peuvent entraîner dans les toilettes du TGV Paris-Dunkerque. Toutefois, lors de mon dernier voyage ferroviaire, j'avais été un peu refroidi par les single-use friends. Le hasard avait eu l'heur de me faire partager l'accoudoir avec un militant frontiste bavard. Et c'était franchement pas le bon jour. J'espère que son esprit s'est recomposé depuis que j'en ai méticuleusement pilonné les fondations. Un an maintenant... Il doit être en train de marcher quelque part entre Lens et Katmandou.

 

 

Garg | Le 29/03/2007 à 17:44 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: des identités muettes

Garg,
Mes seules autres expériences métropolitaines : marseille, lyon, londres, new-york.
Mais aucune autant que paris.

Peut-être est-ce du à ma tronche de pas-diplomate qui fait peur, qui doit forcer les gens à se plier en quatre devant moi, mais, en dehors du "rien indifférent", je n'ai que des expériences positives de mes contacts souterrains : des gens qui m'aident quand je suis trop chargée, un fou furieux qui descend sur la voie pour récupérer mon téléphone, des sourires par milliers, une nana qui me reconnait, qui sait que je descends au même endroit qu'elle et qui m'extrait à temps du bouquin dans lequel je me suis oubliée (alors que je ne me souviens absolument pas de l'avoir jamais vue de ma vie), une gamine qui m'enrôle d'office dans une version orale du jeu du pendu,... je pourrais en citer plein, de tous les âges, de tous les sexes et de toutes les couleurs,...

Alors koua ?
Rien.

Sinon, pour paraphraser leblase dans sa réponse à ancolie (au risque de passer pour une vile faillote), je dirais qu'en tant que tiers arboricole, neuf dixièmes citadine (ce qui ne veut rien dire sans connaitre le genre/taille de ville) et demi étrangère, tout en étant française née dans l'est de ce merveilleux pays, j'ai pas mal cotoyé le "français" chez lui et à l'étranger.
Je vois de quoi tu parles.
Mais je ne me risquerais pas à lui jeter la pierre plus qu'à l'américain, au malien, au hollandais, au libanais, à l'allemand, au grec, au cambogien, au suisse, au salvadorien,...
J'ai peur que ce soit chacun sa manière...
Sachant que si tu arrives à me sortir une définition du "français", c'est que tu es très fort et qu'il faut que tu passes à la télé passk'y sont tous en train de se poser la question et c'est pas gentil de garder la réponse keu pour toi.

 

Jo | Le 29/03/2007 à 18:32 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Chère Jo,

Comme quoi, les expériences... En deux ans de métro parisien intensif et quelques escapades, je vais t'avouer, jamais, ô grand jamais, je n'ai vu dans un regard autre chose que de la crainte ou du dédain, même avec une cheville ostensiblement foulée. Peut-être ai-je mal perçu, peut-être est-ce dû à une tronche de pas-diplomate qui fait encore plus peur que toi. Mais c'est ce que j'ai vécu. Tout ce que tu racontes, je l'ai vécu à Barcelone, à Berlin, à Londres, à Glasgow, à Madrid, à Rome, à Bruxelles, à Dublin, à Amsterdam, mais ni à Lille, ni à Rennes, ni à Marseille, ni à Toulouse, et c'est ce qui me faisait dire "français" plutôt que "parisien" quand je jetais un morceau de gravier.

Loin de moi l'idée de définir, par conséquent, des individus selon un critère de pays. Tout ce que je peux ajouter, c'est qu'il existe une particularité typique de "l'identité nationale" dans le sens où je ne l'ai retrouvé nulle part ailleurs que chez des bleublancrougeauds de cette manière si prégnante, et que j'appellerais l'esprit de concierge. Tu sais, cette fâcheuse tendance qu'ont certains à te considérer comme un sujet de conversation potentiel parce qu'ils ne cherchent pas à faire quoi que ce soit de leur propre vie, et qu'il est si confortable d'exister par procuration ou par opposition. Le regard de poule apeurée, globuleux à souhait, qui se demande à quelle sauce elle va être mangée, et qui replonge picorer du réconfort dans un bouquin ou dans un autre regard globuleux et compère dès qu'il est aperçu. C'est vrai que je l'ai vu dans les métros hors-hexagone, ce regard. Et tu veux que je te dise ? Il était presque toujours suivi des mêmes mots. "T'as vu ce type ?".

Non, non, j'ai pas traduit.

Sinon, pour les paraphrases, je ne sais pas pourquoi, je me sens autant français que flamand que catalan que berlinois qu'urbain (gros urbain, en dessous de deux millions d'âmes autour de moi, je m'ennuie). Mais, en bon schizophrène, il s'agit plus d'uns additionnés.

 

 

Garg | Le 29/03/2007 à 19:34 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Garg,
pour les paraphrases : je me sais particulièrement française et particulièrement étrangère et ça me plait assez jeudouadire.

Pour le "...cette fâcheuse tendance qu'ont certains à te considérer comme un sujet de conversation potentiel...", j'avoue que c'est mon lot quotidien depuis ma naissance et quel que soit le pays où je traine mes guêtres, alors... peut-être que je fais moins attention à 80 ans qu'à 20 ? C'est fort probable.
Et pour ça il n'est pas besoin du métro. Il y a 3 semaines environ j'emmenais quelqu'un voir le musée du quai branly. Un étranger. Quelqu'un qui n'a plus l'habitude, depuis des années, de se ballader avec moi. Nous étions 5. Au bout d'un moment le quelqu'un en question me dit : mais qu'est-ce qu'ils ont tous à nous regarder comme ça ? Et pourtant au quai branly c'est plein de touristes. Et je jure que j'étais sortie sans ma marmite.

Pour finir, je vais me permettre un truc et bien sûr tu me renvoies dans mes buts à ta guise :
A te lire chez toi, j'ai l'impression que l'état d'esprit dans lequel tu es revenu en france (d'espagne il me semble) ne te prédisposait pas aux rapports harmonieux avec tes contemporains, quels qu'ils soient. Ca n'explique sans doute pas tout mais ça peut certainement aggraver ton cas ;-)

Mais comme tu le disais très justement dans notre conversation sur le sommeil, "tout est affaire d'expérience dans cette brève vie qui nous est accordée..."
(j'aime beaucoup confronter mélanger mes expériences aux tiennes.)

 

Jo | Le 29/03/2007 à 20:09 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Chère Jo,

Mélanger ses expériences est la seule chose intéressante à faire avec l'Autre, je pense. C'est bien pour ça que je ne m'habituerai jamais à être vu comme un objet curieux, à 80 ans comme à 20 (même si je pense ne jamais atteindre cet âge canonique, voire marmitique). Je suis un être, comme les yeux globuleux craintifs, et tant qu'ils ne l'auront pas admis en interrogeant de la langue plutôt qu'en érigeant un mur de regard, je ne me résoudrai pas à les ignorer.

Si je dois te renvoyer dans tes buts, peut-être par goût pour les rets, ce serait concernant ta première phrase : tu te "sais particulièrement française et particulièrement étrangère". Marrant, mais un lettreux comme moi voit davantage dans ce "et" souligné une marque de dichotomie que d'ajout. Comme s'il y avait le statut "français", et le statut "reste". Je me doute qu'il y a de la pudeur là-dedans, mais la formulation reste intéressante, car je la ressens hiérarchisée, plus que cette suite de différrances que j'expérimente intrinsèquement.

Enfin, mon état d'esprit n'est pas conséquent d'un retour de quelque part, juste d'un rapport au monde. L'harmonie m'emmerde, sauf quand elle est musicale. L'harmonie, c'est l'assoupissement. Je préfère osciller, bien réveillé, d'un sommet à l'autre de ce fabuleux triangle des émotions humaines (joie-tristesse-colère) que de me stabiliser à l'orthocentre. Je pense qu'à ce sujet on diffère drastiquement, et c'est tant mieux.

 

Garg | Le 29/03/2007 à 21:14 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Cher Garg,
Tu es extraordinaire !
Tu as relevé l'endroit de mon post où je me suis franchement mélangé les pinceaux.
Et pour cause...

La phrase aurait du être un truc dans le genre : "je me sais particulièrement française et particulièrement machinchosoise et particulièrement étrangère".
Ca commence par "française", parce que c'est de ça qu'on parle au départ, et aussi parce que je ressens que c'est la plus grande part de moi, de ma culture, des expériences qui ont contribué à façonner mon esprit.
Ca continue par "machinchosoise" parce que c'est la deuxième part de moi, dans le temps et en importance, et, tu as raison, il y a effectivement une dichotomie (sur les raisons de laquelle on pourrait noircir des pages entières si ça en valait la peine). Disons que ces deux parts de moi ont parfois du mal à cohabiter et ne fusionnent jamais réellement.
Ca finit par "étrangère" qui englobe les deux parts (plus quelques gros morceaux bizarres, relevant plus de l' "étrangeté" et qui n'ont rien à voir avec la culture). "Etrangère" est la résultante, dessus ou dessous les deux autres, mais pas à côté. Il y a effectivement hiérarchie. Je ne me souviens pas si tu étais dans les parages un jour où je disais ici que je ne me sens de nulle part, que je n'ai pas de chez moi, et que je subodore que le mot "ailleurs" ne semble pas éveiller en moi les mêmes évocations qu'en ceux qui ont un chez eux. Ca fait partie du bidule.
"Etrangère" est un peu mon résumé. Un truc qui récapitule mon ressenti.

En ce qui concerne le regard des autres, des anonymes, je crois bien que j'ai appris petit à petit un truc : ce n'est pas lui qui me définit.

 

Jo | Le 29/03/2007 à 21:54 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Chère Jo,

Rien d'extraordinaire, que de l'exercice.

Vite dit sur le regard des autres : on peut penser ce qu'on veut de moi, peu me chaut, à partir du moment où l'on me regarde comme un "moi", pas comme un "ça". Pas vraiment de définition là-dedans, juste une question de statut humain. Je déteste qu'on me regarde comme un bidule ésotérique, et non comme un être capable d'émotions et de réflexion : en gros, certains appellent ça "manque de respect". Avec une concession concernant certaines transformations en objet que je peux subir, mais qui restent d'une certaine manière respectueuse, voire vénératrice ; toutefois, dans ces cas-là, on me regarde rarement dans les yeux, et peu me chauffe aussi.

Alors, pour toi, pas d'origine, rien qu'une nature étrange hère et une culture de deux endroits. C'est déjà pas mal ; beaucoup n'ont qu'une fonction et aucune culture que celle de la peur.

Sinon, vu qu'on est dans la définition de soi, j'ai trouvé un track des G-Sides de Gorillaz qui résume très bien mon rapport à l'origine et à l'appartenance à un lieu. (Leblase va finir par en avoir marre que je pollue sa mémoire des sons de ma vie)

09_Left_Hand.mp3


L'origine de cette chanson, c'est le rock, et il se retrouve dissous par les multiples strates agglomérées par-dessus. Mais il est encore présent, diffus. Sans le rock, ce son n'existerait pas. C'est strictement ce que je pense de ma géographie personnelle.

 

 

Garg | Le 29/03/2007 à 22:43 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Peux pas écouter, là ;-)
Y reviendrai.

Pour moi, j'ai oublié de préciser un truc hier soir : chez moi nulle part ET chez moi partout. Délicieux !

Quant à leblase, t'inquiète : il adore qu'on lui pollue son bidule.
épitavu : il a fait semblant de changér de conversation...

 

Jo | Le 30/03/2007 à 10:25 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Ai écouté.
Très clair par rapport à ce que tu dis.
Mais je trouve pas si dissout, pas si diffus que ça.

 

Jo | Le 30/03/2007 à 19:21 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Ce que j'entends par diffus, c'est qu'il n'y a ni batterie, ni guitare, ni basse, mais que c'est du rock. Structurellement, rien n'est là, mais l'écho est trop fort pour ne pas l'entendre, omniprésent.

 

 

Garg | Le 30/03/2007 à 19:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

C'est sans doute parce que je n'ai aucune idée de la définition du rock ;-DDD

 

Jo | Le 30/03/2007 à 19:33 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: des identités muettes

Garg,
Il m'avait semblé à moi aussi que l'impression ressentie lors de divagations souterraines à Londres, Amsterdam ou Stockholm était quelque peu différente ;-) Je me souviens également d'amis français rentrant de New York après les attentats du 11 septembre et racontant la métamorphose relationnelle qu'il en avait découlé dans le métro. Les  News Yorkais conjuraient leur peur et leur effroi en redécouvrant les vertues de l'échange avec leurs voisins inconnus. Je ne sais si cet état d'esprit a perduré lors du retour à la "normale".

 

ancolie | Le 30/03/2007 à 13:16 | [^] | Répondre

Re: des identités muettes

Arghl !!!

Rire aux éclats !

On a tou(te)s répondu en même temps !!!
Reflet des personnalités de chacun(e)... savoureux !

 

Jo | Le 29/03/2007 à 14:55 | [^] | Répondre

Re: Re: des identités muettes

S'il te plait Jo dessine moi un nos reflets ?

Bon allez j'essaie :
jlb = franc du collier, chevaleresque
Jo = consensuelle, diplomate
tilly = contourne l'obstacle, s'appuie sur la jusrisprudente

En tout cas et exercice improvise' de collision de comms etait trop cool... Merci a tou(te)s !!!


 

tilly | Le 29/03/2007 à 15:40 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: des identités muettes

Ah oui, trop fort cette collision sans collusion ! Moi qui avait des scrupules avec mon dernier comm, me voici rasséréné.

 

jlb | Le 29/03/2007 à 15:48 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: des identités muettes

jlb
Des crupules? Des scrupules de quoi?
Allons allons jlb, rassure-toi:
Chacun ici connaît


ta hauteur de vue

 

leblase | Le 29/03/2007 à 17:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Allez allez je ne suis plus du tout rasséréné !
Il me tarde qu'Ancolie se manifeste, que je puisse savoir. D'ailleurs, si elle n'a pas lu, elle peut tout de suite passer au comm' de Jo (ou celle qui usurpe son identité tant il est vrai qu'il est difficile de reconnaître la Jo qui nous a terrorisé dans les interventions pacifiées de cette nouvelle Jo, y compris irl, et qui nous parle d'ailleurs de clonage...).
Sinon tu résumes parfaitement ce que je ne suis pas parvenu à lui expliquer simplement, à savoir que l'usager du métro n'est pas fermé, il est juste un peu trop concentré et un peu trop agité, questions de circonstances. Et j'ajoute, après la lecture également sanitaire de Garg, qu'il est surtout le seul à croire qu'il connait cette solitude (ce privilège n'est donc pas que parisien ?! ou c'est l'apanage de l'usager parisien de l'afficher ainsi ? Bien relevé, Garg !)

 

jlb | Le 29/03/2007 à 18:25 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

jlb,
j'hésite...
entre le bonheur de la complémentarité de nos comms à ancolie, et la tristesse de constater à quel point ta mémoire est peu profonde (en tous cas à mon sujet), malgré ce que je disais de toi à tilly tout à l'heure.
poil au coeur ;-)

 

Jo | Le 29/03/2007 à 18:38 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

N'hésite pas.

 

jlb | Le 29/03/2007 à 19:01 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Eh ben ça y est !
Maintenant tu sais.
Respire...
L'apnée c'est pas bon pour le coeur.

A part ça : je n'hésite plus. ;-)

 

Jo | Le 30/03/2007 à 20:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Oui, maintenant je sais..
qu'on continue de se méprendre :
j'essaye uniquement de comprendre, pas de justifier, ou pis : d'opposer.
Mon propos a généré une volée de claques bois vert, ici et ailleurs, essentiellement des provinciaux ou des expatriés.
Je trouve cela plus inquiétant. Surtout de la part de ceusses-là, que j'aime.
Il suffirait donc de lancer l'insulte suprême : parisien !
Et après on vient parler de "première parole", d'humanité...
Une première parole, me semble-t'il, doit d'abord être juste, sinon elle se retourne.
Or, la justesse c'est peut-être de commencer par accepter que ce monde (que je salue) puisse être aussi notre monde.
Il ne s'agit pas d'y adhérer, ou de le rejeter en bloc, mais de le respecter, même si ce n'est qu'en passant.
En plus, me taxer de parisien, voire de français, moi, c'est grossièrement réducteur.
Certes, j'en ai quelques attributs supposés :
je suis blanc (à tendance rougeoyante, pathologiquement et émotivement),
mon canapé est logé quelque part dans le 20ème,
et l'on peut effectivement me croiser (depuis très peu, et si peu) dans le métro parisien, vêtu en pingoin (une vêture parmi d'autres).
Mais ne dit-on pas - surtout ici - qu'il ne faut pas se fier aux apparences ?
De fait, jusqu'à l'âge de 16 ans, j'étais persuadé d'être congolais.
En fait, je ne me posais même pas la question, c'était une évidence, un fait : j'étais congolais.
J'avais toujours vécu là.
La mamma qui me levait et me couchait, chaque jour, et qui me portait sur son dos (au grand damm de mes parents), était congolaise,
comme le boy qui m'a tant appris,
mon frère de lait et tous mes compagnons de jeux, d'école et de tout, étaient tous congolais.
Tous les deux ans, je suivais bien mes parents en vacances, le temps de saluer toute la "famille" bretonne et italienne (et de prodiguer cadeaux et aides financières) mais j'étais heureux de revenir "chez nous" avant le retour des mauvais jours et de retrouver mon monde d'alors.
Même ma couleur ne détonnait pas - à cette époque.
Cela s'est compliqué en fait quand j'ai été rapatrié (sanitaire) et que je me suis retrouvé en plein hiver dans un pensionnat breton avec des insulaires groisillons et bellilois, et d'autres insulaires de petits villages morbihannais qui résistaient toujours à l'envahisseur...
Là, j'ai vraiment vécu l'expatriation !
Il paraissait donc que je ne pouvais pas être congolais, parce que j'étais français, que je ne pouvais être que français. Ou je n'étais pas !
Qu'en plus j'étais bien mal barré, en tant que français :
dès que j'ouvrais la bouche, tout le monde était plié,
je ne savais même pas pas me vêtir,
je n'avais manifestement aucune culture.
Bref : si j'avais dû passer les tests que certains veulent instituer, j'aurais été recalé d'emblée !
Comme ça me gonflait sérieusement cette histoire, et que je voyais bien que je n'en sortirais pas,
que c'était tout simplement insupportable, invivable, cette situation ambigue,
j'ai fini par retourner la question : mais c'est quoi cette fameuse francité dont vous me bassinnez, de laquelle je devrais soit-disant relever et à laquelle sans cesse vous me renvoyez, et dont manifestement vous vous ennorgueillissez en méprisant ainsi ma privation ?
En quoi peut-elle bien consister ?
Dites-moi, expliquez-moi, montrez-moi... et j'apprendrai - comme Mitra.
Et j'ai appris. Tellement bien que c'en est même confusionnant. La preuve !
Cependant, je n'ai toujours pas répondu à ces questions, ou plutôt mes explorations ne les ont jamais épuisées.
Et surtout je n'ai pas choisi car il n'y a pas à trancher, cela ne se pose pas dans ces termes (administratifs et statutaires).
J'ai en effet retenu une chose essentielle de mon expérience initiale :
notre monde n'est jamais notre monde et ce monde est pourtant toujours notre monde.
Je demeure un apatride, chez moi.
Alors oui, maintenant certaines réactions me font me hérisser le poil et je pourrais être, en effet, tenté de retourner au silence dont vous m'avez extrait, mon métro - parisien, si vous voulez.
Heureusement, ce n'est pas mon tempérament !
Le silence, il faut m'y réduire - ce qui est possible, et même facile, mais certainement pas comme ça...

 

jlb | Le 31/03/2007 à 14:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Je pourrais t'en mettre des tartines.
J'arrête les tartines, c'est mauvais pour ma ligne.

J'observe avec intérêt ce que ce sujet à fait surgir de nos entrailles, principalement à ancolie, Garg, toi et moi. (tu noteras que j'avais bien senti le truc venir et que j'ai d'abord voulu y échapper ;-))

Il me semble que les claques ne sont pas la bonne attitude dans ce cas.
C'est pourquoi vous m'avez trouvée si anormalement diplomate ;-)
Ce qui est sorti là de nos tripes n'est pas toujours beau à voir, pas forcément de la bonne odeur/couleur/texture/..., pas du tout bloguistiquement correct.
Mais je suis sûre d'un truc (pour une fois) : c'est un cadeau de valeur que nous avons fait aux yeux muets ou non qui traine par ici. A elleeux de voir quoi en faire.

Je voudrais que vous lisiez ce truc : spéculations alternatives
Juste le billet.
Au moins ancolie et toi.
Merci.

 

Jo | Le 31/03/2007 à 16:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

J'ai lu. Je n'étais pas encore né à leblase.net à cette époque... mais l'ai-je jamais été ? c'est le suspens entretenu par donydami !
Sinon ton régime me plaît bien aussi, je m'en vais également l'adopter.
Comme quoi il est facile de me réduire au silence...

Et puis l'on sait bien que les régimes, ça ne marche jamais !

 

jlb | Le 31/03/2007 à 20:38 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Arrête avec tes menaces de silence.
C'est pas passkeu tu as pu constater l'effet de ton silence sur nos pôvres zâmes qu'il faut maintenant essayer d'en abuser.
Et puis, ne pas confondre "participer à la conversation" et "en mettre des tartines".

 

Jo | Le 01/04/2007 à 18:11 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Je viens de m'apercevoir que mitra ne t'a pas laissé retourner à ton silence.
Merci mitra.

 

Jo | Le 01/04/2007 à 18:36 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: des identités muettes

tilly : factuelle, documentalistuelle
jlb : profond, prudent (par rapport à lui-même)
jo : généralisatuelle, égalidifférentiateuse

... c'était pour te faire plaisir, tilly, mais j'ai triché : trop difficile de rentrer dans ce jeu sans prendre le risque de blesser.

En ce qui concerne jlb, méfie-toi : il y a toujours, derrière ses mots, derrière ses phrases, derrière ses paragraphes, derrière ses comms, des couches supplémentaires de sens, de hargne, d'amour, de vie, d'agitintentionnalité,... de la profondeur, quoi, dans laquelle il faut arriver à s'immerger sans pour autant s'y noyer.
Leblase parle plus haut à son sujet de "babil faussement débonnaire"... l'image est frappante.

Sinon, Jo diplomate !? J'adore !

 

Jo | Le 29/03/2007 à 16:41 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Jo diplomate?
Tilly délire!

 

leblase | Le 29/03/2007 à 17:00 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Salut toi !

T'as vu !?
Elle a bu, sans doute, pour se donner du courage avant de plonger dans l'ici.

 

Jo | Le 29/03/2007 à 17:02 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Oui Jo
Seule une augmentation d'alcool ou autre substance massivement interdite pourrait l'amener à se méprendre sur tes dispositions de caractère...
A moins qu'elle ne t'ait pas lue lors de tes deux cents interventions quotidiennes d'il y a un an?
Mais en fait, peut-être qu'elle a raison, si j'en juge par le dernier comm que tu m'as envoyé chez VdeV (et auquel je ne réponds que maintenant: oui ces salauds de viabloga m'ont même pas dit qu'il y avait une réunion le 26 Avril: pour m'empêcher de me le faire savoir, ils ont employé une technique ignoble, infâme même: plus de 150 commentaires à la suite d'un article, tu te rends compte?
Sachant qu'au-delà de 12 comm je décroche, et tenant compte du fait bien connu (merci jo) que je ne lis qu'un mot sur trois, j'ai trouvé leur comportement abject.
J'ai d'ailleurs prévenu overblogtypepadblogspirit et je compte créer un label chez les Influenceurs pour interdire le dépassage de 37 comm par billet.
J'ai oublié d'en causer au Ministre de la Santé l'autre jour, c'est con.)
fin de la parenthèse;
Je disais donc, oui, peut-être que tu es devenue diplomate?
Ou que tu l'étais et que personne ne s'en rendait compte?
Ou que ça n'a aucune importance?
Ou qu'on préfère que tu sois toi plutôt que diplomate?
Ou que rien, poil aux Arhaméens.

 

leblase | Le 29/03/2007 à 17:19 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Ouf !
Pour mon comm de chez v2v, je commençais à craindre que ça ne passe pas...

Pour le reste (et ça ne m'étonne pas que tu lies l'un à l'autre), je te sors un de mes jokers préférés :



 

Jo | Le 29/03/2007 à 17:49 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Oh LeBlase, t'as vu comme je m'en occupe bien de ton schplouc quand t'es pas la ?
Bon maintenant, c'est moi qui faut que j'y aille. A toi.

 

tilly | Le 29/03/2007 à 17:22 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: des identités muettes

Merci pour le grand plaisir et les bons conseils, Jo ;)

jlb agitateur ? la preuve est faite : je ne me suis jamais tant agitee que ce tantot...

Et tu as raison, surtout merci a Ancolie pour cette bonne apres-midi de rigolade, pas si inconsciemment provoquee par elle, je crois.

 

tilly | Le 29/03/2007 à 17:05 | [^] | Répondre

Re: des identités muettes

ancolie,
excuse-nous, on s'agite et on se congratule par-dessus toi mais on ne t'oublie pas ;-)

 

Jo | Le 29/03/2007 à 16:53 | [^] | Répondre

Re: des identités muettes

Ancolie,
Je vois que TillyjlbJo t'ont répondu chacun à leur manière, mais j'ai tout de même envie, en tant que tiers rural, tiers citadin et tiers étranger tout en étant français et né à Paris, d'ajouter mon grain de chlorure de soude.
Je comprends ce que l'habitante d'un village où les rapports humains demeurent civiques, où l'on salue chaque personne que l'on croise, peut ressentir de froid et fermé chez les parigots, mais en l'occurence, comme le dit jlb il ne s'agît pas de choix, et il ne s'agît pas des mêmes circonstances.
En jugeant les parisiens sur cette apparence, tu en fais un groupe compact. Les liens que propose Tilly te montrent assez bien que c'est vrai et faux, et que la sensibilité ou l'humanité ne sont pas toujours absentes.
Mais la peur, l'étiquette et l'ennui prédominent.
L'être humain n'est pas fait pour voir autant de gens qu'un habitant de Paris en voit chaque jour (40 000?), tous les joursde l'année (+de 140 millions?), ni de se retrouver enfermé sous terre, à 50 km/heures de moyenne en compagnie, aux heures de moyenne affluence, de 80 personnes dans les wagons, 140 sur le quai, 250 à la sortie x par aller et retour x par jours de travail par an.
Sachant qu'il s'agît d'un moment social (partagé) inévitable, au mieux inerte, au pire dérangé, une grande proportion évite les regards , lit, et couvre ses oreilles, cocoone dans sa musique intime.
Il ne s'agît pas d'un banquet ni d'une croisière mais d'une pérégrination entre les falaises hostiles dans lesquelles se cache peut-être une tribu cannibale, un tigre aux longues dents, une hordes de singes puissants, une meute de loups, va savoir.
Le privilège de la vie rurale se paye d'une autre manière, que tu connais fort bien, et requiert une décision que peu de citadins osent entreprendre.
Je me souviens avoir invité dans ma maison au bord de la forêt des djeunz de banlieues, devenus des musiciens célèbres: ces rudes gaillards flippaient à chaque bruit venu de mes terrasses: craquement de branches, chouette, pic-vert, brame du cerf, oiseaux sautillant sur les feuilles séchées.
Non pas parce qu'ils étaient stupides -loin de là-mais parce que ce n'était pas leur environnement, et eux-mêmes avaient tendance à juger les ruraux soit mièvres parce que polis, soit agressifs parce que directs.
Un de ces quatre, 'faudra que je t'emmène au Bronx, au Wats ou au Mercato d'Addis Abbeba ;-)

 

leblase | Le 29/03/2007 à 16:57 | [^] | Répondre

Re: Re: des identités muettes

tricheur ;-)

 

Jo | Le 29/03/2007 à 17:07 | [^] | Répondre

Re: Re: des identités muettes

Blase,
Tu n'achèteras pas mon approbation fusse avec la promesse d'une virée au Mercato ;-) Le plus simple moyen de rompre le cercle vicieux de la peur qui peut engendrer replis sur soi et dérives sécuritaires comme on les connait actuellement, ne passe-t-il pas par une première parole ?

 

ancolie | Le 30/03/2007 à 13:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

Tu sais ce que j'affectionnerais Blase ?
Entendre ta voix dépouillée des nos prothèses munériques ...au pied d'un mur ;-)

 

ancolie | Le 28/03/2007 à 12:05 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Mitra est de tous les coups

mitra qui dit ne plus avoir besoin de nuisette depuis qu'elle a un tea shirt rouge
Méfie-toi, tout ce que je possède est caché au creux d'un jardin qui a pour essence de rendre au centuple les quelques offrandes que l'on peut lui faire.

 

ancolie | Le 28/03/2007 à 12:23 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Cher Yves,

Ici, le singulier renverrait moins à la réalité matrimoniale qu'à la théorie matrimoniale.

 

 

Garg | Le 23/03/2007 à 18:47 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Garg,
entre deux danses avec Imane, trouveras-tu le temps d'évoquer un exemple (parmi les millions envisageables) d'une dépendance autonome?
Je te fais grâce de la dépendance à l'autonomie qui a fragilisé tant de systèmes politiques, culturels ou scientifiques.

 

leblase | Le 23/03/2007 à 19:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?

Cher Leblase,

Pourquoi pas la cabane du jardinier ou celle du garde-chasse ?

 

 

Garg | Le 23/03/2007 à 21:14 | [^] | Répondre

Garg serait l'amant de Lady Chatterblog

Bien joué.

 

leblase | Le 23/03/2007 à 21:48 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: l'homme est-il une machine à inventer les Dieux ?


Ancolie,
très jolie ta petite cabane: silo à grains ou pigeonnier?
Pour ma part je n'ai que la masure très isolée en pleine forêt valvidienne. Les Indiens disent qu'elle est habitée par une sorcière



mais l'histoire ne dit pas si elle s'appelle Jo

 

 

leblase | Le 24/03/2007 à 14:20 | [^] | Répondre

grenier à grain

Il  y en a plein au nord du Portugal "espigueiros" et en Galice espagnole "horreos". (Pour qu'il n'y aie aucun quipro......je ne parle aucune de ces deux langues)

Blase, chut, je vais te dire un truc  Jo est une sorcière qui habite dans les arbres

 

ancolie | Le 24/03/2007 à 14:58 | [^] | Répondre

Re: grenier à grain

Chère Ancolie,

Ca faisait bien longtemps que je n'en avais pas vu, de ces cabanes au fond du jardin. Je me dois de préciser qu'on trouve aussi des hórreos en Asturies, même si, de toute manière, estou moi feliz que se fale dos  galegos.

 

 

Garg | Le 24/03/2007 à 16:20 | [^] | Répondre

Re: Re: grenier à grain

Cher Garg qui n'a pas lu entre les parenthèses
Re vous disiez ?
Très doué pour le o accentué, je n'ai pas trouvé.

 

ancolie | Le 24/03/2007 à 17:03 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: grenier à grain

Chère Ancolie,

J'ai très bien lu entre les parenthèses, mais je considère que tous les locuteurs d'une langue romane doivent bien finir par se comprendre avec quelques clés de déduction. Et j'ai même envie de jouer au serrurier comme Louis XVI aujourd'hui, preuve que j'ai définitivement perdu la tête.

Alors allons-y mot à mot. "Estou". Ca ressemble franchement trop au verbe "être" pour ne pas l'être. Le radical semble être "est-", et la terminaison "-ou". Alors, "-ou", ou [ow] en phonétique, ça suggère que l'important dans cette terminaison, c'est le "o", car il faut toujours considérer le premier phonème d'une diphtongue en finale comme l'originel. Donc une terminaison verbale en -o, dans une langue romane, détermine le mode, le temps et la personne. Quelle chance. Ce n'est pas évident en ne connaissant que le français, mais avec un peu d'italien, d'espagnol ou de latin, ça devrait commencer à se révéler. Chiamo, llamo, prego, amo... Oui oui, c'est de la première personne de l'indicatif présent. "Estou" signifierait donc "je suis".

Pour "moi", un peu plus complexe. Déjà, ne pas tomber dans le piège du francocentrisme. Ca doit se pronincer comme ça s'écrit, [moj] en phonétique, à peu près comme "moille". Il faut repenser à "muy", "molt", "molto", "moult", mais c'est dur sans le "t" qui aide bien et qui a disparu de toute la partie centre-ouest de la péninsule ibérique. Ce "moi" serait un augmentatif comme "moult", donc "beaucoup" en usage adverbial, "beaucoup de" ou "très" en usage adjectival.

Au tour de "feliz". Moi qui pensais la félicité envahissante. Précédé de "moi", on sait à présent par déduction qu'il s'agit d'un adjectif, celui relatif à la félicité. "Heureux" me semble convenir.

Bilan provisoire : "Je suis très heureux".

"Que" me semble transparent, on entame une subordonnée, tout comme "se", on attend un verbe.

Donc "fale" est un verbe. Visiblement, le radical est "fal-" et la terminaison "-e". Dur dur, j'avoue. Presque introuvable sans comparaison avec des langues voisines. On a beau chercher, à part s'affalerou se dire qu'il eût fallu, pas grand'chose à faire. Ce qui veut dire qu'un ou plusieurs phonèmes ont dû se faire la malle. Mais où se trouvaient-ils ? Les linguistes savent que l'endroit le plus fragile, c'est la fin du mot, là où les sons n'ont plus que le silence sur lequel s'appuyer. Mais il serait illogique que cela se passe ainsi chez les verbes, eux qui ont toujours une terminaison pour sauver leur ultime phonème de radical. Alors, comme l'initiale reste la place la plus solide, car, en plus, depuis le latin, elle est tonique, donc accentuée, la déperdition a dû se faire entre le "a" et le "l", avec, sans doute, une syllabe entière qui aurait disparu. Alors, on farfouille dans une autre langue plus proche du latin un verbe ou un mot qui s'écrivait "f","a", une consonne, une voyelle, "l" et les terminaisons. Pour cela, il va falloir beaucoup de suppositions, voire d'affabulations. Affabulations... Comment dit-on déjà parler en espagnol ? "hablar" ? Avec le "f" initial latin transformé en aspirée... Donc une forme originelle reconstituée en "fabular", qui signifierait "parler" ou "dire" ? Quelle fable...

Mais on ne sait toujours rien de la terminaison. On suppose au moins que le verbe fait partie du premier groupe, en "ar". Et c'est un "e" que l'on lit, donc, en toute logique, ça ressemble à du subjonctif. Confirmation, on a trouvé un "que" qui précédait la subordonnée. Un "e" simple au subjonctif, sans rien derrière, c'est du singulier sûr, du présent sûr, mais première ou troisième personne. On a trouvé un "se" déjà. "Je se dit", pas trop possible. Troisième personne, subjonctif présent donc. "il se dit", "il se parle" ou quelque chose d'approchant.

"dos galegos", bientôt fini. On parle quand même de Galice, ça doit avoir un rapport. Un "s" final alors qu'il n'existe vraisemblablement qu'une Galice, il s'agirait des galiciens ? Probable. De deux galiciens, comme le laisse supposer "dos", comme dans "un, dos, tres" ? Donc, en résumant, la phrase donnerait "Je suis très heureux qu'il se dit/parle deux galiciens". Mais il ne se parle qu'un galicien, la preuve, j'essaie de le traduire... Pas logique. "Dos" ressemble dès lors plus à une forme d'article. Qu'est-ce qu'on a, déjà, en français ? Le, la, les, un, une, des. Mais on peut parler des français... "De les" français, "de los", "dos".

Je suis très heureux qu'il se parle des galiciens, donc ? Pas très élégant. Reformulons en "je suis très heureux que l'on parle des galiciens". Finalement, quand on parle une ou deux langues de la même famille, c'est pas si dur d'ignorer des parenthèses.

Au fait, c'est souvent ça, le boulot des linguistes : prouver au monde que tout le monde peut comprendre tout le monde, que c'est toujours imparfait, et que, plus c'est imparfait, plus il faut de temps.


P.S. : Pour le ó, un petit copier/coller depuis Word, rien de plus. En promeneur solitaire accordant l'importance au chemin, je n'ai jamais appris les raccourcis clavier.

 

Garg | Le 24/03/2007 à 19:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: grenier à grain

Garg,

Très beau déroulé.
C'est un cadeau pour ce shplouc d'avoir un tel passager, le jeu des mots et des émotions s'entremêlant inévitablement dans nos partitions à cent mains.
Je m'étonne moi-même, et pourtant je ne suis pas linguiste, de constater que parfois certaines personnes ne voient pas que les mots, comme les choses (merci Foucault) ont une vie; que les sons nous échappent; que les radicaux, lorsqu'ils sont libres, s'évadent du cadre de la biologie et furetent en sémantique, en linguistique, en ethnologie.
Cependant, je m'étonne encore plus de voir les commentateurtrices se jouer des conventions et convenances, ignorer même le convenable pour ne conserver que ce qui nous rapproche ou nous met en contraste les uns avec les autres, les uns avec l'entendu, les uns avec ce qui n'était pas , jusque-là, perçu.
Encore heureux, avec tous nos clapsus (merci DNM) que le français n'emploie pas les triphtongues.

 

leblase | Le 24/03/2007 à 22:02 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: grenier à grain

Cher Gard,
Je suis sans voix ! La prochaine fois que je retourne vers la fin de la terre ibérique, je t'emporte dans son sac à dos à la place de mon guide du genre "débrouillez partout en 10 leçons".
Mais en attendant cet heureux jour, me dirais-tu pourquoi ce bonheur quand on parle des galiciens ?

 

ancolie | Le 25/03/2007 à 22:01 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: grenier à grain

Chère Ancolie,

Ce bonheur est d'abord tout linguistique, car j'aime assez que l'on rappelle qu'un seul pays comme l'Espagne peut avoir officiellement quatre langues sans que ce soit déshonorant ou que cela fasse perdre un quelconque prestige à l'Hispanophôôôônie. Dommage que sur les sept langues françaises, il n'en reste plus que deux ou trois vivaces.

Ensuite, disons que la péninsule m'inspire toujours une nostalgie sans pareille, bien que ma mélancolie vaque davantage vers l'est méditerranéen. Cependant, je me souviens de cette anecdote à Saint-Jacques de Compostelle, sur le chemin de la coquille : nous logions alors dans un camping aux portes de la cité pèlerine, et il nous fallut nous rendre en ville pour nous ravitailler. En effet, le camping du festival de rock jouxtait le chemin officiel avec ses illuminés matutinaux, et nous nous rendîmes, non sans titubance et exhibitionnisme fortuit, au supermarché le plus proche, achetant de la vodka et du latex à profusion au milieu des sages marcheurs avec leurs cannes charmantes. D'ailleurs, nous avions converti deux jouvencelles jupe-vichy-serre-tête au stupre et au coma éthylique entre Iggy Pop et les Stooges et Bob Dylan, ce dont je ne suis pas peu fier.

 

 

Garg | Le 25/03/2007 à 23:22 | [^] | Répondre

Re: grenier à grain

tss tss :-)

 

Jo | Le 27/03/2007 à 20:42 | [^] | Répondre

Voilà le genre de sujet pour lequel je reste dans l'(r)espectative.
Mais en parlant d'argent, si je devais investir dans quelque part, ça serait bien dans l'immobilier, dans un coin en plein boom, l'Enfer... On prévoie en effet une surpopulation dans les années à venir. Le prix du mètre carré risque bien d'exploser (j'aurais pu dire "flamber", mais c'était trop facile) alors pourquoi ne pas être les premiers à se lancer dans l'aventure, et construire dès maintenant des complexes et immeubles de haut standing? On a bien tenté l'aventure au Maroc, ça peut pas être pire...

 

mehdi7 | Le 22/03/2007 à 15:56 | [^] | Répondre

Mehdi7 en recherche d'investissements

Mehdi7
Je retiens ton projet d'investissement.
Cependant, par égard pour les générations futures, je conseille de faire attention aux répercussions inattendues que peuvent prendre les aspects d'une vie parallèle.
Un institut Américain on ne peut plus sérieux vient de calculer, à partir des statistiques mondiales que, si elle était bien moindre que celle d'un Américain ou Européen moyen , la consommation d'énergie d'un seul personnage de Second Life, le fameux monde virtuel de Linden dans lequel rien n'est gratuit sauf les premiers 512 m² et l'avatar brut ,correspondait en fait exactement à celle d'un Brésilien moyen.
Comment, me diras-tu?
Eh bien, entre le temps consacré à sa création (pas grand-chose en fait) et à sa croissance dans le monde secondaire (achat de terrain, construction de véhicules, d'appartement, mobilier, outil, fringues, pub- eh oui!- bizness, divertissement et relations publiques du personnage) et enfin la consommation d'énergie des centaines de serveurs (déjà près de 5 millions d'avatars) et celle qu'il a fallu dépenser pour construire et concevoir les différents serveurs, on y est.
Donc, Mehdi7, prends bien garde, en bâtissant tes lotissements paradisiaques, de ne pas préparer un gouffre pour l'enfer...

Enfin, préviens-moi toujours si le retour sur investissement s'avère fructueux

 

leblase | Le 23/03/2007 à 12:04 | [^] | Répondre

Party time

Mehdi,
Tout à fait d'accord avec toi. En matière de business, il y a beaucoup à faire en enfer. Certes il y a l'immobilier, mais tu ne penses pas qu'il y a de quoi faire un gigantesque merguez party ? Et pour attirer du monde, on y mettra une affiche de ce genre là : http://artsplastiques.ac-bordeaux.fr/oeuvres/le_jardin_des_delices_gauche.jpg (désolé mais mon navigateur n'est pas assez évolué pour afficher le super éditeur de viabloga)

Je n'ai jamais compris l'attirance qu'ont des gens pour aller au paradis. Tu ne trouves tout de même pas que c'est cher payé : tout une vie de dévotion et de douceur, l'ennui pur et dur.

 

mitra | Le 23/03/2007 à 12:55 | [^] | Répondre

Tombé sur ma tête...

Leblase ,

"Volontiers joueur, il aime à laisser ici et là des preuves de son existence.
Celles-ci sont malheureusement moins nombreuses que les preuves de son inexistence."

Je crois qu'il n'apparait qu'à ceux qui savent le voir , et ce n'est pas tant le messager qui est important mais le regard que l'on pose sur lui...

(Photo Charley Case)

 

elle | Le 25/03/2007 à 11:41 | [^] | Répondre

Re: Tombé sur ma tête...

Elle
Héhé, tu fais la maligne hein?
tu as peut-être raison, mais je te pose une chtite question:

 le fait d'apparaître constitue t'il une preuve d'existence?
Combien de gens ont vu ou entendu dieusonfilslaviergeleprophètebouddhakarlmarx? un tas, non?
Il faudrait demander à Donydami combien d'entre eux étaient correctement alimentés, abreuvés, oxygenés (je ne parle pas de leur cheveux), ventilés.
Après son analyse, on verra si "le regard que l'on pose sur lui" suffit à discerner le zinzin du profiteur ou du vrai mystique.

 

leblase | Le 25/03/2007 à 14:47 | [^] | Répondre

Re: Re: Tombé sur ma tête...

Leblase, haha, ce n'est pas ce que je voulais dire...  chacun voit ce qui a du sens pour lui .

Là ou tu lis une preuve , d'autres ne verront rien et inversement ... A chaque regard sa vérité...

( je ne vois pas ce que Domydamy pourrait nous démontrer en l'espèce, est-il spécialiste des apparitions de Bernadette Soubirou ?)

 

elle | Le 25/03/2007 à 15:13 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Elle,
pour donydami c'est simple: je fais augmenter la fréquentation de son cabinet et en échange il me verse une commission.
Vu que parmi les zozos qui fréquentent cet établissement virtuel, certains sont sujets à de nombreuses apparitions (il n'est qu'à voir les commentaires des deux gusses qui ont écrits juste après toi), celà me permettra au minimum, de rembourser la scandaleuse somme exigée chaque année par Viabloga.

D'ailleurs, puisque tu la mentionnes, je m'attends à chaque instant à voir apparaître ici des commentaires de Bernadette Soubirou, mais aussi de:
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Moïse
Saint Jérôme
Pierre Lellouche
Avalokiteshvara
Bernard Tapie
marina
Sri Aurobindo
Ignace de Loyola


 

leblase | Le 25/03/2007 à 20:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Oh votre Sérénissime ! Vous faites don de voyage encore, c'est l'influence d'un homme béni des Dieux qui me rend, aveugle, sourde et muette, présentement mais ce non moins homme Sérénissime devrait apparaître ici ce soir et se révéler parmi vous...CCChttttt...Attendons voir.......


C'était un teasing !

 

marina | Le 25/03/2007 à 21:52 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

marinagaceuse

..."Oh votre Sérénissime ! Vous faites don de voyage"...
tu voulais parler de..voyance, peut-être?

 

leblase | Le 25/03/2007 à 22:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Je le croyais mais don de voyage, c'est assez juste aussi....Avec de grands détours.

 

marina | Le 25/03/2007 à 22:41 | [^] | Répondre

Re: Re: Tombé sur ma tête...

Tu raisonnes trop Leblase, tu es trop cartésien ou sceptique. Tout est possible ! Dieu a demandé ce matin à Yael de recommencer à écrire et elle l'a fait. C'est vrai, je te jure . Je te certifie que je suis correctement alimenté, abreuvé et oxygéné et je n'ai pas besoin de demander à Donidamy de vérfier.
On est devant un miracle. Il faut que tu t'inclines.


 

yves | Le 25/03/2007 à 17:38 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Yves,
Je comprends que, parfois, tu puisses avoir l'impression que je raisonne trop. Cela est dû, en réalité, au fait que je jette habilement des phrases toutes faites copiées sur le livre "Comment est-ce que je pense" de Bernard-Henri Levy, un penseur Français dont tu n'as certes pas entendu parler.
La réalité de leblase est toute autre: je suis un grand mystique. Aussi, si je te remercie d'avoir pris la peine de m'avertir d'un nouveau billet yaelzien, je dois aussi te prévenir: cette nuit j'ai fait un rêve:


jlb et Yawouelz me sont apparus,
marchant fièrement sur la Route Sacrée des Blogs!

(et en plus j'ai fait la photo)

 

leblase | Le 25/03/2007 à 20:24 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Leblase > je vais me précipiter sur le livre que tu me signales. L'auteur m'impressionne d'autant plus qu'il n'est jamais de mauvaise foi et qu'il a une approche des problèmes à géométrie très, très variable.
Pour ce qui est de la photo que dans ta bonté tu mets en ligne, c'est effectivement elle ! Elle s'entraîne actuellement au port du hijab rouge à carreaux, comme les palestiniens.

 

Yves | Le 25/03/2007 à 20:41 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Yves,
Je te félicite: ta soif d'apprendre est un exemple pour la jeunesse française. Bien sûr, ce livre te semblera peut-être ardû au début, mais je te rassure: passée la préface écrite par sa femme, le reste se lit comme presque aussi facilement que "le vent de mon désir de l'amour que j'ai bien senti", aux éditions Harlequin.

Quant à notre amie, savais-tu que si elle porte le hijab, ce n'est pas parce qu'elle en pince pour Abbas (le groupe scandinave) mais parce qu'elle a honte de ses cheveux défrisés?

 

leblase | Le 25/03/2007 à 20:51 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Leblase >
Cette fille est un motif permanent d'émerveillement pour moi. Non seulement elle est mystique et une grande mystique ; mais elle est aussi, et on ne le sait pas, vraiment mélomane : Enrico Macias, le groupe Abbas, Guy Marchand... Toute petite, on la faisait monter sur la table pour interpréter du Enrico, "laï laï laï laï laï, qu'elles sont jouli le fi de mon bii..."

 

yves | Le 25/03/2007 à 21:30 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Elle était mignone à croquer, avec ses cheveux bouclés, sa petite voix... On n'imaginait pas que devenue grande, elle cracherait dans son mouchoir comme un homme. La vie nous réserve de ces surprises !!!

 

yves | Le 25/03/2007 à 22:36 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Yves,
tu prends des risques inconsidérés: tu sais comme elle réagit dès qu'on ne se prosterne pas trois fois dans la direction des bureaux d'Universal à chaque fois qu'elle nous podcast un Jonasz, un Mariah Carey, une Britney, un Lalanne..

 

leblase | Le 25/03/2007 à 22:40 | [^] | Répondre

Re: Re: Tombé sur ma tête...

Cher Leblase,

Quand tu écris "correctement alimentés, abreuvés, oxygenés (je ne parle pas de leur cheveux), ventilés.", ça me rappelle un diététicien de mes amis qui m'avait donné quelques recettes "spécial messie pour des lanternes" : des dos de grenouilles aux champignons aromatisés aux feuilles de coca, accompagné de jnièf en pousse-mezcal, et, si l'atmosphère devient trop lourde, on peut faire brûler quelques bourgeons de pavot ou de chanvre d'apothicaire. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai rencontré Ganesh, Dionysos et Loki, de braves types. Me convaincraient presque de virer polythéiste, à une condition : qu'ils changent à volonté l'eau en bière trappiste.

 

 

Garg | Le 25/03/2007 à 18:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Garg,
jusqu'ici ça allait. Je me disais:"ce type est sans doute perturbé, mais c'est parce qu'il est linguiste"..
Seulement aujourd'hui, je suis perplexe: comment interprêter une association telle que celle de Ganesh, dont la tête n'est qu'une tête de remplacement (fils de Shiva, celui-ci de retour de virée avec ses potes lui avait coupé la tête mais vu les jérémiades de Parvati la mère, lui avait dit "tiens allez, chiale plus, je lui mets la tête du premier gonzo qui passe". Shagazam ce fut un éléphant, et même pas d'Afrique), Dyonisos qui remporta tous les concours de hauteur de pipi, et Loki dont le but dans la vie semblait de faire des veuves de toutes ses belles-soeurs putatives (et de les sauter par la même occasion) sans craindre le tonnerre?

Tiens au fait, moi qui bois rarement de la bière, j'ai eu la chance de déguster hier une excellente saloperie Allemande pleine de houblon avec une étiquette représentant un porc (cochon? Sanglier?).
Délicieux. Une boisson de satrape, sans trappe.

 

leblase | Le 25/03/2007 à 20:33 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Cher Leblase,

Tout d'abord une information : dès qu'on y mèle la langue, on ne te perturbe plus. Ca change de nom, mais j'ai un trou de mémoire quand au terme scientifique. Je demanderai à Magritte.

Ensuite, une légère correction. Ganesh n'a pas de père, sa mère l'a enfanté toute seule. D'accord, Shiva revenait de Lhassa où il s'était fait quelques filles de joie depuis la décision du parti chinois à en faire un bordel géant, mais Ganesh n'a été que reconnu par un inconnu, tout dieu qu'il fût. Et, en ce qui concerne Loki, il a été victime d'un mensonge éhonté (en même temps, il devait se douter que ses armes seraient un jour retournées contre lui par des jaloux à marteaux, je ne cite pas de nom), racontant qu'il est responsable de la mort de Baldur, alors que ce con s'est noyé tout seul dans la cuve à bière pendant la grosse teuf chez Aegir. D'ailleurs, ce con de Baldur était ressorti trois fois pour reprendre des tites chips. Ah, on se marre bien au Walhalla, mais revenons à nos brebis égarées.

Donc, pourquoi ces trois-là ? Parce que Ganesh et le tantrisme sont liés, et comme l'évoquait Yves il me semble, même s'il s'agit de religion, les quelques clés de gestion de l'énergie du lingam sont toujours utiles. Dionysos ensuite, de l'excès en principe de vie (d'ailleurs, c'est amusant que tu parles justement de concours de hauteur de pipi, ça me rappelle un Dionysos que je connus jadis et qui culminait à 2m80 sur les balcons del carrer Avinyò, où furent peintes les demoiselles du même nom pendant la période barcelonaise de Picasso. C'est con comme tu vises souvent juste dans tes apparentes sottises), par agapes, vins et délires. Enfin, Loki, trompeur et séducteur, le menteur conscient de l'être comme tout raconteur d'histoire, le meilleur compagnon de soirée qui soit, et qui a souffert du mensonge sus-cité à propos de la mort hoquetante de Baldur. Des belles paroles enjôleuses, du vin et des coups d'un soir (même si à cinq sur la machine à laver, si le pluriel est justifié, n'est-ce pas Mitra, c't un peu limite), je ne vois pas comment passer de meilleures soirées.

Tu te demanderas quelle est mon utilité dans cette équipée. Je te laisse deviner.

P.S. : La teutonnerie que tu as bu, ce n'était pas de la Warsteiner ? C'est la moins pire par ici. Rien de comparable évidemment avec les ambres flamands, seuls dignes d'un Sardanapale (d'ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi celui-ci, vu sa fin, ne se nommait pas Sardanapalm. Un oubli sans doute).

 

 

Garg | Le 25/03/2007 à 23:05 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Garg,
Juste une question : est-ce que la machine à laver était en marche ?

 

mitra | Le 25/03/2007 à 23:34 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Chère Mitra,

Quel intérêt d'éviter les conforts d'un lit si on n'a même pas une lessive à lancer...

 

 

Garg | Le 25/03/2007 à 23:40 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Garg,
Serait-ce un autre exemple de dépendance à l'autonomie ?

 

mitra | Le 25/03/2007 à 23:57 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Tombé sur ma tête...

Chère Mitra,

Il s'agit plutôt de ludicité de l'intendance, bien que tous les présents étaient farouchement dépendants de leur autonomie, et l'exprimaient avec une franchise toute germanique.

 

 

Garg | Le 26/03/2007 à 00:44 | [^] | Répondre

Pierre, aveugle de naissance, avait une tête de diable à cornes molles avec ses cheveux gominés.

Je pris l’habitude de le raccompagner chez lui en scooter, le soir. Il adorait enlever son casque, le visage frappé au vent et ça me plaisait de le laisser faire.

Lorsqu’il touchait sa prime d’indemnité de fin de mois, il allait s’acheter des vêtements en cuir parce qu’il aimait la sensation de la peau sous ses doigts. Il voulait toujours acheter du rouge. C’était la couleur interdite, celle du feu, de l’amour… 

Il avait des yeux comme des billes de porcelaine, avec une couleur blanche laiteuse.

N’ayant jamais vu un objet, un paysage, un visage, une couleur,  il avait rangé les infos à sa manière.

Rouge, flamme qui grille le regard, danger

Blanc froid de la neige,

Bleu, le ciel, l’espoir

Le noir non plus il ne connaissait pas car le nerf qui aurait pu lui en donner la sensation était amorphe.

La route ? Elle bougeait comme les souris grises, les rond points comme des fourmilières.. goût de pétrole….

Les enfants ? Se battaient en faisant  tchhhhhhh comme des fusées, goût de caramel

Il vivait seul chez lui dans un appartement aux murs courbes sur lesquels il s’appuyait pour glisser comme un chat. Chaque objet palpé et repalpé y avait sa définition apprise.

Lorsqu’il s’énervait, il se cognait la tête contre les murs, il balançait son torse, c’était un peu comme un mauvais trip d’acide, sauf que lui il en avait tous les jours, ça venait parce qu’un obstacle l’avait fait trébucher, ou parce qu’il ne retrouvait pas un objet…Il n’en finissait pas alors de découvrir la violence de la fatalité.  Il avalait ses pilules et attendait que le calme revienne.

Tout lui demandait une extrême attention. Dés le réveil le monde était rempli de monstres.

La nuit aussi d’ailleurs, les objets le hantaient…

Entre nous, il fallait imaginer des mots pour se trouver, choisir les bonnes images.  Je lui apportais des bains moussants, des bulles effervescentes ou des crèmes qui jouaient avec sa peau extrêmement sensible ; Le moment du bain, c’était l’éden. Il adorait les parfums, il les buvait dans l’eau et les frôlait sur les gens dans leurs cheveux-fleur, résine, ou pipi de chat - devinait de quelle couleur ils étaient, de quelle matière leur crâne, leur peau, laine pierre ponce, caillou.

Il aimait que je lui décrive comment j’étais et comment il était lui. J’essayais de trouver des comparaisons qu’il pouvait saisir. J’essayais de saisir comment c’était rangé dans sa tête.

Je lui faisais souvent la lecture des journaux en modifiant un peu les textes. Il adorait les faits-divers atroces avec torture, viol, massacres, prostitution. J’en rajoutais et ça nous faisait beaucoup rire.. Parfois il mélangeait tout : on se retrouvait dansant le tango avec des éléphants sur la place de l’étoile mangeant des macarons. Pour lui, ça ou autre chose, c’était à peu près pareil. De toutes les façons, toutes les images étaient mouvantes, et son imagination n’avait pas de fin. Aucune figure n’était simple, aucun visage humain ne se compliquait de ceux d’animaux, ou d’angles de meuble, aucune chair qui se laissait approcher n’était différente de la nourriture qui se laissait dévorer…Il devait se demander parfois s’il avait une place dans ce monde, une dimension à l’intérieur de ce monde. Il pouvait explorer un corps, à la fleur de la chair de la paume et des doigts, mais les corps étaient illimités, à peine imaginés, ils descendaient dans un gouffre sans pesanteur.

Il voulait réaliser un film sur les dieux leblasiens en sachant pertinemment qu’il ne pourrait pas tout seul.

Qu’à cela ne tienne. Je louai une camera et emportai quelques munitions, et nous nous engageâmes dans un ruelle ou des putes attendaient le client. Elles tanguaient un peu sous l’effet de l’héroïne ; Au milieu de la ruelle, une lueur blafarde intriguait mon regard.

- J’aime cette lumière, c’est là  dit-il.

Une chambre vide, un peu glauque, un grand lit, une armoire normande et un lit d’enfant pour tout décor ; Une fenêtre donnant sur une arrière cour laissait filtrer une flopée de bruits indistinguibles.

-Tu es prête ? Rajouta-t-il.

J’installai mon trépied.

- Silence, on tourne » ordonna-t-il d’une voix théâtrale et disparut.

Il y avait un je ne sais quoi dans l’air, un climat, une ambiance, un cadre romanesque, un songe d’aventure. Tout était là. Je n’eus qu’à enclencher le bouton  et réécrire le poème d’Abdellatif Laâbi dans ma tête :

En deux heures de tournage
je repasse le film de ma vie
Deux minutes par année en moyenne
Une demi-heure pour l'enfance
une autre pour l’adolescence

Le reste est partagé par l'amour et l'errance
Au bout du tournage
j'aurai la quarantaine
et il me restera à vivre
une heure environ


(Orchestration laseine, texte Marina)

 

marina | Le 26/03/2007 à 21:38 | [^] | Répondre

Re:

Marina
C'est très toi.
Tu as souvent parlé ici de tes amis ou de gens qui ont compté dans ta vie, toujours avec le talent de l'écrivain que tu es, joueuse et caresseuse de phrases, amante de mots accolés à ta sensibilité, et chaque fois tu nous as emmenés à ta suite dans la promenade de tes propres pérégrinations au pays de tes nostalgiques amours, de tes tendres amitiés.
Mais surtout dans cette perspective très marinouillenne qui te permet de pénétrer la peau de l'autre.
Autant ton ami semblait voir par ta voix et ta peau, autant tu sembles pouvoir intégrer le monde intérieur riche et extradimensionnel de la cécité.
Oui, c'est un très beau cadeau que tu offres, en compagnie du péripétien Laseine, aux quelques commentateurtrices et zyeuxmuets de quelques dizaines de pays (des Lettons, des Slovènes, des Argentins, des Finlandais, des Brésiliens, des Iraniens, des Vénézueliens, des Polynésiens entre autres) qui ont, comme moi hier soir ou plutôt cette nuit en rentrant découvert votre couplet.

Ce film est d'ailleurs un peu la parabole de ce qui se passe ici, où rentrent et sortent toutes sortes de gens, dans tous les états de la vie, pour un brassage qui donne de la chaleur, de la surprise, une certaine sensation du contraste permanent de nos humanités.
Merci pour nous tous.

 

leblase | Le 27/03/2007 à 09:16 | [^] | Répondre

Re: Re:

Merci  blasouille de me permettre de poser mes graffitis chez toi quand l'envie m'en prend, moi qui n'ai pas de bastringue. Ce n'est que du plaisir.

 

marina | Le 27/03/2007 à 10:05 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

Te permettre?
Tu rigoles, c'est un privilège pour le shplouc.
Combien de commentateurtrices ne t'ont-ils pas dit que tu donnais une couleur, un ton, une vie à pointnet?

 

leblase | Le 27/03/2007 à 10:18 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

Ca va, ça va, Kon nichiwa Leblase !

 

marina | Le 27/03/2007 à 10:40 | [^] | Répondre

Re:

MarinArgentine ,

 La houle de ton tango et de tes images m'a mis dans un état d'ébriété mélancolique ...tous ces personnages affairés,  invisibles les uns aux autres sont dans des temps qui se  croisent ...

Ils font écho à ce passage extrait de la nouvelle  le jardin aux sentiers qui bifurquent de Borges

" A la différence de Newton et de Schopenhauer, votre ancête ne croyait pas à un temps uniforme, absolu. Il croyait à des séries infinies de temps divergents, convergents et parallèles, cette trame de temps qui s'approchent, bifurquent se coupent ou s'ignorent pendant des siècles, embrasse toutes les possibilités. Nous n'existons pas dans la majorité de ces temps; dans quelques-uns vous existez et moi pas; dans d'autres, moi et pas vous, dans d'autres tous les deux"

Trés beau texte que le tien ...

 

Elle | Le 27/03/2007 à 10:50 | [^] | Répondre

Re: Re:

ELLE, Très beau texte que celui de Borges et qui colle si bien à ses images et pourquoi pas aux sensations si contrastées que l'on peut éprouver à nous lire et nous chercher ici. Oui, ces mots font si bien échos à ce temps multiple et superposé que l'on éprouve au fond de nous et qui parfois se télescope avec d'autres temps.Il y a de l'amertume, mais cela va si bien au tango, à mettre tant de soi à tenter d'approcher l'autre....Tango aveugle.....

 

marina | Le 27/03/2007 à 11:06 | [^] | Répondre

Re:

Chère Marina,

A la face de ces voltes,
Que les yeux blancs battus
De cieux, coeurs impromptus,
Valsent encore, purs désinvoltes.
ça
m'
a
                                                                    ta         nt
                                                                    en       lé
                                                                       soleil

 

 

Garg | Le 27/03/2007 à 18:37 | [^] | Répondre

Re: Re:

Foutue machine casseuse de parapluie.

 

 

Garg | Le 27/03/2007 à 18:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

                        Il
                a juste perdu
        la pointe de son chapeau

 

marina | Le 27/03/2007 à 19:18 | [^] | Répondre

Re:

Marina,
Il m'arrive de temps à autres de regretter que tu aies fermé ton blog.
C'est idiot de ma part.
Les trésors que tu livres parfois sont bien plus savoureux quand ils surprennent.

 

Jo | Le 27/03/2007 à 21:22 | [^] | Répondre

Re: Re:

Ce qui esrt savoureux c'est que tu sois là pour les lire Jo et qu'ils te prennent de surprise me fait mourir de plaisir ;)

 

marina | Le 27/03/2007 à 21:34 | [^] | Répondre

Re:

Marina,

Ce texte me fait penser à l'homme en général qui souffre de cécité apparente ou non apparente.

Pierre souffre de cette cécité apparente mais il perçoit des choses profondément et à sa manière. Son rapport aux objets, la disposition de son corps pour saisir les choses sont différents du notre. Le narrateur lui ouvre sa manière de ressentir les choses. Ainsi, il parvient à lui procurer du plaisir.  
Quant aux cécités non apprentes ce sont des pires qui puissent exister.
Celui qui est persuadé de savoir,
celui qui se croit fort,
celui qui pense avoir le pouvoir,
celui qui refuse l'amour,
celui qui rejette le bonheur,
celui qui ignore son corps, ...
ceux là sont à leur manière aveugles.

 

mitra | Le 27/03/2007 à 23:20 | [^] | Répondre

Re: Re:

Mitra, la vie est sélective, tout le temps que tu passes à observer, comprendre, aimer, donner pour quelque chose ou quelqu'un, tu le passes à ne pas voir le reste....Nous sommes tous des aveugles, ne crois-tu pas ? Certains plus que d'autres, tu as raison...

 

marina | Le 28/03/2007 à 08:10 | [^] | Répondre

C'est quoi le sujet déjà ?

petit problème (message de la direction)

 

Bibi | Le 28/03/2007 à 22:56 | [^] | Répondre

Re: C'est quoi le sujet déjà ?

Bibi,
Refais-nous çà, mais autrement: il semble que tu n'aies pas utilisé l'éditeur correctement.
Vas-y sans gêne, c'est arrivé à tout le monde (même à Laseine, donc relax!)

 

leblase | Le 28/03/2007 à 23:26 | [^] | Répondre

il est est rare !

voilà....

 

Cath | Le 09/04/2007 à 19:32 | [^] | Répondre

Re: il est est rare !


Cath, bienvenue ici
Certes, il est rare d'être


Mais encore?

 

leblase | Le 09/04/2007 à 19:53 | [^] | Répondre