Version imprimable un fleuve d'irréel

Partager nos poumons

"La capture d'un neutron est une façon bon marché d'ajouter un proton à un noyau et de fabriquer des atomes qui n'existent pas dans la nature car ils sont instables."

Garwin & Charpak, Feux follets et champignons nucléaires

A moins que vous ne passiez ici pour la première fois (Ah, la première fois!...) ou que vous ayiez la tête dans le sacvuittonmarquedéposée, vous aurez remarqué un certain changement environnemental. Il y a comme de l'animation, c'est sûr, mais ce n'est pas seulement esthétique.
Il y a du sens et de la fonction. 
Comme certains le savent, ce ouaiblogue a pris tout de suite, alors que j'avais vaguement mis une photo, un titre et fait deux-trois clics. J'ai laissé le machin aussi sobre que possible dans le souci de mettre en valeur le contenu des commentaires.
En deux ans quelques modifs ont été apportées pour favoriser la navigation dans ce qui n'aurait pas dû avoir lieu, à savoir le nombre de nos discussions chaotico-empiriques, truffées de détournements aussi bien dans la forme que sur le fond.
..et aussi parce que les blogs arbredenoelisés me plaisent moyennement.
Ce qui m'a conduit a négliger les ouvertures d'une plateforme rivale et de deux centrales de pub en ligne qui m'auraient permis de payer les dernières traites de mon yacht en suggérant à vos subconscients d'acheter ceci et celà (pourtant, c'était bon et pas cher).
Il nous fallait cependant de nouveaux moyens.


Nous avons travaillé dur
(enfin..moi, j'ai pris la photo)

Une demande qui m'a souvent été faite trouve sa réponse: les archives sont disponibles depuis le début, facilement et exhaustivement.
Et hyperjoliment, trouve-je.
Une autre fonction apparaît: la Promo d'utoliée, qui permettra de faire un lien sur un commentaire, une photo, une animation, une création sonore publiés ou pas et de vous les mettre en pleine poire virtuelle.
Cette rubrique, embryonnaire à ce jour, prendra petit à petit son rythme.
Signe supplémentaire de ma fabuleuse ouverture d'esprit, les visiteurtrices pourront en personne me suggérer des trucs en m'écrivant sur la petite enveloppe. Cela ne concerne pas ceuxcelles qui ont déjà acheté mon adresse e-mail à DNM).
Alors vous vous dîtes: leblase nous avait jusque-là caché son étonnante maîtrise du chteumeuleu, du Ixèmèle, du CRS Céèssesse et autres fariboles exotiques.
Ben non, en fait je suis à peine capable de publier un billet. Mais j'ai vu arriver dans la machinerie un ru, un ruisseau, une cascade, une rivière,


LASEINE, ce fleuve qui n'a qu'une rive

Le poète du nonlieu qui en hante plusieurs, le sculpteur du flashplayer de son état m'a ravalé la tronche. Non seulement il m'a fait une tétrafleur mais je crois qu'il rend service à tous ceux qui viennent zyeuxmuetter et commentateurtricer ici. En plus, la proposition est venue de lui: j'ai dû relire trois ou quatre fois son mail avant de comprendre.
Que chacun sache combien cette proposition spontanée et sa contribution ingénieuse m'ont touché.
Hosanna in excelsis Laseino (o car Laseine en est un)!
Ce qui nous amène à une réflexion. Ben oui, on ne va pas en rester là. Ceux qui ont écouté la radio savent qu'un autre projet couve qui requiert au premier chef une initiative marinouillenne, à laquelle s'est jointe une initiative ancolienne: une tentative pour faire passer nos élucubrations de haut niveau (plus haut que le débat politicien qui se déroulerait dans des cryptes sectarisées) directement ailleurs, dans un espace battu par les vents, traversé par des centaines de milliers d'indifférents, un truc qui s'appelle la rue.
Ce qui me fait me poser une ou deux questions que je n'hésiterai pas à partager avec vous:

Préférez-vous que la rue envahisse ce cloaque ou le contraire?
L'Institut Gartner ayant annoncé que 2007 verrait la décrue des blogs, leblase a t'il eu raison de se réabonner sur VB?
jlb va t'il mieux?
Avez-vous d'autres idées de contribution à l'invasion du monde?
Souhaitez-vous que ce blog défende une grande cause internationale comme la protection des choux de Bruxelles ou nationale comme la défense des charentaises (ou autre, à vous de proposer)?
Le fait de créer ici du truc remplit-il une fonction autre que récréative? Avez-vous appris autre chose que la recette des nouilles à l'eau?


Est-il important que ce shplouc aille dans le bon sens?







boutons de shplouc


Commentaires

Le fait de créer ici du truc remplit-il une fonction autre que récréative?
Oui, partager un peu beaucoup de chaleur piquante autant que questionnante, fluviale, lunaire, persanne, cypresssante, marmitonnante, quiryante, étoiles bloguantes, complexaimante, ma roquinante, gargentuante encore oui, imanescente, di7nante, archichanoiraude, colloquante singulièrement, cheminotronnante, yaelalletante, yeuxmuette venant de toute le planète...
Avez-vous appris autre chose que la recette des nouilles à l'eau?
La patience et la percévérence en attendant un clic, un seul de jlb ;-)

 

ancolie | Le 05/03/2007 à 01:07 | [^] | Répondre

Je dois te l'avouer, je n'ai pas compris le quart de la moitié des changements qui vont être opérés ici (WizzaCola... Le Wizz est une plante médicinale qui donne son gout à la boisson la plus tonique du moment! WizzaCola... La vie est là!), mais j'apprécie ton intention louable d'épargner cet espace d'invasions putlicitaires (Envie d'un partenaire collant? CollDéroul', le rouleau de skotch le plus collant de sa catégorie... CollDéroul'... Suivez la bande!) et d'en faire, tout comme Cruiyf le pronait pour le football, un terrain de jeu total pour les fratras lexicaux qui nous servent de phrases (Vous ne trouvez pas le sommeil? Vous avez épuisé tout votre stock de Donormyl sans effet? Le blog Mehdi7 est la solution... Lisez le une demi heure avant d'aller vous coucher, et vous dormirez. Mehdi7. garantie de sieste.) et un lieu convivial où création et la folie font bon ménage (Nous avons fait le test et seul Decap'Tout peut nettoyer votre baignoire après le passage d'animaux. Decap'Tout. LA solution pour dégraisser votre baignoire, même après le passage d'un troupeau de renards).
Aussi, qu'importe les changements qui seront faits, et même si je les comprends pas (Study'Romance. Aides aux devoirs. parce que la réussite de vos enfants se construit maintenant: math, français, tradding, dumping social, tir à la carabine, chantage, etc), je sais que je peut faire confiance à ton sens inné de la probité et de ton implication (Posez ici un encart publicitaire. tarifs intéressants. Contacter LeBlase.net)

je te souhaite bonne journée à toi et à tous. je retourne travailler :-P
(Ce commentaire vous a été offert par les magasins la Poirefouille, le magasin de toute les poires)

 

mehdi7 | Le 05/03/2007 à 11:56 | [^] | Répondre

Re:

Mehdi7
Voilà effectivement un commentaire désinteressé! Pas la peine que je me décarcasse à refuser la pub si tout le monde fait comme toi! D'ailleurs ce serait assez rigolo..
Pour les changements sur la promo d'utoliée ça va venir: Laseine m'a livré l'outil en y incorporant les archives afin de me faire comprendre comment ça marchait (Laseine et moi, c'est Mozart apprenant à Forrest Gump à jouer du piano avec des moufles), à moi de le remplir.
Et maintenant, une petite page de publicité


Chez leblase au moins, on n'est pas matraqué!

 

leblase | Le 05/03/2007 à 12:43 | [^] | Répondre

Re: Re:

Vous pouvez ironiser sur la pub. N'empêche que le truc de mehdi7 pour dormir, ça marche pas, c'est même un bon moyen de rester éveiller, et grâce aux subtiles modifications de laseine, j'ai enfin pu vérifier dans les archives qu'il n'y a pas la recette des nouilles à l'eau sur ce blog.

On nous trompe vous dis-je, on nous ment. Je vais continuer mes vérifications.

 

donydami | Le 05/03/2007 à 15:00 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

comment ça il n'y a pas la recette des nouilles à l'eau sur ce blog ??? on ne parle que de ça depuis les débuts, glorieux, mais lointains à présent.

 

complex | Le 05/03/2007 à 15:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

Ce n'est pas tout-à-fait exact:
l'Homme sait faire la nouille; il lui reste à inventer l'eau

 

leblase | Le 05/03/2007 à 15:16 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

Vraiment, ça me brise le coeur de constater à quel point tu es vendu aux grands groupes pharmaceutiques barillat rivoire et carré buitoni et Luce Tucru.
Si tu regardes bien, il me semble que dans un des 25 à 30 000 commentaires laissés ici, Marco Polo nous explique comment ce qu'il avait pris pour de la fibre optique était en fait un linguine.

 

leblase | Le 05/03/2007 à 15:21 | [^] | Répondre

et la publicité déguisée ?
grâce à Marcel, je découvre votre nouveau billet.
ça fait 3 ? 4 ? abonnements à viabloga ? deviendriez-vous fidèle ?

 

complex | Le 05/03/2007 à 12:54 | [^] | Répondre

Re:

Complex,
vous ici? Je vous croyais marié et interdit d'Internet par votre épouse dominatrice.
 
Marcel est en effet une publicité déguisée, ou plutôt costumée ( XVIème Italien, je vous prie). 

 

leblase | Le 05/03/2007 à 13:05 | [^] | Répondre

Re: Re:

de Bologne ?
je suis de passage, incognito.

 

complex | Le 05/03/2007 à 13:27 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

en tous cas, ça se modernise vachement dans le coin.  vous n'hésitez pas à user des plus clinquants artifices, pour attirer les commentateurs/trices de qualité.

 

complex | Le 05/03/2007 à 13:32 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re:

Vous me connaissez, je suis prêt à toutes les bassesses.
A part çà, les costumes sont d'Assise: la magnifica parte del basso contra la bellissima parte del sopra.

 

leblase | Le 05/03/2007 à 13:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re:

ahhh ! j'hésitais entre Assises et Bologne.

 

complex | Le 05/03/2007 à 14:34 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

enfin, c'est plutôt mon épouse dominatrice qui pensait à Assise.

 

complex | Le 05/03/2007 à 14:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Reprenez le dessus, Complex, et tâchez de la faire penser à Jenu, en Indonésie

 

leblase | Le 05/03/2007 à 15:08 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Complex > il n'y a pas que des commentateurs et tatrices de qualité qui reviennent ! La preuve : on est là nous aussi :-))) Leblase était bien conscient de ce risque. Un blog rénové et visant un fort trafic draine, comme le RER, des "clients" peu ou prou indésirables... C'est toute une faune qui revient ou arrive. 

 

Yves | Le 05/03/2007 à 15:32 | [^] | Répondre

leblase assume tout

Yves
c'est vrai: le risque était gros. Mais je dispose, avec la fonction "promo" de plein d'opportunités...Come par exemple de publier une catégorie "les commentaires auxquels vous auriez aimé échapper"...Ma vengeance sera terrible, comme Ivan.
A ce sujet, je rappelle que ceuxcelles qui ont des suggestions pour promo (un comm, une image, un son, un poème publiés et dénichés dans les archives) peuvent m'en faire part, car le truc est très flexible.

 

leblase | Le 05/03/2007 à 15:55 | [^] | Répondre

Re: leblase assume tout

Dy recyclage de com publiés au rayon Promo ????

Mais c'est énorme ça !!!!


Toute le plat sans les épices ! et déjà emballé !!

Puah !!!, ça sent le plastique ça !!


J'apprécierais si le com est réellement recyclé, c'est à dire transformé par son lecteur en daube provençale avec des produits frais !

On est gourmets ici, tout de même !








 

marina | Le 05/03/2007 à 16:37 | [^] | Répondre

Re: Re: leblase assume tout

Kek'choz...
J'essaye de démocratiser, populariser, faciliter l'accès aux (rares) perles qui y ont été déposés par des commentateurtrices (pour la plupart disparus, bien sûr) et bing! Voilà le genre de réponse que je me paye..
Tsst tsst
J'oubliais le snobisme, l'élitisme de ceuxcelles qui ont vécu dans le luxe du Direct live on leblase qui évidemment vont essayer de barrer la route aux blogueurs émergeants, insensibles (j'aurais pu m'y attendre) à l'effet de serre, aux émissions nocives de Web2°, à l'épandage de dyoxyde de comm.
Cassez-vous le cul qu'ils disaient, et vous verrez venir à vous les petites nanas et les grands investisseurs..
Eh bien non!
 Une caste privilégiée, figée sur ses acquis préfère rester dans sa tour d'ivoire, alors que si elle apprenait les bienfaits du partage, elle verrait aussi (je parle pas d'Elle, je parle d'elle, la caste) que, lorsqu'elle est citée dans la promo de mon amie utoliée, ce seront des centaines, voire des milliers de blogueurs affamés qui lui voueront un culte.
Puisque c'est comme ça, le culte, il me sera réservé.

 

leblase | Le 05/03/2007 à 16:58 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: leblase assume tout

Bon bon vu comme ça, si des milliers de gens me vouent un culte parce que moi, moi même et ma personne sont cités dans ton utoliée, alors je veux bien exceptionnellement faire preuve de générosité et te laisser divulguer mes perles (rares) cela va de soi !



 

marina | Le 05/03/2007 à 18:53 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: leblase assume tout

Il y a vraiment de braves types à la gendarmerie.
Il adorent être promenés en bateau.
C'est distrayant.
Oyez !





gendarmerie_jecoute.mp3


 

marina | Le 05/03/2007 à 19:09 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: leblase assume tout

C'est vrai que le gendarme avait l'air d'un brave type!
L'autre avec sa logique imparable, c'était Complex? C'est drôle, je ne le voyais pas fumeur.

 

leblase | Le 05/03/2007 à 19:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: leblase assume tout

C'est à dire que Complex auprès de sa caverne a bien dû goûter à différentes substances et essayer de les fumer, pour passer le temps. Je ne sais avec quel résultat.... Marcel, tu peux nous aider ?

 

marina | Le 05/03/2007 à 19:51 | [^] | Répondre

Re: leblase assume tout

"un comm, une image, un son, un poème publiés et dénichés dans les archives"
Moi je voudrais que la totalité de MES précieux commentaires rédigés avec MES petits doigts soient en "promo".
L'argent ainsi récolté sera dépensé pour MOI même.
Je ne travaille pas gratosse MOI et encore moins pour sauver le monde !
J'overhallucine.
Mitra

 

mitra | Le 05/03/2007 à 17:16 | [^] | Répondre

Re: Re: leblase assume tout

Mitra
Restons simples.
Enfin, reste simple, toi. Je sens que la fièvre va encore monter dans ta tête de piaf: avant de publier quoique ce soit de toi dans la promo, je veux une photo d'un bout de toi.
N'importe quel bout.
Et pas la peine de crier, je suis entouré de zoizeaux qui font pioupiou en français pour la plupart, bien que l'autre nuit j'aie entendu les oies sauvages qui remontaient vers le Nord avé l'assent du Sud

 

leblase | Le 05/03/2007 à 18:02 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: leblase assume tout

Leblase,
Comment ça reste simple ?
J'étais simple avant l'aventure leblasienne.
Incognito, j'étais simple, je me voyais parmi les feuilles de l'arborescence humaine.
Avec leblasepointnet, je vais peut être être exposé dans la rue.

Avec leblasepointnet, je me suis prostituée corps et âme et voilà que tu me demandes d'exposer un bout de moi ! Pourquoi faire ?
Admirer la beauté de mon bout ?
Se lamenter de la laideur de mon bout ? Aller Leblase.
Tout ceci n'est bon que parce que c'est du virtuel. A la rencontre du nos bouts respectifs tout ce mythe se cassera.



Qui j'étais ? Une paumée.
Qu'ai-je devenue ? Une qui pense pouvoir sauver un bout du monde alors que ... passons !

 

mitra | Le 06/03/2007 à 00:18 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: leblase assume tout

Mitra
Tu n'étais pas simple nononon je ne vais pas avaler une telle sornette. Peut-être avais-tu mis ta conscience dans un plan simplifié (sinon simpliste) de ce que tu es qui tu es ou de quoi le monde est fait: un truc banal qui signifie qu'on fait dodo parce que l'on craint de souffrir au réveil.
Mais tu avais vriament trop de richesses et trop de poubelles, trop de peaux mortes et trop de miel pour en rester là.
Cepointnet n'y est pour rien:
ça a commencé par ton intérêt pour l'Art Occidental et dès le départ de nos entretiens tu as montré une disponibilité d'esprit et une sophistication tellement éloignées des habituelles simplifications sur l'art et les artistes (y compris ce que je peux lire ici) qu'il m' a semblé clair que tu étais sur une route personnelle.
Que tu avais fait les premiers pas (j'aime bien quand les femmes font les premiers pas. Je sais c'est patatipatata mais j'aime bien: il y a quelque chose d'émouvant dans la façon dont elles le font).
Donc on disait: Mitra, un bout de toi!

 

leblase | Le 06/03/2007 à 11:55 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: leblase assume tout

Ecoute moi bien Leblase, enfin .. lis bien ce que j'écris parce que MOI je SAIS.
Pour moi tout le monde est riche, tout le monde a trop de poubelles et de peaux mortes, ...
Ce qu'il faut à tout le monde c'est une personne qui les réveille.
Celui que tu penses être ferme aurait pu ne pas l'être si une personne en qui il avait confiance l'avait guidée.

J'ai beaucoup réflechis à ce phénomène (leblasepointnet et en particulier leblase).
Ce lieu n'est pas ce qu'il est sans Leblase.
Ce lieu sera ce qu'il est sans MOI; il sera juste différent c'est tout.
Ce lieu n'est pas ce qu'il est qu'avec les zyeuxmuets ... héhé, toi, tout seul à te rédiger des billets et à te commenter tout seul. Ce serait marrant d'essayer d'ailleurs ... je suis sûre que tu ne serais pas toujours d'accord avec toi même;-)))
Pourquoi ?
Aller ... tu le sais bien.
Tu as l'art de dégager des personnes le meilleur d'eux. Tu sais établir une étroite relation avec chaque commentateurtrice parce que tu sais déchiffrer entre les lignes ce qui les touchent.
Laseine passe des heures, la nuit, à faire des animations, à avoir des idées.
Elle passe du temps à être si raffiné et toujours près ... du corps de tes mots.
Jo se fait plaisir, collectionne des photos de sourire à offrir, des commentaires sérieux à offrir.
Marina dessine, prose, cherche et cherche ... c'est marrant parce qu'elle trouve toujours.
Ahhh, je ne vais pas tous les faire.

La star ici c'est toi;-)))))))))

Un bout de moi ?
Sirène d'abord, tu nous l'as toujours promis. Peut être qu'en ce faisant les hommes d'ici commentront la nuit.

Un bout de Sirène
On verra après pour moi !

 

mitra | Le 06/03/2007 à 13:08 | [^] | Répondre

les commentateurtrices sont les stars

Mitra,
c'est marrant que tu aies posté ce comm maintenant, en y incluant cette photo, juste au moment où utoliée rajoutait un élément dans sa promo..
Vas-y voir.
Je suis touché parce que tu me dis.
Ce lieu ne serait pas ce qu'il est sans moi, bien sûr; mais sans vous il ne le serait  pas non plus: différentes concordances ont fait que certaines personnes se sont connectés, ont lus, ont décidé de participer et nous nous sommes mutuellement surpris, épatés, amusés, instruits.
Même si j'avais ce don magnifique de "dégager des personnes le meilleur d'eux"comme tu dis, encore faut-il que ce meilleur vaille le coup.
Or c'est ainsi: c'est d'la bonne.
Pourquoi d'ailleurs n'imaginerions-nous pas quelque chose de plus vraisemblable et qui va dans le sens de ce qu'on espérait (au début) tirer de l'internet en général et des blogs en particuliers, à savoir la possibilité d'atteindre un niveau profond ou élevé d'échanges, où chacun se mettrait au (doux)défi d'être au meilleur de soi?
Quelqu'un qui serait poussé par ses interlocuteurtrices/commentateurtrices à faire en sorte que le salon les amène à être assez exigeants et libres pour lâcher ce qu'ils ont en eux?
L'exemple de Laseine: il n'a pas attendu de tomber sur ce shplouc pour être ce qu'il est. L'athmosphère, la rapidité et la vivacité des délires frivoles, créatifs ou des moments intenses, doux lui ont fourni un espace pour offrir les trésors qu'il est capable d'inventer et rassembler sans cesse.
L'exemple de Jo, qui souviens-toi est arrivée sans trop connaître les blogs et a décidé, ce qui était très original, de squatter ce blog pour en faire le sien et s'y livrer sans retenue (je me souviens d'Archi lui suggérant sans effet de se protéger) pour nous offrir son enthousiasme, ses emportements, son amour parce qu'elle était dans un environnment adulte, sensible, démoniaque mais respectueux: ce n'est pas leblase mais leblasepointnet qui en furent les provocateurs.
L'exemple d'Elle, qui se réinvente sans cesse: crois-tu qu'elle ne soit as ainsi dans la vie?
Marina: ben oui, elle dessine, écrit, prose, cherche, et nous donne le souffle de ce qu'elle trouve.
Et les autres que tu ne cites pas (il y en trop, c'est certain, pour qu'on s'y mette)
Chaque individu donne de la qualité car ilelle sait que la compagnie qui va le lire-zyeuxmuets comme commentateurtrices- ne lui répondra et ne lui donnera qu'à la mesure de ce qui a été publié.
Sinon, ilselles l'ignoreront, tout simplement.
C'est euxvous les stars.

 

leblase | Le 06/03/2007 à 13:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Yves, t'es bien sûr que leblase ne t'a jamais traité de commentateur de qualité ??? incroyable !

 

complex | Le 05/03/2007 à 16:21 | [^] | Répondre

Complex hâte Yves

Pendant que vous y êtes, vous ne voudriez tout de même pas que je vous qualifie de commentateur plein de charme, non?

 

leblase | Le 05/03/2007 à 17:02 | [^] | Répondre

Re: Complex hâte Yves

j'y réfléchis !

 

complex | Le 05/03/2007 à 17:40 | [^] | Répondre

Re: Re: Complex hâte Yves

Complex > Leblase ne m'a jamais traité... comme dirait Yael qui s'y connaît en expressions djeunzes !

 

yves | Le 05/03/2007 à 17:48 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Complex hâte Yves

C'est normal que la belle défrisée d'Ashdod, je l'ai traitée.
Mais toi...Toi, tu es intraitable!

 

leblase | Le 05/03/2007 à 18:06 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Complex hâte Yves

Pas la peine de crier Leblouse, j'suis la j'lis tout. Meme la note. Si si

J'm'ai transforme en zyeumuets un peu.

 

Yael | Le 07/03/2007 à 17:52 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Complex hâte Yves

COMMENT çA T'ES ZYEUXMUETS YAWOUELZE?

 

leblase | Le 07/03/2007 à 20:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Complex hâte Yves

Yves tu m'traites derriere mon dos?

 

Yael | Le 07/03/2007 à 17:54 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Complex hâte Yves

Allez viens ! je vais te traiter autrement :-)))))

 

Yves | Le 08/03/2007 à 07:49 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Complex hâte Yves

Et en cette journée de la femme,

 pour toutes celles qui veulent se faire traiter autrement,

soit par derrière soit par devant,

qu'elles le fassent savoir hautetfort.

 

littlewing | Le 08/03/2007 à 08:29 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Complex hâte Yves

littlewing,
tiens donc, te voilà de retour de ton périple. Et donc, si je comprends bien, tu es devenu traiteur?

 

leblase | Le 08/03/2007 à 11:03 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Complex hâte Yves

Je préfère tirer une traite sur l'avenir, c'est moins crapoteux.

 

Yves | Le 08/03/2007 à 12:29 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Complex hâte Yves

Je viens de lire que Ségolène nous demande maintenant d'oser la femme. "Osez la femme" ! Demandé si gentiment, si j'étais homo, c'est sûr que je me laisserais faire et que j'essaierais.

 

Yves | Le 08/03/2007 à 12:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Complex hâte Yves

J'avais aimé Osée Joséphine, j'irais jusqu'aux élégantes, aux érudites, aux élèves appliquées, aux ecervelées et, je dois l'avouer, je suis allé aux Ethiopiennes,  aux Ecossaises, aux exhaltées, aux énervantes, aux énamourées, aux excessives souvent, aux extrémistes parfois, aux elles toujours.
Mais oser la femme...Proposer, reposer, déposer, composer, apposer, supposer encore?

 

leblase | Le 08/03/2007 à 12:44 | [^] | Répondre

clap clap clap

bravo laseine !

 

Jo | Le 05/03/2007 à 14:44 | [^] | Répondre

Je crois Leblase qu'avant d'apprendre quelque chose ici, on a vécu quelque chose, d'inqualifiable même si on pourrait allonger des centaines de lignes pour s'approcher des mots justes.
Beaucoup d'entre nous ont connu la fébrilité, l'amour, l'attachement, l'obsession de ce blog et n'en sont pas encore revenus.

C'est quelque chose d'irracontable que d'aimer des âmes errantes et de se sentir liées à elle par leur questionnement et leur refus à définir, et par leur talents contrastés à caresser la fragilité des choses et des sens. Il y a l'éclat de l'émerveillement, la conscience de jouer d'un instrument au milieu d'une symphonie étrange ou d'une cacophonie innommable mais qui sécoule sans fin. Il y a une aventure.

On se retrouve à vagabonder, à tourner en rond, à jouer la même valse à mille temps en battant la mesure et en murmurant tout bas,  parfois si bas qu'on ne nous entend plus mais on reste là car on sait qu'ici il s'est passé quelque chose qui n'est pas mort.

Ici on a aimé, Leblase, et ça c'est une aventure.........

 

marina | Le 05/03/2007 à 14:54 | [^] | Répondre

Promo , promo, est ce que j'ai une gueule de promo?

Leblase,

c'est une enquête satisfaction ?

un grand nettoyage du printemps ?

tu veux qu'on t'aide à repeindre les cages?

spécimen Leblasien (classification de Leontieff)

manifestation leblasienne à Mulhouse observée cet aprés midi à 16 heures

16OOO participants  selon le chef de gare, 1246 selon la police...

 

Ellectron libre! | Le 05/03/2007 à 19:38 | [^] | Répondre

Re: Promo , promo, est ce que j'ai une gueule de promo?

Electron libre tu es drôle et reconnaissable entre 1000 !!!
Mais tu m'expliqueras qui est Léontieff, ok ?
Quajt à la manifestation, on a observé un policier en train de rêver sur un de tes commentaires, on a dû le ramener de force au poste

 

marina | Le 05/03/2007 à 21:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Promo , promo, est ce que j'ai une gueule de promo?

MariNaCl,

en fait c'était Mendeliev , on apprend en chimie (mais c'était il y a longtemps)....

 

Ellectron libre! | Le 05/03/2007 à 22:13 | [^] | Répondre

Re: Promo , promo, est ce que j'ai une gueule de promo?

Ellectronennette,
Pas de doute, je préfère les calculs de chefs de gare.
Voilà une très jolie manifestation de tôles ondulées ou de placoplasts, ça vous a un petit air de printemps et justement, tu poses de ces questions de ménagère de moins de cinquante (Kilos? Années? Amants? Enfants? Maris? Millions?) et je te réponds car ma mère m'a appris qu'il fallait faire croire aux gens qui sont des femmes, qu'on leur répond. Oui je sais, dit comme çà ça fait un peu macho comme Architestostérognac, mais je le dis tout de même.
Bon, j'ai perdu le fil, moi.
Pourquoi la fréquentation de ce blog est-elle majoritairement masculine dans la journée, féminine le soir?

 

leblase | Le 05/03/2007 à 23:34 | [^] | Répondre

Re: Re: Promo , promo, est ce que j'ai une gueule de promo?

Ca doit etre a cause du decalage horaire entre Mars et Venus.


 

tilly | Le 06/03/2007 à 12:08 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Promo , promo, est ce que j'ai une gueule de promo?

Tu crois que je devrais transformer lepointnet en station orbitale pour permettre aux Martiens et aux venusiennes de décompresser dans un environnement neutre?
Non, ce ne serait pas la solution: sans un minimum d'agressivité et de défi entre les espèces mâles et femelles, il ne se passerait rien.
On va donc maintenir ce décalage. tu te souviens de ce philosophe Autrichien qui disait que le langage des hommes avait pour but de transmettre des informations, et le langage des femmes celui de créer des liens?
Nous n'avons décidément pas le même language, ni la même langue. Heureusement qu'on les met en contact de temps à autre.

 

leblase | Le 06/03/2007 à 13:03 | [^] | Répondre

vénusiennes avec un V majuscule s’il vous plait. D’abord.



 

Il la veut la guerre ? Comme sur France Inter ce matin, ce journaliste parlant de « Rencontre de Femmes » pour Ségo rendant visite à Merkel. Aurait-il parlé de « Rencontre de Mecs » s’agissant de Sarko et Blair ?

C’est la Semaine du Jour de la Famme, alors il va falloir prendre notre mâle en patience. Ils n’ont pas fini de faire hérisser le doux duvet sur nos bras gracieux, ici comme partout ailleurs, avec des monuments de vaines paroles érigés à la valeur ajoutée de notre genre. Ajoutée à quoi ? Genre de quoi ?

 

 

tilly | Le 06/03/2007 à 17:00 | [^] | Répondre

Re: vénusiennes avec un V majuscule s’il vous plait. D’abord.

Tilly
Es-tu sûre que ton radiojournaliste y voyait de la valeur ajoutée?
Héhé
Peut-être qu'il se disait: tiens je vais aller rejoindre ArchijesuisenAngleterregnac, une terre d'hommes.
Des vrais.
D'un autre côté, il ignore qu'Archiaimelessucettesgnac s'est dit: "à moi les £ et les petites anglaises"

Ceci dit tu as raison: "Rencontres de Femmes" Français Innocents""Devine qui vient bloguer"...Les qualificatifs ont de nombreuses fonctions:tout en définissant et en précisant certaines données, elles délimitent aussi notre rapport au sujet, et elles le confinent à un état/statut/qualité.

N'empêche espèce de sacripante si tu veux me faire dire que les femmes et les hommes sont pareils tu n'y arriveras pas: il me reste deux ou trois hormones indélébiles.

 

leblase | Le 06/03/2007 à 17:21 | [^] | Répondre

Re: Re: vénusiennes avec un V majuscule s’il vous plait. D’abord.

si tu veux me faire dire que les femmes et les hommes sont pareils

Tilly, Blase,
Tous différents, et tous égaux plutôt. Quelles que soient les différences et pas seulement liées au genre homme-femme, mais aussi intellectuels manuels, cartésiens rêveurs, baroudeurs casaniers, grands communicants ou grands silencieux, expérimentés débutants, etc... C'est l'acceptation de ces différences, quelles soient innées (c'est la version actuelle style Mars et Vénus) ou acquises (ce contre quoi se sont battus les mouvement féministes des années 60-70) qui peut un peu essayer de résoudre les tensions qu'elles engendrent. Si non on en arrive à la version Houellebecq : vivre seul, consommer du sexe et se reproduire par clonage !

 

ancolie | Le 07/03/2007 à 12:13 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: vénusiennes avec un V majuscule s’il vous plait. D’abord.

Ancolie,
Je te lis ... tranquille et me vient à l'esprit cette question que je te pose ... là ... tout de suite :

"... version Houellebecq : vivre seul, consommer du sexe et se reproduire par clonage !"
Selon Houellebecq et dans son raisonnement considère-t-il une consommation du sexe en solitaire ou accompagné ? S'agit-il d'une solitude absolue ou raisonnée ?

 

mitra | Le 07/03/2007 à 12:29 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: vénusiennes avec un V majuscule s’il vous plait. D’abord.

Je crois que ce qui me rebute le plus chez ce type, c'est qu'il a le dont d'être tellement fermé aux autres qu'il en arrive à se croire seul même quand il est accompagné. Je ne le lis plus, trop réaliste et déprimant.

 

ancolie | Le 07/03/2007 à 20:55 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: vénusiennes avec un V majuscule s’il vous plait. D’abord.

Tu sais Ancolie, tout en étant ouvert aux autres, je me sens seule même accompagnée !

"... trop réaliste et déprimant"
Cette solitude est réelle et surtout nécessaire à condition qu'elle est bien gérée.
Ne faut-il pas conjuguer la lecture d'un récit déprimant avec une autre plus vivace pour faire la part des choses ?
Là on parle de Houellbecq qui est surtout médiatisé mais en règle générale, ne doit-on pas mélanger le sucré et le salé ?

 

mitra | Le 08/03/2007 à 00:19 | [^] | Répondre

accompagnée même quand je suis seule

Mitra,
C'est amusant comment nous sommes différentes, c'est peut-être pour ça que j'apprécie tant ta compagnie ;-)
Je ne me sens que rarement seule, même quand il n'y a que moi autour de moi. Aujourd'hui entre le départ ce matin et le retour ce soir de la tribu familiale, je ne vais pas voir âme qui vive, à part l'écureuil qui va venir trifouiller dans la jardinière sur la fenêtre pour chercher s'il retrouve encore les noix qu'il y a cachées. Pas un visage humain, pas une voix (en général je mets le téléphon en stand by). J'entendrai certainement le grincement du portail de mon vieux voisin, mais non, je n'irai pas converser aujourd'hui. Les seuls papotages de la journée seront ici entre le fromage (qui rit pas) et un petit moka d'Éthiopie. En ne voyant personne, je peux travailler au calme et me concentrer sur l'essentiel de ce que j'ai à faire et à écrire. Mais je me sens accompagnée, remplie de ceux qui sont concernés par les projets sur lesquels je travaille et qui par leur confiance en moi, me donnent de l'énergie. Je ressens aussi de façon très forte la présence de ceux que j'aime même s'ils sont loin, même si je ne les ai pas vu depuis longtemps pour certains. Et il ne s'agit pas de souvenirs, mais de resssenti vivant, vivifiant.
Tout l'opposé d'hier, journée réservée au enfants, et tout l'opposé de demain, où je cotoyerais plein de monde. Quand au week-end, ah mamilla !


 

ancolie | Le 08/03/2007 à 12:48 | [^] | Répondre

Re: accompagnée même quand je suis seule

Bonjour Ancolie,
On doit avoir une forme de fraternité toi et moi. Je pourrais écrire ce que tu écris à Mitra... que j'apprécie beaucoup aussi, comme toi.

 

Yves | Le 08/03/2007 à 13:15 | [^] | Répondre

Re: Re: accompagnée même quand je suis seule

Yves,
Sais-tu qu'il existe toutes sortes de forme de fraternité ? J'en ai découverte une au retour de vacances, dont je n'avais pas encore entendu parlé. Je te raconte, c'est récré...
On attendait, à pied, le bateau, le dernier prévu à cause d'une bonne tempête qui se réparait. Il y avait beaucoup d'agitation sur le port pour l'embarquement, tous les lycéens qui repartaient sur le continent pour la reprise des cours, et c'était pas sûr que tout le monde puisse passé. Les petits loups étaient plutôt excités dans la file d'attente, il avait fallu un peu calmé le jeu et notre babou faisait la tête, en yeutant ses baskets. Impossible à dérider. Le débarquement a commencé (à chaque fois je trouve ça impressionnant) : le courrier, les caisses d'alimentation, deux chevaux, l'ambulance, ceux à vélo et les quelques voitures, puis la file des arrivants, chargés, principalement des vacanciers, et l'équipe de foot locale qui rentrait de son match dominical. Il y avait un jeune, grand, à la peau foncée avec une chevelure frisottée longue, toute debout et partant dans tous les sens, des vraies rastas quoi. En montant le quai, il s'est mis à regarder notre babou à la crinière semblable, de plus en plus fixement, puis il a quitté la file et est venu lui frappé dans la main, la paume puis le poing, lui lançant un grand : "Salut, frère de cheveux !". J'ai vu mon babou s'illuminer jusqu'aux oreilles. Et même pas malade pendant la traversée...

 

ancolie | Le 08/03/2007 à 14:22 | [^] | Répondre

Re: accompagnée même quand je suis seule

Chère Ancolie,

Ce n'est déjà plus le week-end ? Va falloir que mon agenda imaginaire me rende des comptes, et qu'il m'explique comment on peut passer de vendrenuit à jeudi sans passer par la case remonte-temps en m'offrant autre chose que des guirlandes de où.

Sinon, apropos Houellebecq, une abhorration sans borne pour un hors-l'oeuvre qui tourne si bien autour du sexe sans mettre une once de couille dans son style, avec des histoires si plates qu'un canal s'est pendu et des personnages aussi attachants que des poulpes morts.

 

 

Garg | Le 08/03/2007 à 14:19 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: vénusiennes avec un V majuscule s’il vous plait. D’abord.

Ne faut-il pas conjuguer la lecture d'un récit déprimant avec une autre plus vivace pour faire la part des choses ?
Je trouve parfois que la réalité se suffit à elle-même pour le côté sombre et j'évite d'en rajouter une couche au niveau de mes lectures, de même pour le suivis de l'actualité. Je filtre. C'est la seule façon que j'ai trouvé pour pouvoir continuer à me dire que tout peut toujours s'améliorer et que le meilleur est à venir.

Tu veux quoi Mitra, pour ton café, sucre et sel ? Bon, je sais tu vas me dire que tu ne mets rien dedans. Un café seul je parie ;-)
 

 

ancolie | Le 08/03/2007 à 13:04 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: vénusiennes avec un V majuscule s’il vous plait. D’abord.

L'avis d'un expert dans "promo"

 

leblase | Le 07/03/2007 à 23:01 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: vénusiennes avec un V majuscule s’il vous plait. D’abord.

Archihouellebecqgnac










La direction rappelle que les auteurs sont responsables de leurs écrits. Par ailleurs , les écrits de la direction sont souvent irresponsables. C'est désolant, c'est vrai.

 

leblase | Le 08/03/2007 à 13:08 | [^] | Répondre

re ?

j'ai toujours pas trouvé la promo de la direction d'archi...

 

ancolie | Le 08/03/2007 à 13:45 | [^] | Répondre

Re: re ?

Promo d'utoliée tui cliques sur Archihouellebecquegnac>clik sur Archi l'a dit et tu tombes sur ceci: http://leblase.net/news/c-est-bon-quand-ca-dure#comment_11

 

leblase | Le 08/03/2007 à 13:56 | [^] | Répondre

Re: Re: re ?

Ah, blase,
C'est un comm du billet où j'ai débarqué ici et où j'ai découvert tes photos d'Ethiopie, presque juste il y a un an. Tu parlais de quoi dans ton billet du dessus là ? De la première fois ? ;-)))

 

ancolie | Le 08/03/2007 à 22:33 | [^] | Répondre

Re: Re: Promo , promo, est ce que j'ai une gueule de promo?

Ta question me fait penser à une blague où plein de passants (étrangers) se croisent dans la rue et se posent des questions. A la fin l'un d'entre eux demande où peuvent bien être les vrais français et on lui répond : ils sont au travail !

Alors pourquoi la fréquention diurne est-elle majoritairement masculine ? Réponse : parce que les femmes travaillent, elles !

Et pourquoi est-ce le contraire la nuit ? Parce que les hommes sont bourrés ou parce qu'ils dorment.

 

yves | Le 06/03/2007 à 19:00 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Promo , promo, est ce que j'ai une gueule de promo?

Yves,
Le soir, ils sont tous à s'instruire en regardant le fooooot à la tivi. Mais il faut laisser à Leblase ses illusions : il pense que son blog est plus intellectuel que le foot.

 

ancolie | Le 06/03/2007 à 22:19 | [^] | Répondre

le pied, et plus si affinités

Ancolie,
Vraiment je ne sais pas ce que vous avez toutes ce soir: vous vous faîtes plein de préjugés sur moi. Certes je n'ai pas été selectionné en équipe de France ni d'ailleurs, d'ailleurs.
Mais j'aurais pu: on m'appelait leblazinedinihno quand j'étais môme, et les propositions de contrats mirifique pleuvaient sur le front pelé de mon père.
Seulement voilà, à seize ans, j'ai vu Viridiana de Luis Buñuel et j'ai alors réalisé que le pied des femmes était beaucoup plus performant que le pied d'un homme, aussi doué soit-il pour le dribble.


le pied féminin semblait m'ouvrir sur d'étranges horizons
s'il vous permet de marcher, O femmes, il nous fait marcher aussi

Comme pour vous cependant, il est notre lien à la Terre sacrée

 

leblase | Le 06/03/2007 à 22:40 | [^] | Répondre

Re: le pied, et plus si affinités

"C'est le repos éclairé,
ni fièvre, ni langueur,
sur le lit ou sur le pré.
C'est l'ami ni ardent ni faible.
L'ami.
C'est l'aimée ni tourmentante ni tourmentée.
L'aimée.
L'air et le monde points cherchés.
La vie.
- Etait-ce donc ceci ?
- Et le rêve fraîchit."
    extrait de "Veillées" de Rimbaud, recueil "Illumination"

 

ancolie | Le 06/03/2007 à 23:22 | [^] | Répondre

en boucle

Gras, minuscules ou en couleur (la police), ces textes changeraient la rue, la Seine et le métro de la matraque ; et si la foule grivoise n’aime pas la poésie, il y aura encore les amateurs de baston et tous ceux qui pètent les neutrons (la majorité écrasante).

 

Zoé | Le 05/03/2007 à 20:10 | [^] | Répondre

Re: en boucle

Zoe
la foule grivoise aime t'elle la poésie?

La galopine
à pleine main
branle la pine
au beau gamin

L'heureux potache
décalotté
jouit et crache
de tout côté.

L'enfant, rieuse,
à voir ce lait
et curieuse
de ce qu'il est,
 
Hume une goutte
au bord du pis
puis dame! En route,
ma foi, tant pis!

Pourlèche et baise
le joli bout,
plus ne biaise
pompe le tout!

Petit vicomte
de Je-ne-sais
point ne raconte
trop ce succès.

Fleur d'élégance
Oaristys
de tes vacances
quatre-vingt-dix:

Ces algarades
dans les chateaux,
tes camarades,
même lourdaux,

Pourraient sans peine
t'en raconter
à la douzaine
sans inventer:

Et les cousines
anges déchus
de ces cuisines
et de ces jus

Sont coutumières
pauvres trognons,
dès leurs premières
Communions

Ce, jeunes frères,
en attendant
leurs adultères
vous impendant


Pourquoi pas, si on lui donne un peu de Verlaine?(Idylle High-Life)

 

leblase | Le 05/03/2007 à 23:54 | [^] | Répondre

Re: Re: en boucle

Que c’est bon d’être primaire. Verlaine laisserait le petit peuple de marbre.

 

Zoé | Le 06/03/2007 à 14:22 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: en boucle

De marbre?
"Vu que ce marbre enserre un corps qui fut plus beau
que celui de Narcisse, ou celui de Clitie,
je suis émerveillé qu'une fleur n'est sortie
Comme elle fit d'Ajax, du creux de ce tombeau"

Ronsard, les Amours 
Bon, j'arrête les citations maintenant, mais tu m'avais tendu la perche, comme on dit dans le Nil..        

 

 

leblase | Le 06/03/2007 à 15:16 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: en boucle

N’arrête pas, j’adore les citations...Narcisse?

 

Sous ce marbre repose un monarque sans vice,
Dont la seule bonté déplut aux bons François,
Et qui pour tout péché ne fit qu'un mauvais choix
Dont il fut trop longtemps innocemment complice.

L'ambition, l'orgueil, l'audace, l'avarice,
Saisis de son pouvoir, nous donnèrent des lois,
Et bien qu'il fût en soi le plus juste des rois,
Son règne fut pourtant celui de l'injustice.

Vainqueur de toutes parts, esclave dans sa cour,
Son tyran et le nôtre à peine perd le jour,
Que jusque dans la tombe il le force à le suivre.

Jamais de tels malheurs furent-ils entendus ?
Après trente-trois ans sur le trône perdus,
Commençant à régner, il a cessé de vivre.

                                                                                          Pierre Corneille, Sur la mort du Roi Louis XIII

 

Zoé | Le 06/03/2007 à 16:20 | [^] | Répondre

Tour de Babel virturéelle

Leblase, Laseine

Pourquoi ne pas concevoir le camaieu poètic sous la forme d'une tour de Babel ?

(j'aime moins la version actuelle)

puisque Leblase.net est un lieu de questionnement destiné à abattre les murs de la virturéalité (vieux débat du lieu) de l'incommunicabilité, de l'intolèrance et du politiquement correct pour  voir au travers.

une tour de Babel de bric à brac, de bric à blog pour voir mieux et plus loin au delà des Multivers ...

 

elle | Le 06/03/2007 à 09:04 | [^] | Répondre

Re: Tour de Babel virturéelle

ps: photo de la tour de Bal el Oued volée sur lenet à l'univ de Lyon (je crois)

 

elle | Le 06/03/2007 à 09:07 | [^] | Répondre

Re: Tour de Babel virturéelle

Elle,
C'est en projet, en fait: une Tour de Babel dont chaque commentateurtrice serait un élément, sans cesse mouvant et mutant, jouant à la chaise musicale et apportant sa rouche de couleur et de peinture pour le plus grand bonheur ou malheur, la plus totale surprise ou indifférence de MonsieurMadame Toulemonde.
Vos expertise du don, de la retenue, de l'envolée gratuite mais non dépourvue du sens de vos engagements personnels, sur un support qui ne porte rien mais transporte tout, notre virtuel partagé.

 

leblase | Le 06/03/2007 à 11:39 | [^] | Répondre

Re: Tour de Babel virturéelle

Justement Elle, pour que leblase.net combatte l'incommunicabilité, l'intolérance et le politiquement direct, il faut qu'ils soient sur leblase.net, sinon il y aurait pas de débat..mais leblase a décidé qu'ils n'ont pas de place.

 

Imane | Le 06/03/2007 à 11:41 | [^] | Répondre

Re: Re: Tour de Babel virturéelle

Imane
..."leblase a décidé qu'ils n'ont pas de place"...
Qui sont ces "ils"?
Et comment ça, "pas de place"?


A cette heure-ci, on se gare très facilement dans les rues

 

leblase | Le 06/03/2007 à 12:04 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Tour de Babel virturéelle

Ave Imane, ce lieu se caractérise plutôt par son ouverture et ses appels du pied aux zyeuxmuets (voire notre danse du ventre) si c'est à eux auxquels tu fais allusion?

Ave Leblase, je te parlais d'une vraie tour pas seulement d'une métaphore d'un lieu où chacun apporte sa pierre à l'édifice...

 

elle | Le 06/03/2007 à 18:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Tour de Babel virturéelle

Elle,
Un vrai tour? Non mais tu pousses vraiment! Je permets (grâce à M'sieur Laseine) à ceuxcelles qui le veulent d'aller faire un tour dans les entrailles remugliennes de ce truc chteumeuleuisé, c'est déjà pas mal comme effort dantesque de ma part


Et en plus tu voudrais que je fasse le tour opérator?

 

leblase | Le 06/03/2007 à 20:09 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Tour de Babel virturéelle

ils, c'est le politiquement correct entre autre..sinon, bravo pour la nouvelle présentaion, beaucoup moins austère, plus reposante...et pas du tout "etrangère"..

surtout les tiroirs à archives, suis fourrée dedans..je ne savais pas que c'était aussi vieux que ça..je vous découvre..:))

je reviens dès que je sors du placard..

 

Imane | Le 06/03/2007 à 18:59 | [^] | Répondre

des idées de contribution à l'invasion du monde?

à l'arme de construction massive?

grands concombres que nous sommes! supposons que oui...

si on commençait par lancer une marque t-shirt au nom du grand gourou "Leblase.net"...avec le slogan

"un t-shirt d'acheté, une planète de sauvée" avec nos meilleurs comm imprimés dessus...hein?

ou bien un comm unique du genre :

"Leblase, c'est à la fois Zorro, Superman, Batman, etc...Il a tant de CAPES A CITER !..."

 

kb | Le 07/03/2007 à 00:57 | [^] | Répondre

Mitra passe commande

kb,
en effet ça à l'air d'être la saison des t-shirt un peu partout ! D'ailleurs Mitra a déjà accepté d'en porter un ;-)

 

ancolie | Le 07/03/2007 à 12:16 | [^] | Répondre

Re: Mitra passe commande

Je peux choisir la couleur Ancolie ?

 

mitra | Le 07/03/2007 à 12:30 | [^] | Répondre

Re: Re: Mitra passe commande

méfie toi Mitra,
il risquerait d'être bariolé !

 

ancolie | Le 07/03/2007 à 20:50 | [^] | Répondre

Re:

KB,
je suis très touché par cette intention, mais je suis obligé de refuser.
Pas par modestie, mais pour deux raisons importantes, indispensables et même, j'irais jusque-là: capitales.
La première c'est qu'il faut en moyenne utiliser 125 grammes de pesticides et fertilisants pour un Tshirt en pur coton.
D'accord, on a maintenant introduit une graine génétiquement modifiée, connue sous le nom de Bt cotton censé résister aux pires parasites mangeurs de feuilles de coton, mais le truc c'est que le parasite a évolué et qu'il faut maintenant des pesticides encore plus sophistiqués et néfastes pour la santé des agriculteurs, la qualité des eaux et du sols, etc (je pourrais te donner quelques chiffres sur la production mondiale de pesticides liés à la culture du coton. Je ne le fais pas car j'ai peur que le Maire de Casa m'accuse d'être responsable de tes sorties nu dans la rue. Je m'abstiens donc par pure lâcheté).
La deuxième raison, c'est que je préfère nettement que les filles mettent des Tshirts leblase UNIQUEMENT en coton bio mouillé.
Ugh!
J'ai dit.

 

leblase | Le 07/03/2007 à 20:37 | [^] | Répondre

"penser par soi-même, ici, est un acte subversif"

A lire dans l'article le monde.
Un début du mouvement féministe en Iran ?

 

mitra | Le 07/03/2007 à 13:57 | [^] | Répondre

Re:

Mitra,
Comme tu le sais sans doute, il y a en Iran un groupe de femmes extrêmement actives et souvent représentées par des avocates et des journalistes qui travaillent en arrière-plan pour modifier les lois discriminatives d'autant plus ridicules que, par exemple, au jour d'aujourd'hui, la santé publique Iranienne ne vaudrait pas mieux que celle du Zimbawe sans les femmes, qui occupent près des deux tiers des postes médicaux, y compris des postes de responsabilité.

 

leblase | Le 07/03/2007 à 20:46 | [^] | Répondre

Re: Re:

Leblase,
Etre femme et vouloir défendre la cause des femmes dans un pays où nos hommes sont soit inconsciemment soit pas heureux de cette situation est loin d'être facile.
Je ne sais pas si la vraie révolution viendra d'un quelconque changement de loi puisque ce qui ne va pas c'est le fondement, la base religieuse de ces loi.
Je ne dévalorise en aucun cas le travail efficace de ces féministes sans qui les institutions publics ne seront pas telles qu'elles le sont actuellement. Heureusement que cela existe.
Si les féministes sont aussi actives que tu le dis, si elles sont bien organisés, elles devraient pouvoir se révolter au bon moment de manière à ce que les autres femmes les suivent. Ce n'est que comme cela que les choses peuvent véritablement changer. Une révolte organisée qui entraine le reste de la population féminine à bout de force.

Au fait merci pour la référence à "promo" qui m'a donné l'occasion de lire Archi en dehors de ses délires présidentiels.
J'ai tout de même une question : est-ce que cela veut dire qu'on aura tout dit et qu'il ne reste plus rien à dire (tu vois, j'ai été sage et je n'ai pas dit à sauver) ?

 

mitra | Le 08/03/2007 à 00:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

Mitra,
mon décalage horaire perso et fait que je ne vois ce commentaire maintenant.Un de ces commentaires qui me font dire qu'il y a encore une raison pour que ce shplouc existe:

..."est-ce que cela veut dire qu'on aura tout dit et qu'il ne reste plus rien à dire?"...

C'est la question même de l'incitation à la révolution, (que cette révolution soit politique, philosophique, scientifique ou simplement humaine).
C'est cette question qui annonce le chamboulement..
Cete question va tout-à-fait avec la perception aiguisée de ta solitude, avec tes tentatives hors limites de provocation et ton désir de découvrir par l'art la porte d'entrée dans ton mystère personnel.
Même si tu es bien plus sophistiquée et savante que tu n'aimes le faire croire il y a parfois chez toi le moteur de l'enfance: une compréhension étrange de l'opposition faite à l'Etre, une évaluation paradoxale des possibilités. tu ne le réalises peut-être pas, mais c'est un immense atout.
Un peu comme une femme qui marcherait pieds nus sur une corde raide et, aux gens angoissés ou avides de la voir tomber, répondrait par le doute sincère de celle qui ne sait si elle tomberait vers le sol, ou vers le ciel.

 

leblase | Le 08/03/2007 à 02:11 | [^] | Répondre

Cap. ou pas cap. ?

Leblase,

L'incitation à la révolution ...
En effet, mais laquelle me dis-je :
- prendre ce que tu m'as donné et m'envoler avec mes propres ailes (mais suis-je cap. ?) ou
- rester et divertir, échanger et construire jusqu'à ce que la mort du lieu d'ensuive.

Mais comment construire si tout est déjà dit. On en a déjà parlé de la solitude, c'est une affaire réglée.
Etrangement, tes billets ont eu un effet rétroactif sur ma personne.

Quand je pense que tu as fait de "mur" et de "l'autre" des billets qui changent nos perceptions, je me dis qu'il existe certainement d'autres portes non encore ouverte par ici.

Alors oui, je taquine Ancolie et elle m'ouvre des portes.
J'apprends que Yves a un sentiment de fraternité envers Ancolie.
Je provoque Garg et il nous envoie de la musique.

Quant à cette description que tu fais de moi même (tu peux me le traduire en langage claire ?), je dois dire que ça m'a fait rire parce que à l'espace d'une seconde, je me suis demandée si tu n'es pas Madame Monsieur Soleil. Tu disais que tu savais lire les lignes de la main. Même si tu as des progrès à faire, tu peux rajouter dans ton CV :
 

"sait lire la personnalité des mes commentateurstrices à partir du moment où ils m'envoient n'importe quel de leurs bouts"
;-))))

 

mitra | Le 08/03/2007 à 19:05 | [^] | Répondre

L'ésotérisme du féminisme au masculin

il y a quelques années déjà j’avais écrit ceci :

Combien de femmes au Maroc savent-elles lire et écrire ? Comme ça ! au pifomètre ! j’avancerai le nombre de 50%. Maintenant combien de ces femmes savent-elles lire le français ? je dirais encore, fort de ma pifométrie et sans forfanterie aucune, 50% ! ce qui nous mène à une population féminine restante de 25%. Elémentaire mon cher watson me direz vous mais je continuerai usant de mon tarin, inflexible dans son analyse pifométrique, pour surenchérir avec la question suivante : combien de cet amenuisé et non point épuisé chiffre représentent les femmes citadines ? pour rester fidèle à ma théorie des 50/50 et ayant une prédilection gustative pour les poires, étant moi même une aux yeux du marchand de légumes de mon quartier qui ne se gêne pas pour me gruger, je couperai donc ce fruit en deux pour en arriver au chiffre de 12,5%.

Bon ! pour ne pas vous faire hurler au pléonasme je résumerai ma pensée cartésienne en vous offrant le résultat de mon analyse nasalement causale. La femme marocaine capable d’interpréter adéquatement les subtilités de la langue française, résidant en métropole, occupant un emploi, en mesure d’économiser un peu d’argent à la fin du mois pour acheter au moins une revue et que la revue achetée est " FEMMES DU MAROC ", représente moins de 0,001% de la population féminine marocaine.

Alors ne hurlez surtout pas au misogyne si je dit que le titre de cette revue est usurpé aux 99,999% des femmes auxquelles ne s’adresseront peut être jamais ces lignes, non pas par élitisme ou ségrégationnisme bourgeois mais pour ou plutôt par des raisons purement techniques. Mais que tout cela ne vous chagrine car je suis quasiment sûr et certain que si j’applique mon théorème à la Cyrano de Bergerac aux mâles des femmes du Maroc, et que pour un moment, juste dans ma tête, je crée un magazine qui s’intitule " HOMMES DU MAROC "les statistiques seraient les mêmes sinon pire.

Nous voilà donc, pour une fois, vraiment sur un pied d’égalité. L’égalité dans l’ésotérisme ! qui s’en soucie me direz vous. Les 99,999% d’hommes et de femmes marocains qui ne s’identifient ni à vous ni à moi ? sûrement pas. Ma fille, âgée de six ans, m’a pourtant intrigué et profondément remué dans mon moi abyssal, tacitement misogyne par le poids d’un héritage culturel qui exclut toute notion d’égalité entre l’homme et la femme, par une simple et anodine question d’enfant naïf. Papa ! pourquoi écrit-on " femme " et pas " famme " ? ne m’appelant assurément pas watson je fut tenté de répondre par pur réflexe de l’archétype marocain fortement imbu de sa condition masculine : " c’est parce que ça vient de femelle….. ". je me ravisai au dernier moment devant l’air sérieux de ce petit bout de femme , me rappelant, par un vague résidu mémoriel de lecture de chevet, que la question d’un enfant est plus une tentative de se dire que l’attente d’une réponse.

Catalysée par l’interrogation aux répercutions profondes formulée par un être doublement lésé dans notre société par sa condition de femme et d’enfant, la partie de ma matière grise, non atteinte par le réflexe culturel du mâle marocain, se trouva emportée dans une effervescence phosphorique et euphorique. Au fur et à mesure que défilaient les images féminines associées aux instants de bonheur de mon enfance, je percevais en parallèle et pour la première fois le combat des premières femmes pour l’égalité relative au droit à la libre disposition de leur corps. Je percevais également les regards péjoratifs et sournois de mes congénères masculins les qualifiant d’hystériques acariâtres auxquelles rapidement aucune femme ne voudrait s’identifier. Comprenez qu’il était difficile pour moi, dans ce processus de pensée, de garder l’objectivité nécessaire pour combattre les préjugés culturels inculqués en grande partie, ô ironie du sort, par la femme elle même (pardon maman). Mais de souvenir en désir, de refoulement en tourment, d’inhibition en résolution…bref de fil en aiguille je réussis à trouver ce bout de fil conducteur, fait de battements de coeur, plus ressenti que compris, me guidant vers une vision " saine " du féminin. Ce fil n’était aucunement cérébral mais transcendalement viscéral, ondulant au rythme pulsatif de cette pompe à émotions qu’on appelle le cœur. Je réalisai à quel point j’aimais ma fille ! non pas de cet amour possessif convergeant inéluctablement à positionner la future femme qu’elle allait devenir dans un statut d’objet, mais d’un amour d’une certaine qualité où elle ne sentirait pas que le " e " de femme est synonyme d’Exclusion et d’Eviction…

 Aujourd’hui, histoire d’en dire encore un peu plus, même lorsque l’on croit que tout ait été dit, j’ajouterai ceci.

 

Christian bobin écrit : « les hommes ont peur des femmesz. C’est une peur qui leur vient d’aussi loin que leur vie.[…] la différence entre les hommes et les femmes n’est pas une différence des sexes mais des places. L’homme c’est celui qui se tient à sa place d’homme, qui s’y tient avec lourdeur, avec sérieux, bien au chaud dans sa peur. La femme c’est celle qui ne tient dans aucune place, pas même la sienne, toujours disparue dans l’amour qu’elle appelle, qu’elle appelle, qu’elle appelle »

 

Depuis j’aurai voulu crier à ceux qui pensent que si femme ne s’écrive pas famme c’est parce que cela vient de femelle, des mots qui n’effleuraient même pas mon esprit mais dont la violence était certainement inscrite dans le corps fendu de la femme, son corps blessé qui chaque mois saignait sa différence.

 

Non, monsieur Freud, la femme ne souffre pas de son absence de pénis, mais de son absence de « a », l’absence d'une certaine qualité d’amour

 

Et même avec ça, il y en aura certainement qui trouverons à en redire….

 

 

kb | Le 09/03/2007 à 00:11 | [^] | Répondre

Ode aux "euh" et Elles

Cher kb,

Heureux de relire que tu penses en sons tant qu'en horreurthographe. J'aimerais, juste pour renfiler la métaphore au châs de mon cerveau, te reprendre avec d'autres mots, pas pour le plaisir de prendre, je ne dois pas être assez masculin, mais juste de me surprendre, voire d'être surpris, et l'on anise mes mots d'autant de bâtons de réglisse que l'on estime loisible.

Si la fam est orale, lorsqu'elle est lettrée, elle se rend compte, comme dirait Bobin , qu'elle "ne tient dans aucune place, pas même la sienne, toujours disparue dans l’amour qu’elle appelle, qu’elle appelle, qu’elle appelle". La fam orale s'écrit donc avec un euh d'hésitation. Alors il devient aussi important de l'épeler que de l'appeler, sans parler de peler de prupurines paupelines pour picorer les pulpeuses pécores et palper ça y est, ça y est, l'imagination a mené mon sang loin de mon cortex et je converse seul avec mes hormones. Reprenons tout, n'apprenons rien, comme devraient l'avouer les bons profs.

La fam orale se découvre des lettres avec heur à l'heure où l'homme se découvre des humanités ; elle s'épelle d'ores et déjà hésitante, à défaut d'ors et d'améthystes ; donc, cet "a" qui trébuche de langue en langue, qu'est-il, si la symbolique louable du doute est gravée dans les tables de la loi gagadémicienne ? Cet "a", c'est une baleine de soutien-gorge ?
Cet "a", c'est le début d'un retour au matriarcat ?
Ou plutôt cet "a", ou plutôt un autre, le "â", celui du fond de la gorge, c'est la marque au fer rouge des mâles, pour adulation et adoration ânonnées, que l'on doit au Phallus-Roi, annoncé à grands fracas depuis la vierge et nonette forcément lubrique à qui l'on tend le crucifix jusqu'au mariage en espérant que les genoux de Jésus ne serviront pas à l'excitation clitoridienne (sinon elles risqueraient de s'habituer et s'exileraient dans l'archipel hellène) jusqu'à la lettre écarlate brodée sur les poitrines adultérines des héroïnes hawthorniennes ?

Eh bien vois-tu, kb, et voyez-vous, toutes, Mesdames et Mesdemoiselles,...
D'ailleurs, plus de cet abus de langue "Mesdames et Mesdemoiselles", selon que votre propriétaire ait votre sang dans les veines ou non. Mesvénérées serait si élégant sans l'existence de la maladie vénérienne (encore un féminin hasardeux) ; alors disons arbitrairement Meségales, et cela reflèterait tant une symbolique lexicale reprise et respectueuse qu'une réalité pragmatique par le truchement du négatif latin "més", voire du grec "mysè", préfixes de préjugés, prémâchés et prédigérés ; je choisis un "voues", parce que voues voues êtes longtemps tues, parce que je voues voue un culte la moitié de mon temps, parce que l'on ne se voue que par vocation, et que n'y a-t-il de mieux que la voix pour parler d'un choix de phonème
...Voues, donc, cet "a" qui a la cote, si pécheur de pommes adamiques, que l'on voue aux gémonies de l'oralité pour que voues ne soyez pas officiellement premières dans l'alphabet, que l'on laisse à l'oral, sans doute parce que l'oral et sa langue sont considérés par trop d'hommes comme un art/technè secondaire par ceux mêmes qui point ne savent s'en servir, cet "a", qu'est-il ?

Alors j'avance, avec humilité pour une fois : la preuve que voues êtes notre commencement, sans doute.

 

 

Garg | Le 09/03/2007 à 03:05 | [^] | Répondre

Re: Ode aux

En voila un gars, goth sûrement pour en peinturlurer et nous en servir de la sorte, qui en trouva à en redire…à toutes les sauces. De fil en aiguille donc, se faufilant entre les innombrables chas de sa cuisine cervelle qui sent bon la gousse d’ail aux fines herbes, l’anis plein son pastis, il nous emmène, presque en galère bateau dans une croisière « Love Boat » vers les ils de sézégales et de sévénérées pour qu’en fin du voyage il nous « â » voues la famme…

Pourtant je reste perplexe ne trouvant point de A ni dans le phonème du commencement ni dans celui de la fin

Alors j’avance aussi, avec une humilité habituelle :

 la preuve que voues êtes notre fAim

 

kb | Le 09/03/2007 à 11:48 | [^] | Répondre

Re: Re: Ode aux

kb, garg, leblase, elle, tou(te)s,

ça ne se fait sans doute pas, mais je n'en suis pas à mes débuts dans le genre "shtruks qui ne se font pas mais que je fais quand même pour des raisons qui n'engagent que môa poil aux dôas". ;-)
Ce qui m'a décidée à intervenir c'est la référence à la peur dans le comm de kb.
Mais je ne me sens pas de recommencer ce genre de rédaction.
Voici donc des extraits d'un échange de mails que j'ai eu il y a quelques semaines. Mon interlocuteur est un homme.
Je vous les pose comme ça, juste pour vous faire partager mes interrogations sur ce sujet.
Désolée si c'est un peu long.

Mon blabla :
"[...] j’ai entamé un livre que j’ai dévoré et terminé ce week-end : "LA PRODUCTION DES GRANDS HOMMES" de Maurice Godelier, anthropologue.

Il faudra que tu le lises.
Ça parle d’un peuple de Nouvelle-Guinée, les Baruya.
L’intérêt d’étudier ce peuple, c’est qu’ils n’ont pas été en contact direct avec les européens avant 1951. L’auteur les a rencontrés en 1967, c'est-à-dire à une époque où, même si le contact avec la soi-disant "civilisation" avait déjà changé beaucoup de choses, les "grands hommes" de l’époque étaient toujours là et se souvenaient.
Ce qui est également caractéristique de leurs contacts avec les Blancs, c’est que leur colonisation a été relativement "douce" et n’a duré que quinze ans, au terme desquels la Nouvelle-Guinée est devenue indépendante, sans que les Baruya aient lutté pour, et qu’ils se sont retrouvés membres d’un état souverain auquel ils ont rapidement participé (députés,...). Bien sûr, se voir dénier sa souveraineté (droit d’imposer sa loi et de se faire justice, droit de faire la guerre) est en soi une violence, mais ça n’a rien à voir avec ce qu’ont subi la plupart des peuples colonisés. On peut donc relativement bien examiner les choix qu’a fait ce peuple pour survivre, s’adapter à son nouvel environnement.
Mais en fait ce n’est pas ce qui m’a fascinée dans ce bouquin.

Le propos de l’auteur est de décrire très précisément les pratiques initiatiques des hommes de cette tribu, leurs rapports aux liens de parenté, la structure de leur société telle qu’elle était avant les perturbations occidentales.
Notamment, la façon dont les hommes étaient élevés "contre" les femmes. Comment celles-ci étaient posées comme une espèce d’ennemi à combattre et à dominer coûte que coûte.
Les garçons étaient enlevés à leur mère vers l’âge de neuf ans et ne vivaient qu’avec des hommes pendant au moins dix ans. Avec l’interdiction, pendant tout ce temps, de côtoyer la moindre femme. On leur inculquait le mépris et la peur de la femme, la nécessité, puisqu’elle est intrinsèquement mauvaise et dangereuse, de la dominer à tout moment,... Ensuite, ils sortaient de la maison des hommes pour épouser la femme qui leur avait été promise au terme, en général, d’un échange de sœurs (je te donne ma sœur et tu me donnes la tienne). Ils n’avaient le droit d’adresser à nouveau la parole à leur mère que lorsqu’ils étaient eux-mêmes pères au moins quatre fois. Les femmes n’avaient bien sûr pas droit à la propriété terrienne, mais elles étaient également empêchées de toute autonomie. Elles n’avaient pas le droit de fabriquer leurs outils (même pas de tailler un bâton) mais devaient attendre que leur père ou mari leur en offre. Elles n’avaient en fait aucune maîtrise des moyens de production quels qu’ils soient.
L’auteur, ayant vécu avec eux pendant de longues périodes étalées sur des années, ne prend aucunement parti et ne laisse poindre à aucun moment la notion de bien ou de mal. Il relate l’histoire et la mythologie de ce peuple, ses pratiques domestiques, initiatiques,... et montre les liens de cause à effet entre les différents aspects de cette société.

[...référence à un texte échangé préalablement...]

Dans ce livre, Godelier tente une description de la tradition Baruya dans les aspects cités ci-dessus au sujet de [...]. Car ceci est la définition même de toute société. Chacune tendant à trouver son harmonie.

Pourquoi j’étais à ce point intéressée ?
Parce que Godelier s’attache à décrire comment cette société "produit ses Grands Hommes" (grands guerriers, grands chamanes, grands initiateurs, grands chasseurs,...).
Et je n’ai pas pu m’empêcher de rapprocher ça de [...].

Et puis le texte de […référence à un texte échangé préalablement...] dit également ceci : "La tradition [...référence à une autre société...] considère la femme comme l’origine de la maîtrise des connaissances déterminantes qui ont permis l’essor de l’humanité".
Or, chez les Baruya c’est également le cas, sauf que dans leurs croyances, aux origines du monde, l’homme a arraché ces pouvoirs à la femme pour établir l’ordre, et tous ses efforts consistent depuis à l’en tenir éloignée à tout prix.
Godelier souligne que, contrairement à la vision occidentale, c’est ici la femme qui est génératrice de culture. Mais il pose aussi une question : pourquoi est-ce que, dans les sociétés humaines, la femme est systématiquement opprimée par l’homme ? A travers ces multitudes de sociétés et leurs multitudes de façons d’appréhender le monde et de mettre en place des techniques de survie matérielle et sociale, pourquoi cette constante ? Question à laquelle il ne tente d’ailleurs pas explicitement de répondre...

Voilà donc un livre qui examine une société par le biais de la production de ses grands hommes et du statut de ses femmes.
[...]

Évidemment, je ne peux lire ce genre d’ouvrage sans tenter d’établir des comparaisons avec les sociétés que je connais. Et, forcément, à la lumière de ma propre expérience.
Et là, j’ai beau faire, depuis quelques jours, je n’arrive pas à me défaire d’une idée : je crois bien que les hommes ont peur des femmes. Partout. Tout le temps. Ils peuvent les aimer, les estimer, les mépriser, les haïr, les railler, les idolâtrer,... le sentiment premier semble être la peur. La peur d’une espèce de pouvoir qu’il faudrait absolument contrebalancer par une domination physique.
[...]
En me demandant si le secret de l’amour ce ne serait pas, tout simplement, de ne pas avoir peur."

Extrait de la réponse de mon interlocuteur :
"[...]
La "peur" originelle dont tu parles, à bien regarder n'en est point une, mais plutôt le fruit d'un constat de l'oeuvre de dame nature.
Face au défi de l'accomplissement de son destin (exister), la complémentarité des rôles de chacune des parties de l'être humain (femme et homme), induit nécessairement une non identité d'où une non équivalence du rôle dévolu à chaque partie.
L'homme en tant que produit direct d'une mère nourricière, a pris, de manière volontaire ou non, objective ou non, conscience du poids de la dimension maternelle dans son existence.
Se trouve ainsi imprimé au plus haut degré du subconscient, la place déterminante (quasi exclusive) de la mère qui détient en dernier ressort le "droit de vie" à travers la tétée, la bouillie, et plus tard le repas riche de la personne adulte.
Réalité fondée ou pure autosuggestion, de toutes les manières, l'homme se retrouve en face d'un "différent" nanti de l'utérus et de mamelles nourricières.
Si exister commence par naître, et que grandir passe avant tout par "manger", alors le pouvoir "naturel" de la femme est réel et sans équivalent chez l'homme.

Face à ce "déficit  naturel" de la part échue en apparence à l'homme, ce dernier va avoir tendance à jeter son dévolu sur la maîtrise ou le contrôle du "pouvoir acquis", comme forme de compensation par une orientation "appropriée" des règles communautaires devant aboutir à une répartition compensatrice" voire "revancharde" des fonctions "non naturelles" au sein de la société.
 
Le dilemme de la société humaine serait donc : comment résoudre l'équation du "déficit naturel" tout en préservant  à la fois équité, harmonie et épanouissement réel de chacune des composantes complémentaires et différentes que sont l'homme et la femme.
La carence d'une source de sagesse sereine ouvre la voie aux multiples errances que donne à voir l'humanité face au choix de l'option juste à mettre en oeuvre pour une existence harmonieuse de la femme et de l'homme en vue de la réalisation de leur unité de destin.
[...]"

Ma réponse :
"[...]
 je suis d’accord avec toi, avec cette notion de "mère nourricière", mais je crois qu’il y a plus. Je crois qu’il y a une autre différence fondamentale entre la femme et l’homme : l’homme cherche à SE reproduire à tout prix, et c’est pourquoi il "tire dans tous les coins", sans trop de discernement. La femme elle, assume le rôle de "sélectionneur". Elle choisit le mâle qui aura le droit de se reproduire en elle. Celui dont les qualités lui semblent les plus à même d’assurer la pérennité de l’espèce.
Ces attitudes différentes sont sans doute dues au temps et à l’énergie respectifs que chacun doit "naturellement" consacrer à la reproduction : quelques minutes pour l’homme, et quelques années pour la femme. Mais je ne suis pas sûre que ce soit la seule raison. J’ai le sentiment que cette explication ne peut suffire. Sans en avoir une autre à proposer...

Bien sûr, il y a des hommes qui choisissent et des femmes qui  ne choisissent pas, mais quand même, globalement, tout se passe comme si la concurrence dans la reproduction était réservée aux hommes. Un peu comme si seuls leurs gènes influaient sur le devenir de l’espèce. Ce qui se traduit par une pression terrible exercée sur eux pour "être le meilleur".
Bien sûr, il y a de la concurrence entre les femmes, mais elle ne comporte pas, il me semble, la même notion de vie ou de mort.
Et pour en revenir à la peur, aux hommes qui ont peur des femmes, je crois que cette dimension de "sélectionneuse" rajoute à l’angoisse : non seulement c’est elle qui nourrit, mais en plus c’est elle qui décide qui elle perpétue, donc qui va vivre dans le futur.
(Les femmes Baruya avaient droit de vie et de mort sur leurs nouveau-nés : elles se retiraient en brousse pour accoucher et pouvaient tuer l’enfant, l’enterrer, et revenir les mains vides. Il leur suffisait de prétexter que l’enfant était mal formé ou mort-né, sans avoir à se justifier de quelque façon que ce soit. Elles utilisaient probablement cette latitude comme outil de "planning familial", mais probablement également comme "sanction" envers leur mari.)

On trouve la même notion chez les pro-avortement : sous prétexte que son corps est à elle, la femme doit "retrouver" le droit (qui lui a été enlevé par la plupart des religions/cultures) de supprimer le fœtus qu’elle porte. C’est assurément moins trash que d’attendre qu’il soit né ! Bien sûr, les militants occidentaux d’aujourd’hui ne le voient sans doute pas comme un outil de sélection génétique, mais qu’est-ce d’autre ? Une femme avorte-t-elle quand elle est enceinte d’un homme qu’elle estime digne de se perpétuer, digne d’admiration, d’amour ou de je ne sais quels autres de ses critères à elle ?

Le "pouvoir naturel", comme tu dis, de la femme, semble donc immense, et lui octroie en plus des "droits" terribles sur la sélection génétique.
Je crois réellement que l’homme, pas forcément consciemment, je suis d’accord avec toi, ressent cet état de fait comme une limite inacceptable à sa participation au processus de vie, et qu’il a peur (je persiste !). Peur pour lui de ne pas être choisi comme reproducteur, et peur pour l’espèce si d’aventure les femmes se mettaient à "dévier" d’une manière ou d’une autre. D’ailleurs, la plupart des "oppressions" des femmes consiste à leur ôter la possibilité de choisir un homme. De cette façon, en considérant que tout homme, quel qu’il soit, est supérieur à toute femme, quelle qu’elle soit, ce que font les sociétés c’est d’assurer à chaque homme la possibilité de se reproduire. Ce que, me semble-t-il, la nature n’avait pas envisagé ainsi...

Pour finir, je te dirais que je vois l’occident aujourd’hui comme une société où l’homme n’a plus qu’une idée très vague de sa raison d’être puisque les tâches de subsistance matérielle ne lui sont plus réservées. En dehors de l’acte de reproduction en lui-même (et encore, les bébés éprouvette sont de plus en plus nombreux), il semble qu’il n’y ait plus un seul domaine où les femmes ne soient capables de se passer d’eux. Et les femmes en rajoutent sur ce thème. Je lisais la semaine dernière dans le RER par-dessus l’épaule d’une nana, un magazine féminin qui titrait un truc du genre : "elles sont parfaitement capables de conjuguer harmonieusement vie familiale et vie professionnelle". Personne n’a l’air de s’aviser du genre de gamins que ce mode de vie semble produire...
Et personne ne semble faire de lien entre ça et la recrudescence de la violence physique des hommes sur les femmes en occident. A tous les niveaux sociaux, quelle que soit la religion, et chez des gamins de plus en plus jeune..."

 

Jo | Le 09/03/2007 à 19:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Ode aux

Jo...et tu trouves ça bandant?

 

elle | Le 09/03/2007 à 21:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Ode aux

Les hommes ont peur, oui ... des femmes castratrices, celles qui voudraient les voir agir/réagir comme elles , donc comme des femmes ,

Tu établis un  lien entre vie active  des femmes et augmentation de la violence physique faite aux femmes ?!!!tu voudrais dire que l'indépendance de la femme active en ferait la victime désignèe des mecs qui perdent ainsi leur pouvoir (économique) sur elles?!!!

 

elle | Le 09/03/2007 à 21:43 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Ode aux

Intéressant, Jo.

Et pour la circonstance, voilà des propos qui n'engagent que moi :

.Vouloir absolument élever les hommes comme des femmes, va précipiter
la décadence de ces hommes et de ces femmes.
Nous sommes fondamentalement différents, et si je ne comprends toujours pas la femme
cela ne m'empêche pas de l'apprécier pour plein de raisons, et sexuelles, cela va de soi,
et parce justement, elle est  différente de nous.

La dégénérescence des hommes élevés dans la ouate, dans la superprotection, le confort douillet
est totalement contre-indiqué pour l'homme, et pourtant les femmes revendiquent là, à juste titre, le confort chaud et douillet du nid. Cela semble tout à fait légitime, normal, mais  cela représente un danger pour les hommes, une invitation au relâchement, à la mollesse, à l'absence de volonté.
Un homme a besoin de risques, de danger, de contraintes, de luttes pour s'épanouir physiquement
psychiquement, sexuellement, or depuis plus de quarante ans il vit  dans les jupons des femmes, et il devient mou, vulgaire, pervers, et de plus en plus pédéraste.On a supprimé l'armée, tout n'y était pas parfait, et loin de là, mais pour certains c'était une occasion pour apprendre à faire son lit et surtout le ménage correctement, la vaisselle, la politesse, la propeté exemplaire du fond de slip, des chaussettes, et aussi apprendre à baisser les yeux et fermer sa gueule  devant  le chef.
Le système d'éducation que la grande majorité des mères voudraient pour les petits garçons, les précipitent vers cette décadence.
Les petits garçons, c'est prouvé à l'école, ont besoin de s'affronter physiquement, de se mesurer, il en va de leur épanouissement général, de leur équilibre. Ils aiment se rouler dans la boue, s'écorcher, en baver, et ceux qui n'adhèrent pas sont sont souvent "maladif", restent en retrait, et sont fragiles psychologiquement.

Je dis encore une fois que le désir maternel de protéger va à l'encontre de leur développement psychique, physique et sexuel.
Les garçons qui ont la chance de ne pas être " collés" toute la journée aux femmes, et qui vivent leur vie de garçon, avec une éducation certainement plus virile, connaissent ce bonheur immense de retrouver en fin de journée par exemple, cette ambiance si douce que nous procure la femme, par contraste avec l'autre ambiance nettement plus virile.Ce qui n'empêche pas  de voir chez des hommes virils, de grands poètes, de grands amants.
L'homme n'a pas besoin de faire valoir sa féminité, c'est encore une connerie à la mode, écoutez les grands musiciens sur notre terre, et vous verrez que cette idée est complètement farfelue et inutile,voire dangereuse. Oui les idées de certaines femmes, concernant l'avenir des hommes, de ce qu'elles voudraient en faire, (de leur nounours) sont dangereuses.
En laissant les garçons s'épanouir entre eux, et en les éduquant autrement, c'est à dire comme des garçons, (qu'on éduque pas avec le dos de la cuillère) on les prépare à mon avis beaucoup mieux à en faire des individus propres, polis et parfaitement respectueux des femmes.
Ce n'est que mon avis,
Car le cul dans le canapé, le cul dans la voiture, le baladeur sur la tête,
tous les symtômes du "cul de plomb", visibles,  la décadence (l' augmentation des suicides chez les garçons) et par dessus le marché les filles qui deviennent vulgaires et irrespectueuses dans cette ambiance de garçons, et ces garçons qui iront bientôt poignarder les profs (femmes souvent) qui les exaspèrent à mort. Ils tueront, saccageront, jusqu'à que quelqu'un s'interroge pour savoir si l'égalité homme /femme n'est pas une utopie, propre aux utopies des gentils rêveurs, qui expériment, qui voudraient cependant que tout le monde devienne bons et gentils.
Forget it.
Je ne suis pas d'accord pour séparer systématiquement filles et garçons à l'école, c'est ce que je pense, après avoir vu d'autre extrêmes, c'est à dire en 1977, lorsqu'il y avait encore des écoles pour les filles et d'autres pour les garçons. Mais là nous étions trop séparés, mais maintenant par contre les garçons étouffent, perdent leur moyens, font des complexes, c'est un fait. Alors laissons-les vivre leur vie de garçon, et tâchons d'en faire de vrais gentleman.

 

LW | Le 10/03/2007 à 11:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Ode aux

LW,
Comme tu dis, tes propos n'engagent que toi. C'est la règle ici (et en plus, ça coule de source).
Mais que tu le dises est à ton honneur, puisque c'est un message d'amabilité envers tes lecteurs ici présents.
Ma réponse n'engage que moi, en tant que personne. Je suis taulier par hasard et n'ai donc aucune prééminence sur toi ou quiconque.


D'abord d'abord dis-moi: qui veut "élever les hommes comme des femmes?" Et pendant que tu y es, veut-on élever les femmes comme des femmes? Comme des hommes?

Il y a plein de choses sur lesquelles j'aimerais répondre dans ton commentaire, mais sans en mettre des tonnes, deux trois petits trucs attirent mon attention plus que d'autres, alors je m'y cantonnerai comme on dit en Chine.

..."depuis plus de quarante ans il vit  dans les jupons des femmes, et il devient mou, vulgaire, pervers, et de plus en plus pédéraste"...

Je ne sais d'où tu tires cette source chronologique. non pas que je veuille à tout prix la réfuter, mais d'abord en savoir plus sur ce que tu évoques.
Question terminologie, éclaire-moi:  en disant pédéraste tu voulais dire homosexuel, non? Car nous n'ignorns pas qu'un homosexuel n'est pas forcément attiré par les petits garçons ou les adolescents, ni qu'il pratique sa sexualité avec eux.
La vulgarité, tu en conviendras, remonte à bien plus loin que quarante ans. Pour ma part, je ne lacrois pas liée ni avec la mollesse, ni avec la perversité ni avec la pédérastie (pas plus qu'avec une pratique sexuelle particulière d'ailleurs).
Il m'est difficile d'approuver ton résumé sur les bienfaits de l'armée, même si tu précises que ces bienfaits ne l'étaient que pour certains. Mais enfin, tu veux parler du rapport à l'autorité: qu'un gamin acccepte de baisser les yeux devant son chef, de violer une gamine parce que son chef de bande le lui impose, ou qu'il le fasse en tant qu'enfant-soldat parce que c'est ce que ses chefs exigent (comme celà a été pratiqué systématiquement dans tant de guerres, récemment encore en Bosnie, au Sri-Lanka, en Angola, au Sierra Leone, au Soudan et autres) ou autres manifestations de la soumission ne me semblent pas correspondre à "élever les hommes comme des...hommes".
Bon, pour la vaisselle et les fonds de slip, chacun son expérience. J'ai au cours des hasards de la vie  fréquenté des militaires, y compris de troupes d'élite de différents pays dans différentes circonstances et c'était nickel leur ordre, leur discipline et tout, mais ça n'a rien à voir avec le respect dû aux femmes, ni avec l'équilibre de l'Etre, ni même avec la discipline intérieure, qui fait de nous des êtres debouts, défiés par nous-mêmes.

 

leblase | Le 11/03/2007 à 00:23 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

bonjour leblase,

bon c'est un fait, je me suis emporté, mais dans ce fleuve d'irréel, j'ai pensé que je pouvais m'y jeter sans qu'il y ait à redire, et bien non, ce que je dis est évidemment sujet à interprétation, mais que se soit à tort ou à raison, on peut peut-être y trouver du fun; ou alors comme le dit Elle: " Et tu trouves ça bandant ?"
Premier point, j'ai utlisé pédéraste par erreur, au lieu d'homosexuel que je ne voulais pas employer, car c'est bien  le premier mot que je voulais employer, mais sans le raste, (mais raté).
Soldatesque, non c'est pas mon genre de  militariser, non merci. Mais je disais que pour certains gars qui sortent de leur trou et qui ne sont jamais lavé les dents de leur vie, ça peut être utile, et puis on peut revoir ce type de formation, et en faire quelque chose d'intéressant en terme d'éducation.
L'autorité implique que le prof puisse parler, se faire obéir, et que le silence soit de mise.(on ne peut parler tous en même temps.) ça se discute, c'est assez délicat comme sujet, de nos jours.

Je suis d'accord avec presque toutes tes remarques, mais sur certains points je vois que tu te gardes bien d'avoir des idées arrêtées,( ta prudence t'honore, c'est pas comme moi). 
Ne pas s'apercevoir que les garçons deviennent efféminés au contact des filles, tout de même! 
Mais cela ne me dérange pas. Simplement il faut savoir que certains gamins n'ont jamais eu de réplique masculine à l'école, jusqu'au cours moyen 2. : Entre la maîtresse, la nounou, la psychologue scolaire, la réeducatrice, la psychomotricienne, l'assistante sociale, le réseau d'aide, les dames de cantine, l'infirmière, et une énorme majorité de femmes enseignantes, je suis désolé de me répéter (autrement)  mais la parité est de moins en moins respectée, et cela ne peut pas convenir aux garçons ni aux filles. Il ne faut pas se voiler la face, les femmes dans leur ensemble (l'exception confirme la règle) ,
en bavent avec la discipline, et c'est surtout les garçons qui foutent la merde. Souvent les hommes, les costauds sont appelés à la rescousse, dans les établissements, et cela fait plus de vingt ans que cela dure.
Je propose des idées pour que les femmes prof (j'en connais pas mal) cessent de trembler, le soir, à l'idée de retourner au baston le lendemain, cessent de se gaver d'anti dépresseurs, de pleurer à le fin de l'heure, de pleurer en rentrant chez elle, bref de souffrir à cause de ces petits cons qui se croient tout permis.
Déjà quand j'étais au lycée, je me souviens que les faibles femmes qui enseignaient se faisaient gravement chahuter, et insulter, et elles en bavaient des ronds de chapeau.(Ah les sales gosses!)

 

LW | Le 11/03/2007 à 09:14 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Cher LW,

Je suis désolé de te l'apprendre, mais le propos engage rarement uniquement celui qui l'émet, vu que, dans un débat, en général, il engage également l'autre à exposer son point de vue. D'autant plus lorsque le ton ou le vocabulaire employé peuvent donner la nausée.

Sur le propos d'ensemble, je n'ai pourtant pas grand'chose à redire : il ne faut pas que l'éducateur désire se faire aimer, mais désire éduquer ; la place aussi importante des référents masculins ou féminins ; c'est pas facile d'être parent et il faut assumer ce choix... Tout cela me semble très responsable, voire louable, une idée de la société que je respecte même si elle n'est pas la mienne, celle de la famille à la base de la construction de l'enfant.

Mais de lire que le garçon a besoin de confrontation physique pour s'épanouir, et qu'il faut qu'il échange bourre-pifs et balayettes et apprenne à faire son lit au carré au risque de devenir un pédé, une tante, une tafiole, une fiotte, le rire du sergent, la folle du régiment, la préférée du capitaine des dragons, et que c'est quand même pas naturel de les voir se tenir la main dans la rue, et qu'ils mettent en péril la société toute entière, ces pervers, parce qu'il y en a de plus en plus même s'il ne se reproduisent pas, et que, vous vous rendez compte, ma bonne dame, où en serait le monde s'il n'y avait que des gens comme ça, bref, tout le soubassement diarrhéique qui sourd lentement de ce que tu écris même si tu n'en as pas conscience, que des hommes et des femmes, encore aujourd'hui, doivent se battre contre une telle putrescence d'idées reçues juste pour qu'on leur reconnaisse des droits d'humain comme déclarer de l'amour, ça, ça m'écoeure.

Alors j'ai été élevé aussi bien par des hommes que par des femmes, j'ai toujours considéré d'une stupidité crasse de casser un nez quand on peut ignorer les cons dans la lecture d'un bouquin, voire, quand la confrontation est inévitable, quand on peut leur détruire l'esprit jusqu'à ce qu'ils n'aient même plus l'envie de vivre, je ne me considère ni propre (car je pourris quotidiennement), ni poli (car c'est cacher ce que l'on pense sincèrement), ni encore moins gentleman, et heureusement. Je pense que mes rapports à l'Autre n'ont jamais été de hiérarchie ni de domination ni de concurrence. Les lèvres que j'aime embrasser sont parfois entourées de barbelés, parfois de peau de pêche. Bref, je ne suis rien de ce que tu considères un mec, un vrai.

Eh bien laisse-moi te dire que, de tout cela, je suis heureux, voire fier. Je me sens plus humain qu'un mec avec un flingue à la main, plus humain qu'un exploitant minier chinois qui se contrefout de savoir si les étais vont tenir, plus humain que le pilote de l'Enola Gay. De vrais arboreurs de phallus, ceux-là. Des couillus, des mâchoires carrées pipe au bec, comme aurait dit Solal. Pour moi, ce ne sont que des macaques habillés.

P.S. : Est-il besoin de préciser que j'ai pris tes propos comme une atteinte à mon autonomie, voire que je me suis senti visé ? Ce n'était sans doute pas volontaire, c'était juste l'aura que j'ai perçue à ton texte. Ca n'engage que moi.

 

 

Garg | Le 12/03/2007 à 00:47 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Bonjour,

je suis désolé, mais je ne me reconnais pas du tout dans ce que tu viens d'avancer,
et je n'ai pas les intentions que tu me prêtes, je n'aime pas la violence, et à mon tour d'avoir la nausée,
de me rendre compte que la polémique remplace souvent la critique, on la confond trop souvent, et en l'occurrence là c'est on ne peut plus vrai. La critique exige beaucoup de temps et d'application, sinon on court le risque de faire fausse route, Garg, de se gourrer sur toute la ligne. Je  ne suis pas da ns le trip que tu évoques, désolé,  mais ce n'est pas grave, en tout cas si tu as la nausée, saute par dessus et évite-moi, je n'y peux rien, d'avoir sali ton espace visuel, moi personnellement je ne me lancerai pas dans la polémique, car elle est stérile ( et ennuyeuse).    

 

littlewing | Le 12/03/2007 à 08:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

LW,
Je lis les réactions que tes commentaires ont provoqués, et je ne voudrais pas, quel que soit mon avis à moi qui est le mien, avoir l'air d'en rajouter une couche.
Nulle opprobre officielle, nul filtre ne s'abat sur toi
 


la douane leblasienne est du genre mollassonne

Que tes avis chargés de testostérone brut (Millésimé? Blanc de Blanc?) alliés au souci de ramener l'ordre dans les salles de classes où, effectivement, l'autorité des profs permettrait une meilleure circulation de l'enseignement t'attirent du répondant, c'est très bien: le consensus n'est pas obligatoire.
A ta décharge (si on veut bien me permettre l'expression) je dirais que tu as essayé un truc qui est très difficile, dans la vie comme dans un blog: dire en peu de mots ton opinion sur un sujet très complexe, qui tire dans tous les sens (si on veut bien me permettre l'expression) et prête à caution (idem).
Ce faisant, le risque est grand de passer à côté de la simplicité pour s'étaler dans le simplisme. Je ne vannerai pas là-dessus, je suis certain que c'est arrivé à la plupart d'entre nous.
Encore une fois, on ne saurait nier l'importance de la terminologie employée car elle est si souvent attachée à des références que parfois ce ne sont plus le sens des mots mais leur histoire que l'on lit.
Donc on marche sur des charbons ardents (mais c'est virtuel, ça fait moins mal).
En tous les cas, un truc: chacun exprime ici son point de vue, c'est intéressant ça me fait du blogomat (c'est vraiment dommage que je ne prenne pas de pub mais bon) et surtout celà permet à des interlocuteurs qui ne se parleraient jamais dans la vie (n'était-ce pas au départ l'idée du weblog?) de pouvoir confronter ou échanger des idées. Reçues, neuves, construites, inspirées, piquées ou, comme tu le dis, arrêtées.
En fait c'est de celà que je voulais parler avec toi: non, ce n'est pas par prudence que je me garde d'avoir des idées arrêtées.
En fait, figure-toi que j'aimerais bien les arrêter mes idées mais, soit que je sois trop lent de mes dix doigts, soit qu'elles soient trop légères, trop nombreuses (heuheu leblase vous vous vantez là), le truc est que les quelques idées que j'ai eues, j'ai toujours tenté de faire comme avec les enfants: leur permettre de grandir selon leur constitution plus que selon l'idée que je savais ce qui était bon pour elles.
J'aime les voir filer, passer d'un esprit à l'autre, rebondir, échapper à mes ambitions, se transformer.
En mauvais père, j'aime même les abandonner pour m'intéresser à la petite dernière; j'apprécie presque que mes idées me renient, en allant plus vite et plus loin que moi.
Je suis donc particulièrement imprudent, et mon imprudence me déshonore.
Ceci dit, je reconnais devenir pas cool lorsque certaines limites sont franchies. En général, tout tourne autour de la défense de celuicelle qui est sans défense, même s'ilelle est mon adversaire.
Cependant je me méfie même de ceuxcelles qui se font soudain les avocats, la meute, la foule hurlante et vertueuse, les procureurs à deux balles de mes causes: tout me semble être en mouvance et s'il ne fait aucun doute (il ne fait aucun doute) que je pourrais être d'une violence regrettable envers celuicelle qui devant moi abuserait d'un enfant, d'un handicappé, d'une femme enceinte, de vieillards, je ne mêlerais pas mes cris à ceux qui voient des pédophiles partout et réclament pour eux les pires atrocités.
Même là vois-tu, je n'ai pas d'idées fixes.
J'aime croire que c'est le lâcher d'idées qui les fait naître. Si je me trompe et que, disons dans deux semaines, je m'aperçoive que j'en ai épuisé ma réserve et aurais à vivre ce qu'il me reste à vivre sans plus avoir d'idées ni même me dire, en en voyant passer que celle-là venait de moi, ça ne nuira pas à mon désir d'en faire rouler.
Mais c'est peut-être une idée en l'air.

 

leblase | Le 12/03/2007 à 03:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Intéressant,
bonjour Leblase,
Je ne dois qu'à mon goût du risque ou la provoc?  sans doute je ne sais pas.
Peut-être un peu,  mais uniquement sous le sceau du gag. Le fait de lancer une idée en l'air,
doit retomber et, parfois hélas, patatras...
Conscient du défi, c'est à dire l' illusion, qu'un sujet aussi périlleux puisse en aussi peu de mots
exprimer des idées! (rien que ça), je n'y ai jamais songé une seconde. Quelle folie.
Utiliser des mots simples, courir le risque d'entendre : "simpliste", alors qu'en face,
sur un écran, des humeurs se déclenchent, chacun nourrissant l'espoir de ne pas flanquer la nausée à l'autre, c'est ce que j'espère, mais l'agencement des mots, "le film" qui arrive devant les yeux et...?
Comme c'est étrange, ce que dit l'autre, mais que c'est beau parfois!
 Je réfléchissais à ce que me disait Garg, et je réalise que les précautions de langage, me rappelle aux directives morales et pleines de bon sens, ici chez nous, à notre époque sont de mises, alors je ne veux en rien déroger à la tradition, et puisse Garg me voir tel qu'il l'aurait souhaité, comme quelqu'un d'humain, avec un coeur large comme ça, d'un optimisme raisonnable, c'est à dire ni dogmatique ni dément.
Parlez de la femme j'adore, j'aurais été peintre rien que pour peindre des femmes.  Mais l'instinct tout de même, j'ai mon intuition féminine et en plus j'ai un nez utile : j'interviens pour sauver le gâteau dans le four, de justesse, ou la tarte, comme pif le chien si vous voulez, je sens tout de suite les prémisses du brûlé, le stress utile!
 Et à part ça un mec ça sert à rien!!!
  

 

littlewing | Le 12/03/2007 à 17:08 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

littlewing
(au fait, t'as remarqué? un coup tu es littlewing, un autre LW)

..."Et à part ça un mec ça sert à rien!"...
Surtout ne dis pas çà malheureux! Pour une fois j'ai failli sucrer un commentaire...Des fois que certaines femmes s'en rendent compte, on serait bien, tiens.
Pour la suite, ouioui, c'est bien justement: on balance un truc et paf, ça te revient dans le faciès (buriné, en ce qui me concerne) sous toutes les formes: pédé, homophobe, facho, ignare, intellectuel de gauche, Noir, Blanc, Jaune, Vert, gouinasse, Marie-couche-toi-là, intolérant, invertébré, arriéré mental, trop intello et même, -mais ce n'est arrivé qu'une fois: végétarien.
Du coup tu réponds, pif paf, et ça te revient encore. Bref c'est la vie mec, faut s'y faire.
Même moi leblase en personne qui suis pourtant la crème de la crème, il est arrivé qu'on aille jusqu'à oublier de dire que ce que j'avais dit était génial, ce qui est dégueulasse, si tu veux que je te dise.
En fait pour parler hypersérieusement et en revenir au sujet de savoir qi un mec ça servait à quelque chose: tu en dis trop ou pas assez, et personne n'a dit que ça ne servait à rien, avoue-le: certaines ont  posé la question de savoir si ce poser cette question fait que nous ne savons plus où nous mettre (si vous me pardonnez cette expression) ni quelles postures, quelles places, quels comportements nouveaux seraient requis par la situation actuelle dans nos sociétés achte modernes.
Sauf que vois-tu: la femme elle aussi se pose la question.
Et cette question se pose à l'être humain depuis bien avant Homère, bien avant Aristote, bien avant les Upanishad, bien avant Cain pendant qu'il inventait la première couronne de fleurs funéraires (car on oublie de dire que, s'il fut le premier meurtrier, il fut sans doute aussi le premier employé de pompes funèbres).

 

leblase | Le 12/03/2007 à 17:37 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Hello,
non rassure-toi, it was a joke,

un mec ça peut servir,
je ne compte pas  faire ici "l'éloge de l'inutilité",
c'est trop facile, (ça pourrait marcher on ne sait jamais!)

 

littlewing | Le 12/03/2007 à 18:18 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Ode aux

Salut LW,

J'arrive un peu tard et je ne vais pas en rajouter à toutes les réactions que tu as déjà eues à ton comm.
C'est étonnant à quel point tu énonces des idées que je partage parfois pour en tirer des conclusions qui me sont tout à fait étrangères.

Juste une chose qui me frappe dans ta réponse : tu sembles dire que ce sont aujourd'hui les femmes qui élèvent les garçons. Comme si elles avaient volé cette prérogative aux hommes. Comme si elles empêchaient les hommes d'élever leurs fils. C'est un reproche souvent fait aux femmes, dans beaucoup de cultures. C'est un leitmotiv dans ma culture occidentale d'ici et aujourd'hui. Dans les magazines féminins ou pour parents, on insiste toujours lourdement sur le fait que la femme doit faire un effort pour que le père ait accès à son enfant. Les Baruyas, un peu plus catégoriquement, enlevaient carrément les fils à leur mère, les retranchaient de tout contact féminin pendant une dizaine d'année.
Cela voudrait-il dire qu'en fait je me trompe quand je dis à Elle que les femmes se sont fait avoir parce que maintenant elles font tout toutes seules, qu'en fait se sont elles qui ont voulu ça, elles qui ne veulent pas "céder leurs prérogatives antérieures" ?
J'en sais rien.
Juste une question de plus.

 

Jo | Le 12/03/2007 à 20:43 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Bonjour Jo,

J'ai vraiment envie de te répondre, mais je vais me promener aujourd'hui, j'ai envie de voir les grosses vagues de l'Atlantique, à San Sebastien. (j'aimerais bien te ramener quelque chose)
Je ne pense pas que les femmes empêchent les hommes d'élever leur fils, cependant j'ai vu dans une famille une mère(une femme tellement douce, et si agréable à vivre), s'interposer systématiquement quand une fois tous les trois mois,  le père s'avisait de remonter les bretelles de son fils. Et pour sa fille, c'est simple il n'a pu lui dire un mot, bref l'éducation catastrophe, et puis de gros différents par la suite dans le couple, vu les problèmes qu'ont engendré ce type d'éducation.
Pourtant j'aurais aimé avoir une mère si reposante, la mienne ne l'était pas, je me suis battu avec elle,
lui ait tenu tête, elle m'a tenu tête, elle a élevé deux garçons bien remuants et pleins de vie, je lui en ai voulu, mais maintenant je me sens tout con, parce que je viens de comprendre pourquoi je l'aime.
Elle m'a contrarié, plus que la moyenne des gamins de l'époque, mais je ne lui en veut absolument pas.
Elle a fait son travail de mère, je lui ai bien résisté, lui ai répondu "merde" une fois, mais en deux secondes mon père a fondu sur moi, et ma mère n'a rien fait pour l'empêcher de m'en coller une, ce fut la seule que j'ai prise, et je me suis retrouvé à plat ventre sur la terrasse.
Pour mes enfants cela s'est heureusement bien passé, et je n'ai jamais levé la main, ne serait-ce qu'une seule fois sur eux, et je les ai éduqué à ma manière, ce qui fait dire aux observateurs: "tu as de la chance d'avoir un fils et une fille aussi gentils, et si bien élevés." et en moi-même : (  la chance? tu parles!)
Ce que leur a apporté leur mère c'est justement du temps, de la patience(infinie) une écoute, des histoires que l'on raconte le soir. Et ce dont  les individus ont le plus besoin, à mon avis, c'est d'être rassurés, approuvés, réconfortés.
Or je souffre de voir que des gamins de six ans se lèvent le matin avec la consigne de ne pas faire de bruit parce que maman dort, elle est crevée la pauvre, c'est le système qui le veut. Total, le gamin arrive à l'école sans avoir pris de petit déjeuner, et sans savoir fait sa toilette, et oui, et comme toi, il y a des choses qui m'écoeurent, qui m'attristent vraiment, parce que six ans c'est petit, et déjà le gamin en prend plein la gueule, et encore heureux que ses parents ne se foutent pas sur la gueule, et pour cause, les pauvres, ils sont crevés tous les deux, et il n'y en a pas un capable de masser l'autre.
Ah quelle misère!
Ah quelle époque!

 

littlewing | Le 13/03/2007 à 08:41 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Un caillou.
Rapporte-moi un caillou.
Un qui a été malmené par l'océan
un qui ne sait pas pourquoi il est là
et pourquoi souvent des coups
et comment cette douceur
un qui a été chauffé par le soleil
projeté sur les rochers
un qui ne sait pas à quoi lui sert d'être si dur

Et surtout n'oublie pas : essaie d'éviter les raccourcis.

 

Jo | Le 13/03/2007 à 09:54 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Jo, d'abord c'est sympa de te revoir par ici.
Alors coucou Jo.
Bon sinon, là je me pose des questions. Dans une vie, j'ai quarante enfants, dans l'autre je n'en ai pas encore. Dans la première, je me suis contenté de semer au gré du vent et j'ai bien du mal à me souvenir de chaque prénom (n'aurais-je pas oublier d'en attribuer un ou deux ?), dans la seconde, j'aspire à être un père.
Dans les deux cas, il y a la mère, qui a avec son enfant un rapport tendant à l'exclusivité. Et cela est dû au fait que la mère porte l'enfant (dans la plupart des cas), pendant + ou - 9 mois.
Le père doit toujours conquérir sa place. S'il anticipe ce défi, il fera même une péritonite histoire d'affirmer sa paternité.
Me trompé-je?

 

Archignac | Le 13/03/2007 à 13:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Coucou Archimonamourgnac
tu me manques un peu

cé koua la kesstyon ?

je t'en pose une autre : quelle est la différence entre conquérir/trouver/assumer ma place de père et demander à quelqu'un de me la donner ?

 

Jo | Le 13/03/2007 à 14:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Facile hé...
Dans le premier cas, c'est un rapport de force qui peut être déstabilisant pour le couple.
Dans le second cas, c'est le dialogue, qui pointe la responsabilité de la mère dans le rapport entre le père et son enfant.

 

Archignac | Le 13/03/2007 à 14:49 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Archi, tu me stupéfactionnes, là !

Mais pourquoi donc est-ce que la mère devrait porter la responsabilité du rapport entre le père et l'enfant ?
(En dehors du fait que lorsqu'on vit en groupe, tout le monde porte un peu cette responsabilité pour tout le monde.)
Pourquoi est-ce que nom de zeus un père devrait demander la permission d'avoir des rapports paternels avec son chiard !?
C'est quoi ce plan foireux !?

Fabriquer sa vie avec son enfant sans forcément tenir compte de tous les états d'âme de la mère serait déstabilisant pour le couple !?
Archi, sans déconner, il faut que t'arrêtes les magazines à deux balles. Entre ça et houelleberk tu vas finir par flinguer la vie de tes quarantes mômes.
Et de leurs mères. Qui n'ont pas besoin de cette responsabilité/culpabilité supplémentaire.
Même si, dans la pratique, je te l'accorde, énormément de mères se croient investies de cette mission. Justement, messieurs, enlevez-leur cette illusion néfaste pour tous : elles n'ont pas à être omniprésentes !

PS : excuse le ton... j'avoue que je me permets avec toi de faire un peu moins attention... supposant que tu sais comment interpréter ma brutalité... dérive de vieux couple...

 

Jo | Le 13/03/2007 à 15:17 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Archijebaissemonfrocgnac,
Là t'es dans la semoule en ce moment ou quoi?
Le père n'a pas à demander à quiconque la permission d'assumer son rôle. Je lis la réaction de Jo et (tu sais combien il peut m'en coûter de l'admettre) elle a raison.
Ce qui fait un père c'est précisément la volonté personnelle d'affirmer sa présence et son -yes- devoir, puisque nos hormones nous commandent moins qu'elles ne le font aux femmes dans la maternité.
On ne doit justement pas laisser les nanas face à ce problème: elles se sont fait féconder, elles portent le foetus, éjectent le mouflet, l'allaitent et le maternent et en plus, elles devraient imprimer le laissez-passer paternel?
Que dalle, on doit les accompagner dans le boulot (sauf évidemment si tu as laissé ta petite graine là-bas chez les Baruya chéris de Jo et que depuis, tu folâtres avec la femme de Schwarzy, délaissée pour les raisons que l'on sait)

 

leblase | Le 13/03/2007 à 15:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Jo, Lepèrefouettradblase,

Je n'ai pas écrit "demander la permission". Il s'agit de prendre la place dans le dialogue et non pas dans la rivalité, qui s'installe dès lors que le dialogue n'est pas entamé.
Il y a un penchant naturel de la mère pour l'exclusivité paradoxal avec le fait qu'elle demande au père d'assurer son rôle. En gros, elle lui demande mais ne lui laisse pas la place. Donc il s'agit pour le père de la prendre mais pas n'importe comment. Il doit faire prendre conscience à la mère qu'elle doit lui laisser. Non?


 

Archignac | Le 13/03/2007 à 15:45 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Vouimonamour

Paradoxal, tu l'as dit.
Et c'est à toi de prendre la place que tu penses devoir occuper.
Après, la méthode, ... ma foi...

Et autre chose : l'enfant est un acteur à part entière dans cette affaire. Et ilelle nous réserve bien des surprises :-)

 

Jo | Le 13/03/2007 à 16:16 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

leblase,
les Baruya ne sont pas mes chéris.
Ils faisaient et font encore des trucs qui ne conviennent pas à mon âme dévoyée de femelle "moderne".
Mais j'avoue que rien ne m'éclate plus que de découvrir la façon dont les zotrs traitent les situations auxquelles nous sommes tou(te)s confronté(e)s.
Tu parlais de ça avec marina hier ou avant-hier il me semble.

 

Jo | Le 13/03/2007 à 16:43 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Je sais bien que les Baruya ne sont pas tes chéris, je disais ça pour rire voyons (tu crois que ton mari lit les commentaires?)

 

leblase | Le 13/03/2007 à 16:51 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

(lequel ?)

 

Jo | Le 13/03/2007 à 16:56 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Ode aux

Jo
C'est vrai, ton commentaire est très long, mais il y avait tant de contenu qu'au lieu de faire comme d'hab', à savoir compter les kilo octet, la taille que ça prend sur mon écran où à chronométrer le temps de défilement vertical pour aller du début à la fin, je me suis trouvé à plusieurs captivé par plusieurs des thèmes évoqués,des considérations formulées et des conclusions à demi proposées.

Je ne répondrai pas à tout (peux pas), mais -et ceux qui lisent ce shplouc depuis longtemps savent qu'on ne se fait pas que des risettes tous les deux- je tiens à dire que là tu m'as épaté:

On trouve la même notion chez les pro-avortement : sous prétexte que son corps est à elle, la femme doit "retrouver" le droit (qui lui a été enlevé par la plupart des religions/cultures) de supprimer le fœtus qu’elle porte. C’est assurément moins trash que d’attendre qu’il soit né ! Bien sûr, les militants occidentaux d’aujourd’hui ne le voient sans doute pas comme un outil de sélection génétique, mais qu’est-ce d’autre ?

Je n'ai pas encore lu où que ce soit, venant d'une femme qui n'est évidemment pas une réac de la dernière pluie une telle analogie évoquée à titre de démonstration, celà sans tomber dans le simplisme Mars/Vénus.

peur pour l’espèce si d’aventure les femmes se mettaient à "dévier" d’une manière ou d’une autre.
Je le dis, je trouve celà osé, et brave.
en plus ça me paraît assez juste, Auguste.
Je ne sais d'ailleurs pas si cette peur n'est pas partagée non plus par pas mal de femmes: il s'agît de la société humaine dans son ensemble et de la disparition d'une des prises de l'individu humain sur son propre avenir: on retourne à une forme d'eugénisme, un truc dont on a causé quand tu étais ailleurs.

Enfin, ton dernier paragraphe: bien sûr que la direction prise par l'Occident et sa technologie anabolisante en toute matière, avec les banques de sperme, fécondation in vitro et tutti frutti quanti devrait amener le mâle humain à se demander à quoi il sert.
A se le demander ouvertement (et intelligemment si possible, mais c'est peut-être trop demander) plutôt qu'à se le laisser mijoter dans l'insubconsccientMoisurMoi.
Car s'il n'avance pas dans la formulation (souvent à cause de la pression morale bienpensante actuelle -si Imane me lit elle va me dire que je tape encore sur le policocorrect) il risque de tomber dans ce que je considère comme un raccourci : je ne partage pas en effet l'idée de ramener l'homme à sa simple dimension de soldatesque, même si plusieurs éléments évoqués par littlewing me semblent avoir du sens (sans que j'en tire les mêmes conclusions).
L'accroissement des agressions physiques de professeurs féminins par des garçons de plus en plus jeunes est de plus en plus relaté dans la presse et dans les rapports de l'Educ' Nat'. C'est peut-être lié à la disparition de l'équilibre des sexes dans la structure parentale.
Comme souvent la révolte adolescente n'est pas dirigée dans la bonne direction: il n'en reste pas moins que la cible visée doit retenir notre attention, car elle est révélatrice d'un autre malaise, que tu formules très bien.
On aura cependant du mal à épuiser le sujet en deux ou trois commentaires (d'ailleurs je suis étonné par le peu de réponses que tu as reçues.)

 

leblase | Le 10/03/2007 à 22:41 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Ode aux

Leblase , Jo, LW

Jo partait d'une étude de l'homme dans la société en Nouvelle Guinée pour finir sur une conclusion (des plus raccourcies ) sur l'homme dans la société occidentale..(.il existe des sociétés matriacarles dites primitives ou l'homme n'a que le rôle de géniteur et il est interchangeable )

quand tu dis

"Enfin, ton dernier paragraphe: bien sûr que la direction prise par l'Occident et sa technologie anabolisante en toute matière, avec les banques de sperme, fécondation in vitro et tutti frutti quanti devrait amener le mâle humain à se demander à quoi il sert."

tu sembles confondre progrès de la science  et évolution de la société, car ce n'est pas tant les progrés en matière de Procréation Médicalement Assistée  que le passage d'une société patriacarle rurale et religieuse ,à une société patriarcale industrielle, synonyme de puissance masculine ou l'homme assurait la reproduction de la hiérarchie sociale, (cf le code de droit civil ), à la société actuelle  qui pose aujoud'hui la question de la place de l'homme dans la société et du père au sein de la famille...preuve que les rôles ne sont pas fixes, preuve que la société bouge et que ces rôles doivent évoluer, non?

"Car s'il n'avance pas dans la formulation (souvent à cause de la pression morale bienpensante actuelle -si Imane me lit elle va me dire que je tape encore sur le policocorrect) il risque de tomber dans ce que je considère comme un raccourci : je ne partage pas en effet l'idée de ramener l'homme à sa simple dimension de soldatesque, même si plusieurs éléments évoqués par littlewing me semblent avoir du sens (sans que j'en tire les mêmes conclusions)."

la réponse des hommes est bien plus complexe, face à cette évolution et l'affirmation des femmes , on assiste à trois types de réaction : l'homme féminisé (celui que décries LW), l'homme en changement ( celui que tu appelles de tes voeux, ) et l'homme défensif, nostalgique du pouvoir masculin traditionnel (celui que dénonces Jo et aujourd'hui sans légitimité).Le discours hyper féministe( que je décrie)  ne leur facilite pas la tâche, à vouloir se montrer supérieures ( ne serait ce que par leur "déficit naturel "  à leur avantage) car il aggrave le malaise de l' homme , qui à mon sens est un élément indispensable à l'équilibre de la socièté (je suis d'accord avec le combat qui a conssité , consiste à  faire établir des droits blâmés, niés des femmes). mais  à  toujours vouloir se monter supérieure " moi je sais"," moi j'assume ", "moi je sais ce qui est bon pour toi , lis ce livre, pleure..pense comme moi.", je comprends cette peur de l'homme qui risque d'y perdre son identité , puisque il ne doit faire taire ses gênes de chasseur, soldat.... et se conformer à une identité d'homme imposée par la Femme..bref, icette peur ressemblerait à la peur de se faire castrer , car un homme n'est pas une femme avec un phallus!

L'accroissement des agressions physiques de professeurs féminins par des garçons de plus en plus jeunes est de plus en plus relaté dans la presse et dans les rapports de l'Educ' Nat'. C'est peut-être lié à la disparition de l'équilibre des sexes dans la structure parentale.Mais aussi à la pauvreté des repères au sein de la structure familiale . Cette violence exprime une attente non prise en compte ( comme celle des banlieues en 2005), et pose le problème des violences que le monde des adultes , le système social et scolaire font subir aux enfants, faisant naitre chez eux frustrations et désarrois...la violence des jeunes est la partie immergée de l'iceberg.elle ne trouvera de réponse satisfaisante que si elle est globale (ne peut tenir dans la repression) ..mais Jo semblait dire qu'elle était une cause directe de l'affirmation de la femme , ce que je trouve pour le moins réducteur et dangereux.( si on l'accepte ce dsicours les femmes n'ont plus qu' à retourner aux fourneaux et y rester!)


.


 

elle | Le 11/03/2007 à 09:29 | [^] | Répondre

Et si rien n'avait changé.....

Est ce que la situation des femmes a réellement changé ?


J'ai relu Ecrire de Marguerite Duras récemment où elle affirme que la situation de la femme n'a pas changé. Cette affirmation m'a perturbé parce que je voulais croire que tout avait changé, je le savais il y avait des exemples, je les cherchais...Elles avaient intégré le monde du travail, elles n'étaient plus identifiées uniquement à la maternité, une certaine égalité dans les droits apparaissait, elles avaient écrit et décrit leur monde intérieur  et s'étaient lancé corps et âme dans leur aventure avec une force incroyable, on ne pouvait plus parler de sexe faible, elles avaeint juste été elles-mêmes, claire comme de l'eau de roche, sincères, l'impression qu'elles avaeint ouvert le volet de leur chambre, quelle que fut la douleur évoquée, avec une totale intégrité (voir en littérature woolf, Duras, Annie Ernaux, Bishop, Mac Cullers, Blixen, Gertrude Stein, etc..) ou Pina Bausch en art, ou katheleen Ferrier avait vécu et était morte pour la musique et sans l'aide des hommes. OU, OU, OU certes, mais...


A un certain âge , toute femme se pose la question de savoir ce qu'est une femme je suppose. Il ne me semble pas que tout homme se pose la même question....Peut-être devrait-il se la poser. Les hommes sont aussi prisonniers des modèles imposés. L'injonction à la virilité par la force et la domination est aussi une aliénation.....Elle commence à l'école. Est-ce ça, être homme ?


Il y a encore trop de foyers où les femmes ne parlent pas, parce qu'elles n'ont jamais parlé, des foyers où les pères, les frères, les maris ne savent pas aider ce qui ne demanderait qu'à naître.
Des foyers où l'entourloupe est dans les préceptes religieux. Des régimes où les femmes n'ont pas le droit à la parole, même si leur âme abrite une oeuvre, quelle qu'elle soit.

Voyons en violet !

 

marina | Le 11/03/2007 à 14:06 | [^] | Répondre

Re: Et si rien n'avait changé.....

Marina,
 ce qui a changé c'est le discours des femmes à l'égard des hommes, et le malaise d'une société en mutation ou chacun (homme, femme)se demande quel est son rôle.
je trouve qu'on devient plus exigeantes, plus cassantes aussi, avec les hommes , ce n'est pas toi qui me diras le contraire?
ce qui a changé c'est la société ,(cf mon comm plus haut) ,
les femmes ont joué un grand rôle dans cette évolution
certes les  femmes écrivains, artistes que tu cites , même si elles sont ou étaient des exceptions en leur temps, mais surtout  la femme en général dans les sociètés civiles occidentales, , celles qui ont  du aller à l'usine quant les hommes étaient à la guerre, celles qui ont  obtenu le droit de vote, le droit à la contraception, droit à l'ivg...le droit à la formation ...
le religion est  une prison pour la femme, quelle que soit la religion d'ailleurs, pas uniquement la religion musulmane si c'est celle à laquelle tu faisais allusion, la socièté religieuse est masculine , elle nie toute place aux femmes , qui n'ont pas droit d'exercer un ministère (sauf chez les protestants )dans le meilleur des cas, mais qui  leur dénie , dans le pire des cas, le droit à l'éducation ....droit de choisir le conjoint, ...

 

Elle | Le 11/03/2007 à 18:52 | [^] | Répondre

Re: Re: Et si rien n'avait changé.....

Ma fomelle adorée, moi exigeante, tu laisserais deviner que tu penserais ça de moAA????
ma zé leur fait juste passer un test genre travaux d'Ulysse et ils adorent ça !!!
(avant ils se barraient parce qu'ils n'avaient rien à faire)
C'est simple tu vois !!
Ma maternelle avait un discours tellement épouvantable sur les zommes qui n'étaient qu'imaginaires (elle a vécu entourée d'homos toute sa vie) que je me sens moi très rassurée par leur présence aujourd'hui. Elle m'a inconsciemment réconciliée avec eux.

Je cite ces flammes auteurs parce que ce sont celles qui m'ont marquées et m'ont ouvert à une nouvelle conscience de cette lutte sociale dont tu parles (j'ai une mini culture trés occidentale, quelle détresse !!) Si je pouvais m'envoler ailleurs ! Si je pouvais !!!!C'est important de confronter l'avis et la vie de flammes du monde entier, leur relation aux enfants, à l'éducation, la relation des enfants au père, à la mère, tout ça..


Je ne sais pas qui a raison...je ne sais pas si les flemmes sont comme on le dit dans les journaux.
Oui on a pris un peu d'assurance, les hommes en ont perdu un peu, c'est peut être plus équilibré....
Le truc c'est de ne pas engager de lutte contre les courants d'air.
De là à offrir une parodie extrême du féminisme tel que le montrait la compagne Kookaï il y a quelques années, des mégères tortionnaires avaient remplacé les ménagères de moins de 50 ans, des hommes animaux, esclaves, objets, déchets voués à disparaître avec la chasse d'eau sortaient de l'entrebaillement du maillot (là où on épile) ou des cheveux coincés sous la douche. Drôle d'imaginaire....Triste destin de l'humanité si ce n'est qu'asservissement, torture, faire mourir....


OUI la religion est une prison pour les femmes.Tu as raison.

 

marina | Le 11/03/2007 à 20:16 | [^] | Répondre

Re: Re: Et si rien n'avait changé.....

Juste une chose difficile ELLE, que j'ai encore remarqué au Maroc il y a peu de temps.

C'est notre difficulté à voir sans coller notre système de pensée. Connaître là bas aussi prend du temps.

Il ne faut pas présenter les femmes traditionnelles sous le mode misérabiliste car leur monde est souvent joyeux, qui a ses habitudes, ses plaisirs et ses langages (un langage beaucoup plus audacieux qu'on ne croirait d'abord grâce à leur usage de métaphores qui leur permette d'aborder les choses du sexe assez crûment).

Même si le patriarcat  continue à faire souffrir les femmes et parfois à les faire mourir.

 

marina | Le 11/03/2007 à 20:36 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Et si rien n'avait changé.....

Tu as raison marina: nous avons une forte tendance à évaluer les rapports humains (au nveau politique, social, entre générations et entre sexes) selon nos propres valeurs.
Pourtant, dès que l'on réfléchit, chacun de nous est d'accord pour admettre que notre système de pensée n'est en rien universel.
Aussi est-il important de ne pas jeter l'anathème sur l'affichage et l'affirmation de comportements différents des nôtres, en y appliquant nos propres règles.
(t'as vu? Je te débite ça sur un mode automatique, je crois que je devrais faire de la politique)

 

leblase | Le 11/03/2007 à 23:25 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Et si rien n'avait changé.....

C'est ce qu'on appelle s'auto spammer leblase.......Je ne te félicite pas !

 

marina | Le 11/03/2007 à 23:42 | [^] | Répondre

Re: Re: Et si rien n'avait changé.....

Je lis tout ça et je reste perplexe, comme à chaque fois que l'on décrit des évolutions sociales à travers le prisme des genres.
Quelqu'une / un a lu le bouquin de Zemmour?

 

Archignac | Le 12/03/2007 à 15:21 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Et si rien n'avait changé.....

Archi ton Zemmour , que j'ai trouvé ici, il met le doigt sur la féminisation de la société qui serait une des raisons de sa décadence....
J'ai trouvé ça là, intéressant !

On suggère la supériorité évidente des « valeurs » féminines, la douceur sur la force, le dialogue sur l'autorité, la paix sur la guerre, l'écoute sur l'ordre, la tolérance sur la violence, la précaution sur le risque. Et tous, hommes et femmes, surtout les hommes, de communier dans cette nouvelle quête du Graal. La société unanime somme les hommes de révéler la « féminité» qui est en eux. Avec une bonne volonté confondante, suspecte, malsaine, les hommes font tout ce qu'ils peuvent pour réaliser ce programme ambitieux: devenir une femme comme les autres. Pour surmonter enfIn leurs archaïques instincts. La femme n'est plus un sexe mais un idéal.
Le premier sexe, pp. 10-11


Après ça se gâte , les femmes seraient ....cons et les hommes dégénérés...... 
Plus d'audace, plus d'innovation , plus de transgression, vous trouvez vous ?

Il y a une malédiction féminine qui est l'envers d'une bénédiction. Elles ne détruisent pas, elles protègent. Elles ne créent pas, elles entretiennent. Elles n'inventent pas, elles conservent. Elles ne forcent pas, elles préservent. Elles ne transgressent pas, elles civilisent. Elles ne règnent pas, elles régentent. En se féminisant, les hommes se stérilisent, ils s'interdisent toute audace, toute innovation, toute transgression. Ils se contentent de conserver.

 

marina | Le 12/03/2007 à 21:54 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Et si rien n'avait changé.....

marina
Je trouve tout ça très quelconque en fait: du réchauffé de bien pensance, de l'absence de sens commun.
Que les hommes soient des hommes, les femmes des femmes, les ânes des ânes et les carottes des carottes mais surtout, que chacun parvienne à ce vieux défi:
"Deviens ce que tu es"

 

leblase | Le 12/03/2007 à 22:43 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Et si rien n'avait changé.....

Leblase, C'est toujours douteux les théories négatives sur la société parce qu'on ne ressent pas les choses comme telles, parce que c'est souvent l'expression d'une crispation, d'un grossissement de certains phénomènes au détriment d'autres et on a envie de répondre par des exemples personnels tout en se disant qu'on est peut-être pas représentatif du plus grand nombre.
Je suis toujours étonnée du manque de prospective ouverte (non figées) dans toutes ces théories catastrophistes, comme si l'on pouvait gouverner la vie sans y faire entrer aucune piste alléatoire......

 

marina | Le 13/03/2007 à 08:57 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Et si rien n'avait changé.....

Marina,
Mon zemmour, comme tu y vas...
J'ai cité ce type parce que son bouquin a eu pas mal de retentissement. Mais j'ai le sentiment à l'écouter en faire la promo qu'il a surtout souhaité se faire un coup de pub et incarner un personnage provocateur.
Son propos révèle un machisme contrarié. Il n'est pas très audible car il a pour effet de figer dans le temps les caractères des relations hommes / femmes, tout en généralisant sur les prétendus attribus des deux genres.

 

Archignac | Le 13/03/2007 à 12:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Bonjour Elle,
Libres de retourner aux fourneaux ou non.

Le choix personnel d'avoir un enfant,
c'est admettre la possibilité de pouvoir l'éduquer très tôt,
lui accorder du temps, beaucoup de temps, dans la douceur,
encore faut-il que quelqu'un se dévoue
pour faire ce véritable métier de parent.
C'est pourtant si simple et si délicat à mener.
C'est un des métiers parmi les plus difficiles que je connaisse,
c'est du long terme, et on voit ce que cela donne.
la répression arrive toujours trop tard, je préfère
l'idée préventive en matière éducative,
et dès le plus jeune âge,
expliquer aux parents qu'ils ne sont pas là pour se faire aimer,
pas simple. Or la contrariété est une des données éducatives,
on ne fait pas exprès de contrarier, mais là c'est nécessaire,
sans cris, et sans colère.
Un enfant qui n'a jamais été contrarié par celui qui l'éduque dès son plus jeune âge, a des chances de ne pas supporter
la moindre contrariété plus tard.
Je n'envisage pas d'éducation sans contrainte, 
je n'envisage pas le moindre violence,
physique ou verbale,
si les choses sont prises à temps,
jamais de violence, j'y tiens,
c'est faisable.


 

LW | Le 11/03/2007 à 17:05 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

LW
je te parlais de la place de l'homme dans la société, tu me réponds sur la place du père dans l'éducation...
apprendre la frustration c'est effectivement apprendre à grandir
representer et incarner la loi, poser un cadre, des limites  aux yeux de l'enfant c'est aussi apprendre à grandir en évitant l'angoisse du manque de cadre
éduquer n'est pas métier  facile, je confirme.
ce rôle  éducatif est forcémént partagé avec les assistantes des crêches , les instits, les profs...

 

Elle | Le 11/03/2007 à 18:33 | [^] | Répondre

sex and the city

Je ne savais pas bien où placer ce questionnement. Alors c'est là.
Je me demande dans quelle mesure l'égalité des droits entre hommes et femmes, le recul des traditions ordonnant les rapports hommes femmes, assorti du recul d'une morale machiste condamnant les comportements sexuellement consuméristes de la femme (en résumé, la libération sexuelle), nonobstant les différences demeurant sur l'accessibilité au pouvoir économique et institutionnel (c'est un gros nonobstant), n'a pas retiré tout protection aux hommes face à l'extraordinaire faiblesse que constitue le frétillement de leur pistille..
Bref, l'essentiel de ce que les femmes ont acquis comme terrain sur les hommes ne réside-t-il pas dans l'attrait de leurs fesses?
L'évolution de nos sociétés ne conduit-elle pas à une hypersexualisation des rapports homme femme, dans lesquels la domination masculine perd du terrain jusqu'à l'inversion?
La beauté est encensée, et derrière cela, c'est le désir. Une société du désir qui laisse peu de place pour ceux qui n'en suscitent guère.
Même dans les sociétés musulmanes, ce phénomène se constate, latent. L'accès à la pornographie, au sens large, fait naître une double société:
- officielle hiérarchisée avec ses rites, ses traditions, ses préceptes liberticides
- officieuse avec des rapports plus égalitaristes
La coexistence se fait dans l'hypocrisie. C'est l'image de la jeune femme maghrébine qui, jusqu'au mariage, ne connaîtra que la sodomie pour ne pas perdre sa virginité.

Je ne suis pas certain de penser ce que j'écris, je réfléchis tout haut, bref je tate.

 

Archignac | Le 12/03/2007 à 15:51 | [^] | Répondre

Re: sex and the city

Archinonobstantgnac,



..."Je ne suis pas certain de penser ce que j'écris, je réfléchis tout haut, bref je tate"...
 
Ben oui, ça me paraît une très bonne méthodologie pour aborder ce genre de choses, puisqu'aucune vérité fondamentale, statuesque autant que statutaire, éternelle autant qu'unique ne saurait être énoncée.

On est donc obligé de faire le boulot nous-mêmes.
..."l'essentiel de ce que les femmes ont acquis comme terrain sur les hommes ne réside-t-il pas dans l'attrait de leurs fesses?"...
Là, j'aimerais croire que c'était leur seul argument (quel coquin cet Archicoquignac) et penser que les hommes sont bêtes à ce point.
Cependant j'ai vaguement l'impression que c'est la force, le courage et le sens politique de certaines (notamment en Amérique mais j'en ai déjà causé dans des billets précédents), l'Histoire elle-même (quand les mecs sont en train de s'exterminer dans les boucheries de Borodino, Gettysburgh ou du Chemin des Dames -tiens tiens?-, faut bien que les usines et les banques tournent, non?
Qui remplaça l'ouvrier auprès des machines sinon la femme? Et en le remplaçant, qui s'éveilla très vite au combat syndical? Qui se trouva sans cesse, et encore, au comble de l'injustice puisque devant cumuler les jobs de travailleuse (comme dit l'autre) mère, épouse donc souvent ménagère de moins et de plus de 50 ans?
C'est aussi l'ineffaçable activité de femmes comme Marie Curie, Camille Claudel, Jehanne d'Arc, Louise Michel, Mémé, Rosa Luxembourg, Simone "Castor" de Beauvoir pour ne citer au hasard que quelques unes qui contribua à cette occupation du terrain comme tu dis (en homme de terrain bien sûr car tu tâtas du terrain, Archiprovocgnac)

A mon avis, leurs fesses eurent peu d'influence positive dans le truc.
Certes la femme demeure un objet dans le marketting et si l'homme et ses slips ou son après-rasage les rejoint, ce n'est pas dans le bon sens.
..."une hypersexualisation des rapports homme femme, dans lesquels la domination masculine perd du terrain jusqu'à l'inversion"...
Ouais alors là fais gaffe tu vas te faire engueuler (pas par leblase qui n'engueule personne, je suis une vraie lavette): en quoi la perte de la domination sociale autant que civile sur la femme nous entraînerait-elle vers l'horreur insondable de l'inversion, comme disaient Alexandre le Grand, Henri III, Louis XIII, Tibère, Michel-Ange, Leonard de Vinci, Platon et Marcel Proust qui vivaient dans ces années bénies où les femmes n'avaient aucune identité civile?
Franchement je ne vois pas.

La beauté est encensée, c'est vrai et elle l'a toujours été. Mais ce qui est nouveau  c'est qu'elle est devenue obligatoire et donc étudiée, scrutinisée et  finalement paramétrée, ce que je trouve déshumanisant au possible, donc fascisant.
..."Même dans les sociétés musulmanes, ce phénomène se constate, latent"...
Là, pardon si je diverge, mais une amie me racontait comment elle fut éberluée de constater en Algérie combien le foulard qui masque le visage (pas celui qui recouvre la chevelure) de la femme lui rappelait la lingerie féminine la plus coquine (je gueule pour attirer l'attention d'Elle: ça l'agace): c'était comme si elle portaient une super petite culotte archiHot sur le visage, en pleine rue!

De toutes manières on ne peut rien me reprocher. Je le dis bien haut:


C'est leblase qui a décadenassée la Femme
(laquelle lui doit du coup une reconnaissance éternelle
jusqu'à ma mort après je m'en tape)


 

leblase | Le 12/03/2007 à 16:40 | [^] | Répondre

Re: Re: sex and the city

Lebarbebleueblase,
Comme tu l'auras compris, mon propos était volontairement provocateur.
Tu cites un certain nombre de personnalités qui ont fait avancer la cause des femmes et au-delà l'histoire.
Je ne conteste pas un instant le rôle social de la femme au même titre que l'homme.
Mais je me situais davantage dans le rapport intergenre qui est peut être plus aujourd'hui qu'hier fondamentalement inscrit dans une logique sexuelle.
Avec l'affaiblissement de la primauté sociale de l'homme, qui ne reposait sans doute, comme dirait le grand poête, que sur son flingue et sa queue, l'égalitarisme gagne du terrain par le cul.
En résumé, dépouillés de tout ordre hiérarchique imposé par la société, les rapports hommes femmes en reviennent à ce qui en est le coeur: le sexe.
Un exemple: une candidate socialiste en France joue à fond de l'attrait de sa féminité. Regardons une photo d'elle il y a quinze ans, comparons avec aujourd'hui.
Inversement, aux EU, le candidat démocrate Barak Obama marque les esprits féminins de sa bogosse attitude.
Je ne sais pas si je suis clair.

 

Archignac | Le 13/03/2007 à 12:59 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: sex and the city

Archirefaismoilevisagegnac
Comme je disais plus haut dans ma sagesse légendaire: la beauté est devenue obligatoire (il faut avouer que c'est plus utile que le baccalauréat).
C'est vrai pour Barak bogosse, dont la femme est également tout ce qu'il y a de chouette, mais il a aussi une attitude générale, un comportement politique qui jouent pour lui.
Ceci dit c'est vrai que c'est marrant de regarder l'évolution physiques de tous ces gens qui voudraient nous gouverner, ou le font: Hillary il y a 25 ans et aujourd'hui, c'est pire que Complex dans sa grotte et depuis qu'il est marié à une amerloque sadique d'origine Autrichienne.
Il y a moins d'un an la Sego s'est fait limer les dents (mais la Mitt l'avait fait aussi en son temps de force tranquille), arranger la mâchoire et liftouiller près des yeux
DSK s'est fait redresser le strabisme divergent qui n'arrivait pas à le faire ressembler à JPS.
D'après un orthopédiste, Sarko porte 10cm de semelle, talonnette et talon.
Arlette Laguiller s'est fait retirer un poil du nez.
On nous trompe.

 

leblase | Le 13/03/2007 à 14:17 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: sex and the city

Lenewsweekblase,
Nonobstant (je sais que tu adores) la femme de Barak que je vais essayer de trouver au plus vite, histoire de la reluquer, tu me troues le c... en m'apprenant que Complex avait une relation avec Arnold Schwartzenegger...

 

Archignac | Le 13/03/2007 à 14:33 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: sex and the city

Archialanuspluslargegracealeblasegnac
Chhtt, pas de nom! J'essayais, en dépit du devoir  qui m'incombe d'informer la planète, de préserver l'intimité de ce jeune couple de vieux truands.

 

leblase | Le 13/03/2007 à 15:13 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Elle,

Je vais essayer de répondre en une fois à tes 2 réponses.

Je m'interroge effectivement sur l'impact de la très récente (à l'échelle de l'humanité) activité "professionnelle" des femmes occidentales, c'est à dire sur tout ce qu'elles font, tout ce qui leur prend du temps et de l'énergie en dehors du "foyer", c'est à dire en dehors des activités directement liées à l'élevage et au nourrissage de la progéniture.

Je m'interroge et je m'inquiète.
Parce que le petit d'humain - inconvénient de l'avantage de disposer d'une cervelle si élaborée - le petit d'humain a besoin de beaucoup de soins et d'attention. Enormément. Pendant longtemps. Beaucoup de soins et d'attentions matériels, intellectuels et psychologiques. Vous en parlez d'ailleurs plus bas avec LW.
Et dans le monde où je vis, il me semble qu'aujourd'hui il faut faire partie d'une certaine élite pour disposer de ces soins.

Dans mon monde, le monde occidental, celui que je connais le mieux parce que c'est le mien, les femmes ont revendiqué l'égalité des sexes.
Quel que soit le sens donné à ce mot, je crois profondément qu'elles ont eu raison.
Et quel que soit le sens donné à ce mot, je crois profondément que certains changements ont eu lieu et sont bénéfiques.
Mais quel que soit le sens donné à ce mot, elles ont, pour l'instant, échoué.

Parce que, dans le monde où je vis, l'immense majorité des femmes a, effectivement, beaucoup plus de "droits", mais côté "devoirs", quelque chose a foiré dans les grandes largeurs.
Le calcul est peut-être bêtement mathématique, mais ne peut-on considèrer que si madame passe autant de temps que monsieur à l'extérieur du foyer pour travailler et ramener de quoi faire bouillir la marmite, alors monsieur devrait passer autant de temps que madame à l'intérieur du foyer pour participer à toutes les tâches et principalement à l'éducation des enfants ?

Mais, me diras-tu, les femmes et les hommes ce n'est pas pareil et ilselles n'apportent pas la même chose aux enfants.
Je suis bien d'accord !
Sauf que je n'arrive pas à me résoudre au fait qu'une grande partie du travail fondamental d'éducation des enfants (et je ne parle pas ici des tâches ménagères), qui était jusque-là dévolu aux femmes, à tort ou à raison, n'est plus assuré par personne.

Et quand un magazine dit que les "femmes d'aujourd'hui" sont parfaitement capables de travailler à temps plein ET d'assumer la plupart des tâches pour lesquelles personne n'a pris le relai, je dis que c'est un mensonge. Je dis qu'on se fout de la gueule des femmes.
Personne, aucun être humain, ne peut faire ça.
Et quand tu rajoutes à cela que pour la plupart elles n'ont même plus de famille élargie autour d'elles, une mère, une soeur, quelqu'un avec qui partager la lourde tâche de prendre soin des mômes ET de leur inculquer les valeurs de leur culture, ...
Je crois profondément qu' "élever" des enfants ça ne se fait pas tout seul avec un travail à temps plein. Ni même à deux, d'ailleurs.
Et toutes les femmes vivant une vie "moderne" le savent.
Et elles savent qu'elles n'y arrivent pas.
Alors leur raconter que c'est parfaitement faisable c'est les flinguer, c'est faire croire à celles qui se rendent bien compte que ça ne fonctionne pas qu'elles sont des incapables, qu'elles sont inaptes.
C'est les enfermer dans une culpabilité odieuse.
Ca me fait gerber.
Mais comme dit LW, ce n'est que mon avis.

Et là encore, après tout, on pourrait dire "tant pis pour elles".
Mais c'est oublier les enfants.
Que plus personne n' "élève". Avec qui plus personne ne passe de temps. A qui plus personne ne consacre l'énergie nécessaire.
C'est ce qui me fait dire que personne n’a l’air de s’aviser du genre de gamins que ce mode de vie semble produire.

Ai-je dit que pour éviter cela il fallait que "tout rentre dans l'ordre", que les femmes "retournent à leurs fourneaux" ? Je ne me suis pas entendue le dire. Et je ne le pense pas.
Ce que je pense c'est qu'il faut s'occuper des mômes. Que c'est la seule chose qui ait un véritable sens. Qu'on est 2 moitiés pour les faire et qu'il faut qu'on soit 2 moitiés pour aller au bout du boulot.
Comment s'organiser ? Comment assumer ENSEMBLE ?
Je ne sais pas.
Mais le fait de n'avoir pas de réponse ne m'a jamais empêchée de regarder les choses en face et de poser des questions.

 

Jo | Le 12/03/2007 à 20:28 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Ode aux

Jo,

1) ma réaction à ton com portait sur le dernier paragraphe et l'augmentatation de la violence faite aux femmes qui , à mon avis , relève plus du fait que la chappe de plomb qui pesait sur elles s'est levée et qu'elles acceptent aujourd'hui d'en parler , d'ou l'impression de voir ce phénomène augmenter.

la violence des hommes peut - elle le fait de paumés dans une société en mutation et nostalgiques de leur pouvoir de macho perdu?

la violence faite aux femmes connait des formes bien plus perverses,  comme la non reconnaissance des compétences professionnelles qui à travail égal ne leur donne pas salaire égal ou comme celles imposées par la mode et toutes les kauneries qu'on lit dans la presse féminine ( que tu lis par dessus l'épaule..), qui les enferment  dans la dictature de la taile 38 , de la zero ride et zéro cellullite,

2) j'admets ton constat quant au déficit d'éducation et la pauvreté des repères dont souffrirait les enfants dont les deux parents travaillent, mais que je sache l'éducation ne peut pas reposer uniquement sur les parents , de même qu'elle ne peut reposer uniquement  sur les derniers fantassins de la République , j'ai nommé les profs , si elle est de la responsabilité des parents, elle est aussi  affaire de l'école, de la justice, des médias , bref de la société dans son ensemble...

En tant que femme active , je n'ai pas eu l'impression d'abandonner ma progéniture , j'ai veillé à les confier à des structures en qui j'avais confiance , (que j'ai choisi et qui ont un coût il est vrai) je partage l'éducation de mes enfants avec leurs pères , les  taties de la crêche, leurs instits...je ne me sens pas l'unique responsable de ce devoir (et d'ailleurs j'en serai bien incapable) ,et heureusement pour eux , cela les ouvre à plein de choses que je ne saurai leur apporter et cela leur permet de dépasser mes tares et  mes peurs !

je n'ai pas l'impression que les pères se débinent au contraire , c'est souvent la mère qui en cas de divorce court-circuite le père , et c'est dégueulasse...

Comment s'organiser ? et assumer ensemble? l'équilibre mathématique dans les tâches ménagères et éducatives est difficile à trouver , il faut peut-être privilègier le plaisir  à faire plutôt que la contrainte (et tant pis pour le désordre)

ENSEMBLE suppose en préalable de laisser aux vestiaires nos  petites rancoeurs et l'idée selon laquelle personne ne peut faire mieux que nous,

:-)

 

elle | Le 12/03/2007 à 22:39 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Ode aux

leblase,
hier soir, au moment de poster ma réponse à ton comm... panne de connexion !
c'est étonnant à quel point on peut ressentir désagréablement ce genre de choses.
voici quand même ma réponse, même si elle est réchauffée.

__________________________________

Waow !
Cela voudrait-il dire que tu as lu plus d’un mot sur 3 !?
Peut-être 1,75 ? Voire 2,12345 ?
Trop d’honneur !

Sans rire, ce n’était pas facile de publier ça sans faire de référence à une conversation qui dure depuis des années et qui n’a pas lieu d’être retranscrite ici. Alors ça me fait plaisir d’avoir réussi à atteindre un semblant de clarté.

Tu as raison, les mâles d’aujourd’hui devraient se poser la question de leur rôle, et les femelles également.
Et pas qu’en occident.

Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu veux dire par "… la disparition de l’équilibre des sexes dans la structure parentale". Il me semble que toutes les sociétés ont cherché, cherchent cet équilibre. Je ne suis pas sûre qu’aucune d’entre elles ait jamais trouvé un "équilibre" qui soit réellement équilibré, qui soit "juste" (au sens de justesse).
Et je suis particulièrement troublée par le fait qu’elles aient toutes cru le trouver dans l’oppression des femmes.
Mais ce qui me trouble également, c’est qu’ici, aujourd’hui, la société occidentale semble se poser la question des rôles respectifs de la femme et de l’homme sans plus s’inquiéter de la perpétuation de l’espèce, en se préoccupant uniquement des rapports de l’un(e) avec l’autre, sans plus de référence à ce qui justifie ces rapports. Uniquement centrés sur leur personne.
C’est peut-être en partie ce dont parle Archi quelque part dans le foutoir quand il parle de fesses.
Ca me fait penser à Lorenz, dans ses essais sur le comportement animal et humain, quand il dit qu’une des caractéristiques d’une espèce animale domestiquée est le fait qu’elle ne met plus aucun frein à ses activités alimentaires et sexuelles.

Mais tu as raison, ce ne sont que des questions jetées en l’air. On ne conclura sans doute pas avant plusieurs millénaires et ce ne sont pas un ou deux comms qui vont y changer quoi que ce soit.

 

Jo | Le 13/03/2007 à 09:34 | [^] | Répondre

Re: L'ésotérisme du féminisme au masculin

KB, et Garg par suite,
Que de talent, d'intelligence et d'intérêt pour la chose qu'est la femme!
C'est du bon kb ça Madame, et du Garg 100% organique! Ben ouis, chez leblase on ne propose que les meilleurs produits.
Je fais la différence entre vos deux approches, parce que, euh, c'est pas les mêmes.
Vous me pardonnerez néammoins si dans ma réponse je saupoudre sel et poivre, un coup dans l'assiette de kb, un coup dans l'auge de Garg

Et même avec ça, il y en aura certainement qui trouverons à en redire
Ben moi, j'y trouve à redire, oui.

Comme les femmes nous tenons bien des rôles, du fils au père, du protecteur au salopard, de l'amant au mac.
Mais kb part du point de vue du père: il y a père et père, et il nous démontre qu'il fait partie de ceux qui sont en admiration, quasi vénération pour cet être en plein éveil, en plein questionnement (allo leblase?) qu'est sa fille à soi qu'on a faite tout seul, en employant une mère porteuse pendant quelques mois. ça me rappelle un des aspects de ma pomme: j'ai déjà pas mal évoqué l'amour que j'éprouve pour ma fille, mais kb en cause très bien, je trouvé-je.
Cette histoire de femme qui serait femelle me rappelle (bonjour, je voudrais le tome IV des Mémoires de leblase..Comment, épuisé?) une amante, danseuse de son état, folle de son corps par définition et du mien par intermittence, esclave de son désir et torturant ses membres pour son art et qui trouvait infâmant (notez le â de ce fâmant qui n'est pas rose. ni belge, d'ailleurs) d'être qualifiée de femelle..
Elle disait: "je suis pas une vache", cette poule.
Moi qui suis pas mal Américano, quand je suis arrivé là-bas dans le merveilleux paysdesopportunités qui n'est pas leplusbeaupaysdumonde, certes, ni la Terredesdroitsdel'homme, je m'étonnais aussi qu'on définisse les gens par mâle et femelle, comme on le fait du bétail.
Comme toujours avec du retard sur les USA, la France s'y met et certaines Françaises maintenant revendiquent cette femellitude. Dans mes stats perso j'ai cru remarquer qu'il s'agissait de personnalités ayant dépassé le féminisme en ayant imposé leur féminité comme allant de soi en toutes choses.
C'est évidemment plus facile dans un pays où les femmes ont combattu les injustices sexuelles que dans d'autres (j'ai adoré les calculs kbiens sur la population Marocaine).
Montaigne lui-même en personne se foutait de l'horreurtographe-c'était avant Malherbe- comme un Ministre de l'Intérieur se fout de ce qui couve à l'intérieur des opprimés, et dans ses Essais te filait du feme, fesme, du fame, famme femme à ne plus savoir où les mettre si vous me permettez cette exxpression.
On dit femme et on dit flemme.
On dit flamme.
Gargus linguistus eût pu nous dire que la prononciation du e en a est un résidu d'avant l'introduction du circonflexe quand on disait Anne ma soeur Anne ne vois-tu rien à la fenestre?
Et Anne ne voyait rien. Et dans la pièce d'à costé Barbe Bleue aisguisait son Cousteau couteau...

Là-dessus sans avoir rien réglé je saute sur le culte que Garg voue aux femelles de notre espèce.
Peut-on vouer un culte à quelqu'un que l'on considère son égal(e)?
Heu...Non, théoriquement, dieu par exemple n'étant pas une entité que l'on fourre dans son pieu..D'accord on peut se mestre à genoux devnat l'une et l'Autre, mais faut pas tout mélanger comme on disait à Johannesburg quand j'étais petit.
Ben alors Garg?
Mais attendez si: ce serait possible de culte vouer, si l'on considère que cette égalité n'est pas étale.
Ben oui: un coup les femmes assurent mieux (que nous, les Zommes) dans tel domaine, un coup elles sont à la ramasse dans un autre.
Donc, d'après le Pr leblase, l'égalité existe sur un plan dynamique, évolutif et variable mais constant.
Peut-on dès lors dire à celle que l'on aime: "Viens ici que je t'enculte?"
C'est perso, si vous voulez mon avis.

 

leblase | Le 09/03/2007 à 11:40 | [^] | Répondre

le 8 mars sur Leblase.net c'est le culte de la nAnA ?

Leblase, Garg , Kb

Prosternez  vous donc devant l'Eternel féminin!

( celle là n'est pas dans le jardin de Leblase mais à Bâle au musée Tinguely)

c'est bizarre que les nanas du coin n'aient pas renchèrit à vos ébats débats , non ?

 

elle | Le 09/03/2007 à 17:42 | [^] | Répondre

Re: le 8 mars sur Leblase.net c'est le culte de la nAnA ?

Elle! les nanas du coin ne renchérissent qu'à partir de  20 heures...et les dimanches et jours fériés.. et le 8 mars n'est pas encore journée chômé

mais escoutons donc Leblase et continuons à en resdire...et puisque Garg aisme les jeux de mots... 

« Rime » est l’anagramme de « Mire ». est-ce à dire que la rime nous invite à saisir un reflet qu’à cibler un point précis ?

« Colombe » rime avec « bombe »… alliance irrationnelle et pourtant, c’est toujours dans l’idée d’une paix plus profonde que l’on fait la guerre, que ce soit pour agrandir son espace vital ou pour anéantir les fauteurs de troubles.

« Eros » rime avec « féroce », d’aucuns en ont fait la douloureuse expérience…

l’éros, c’est l’amour de désir, celui qui nous tend vers l’autre dans l’espoir farouche d’une complétude enfin apaisante. C’est l’élan qui part du manque ; la faim de cet autre, moitié de moi-même qui me fait cruellement défaut. Tout peut être tenté pour réaliser cette union, au prix même parfois de l’eros-ion de l’autre que je dis aimer et qu’il me faut assimiler. Il y a parfois une obscure analogie entre posséder et détruire. Je me sens si souvent aimant…pourtant l’autre se sent plus aimanté qu’aimé !
pour parvenir à attirer l’autre dans mes voluptueux filets, je vais ciseler patiemment l’arme de ma séduction. Nous oublions trop souvent que « séduire » vient du latin « seducere » qui signifie « séparer, détourner ». dans le Robert, l’acceptation commune de « plaire » ne vient qu’en cinquième et dernière position.
Les séducteurs ou séductrices sont souvent passés maîtres –enchanteurs et ce qui nous est extorqué est en général notre identité. A l’instar d’Adam et Eve, ceux qui se sont laissés séduire par l’éros enjôleur, peuvent connaître l’exil après le paradis…
Cela ne veut pas dire que l’éros et le charme sont à bannir mais il convient sans doute d’œuvrer intérieurement pour développer plus de plénitude afin que l’autre puisse être aimé dans son altérité et que s’ouvre la coupe de l’ « agape ». L’agape, c’est l’amour qui se donne depuis son « plein » et qui déverse sa prodigalité sans calcul.
L’agape n’a pas besoin de charmer, il coule de source… l’autre peut s’y désaltérer lorsque l’amour demande l’avait altéré.
L’amour de besoin l’avait certes rendu « autre que lui même »..
- « je vous aime !»
- « c’est étrange que je m’en sente pas mieux pour autant… »
il y parfois dans un désir fougueux tout le terrorisme inconscient de l’être qui cherche à captiver ce qu’il a reconnu chez l’autre comme nécessaire à son unité.
Ce terrorisme affectif se perpétue donc dans la relation père/fille où le premier, ce qui est encore plus grave, ne se limite pas à reconnaître chez la fille une part de nécessaire à son unité mais l’assimile totalement en la considérant comme une partie de lui même et avec laquelle il aura tendance à reproduire instinctivement l’approche possessive entretenue avec la « compagne » .
Khalil Gibran à vu juste, je ne l’ai compris que récemment, en disant ceci :
« vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont fils et filles du désir de vie en lui même » et comprenant cela je me trouve plus enclin à dire « la fille dont je suis le père » et non « ma fille » afin d’éviter systématiquement la réduction de son être à une chose qui m’appartient. Cela bien entendu ne m’empêchera pas de l’aimer mais au contraire me la fera aimer plus fort (avec générosité comme à la manière de l’agape) car prenant sainement conscience de l’altérité de son être. Ce ne sera pas un amour de « peur » mais un amour de respect de l’être...

kb...et l'asgape

 

kb | Le 09/03/2007 à 18:00 | [^] | Répondre

Re: Re: le 8 mars sur Leblase.net c'est le culte de la nAnA ?

Kb papa poule ,  nous ne sommes que des passeurs de vie...nos enfants ne nous appartiennent pas , pas plus que l'Autre aimé/désiré,

 le désir   aliène alors que l'amour est plus  respectueux de l'autre

Or donc KB maître -enchantueur quelle est l'arme de ta séduction ?

 

elle | Le 09/03/2007 à 18:44 | [^] | Répondre

Re: Re: le 8 mars sur Leblase.net c'est le culte de la nAnA ?

Comme je dis toujours: y en là-dedans.
Et je ne parle pas seulement de ta tête mais du coeur, que tu parviens à y relier.

 

leblase | Le 09/03/2007 à 19:08 | [^] | Répondre

Re: le 8 mars sur Leblase.net c'est le culte de la nAnA ?

L'éternel féminin?

Elle a même pas de bras.

donc pas de longs gants noirs

donc ce n'est pas Rita hayworth.
D'un autre côté je ne suis ni Orson Welles ni Howard Hugues.
Et je n'ai pas encore mis mes faffiots en Suisse à l'abri du fisc.
Donc si l'éternel féminin est à Basel, quoique j'aime bien cette petite ville pleine d'absurdités où se déroule un des carnavals les plus "primitifs" d'Europe, elle n'est pas dans mon jardin.
L'éternel féminin, c'est l'Elleternel, Elle: tu l'illustres si bien avec ta question perverse et provoquante qui ne peut que plaire aux hommes:

..."C'est bizarre que les nanas du coin n'aient pas renchèri à vos ébats débats , non ?"...


 

leblase | Le 09/03/2007 à 19:00 | [^] | Répondre

Re: le 8 mars sur Leblase.net c'est le culte de la nAnA ?

Chère Elle,

Tu ne sais pas ce que tu viens de réveiller rien qu'avec cette photo, par les courbes de Saint Phalle. La soeur de cette sculpture, en fait, a été mon premier contact avec l'art visuel. C'était , je devais avoir sept ans, et cela a profondément affecté mon rapport à la callipygie. Sans compter qu'elle était dans le décor lors de quelques événements. Bref, tu as déniché un bout de mon histoire, comme ça, en ayant juste l'air d'un parfum de passé.

Alors merci Elle pour le hasard que tu me livres, j'ai quelques réflexions à mener et quelques personnes à qui parler.

 

 

Garg | Le 09/03/2007 à 21:01 | [^] | Répondre

Re: Re: le 8 mars sur Leblase.net c'est le culte de la nAnA ?

Garg,
Je n'ai pas bien saisi la pertinence ou l'adéqution du lien que tu as laissé, avec le commentaire illustré de cette étrange machin de couleurs variées que nous offrait Elle.
Haben zie explicassebec?

 

leblase | Le 10/03/2007 à 22:53 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: le 8 mars sur Leblase.net c'est le culte de la nAnA ?

Cher Leblase,

C'ets juste qu'une oeuvre très ressemblante de la même artiste se trouve dans le musée que j'ai linké, et qu'elle est très chère à mon esthétisme.

 

 

Garg | Le 12/03/2007 à 00:50 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: le 8 mars sur Leblase.net c'est le culte de la nAnA ?

Garg,
Le monde est petit. Et Elle est une coquine.

 

leblase | Le 12/03/2007 à 03:08 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: le 8 mars sur Leblase.net c'est le culte de la nAnA ?

Leblase,

C'est interessant ( en tant que femme) de se voir dans les yeux de l' Autre,

et bien que  ta vision de la femme  relève plus du calendrier Pirelli et du papier glaçè que de la femme de la rue ,

comme dit DNM, ce qui est surtout interessant dans le QI des femmes c'est leur  Q

( fausse interwiew de Dudu et photo empruntée sur le net)

j'illustrais là ( et je sais que  tu joues l' idiot) une idée de la féminité par une artiste femme dans le mouvement féministe des années 60 ,et à KB qui cherchait le A dans femme je proposais les deux A de nana!( j'explique pour les mous de la comprenotte)

( Arrête de m'infantiliser, on dit coquine à une enfant qui a fait une bétise , et je kiffe pas du tout )

 

elle | Le 12/03/2007 à 09:14 | [^] | Répondre

Elle ne s'acoquinerait pas?

Elle,

C'est surement intéressant en tant que femme de se voir dans les yeux de l'Autre. C'est souvent dans le jeu de la femme d'accaparer le regard de l'Autre, d'en être caressée (surement pas évaluée, par contre) et d'en apprendre sur soi.
Evidemment c'est toujours plus valorisant quand celui qui pose son regard garde une certaine hauteur de vues


Hélas pour les visiteuses, ma vision de la femme
relève du calendrier Pirelli

Pour le reste (moi, faire l'idiot?) tu m'étonnes: n'as-tu jamais lu le terme coquine pour décrire certain état d'esprit ou certain comportement  féminin, que ce soit dans la littérature du XV,XVI,XVII,XVII,XIV, XXème siècles? Pardon, j'oublie le début du XXIème.
On le dit aussi du masculin d'ailleurs: un regard coquin n'évoque en aucune manière l'enfance mais un mélange de malice et d'érotisme

 

leblase | Le 12/03/2007 à 12:19 | [^] | Répondre

Re: Elle ne s'acoquinerait pas?

Lettré Leblase,  tu sais bien que je ne lis que les magazines à grand tirage  féminins ...et dans les quelques dicos que je  fréquente , le gos Robert , le Larousse , et aussi l'émile ( Littré, mais en ce moment il est au grenier et j'ai peur d'y aller le consulter)...le mot coquine ne répond pas à ta flatteuse définition,

mais qu'est ce qu'on atttend pour nommer Leblase à l'académiefrançaise? 

 

elle | Le 12/03/2007 à 12:46 | [^] | Répondre

Re: Re: Elle ne s'acoquinerait pas?


 

Ma Elle tou es charmante, (ahhh cette mauvaise foi !!!) quand tu n'es pas coqui-i-i-ne !!!
Chchakaboum; chichakaboum

 

marina | Le 12/03/2007 à 13:15 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Elle ne s'acoquinerait pas?

Marina,

je deteste Jim Carrey ( mariah aussi, d'aileurs) il me hérisse

tu ne vas me dire que tu crois lEblase dans sa relecture personnelle de l'adjectif coquine?!!

que KB ou Garg spécialiste de la langue nous donne la leur ( de définition, pas de langue , hein, je deteste les french kiss)

 

elle | Le 12/03/2007 à 14:35 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Elle ne s'acoquinerait pas?

Elle, Quelle femme tranchée tu fais !!!!

Oui oui je crois Leblase dans sa lecture pas si personnelle que ça,  ? Tu ne te vois pas en Coquine ?

Allez montre nous les bas étages !

 

marina | Le 12/03/2007 à 15:06 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Elle ne s'acoquinerait pas?

Elle,
Tu détestes les French Kiss et Jim Carrey?
Es-tu davantage fellations et Harvey Keitel?

Archi-cuit

 

Archignac | Le 12/03/2007 à 15:12 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Elle ne s'acoquinerait pas?

Tiens bonjour Archi, je pensais à toi devant le trés bondissant Bénabar sur scéne ( tu sais ce representant de la nouvelle chanson réaliste française), et je me demandais si tu avais la trentaine aussi peinarde que lui et  sa télé quand tu es avec elle , pcq franchement manger une pizza sous la couette en regardant Drucker , non merci trop triste pour moi !

donc ma réponse est non je préfère George Clooney!

 

Elle | Le 13/03/2007 à 10:10 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Elle ne s'acoquinerait pas?

Elle bonjour,
Si j'avais le fan club de Benabar et vendu autant de disques que lui (même les Guetta n'ont pas voulu de mes remix hardcore de Mireille Matthieu), je serais sans doute très peinard en effet.
George Clooney? What else?

ps. oranaise la pizza s'il te plait

 

Archignac | Le 13/03/2007 à 13:07 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Elle ne s'acoquinerait pas?

Ben personnellement ma connaissance en matière de langue se limite au mjotage de la langue de bœuf aux câpres et à quelques Qi lingus échangés  ça et là quand le verbe se révéla être insuffisant à calmer les doutes (quant à leur féminité débordantes) de certaines prétendantes  au verbiage printanier.

Mais toujours est-il, histoire de ne pas en rester là, que le premier classement du dictionnaire des synonymes du laboratoire Crisco de l’université de Caen donne ces trois premiers synonymes en tête de liste

-         fripon

-         vaurien

-         fripouille

 

Comme vous ne manquerez pas de le constater aucune de ces définitions ne pourrait être prêtée à une charmante Ellemoiselle ou une belle damelle (p’tain v’la que j’invente des mots…deviendrai-je intelligent ? Leblase.net est-il analeptique ? L’acoquinement avec les grands Qi de la place serait-il fécondateur ? Continuez à lire leblase.net et peut-être aurez vous la réponse en 2008) sans risquez de la qualifier de manière très dépréciative…chose à laquelle je ne pourrai jamais me résoudre aimant bien les nanans (j’ai bien dit nanan et pas nana)

 

Selon certaines rumeurs Europunième du dimanche matin, juste après les turfistes pronostics, il s’avérerait que le mot coquin nous vienne des ces temps moyenâgeux où ce vocable personnifiait la malhonnêteté.  

en effet, certains malins pour se faire loger et nourrir gratuitement chez des gens qui se sentaient obligés d'être des hôtes, se faisaient passer pour des pèlerins sur le chemin de St jacques de Compostelle; pour cela, ils portaient la coquille St Jacques, signe de reconnaissance des pèlerins, d'où le mot coquin qui provient de "coquille" !

 

Quoique d’autres mauvaises langues (pour rester dans le lingus) attribuèrent cette expression à un fermier du Périgord qui un matin de l’an de grâce 1612, s’apercevant, lors de faire son omelette matinale avant d’aller au charbon (alors qu’il s’occupait de blés….encore une expression à décortiquer…pas facile le français) que les œufs étaient vides s’écria « ah la coquine » pour qualifier cette poule qui voulait garder sa ligne

Je sais ! Un peu cucul praline (encore une galéjade) comme explication mais je ne vous conseillerai jamais assez de parfois vous contenter de la première explication que l’on vous donne…car de trop creuser on ne sait parfois ce qu’il pourrait en sortir...

 

 

 

kb | Le 12/03/2007 à 16:31 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Elle ne s'acoquinerait pas?

kb
Si ça continue tu vas devenir notre Duhrer local: quel coup de crayon! Quelle caresse du fusain! Quelle mine! Quelle sobriété dans le trait! Quelle délicatesse dans l'imagerie!
Alors tu trouves fripon?
Qui trouve fripon cache friponne dit-on dans une légende nipponne.
Qui tient vaurien, maintient vaurienne dit-on dasn les steppes de Dvorjak
Qui touille fripouille touille fripouille chante marinouille

Puisque tu remarques au passage l'immense contribution de leblase à l'espèce humaine dont nous faisons partie, toi, moi et quelques commentateurtricesvisiteurtriceszyeuxmuets (sans respirer t'as vu), je me vois obligé d'apporter une petite touche historique (Alain Decaux connut en effet l'amant de la fille de mon électricien, c'est comme ça que je puis te répondre. Et aussi parce que je suis entre autres choses, un ptit gars du Périgord): ton fermier du Périgord allait au charbon car ces pays-là étaient forts pauvres et viotaient de la fabrication de charbon de bois (authentique!), accessoirement de la cueillette des champignons, de la braconne (non, je n'insulte personne en harley Davidson).
Tu peux déprogrammer Europe 1 de ta radio, car coquille vient de coq, et St-Jacques de Compostelle sert de bouche-trous à tous les historiens actuels (les coquilles Saint-Jacques de Compostelle sont par ailleurs peu fraîches, méfie-toi!).
Pour un peu, Elkabbasch te ferait  prendre Mike Tyson pour un doux pélerin Chrétien du Moyen-Age, ce ruffian!

..."je ne vous conseillerai jamais assez de parfois vous contenter de la première explication que l’on vous donne"..
Héhé...
Là, tu as raison: toujours choisir ce qui nous coûte le moins en réflexion.

 

leblase | Le 12/03/2007 à 16:56 | [^] | Répondre

Re: Re: Re: Re: Re: Elle ne s'acoquinerait pas?

Coquines et coquins de tous bords,

D'après ce que j'en sais, ni le coq, par défaut de sémantisme approchant, ni la coquille de Saint Jacques, par anachronisme, ne sont ici pertinents. En effet, il semble que le coquin, bien que d'origine obscure, soit à associer à la cuisine, et qu'il désignait chez Plaute un marmiton. Alors, comment passer de la bonne chère à la bonne chair, ce sont les hasards de vingt siècles d'utilisation. J'ai toutefois un début d'explication, je pense. L'on serait passé du coquin cuistron au coquin attendant devant les cuisines seigneuriales sa pitance, d'où le premier sens de mendiant, voire de fainéant.

Alors, comment sauter du coquin au pis de l'âne ? Peut-être, et n'y voyez nulle obsession de ma part, que l'oisiveté et la lascivité se sont pour l'occasion associés, et que l'on commença à voir de coquines aguicheuses, voire des hommes qui étaient en coquine. Puis, comme toute insulte a une vie brève, surtout dans le domaine tabou de la sexualité, les sens ont adoucis leur empire, pour ne plus parler que d'espièglerie enfantine, tout en gardant des nuances tant libertines que péjoratives, coquin de sort !

Bref, on polysème à tout vent.

 

 

Garg | Le 12/03/2007 à 18:18 | [^] | Répondre

Elle ne roule pas de pelles

Elle
Quoi? tu n'échangerais pas de mimi mouillé baveux avec cette incomparable star de Au lit, Wood?
Qu'as-tu fait de tes vingt ans?lu si tu n'as nulle part lu, entendu si tu n'as nulle part entendu, vu si tu n'as nulle part vu que le terme coquin comme dans roman coquin, passage coquin, film coquin, dialogues coquins névoquait en rien l'enfance mais le cul, ma chère.
Avec ou sans French kiss

 

leblase | Le 12/03/2007 à 17:00 | [^] | Répondre

Re: Re: Elle ne s'acoquinerait pas?

Elle
haha, voilà une information: tu aurais peur d'aller au grenier!
Et à la cave?
Confie-toi mon enfant, confie-toi. Tiens, allonge-toi sur mon canapé

 

leblase | Le 12/03/2007 à 13:23 | [^] | Répondre

Culte des zouaves et fraternité.

Cher Leblase,

Il va falloir un jour comprendre que je me fous un peu du fond du culte et y préfère sa forme. D'ailleurs, je suis étonné que ta sagacité se soit laissée prendre à ce piège un peu facile de reprendre un mot comme "culte" à un incroyant comme moi. Alors je décortique pour toi.

Je n'ai jamais dit vouer un culte, mais vouer un culte la moitié du temps. Le culte étant hors du pouvoir temporel, mon culte n'en est pas un, mais un demi. Un demi-culte, chez moi, ça s'appelle une feste. Ou fête si l'on veut succomber à l'horreurthographe de l'époque. Vouer une fête à quelqu'un, ça n'a certes rien à voir avec l'égalité.

Et puis j'ose sauter du coq à l'âne sans être accusé de zoophilie : je ne pense pas que l'égalité existe. J'ai déjà dit que la liberté me semblait impossible d'existence à cause du culturel inconscient qu'on se trimbale sans y rien pouvoir faire. Je poursuis dans ma destruction des valeurs républicaines utopiques en évoquant que, pour qu'il y ait égalité, il faut que deux entités uniques se comparent et se révèlent au même niveau. Mais un être humain n'étant pas une entité unique, parole de schizophrène, l'égalité en tant que concept humain n'existe pas.

Je passerai vite fait par anticipation sur la troisième, "fraternité", que, ne connaissant pas, je ne puis considérer que d'un regard intérieur. La fraternité, ce sont des gênes ; tant qu'y a des gênes, y'a pas de plaisir. Malheureusement, tout comme le gueulait Nick Cave dans sa fête d'anniversaire avant de le gueuler avec la peau, j'ai un patron à contenter.

 05_Pleasure_Is_the_Boss.mp3

 

 

Garg | Le 09/03/2007 à 23:56 | [^] | Répondre

Re: Culte des zouaves et fraternité.

Cher Garg, es-tu sûr, dans ton effort de destruction des valeurs républicaines occidentales que pour qu'il y ait égalité , il faille deux entités qui se comparent au même niveau. Qu'est-ce que deux entités comparables, ce specimen existe-t-il quelque part ? N'est-ce pas une conception un peu rigide de l'égalité ?

Et si tu ne te ressens pas l'égal de l'autre, femme et homme si j'ai bien compris, où te situes-tu ? A part ?
Résolument seul ?

 

marina | Le 10/03/2007 à 09:09 | [^] | Répondre

Re: Culte des zouaves et fraternité.

Garg,

La fraternité, ce sont des gênes.
Ma tribu en noir et blanc pourrait te dire que c'est aussi (oserais-je dire avant tout ?) une histoire de désir...

 

ancolie | Le 10/03/2007 à 12:18 | [^] | Répondre

Re: Re: Culte des zouaves et fraternité.




En allumant la lumière dans le corridor du passé de la faune sensuelle et bariolée de ces lieux, je me suis retrouvée en mars 2005 . J’y ai goûté l'immense acuité de la pensée de Leblase, l’espièglerie de Yaelz, les obsessions de Fulka, l'introspection ondulante de DNM et le système de pensée cubique de Complex. Laseine à la rive inique n’était pas arrivé, ni Jo l’amoureuse, ni Ancolie la brise douce ni…les autres
Ah décidément je n'ai pu couper Garg en Garglake sur le Nil….Alors tant pis pour lui....



Etre aimé veut-il dire être ? Moimoi

Une réponse n’est-elle pas comme un rocher, dure jusqu’à ce qu’on la casse ? Leblase

Le web offre un don d’ubiquité que le réel ne permet pas. Le here dissocié du now. Kate

Les blogs traitent virtuellement de tout et du principal, les femmes sont des femmes, les mecs sont des mecs. Leblase

La sincérité serait-elle sexy ? Elle

Comme je ne comprends jamais le premier degré je me réfugie dans le second Yaelz

La chose qui manque sur le web c’est la sauvagerie, l’animalité, la bestialité Leblase

Il faudra demander aux autres commentaires de rédiger leur commentaires en fonction du mien afin de leur épargner la désagréable sensation de répondre à côté de la plaque Yaelz


Si tes potes sont ok qu’ils sachent qu’ils auront le droit d’assister à mes cours au premier rang, leur place sera réservée Fulka


S'il veut être reconnu pour sa qualité logique, le discours a intérêt à être asexué. et on ne parle que d'un même support, le discours (qui peut être logique et asexué, logique et sexué, illogique et asexué, illogique et sexué, mais perçu comme logique ou illogique, sexué ou asexué).
Complex

Il m'est arrivé un jour d'être absent. J'ignore ce que j'ai raté mais lorsque j'ai constaté les effets sur moi-même, j'ai pensé que j'avais vécu de grande choses.

Depuis je me dispense le plus souvent possible de ma présence pour vivre des choses dont il me serait bien  impossible de vous raconter quoi que ce soit..

J'en ai parlé à des gens qui sont toujours présents mais ils ne remarquent jamais mes absences dont moi-même je doute parfois.

DNM


Et sur l’égalité  tout a été dit une fois, mais tout n’est rien (qu'un petit raccourci)  bien sûr….

http://leblase.net/news/speculations-alternatives

 

marina | Le 10/03/2007 à 12:48 | [^] | Répondre

Re: Culte des zouaves et fraternité.

Garg

Je prend ce billet à bras le corps parce qu'il m'assaille de tous ces commentaires que je n'ai pas lus et pendant que je besogne à lui apliquer un tate shio gatame, je saisi l'occasion de renifler sous son aiselle ce commentaire auquel je répond.

J'en profite donc pour te faire connaître l'immense joie que j'éprouve en découvrant que tu n'as rien perdu des leçon d'anatomie qui ont fait de toi l'homme que tu es.

Si un cul(te) ne l'est qu'à demi, soit une fes(te), c'est donc que que deux fes(te)s forment un cul(te).

Depuis le début je crois en toi...

 

DNM | Le 11/03/2007 à 02:24 | [^] | Répondre

Re: Re: Culte des zouaves et fraternité.

DNM
Toi au moins tu sais parler aux scientifiques: quelle concision, alors que j'en étais resté sur le culte!
Quel soutien moral aussi tu sais apporter, aux chercheurs, linguistes et labourantins de diverses confessions.
Tu maîtrises à merveille l'art du wakame

 

leblase | Le 11/03/2007 à 16:47 | [^] | Répondre

Re: L'ésotérisme du féminisme au masculin

kb,
Je suis toujours embêtée de devoir (oui, c'est un devoir) répondre à de tels écrits. J'aime ton style. J'aime la manière dont tu nous parles de ton amour pour ta fille. Et j'ai peur de ne pas pouvoir tendre vers la qualité de ton commentaire.

Je ne sais pas ce que peut ressentir un homme mais essayons de l'imaginer ensemble.

Tu penses que ce qu'il manque c'est la qualité de l'amour.
Tu y arrives et tu lui donnes un amour de qualité et un beau jour, tu vois grandir cet enfant jusqu'à ce qu'elle devienne femme. Sa féminité te rend dingue parce que tu SAIS le regard que les hommes portent sur les femmes et donc vers ta fille.

Une histoire vraie
Un père de famille m'a un jour avoué son embarras vis à vis d'une situation peu banale.
Ils étaient parti en famille lui, sa femme et ses deux filles. Il n'a jamais caché à quiconque qu'il aimait mater les filles. Un jour, en se donnant à son activité journalière, il voit de loin l'allure d'une fille et il en devient ...
C'est alors qu'il décide de s'approcher pour mieux apprécier les rondeurs.
Et c'est là qu'il se voir face à face avec sa fille.

Alors, je te pose une question :
Penses-tu que seule la qualité de l'amour manque ?

 

mitra | Le 09/03/2007 à 22:43 | [^] | Répondre

Re: Re: L'ésotérisme du féminisme au masculin


Mitra, tu me rassures...si si! car tant que tes réponses se cantonnerons à la limite du devoir je me féliciterai qu'elles n'aient donc pas encore atteint le stade de "corvée" et profitant de cette marge de manoeuvre je me retrouve même à espérer voir ce devoir se transformer en plaisir...mais peut-être suis-je trop gourmand et en demande un petit peu trop?

quant à l'exemple avancé, qui ramène la relation père/fille dans le cas particulier d'une situation anormale où, encore une fois l'homme y joue le rôle du méchant pervers, je n'en saisis pas trop le dessein si ce n'est la révélation d'un sentiment fortement dépréciatif de ta part envers tes congénères masculins

maintenant si je pense que seul la qualité de l'amour manque, je conçois clairement que dans une relation homme/femme, un compte en banque bien garni possède des vertus miraculeusement atténuantes sur ce manque...mais là je ne t'encouragerai pas à me croire. j'avais juste envie de montrer ce que pouvait être un regard dépréciatif envers l'autre :))

hélas! conclurai-je...
tant que les femmes chercherons ce qui les REND BELLES
et les hommes ce qui les RAMBO

 

kb | Le 10/03/2007 à 01:00 | [^] | Répondre

Baudrillard n'a pas eu lieu

info : Baudrillard est mort hier soir, à l'âge de 77 ans.

blague pas terrible : Se présentant devant Le Seigneur Baudrillard s'entend dire :
- Tu es là toi, ta place en enfer t'attend
- Pourquoi Seigneur ?
- Tu as cherché à ruiner mon oeuvre en niant la réalité et tu m'as inventé un associé avec le Mal absolu
- Je proteste seigneur
- Parce que en plus tu oses nier ?
- Seigneur ! Ma création est un complot contre l'art éternel, ma vie est un simulacre et ma mort n'a pas eu lieu.

(leblase, Sokal et Bricmont ont été des témoins à charge "par contumace")

 

laseine | Le 07/03/2007 à 14:25 | [^] | Répondre

Re: Baudrillard n'a pas eu lieu

Laseine,
J'ai écrit un truc pas sympa sur Baudrillard (le philosophe, pas l'homme) il y a quelques jours, et paf!
J'espère que personne ne fera le lien.

 

leblase | Le 07/03/2007 à 20:48 | [^] | Répondre

Et bien? La nouvelle version de Leblase.net est née il y a maintenant 3 jours et il n'y a toujours pas de paix dans le monde?!
Le président Bush n'a-t-il pas encore convoqué le congrès en une cession extraordinaire, gelé toutes les opérations militaires actuelles, et prononcé un discour vibrant sur l'humanité et le droit à tous les hommes du monde, y compris ceux qui ont eu le malheur d'être né dans une partie stratégique du Globe où repose les 3/4 des ressources énergétiques mondiales, à vivre en paix, et à se connecter normalement au site de Leblase.net?
Les milices armées du monde n'ont-elles pas déposés les armes, pour les remplacer par la sourie d'un ordinateur?
Les Directeurs de firmes n'ont-ils pas cessé toutes leurs pressions infectes sur les Etats et les peuples pour juger que des contrats de plusieurs milliards de dollars ne valaient pas la lecture élégante et chatoyante de ce site?
Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond sur cette planète.

 

mehdi7 | Le 07/03/2007 à 16:56 | [^] | Répondre

Re:

Mehdi! les esprits carrés n'ont jamais tourné rond té!

 

kb | Le 07/03/2007 à 17:30 | [^] | Répondre

Re: Re:

kb
les parties carrées fonctionnent mieux en triangle

 

leblase | Le 07/03/2007 à 22:53 | [^] | Répondre

Re:

Mehdi,
Je te trouve très injuste: comment, tu n'a pas lu que les Irlandais allaient cesser de se mettre sur la gueule entre Cathos et Protestants?
Alors qu'ils font ça consciencieusement et stupidement depuis plus de trente ans? Un peu comme si les Sunnite et Chiites Irakiens cessaient de se tirer par la barbe..
Et tout ça oui c'est grâce à la version 2 de leblasepointnet.

Quant à Bush, il serait bien incapable de geler les opérations militaires actuelles, et il aurait tort: de la même manière qu'il vaut mieux commencer par des actes diplomatiques au début d'un affrontment, il faut commencer par la diplomatie pour en finir.

Et dans la diplomatie, tiens-toi bien: il est encore plus mauvais que dans le militaire.
Le fameux  accord avec la Corée du Nord est si mal fait (les Nord-Coréens n'auront plus besoin de faire marcher leur épouvantable industrie nucléaire et en échange leur électricité sera fournie gratuitement, ainsi que le pétrole et le gaz dont ils auront besoin. Et en plus ils peuvent garder les huit à douze bombes qu'ils ont fabriquées) qu'à la place de l'Iran je poursuivrais la progression du processus nucléaire.

Mais bon, les mollah corrompus vont s'entendre avec Bush et Cheney, grâce à deux choses importantes: 1 la loi sur le pétrole Irakien, qui va sortir (et qui a été écrite en Anglais. Sans doute parce qu'elle a été écrite par des Américains, représentant les pétroliers puisque selon le principe du PSA -Production Sharing Agreement- un pourcentage ridicule des bénéfices de la vente sera partagé au prorata démographique entre les communautés Irakiennes, le reste entre les différents industriels) va permettre de savoir où on va, et sa mise en marche implique que l'ordre règne, donc que l'Iran ne se mêle pas des affaires Irakiennes.
ça, c'est pour la première chose...Ah, j'oubliais: au terme de cette loi, le baril irakien sera vendu aux groupes pétroliers  dont Chevron, Standard Oil Total shell, au prix de 1 dollar, alors qu'il vaut actuellement $62.
Je serais mauvaise langue je dirais que les politiques qui ont imposé cela à l'actuel gouvernement de Maliki ont des intérêts dans le pétrole.
2 la deuxième c'est cette magnifique conférence de Bagdad qui fait couler des larmes d'émotion: cette conférence est directement liée à la loi sur le pétrole Irakien: il s'agît de faire que tous les patrons (politiques et industriels) se partagent les cartes, en échange de quoi on se met d'accord pour cesser le feu (et accessoirement régler leur compte à ceux qui travaillaient parfois sans le savoir pour untel et untel à massacrer à tout bout de champ, alors qu'ils croyaient dans leur infinie innocence tuer pour Dieu1, Dieu2 ou la libération de leur pays).
Comment ça, Mehdi? Je délire?
Tu paries combien que non?

 

leblase | Le 07/03/2007 à 21:12 | [^] | Répondre

tout est une question d'oreilles

Leblase, Laseine,
anis, ma petite citoyenne durable grande carresseuse de hérissons, et qui passait par là, a trouvé très bien les lettres qui se baladent "parce que comme ça on voit mieux la petite oreille du hérisson" ;-)

 

ancolie | Le 07/03/2007 à 20:42 | [^] | Répondre

Re: tout est une question d'oreilles

Ancolie,
dis bien à Anis que justement, l'oreille du hérisson lui est très utile pour survivre, en tout cas plus que son oeil car il est myope comme une taupe qui aurait des piquants.
Et remercie là pour son approbation, qui doit être adressée à l'autre zygue qui n'a qu'une rive.

 

leblase | Le 07/03/2007 à 20:51 | [^] | Répondre

Re: tout est une question d'oreilles

Bonjour ! moi, j'aime pas tellement caresser les hérissons - et quand bien même le voudrais-je, comment les caresser dans le sens du poil ?- mais j'aime bien les lettres qui bougent ; j'ai même envie qu'elles changent de couleur. Je viens voir de temps en temps, des fois que ça arriverait.

Tout de même, ce hérisson mérite un beau feu d'artifice, ce serait rudement épatant !

 

Bibi | Le 08/03/2007 à 16:41 | [^] | Répondre

Moi je ne retiendrai qu'une chose (et aussi parce que le reste j'ai rien pigé), tu n'as pas pu finir de payer ton yacht. Notre amour est impossible...

 

ab6 | Le 10/03/2007 à 23:03 | [^] | Répondre

Re:

Ab6,
Il me reste un zodiac. Je compte vendre l'appartement de Byalpel et la Range Rover en or d'Yves pour finir de payer les traites.
Dès lors notre amour, si pur, ne connaîtra plus d'obstacles, comme on dit dans les cercles du jumping

 

leblase | Le 11/03/2007 à 00:35 | [^] | Répondre

Re: Re:

Leblase > Si ça ne te dérange pas, ma range rover, je la garde, mais pour séduire Ab6, je t'offre l'arme absolue : ma collection complète des oeuvres de Dick Rivers. Ab6 lui voue un culte, de la même manière que Yael craque, ne se maîtrise plus, est prête à perdre sa dignité pour Guy Marchand .
Ces deux jeunes filles ont des coeurs de midinettes.

 

yves | Le 11/03/2007 à 07:27 | [^] | Répondre

Re: Re: Re:

Yves,
si jamais tu dis un jour à Yaelz qu'on a tourné un épisode de Nestor Burma chez moi, ce qui m'a permis de rencontrer le Guy Marchand et de sympathiser (tu saias comme je peux être accomodant), peut-être la dévotion qu'elle éprouve pour ce blog augmentera t'elle, de la même manière qu'ab6 éprouvera un doux émoi si mon nom vient à figurer un jour dans le Forbes 500?

 

leblase | Le 11/03/2007 à 16:52 | [^] | Répondre

toujours est-il que nous ne savons toujours pas sur quels murs le taulier a-t-il l'intention de nous faire danser :))

 

kb | Le 12/03/2007 à 14:01 | [^] | Répondre

au pied du mur, c'est bon

kb,
Où avais-je la tête?
Bien sûr que j'ai trouvé un mur; bien sûr que je vous le communique, que je vous le montre, que je le soumets à vos approbations.
C'est çui-là.


Mais il paraît que ça doit être fait dans les semaines jours qui viennent

Sinon y aura plus de mur.
Déjà qu'il serait hors de la jurisdiction de la Mairie de Paris (portenawak!), qu'il serait trop petit, pas blanc, pas uni, pas propre, pas bien quoi.

 

leblase | Le 12/03/2007 à 18:25 | [^] | Répondre