l'Un est l'Autre
ou alors c'est exactement le contraire
"Ineffable lever du premier rayon d'or,
du jour éclairant tout sans rien savoir encor!"
Victor Hugo, La Légende des siècles.
La France se pose des question:s
y aura-t'il des métros, des bus, des trains? Du gaz à tous les étages, de l'eau dans les lavabos, de l'électricité pour recharger son Ipod?
Le monde en bref continuera t'il de tourner?
Malgré les menaces d'arrêt de travail censées faire barrage aux menaces contre le début du travail?
Pouvoir jeter un regard nouveau sur la vitrine du monde
Le sujet du jour serait qu'on ne veut pas commencer à travailler si le travail en question n'est pas éternel (sachant que l'eternité a une fin: c'est la retraite).
Sans négliger les injustices, comment ne pas regretter que devant la mondialisation la jeunesse française -pas si défavorisée à l'échelle globale- manifeste tant de réflexes de petits vieux?
S'il est vrai que sa situation est souvent plus dure que celle des générations précédentes, il est aussi vrai que la pyramide des âges jouera en faveur des moins de trente ans d'ici très peu.
Et alors que la société humaine change, que les besoins évoluent pourquoi, si l'on ne trouve pas de travail qui nous plaise ne pas en inventer, comme ça se fait à peu près partout dans le reste du monde?
Pourtant la majorité envisage d'être employée, salariée, casée, mise en pilotage automatique travail/vacances/augmentations/évitement de plan social/retraite plutôt que de se lancer dans ce qui devrait être la meilleure valeur ajoutée à l'avenir de la jeunesse: la création d'entreprise, actuellement la plus grosse galère française, qu'un peu moins de peurs et de règlements devrait changer en ambition satisfaisante et réalisable.
Ne devrait-elle pas se concentrer sur tout plutot que perdre sa vie en s'installant dans une dépendance économique envers l'Etat, n'utiliser son énergie qu'à mettre les freins, des batons dans les roues de ce qui marche ou faire de l'anti-tout dans lequel s'amalgameront très vite amertumes et pathétiques jalousies?
L'avenir ne pousse pas tout seul
Malgré les beaux discours, ici comme ailleurs chaque strate sociale se protège de celles qui sont juste en-dessous.
Cela ne se limite pas aux riches: longtemps les syndicats ont refusé de considérer les chomeurs; longtemps les employés on refusé de considérer les intérimaires, longtemps les précaires ont refusé leurs droits aux immigrés.
leblase est un faux? Mais le monde social, politique, évènementiel à l'échelle nationale est encore plus faux.
La Nation, le pays, l'Etat sont des notions et réalités fausses, dépassées et dangereuses.
L'être humain n'a pas à être réduit à l'état de citoyenneté, de couche sociale, d'élément d'une foule (fut-elle électrice), d'une masse, d'un agrégat.
L'être humain est Un.
Il n'est pas vous, il n'est pas moi, il est chacun.
Celà n'est pas confiné au virtuel, mais est relié à l'humanité réelle de chacun de nous ou avec la promesse contenue dans le regard, le coeur et la sensibilité de chacun de nous .
De quoi demain s'agira t'il alors?
Faut-il vraiment que l'avenir dépende sans cesse d'un présent trop collé aux illusions passées?
Le passé est-il soluble dans la réflexion détachée?
Le présent n'est-il pas la seule constance, aussi vraie que paradoxale: toujours éphémère et permanent?)
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