Poussage à niveau
Une absence peut en cacher une autre
"Soit il y a de l'espace dans ton coeur,
soit il y a du coeur dans ton espace.
Sinon, c'est que tu es une bête"
Vous, tout(e) seul(e) êtes en train d'intervenir dans un espace défini. Il se trouve que c'est un blog, mais celà pourrait aussi bien être votre salle de bains, votre voiture, votre salle des coffres à Zurich, votre lit ou votre bureau. il ne tient qu'à vous de le considérer comme clos ou partie d'un tout.
"Qui peut tout peut-il tout?"ou le fameux:"Reste t'il un autre partout pour tous?"
Le jour que vous venez de vivre, vivez et que vous allez vivre est nouveau: est-il possible que vous le soyez aussi? Le temps d'une vie est si élastique, l'espace si mouvant qu'entre vos souvenirs, vos souhaits pour le futur et votre conscience du présent il y a l'espace.
Or l'espace, croyons-nous, nous est imposé.
Alors que d'après nos sources, non seulement chacun le choisit cet espace mais surtout, chacun le crée.
Tout le temps.
Ici est-il vous?
Nous?
Eux?
Entre ce qui passe et ce qui se passe
Vous allez me dire: "celle-là tu nous l'as déjà faite en Avril 2002, Septembre 2003, Janvier et Novembre 2004, Mars, Mai et Octobre 2005, tous les deux mois en 2006 et une fois par semaine cette année".
Je répondrais que c'est faux, Mesdames et Messieurs.
Quand bien même la question serait sur le sens des choses, il ne serait pas inutile de la reposer mille fois. Mais c'est d'un autre aspect de nos vies d'humains dotés d'un cerveau qui autorise la conscience au point même que l'éthique peut nous être signifiant qu'il s'agît.
entre ce qu'on voit et ce qui se voit
Siècle après siècle nous avons découpé la Terre en parcelles puis en frontières avec le succès que l'on sait; séparé les habitants au besoin par des murailles, depuis la Chine qui se protégeait des Mongols, le Mur qui coupait l'Europe le serpent de béton entre Israël et les Territoires occupés, les 1100kms de grillages entre les USA et le Mexique, les clôtures de Ceuta face au Maroc.
Nous commençions à peine à arpenter l'Espace interplanétarosidéral et, au lieu d'user de cette extraordinaire technologie pour ouvrir nos consciences, nous baissons à nouveau les yeux (et le niveau) pour nous surveiller les uns les autres afin de séparer le Noir du Blanc, le pauvre du riche, l'affamé du repus.
L'Histoire logique veut la logique de l'Histoire.
Au sein d'une même région, dans un pays théoriquement en paix, après avoir décidé de dépister génétiquement nos immigrés puis bientôt de nous séparer selon nos petites différences biologiques voilà que nous allons garder l'oeil sur ceux que l'on a parqués dans ce lieu des bannis qu'est la banlieue.
Moi ça va: à Paris je suis dans un quartier chic.
Mon ciel est dégagé des drones qui survolent d'autres cités
Tout cette énergie à diviser, segmenter, séparer ne semble décidément pas indiquer que nous avons conscience d'une globalité d'être. Ou quand nous l'avons, il semble que cette globalité nous atomise et nous isole.
Nous consacrons tant d'énergie à notre confort individuel, à notre plaisir perso, à notre soi-disant bien-être que nous en arrivons à croire que partager fait mal.
Devons-nous nous contenter d'être au mieux dans le monde, plutôt que d'être dans un meilleur monde?
Avez-vous remarqué comme l'humain crée des notions d'espaces principalement pour en interdire l'accès aux autres?
Vous arrive t'il de vouloir être quelqu'un de meilleur plutôt que quelqu'un qui va mieux?
Y a t'il une différence entre ces deux termes?
De quoi je me mêle?
L'altruisme est-il le contraire de l'égoïsme?
Commentaires tout frais
→ plus de commentaires