un grouillement capital
moins d'humains pour gagner plus?
"Ce n'est pas parce que tu n'as rien qu'on ne peut rien te prendre"
Un, deux, trois..
Les quatre plus gros Fonds dits de Pension disposent aujourd'hui de moyens aussi importants que les budgets nationaux des 60 pays les moins riches du monde et déclenchent par leurs mouvements autonomes et obéissant à leur logique propre, d'importantes répercussions sur la vie des gens, anéantissant du jour au lendemain une politique de développement ou d'assainissement économique, ruinant la production agricole ou minière d'une province intrinsèquement riche, banqueroutant une entreprise florissante, employeuse de milliers de gens soudainement jetés à la rue. Des trucs comme ça ça fait réfléchir et justement je me dis deux choses:
- Heureusement que leblasepointnet n'est pas (encore) côté en Bourse
- Heureusement que les gens les plus riches du monde, grands actionnaires de ces Fonds spéculateurs (et non tifs), créent aussi des Fonds d'aide humanitaire capables d'apporter l'eau courante dans les bidonvilles des anciens employés de la boîte florissante ou de la province intrinsèquement riche.
pour ceux qui ont déjà joué au poker, la théologie est facile à comprendre.
Finalement le monde est bien fait, non?
La phase actuelle, du fait de l'omnipotence très déstabilisante de ces Fonds, aboutit à la raréfaction des investissements directs ou propres: :nous vivons à l'heure d'un métissage de capitaux échappant petit à petit à tout organisme international de contrôle.
Le monde financier étant de plus en plus déconnecté à la fois du monde économique et du présent, ce ne sont plus les résultats mais les prévisions de résultats; plus la production industrielle mais les perspectives de gains de productivité; plus la qualité foncière (mais le foncier n'est qu'écume) ni la croissance économique réelle (mais les indices du moral d'investisseurs) qui activent des mouvements de capitaux d'une ampleur telle que plus aucune Banque Centrale ne tente encore d'intervenir comme c'était encore le cas il y a une quinzaine d'années pour les monnaies, par exemple.
Le temps passe vite, surtout quand c'est de l'argent.
Le vrai faffiot ne voit plus jamais le jour. Il tourne autour d'une planète financière qui ne dort plus et n'existe que sous formes de chaînes ASCII apparaissant et disparaissant sur des écrans derniers cris, remplaçant les billets de banque et lettres de change qui eux mêmes servaient d'alias à un métal doré lui-même censé figurer de tout: du coton au blé en passant par l'ivoire ou l'arquebuse.
L'échange a été remplacé par les changes et à l'autre bout de cette course l'Homme se retrouve soit sur un yacht, soit dans le caniveau.
Pourquoi parler de flouze aujourd'hui, après avoir dit: vaguez sur l'identité puis la postérité?
Y aurait-il une suite logique entre les trois?
Croyez-vous que contrairement à ce que nous pensions, l'Homme ne sera pas colonisé par les robots mais par les Fonds Spéculatifset/oudepension socialement dévastateurs?
Les technologies de la virtualisation ne risquent-elles pas à (court) terme de pousser la logique des Fonds à se passer des 99/100èmes de l'humanité, laissant aux politiques le soin de museler l'obsolescence biologique que nous représentons?
Genre: la finance n'est-elle pas devenue une authentique forme de vie en passe de nous instrumentaliser, puis de nous oublier?
Devenus indépendants,
les Fonds ne vont-ils pas nous chasser de Terre?
Peut-on encore croire que l'argent c'est mal?
Savez-vous qu'une partie de la dette jugée insolvable de certains pays ($40 milliards), rachetée à bas prix($3 milliards), par des Fonds spécialisés et ranimée par des batteries d'avocats (honoraires de $900 millions), est revenue à la gorge des dits pays dans des tribunaux ,sous la forme de dette privée ($17milliards)?
La parano de leblase, à 12 sur l'échelle de Riche Terre, a t'elle enfin atteint son sommet?
Peut-on encore croire que l'argent c'est bien?
Pour adhérer à l'OPCVM leblase, saviez-vous qu'il suffisait d'envoyer votre RIB à viabloga qui transmettra?
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