Version imprimable Mon nom est à (re)faire

1 ou 2 € pour mon identité svp

"Pour trouver autre chose
il suffit parfois de chercher ailleurs"

Sanim Hohdnoc, Tanjung Preok,1971

Au début ça semblait très simple: je ne me connaissais de nom que celui que mes parents me donnèrent et que je présente aux responsables des services de sécurité divers et variés que la vie moderne et les sphères nous opposent ça et là.
J'écrivais mon nom et prénom dans les cases indiquées.
Celà suffisait à créer mon identité aux yeux des autres comme aux miens, étant entendu que cette identité personnifiait mon individualité, voire même mon unicité.
Petit à petit pourtant je me suis demandé, autant en m'investissant en quelqu'un d'autre qu'en me grattant l'introspectif qu'il y avait plus à celà, et moins.
Ces mots de mon nom me représentaient et me distinguaient facilement aux yeux des autres: si on avait pris Toto la main dans le sac ou la culotte de Ginette, on savait que ce n'était pas leblase. Pratique, non?
Ces simples mots correspondaient-ils pourtant à l'image que je me faisais (d'ailleurs, cette image elle-même correspond-elle à quoique ce soit?) de moi leblase?

Me résumaient-ils et si oui,
m'englobaient-ils et si oui,
me limitaient-ils?

Bon, et puis on arrive à vivre avec ça plus ou moins bien, pas vrai?
Mais ma vie à multi facettes fit que, même avant l'Internet, j'ai été appelé par les circonstances à avoir des alias, pseudos, faux noms, identités parallèles, un peu comme on trimballe plein de clefs dans un porte-clefs.
Cette collection me permettait de compartimenter mes activités sans que celles-ci ne viennent à se nuire ou à interférer avec ma vie d'honorable père de famille idéal même si je n'ai pas la tête de Gérard Jugnot,* ou de séducteur irrésistible idéal même si malgré mes efforts je n'arrive pas à parler comme Alain Delon*.

Mes activités diverses et variées devenues de plus en plus éloignées les unes des autres, le moi intervenant se transformait en elastoman. Lacan étant mort et personne n'ayant songé à imiter les étudiants en physiques qui déterrèrent à Bordeaux la tête de Goya pour étudier un crâne de génie* j'économisai des tonnes de fric.
C'était toujours moi mais une parcelle de moi.
Même un morceau de moi, est moi: une partie de moi serait-elle tout moi? Celà implique t'il que tout moi contienne détienne et conduise à chaque parcelle de moi ? (Ceux qui ne suivent pas peuvent s'arrêter et siroter une boisson allégée)


Doit-on convenir à son identité?
 
Là-dessus arrive le virtuel.
Le virtuel, qui non seulement autorise mais favorise sans cesse à créer de nouvelles identités: un pseudo avec login mots de passe et hop, on est dédoublé!.
Certaines de ces identités atomisées dans le virtuel finissent même par prendre une place ou une influence assez grandes pour interférer dans le réel et se mélanger à l'éternalité provisoire du phénoménal au delà de la simple carte de crédit: ce que je fais dans le virtuel produit parfois un effet dans le réel, plus ou moins lourd de conséquences: such is the world, comme disent les douaniers Fidjiens qui ont décidé de fermer les blogs puisqu'ils n'arrivent pas à les contrôler*.

Le célèbre "Deviens ce que tu es" a de plus en plus de mal à passer et si l'on n'y prend garde risque de se transformer en "Dévies de ce que tu es".

Un problème technique (viabloga dévore des bouts de code, et je suis nul en chteumeuleu) m'a empêché d'insérer ici une expérience que je tente sur un site d'OpenID pour refabriquer artificiellement l'identité de leblase qui est un faux auprès de gens qui généralement ne sont jamais venus sur le shplouc (attention, il faut s'inscrire pour participer) et à laquelle j'invite zyeuxmuets ou bavards à créer des détournements.
Les identités augmentant, on se demande si les personnalités, - traditionnellement associées à ces dernières- augmenteront avec elles. La falsification et la création communes d'une identité intervenant ne devrait-elle pas finir par peser dans le réel?


Quelle incidence sur la démographie?

A chaque affirmation identitaire, mon qui suis-je va t'il créer automatiquement les traumas surmoi moi et subegos correspondants?...

Au début on ne le pense pas: c'est un peu comme jouer à il ou elle, à cache-cache ou "je suis le médecin et toi tu fais la malade allonge-toi ici et enlève ta robe", et l'on s'aperçoit que des gens ne te connaissant ni de Firefox ni d'Internet Explorer ou de Safari sont touchés par tes affirmations, les mêmes allant jusqu'à voter pour des propositions totalement contradictoires.
Connaître votre nom permet-il de mieux vous identifier?
L'identité vous singularise t'elle?
Leblase est-il plus faux que son vrai?
Avez-vous fait nationaliser votre identité?
Vous êtes-vous déjà trouvé entre deux personnes vous connaissant sous différents noms?
Le soi demeure t'il plus vrai s'il se cantonne au patronyme?
Le son du nom est-il bon?

"le pire ennemi de la mémoire est la cérémonie commémorative"
Laseine,http://leblase.net/news/mon-nom-est-a-re-faire#comment_89

boutons de shplouc


Commentaires

Non mais!

Ah non!

Il est hors de question que je sois encore le premier à commenter le nouveau billet. Je dois d'abord le lire alors, laissez-moi SVP.

 

DNM | Le 15/05/2007 à 12:33 | [^] | Répondre

Re: Non mais!

Cher Monsieur DNM,

Notre service clientèle a constaté, au cours d'une étude qui vient d'être finalisée et sera bientot annoncée sur Jyte, que vous êtes souvent le premier à publier un commentaire.
Nous vous remercions bien entendu de cette assiduité et nous nous félicitons de votre clientèle.

Seriez-vous d'accord pour participer à une très courte étude comportementale afin de nous permettre de mieux connaître les motivations du grand public?
Soyez bien entendu assuré que cette enquête respectera votre anonymat, et que nous ne communiquerons votre adresse qu'à nos fournisseurs habituels.

Mr, êtes-vous:

  1. Un homme
Sachant que vous êtes adulte, à quelle tranche d'âge appartenez-vous?
  1. 12-17 ans
  2. 14-38 ans
  3. 41-42 ans
  4. 43-93 ans
  5. Plus
Répondez-vous le premier à nos billets:
  1. Pour devenir riche et célèbre
  2. compulsivement
  3. parce que vos préoccupations rejoignent celles des laboratoires leblase
  4. parce que vous n'y comprenez-rien
  5. Autre
Le nom - DNM- que vous utilisez sur ce lieu béni est-il:
  1. un pseudonyme
  2. un alias
  3. un achronyme
  4. un faux nom
  5. un pur hasard
  6. un hommage à De Noailles Marcel

Enfin, une question subsidiaire:
Vous faites-vous aider par votre entourage dans la rédaction de vos magnifiques commentaires?


 

leblase | Le 15/05/2007 à 14:22 | [^] | Répondre

bonjour l'hydre Leblase

Faut-il dorénavant t'appeler "Seigneur" vu ta multiplicité aux 99 noms d'Allah?

perso...dans ma tête je t'ai toujours appelé Marcel en souvenir de ma copine de classe qui s'appellait Ginette et dont précocement déja je ne ratais aucune occas de lui tâter le sein

(bon làa j'ai juste fais pipi contre le pilier central de ce nouveau post ...histoire de marquer d'un "preuuuums" débile (indélébile à l'odeur) mon territoire de réponse

le débat est prometteur...

bises sur ton front multiple...elephant man :))

je reviendra :))

 

kb | Le 15/05/2007 à 12:37 | [^] | Répondre

Re: bonjour l'hydre Leblase

raté!!!!

DNM a été plus rapide !!!

 

kb | Le 15/05/2007 à 12:38 | [^] | Répondre

Re: bonjour l'hydre Leblase

et puis c'est quand je me dérate le foie pour relancer le débat sur le post précedent que tu décides d'en ouvrir un nouveau...

 

kb | Le 15/05/2007 à 12:41 | [^] | Répondre

Re: bonjour l'hydre Leblase

KB > Fais attention : ce  n'est pas celui à qui tu réponds qui a totalement écrit l'article. D'ailleurs, est ce bien toi qui as écrit ce commentaire ? 

 

yves | Le 15/05/2007 à 13:36 | [^] | Répondre

Re: bonjour l'hydre Leblase

"qu'importe le nom! pourvu qu'on ait l'adresse"

castor et pollux, perdus dans pighâlle ( babylonie), 1030 a.j.c

ainsi cher Yves je serais enclin à te répondre quelque chose du même accabit...

qu'importe la multiplicité! pourvu que toutes les pattes à montrer soient blanches :))

 

kb | Le 15/05/2007 à 13:51 | [^] | Répondre

Chez Mauricette

Le principal est évidemment de savoir où aller

 

murcia | Le 23/05/2007 à 09:40 | [^] | Répondre

Re: bonjour l'hydre Leblase

Seul un esprit tordu (mais alors, tordu hein) pourrait douter de lui qui n'est pas mmoi.
Moi non plus d'ailleurs.

 

leblase | Le 15/05/2007 à 13:57 | [^] | Répondre

Re: bonjour l'hydre Leblase

kb,
J'ignore si DNM va apprécier que tu pisses sur ses mollets hypertrophiés par la byciclette. A moins que ce ne soit la bicyclette?

 

leblase | Le 15/05/2007 à 13:59 | [^] | Répondre

Elle est au top !

comme s'il en puzzlait ! je la note celle là !

 

leafar | Le 15/05/2007 à 13:43 | [^] | Répondre

Re: Elle est au top !

Salut leafar,
Bienvenue sur le shplouc.
Ton puzzle identitaire est magnifique: il correspond si bien à un tas de shtrucs qui préoccupent ces temps-ci. les vagabonds qu'il me semblait indispensable que les zyeuxmuets et commentateurtrices consultent la carte..
Encore fallait-il tomber dessus!
Ce qui est fait.

 

leblase | Le 15/05/2007 à 13:56 | [^] | Répondre

Re: Elle est au top !

Mr est trop bon.
Mais j'ai bien senti une forte interrogation identitaire ... c'est beau le virtuel mais cela a un impact fort sur le réel !

 

leafar | Le 15/05/2007 à 13:57 | [^] | Répondre

Re: Elle est au top !

leafar

.."cela a un impact fort sur le réel"..
Absolument.
Pourquoi faut-il que si souvent, ce soient les plus réacs - les Taliban et les anti-avortements par exemple -qui le prouvent?

 

leblase | Le 15/05/2007 à 14:03 | [^] | Répondre

Re: Elle est au top !

So true ;-(

 

leafar | Le 24/05/2007 à 01:37 | [^] | Répondre

Re: Elle est au top !

http://www.germe.info/germe/germe.html clair il fait faim bon ap (aliénation familiale) temps que c'est chaud...beaucoup moi spectaculaire vous verrez pas mon cul syncro avec la tv imane c'est pour ça la foy

 

anus horibilis | Le 23/05/2007 à 21:10 | [^] | Répondre

Re: Elle est au top !

J'aurais bien aimé m'éditer sur le coup ; la faim sans doute d'ailleur j'ai baffré à une vitesse... donc "vous ne verrez pas mon cul" pile au moment ou je fini le post indigné et mise en bouche "temp que c'est chaud" c'est de ma maman ; la nourice-hier ben ouais je suis familialo-phobe...

 

anus horibilis=lucie | Le 23/05/2007 à 21:22 | [^] | Répondre

Re: Elle est au top !

re éditation  c'est tordu commen je skizzle des trucs... cette fameuse citation...est sortie droit de la TV qui serallume assez magiquement dans le coin surtout à l'heure des repas.. et là "es que l'ambition c'est un défaut " "évidament non faut mettre les moyens" ma TV me parle.......... Non mais t'imagine c'est horrible ce qu'elle peut dire franchement très très outch vite loin veut partir AAAAAAAAAAAA

Sinon y'a quoi à manger chez vous ?  (la TV me parle encore non suis désolée je dois vraiment y aller)

En fait l'u taupe isme c'est l'oscillation entre plein et vide peur et renfort sérieu et folie

 

anus horibilis=lucie | Le 23/05/2007 à 21:32 | [^] | Répondre

une personnalité, une langue, une religion , un amour ... c'est trop étroit!

Avoir plusieurs identités c'est un peu faire faire de soi plusieurs êtres distincts , ce qui permet d'expérimenter , de sentir, penser, voir, imaginer, davantage que notre petit moi coincé dans son quotidien et ses modes de pensée et de faire ( appartenance familiale, professionnelle, sociale...)

plus de moi(s) c'est encore plus moi !

PS: Leblase tu as utilisé des astérisques à certains noms propres qui ne renvoient à rien...

 

Elle Mamz'elle Azouz B...(et je ne vous avoue pas tout). | Le 15/05/2007 à 14:02 | [^] | Répondre

Re: une personnalité, une langue, une religion , un amour ... c'est trop étroit!

******
*
**
*







* (Authentique)
Mince, j'ai oublié de l'écrire dans le billet!...

 

leblase | Le 15/05/2007 à 14:04 | [^] | Répondre

Re: une personnalité, une langue, une religion , un amour ... c'est trop étroit!

Elle
je lis ton titre:
Une langue, un amour..
Tsst tsst

 

leblase | Le 15/05/2007 à 14:05 | [^] | Répondre

Re: une personnalité, une langue, une religion , un amour ... c'est trop étroit!

Tres faux et pourtant si vrai Leblase,

Si j'ai bien compris ton allusion je te trouve un peu limité  dans ta lecture ...est-ce qu'il t'arrive de te demander ce que certains titres cachent ? ou bien sommes nous dans ce placard des pots de confiture avec une belle étiquette  , "linguiste" " poète" " nunuche" ?

Essaye de t'élever d'un degré de conscience...

 

Elle Mamz'elle Azouz B...(et je ne vous avoue pas tout). | Le 15/05/2007 à 14:13 | [^] | Répondre

Re: une personnalité, une langue, une religion , un amour ... c'est trop étroit!

Elle
Les chiens aboient, la caravane de l'homme sage passe à côté des propos

 

leblase | Le 15/05/2007 à 14:25 | [^] | Répondre

Re: une personnalité, une langue, une religion , un amour ... c'est trop étroit!

Elle

..."plus de moi(s) c'est encore plus moi !"...

D'accord, on peut le voir comme ça. Mais est-ce que plus de moi(s), c'est plus qu'un moi?

 

leblase | Le 15/05/2007 à 14:27 | [^] | Répondre

Re: une personnalité, une langue, une religion , un amour ... c'est trop étroit!

Mais Blase, de quoi est fait un moi ? N'y a -t-il qu'un moi(s) dans le moi ?
1/ mon moi me semble si explosé et disparate qu'il ne me semble pas être étouffé mais cuisiné
2/ mais si j'étais obligée pour des raisons stratégiques d'en avoir plusieurs de moi (ce qui doit être une expérience assez bizarre), alors peut-être que je ne me sentirais plus du tout moi mais toi
3/ S'amuser à garder son nom dans des circonstances très disparates peut être aussi assez bizarre, comme si l'on portait un enfant de ses parents

 

marina | Le 15/05/2007 à 15:06 | [^] | Répondre

Re: une personnalité, une langue, une religion , un amour ... c'est trop étroit!

marina,
J'aime bien le "strat"gique" dans ton 2. J'ignore en tous les cas si tu te sentirais plus moi que toi. D'ailleurs qui dit que l'alternative à moi c'est toi? Ne serait-ce pas plutôt moi?

 

leblase | Le 15/05/2007 à 15:37 | [^] | Répondre

Re: une personnalité, une langue, une religion , un amour ... c'est trop étroit!

Non Blase peut-être pas moi, l'alternative au moi mais toi, lui, oiu elle, en définitive  l'oubli du moi...D'ailleurs depuis que je viens ici, bizarrement je me sens de moins en moins différente des autres, et loin d'en être confondue, je m'en sens toute aise !!

 

marina | Le 15/05/2007 à 15:46 | [^] | Répondre

croisons les doigts pour que les JE/NOUS s'articulent...

ben vois-tu marina que les "MOI" et les "TOI" donnent immanquablement le "NOUS"et comme tout le monde le sait le "NOUS" NOUE ...

et c'est avec cet articulation du JE/NOUS que la fusion de nos êtres sous un TOIT D'EMOI avance ...

 

 

kb | Le 15/05/2007 à 16:03 | [^] | Répondre

Re: croisons les doigts pour que les JE/NOUS s'articulent...


Bon KB là, je dois dire que les articulations ne te font pas défaut :/>

ON pourrait se demander qui dit je en nous et pourquoi faire...

ON commence d'abord par ressentir le besoin impérieux d'en finir avec ce non-moi,
Puis de durcir ce qui est moi à force d'effort et de lecture pour s'opposer à tous les non moi
Puis d'accepter que le moi est une parcelle du tout

Mais je dois dire que changer mon nom en Ginette, paul ou  robinette ne m'apporterait pas plus de liberté. Il m'importait à moi, il fut un temps, d'imposer mon nom comme un nom sans à priori possible
Puis maintenant plus rien...

 

marina | Le 15/05/2007 à 16:29 | [^] | Répondre

Homme aux nymes

Cher Leblase,

En voilà une question qu'elle est plus riche que mon tailleur. Je ferai donc dans le non-exhaustif.

Un petit coup d'étymologie pour commencer. "Identité" : un mot que je n'aime pas. Il cache dans sa diversité intrinsèque, sa capacité au pluriel, une similarité profonde. Idem, le même. En gros, c'est parce que nous sommes tous pareils qu'on a besoin d'identité, de dire que l'on est pareils, avec un prénom et un nom de famille. Même si ces derniers varient.

Ensuite, même si tu as plusieurs "moi", comme moi d'ailleurs, tu restes un individu, un indivisé. Les "moi" ont beau se multiplier, tu n'es pas comme un gâteau qu'on coupe en parts. Nous sommes tous de multiples indivisibles, équation que l'on ne peut diviser par soi-même pour obtenir un. L'Humain n'est pas mathématique. C'est bien pour ça que je me demande en permanence si l'on fait partie du monde. Je pense aussi que le nom limite ce qu'il désigne, certes. Mais comme on peut se multiplier à l'infini, quelle importance ? Nous ne sommes pas des êtres parcellaires ou morcelés à chaque nom que l'on adopte. Tous tes toi(s) te désignent entièrement, et leur ensemble aussi. D'ailleurs, les moi(s) importent peu, seul l'émoi compte.

Ensuite, tu divises virtuel et réel. Mais quelle manie de division aujourd'hui ! Le virtuel, ce sont des mois qui discutent. Comme le réel. Suffit de voir ce que m'a fait la Duchesse au billet précédent. Rien de virtuel.

"Ces simples mots correspondaient-ils pourtant à l'image que je me faisais (d'ailleurs, cette image elle-même correspond-elle à quoique ce soit?) de moi leblase?"
Je pensais que tu te faisais par des mots qui ne sont que des actes, et que l'image n'était qu'une conséquence dont on se fout un peu. Se faire une image de soi, c'est de l'énergie dépensée vainement, les autres s'en chargent déjà.

Ensuite, juste une anecdote pour répondre à une ou plusieurs questions finales. J'ai quatre noms principaux pour quatre catégories de personnes (à croire que se donner des noms ne revient qu'à classer le monde extérieur). Le premier est mon nom de baptême (on ne m'a pas demandé mon avis, ni pour le baptême ni pour le nom, je l'ai assez reproché à ma mère. Heureusement que j'ai d'autres identités, et que je compte bien me faire excommunier pour manquement à la morale d'ici à ma mort), le deuxième est un nom que je donne a priori lorsque je me présente, le troisième m'a été donné par mes amis, et tous ceux que j'ai rencontrés grâce à eux me connaissent par ce dernier, et enfin le quatrième est Garg, avec différentes variantes, pour les affaires internétoblogales. Et il m'est arrivé de me retrouver avec quatre personnes ou groupes de personnes m'appelant par ces quatre différents noms. Il suffit de dire, dans ce cas, "ces quatre noms, c'est moi", et il n'y a aucun problème.

Pour finir sur le patronyme, le nom du père, je te retourne la question : est-on plus vrai en se désignant selon un être dont on n'est même pas sûr d'avoir les gènes ? Quelle utilité d'avoir un nom de famille si l'on n'en a plus, de famille ?
 

 

Garg | Le 15/05/2007 à 16:13 | [^] | Répondre

Re: Homme aux nymes

Garg
Idem
Imago
Identique
Imageable
Identifié
Imaginé

Un pluriel est-il  un amalgame, voire pour faire moderne, une compilation de singuliers, ou de singularités? Les mathématiques sont, donc.
Mais sans l'humain, pour l'heure, à quoi bon les mathématiques (bien sûr tu peux toujours me dire que sans les maths pas de petit Garg)
Donc, les mathématiques seraient?
Pourtant, malgré ce que tu en dis nous sommes morcelés. Parcellisés et plus exactement parqués par chaque nom qui nous définit: Gaston Garg, Français, adulte, jeune, linguiste, domicilié en teutonie, juifpasjuif arabepasarabe jaunemaispaschinois, zoophilemaispaslescouleuvres, etc etc.
Nous sommes en fait morcelés par le système social qui nous définit, par les strates dans lesquelles nous venons remplir notre case.
Ceci est un des nous.
Mais là, tu me fais un Dilgo en disant que je divise virtuel et réel, alors que j'amène le virtuel dans le char de Chronos et ne tente à aucun moment de substituer, diviser, retirer ou séparer l'un de/à l'autre.
Je n'y ai pas vu de division, si peu d'ailleurs que mon amie Utoliée vous a liés, la Duchesse et toi, et si peu puisque tous deux (et Tilly, Elle, Laseine, Imane, Donydami et d'autres encore) avez su nous exprimer qui vous étiez hors du temps, par l'amour pour un être qui ne foule plus le réel, ni le virtuel mais demeure.


Suis-je, de dire que je suis
ou suis-je d'être?
Que suis-je  de dire que je suis
Dis-je qui je suis en disant que je suis?
Suis-je celui qui est ou celui qui le dit?

Toujours, il reste une infinité de moi(s) dans et hors les lieux et les mots. Mais je ne parle pas tant de moi que de mon, de mes identités et des identités m'identifiant.

 

leblase | Le 15/05/2007 à 17:50 | [^] | Répondre

Des vacances pour Confus Ciusse

Cher Leblase,

En parlant d'amalgame, je crois que j'ai repéré celui qui nous antagonise. Tu confonds identifié et défini. Identifier, c'est dire qu'on est pareil que Machin, Truc ou/et Bidule, et c'est généralement relatif : le même nez, la même manière d'embrasser, la même envie de faire chier le monde. Tout ça peut se combiner, s'agglutiner, déborder d'un nom sur l'autre sans trop de problèmes.

Définir, c'est enfermer dans des frontières. Et je ne pense pas que quelque nom que ce soit puisse nous définir, parce que ce n'est jamais totalement exhaustif, il reste un bout de territoire du moi qui n'est pas clôturé, et l'on peut s'enfuir, laisser la définition comme une coquille vide par un changement soudain. Bien sûr, on laisse des biens et des gens en territoire occupé, mais les récupérer ou leur parler, ça peut attendre que les frontières soient trop abattues pour ne serait-ce que nous voir les passer.

Comme lorsque tu me définis, tu induis en erreur malgré toi, non en me traitant de gaffeur, tu as bien raison, mais en me disant français, parce que cela fera penser que je le suis uniquement et globalement. Alors que je suis tout autant barcelonais ou berlinois que français, et que je n'ai rien de parisien, lyonnais ou marseillais. Une identité, ce n'est pas administratif, et, comme dirait un sarkozyste, "oui mais "ça dépend" ça dépasse". Et je m'arrange toujours pour qu'il y ait un bout qui dépasse et se coince dans la machinerie incohérente qu'on croyait bien huilée.

Tu me parles de système social. C'est quoi, un système social ? Une mécanique qui cherche à inclure ton individu à la masse en te définissant, ou les bribes de toi qu'ont cueilli chacune de tes rencontres, rencontres qui, même si elles mettaient leur savoir en commun, n'arriverait pas à la totalité de toi par des qualificatifs ? La première divise, c'est vrai, mais on peut y échapper. Il suffit de la laisser te définir par deux antonymes, et tu aboutis au grain de sable du syntax error. La seconde ne divise pas, ou alors comme une mitose.

Pour aborder le réel/virtuel, j'avais lu ça :"ce que je fais dans le virtuel produit parfois un effet dans le réel, plus ou moins lourd de conséquences", ce qui me semblait les séparer du fait qu'il s'agisse de deux lieux que tu sembles obligé de préciser interconnectés, comme si ça n'allait pas de soi. Mais j'ai dû mal comprendre.

Au-delà de tes questions pleines de relatifs et de relatives, et qu'il faut du temps à laisser pénétrer, merci pour la photo, cela me rappelle l'un de mes chez moi.

P.S. : Duchesse et moi sommes chez Utoliée : promouvoir, émouvoir, tant que ça bouge.

 

 

Garg | Le 15/05/2007 à 18:41 | [^] | Répondre

Re: Des vacances pour Confus Ciusse

Garg,
Désolé de te contredire par une note pas joyeuse, mais je ne confonds pas identifié et définir, car les deux peuvent être liés. Ayant assisté et même participé à des tris humains lors de circonstances dramatiques, je puis t'affirmer que l'un peut parfois amener à l'autre.
L'Histoire est pleine de ces exemples, allant d'une soirée tranquille lors de la Saint-Barthélémy :- bonsoir , vous êtes protestant ou catholique? à l'étoile jaune ou au numéro tatoué, de l'écoute de la radio des mille collines aux points de passages à la sortie d'une ville sur la Drina, où l'identité te définit.

 

leblase | Le 15/05/2007 à 19:54 | [^] | Répondre

Définir par quatre planches

Cher Leblase (expression à copyright, payez les droits et faîtes vos devoirs),

J'avais cru préciser que j'excluais le social. C'est vrai que souvent, il est "une mécanique qui cherche à inclure ton individu à la masse en te définissant" (désolé, je me cite, mais il faut parfois te répéter les trucs, tu prends de l'âge, on t'en veut pas, hein). C'est l'aspect du social qui me fait le détester, cette agglutination systématique et administrative, car pour les machines, il convient de trier, le bon grain de l'ivraie, le flacon de l'ivresse, l'empirique du livresque pour mieux enterrer, et qu's'enterra.

Parfois même, la définition que l'on fait de soi permet de s'identifier stricto sensu, à devenir l'égal de l'autre. C'est rare, mais quand ça arrive, c'est une bouffée d'air frais pour l'esprit humain. Tiens, une anecdote grand-paternelle me revient. J'avais dit ailleurs que j'expliquerais un jour pourquoi je possède une arme à feu, même hors d'usage, et c'est le moment.

Un beau jour de 1944, dans la fraîcheur printanière du Nord de la France, un petit groupe de résistants avançait assez alerte. Soyons francs, ce n'étaient que des gosses à qui on avait donné des jouets qui font taratata, et ils étaient tout fiers d'avoir un symbole phallique dans leur poche, même si certains d'entre eux avaient conscience qu'ils avaient aidé modestement la France à se libérer, ou plus prosaïquement à faire mieux manger ou rendre une liberté relative à certains membres de leur famille. Dans un marais, il était aisé de prendre le maquis, de capturer un soldat ou deux de l'autre camp, et de demander la libération de troufions français en échange de l'otage. Une méthode vieille comme le monde réservée aux désespérés.

Ils marchaient donc très heureux et assurés, ravitaillant d'autres maquisards dont la tête valait plus cher, et qui sortiraient de leur trou un gros mois plus tard. C'était début juin, et le débarquement n'avait pas encore eu lieu, même s'il était imminent. On comprend l'effronterie de ces jeunes gens pleins de sève et à la tête pleine d'eau. Ce qui devait arriver arriva. Ils longeaient une rive, lorsque, devant eux, se profilèrent de sombres silhouettes aboyant en allemand. Ils se rapprochèrent lentement les uns des autres, jusqu'à ne plus être qu'à une quinzaine de mètres. Un romancier à la con utiliserait une formule aussi éculée qu'une tension palpable dans l'air. Des deux côtés, des gamins de pas plus de vingt ans, et des chefs de quelques années leurs aînés. Ils se menacèrent réciproquement pendant quelques minutes, armes au poing. Ca sentait le bain de sang, et il fallait que la tension se rompe. Les uns invoquaient leur pouvoir d'occupant, les troupes nombreuses, les représailles sur les familles, quand les autres désignaient l'horizon circulaire en criant "FFI ! FFI ! Alles FFI!" dans un allemand approximatif. Chacun campait sur ses positions, ses légitimités, et on aurait pu y passer la nuit. Jusqu'à ce qu'un jeune français, mon grand-père donc, se décide à faire avancer les choses.

Comme il parlait un allemand basique mais un peu plus riche que celui de ses compagnons, il expliqua en quelques mots qu'ils avaient tous à y perdre. Ils étaient tous jeunes, avaient tous la vie devant eux, voulaient tout revoir leurs parents ou leur bonne amie sains et saufs. Alors il arrangea un marché : tout le monde jette ses armes à la flotte, et on va boire un coup tous ensemble. Les soldats allemands les laissent tranquilles pour quelques jours, et eux expliqueraient aux FFI, très craints à l'époque par la junte du IIIème Reich, qu'on pouvait réserver à ces soldats les meilleurs égards. Tout le monde y gagne, et y'a des choses plus importantes que de se trouer la peau pour des Arschlochen dans des bureaux à Berlin, et à qui on fera moins de mal qu'à un pauvre troufion. Et, sur cette tirade de luttes des classes, il balança son revolver à la baille.

Les copains de mon grand-père le traitèrent de tous les noms en voyant l'arme s'enfoncer dans l'onde. Surtout le pseudo-chef, qui voyait son autorité acquise se dissoudre comme du sucre dans un pot'je café. Alors qu'il les enjoignait de se calmer par force regards expliquant qu'il avait une idée, il entendit dans son dos un "Scheiss Krieg !" suivi d'un plouf. Le garçon, redevenu un individu, fit l'accolade à mon grand-père suffoqué, et encourageait ses compagnons à l'imiter. Tous s'y mirent plus ou moins timidement. Et, à la fin, ne restait plus que les deux chefs, fort marris de ne plus l'être. L'allemand surtout était réticent à lâcher son Walther PP ; plus âgé, son sens du devoir avait été mieux forgé que celui de ses subordonnés. Et il s'expliquait maintenant dans un excellent français, en balbutiant beaucoup de voir à quoi tenait l'obéissance. L'autre chef s'approcha, lui dit "bon, on a déjà perdu, on n'est plus chefs de rien, ça vaut pas la peine. A trois, on balance les pistolets."

Et ils les balancèrent tous deux. Moment d'euphorie après la tension, tous se congratulèrent. Mon grand-père leur indiqua un bacôve tout près, longue barque de maraîcher d'une dizaine de mètres de long, vers laquelle il avança en encourageant la nouvelle troupe hétérogène, qu'il se chargerait de guider jusqu'à une baraque où l'on stockait le genièvre de Houlle, histoire de proprement se torcher la gueule. La guerre n'était pas finie que mon grand-père renouait déjà l'amitié franco-allemande à coups de gnôle. Enfin, en théorie.

Il les emmena bien vers cette cabane à jnièf (oui, on ne dit pas genièvre dans l'Audomarois), les fit passer avec bourrades, accolades, et "mein Freund" chaleureux, or il claqua bien vite la porte de la cahute, et la verrouilla promptement. C'était un coup bas, certes, mais ils eurent des provisions jusqu'à l'arrivée des alliés.

Puis, comme des gosses ayant joué un tour pendable, ils retournèrent où ils avaient jeté les armes et les récupérèrent en draguant le fond de l'eau. Le "chef" confia l'arme du caporal allemand à mon grand-père, qui lui répondit : " Je veux pas être chef. On était des bêtes autant qu'eux tout à l'heure, et je veux pas être le chef d'une meute. On récupère ça pour se défendre, mais on va les mettre à l'abri, pour si y'a du grabuge. Et j'espère qu'on s'en servira pas . Je veux tuer personne."

C'était bien pour un mec de 21 ans. Alors, en souvenir, et "comme on sait jamais", après la guerre, il l'a gardée, démontée, s'est débarrassé des balles, et l'a traficotée en une bonne vingtaine de points qu'il était le seul à connaître pour la rendre parfaitement inutilisable par quelqu'un d'autre que par lui. Juste avant de mourir, il m'a parlé de cette arme, et projetait de la découper en morceaux et d'emporter le tout à la décharge. Je lui ai demandé de ne pas le faire, en lui disant que j'aurais peut-être un jour besoin d'un objet pour me souvenir que les mots sont plus forts que les balles. Alors il m'a montré où elle était, m'a dit qu'il la laisserait là, et qu'il me faisait assez confiance pour me la laisser après sa mort. Elle n'a bien sûr pas bougé depuis ce jour funeste, même si je suis le seul à avoir vu que sa cachette avait été dérangée peu avant.

Alors tu vois, Leblase, tu n'as pas tout à fait tort. Définir rejoint parfois identifier (pas la définition et l'identité, tu as vu que j'avais réchappé à ce piège). Mais parfois, il suffit de se définir comme individu pour s'identifier à l'Autre, même dans des situations extrêmes. J'aurais juste aimé que ces petites anecdotes fussent plus courantes, que ce soit en Pologne, au Rwanda ou au Darfour. Alors, parfois, des soirs comme ce soir, dans le calme velouté de la nuit, j'espère que la connerie des hommes en masse a quelques remèdes, et que ces remèdes puissent se propager.

Foutu côté utopiste, qu'il ne devienne pas idéologue.

 

 

Garg | Le 18/05/2007 à 01:06 | [^] | Répondre

Re: Définir par quatre planches

Garg,
Si tu fais un tour dans le dépotoir qu'est jyte et tombe sur mon profil (le terme profil est extraordinairement signifiant, ne trouves-tu pas, s'agissant de l'identification d'un faux?) tu y verras des commentaires sur mon personnage
Mauvaise foi chronique et caractérisée.
En plus c'est signé de notre ami commun que nous vîmes en chair et en bosses.
Il s'agît d'une facétie cela va de soi: si j'étais de mauvaise foi, je le saurais.
Il faut plutôt croire que j'incline à provoquer le goujon quand il ne vient pas mordre à l'appât, et c'est ce à quoi kb et moi nous étions appliqués (après tout, quel shplouc peut se targuer d'avoir autant de spécialistes? On s'en étonne même, vois -tu, en Catalogne).
Donc, je ne sais plus du tout où je voulais en venir mais ceci: belle histoire que celle de ton grand-père, vraiment: ça nous fait des tas de petits fransouzen et de petits fridolins qui vécurent et surent qu'ils n'étaient pas leurs uniformes.
C'est aussi à ça que le fait de se regarder dans le blanc des yeux peut amener: comme tu le dis de si belle manière:.

..."parfois, il suffit de se définir comme individu pour s'identifier à l'Autre"...

Je ne puis hélas te dire que j'aie entendu de telles histoires venant du Darfour, mais je sais que Bosniaques et Serbes s'échangeaient couramment cigarettes, slivovic et autres rations d'une tranchée à l'autre, que de nombreux Hutus sauvèrent des Tsutsis.
Celà veut-il dire qu'il y a de l'espoir?
Il faut l'espérer.
Tu comprendras que je ne puisse te faire connaître l'étendue de mon râtelier, comme disent les dentistes armés jusqu'aux dents.

 

leblase | Le 18/05/2007 à 01:47 | [^] | Répondre

Le jour magyar est arrivé

Mon petit Leblase (je me permets, au lu de ta taille seulement gaullienne),

Nul besoin de taquiner le goujon pour qu'il réponde, il faut juste qu'il soit dans les parages avec plus d'une demie-heure entre deux soirées diurnes. Je commenterai les propos d'Imane et des autres un peu plus tard, d'ailleurs, histoire de ne dire que des conneries que je pense sans veille trop longue.

Des spécialistes, ici ? Moi qui n'y voyais que des touche-à-tout qui ne se contentent pas d'une seule vie...

Concernant le lien que tu nous livres, j'en retiendrais deux choses, à part un "quina bona noticia de veure qu'els catalans llegeixen també aquest blog. Pero comenteu, collons ! Que no sigui jo l'unic per propagar aquella llengua tan bonica que és la vostra ! I disculpeu els accents, no els tinc al meu ordenador" :
- Je comprends mieux pourquoi je déteste tant Zola.
- Le traité Jeunesse et pureté de Monseigneur Toth, avec ses histoires de liquéfaction du rachis par action manuelle, nous prouve que les Hongrois viennent nous faire chier jusque chez la Veuve Poignet. Heureusement qu'on a inventé les vacances en yacht pour dissiper temporairement les raideurs moralistes.

 

 

Garg | Le 18/05/2007 à 04:48 | [^] | Répondre

Re: Le jour magyar est arrivé

Sisi des spécialistes, Garg:
kb n'est-il pas notre caricaturiste (unique depuis que marina a délaissé ses crayons)?
Patrick notre bahasa indonesiaïste?
Elle notre Elliste?
Ancolie notre espoiriste?
Yaelze notre bigoudiste?
DNM notre cycliste?
Laseine notre a-riviste?
marina notre ONGiste?
Imane notre Imanitaire?
Et ainsi de suitiste?

 

leblase | Le 18/05/2007 à 19:11 | [^] | Répondre

Re: Définir par quatre planches

Dis-donc Garg, fais attention, tu a l'air de ne pas être que désespéré ! Elle est belle cette histoire, elle te ressemble et ton grand père aussi.

 

marina | Le 18/05/2007 à 09:10 | [^] | Répondre

Re: Des vacances pour Confus Ciusse

je pense que l'on peut être tout, on est ce qu'on est selon un contexte ou une situation, ces moi(s) ignorés sont dûs au fait qu'on a pas vécu certains contextes qui auraient pu les révéler..ce que l'on est est mouvant..je me demande s'il y a une trame de fond, constante..mais il suffit de vivre une expérience, ou un évènement bouleversant, pour changer du tout au tout..que c'est surtout le regard des autres qui s'autorise à nous définir..alors que souvent, lors de notre recherche de ce qu'on est, il suffit que l'on prenne conscience d'un certain trait de caractère, donc, que l'on commence à se définir..que déjà, on change suite à cette même prise de conscience..

Imane..euh..dans le flou complet..:))

 

Imane | Le 16/05/2007 à 10:39 | [^] | Répondre

 

Stéphane | Le 15/05/2007 à 19:07 | [^] | Répondre

Re:

Ouais, (on avait vu que sur un commentaire c'était possible même si ça a eu tendance à modifier un peu le rdc), ben j'ai essayé -et je t'en ai parlé sur VdeV- de le faire sur un article  mais impossible de mettre du texte à la suite, Viabloga bouffant sans cesse le code et le recrachant en ?br?; et ce genre de choses. Et c'est dommage, car j'avais l'intention d'insérer trois claims dans le billet pour dérouter renforcer mon argument sur l'identité...

 

leblase | Le 15/05/2007 à 19:30 | [^] | Répondre

Re:

J'ai corrigé un truc depuis, ça devrait marcher sans aucun problème sur commentaires, textes et articles.

Un seul point où il faut faire attention : passer en mode code source pour copier le claim.

 

Stéphane | Le 15/05/2007 à 19:51 | [^] | Répondre

Re:

avec du texte derrière :

http://stephane.viabloga.com/news/nouveau-design-viabloga

 

Stéphane | Le 15/05/2007 à 19:53 | [^] | Répondre

Re:

Stéphane
Hmm

 

leblase | Le 15/05/2007 à 20:28 | [^] | Répondre

Re:

aillaillaille, je crois que ton hérisson est resté planté à cause de ma suite dans les idées et Tilly n'arrive plus à nous rassembler ;-(

 

ancolie | Le 15/05/2007 à 22:03 | [^] | Répondre

Restons groupé (deuxième essai)

Merci Ancolie de me dégager le passage dans c'te jungle. Reprenons.

> Même un morceau de moi, est moi : une partie de moi serait-elle tout moi? Cela implique t'il que tout moi contienne détienne et conduise à chaque parcelle de moi ?

Hinhin, voila leblase qui se prend pour une plaque holographique. Juste un truc, il parait que « si l’on casse en deux la plaque sur laquelle est enregistré l’objet, chaque moitié, éclairée sous le laser rendra, non pas la moitié de l’image, mais sa totalité. Si on recommence la fragmentation, l’objet continue d’apparaître en entier, mais de manière de plus en plus floue. » Que vaut-il mieux ? Un leblase pas tout à fait net mais entier, ou plein de petits bouts leblase pas nets du tout ?

 

tilly rassemble les morceaux | Le 15/05/2007 à 22:15 | [^] | Répondre

scotchée

tilly rubafix
je te dis, c'est leblase tout entier qui est pas net du tout (au tout).

 

ancolie | Le 15/05/2007 à 22:20 | [^] | Répondre

Re:

Impossible de modifier le comm en rentrant dans le code: j'ai écrit au sorcier.

 

leblase | Le 15/05/2007 à 22:23 | [^] | Répondre

Re:

Il manque la fin du code que tu as copié/collé, c'est pour ça que ça bloque. Je t'ai renvoyé la totalité du code de ce claim, mais si tu n'arrives pas à accéder à ce comm...
Le problème se fait au moment où on copie le code, ça ne marche que si on met le curseur tout au devant de la ligne, je me suis fait avoir chez V2V.

 

ancolie | Le 15/05/2007 à 22:36 | [^] | Répondre

Re:

ancolie
Tu dis que tu m'as renvoyé la totalité de ce code? Où?
Merci pour la précision sur l'origine du problème techeunik, j'vas voir si ça marche.
Mais de toutes manières, j'aurais voulu que les commentateurtrices et zyeuxmuets se rendent compte par eux-mêmes de ce qui se passe là-dessus.
Comme d'hab', je n'ai pas à me poser en Ciceron ou Diogène du Net, mais j'en ai déjà retiré certaines leçons que j'aimerais partager avec vous, une fois que chacun s'y sera adonné.
Il y a comme matière à urgence, en tous les cas un symbole accéléré d'une évolution à prévoir.

 

leblase | Le 16/05/2007 à 09:27 | [^] | Répondre

Re:

Pour moi, ca attendra la semaine prochaine. Les rhododendrons sauvages dans la foret de La R*-B* eux n'attendent pas, deja qu'ils ont fleuri tot, cette annee je risque de les rater.

 

tilly | Le 16/05/2007 à 09:55 | [^] | Répondre

Re:

Blase,
Je te l'ai envoyé à un faux chez leblase point net. Je te remets un pigeon voyageur dans ton gmail.

Je t'avoue que je n'ai pas bien compris à quoi pouvait servir le nouveau joujou que Stéphane nous a dégoté. On peut y raconter tout et son contraire et une bande d'hurluberlus inconnus se met à voter pour ou contre. Le fait que ces affirmations (vérités ?) soient rattachées indélébilement (ou débilement) à celui qui les écrit, c'est son problème (il y a maintenant des conseillers en identité numérique, comme il y a des conseillers en image). On peut donc se construire une identité fausse à partir ce qu'on affirme. Ce qui me gêne c'est qu'on peut écrire un claim en le rattachant au profil de quelqu'un, et là ça peut devenir pervers avec la possibilité de colporter tous les mensonges qu'on veut pour nuire.
On peut aussi apporter des crédits au profil d'un autre utilisateur, ce qui fait monter sa cote, mais cela est indexé par rapport à celle de celui qui émet ce crédit. Et non pas par rapport à la véracité de ce qui est dit.
Conclusion : je ne suis pas celle que je peux dire être ni celle que les autres peuvent dire que je suis.
Cela me semble être un grand bal masqué. Je le prends comme ça, un jeu. Il y en a d'autres, Second Life pour n'en citer qu'un.
Je t'avoue que tout ça me rappelle plutôt l'adolescence, quand on ne sait pas bien ce "qui" on est en train de devenir, qu'on s'essaie à plusieurs rôles. Mais à cet âge on en souffre.
Je ne sais toujours pas qui je suis parce que je suis en perpétuelle évolution et que j'aime ça, je m'étonne moi-même parfois des chemins que je prends (comme en ce moment, en mettent sur pied un projet de travail qui va m'obliger à aller bosser à Paris plusieurs jours par semaine, moi qui suis une défenseure du développement rural, je ne me reconnais plus !). Mais contrairement à l'adolescence, je ne me pose plus ce genre de question identitaire, et ce que les autres peuvent penser de moi, basta ! Je vis...

 

ancolie | Le 16/05/2007 à 12:05 | [^] | Répondre

Re:

ancolie,
je te suis sur plusieurs arguments et impressions que tu exposes: cet outil est (apparemment) pour l'instant utilisé dans une principale optique: moi moi moi j'existe je suis là moi je suis plus que toi moi.
C'est génial. ça vole très haut.
J'ai essayé, en lançant (en Anglais ) des claims absolument contradictoires, que certaines mêmes personnes ont approuvées, le truc étant à peine mis en ligne. Certains ont même argumenté en montrant qu'ils n'avaient stricetement rien compris au claim. Certains autres, à lire leur cv sur jyte, ont jusqu'à plus de 15000 agreements et 7500 disagreements: leur préoccupation d'utilisation de l'espace en est compulsive, quasiment pathologique.
Pourtant, cet outil pourrait peut-être être utilisé dans un but plus constructif, dans un souci pédagogique, de bienséance, de partage, d'entraide.

Je n'en ai pas encore rencontré. Je note également une très grosse majorité masculine (ceci expliquant peut-être tous les cela que je décrivai).
Aussi, peut-être s'agît-il bien-et ce serait triste- d'un réel projet d'identité linéaire, en mots bêtes ou subtils, drôles ou insipides, et alors cela se résumerait aux grunt grunt des singes à qui l'on file un jyte.
Peut-être l'outil servira t'il à rapprocher le bateau de la rive.

 

leblase | Le 16/05/2007 à 15:23 | [^] | Répondre

Re:

Si j'essaie de planter un hérisson dans mon jardinavec un claim Jyte, est-ce qu'il va pousser ?
ni toi ni moi ne pouvons le dire, n'est-ce pas...

 

ancolie | Le 15/05/2007 à 20:08 | [^] | Répondre

Re:

Parce qu'en fait
la belle affaire...

 

ancolie | Le 15/05/2007 à 20:13 | [^] | Répondre

Re:


vous pouvez m'épeler votre nom ?

 

ancolie | Le 15/05/2007 à 21:25 | [^] | Répondre

Re:


Mais qu'est-ce qu'elle raconte celle-là? Et en plus elle en cause au monde entier? que vont-ils (les milliards d'identités) penser?

 

leblase | Le 15/05/2007 à 21:39 | [^] | Répondre

Re:

Un nouveau jeu !! mais quand donc ferais-je mes devoirs !!!

Hé Stéphane !!! Il est très beau ton Viabloga 2 (bon je ne parle pas tout à fait du même truc que toi je suppose mais c'est pas grave, je viens de le découvrir !)

 

marina | Le 15/05/2007 à 20:14 | [^] | Répondre

Re:

Merci Marina ! Tu n'es pas la seule à le penser. :-)


 

Stephane | Le 15/05/2007 à 22:43 | [^] | Répondre

Re:

 

ancolie | Le 15/05/2007 à 22:50 | [^] | Répondre

restons groupé

> Même un morceau de moi, est moi : une partie de moi serait-elle tout moi? Cela implique t'il que tout moi contienne détienne et conduise à chaque parcelle de moi ?

Hinhin, voila leblase qui se prend pour une plaque holographique. Juste un truc, il parait que « si l’on casse en deux la plaque sur laquelle est enregistré l’objet, chaque moitié, éclairée sous le laser rendra, non pas la moitié de l’image, mais sa totalité. Si on recommence la fragmentation, l’objet continue d’apparaître en entier, mais de manière de plus en plus floue. »

Que vaut-il mieux ? Un leblase pas tout à fait net mais entier, ou plein de petits bouts leblase pas nets du tout ?

 

tilly rassemble | Le 15/05/2007 à 21:42 | [^] | Répondre

Re: restons groupé

tilly
je pédale dans la semoule et ton questionnement révèle tes talents de voyageuse temporelle, puisque je mets des bouts de pointnet partout, et j'en perds plein: j'ai égaré une réponse d'ancolie quelque part!

 

leblase | Le 15/05/2007 à 22:28 | [^] | Répondre

Re: restons groupé

non non blase, je suis toute là

 

ancolie | Le 15/05/2007 à 22:38 | [^] | Répondre

Re: restons groupé

tilly,
tu es si moderne que tu nous refiles tes plaques.
On n'est pas au casino ma p'tite dame; on n'est pas dans la Ripperstrasse d'Hambourg non plus en train de chercher les boîtes où sur chaque table une petite nana holo de 30cm de hauteur se déshabille pendant que tu bois une bière.
Même si d'un autre côté oui c'est vrai: tout est dans tou. Mais la question de savoir si chaque parcelle de moi est tout moi nous vient d'un Grec (évidemment, en tant que nana tu n'es pas allée t'y faire voir chez eux les Hellènes) un gars qui s'appelait Harry Stott.

 

leblase | Le 16/05/2007 à 09:33 | [^] | Répondre

Toutou est dans tout

Combien d'identites leblasiennes dans ce comm ? Combien pour ce toutou dans la vitrine ? Qu'y-a-t-il a l'interieur d'une noix ?
- un marin grec
- un interdit de casino
- un marin grec interdit de casino
- une ...
- des...

A vous de jouer (sur ce, circe se retire en ses terres, a la semaine prochaine).

 

Perry Claisse | Le 16/05/2007 à 09:47 | [^] | Répondre

Re: Toutou est dans tout

Perry ( ne seriez-vous pas un parent éloigné d'Horatio co Claisse?),
Merci de m'interpeller alors que j'étais en train de fredonner tili tilida dam dam dolé, avec quelques questions dérangeantes.
Dérangeantes, ce qui pour un homme d'ordre tel que tous (et toutes Mesdames) devez le deviner en moi, ne peut que me faire du bien.

Vous venez de lire une phrase qui n'a aucun sens. Les laboratoires leblase aimeraient, dans la suite de leur enquête sur l'identité nationale que nous a commandée une personnalité qui devrait imminemment mais alors super-imminemment prendre son nouveau bureau, savoir:

  1. si vous vous étiez rendu(e) compte de l'inanité de la phrase.
  2. si cette phrase évoquait pour vous une eau de toilette particulière
  3. si vous accepteriez de passer trois jours dans une île de votre choix avec cette phrase
  4. si vous pensez que la mauvaise foi de leblase est: un mythe, une avancée philosophique, biologique, spirutuelle ou alimentaire.
  5. si vous espérez que la science pourra trouver un jour un remède à ce genre de phrases
  6. si vous avez l'impression que , finalement, cette phrase est pleine d'un sens viril et buriné.

 

leblase | Le 16/05/2007 à 10:00 | [^] | Répondre

Re: Toutou est dans tout

Leblase, tu chantes faux (aussi!) tam tam tilly dam tam tam

 

Elle | Le 16/05/2007 à 10:36 | [^] | Répondre

inscrit

je ne comprend pas le sous-titre de ce billet
c'est tout le monde pareil ou c'est celui qui le dit qui l'est ?

Ce billet me fait penser au poème "identité" de Mahmoud Darwich

Inscris !
Je suis Arabe
Le numéro de ma carte : cinquante mille
Nombre d'enfants : huit
Et le neuvième... arrivera après l'été !
Et te voilà furieux !

Inscris !
Je suis Arabe
Je travaille à la carrière avec mes compagnons de peine
Et j'ai huit bambins
Leur galette de pain
Les vêtements, leur cahier d'écolier
Je les tire des rochers...
Oh ! je n'irai pas quémander l'aumône à ta porte
Je ne me fais pas tout petit au porche de ton palais
Et te voilà furieux !

Inscris !
Je suis Arabe
Sans nom de famille - je suis mon prénom
« Patient infiniment » dans un pays où tous
Vivent sur les braises de la Colère
Mes racines...
Avant la naissance du temps elles prirent pied
Avant l'effusion de la durée
Avant le cyprès et l'olivier
...avant l'éclosion de l'herbe
Mon père... est d'une famille de laboureurs
N'a rien avec messieurs les notables
Mon grand-père était paysan - être
Sans valeur - ni ascendance.
Ma maison, une hutte de gardien
En troncs et en roseaux
Voilà qui je suis - cela te plaît-il ?
Sans nom de famille, je ne suis que mon prénom.

Inscris !
Je suis Arabe
Mes cheveux... couleur du charbon
Mes yeux... couleur de café
Signes particuliers :
Sur la tête un kefiyyé avec son cordon bien serré
Et ma paume est dure comme une pierre
...elle écorche celui qui la serre
La nourriture que je préfère c'est
L'huile d'olive et le thym

Mon adresse :
Je suis d'un village isolé...
Où les rues n'ont plus de noms
Et tous les hommes... à la carrière comme au champ
Aiment bien le communisme
Inscris !
Je suis Arabe
Et te voilà furieux !

Inscris
Que je suis Arabe
Que tu as rafflé les vignes de mes pères
Et la terre que je cultivais
Moi et mes enfants ensemble
Tu nous as tout pris hormis
Pour la survie de mes petits-fils
Les rochers que voici
Mais votre gouvernement va les saisir aussi
...à ce que l'on dit !

DONC

Inscris !
En tête du premier feuillet
Que je n'ai pas de haine pour les hommes
Que je n'assaille personne mais que
Si j'ai faim
Je mange la chair de mon Usurpateur
Gare ! Gare ! Gare
À ma fureur !

 

laseine | Le 15/05/2007 à 23:06 | [^] | Répondre

Mais d'abord leblase est-il bien qui il est ?

« Considérons ce garçon de café. Il a le geste vif et appuyé, un peu trop précis, un peu trop rapide, il vient vers les consommateurs d'un pas un peu trop vif, il s'incline avec un peu trop d'empressement, sa voix, ses yeux expriment un intérêt un peu trop plein de sollicitude pour la commande du client, enfin le voilà qui revient, en essayant d'imiter dans sa démarche la rigueur inflexible d'on ne sait quel automate, tout en portant son plateau avec une sorte de témérité de funambule, en le mettant dans un équilibre perpétuellement instable et perpétuellement rompu, qu'il rétablit perpétuellement d'un mouvement léger du bras et de la main. Toute sa conduite nous semble un jeu. Il s'applique à enchaîner ses mouvements comme s'ils étaient des mécanismes se commandant les uns les autres, sa mimique et sa voix même semblent des mécanismes; il se donne la prestesse et la rapidité impitoyable des choses. Il joue, il s'amuse. Mais à quoi donc joue-t-il? Il ne faut pas l'observer longtemps pour s'en rendre compte: il joue à être garçon de café. Il n'y a rien là qui puisse nous surprendre: le jeu est une sorte de repérage et d'investigation. L'enfant joue avec son corps pour l'explorer, pour en dresser l'inventaire; le garçon de café joue avec sa condition pour la réaliser. Cette obligation ne diffère pas de celle qui s'impose à tous les commerçants: leur condition est toute de cérémonie, le public réclame d'eux qu'ils la réalisent comme une cérémonie, il y a la danse de l'épicier, du tailleur, du commissaire-priseur, par quoi ils s'efforcent de persuader à leur clientèle qu'ils ne sont rien d'autre qu'un épicier, qu'un commissaire-priseur, qu'un tailleur. »
SARTRE, L'Être et le Néant (1943), Gallimard, 1976.

 

laseine | Le 15/05/2007 à 23:15 | [^] | Répondre

Re: inscrit

Laseine,
Qu'est-ce que j'aime ce Darwich-là!
Quelles images, et quelle colère!
C'est ce qui est si bouleversant dans ses écrits: une colère totale mais sans haine. Quelle force faut-il pour parvenir à ce résultat?
Année après année?
Je me souviens d'un Egyptien avec qui j'avais discuté dans une banlieue éloignée du Caire pendant que ma famille choisissait des trucsmuches à vendre à côté: c'était un poète apparemment connu, et il s'était tapé un nombre invraisemblable d'années en prison sous Sadate et sous la vache qui rit: le gars passait son temps sur son balcon, à respirer les effluves de CO² des camions, autobus et trucs qui passaient dans la rue défoncée, ce qui était sans incidences sur sa santé puisqu'il a dû fumer 67 cigarettes en neuf minutes.
Il était affalé sur une espèce de canapé pourri et ricanait en me montrant du doigt tel ou tel flic en civil, indicateur, voisin cafteur, espion à la noix qui vivaient de ce qu'ils pourraient dire sur lui.
Il n'avait pas de haine, mais tellement de dégoût pour la bassesse à laquelle nous aspirons si avidement à nous vautrer.

 

leblase | Le 16/05/2007 à 09:42 | [^] | Répondre

Re: je m''appelle Bond...james Bond. Appelle moi Leblase..

Elle
Excellent!
Je vais finir par croire que tu m'as déjà vu en vrai.
Mes Todd's, mon pantalon Paul Smith, ma valise Tumi, ma chemise YSL..Il n'y a que mon chien qui n'est pas conforme: cette saloperie de truc à quatre pattes est un Sony à pile rechargeables.

 

leblase | Le 16/05/2007 à 09:46 | [^] | Répondre

Au bon vouloir de m'sieurs dames

Savez-vous planter les claims ?

Ils disent d'aller au top de la page et de cliquer sur make a claim, mais je ne trouve pas make a claim sur la page......:<(

 

marina | Le 16/05/2007 à 11:42 | [^] | Répondre

Re: Au bon vouloir de m'sieurs dames

T'es-tu inscrite (sign up?

 

leblase | Le 16/05/2007 à 11:47 | [^] | Répondre

Re: Au bon vouloir de m'sieurs dames

oui  


 

marina | Le 16/05/2007 à 12:14 | [^] | Répondre

Re: Au bon vouloir de m'sieurs dames

ah, marina,
tu as fini tes devoirs, c'est gentil de venir jouer avec nous...
Est-ce que tu as "You" en haut de ta page ?

 

ancolie | Le 16/05/2007 à 12:49 | [^] | Répondre

Re: Au bon vouloir de m'sieurs dames

Non chère Ancolie, je n'ai pas de YOU (je ne comprends pas le but de ce truc moi non plus, des stats ? )

Voici la page :

http://jyte.com/profile/marinade.myopenid.com

 

marina | Le 16/05/2007 à 14:03 | [^] | Répondre

Re: Au bon vouloir de m'sieurs dames

Marinadans la panade,
Tu a ouvert le site mais pas ta session. Il faut cliquer sur "sign up" en haut et rentrer ton identifiant = "marinade.myopenid.com" dans une case, après tu existeras enfin. C'est quelquefois long les accouchements...

 

ancolie | Le 16/05/2007 à 14:11 | [^] | Répondre

Re: Au bon vouloir de m'sieurs dames

AHHHHHH, Ancolie, tu es une vraie sage femme !!!!

 

marina | Le 16/05/2007 à 14:29 | [^] | Répondre

Re:

Quoi quoi Complex tu reviens pour nous dire adios avec un air de tango ?
Tu vas me faire pleurer....

 

marina | Le 16/05/2007 à 14:06 | [^] | Répondre

Re:

Bouleversant.
Vous étiez parti au Canada, attacher Kate?

 

leblase | Le 16/05/2007 à 15:24 | [^] | Répondre

Re:

des nouvelles de kate ?

 

complex | Le 16/05/2007 à 15:47 | [^] | Répondre

Re:

Pour l'instant, Kate a des nouvelles d'elle-même.

 

leblase | Le 16/05/2007 à 15:51 | [^] | Répondre

hors des sentiers battus

Cher leblase, (formule empruntée à Garg conformément à la loi du 16 mai 2007 qui autorise tout internaute à utiliser une unité lexicale précédemment émise à condition d’en citer la source)

 

aussi profond que soient les questionnements et aussi sincères que soient les volontés d’apporter quelques Lux de clarté mathématicienne aux vérités apparentes, lapalissades du monde, convictions authentiques et assimilés, il n’en demeure pas moins, enfoui dans ce fatras de pulsations d’ondes électromagnétiques qui font le réel, une part d’intangible, d’incompréhensible et d’émotionnel qui contradictoirement donne toute sa cohérence aux choses d’ici bas et qui nous différencie dans la jouissance de notre statut «humain» d’un programme cybernétique ultra élaboré. 

Dans un tel contexte si précautionneusement préambulé je ne penserais pas faire montre d’esprit aventurier en affirmant que le NOM est un de ces éléments insaisissables, qui d’apparence ne pèse pas lourd dans la diachronie des choses et qui pourtant peut englober à lui seul toute l’étendue infinie que puisse parcourir l’esprit pour définir la dimension du monde tangible.

 

Le NOM est le premier synonyme de la « conscience »

 

Rembobinons le film !

 

Au début …j’étais moche…non ça c’est Alice Sapritch dans sa pub pour les fours autonettoyants

 

Reprenons

 

Au début il y avait le chaos…même le rien tel que nous le concevons (concevoir est-il nommer ?... continuez à suivre nos passionnants épisodes et vous découvrirez la réponse) n’existait pas.

 

Puis, comme ça, tout à coup, soudainement (ce qui à l’échelle sidérale représente quand même quelques milliards d’années) émergea, doucement, amoureusement une lueur synchrone…la première conscience. Celle dont découlera tout le reste et qui englobe en même temps tout ce reste…celle qui EST tout ce reste…celle qui se fit nommer DIEU par tout ce reste (putain ! j’aurai du me faire moufti) .

 

A la disposition donc de cet entité cette infinie quantité d’énergie qu’est le chaos et comme sans doute vous devez être capable de le concevoir, la nature première de la conscience est de concevoir…et en premier (normal puisque là on est dans la première conscience) de se concevoir elle d’abord par rapport au reste…mais quel reste puisque rien (le rien y compris) n’existe encore…bien compliqué que tout ça n’est-ce pas ?

 

Bon à ce stade narratif il pourrait vous sembler que ma façon de faire n’est sans doute pas très académique par le niveau linguistique utilisé mais je vous rappelle que le feuilleton Leblase.net est suivi à partir des quatre continents (et par quelques incontinents aussi) et dont la compréhension des subtilités de la langue de Molière varie  de 1 à 100 à l’échelle de Garg. Aussi ai-je travaillé au corps ce post pour le rendre digeste par une tranche d’âge qui a permis à Michel Sardou  de se tailler un nom dans le monde de la chanson en faisant courir l’amour dans un couloir d’hôpital.

 

Je disais donc que cette première cohérence pris naturellement conscience de sa différence par rapport au reste, mais quel reste ? Le chaos, l’innommable puisque ne possédant aucune structure ? et c’est là toute la subtilité de la chose, tout l’extraordinaire, le beau, le sublime, l’ultime qui fit naître cette série d’émotions pures, puisque non réflexives et n’admettant encore aucun contraire et qui donnèrent ses premiers noms à cette conscience universelle….

 

Fin du premier épisode

extraits d'une discussion autour d'un thé avec Sanim Hohdnoc,

pamplune, septembre 87

(je dois aller manger…la faim me rend chaotique…bon maintenant vous me dites si voulez la suite des épisodes où si vous trouvez ça barbant…j’ai une autre panoplie d’angles de visions qui vous permettront d’admirer la pleine lune de la compréhension leblasienne)

 

 

kb | Le 16/05/2007 à 13:47 | [^] | Répondre

Re: hors des sentiers battus

Chère Alice (formule également empruntée à Garg -si on s'y met à plusieurs il finira par nous le fair epayer mais pour l'instant, c'est comme jyte: le service Cher est gratuit)
J'ai lu avec des vagues d'émotions intenses aussitot refluées (bé oui, qui dit vague dit reflux) et non pas refoulées ni -hélas-renflouées ce texte capital auquel je n'ai d'ailleurs à peu près rien compris.
Gêné par ma propre inaptitude à m'élever au niveau intellectuel auquel tu as décidé d'accrocher le débat, j'ai réussi à trouver

la nature première de la conscience est de concevoir
et là, O joie, je tiens un élément de discutation impénitente (je dis ça pour les pénitents qui lisent le shploucs) sur le rôle de la conscience.
En effet (bon ça fait déjà des tas de mots sans images, or pour maintenir le blogomat, les images sont indispensables)

Image sans rapport avec la discussion

En effet disai-je avant d'être interrompu par une image sans aucun rapport, note-le bien, avec cette discussion: la conscience me semble avoir pour nature première l'appréhension intelligente, la représentation sapatiale, l'espace cognitif et toutes ces conneries dont nous parlent Pascal, Spinoza, Kant, Hallaj, et Laseine


 

leblase | Le 16/05/2007 à 15:50 | [^] | Répondre

Re: hors des sentiers battus

bon bain tanpi dirais-je comme tanpo qui souhaitait un bon bain à son petit frangin...

je voulais expliquer un truc qui me grattais sévère les furoncles bulbéospinaux mais bon puisque le copain à utolié veut pas attendre le gros lapin qui travaille sort du chapeau coupons au plus court et Aliçons nous :

à la question N°1 :  Connaître votre nom permet-il de mieux vous identifier?

je réponds OUI..MAIS (hé hé...j'ai toujours un mais dans ma manche) je ne suis pas que ça (un nom). Un nom pour autant qu'il me désigne ne peut en l'occurence me limiter..je le refuse. Autrement dit le nom possède bien une DENOTATION mais pas une CONNOTATION, amalgame que beaucoup sans doute commettent.

J'avoue être contre la rigidité de la désignation (la thèse des désignateurs descriptif de Saul Kripke est édifiante à ce sujet) et ma précédente intervention s'inscrivait dans cette logique de démontrer lentement et surement par un procédé inhabituel  sans doute (la génèse, Dieu, analogies à ce propos dans les 3 grandes religions monothéistes à propos du nom multiple de dieu et des choses) mais sans intention préméditée de  provoquer un quelconque reflux gastrique ou casse trique :))


à la question : L'identité vous singularise t'elle?

je réponds :

Selon le concept de Frege et Russell, lesquels considèrent que le nom propre est synonyme d’une description définie. Le nom propre « Leblase » (c’est juste un exemple comme un autre) est en fait une abréviation pour la description définie « celui qui a possédé la sirène », cette dernière ayant pour référent l’individu unique qui possède la propriété d’avoir possédé la sirène.

 

Ce qui pose encore problème, c’est de considérer un nom qui contiendrait comme signification quelque chose de plus que l’objet désigné, en l’occurrence une disjonction de descriptions. Certes, on va pouvoir dire « leblase n’a pas possédé la sirène » sans se contredire. Cependant, et c’est là une objection que je poserai à travers un exemple emprunté à Wittgenstein * : si le nom est synonyme d’une disjonction de descriptions, alors on perd la signification de certains énoncés, notamment les existentiels singuliers.

Quelle est la signification d’un énoncé tel que « Leblase n’a pas existé » ? Ce serait de nouveau une découverte empirique, et il semble qu’il soit possible qu’on ait à affirmer de tels énoncés. Si « Leblase » est synonyme d’une disjonction de descriptions, dire « leblase n’a pas existé », c’est dire qu’aucun candidat ne satisfait à la disjonction de descriptions. Ce serait nier la vérité d’une telle disjonction. Autrement dit, chaque disjoint, « celui qui a possédé la sirène», « celui qui fut le plus grand disciple de cromagnon», « le philosophe né en dordogne »,« celui qui a fait ceci », « celui qui a fait cela », et ainsi de suite, est faux. Cela signifie qu’aucun candidat ne satisfait ni à la disjonction descriptive. Ce sont là les conditions de fausseté d’une disjonction.  (je me demande si ça n’est pas là qu’il a été chercher ce « Leblase est un faux » ??) Si aucun disjoint n’est vrai, alors la disjonction est fausse. A partir de là, dire « Leblase n’a pas existé » signifierait que personne n’a possédé la sirène, que

personne ne fut le plus grand disciple de cromagnon, et ainsi de suite. Or, ce n’est pas ce qu’on

veut dire quand on dit « leblase n’a pas existé ». On veut seulement dire que l’individu qui est prétendument le référent du nom « Leblase » n’a pas existé. Quelqu’un d’autre aurait pu, par exemple, posséder la sirène (ce qui aurait été bien dommage je trouve). Quand on dit « leblase n’existe pas », on ne dit pas que « quelqu’un a possédé la sirène » est fausse. Si « Leblase n’existe pas » ne signifie pas « personne n’a fait ceci ou cela, personne n’était comme ceci ou comme cela », alors « Leblase existe » ne peut signifier « celui qui a fait ceci ou cela, qui était comme ceci ou comme cela existe». Leblase n’est donc pas synonyme d’une disjonction de descriptions.

Par ailleurs, quelles seraient les limites de la disjonction ? Si un seul disjoint est vrai, sera-t-il encore question du candidat à la description ?

bref tout ça pour dire que le nom ne singularise pas si facilement que ça

 

* Dans son exemple, Wittgenstein considère l’exemple « Moïse n’a pas existé ». Par soucis de cohérence avec les

autres exemples du présent post, j’ai choisi de considérer l’exemple « Leblase n’a pas existé », ce qui ne

change rien au propos. :))


 

kb | Le 16/05/2007 à 17:51 | [^] | Répondre

kb a du QI

kb
Je me doutais déjà que ton QI dépassait le prix de l'essence à la pompe (en France), maintenant j'espère que le prix de l'essence ne dépassera jamais ton QI.:
lier l'existence puis la véracité du faux de leblase à la possession de la Sirène, voilà un exercice -tout le commentaire et l'argumentaire dont pas un pied ne touche le sol- qui aurait ravi cet écrivain de génie que Laseine cite dans sa très belle animation, Georges Perec. C'est vraiment du niveau d'un Burroughs, d'un Copland (autres amoureux du Maroc), d'un Mathews.
En tout cas, moi ça m'a ravi, que j'aie ou non existé.

 

leblase | Le 17/05/2007 à 13:19 | [^] | Répondre

Re: kb a du QI

Que nenni cher leblase (j'entends garg qui calcule...et pas des reins !)

queue nenni...dirait la nonne...

queue naine nie renchérissai-je !

Il n'y a point là de Qi qui prend un mongol fier (tres pratique pour s'envoyer en l'air...c'est de rozier qu'a découvert ça) ...sur la deuxième partie du post, comme je l'ai mentionné d'ailleurs je me suis fortement inspiré de l'exemple de wittgenstein que j'ai remanié pour la circonstance. cachez moi donc ce piédestal sur lequel je ne saurais monter

(je préfère les vues en contre plongée)

 

kb | Le 17/05/2007 à 14:26 | [^] | Répondre

Re: hors des sentiers battus

le nom n'est-il pas le "référent" dans la construction sociale?

quoique dans certaines tribus les célébrités se distinguent par un collier de dents d'ours ou des plumes sur la tête  

 

kb | Le 16/05/2007 à 15:57 | [^] | Répondre

Re: hors des sentiers battus

Kb,

permets moi de m'insurger contre le massacre des poules qu'on plume ,

(photo sans aucun rapport avec le discussion juste pour montre mes belles cannes)

 

B.B | Le 16/05/2007 à 18:48 | [^] | Répondre

On pourrais penser que ces divisions pèsent en effet elle sont sujttes à une organisation rigoureuse de l'aliénation un formatage intencif à la potentialité et ce qu'elle se mesure en volt kilomètre hertz ou...(suspension) bon c'est un beau jour pour amour
Mais au final elles tendent aussi à faciliter la vie de l'acteur dans la pluralité de besoin qu'il peut ressentir et peut être plus que l'idée du besoin de l'acteur; l'idée de l'apréhention qu'en a son environement naturel : l'humain. L'acteur ressent ce qui permet sa survie ; rempli l'attente du milieu et ce depuis toujours c'est le concept du darwinisme la potentialitée du polymorphe que représente la vie...

Chaqu'un par le biais de l'immaginaire peut se projeter en situation le tout et de trouver le milieu dans lequel cela sera valorisé et ce d'une manière non probante ; mais spontanée..

Car l'acteur est la totalité donc plus il apréhende de situations potentielles plus il en joue plus il peut se projeter ; le tout est de comprendre aussi ces freins ou peurs ; chaque nuit lorsqu'on rêve c'est la mise en situation d'exeptions mais souvent sur-réalisés c'est à dire (je m'aproprie des mots désolée) ayant plus de distance avec ce que necessite ou est conditionné par le milieu comme étant nécessaire ; ainsi l'humain peut se détacher de ces peurs primaires animales mais par l'aquisition de peurs extérieures qui restent liés à la nature de l'homme; l'homme aliéné certe mais cohérent c'est à dire ayant été agencé...

Cette nuit je me suis battue avec la mort c'étais le reflet de ma dépendance aux autres non pas à "ici" mais à tout...Plus petite je me battais contre ceux qui fesaient disparaitre mon père en le retenant je lui arrachais un bras...

Malheureusement l'identitée la potentialitée ce sont aussi celle qui nous enferment nous emprisonnent car au final la sécuritée que l'on ressent lorsqu'on a pas besoin d'interagir pour être comme un enfant un autiste , je n'arrive plus à regarder les gens dans les yeux... Car lorsqu'on pense trouver "le" bonheur ce n'es au final qu'une spontanéitée de celui ci et quel en est la mesure le temp ou le lieu ce n'es qu'une construction au même titre qu'un agencement...

devenir polymorphe (génial j'peut me balader à poil pas de costume adapté je ressemble à rien) si c'est que ça fait des photos de nue avec un ingénieuse ingénue ah bon tu es marrié...l'exibitionnisme c'est énorme un pot te dirais "facial cum shot"... une fille peut dire ça ?

 

Anonyme | Le 16/05/2007 à 17:22 | [^] | Répondre

Re:

hi neun yailliana univ Paul Sabatier
Je ne sais pas ce que peut dire une fille, je sais seulement ce que peut entendre un homme: pas beaucoup.

Je sais que certaines filles peuvent en dire plus que d'autres, et que certains hommes peuvent en entendre plus que d'autres.
Mais ce n'est pas ce qui compte.
Ce qui compte c'est de dire les choses au bon moment.
Ce qui compte donc s'il on a quelque chose à dire, c'est de savoir ou de sentir, ou même de prévoir ce qu'est le bon moment, celui où la qualité de silence ambiant, ou de brouhaha ambiant sera propice à faire entrer les mots de ta bouche à mes oreilles.

 

leblase | Le 16/05/2007 à 17:38 | [^] | Répondre

Re à "Ce qui compte c'est de dire les choses au bon moment"

Salu Blaze !
Identité ? Nom ? Référent ? Multiples personnalités ? Tu sais ce que, et sous quelles influences, je pense de ces questions... Je voulais simplement dire que maintenant je suis doté d'une connexion Internet rapide et que, si je ne peux pas lire tout ce qui apparaît sur ton blog, je puis au moins le faire apparaître, défiler, comme on dit, et je m'en réjouis. Vraiment. Je vois qu'on se marre bien ici, qu'Elle et Marina et Laseine et d'autres, les autres, persistent et signent, même si un nom en haut d'un com n'est pas à proprement parler une signature, même si une signature n'est pas la preuve de quoi que ce soit, et même si les preuves ne prouvent pas forcément quoi que ce soit... Mais la blancheur de la page, la noirceur de l'encre qui bleuira et la chaleur des coeurs doubles qui mettent nos pensées, nos mots en communication, m'inspirent ... de me taire pour les quelques instants qui viennent, et de ne plus me taire quand je reparlerai. Mais tu as raison, écrire, est-ce parler ? Se taire, est-ce ne pas écrire ? Poser des questions justifie-t-il l'usage du point d'interrogation au bout de sa canne à pêche ? Saya baru pulang dari Bali tempat sudah tinggal dua bulan : di sini terlalu dingin : saya hanya hendak ke Bali kembali saja. Apa kabar hatimu, temanku ? Saya dipesonakan oleh Pulau Dewata, benar2 ! Sampai nanti ya ! Patrick, alias (!?) Petruk, voire Nonihil ou, en tout cas, machin au coeur de l'inespoir le plus consommé !

 

Patrick | Le 16/05/2007 à 23:16 | [^] | Répondre

Re: Re à

Selamat datang Nonihil!
Senang dengan conneksi tjepat? Senang disanna? Senang disini?
Sekaran, saya mao djalan plan plan, tetapih pulang di Fontimasserie yang paleng tjepat!

 

leblase | Le 16/05/2007 à 23:58 | [^] | Répondre

Makin cepat...

Coolissime, alors sampai nantissimo !

 

Patrick | Le 17/05/2007 à 00:23 | [^] | Répondre

Précision

Dan sudah kulupa bilang kepadamu : tampaknya LeBlaze pintarrrrr bahasa Indonesia ! Terima kasih banyak : itu bermanfaat sama sekali (misalnya untuk komunikasi dengan rakyat...) : Matur suksma, inggih ! Pamit...

 

Patrick | Le 17/05/2007 à 00:27 | [^] | Répondre

KALUPA PEDAMU HANABA RATIMA PUNIAK

Selamat datang Nonihil!

 

marina | Le 17/05/2007 à 08:34 | [^] | Répondre

Re: KALUPA PEDAMU HANABA RATIMA PUNIAK

ET sampai nantissimo 

 

marina | Le 17/05/2007 à 08:35 | [^] | Répondre

Re: KALUPA PEDAMU HANABA RATIMA PUNIAK

Merci pour l'accueillissime, Laseine et Marina.
A très bientissimo car, voyez-vous, Gwénola se gare dans la cour, les graviers ont crissé, et, sous une Dordogne en pluie, elle m'emmène chez Christian : que nous en finissions, enfin, avec cet extraordinaire et foutu commentaire du chapitre IX du Bodhicaryavatara de Shantideva, avant-dernier chapitre du troisième volume des Perles d'ambroisie, etc. etc. . . Les mêmes influences, une immensité de sourire, des archipels et des îles, des architraves et des ailes, des rêves à en dessoûler l'Elysée...
Petruk

 

Patrick | Le 17/05/2007 à 14:56 | [^] | Répondre

Re: Re Ce qui compte c'est le beau jour

Selamat datang Nonihil!

 

laseine | Le 17/05/2007 à 05:10 | [^] | Répondre

Re:

Plus que ça; se laisser être l'acteur d'une histoire qui nous dépasse se "laisser croire" pour que de l'imaginaire s'infuse au réel de ma bouche à ton oreille... plutôt de ce qui nous entoure à ce que l'on s'approprie ; il en est des Hommes comme du reste nous sommes outils des circonstances ; à nous de comprendre par l'exploitation des potentialitées ; quelle sorte d'outil nous souhaitons être ; quels Hommes ou circonstances nous souhaitons servir...

Nulla dies sine lacrima.

 

Anonyme | Le 17/05/2007 à 18:05 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour




 

laseine | Le 17/05/2007 à 05:09 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour

Beau jour pour jouer au foot avec les copains, mais c'est justement aujourd'hui que mon papa est rentré dans l'Histoire de France, mon pays, mon papa...c'est long d'attendre avec tous ces grandes personnes, dans  leurs costumes  moins beaux que dans Stars War  . Je m'appelle Louis et je m'ennuie.

il est drôle ce collier gothique , avec ses onze médailles et puis son nom gravé dessus, le nom de mon papa, c'est un homme important maintenant mon papa, il represente la France dans le Monde , il peut déclencher l'arme nucléaire et tutoyer Angela...quand on fait de grandes choses pour son pays on devient un grand homme et quand on devient grand homme , notre nom devient grand aussi, alors aujourd'hui je n'ai que dix ans mais tout à coup mon nom est devenu grand, , est-ce que ça veut dire que je deviendrai un grand homme ?

j'aimerai bien construire une cabane dans les arbres  mais papa dit que ça ne se fait pas, je suis quelqu'un maintenant...quelqu'un de pas comme les autres, pourtant je suis toujours moi , est-ce que cela veut dire que je dois jeter mes rêves pour rentrer dans ceux du fils du président ?je m'appelle Louis , j'ai dix ans , et les grandes personnes  m'ennuient.

Je m'appelle Nicolas , j'ai 52 ans et aujourd'hui je deviens président. J'ai mal dormi cette nuit , j'ai rêvé que je marchais avec un homme solitaire , le long du Tage , à Lisbonne, et ce vieil homme me disait ,

"je suis parvenu subitement , aujourd'hui , à une impression absurde et juste.Je me suis rendu compte, en un éclair, que je ne suis personne, absolument personne. Quand cet éclair a brillé, là où je croyais que s'étendait une ville s'étendait une plaine déserte; et la lumière sinistre qui m'a montré à moi-même ne m'a révélé nul ciel d'étendant au- dessus. On m'a volé le pouvoir d'être avant même que le monde fût.[...].

qui êtes -vous ? lui ai-je demandé

"Je suis les faubourgs d'une ville qui n'existe pas, le commentaire prolixe d'un livre que nul n'a jamais écrit. Je ne suis personne, personne. Je suis le personnage d'un roman qui reste à écrire, et je flotte aérien,dispersé sans avoir été, parmi les rêves d'un être qui n'a pas su m'achever".

Quel est votre nom? qui êtes-vous?

Alberto Caeiro et  Ricardo Reis, et Alvaro Campos et  Fernando Pessoa.. Personne, je ne suis personne...

Je me suis réveillé en sueur, j'ai oublié mon nom,  j'ai cinquante deux ans et je suis président.

( Laseine, encore une fois, chapeau bas)

 

elle | Le 17/05/2007 à 08:43 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour

Elle

"Chroniques d'une Elle"
Celà fait plusieurs interventions (y compris illustrées) très incisives: on dirait que quelque chose se passe soit dans ta vie soit dans ton chemin personnel qui fait que les lionnes sont lâchées. (Bien entendu, ceci ne nous concerne pas)
Il y a une énergie là dedans..
Très bien (je ferais juste attention à te lancer des gros morceaux de bidoche pour ne pas me faire déchirer), pousse à fond!

 

leblase | Le 17/05/2007 à 13:30 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour

Qui a peur d'ELLE ?

je suis juste A.M.O.U. R.E.U.S.E, raide dingue amoureuse mais ce n'est pas toi que je veux manger :-)

 

elle | Le 17/05/2007 à 19:34 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour

Moi aussi, je baisse mon chapeau devant Laseine, d'abord pour cette seule rive, ensuite pour "le pire ennemi de la mémoire est la cérémonie commémorative", entre autres belles idées. A peine commencé et déjà mourant, tout. Quel blues soudain, quelle mélancolie. Abruti -- de travail, d'horizons, de noyades en autrui --, je supporte les petits abîmes du quotidien ; sinon, je me languis, j'en crèverais, de ces grandeurs, trouvailles, poignants bonheurs qui vous donnent des raisons de persister... Ah, quelle langueur ! Toujours quelque chose me manque ; toujours ces réponses qui voudraient me faire croire qu'elles n'existent pas. Je ne sais plus lire, plus même les dictionnaires, comme je le faisais si souvent dans les trains, les toilettes, et sur les ongles des femmes ; je ne salive plus au passage des coccinelles ; et je vais même ramasser les limaces et les escargots sur le parking, derrière la bagnole invitée, pour éviter un carnage de bave sans persil, un moment de retour à la simple présence, au référent de l'un de mes noms. Oh ça gratte, ça picotte même, pour ne pas dire ça fait mal. Ne craignez pas, ne souffrez pas, petits, je suis prêt à tout pour vous faciliter les choses. Pas de citations, ou alors, ces mains, par Walter Spies...

 

Patrick | Le 17/05/2007 à 23:39 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour

Patrick,
Comment ça, pas de citation?
Tu nommes Walter Spies et tu dis: pas de citation?
Ce peintre hollandais qui tomba amoureux de Bali s'y fit construire une, puis deux maisons. Il vécut dans la deuxième, magnifique, perchée sur une faille dominant une rivière créée par un tremblement de terre très ancien. Quelques centaines de mètres plus loin cette rivière conflue, mais les eaux (en fait l'esprit) des deux rivières ne devaient guère s'aimer car de nombreux évènements étranges , de nombreux êtres d'une autre dimension vinrent y grouiller.
Quoiqu'il en soit, la maison de Walter Spies était magnifique, les jardins qui l'entouraient de pures merveilles, le constant bruit de l'eau en contrebas ponctué par le chant de plusieurs oiseaux (je ne parle pas des bebek, les canards).
Mais l'orang putih, l'homme blanc (un blanc ...Blanc comme le papier: l'orang putih est plat et ne peut être vu que de face) vint petit à petit hanter les lieux, et avec lui une myriade d'êtres potentiellement dangereux pour les simples humains.
Quand les japonais s'emparèrent de l'île ils firent prisonniers tous les ennemis de l'Axe, donc les hollandais, donc Walter Spies qui vivait jusqu'ici dans la paix et l'harmonie avec les Balinais.
Ce fut un déchirement pour eux de le voir entravé, embarqué de force dans un bateau qui devait l'emmener en Allemagne dans les camps de prisonniers.
Pourtant un dukun (sorte d'homme-médecine et voyant NDLR) avait prédit à Spies qu'il ne ne retournerait pas en Europe.
En effet, le bateau était encore tout-à-fait visible depuis la côte qu'il explosa et coula, frappé par la torpille d'un sous-marin Américain.
L'esprit de Walter Spies revint donc à Tjampuan, dans sa maison.
Si ça vous intéresse, je pourrais un jour, l'ayant vu de mes yeux, vous raconter comment cet esprit se manifeste.
En attendant, si le garçon ne t'apporte pas ces deux verres


Installons-nous dehors et buvons au goulot

 

leblase | Le 18/05/2007 à 01:10 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour

Leblasebiographique
Je me demande bien ce qu'un jour tu ne pourrais nous raconter ! Tu as peut être 36 noms, mais vu de loin comme ça à travers ce blog ou Radio Aligre, on dirais que tu as vécu 36 000 vies...

 

ancolie | Le 18/05/2007 à 01:43 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour

Ancolie,
35999 seulement..

 

leblase | Le 18/05/2007 à 01:49 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour

Blase,
J'ai justement pensé à ta 18 345ème, de vie, il y a peu. A cause de photographies magnifiques d'un manceau du nom de Szczuczynski (non, non, je n'ai oublié aucune lettre)


Pendant plusieurs années et jusqu'à aujourd'hui, Alain Szczuczynski a accompagné et photographié les "gens du voyage" de la Sarthe dans leur vie quotidienne. Cette rencontre avec les manouches d'ici l'a conduit à se rendre au Rajasthan, lieu admis et supposé de la grande migration tsigane en Europe. J'ai été bouleversée par certains de ses clichés. Ou plutôt par les regards. J'ai pensé alors qu'ils m'en disaient beaucoup plus de l'identité de ces gens que leur nom, que je ne connaîtrais jamais.
Il y a bien longtemps que je n'ai plus fait de noir et blanc, c'était du temps de nos vies où on utilisait des pellicules Ilford HP5 qu'on développait dans un labo de fortune. Ça m'a donné envie de me remettre au N&B pour réaliser des portraits des gens sans nom de mon village, essayer de donner une visibilité à cette identité rurale ignorée dont personne ne parle, sauf quand mon ancien voisin de jardin se retrouve premier ministre.

 

ancolie | Le 18/05/2007 à 10:16 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour

ancolie,
tu as absolument raison.
Malgré les appareils numériques pros et amateurs que j'utilise sans cesse, je trimballe toujours dans ma voiture et dans mes sacs un Leica avec du N&B, même si j'avoue m'en servir de moins en moins.
Il faut que je retrouve un très beau livre sur les gitans (tu as compris à quel point je me sens proche d'eux depuis que je suis sur la route, et comme ils ont fait partie de ma vie) fait dans les années 70 par un Français.
il y a aussi le très beau travail de Kudelka, un des plus grands photographes vivants, adopté par l'agence Magnum, Noiretblanc-iste depuis toujours.
Mais aujourd'hui, il n'y a pas que les gitans qui vivent (notamment en France, comme sur cette image) dans des caravanes


Il y a aussi les pionniers

 

leblase | Le 18/05/2007 à 11:57 | [^] | Répondre

Re: beau jour pour

Blase,
Tu as raison, bien souvent ces gens sont des pionniers de la solidarité active !

 

ancolie | Le 19/05/2007 à 08:40 | [^] | Répondre

beau jour pour manger des confitures

Ou seulement une seule, celle que l'on vit dans l'instant présent, à partager... Merci juste pour celle-là

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 00:27 | [^] | Répondre

Merci pour Walter S.

Cher Leble !

Merci pour tout ce que tu dis de "mon" cher Walter.
De cet homme je ne connais que ce que tu racontes et ce que j'ai lu sur lui dans Bali, Java, en rêvant, de Christine Jordis. C'est le chapitre qu'elle consacre à cet homme immense qui m'a le plus plu dans ce petit bouquin autrement pas trop bouleversant. Je retiens, en plus de ce que tu dis sur ses étranges visiteurs, que notre homme jouait des airs de gamelan sur le piano du rajah de Yogya, je retiens aussi la plupart des images de lui que j'ai vues reproduites ça et là : comme j'aime sesrêves d'encre ! Mais ce qui me frappe le plus, et me consterne jusqu'aux larmes, c'est sa mort NAVRANTE, pour ne pas parler de toutes les saloperies que lui valurent ses préférences sexuelles. Puis-je me permettre d'indiquer l'adresse d'une image que j'ai photographiée moi-même à Ubud, dans une galerie où ce tableau "dans l'esprit de Walter Spies" était à vendre (guère plus de 200 euros prix de départ), et que voici : http://nonihil.hautetfort.com/archive/2007/05/10/vision-balinaise.html
Bien à toi et à tous !
Noetc.

 

Patrick | Le 18/05/2007 à 15:27 | [^] | Répondre

RE : beau jour pour nommer les choses !

laseine,

«Et voilà des hommes et des femmes asservis à leurs fonctions et à leurs performances, parfaitement émancipés, parfaitement serfs. Habitant l'inhabitable...»

Pour continuer à habiter Perec...

«Une chambre, c'est une pièce dans laquelle il y a un lit ; une salle à manger, c'est une pièce dans laquelle il y a une table et des chaises, et souvent un buffet ; un salon, c'est une pièce dans laquelle il y a des fauteuils et un divan ; une cuisine, c'est une pièce dans laquelle il y a une cuisinière et une arrivée d'eau ; une salle de bains, c'est une pièce dans laquelle il y a une arrivée d'eau au-dessus d'une baignoire ; quand il y a seulement un lavabo, on l'appelle cabinet de toilette ; une entrée, c'est une pièce dont au moins une des portes conduit à l'extérieur de l'appartement ; accessoirement, on peut y trouver un portemanteau ; une chambre d'enfant, c'est une pièce dans laquelle on met un enfant ; un placard à balais, c'est une pièce dans laquelle on met les balais et l'aspirateur ; une chambre de bonne, c'est une pièce que l'on loue à un étudiant.»
[…]
«Dans  le  placard à balais, on met l’aspirateur ; dans la chambre, on met les corps fourbus : ça renvoie aux mêmes fonctions de récupération et d’entretien.» [G. PEREC]

Mais si nommer les choses c’est les tuer, Leblase ne subit pas la définition des choses ni la contrainte de l’architecture.
Ce salon ? Cette entrée ? Cette chambre ? Cette cuisine ? qui dévoile l’océan et contraste avec notre inhabitable, qui ressemble au Carré de l’océan de Lewis Carroll.

Alors comment nommeriez-vous ce qui apparaît dans la troisième figure ?

 

marina | Le 17/05/2007 à 16:56 | [^] | Répondre

Re: RE : beau jour pour nommer les choses !

Marina ! j’adore ta façon d’entrebâiller les portes et les fenêtres et te signale qu’il suffit parfois d’une toute petite embrasure  pour que la clarté se diffuse dans ce qui paraissait noir insondable…ou que le noir se diffuse dans le blanc immaculé (pour le cas qui nous intéresse) du rien pour faire naître un probable

Supposer un cours contrefactuel de l’histoire (c’est je crois ce que tu sembles proposer avec cette suite d’images), c’est demander comment le monde aurait été dans d’autres circonstances.

Quand on se demande ce qui aurait pu arriver à Leblase si, par exemple, il avait été à la guerre et ne s’était pas mêlé de Blogging, on imagine une situation contrefactuelle, un monde possible. On peut se demander si, dans un de ces mondes possibles, Leblase aurait pu faire autre chose que ce qu’il a fait dans le réel, s’il aurait pu avoir des propriétés différentes de celles qu’on lui attribue (on lui attribue quoi au fait ? à part qu’il parle indonésien). A ce sujet, on introduit en quelque sorte des « modulateurs » : ce qui est possible est ce qui aurait pu être différent de ce qui est, ce qui est nécessaire est ce qui n’aurait pu être différente de ce qui est….

il aurait pu être ce grand guerrier dont Elle qui raffolle des plumes

aurait prêté ses canes...

 

kb | Le 17/05/2007 à 17:44 | [^] | Répondre

Re: RE : beau jour pour nommer les choses !

KB, contresens, mon cher ami, j'avais opéré un petit glissement de la définition des êtres vers celle des objets pour illustrer vos propos... ce n'est pas DU TOUT une situation factuelle ou contrefactuelle que je proposais..J'étais dans l'objet illustré par le discours de Perec. Si nommer la chose la tue (je crois que c'est René Girard qui disait ça) alors ces photos ne sont pas mortes....

Car on y voit exactement comme tu arrives à le dire malgré ton contre sens, du noir rongé par le blanc de la mer ou le contraire...Je me demandais si les choses dans cette image habitaient leur cadre...Car en fait rien n'est défini sauf ce petit bout d'infini qui représente la mer....Alors je prenais l'idée extrême représentée par cette troisième figure que Lewis Carroll avait appellé "carré d'océan", pour vous demander ce que vous voyiez,
une pure surface,
une image qui ne s'embarrasse pas d'effet,
une représentation de l'infini,
une figure géométrique,
un cadre formel, etc, etc...



Kate, Ah les roses et leur parfum irremplaçable !!!! oui oui, une rose est une rose !

 

marina | Le 18/05/2007 à 00:04 | [^] | Répondre

Re: RE : beau jour pour nommer les choses !

marina,
Tu te poses une très bonne question:

..."Je me demandais si les choses dans cette image habitaient leur cadre"...

car en fait ces deux personnages ne sont pas là où nous les voyons: l'un écrit et l'autre paraît être plongé dans ses pensées.
Sans le savoir ils sont déjà captifs de tes yeux (et des yeux bavards et zyeuxmuets) qui les saisissent et les placent, trente ans après..
Ils sont aussi miroirs étrangers l'un à l'autre, plus éloignés l'un de l'autre que chacun l'est de nous-mêmes, nous qui sommes pourtant à des centaines, et même des milliers (environ sept mille pour les plus extrêmes) kilomètres les uns des autres, et encore je ne parle que des commentateurtrices qui discutent sur ce billet, aujourdhui.
C'est un des tours de passe-passe du photographe que de décider de la taille du monde.

 

leblase | Le 18/05/2007 à 00:54 | [^] | Répondre

si les noms et prénoms, résument, englobent et limitent une personne..???..comment un simple  héritage pourrait t-il le faire ??

socialement, une identité (nom, prénom, âge, fonction) reflète plutot ce qu'on a et non ce qu'on est..

un nom et prénom, ne nous limitent pas, ne nous résument pas, mais le contraire est possible..il y a bien des personnes qui ont pu "se faire un nom" dans bien des domaines...pourtant le même, mais qui au départ était bien parti pour rester obscur..mais ce nom reflète toujours ce qu'ils ont (une certaine notoriété, pouvoir, celebrité..) pas ce qu'ils sont..

mais bien sûr dans ce qu'on est, il y a un peu de ce qu'on a ..

 

Imane | Le 17/05/2007 à 10:29 | [^] | Répondre

Re:

Imane

..."dans ce qu'on est, il y a un peu de ce qu'on a". ..
C'est vrai et c'est joliment dit. L'important étant, qu'il n'y ait pas que çà!

Garg semble avoir semé la confusion (peut-être était-ce la sienne?) par sa science et répandu le germe de la proposition par ses liaisons sur identifier et définir.
C'est bien, car beaucoup d'entre nous avons sinon rejeté du moins dit notre opinion sur cette relation, restrictive à mon sens.
Tout d'abord parce qu'avoir une identité et identifier une personne sont deux choses différentes, et il le sait bien.
Or il parle d'identifier et de définir, pas d'identité et de définition.
Les mots semblent proches, les concepts sont éloignés (à peu près autant que la philosophie peut l'être de la gendarmerie).
Dans ton commentaire Imane tu limites l'identité au patronyme mais y ajoute des identifiants tels que l'âge et la profession.
Même si dans le langage courant on dira que tu es pharmacienne, pharmacienne n'est pas qui tu es.

Même si par politesse et ignorance totale de ta date de naissance je dirai que tu as trente-quatre ans, trente-quatre ans n'est pas qui tu es, et ne suffit pas du tout à me donner une idée de ton identité.

Même si tu signes Imane comme le disait l'autre (signer est-il une façon d'être?Une façon de se distinguer d'un autre, oui. Se distinguerd'un autre est il une façon d'être en soi-même? Si oui, être n'est-il que relationnel? Certainement pas) Imane n'est pas qui tu es.
Il faut lire le commentaire de kb qui, sous un aspect absurde est un splendide essai.
Qui montre entre autres combien dire qu'on ment est un mensonge, et comment à partir d'un tel constat, la vérité identitaire devient un mirage.

 

leblase | Le 17/05/2007 à 13:50 | [^] | Répondre

Re:

Donc, il y a des prénoms graves et d'autres aigus : quand on appelle Charles ça ne sonne/résonne pas pas pareil que quand on appelle Chris -- par exemple. Moi c'est paTRICK, toi c'est le BLASE, moi je suis un petit nerveux énervé, toi t'es un grand calme tranquille -- et je dis vraiment n'importe quoi. Mais alors, garçon, apportez-moi la vérité et deux verres !

 

Patrick | Le 17/05/2007 à 23:47 | [^] | Répondre

...

J'comprends rien. Meme les images je les comprends pas.

Y'a que la citation de Laseine qu'est claire dans cette note et encore, je suis meme pas d'accord avec lui, alors tu vois.

 

Yael | Le 17/05/2007 à 18:01 | [^] | Répondre

Re: ...

Et puis t'es pas tres gentil avec DNM. Fais gaffe hein, je vais te coller une joue de saumon moi tu vas voir ca va pas tarder.

 

Yael | Le 17/05/2007 à 18:04 | [^] | Répondre

Re: ...

Yael!!! tu vois pas qu'on joue à çui qui mettra la photo n'ayant le plus rien à voir avec le propos ??? wo! 

 

kb | Le 17/05/2007 à 18:08 | [^] | Répondre

Re: ...

En plus ils parlent tous une langue que je comprends pas en haut. C'est de l'hebreu pour moi ptin.

Qu'est-ce qui m'arrive KB?! Les notes de Blase c'est bon, je cherche plus a les comprendre.

Mais les com??!!

 

Yael | Le 17/05/2007 à 18:10 | [^] | Répondre

Re: ...

t'as de la chance que c'est moi qui suit de garde ce soir!

je t'essplique :

Leblase, vachement agaçé de se faire rouler dans la farine par les gargeries raffinées d'un esthète qui bourgeonne de la même racine s'est vu contraint de promouvoir les langues étrangères afin de faire d'une pierre 3 coups ( la formule à été revue à la hausse pour célébrer l'avènement de Nicholas 1er)

1 -plaire au nouveau président (dorénavant on parle aussi hongrois sur ce shplouf)

2- couper l'herbe sous les pieds de garg qui de bali ne connait que la soie entrant dans la composition dans les chaussettes trainant à son bas du lit

3-  expérimenter les effets de la non adéquation picturale sur l'inflamation hémorroidale d'un Leblasien inquieté par son inintelligence face à l'incongru de la représentation proposée

 

kb | Le 17/05/2007 à 18:31 | [^] | Répondre

Re: ...

Kb tu m'en veux c'est ca?

Bon ben puisque chacun apporte sa petite contribution a l'edifice de la tour de Babel hein, moi je vais me mettre a parler dans mon patois tiens.

Ani lo mevina kloum VEYESH KANE RAK BEN ADAM EH'AD SHEYAKH'OL LAAZOR LI. Haver sheli Dudu, im ata kore oti ah'shav', taasse li siman vetasbir li basafa sheli ma koulam omrim po, va'ksha.

Toda ve-shalom.

 

Yael | Le 17/05/2007 à 18:37 | [^] | Répondre

Re: ...

p'tin Yael! pourquoi tu veux jamais me croire quand je te dis que je t'aime bien??

ben là c'est vraiment de l'hebreu pour moi

:))

wakha, daba tarjem lia hadchi li goulti....

 

kb | Le 17/05/2007 à 18:56 | [^] | Répondre

Re: ...

Hé trafroutlé roublou, acorf difru pawoudi diblo wopa qa lendos mezi tuleproug, darf fara grulbi gragneu wele doura couhir.

 

Yves | Le 17/05/2007 à 21:36 | [^] | Répondre

Re: ...

Yawouelze,
là j'ai compris: poue une fois c'est clair, mais en même temps je pense que c'était parce que son truc était à base de saumon d'élevage, t'ois?Quasiment OGM, t'ois?
Alors que du saumon sauvage du Lac Léman, ben c'est autre chose.

 

leblase | Le 17/05/2007 à 22:33 | [^] | Répondre

Re: ...

Salut Yves ! J'aime bien comme tu dis ça, sincèrement. En tout cas c'est bien dit. C'est vrai que c'est pas des manières de baragouiner comme je l'ai fait : je le referai (peut-être), mais pour de bonnes ?) raisons. Selamat malam : bonne nuit, en indonésien.

 

Patrick | Le 17/05/2007 à 23:59 | [^] | Répondre

Re: ...

Patrick > le but était de provoquer Yael... Coup pour rien : ça n'a pas marché !

 

yves | Le 18/05/2007 à 06:36 | [^] | Répondre

Re: ...

Salut Yves ! Je ne connais pas les tenants, et moins encore les aboutissants, de ceci, comme de cela. Mais je suis bien content de te lire et de t'écrire, aussi peu que ce soit. @+ P

 

Patrick | Le 18/05/2007 à 14:42 | [^] | Répondre

Re: ...

Que tu penses, Yvo, que tu penses. Mais la poupee vaudou semble mettre du temps a faire effet.

Probablement parceque c'est une poupee d'occase que j'ai achete a moitie prix et qu'elle ressemble plus a Byby qu'a toi, avec sa barbe du hamas. Si ca se trouve c'est byby qui se tord de douleur sur son lit la, et tout ca a cause de ta provoc'!

 

Yael | Le 18/05/2007 à 14:45 | [^] | Répondre

Re: ...

Tu n'aurais jamais dû lui faire ça la veille de shabbat ! Mais enfin, comme tu dis, il n'a qu'à pas se laisser pousser la barbe façon hamas.

 

yves | Le 18/05/2007 à 16:23 | [^] | Répondre

Re: ...

Ahh, la bombe brigand vert...

 

leblase | Le 18/05/2007 à 16:39 | [^] | Répondre

Re: ...

Mince, Yael, je n'avais pas vu : de l'hébreu. Belle langue dont j'aime vraiment, et respecte, le peu que je connais. Pas de Babel, de la beauté seulement : mah yafot kol halshonot (?), ani ohev 'ivrit meod -- toda raba ve-shalom le-kolénu ! Nonihil -- Lo-Ayin...

 

Patrick | Le 18/05/2007 à 00:09 | [^] | Répondre

Re: ...

Shalom Patrick! Na'im meod.

(enchantee)

 

Yael | Le 18/05/2007 à 14:37 | [^] | Répondre

Re: ...

Shalom lakh Yaël, gam ani na'im --- à biental, et porte-toi bien !

 

Patrick | Le 18/05/2007 à 14:44 | [^] | Répondre

Re: ...

Au fait, Yawoualzinette,
j'ai oublié de te dire un truc à propos de ce que tu écris: j'ai parlé hier au seul homme d'ici dont tu penses qu'il a besoin de ton aide: il va bien et va bientôt reprendre la route.
Nous t'embrassons tous les deux

 

leblase | Le 18/05/2007 à 12:01 | [^] | Répondre

Re: ...

Merci Blasouille. Je pensais avoir ecrit que c'etait moi qui avais besoin de son aide afin qu'il m'expliquasse, mais bon apparement je suis aussi nulle en hebreu qu'en francais ;)

 

Yael | Le 18/05/2007 à 14:34 | [^] | Répondre

Re: ...

Yaouelze,
T'aurais aussi bien pu écrire la recette de la patte de pie à l'oseille (délicieux), je ne m'en serais pas rendu compte, vu que pour moi l'Hébreu c'est du Persan: c'est le parrain de ma fille qui m'a traduit ton comm (il m'a aussi précisé que t'étais une fille.
Ptin ça m'a scié.

 

leblase | Le 18/05/2007 à 16:38 | [^] | Répondre

Re: ...

Blase,
Comment ça, ton persan est aussi faux que mon anglais ? C'est Mitra va être déçue quand elle apprendra pareille vérité.

 

ancolie | Le 18/05/2007 à 17:22 | [^] | Répondre

Re: ...

ancolie,
je plaide non coupable.

 

leblase | Le 18/05/2007 à 19:34 | [^] | Répondre

Re: ...

Yaoulzette,
Rectif du parrain: t'étais dans le vrai, il a fait un contresens.
C'est ça le problème avec les parrains, ils sont bourrés de contresens.

 

leblase | Le 18/05/2007 à 19:37 | [^] | Répondre

Re: ...

Oui, c'est de l'hébreux : n'est-il pas exaltant de ne pas comprendre de l'hébreux plutôt que du français ? Euh, je suis NRV, contre personne, promis, juste que ça fait trois jours, non quatre, que j'essaie de réveiller les participants du chat de Rue89. J'ai jamais vu ça. Il y a des noms "disponibles" et d'autres qui sont "partis", mais en tout cas, personne qui chatte. Peut-être me fais-je des idées bleuettes avec ma "koneksi cepat" (encore du chinois). Toujours des idées... 

 

Patrick | Le 17/05/2007 à 23:53 | [^] | Répondre

Re: ...

Yaelz,
t'as bientôt fini de me menacer?
D'abord tu me menaces de faire preums (tje te signale que depuis trois billets c'est le sieur DNM qui s'y colle à écrire le premier:kb a essayé de le gratter  mais queude!) maintenant c'est avec la vieille recette pourrie de ce saligaud que tu voudrais me frapper, moi un faible gars de cent quatre vingt onze centimètres, ou même, disons le carrément:mille neuf cents vingt et uns millimètres sans défense!
Tu d'v'rais avoir honte. Je me plaindrai à abs.

 

leblase | Le 18/05/2007 à 01:16 | [^] | Répondre

"What's in a name? That which we call a rose
By any other name would smell as sweet."

(Shakespeare, Romeo and Juliet)

 

Kate | Le 17/05/2007 à 22:59 | [^] | Répondre

Re:

Salut Kate ! Les noms sont gratuits, pensent certains. D'autres pensent qu'ils figurent ce qu'ils nomment. Mais quelle est la figure de ce que nomme le nom albanais -- à moins qu'il soit franco-hébreux encore -- "Néant" ?

 

Patrick | Le 17/05/2007 à 23:55 | [^] | Répondre

Re:

C'est vrai Kate.
C'est vrai...
Mais dîtes-moi, très Chère: si l'on avait appelé les roses des topinambours, devrions-nous, le soir, attopinambourrer nos fleurs?
"Et notre amour durera
ce que durent les topinambours.."

Je crois qu'on l'a échappé belle.

 

leblase | Le 18/05/2007 à 01:52 | [^] | Répondre

le nom de la rose

"Et notre amour durera
ce que durent les topinambours.."
Seriez-vous capable de résister aux topinambours de l'homme-jardin ?

Et sans mentir, la rose se nomme Pierre de Ronsard . Ah là là, il est des horticulteurs sorciers ;-)

 

ancolie | Le 18/05/2007 à 11:24 | [^] | Répondre

Trois mots à Pierre de Ronsard

La rose aura vécu avec bien plus encore que la promesse de son parfum : son parfum lui-même. Or, si un Malais de passage avait parlé, il aurait dit bunga mawar pour nommer notre chère Shoshanah, et moi, pour l'oubli de toutes les épines, j'aurais avancé jepun, quelque chose comme "fleur de frangipanier" : une espèce de "n'en jetez plus" dite en latin savant Plumeria, comme on en voit ici http://www.amphonesinh.info/champa/index.php?whoiam=gal
pure merveille olfactive qui réconcilie le chaos avec lui-même,
chasse toute perplexité en n'augurant de la moindre épine.
Epines d'Epinal, comme je vous redoute.
Pierre, et vous tous, je vous salue avec amour ---

Nonihil entre patience et inespoir

 

Patrick | Le 18/05/2007 à 14:39 | [^] | Répondre

Re: Trois mots à Pierre de Ronsard

Merci pour le lien, Nonihil,
De la frangipane je ne connaissais que son goût d'amande, me voici les narines comblées par un "ier" ajouté. Dommage qu'elles soient un peu frileuses, mais si nous poursuivons avec ardeur nos efforts entrepris en vu du réchauffement climatique, je ne désespère pas d'en faire pousser au nord de la Loire.

 

ancolie | Le 19/05/2007 à 08:35 | [^] | Répondre

Re:

Hello tous!

Quelle importance le nom, c'est essentiellement ce que signifie ce sonnet de Shakespare. Ce qui compte c'est le contenu du nom: le nom ne crée pas l'objet ou le sujet qu'il désigne; c'est bien plutôt l'inverse. À preuve le pullulement de néologismes (et je ne parle pas de ceux-là créés par ignorance ou défaut de connaître le mot désignatif déjà existant). Que Leblase s'appelle Leblase ou BlasOdilatateur, il est ce qu'il est. Ce qu'il est pour lui et ce qu'il est pour les Zautres.

 

A name is a name is a name | Le 23/05/2007 à 19:20 | [^] | Répondre

Re:

Pourrions nous accepter l'idée d'un leblase aléatoirement disposé...avec ou sans nom...et donc de l'inexistance de causes ou d'effets ou tant est de causes ou effets perceptible soukant ifiable...

 

lol | Le 23/05/2007 à 19:31 | [^] | Répondre

Re:

lucie lu lol,
sois gentille de garder ton faux nom: je suis en mesure de t'identifier, mais pasforcément les autres commentateurtrices, or ce shplouc n'est pas à propos de moi, ni à mon usage.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 19:39 | [^] | Répondre

a day is a day in my day

Très chère,
Dire d'untel qu'il est dominateur ou dilatateur, qu'unetelle est soumise ou très peu vêtue nous renverra t'il plutôt à shakespeare qu'à Platon?
La république n'est-elle pas le théâtre du mensonge social?
Etre n'est effectivement pas être celui qu'on désigne. Tenir un rôle ou porter une robe n'est pas non plus être.
Mais où logerons-nous le nom. Le petit humain commence son processus d'auto-identification par l'emploi sans cesse répété du non, le refus lui permettant d'établir une distance entre ce qui jusqu'alors avait toujours fait fusion.
Ah lala, mais comment vais-je faire si tout ceci continue?
Prenons leblase par exemple.
Je suis d'accord il est ce que je suis sachant que j'ai prévenu la foule de masse qu'il était faux; pourtant je ne suis pas qui il est, même si je/leblase ne mens pas.
Pourtant leblase n'est que ceci: un nom.
Ce qui est faux, puisque s'appeler Lenom est un déni de nom.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 19:37 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

blase,
La question serait-elle : l'homme qui tapote sur son clavier en faisant croire qu'il est un hérisson ne serait-il pas un peu plus le véritable lui-même, au bout de ces je ne sais combien de mois que cette histoire fausse a commencé ? Je crois que certains-nes d'entre nous, en ce qui les concernent pourraient répondre oui !!

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 20:01 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

Moi, je tapote sur mon clavier?
Tu me traites de tapote alors qu'armé de mes moufles de cosmonaute, je frappe sur mon clavier comme un chimpanzée frappe de son bout de bois sur le sol pour impressionner les gazelles, antilopes et autres trucs à gambettes qui rodent dans les parages en remuant du prose: un scandale.
Ou une perte d'énergie, va falloir que j'en parle à notre éminent ministre durable.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 20:16 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

Blasastronaute,
Je te traite comme je peux, mais tu ne peux éluder la réponse...

Ton faux nom à piquants a-t-il modifié ta vraie identité-personnalité ?
Pour ce qui est de l'énergie, les batteries de stockage s'améliorent, alors si bloguer ici peut remplacer une centrale nucléaire...

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 20:43 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

Euh... désolée, a name is a name is a name, c'était moi; j'ai mélangé les cases.

Ce que vous soulevez, une fois de plus Leblase, c'est la notion d'identité: des faits qui se manifestent en des traits ou des caractéristiques propres à une personne qui l'identifient, elle, plutôt qu'une autre. Cette notion - définition - n'est pas unique puisque identité signifie aussi la qualité de similitudes, la coïncidence des natures, l'identique.

Comme je disais, le nom ne crée pas l'identité (individualité); c'est plutôt l'inverse. Que cette chose soit identifiée d'un nom propre ou d'un mot sale est sans véritable importance (sauf pour ceux qui comptent sur la valeur de leur nom); l'essentiel demeure la chose. Cette chose qui est l'Être étant au sens où l'entendait Heidegger. Cette chose qui est le Soi au sens lacanien. Cette chose qui est l'anima, l'âme, cette chose qui fait qu'un est Un, unique. (Que tous les Uns tiennent un rôle dans le théâtre de la vie sociale - ergo républicaine - il devient alors nécessaire de les identifier: les similitudes entre les uns portant parfois à méprise, erreur. D'où la justification (utilitaire) sémiologique du nom.)

Il m'apparaît restreint de dire que l'Un se crée, se définisse par le non, la négativité puisque l'inverse, le oui, la positivité, est aussi valable. Dans notre pensée occidentale, tout se définit en (bi)polarité. Et que l'Un se définisse (ou soit défini, identifié par un tiers) par ceci ou cela est irrelevant comme disent les Zanglos puisqu'il (l'Un) n'est pas statique mais évolutif (pro- ou régressif). Ce qui devient intéressant c'est lorsque l'évolution amène l'Un au moment T1 à l'Un au moment Tx: s'agit-il du même Un? Son évolution - s'il en est - dénature-t-elle la chose? Son essence (son core) est-elle modifiée par l'évolution du Un? Ces réflexions existentialistes, assimilables à du hair splitting, ont-elles encore lieu d'être aujourd'hui alors que tout (lois, règles, dogmes religieux, préceptes philosophiques, politiques ou autres tiques et diktats et pressions sociales) tendent à l'uniformisation, à l'homogénéité des particules élémentaires sociales? Et s'il est pertinent de poser, se poser ces questions, quelle est leur valeur? quel poids les conclusions ont-elles? Mais par-dessus tout: Who cares?

PS: Leblase, vous n'êtes pas un faux. Si vous n'êtes pas véritable, vous êtes vrai. Cheers!

 

Kate | Le 24/05/2007 à 17:47 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

Si ce UN a si grand interrêt le scruter à la loupe ne le glacerais t'il pas ; si la sociétée représente ces uns comment se fais ce que les huns n'y soient pas admis...

Bizarement quand on pose des quetions le plus interessant ce ne sont pas les réponses mais celle que l'on ne pose pas...

Si nous acceptions l'identique qui semble faire écho à identitée ; quel serais le sens de dissemblable ? Inexistant ?

Considérons l'identitée comme définition de la puissance du T 1 au Tx .

Mais croyons nous que souligner quelqu'un par l'identitée c'est permettre son développement ou une utilisation potentielle de celui-ci (par lui ou autres) ?

Ce déplacement dans les normes l'espace le temps a t'il tant d'importance interdit il l'interaction ?

Pourquoi chercher à définir ce qui est ; puis qu'il l'est sans nous ; que ce soit nom être ou... 

Pourquoi ne pas considérer ce UN/ON/NOUS comme moyen et non comme fin ?

Une partie se défini par ce qu'elle consome ce qu'elle exulte exhume exorcise.

Mais dans cet "ici" ce sont des relation que nous semblons consommer des part identitaires que nous semblons exumer et sincèrement j'ai parfois l'impression que si la question se pose c'est plus pour rendre à César ce qui étais à Rome avant...

 

every body | Le 24/05/2007 à 18:28 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

Mais se porter vers le1 vers l'identitée vers le soi après avoir lu vos reflexion sur l'abscence du corp dans des relation pourtant pleines d'affection (au moin autant que d'affect ) ne risquons nous pas la mise en abîme ?

 

every body | Le 24/05/2007 à 19:28 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

Kate,
Pas de problème, je vous avais reconnue à votre feuille d'érable admirablement placée..
Permettez-moi de vous asséner une ou deux évidences lourdes qui me feront paraître pour l'évident balourd que je suis:...

"Il m'apparaît restreint de dire que l'Un se crée, se définisse par le non"..
 
Je l'admets volontiers, mais ce n'est pas exactement ce que j'ai dit, faisant référence au comportement du nourrisson, jusque-là fusionnel avec la mère nourricière.
La découverte de la distanciation -et partant, la reconnaissance de sa propre surface- par le refus (exprimé par le non ou la fermeture de la bouche, le détournement de la tête, le refus de regarder le vis-à-vis, etc) entraîne chez le petit d'homme le mécanisme lent et si rarement abouti de l'unicité, étape autrement plus réelle et profonde que la simple identité ou individualité.

Par ailleurs si vos références à Heidi et à Lacanou me paraissent pertinentes (encore que Lacan développe d'autres approches sur le lien s'établissant entre le nom et le Soi), elles n'en demeurent pas moins faussées par ce qui limite si souvent la recherche intellectuelle Occidentale: elle n'est qu'Occidentale, c'est-à-dire peu de choses en termes ontologiques.
La configuration de l'identité et de l'identification occidentales limitées à singer l'arborescence familiale en déclinant des prénoms à partir d'un nom de famille sont si réduites, comparées à l'identification chez les mélanésiens, indonésiens, chinois, indiennes, arabes dans une certaine mesure, africaines  voire plus près de vous chez les amérindiens, que l'on en vient à se demander si cette limite ontologique n'a pas entraîné dans notre psyché (et donc dans notre appréhension vitale du monde) d'autres limitations , dont l'incapacité à voir et lire les sphères avec lesquelles les sociétés évoquées ont appris le fonctionnement et le moyen d'une cohabitation pacifique.
Ces choses que nous appelons aussi magiques, incompréhensibles, inexpliquées ou fariboles.
Car notre perception du monde ne dépend-elle pas  en premier lieu de la perception que nous avons de nous-mêmes?

 

leblase | Le 24/05/2007 à 21:40 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

Et inversement, cher Leblase, la perception que nous avons de nous ne dépend-t-elle pas de celle que nous avons des Zautres? Il semble que l'Un s'identifie a contrario, par opposition, aux Zautres. Identification de la masse avant que ses composantes ou chaque composante constitutive de l'ensemble?

 

Cette unicité à laquelle vous référez, Leblase, n'existe que dans et par l'individualité, l'identité. (Ça n'a rien à voir avec le nom de l'individu même si on doit, pour le distinguer d'un autre, lui en attribuer un.) Concepts en eux tout relatifs ainsi que vous le soulignez. Comme je suis ignorante des vues ou philosophies non occidentales, il se peut fort bien qu'en regard d'elles ce que je dise soit nul ou impensable. Ce qui prouverait votre théorie de l'influence nominale!

 

Kate | Le 24/05/2007 à 22:50 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

Kate
Il est tout simplement impossible que ce que vous disiez soit nul.
Pas pour leblase (sourire entendu)

 

leblase | Le 24/05/2007 à 23:41 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

Figurez vous que comme ma grand mère et ses jambe chère Kate vos interlopation se dérobent sous moi et me plongent dans des vagues de mot en super-flux  super car me permettant de pianatonauter comme une autiste dans un endrois ou je ne me rend pas compte de ma taille d'éléphant ; sur ce me délationant à nouveaux ; par votre grâce à ce texte qui m'es je doit bien l'avouer assez con-fût (car s'il en fût un en bière c'est moi) heu:lucie.

Depuis mon trou je m'en veut d'avoir pu vous blesser car l'aération que vous avez mis dans vos propos me reconfortent bien que j'ai du mal à identifier le language qu'il nous conviendrais d'utiliser ) n'étant pas je doit l'à vous et  avouer sujette à ces distraction que semblent être l'enculage de mouche coutume locale ce me semble...

COOOOOOOOL ici c'est grand y'a pleeeeeeeeiiiin de places

pourquoi un Z devant autre on dirais qu'il barre l'entrée...

 

every body | Le 24/05/2007 à 23:55 | [^] | Répondre

Re: a day is a day in my day

Souligner l'existance de l'identitée de l'être que cela comporterais souligne les dissemblances les assonances ; pourtant chacun ; dans son identitée peut trouver je le pense le moyen de s'ouvrir à l'autre ; définir l'identitée c'est définir ce qui nous exclu...

Ce qui nous blesse ceux que nous ne sommes pas ; pourtant c'est dans l'explication des choses que nous trouvons un accord autour de la beauté des causes et conséquences car quand nous comprenons ce qui amène la fleur à éclore ; nous ne pouvons que souhaiter ; être dans une identité car elle se nomme ; ainsi parfois nous nous refusons ce nom car indigne de nous par prétention ou nous indigne de lui ; indigne de la situation ; indigne du lieu ainsi celui qui ose entrer ne s'en sentant pas le droit ni l'audace entre et fait comme sil n'étais plus là...

Malheureusement je rentre plus dans mon pyjama bisounours.

 

every body | Le 25/05/2007 à 00:05 | [^] | Répondre

o/20 vous ètes Hors Sujet

La limite l'égo...quel est le risque d'interactions réelles entrainés par cet égo boursouflé au sortir d'un complexe tel que celui ci ; ce détachement pourrais donc envahir le réel...enfin l'extérieur quoi.. enfin l'égo dégoulinant tel un camemberg ( la face caché serais son côté obscur) car dehors dans le jour tel tous les méchant de bd il rirais dédaigneusement dégoulineusement de ce qui ne saurais le toucher dans ce qu'il crois être le cerveau...

Enfin si l'on parle de la même dindonne

 

lucie | Le 25/05/2007 à 00:48 | [^] | Répondre

Re: o/20 vous ètes Hors Sujet

Erreur et donnations....

 

lucie | Le 25/05/2007 à 00:48 | [^] | Répondre

Re: o/20 vous ètes Hors Sujet

Merci           

bon sistha veut dormir ; sur ce sur saut je sort de transe et à prochaine enfin si vous laissez

ouvert... : )

 

lucie | Le 25/05/2007 à 00:53 | [^] | Répondre

O

C'est peut être que par le nom comme le non que ce commence une figuration de l'être permetant la projection et ce dans un hologramme constituant le champ (libérez les huitres mangez les barrages) vide d'une existence...Désolée mais pourrais t'on avoir un peu de pluie s'il vous plait

https://www.blogger.com/comment.g?blogID=5054628357641410529&postID=7895569910524883208

bouteille cette

athée code

:o))

 

every body | Le 24/05/2007 à 23:39 | [^] | Répondre

un commentaire rapide

Je suis pressé. Stop.
Je travaille plus pour gagner plus. Stop.

« […] Car l’habitant d’un pays a toujours au moins neuf caractères : un caractère professionnel, un caractère de classe, un caractère sexuel, un caractère national, un caractère politique, un caractère géographique, un caractère conscient, un inconscient, et peut-être même encore, un caractère privé ; il les réunit dans sa personne, mais s’en trouve dissocié, et n’est plus finalement qu’un petit vallon creusé par cette multitude de cours d’eau, vallon dans lequel ils viennent s’écouler pour en ressortir ensuite et remplir d’autres vallons avec d’autres ruisselets. C’est pourquoi tout habitant de la terre possède encore un dixième caractère, qui n’est rien d’autre que l’imagination passive d’espaces non encore remplis ; ce caractère donne à l’homme toutes ses libertés, sauf une : celle de prendre au sérieux ce que font ses autres caractères (neuf pour le moins), et ce qui leur arrive ; donc, en d’autres termes, la seule liberté, précisément, qui pourrait remplir cet espace […] »

Robert Musil
L'Homme Sans Qualités

Remplacer caractère par identité.

Ayoub ... caméléon :)

 

ayoub | Le 18/05/2007 à 17:28 | [^] | Répondre

Re: un commentaire rapide

Ayoub,
Musil a été incomplet. Il existe un dixième caractère, que je possède: le foutu.

 

leblase | Le 18/05/2007 à 19:39 | [^] | Répondre

la satiété vient en tartinant

« le nom du son est bon »

 

Onom Athopê, gongoriste dans la chorale du temple d’Atchepsout, 3500 Av J.C

 

(je vous rassure d’emblée ! la citation n’a rien à voir avec le comm. C’est juste pour les besoins rituels de la place)

 

Il se trouve qu’il y a quelques jours à peine (Imane doit certainement s’en souvenir) on en était arrivé (ailleurs qu’ici…puisque Utolié nous exhorte à chercher ailleurs pour trouver l’autrement d’ici)  à tailler bavette à partir, non pas d’un tissu de mensonges, mais d’une trame un peu plus complexe (le mot étant insaisissable en dehors de la fonction qu’il représente) à propos de la réponse émise par Norbert Bolz , un philosophe de la communication, à la question posée (certainement par un adepte du questionnement leblasien) :

 « Tout était-il mieux avant ? »

J’imagine bien que le questionnement reste vague par rapport au sujet initial proposé par notre leblase désormais  international, et toute vague provoquant un reflux, je tiens d’emblée, afin d’en éviter l’occurrence à la 100 ème ligne (mon petit leblase…si tu dois hoqueter en contre marée…c’est maintenant ou jamais), à préciser le passilointainqueça rapport avec le sujet qui nous intéresse…enfin pour iceux et icelles qui font semblant de s’y intéresser…

 

Marina (encore elle…) à ouvert une subreptice brèche encore une fois en soulignant l’aspect d’une définition « fonctionnelle » dans le discours de Perec

 

«Une chambre, c'est une pièce dans laquelle il y a un lit ; une salle à manger, c'est une pièce dans laquelle il y a une table et des chaises, et souvent un buffet ; un salon, c'est une pièce dans laquelle il y a des fauteuils et un divan ; une cuisine, c'est une pièce dans laquelle il y a une cuisinière et une arrivée d'eau ; une salle de bains, c'est une pièce dans laquelle il y a une arrivée d'eau au-dessus d'une baignoire ; quand il y a seulement un lavabo, on l'appelle cabinet de toilette ; une entrée, c'est une pièce dont au moins une des portes conduit à l'extérieur de l'appartement ; accessoirement, on peut y trouver un portemanteau ; une chambre d'enfant, c'est une pièce dans laquelle on met un enfant ; un placard à balais, c'est une pièce dans laquelle on met les balais et l'aspirateur ; une chambre de bonne, c'est une pièce que l'on loue à un étudiant.»

 

Or le Bolzéviste en question justement renvoie dans sa réponse à cette fonctionnalité qu’il place comme critère « bienfaisant » de l’identité humaine

 

[…]Pas nécessairement, pense Norbert Bolz.  Notre monde postmoderne est certes rapide et superficiel, mais nous avons laissé le modernisme derrière nous, ce qui présente des avantages décisifs. Car en abandonnant le modernisme, nous nous sommes libérés de ses obligations d'émancipation et d'avant-gardisme, ainsi que de l'humanisme.[…]

[…] Aujourd'hui, la société n'a pas besoin de l'homme dans sa globalité, mais seulement dans ses différents rôles fonctionnels : en tant que scientifique, contribuable, père de famille ou sportif du dimanche. Car la société, elle aussi, se compose de différents systèmes, comme la politique, l'économie ou la science. […]

Naturellement, il est douloureux de ne plus être perçu et respecté comme un être humain dans sa globalité, mais seulement pour ses différents rôles fonctionnels. Mais je crois qu'il faut bien voir également l'incroyable libération que cela apporte : on n'est plus obligé de se conformer aux normes strictes de la bonne éducation, de la politesse ou de la bourgeoisie ; on dispose aujourd'hui de toute une palette d'options[…]

Norbert Bolz

Ce à quoi j’avais répondu ceci :

Porter regard sur le passé se fait souvent, chez le néophyte à travers le prisme de la nostalgie imprégnée de condescendance.

Certes laisser le modernisme derrière soi ouvre des horizons nouveaux  et là je veux bien admettre l’avantage du délestage des obligations d’émancipation et d’avant-gardisme, mais j’achoppe, et dans un grande mesure, sur le fait d’admettre comme avantage la libération de « l’obligation » humaniste. Le substantif obligation me révulse d’ailleurs au plus haut point car je ne pourrai jamais percevoir l’humanisme en tant que tel. L’humanisme est pour moi une nature et non une « obligation »

Boltz pousse même le bouchon un peu plus loin en prétendant qu’il a été fixé un étalon de l’humanisme, ce qui est absolument faux, le but de l’humanisme n’étant pas de créer cette différenciation négativiste mais au contraire, de libérer l’homme tout en le protégeant dans la jouissance de ses droits fondamentaux

Il va encore beaucoup plus loin  en inversant les rôles :

« Naturellement, il est douloureux de ne plus être perçu et respecté comme un être humain dans sa globalité, mais seulement pour ses différents rôles fonctionnels. Mais je crois qu'il faut bien voir également l'incroyable libération que cela apporte : on n'est plus obligé de se conformer aux normes strictes de la bonne éducation, de la politesse ou de la bourgeoisie ; on dispose aujourd'hui de toute une palette d'options. »

Franchement, je trouve cela horrible. J’aime bien quand il use d’euphémisme « douloureux » pour introduire la monstruosité de la perte d’identité supplantée par le « fonctionnel ». C’est avec ce genre de discours que sont nées des expressions telles que « frappes chirurgicales » et que l’on nous fait gober l’invasion Irak comme entreprise humanitaire.

Je dis non à Boltz sur ce coup. L’homme n’est pas ce qu’en fait la société et n’est donc pas tenu de s’adapter coûte que coûte en vue d’en tirer un maximum de profit. J’appelle cela de « l’opportunisme ». C’est l’homme qui fait la société et non le contraire et dans cette optique, il lui reste toujours le choix dans ses décisions.

 

 

 

 

 

 

kb | Le 18/05/2007 à 18:56 | [^] | Répondre

Re: la satiété vient en tartinant

c'est clair que c'est devenu fonctionnel, quand on quitte chez soi aux aurores et qu'on regagne sa maisonnée à la tombée de la nuit, qu'on voit ses gosses juste une heure ou deux par jour, parfois même pas, on fait le compte, on est fonctionnels pendant 8 à 10 heures, consommateur pendant 4 heures, humain allé, 2 heures et chui gentille.. et on roupille le reste....il y a de quoi penser qu'on est devenus juste fonctionnels..pas vraiment le choix dans certaines sociétés de consommation..travailler plus pour consommer plus..

c'est pour ça, que le blogin au bureau, représente un sacré intérêt.. causer humain, pendant les pauses cafés..ça compense un tit chouya..

 

Imane | Le 18/05/2007 à 20:34 | [^] | Répondre

Re: la satiété vient en tartinant

kb
(j'adore le titre de ton commentaire)
Que voilà un sujet!
De prime abord, au lieu de le ranger dans la problématique de l'identité, je te le caserais bien volontiers dans le chausse-trappe de la fonction de l'être..
A mon avis, ton bonhomme est plutôt adepte de Hobbes que de Saint-Augustin poil aux seins.
Comme toi cependant, je suis assez choqué par cette sorte de mépris que je sens poindre dans l'intervention que tu cites. Mais j'achoppe encore avant toi: le modernisme n'a en effet pas  le monopole de l'avant-garde.
Celle-ci est partie intégrante de la marche en avant de l'humanité: sans cesse en butte aux tenants du fait accompli, du pouvoir et du contrôle de la pensée, elle est l'indispensable élément qui empêche toute société de stagner. Sans elle, sans avancée de la pensée et modification des moeurs, la corruption et le croupissemnt sont inévitables.
Les sociétés les plus dynamiques sont celles qui ont su lui laisser un accès relativement facile à l'agora.
Le modernisme n'est qu'un épisode là-dedans.
Je trouve d'ailleurs que se situer à partir de ce concept dénote une rancoeur , peut-être même une aigreur puante.
Je n'ai pas besoin de faire redondance avec tes propos sur l'humanisme: nous savons tous deux que nous pourrions en mettre des tartines à satiété, héhé.
Nous savons tous deux que la tentation totalitaire (t'as vu le nombre de syllabes en t que je place en deux mots? J'aurais pu mettre tribulations teutonnes ou tatonnement tibétain ou encore turlututu tyrolien, mais je me retiens) est toujours là, chez chaque être humain, tant elle semble répondre avec simplicité aux complexités du monde.
Nous savons aussi que l'homme et la femme ont une fâcheuse tendance à toujours choisir ce qui coûte le moins en réflexion. Alors du coup, ouais, je réfute.
J'achoppe aussi sur l'émancipation: d'où ton zozo tient-il que le besoin d'émancipation vient du modernisme? Lorsque jean-Khaled Roue a dit à sa femme: chérie j'enlève le trîneau et je mets la roue, ce n'était pas du modernisme et pourtant il réduit les distances, réduit les résistances physiques, raccourci le temps entre deux points, permis la conception ultérieures des poulies, du gouvernail, des roulements et, surtout, de la pétanque.
La pétanque, c'est sacré.
Je ne défends évidemment pas le courant du modernisme, de l'illusion du progrès inévitable, constant et primordial. Je lui nie en tout cas une éventuelle responsabilité dans les trois fameuses "obligations" du laïus du zozo.
Quant à l'amalgame des "bonne éducation, politesse et bourgeoisie" on croirait lire la rédaction d'un p'tit gars de 14 ans qui découvre la possibilité d'une, heu..émancipation?

Ceci dit, cher kb, je ne serai pas aussi affirmatif que toi quant à la primauté de l'homme sur la société: lequel fait l'autre est aujourd"hui, du fait de nos très performantes et omniprésentes technologies, un peu comme l'histoire de la poule et de l'oeuf.

 

leblase | Le 18/05/2007 à 23:28 | [^] | Répondre

L'envie de répondre vient en lisant

Saluts très matinaux, Blase ! Le "désir d'émancipation", si c'est de repoussement des limites (sichpuidir) que tu parles, je crois qu'on n'est pas mal à vouloir ça. D'humanisme et d'hommes humains, craquants d'humanité, nous avons besoin, dirait Yoda. Mais il est tôt,et si je continue, ça ne va pas durer. Brumettes ce matin qui se lèvent en apportant doucement les couleurs de la lumière des bois. L'intarissable discours du merle mon pote. Bonne journée à tous et à toutes !

 

Patrick | Le 19/05/2007 à 07:13 | [^] | Répondre

et le mouvement vient en bougeant

Bonjour tous,

de la ou je suis je n'ai ni les accents ni l'acces a ma phototheque video-animatheque, vous ferez donc avec ce ptit film de Pascal Lievre mettant en musique un texte de jaques lacan sur une musique de Dalida.



Non ce n'est pas l'avant-garde de morts vivants qui se dechaine !

laseine loin, animiste, monoriviste et a-arriviste

 

laseine | Le 19/05/2007 à 15:30 | [^] | Répondre

Re: et le mouvement vient en bougeant

Laseine,
Tu m'excuseras, mais je pense que Lièvre et toi, vous vous êtes trompés dans le générique: en effet, la musique est certainement de Lacan, les paroles ayant été écrites par Dalida dont on reconnaît bien le style et le sens, même si l'on perçoit qu'elle ne s'est pas gênée pour faire plusieurs emprunts.

Ainsi, si "la fontion de cette place (elle parle évidemment de leblasepointnet, dont elle fut une des premières commentateurtrices) est de retenir les mots au sens ou retenir signifie contenir", est bien de l'inoubliable interprète de "Paroles paroles" nul ne pourra nier que
"Nulle part dans le réel même si nous ne pouvons trouver dans le réel pour occuper cette place ne vaut que pour autant que s'il occupe cette place", est clairement pompé sur les préceptes de Jo, tandis  que "la topologie qu'institue le pouvoir au réel, ce rapport au réel nous allons maintenant pouvoir le définir" est une tournure de phrase typique d'Elle, alors que " nous apercevoir ce que signifie cet Autre de l'autre n'est là que par sa place il peut trouver sa place même si nous ne pouvons le trouver " c'est du Tilly tout craché.
Par contre" Nulle part même dans le réel si tout ce que nous pouvons trouver dans le réel pour occuper cette place" nous ramène immanquablement au questionnement si clairement énoncé par marina, de la même manière que " ce que signifie en fait le principe de réalité Nulle part dans le réel même si tout ce que nous pouvons trouver dans le réel pour occuper cette place" est bien dans le style unique d'ancolie.
Je m'étonne d'ailleurs qu'elle n'ait rien piquéet tant d'autres. à Imane ou Mitra, Zwina, la Duchesse, Zoe, Bibi, 

 

leblase | Le 20/05/2007 à 12:31 | [^] | Répondre

Ici on a imeles filles qui ont du QI

Leblase,

 ( et Complex qui zyeuttemuet)

ta sensibilité et ton admiration de la gente féminine te perdront...

(tu trouves que notre fréquentation est en baisse ?)

Marina, Jo, Tilly, Kate, Yael, Duchesse, Imane, zoe, ab6 et les autres....ont un sacré QI!

( toutes les photos ou presque ont été volées)

 

el azouz B | Le 21/05/2007 à 13:25 | [^] | Répondre

Re: Ici on a imeles filles qui ont du QI

azouz
C'est vrai que je suis très sensible...

 

leblase | Le 21/05/2007 à 14:21 | [^] | Répondre

Re: Ici on a imeles filles qui ont du QI

tiens c'est drôle il y a une photo volée à Leblase qu'il ne me souvient pas avoir vu sur leblase.net encore....

 

marina | Le 21/05/2007 à 16:23 | [^] | Répondre

Re: Ici on a imeles filles qui ont du QI

de toutes façons


j'ai jamais mis de fesse ici

 

leblase | Le 21/05/2007 à 17:26 | [^] | Répondre

Re: Ici on a imeles filles qui ont du QI

Oui oui c'est out à fait cette série...
Mais qui êtes- vous AZOUZ ?

 

marina | Le 21/05/2007 à 17:34 | [^] | Répondre

Re: Ici on a imeles filles qui ont du QI

marina
je te l'assure tout de suite: leblase n'est pas Azouz, qui nous écrit de PACA alors que je viens de poser mes fesses (sans papillon) dans l'IDF.
il s'agît de deux séries parallèles de fesses peinturlurées. Comme d'hab, c'est moi qui ai photographiées celles que je publie.
Notre ami(e) Azouz précisequ'elles furent prises sur le Net, mais ne dit pas qu'elles viennent du shplouc.

 

leblase | Le 21/05/2007 à 18:45 | [^] | Répondre

Re: Ici on a imeles filles qui ont du QI

Ma, ma reinette tou ne m'a pas reconnue?

 

elle | Le 21/05/2007 à 21:24 | [^] | Répondre

Re: Ici on a imeles filles qui ont du QI

OH mon aile, c'est époustouflant et je ne m'habitue pas !!!!

 

marina | Le 21/05/2007 à 21:33 | [^] | Répondre

Re: Ici on aimeles filles qui ont du QI

mon identité ne se résume pas à ma boite aux lettres.

 

elle | Le 22/05/2007 à 11:19 | [^] | Répondre

Human-ism

Je doit avouer avoir peur de tout les mots en "ism" islamism integrism séism astrophisims schism sadism fanatism féminism ; ah oui pourquoi admiration et sensibilité de la gent féminine en parti-cul-lier ?

La prédominance du mythe du grand soir sexuel dans le co-pinage amoureux, fait de l'idée de l'emmanchement, la seule instance efficace, mais à des titres différents : l'homme manipule la relation pour obtenir du plaisir tandis que la femme manipule son pouvoir attractif pour obtenir des relations. La plupart du temps, il n'y a ni l'un ni l'autre. Quand ils baisent, c'est le vieux monde qui éjacule.

extrait de DE LA MISERE EN MILIEU FEMINISTE
ou la pouffiasserie à visage humain

http://www.teleologie.org/OT/textes/other/bombeuses1.html

 

Anonyme | Le 22/05/2007 à 20:01 | [^] | Répondre

Abj-ect,

Anonyme je ne sais pas si tu crois en ce que tu dis mais cette « critique révolutionnaire » est un torchon illisible et même pas signé en plus....Tu trouves pas ? Tu trouves ça joli joli de traiter les feumelleus de méprisable et méprisées ? Qu’est-ce qu’il a cet homme à les haïr  autant ?
Ah ! et le co-pinage ! Nous voilà rendus à la misère humaine, violente.




 

marina | Le 22/05/2007 à 20:46 | [^] | Répondre

menthe en infusion


 

marina | Le 22/05/2007 à 21:10 | [^] | Répondre

Re: menthe en infusion

des chardons comme ça, Marina,
je veux bien que tu m'en cultives pour mon jardin, on dirait des boutons d'or...

 

ancolie | Le 22/05/2007 à 23:47 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

En ce que je dit ? hum parfois... cet extrait est le plus violent du texte te sent tu concerné car il parle de femmes ?

Je m'y retrouve assez; dans l'idée que la prétendue libération de la femme qui a surtout contribué à sa marchandisation latente et active contribué à la dévalorisation de l'auto-production et de l'éducation voire de l'idée d'une vie familliale ce qui reste celon moi un choix personnel ; l'auteur n'es pas un homme mais un collectif de femmes : Les affranchies du vieux monde.

Elles se haissent (je suppose) d'être devenue des objet de consomation de participer à une sociétée ou la femme épanouie est forcement sexuellement disponible affriolante voire aimant cela...

Je les comprend ce n'es jamais agréable d'être regardée sans pudeur ou respect...(loin visilement des habitudes locales) tu connais premiers matériaux pour une théorie de la jeune fille ?

ps: désolée de signature

 

lucie | Le 22/05/2007 à 21:51 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

Salut lucie,
Comme j'ai dû essayer de le faire comprendre (mais j'ai du mal ces temps-ci...L'âge? Ma confusion mentale? La faim? Va savoir, surement la faim), la marchandisation de la femme, la dévalorisation de son rôle éternel de mère (sauf la mère qui achète ceci et cela pour les petit consommateurs qu'elle a pondus), tout cela est vrai, et dans bien des sens, épouvantable.
Mais en tirant sur Foucault par exemple, elles passent à côté du truc puisqu'elles jouent exactement ce que tout pouvoir désire: que les masses s'entredéchirent au nom des étiquettes.
Elles sont de plus assez nulles pour opposer la femme "émancipée" à la femme pauvre, un cas de culpabilité classique chez les gens aisés qui prétendent toujours que la pauvreté est signe de vertu...

Ces dames ont très mal lu Sade, puisqu'elles abondent avec sa théorie (qu'elles dénoncent par ailleurs).
On ne voit pas en effet pourquoi le fait de réussir socialement ferait d'une femme plus un objet qu'une caissière qui achète les mêmes produits, classe en dessous et en rognant sur la qualité de vie.

Donc, lucie, ne mélangeons pas: cette marchandisation nous atteint tous. S'il est vrai que la femme est la cible de campagnes sur une émancipation totalement illusoire, basées sur des arguments fallacieux, l'homme l'est tout autant, qui doit être performant (socialement mais la connotation sexuelle est claire), une performance et une virilité qui se reflètent dans sa grosse voiture capable de rouler à 240km/h (Mais Laseine m'a détruit ma Lambo) alors qu'il perd des points de permis à partir de 132., ou un poing phallique brandi dans les pubs d'opérateur téléphone (faut être vachement viril pour parvenir à passer un coup de fil)..
Ne séparons pas les individus..Et méfions-nous des mots.
Car le mot émancipation n'émancipe pas. Le mot libération ne libère pas, nous en sommes d'accord.
Mais ce qui se passe lorsque ces mots sont brandis par tous est simple: ce n'est pas la victoire de ce qu'ils représentent, c'est la victoire du détournement de sens.
Ainsi, hélas, de formules comme les Droits de l'Homme, de la démocratie ou de la libération de ceci cela.
J'y reviendrai, mais là, je fais cuire du poisson figure-toi!

 

leblase | Le 22/05/2007 à 22:25 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

ben bon ap !  j'essais de pas me répéter contrairement à toute a l'heure..

Garg il serais celon moi plus sujet à consomation car notre sociétée s'en serais servi pour vendre un peu tout et donc nous le faire bouffer...Plus sujet à consomation comme dans l'acceptationsociale des filles qui fricottent plus que l'acceptation de garçons ayant la même attitude.

Leblase  Garg (hum quelle partie fine) c'est que cette compétition dans la réussite (pti gerbi) se transpose partout de manière différente ; et les lois d'offres et demandes assujetissant tout ce qui est consomable ; en viennent à inciter les conflits de population car les producteurs et trices  "remboursent" des coup élevés de production...

Le problème n'es pas sexué... il nous enferme dans une catégorisation qui le serais (si j'ai tout compris leblase)

Quels sont vos coûts de production ? comment maintenir sa valeur ajoutée ? Puis je faire appel à des fond de pensions américains ?

 

lucie | Le 22/05/2007 à 22:51 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

lucie
Ton intervention me plaît beaucoup, pour un tas de raison.
Je sais que c'est facile à dire après coup, mais je me doutais que le texte avait été écrit par des femmes.
Tu as raison de dire (grosso modo) que la femme a plus été un objet et un support de consommation que l'homme, et Garg a rasion de réfuter cette réalité au temps présent.
Aujourd'hui nous tombons dans la même escarcelle, mais la femme est depuis longtemps une espèce évaluable (ah, le magnifique "présentation au harem" de Delacroix), soupesable (comment maigrir de dix kilos avant l'été, un titre étalé sur tous les magazines féminins), échangeable, corvéable et ajustable (une femme nue pour vendre du café, une bagonle, une machine à laver, des patates et même, une République).
L'homme comme objet est pour l'instant en principalement en vente à une clientèle masculine, qu'elle soit homo ou hétéro).
Mais nous sommes aujourd'hui.
Aujourd'hui a lieu dans une vision à court terme.
Aujourd'hui n'est à vendre que par rapport à hier, et constitue le repoussoir des objets de demain (ceux qu'on te vend aujourd'hui).
Le corps de la femme est à vendre, d'accord, et celà aurait dû demeurer dans l'alcove des jeux amoureux. Mais même ces jeux amoureux sont à vendre.
Toi Barbie, moi Ken.

 

leblase | Le 22/05/2007 à 23:08 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

il ne sont pas à vendre plutôt à acheter...

:o)

 

lucie | Le 22/05/2007 à 23:14 | [^] | Répondre

Consommé de frustration

Chère Lucie,

Certes, la société a trouvé une utilité marchande au corps. Elle tire les ficelles de la frustration, de l'idéal, du parfait et de la performance pour nous convaincre qu'il est important d'avoir l'air, d'être le meilleur, de faire comme le voisin. Il n'en reste pas moins qu'elle n'empêche pas, cette société, de se foutre de ses préceptes par une discipline quotidienne : suffit de se rappeler tous les matins qu'on va crever un jour, et que ce jour est toujours plus proche qu'on ne le pense.

D'accord, le divertissement existe, il est facile et accessible. Cela ne le rend pas obligatoire.

Toutes les cases, les codes, les morales, les étiquettes, c'est pour mieux contrôler la masse. Si elle avait envie de se soucier de sa mort, la masse, elle serait purement incontrôlable. Ce jour-là, ce jour où nous deviendrons tous de vrais individus, l'acceptation sociale, le mot "salope" féminin du mot "tombeur", les trucs et machins qu'on veut nous vendre, les chênes qu'on abat pour nous convaincre sur papier glacé de l'importance de la crème anti-rides, on s'en fera des papillottes pour cuire les pavés de lotte.

Pas d'offre ni de demande pour la pulsion, Eros et Thanatos ne connaissent pas les lois du marché. C'est le dernier rempart. Et ceux qui veulent te convaincre du contraire ne se sont pas rendus compte que tu étais sortie du social, qu'ils s'adressaient à un individu.

Bref, pour combattre la réification du corps, ou de quoi que ce soit, une chose suffit : baiser en se disant que c'est possiblement la dernière fois, et transmettre cela à son, sa, ou ses partenaires. Et crois-moi, ce genre de pensées libératrices, ça se propage très vite, et ils ne sont pas près d'inventer la capote qui prévient la contamination.

Se faire homme-objet pour ne pas devenir une chose. Paradoxal, non ?

 

 

Garg | Le 23/05/2007 à 01:57 | [^] | Répondre

Re: Consommé de frustration

Si elle avait envie de se soucier de sa mort, la masse, elle serait purement incontrôlable.

Ton raisonnement me paraît un peu catégorique Garg, tout d'abord, face à la pensée de la mort, les réactions diffèrent selon la "sipritualité" de chacun.

je ne pense pas qu'on consommerait moins, si on pense à la mort mais plutot le contraire....

c'est vrai que si chaque matin, je me réveille avec l'idée que je pourrai mourir le jour même..j'aurais moins envie de souffrir sur des appareils de cardio-training pour être la plus performante, ou de lire..mais c'est clair que j'aurais certainement très envie de consommer beaucoup et vite, et d'avoir envie de plaisirs immédiats et faciles..

et je pense aussi même si on le dit moins souvent, ou qu'on est programmée à ignorer l'idée de la mort pour pouvoir vivre et ne pas abréger le voyage, la pensée de la mort est là, source d'angoisse de beaucoup, de la viellesse aussi..et je pense qu'elle a sa part dans ce processus de consommation . et je pense que le "vide spirituel" y est pour beaucoup..un moine ça consomme pas des masses, pourtant il pense beaucoup à la mort..:))..ceci dit il y a autant de manières de fonctionner que de personnes..

 

Imane | Le 23/05/2007 à 07:04 | [^] | Répondre

Re: Consommé de frustration

je suis un peu plus d'accord avec toi Imane ; en même temp si la mort étais se qui nous rappelle encore que nous sommes des animaux et que donc nous n'avons pas à faire les flics de nos conscience car c'est la nature... ?

Mais toute la valeur ajouté de l'humain ne se situe pas là ? Faire dans l'inutile...

 

lucie | Le 23/05/2007 à 10:04 | [^] | Répondre

Re: Consommé de frustration

c'est justement pour ça Lucie que j'évoque la spiritualité, elle nous différencie de l'animal..

et croire en Dieu n'est pas une condition,  pour avoir une conscience et une certaine moralité..mais je pense que cela pourrait aider à nous donner une certaine sérénité vis à vis de l'idée de la mort..

 

Imane | Le 23/05/2007 à 12:01 | [^] | Répondre

Re: Consommé de frustration

Je crois aussi...

Mais difficile d'en parler trop de coincidences...

Pas quand je pense à la mort ; plutôt quand je souhaite m'élever ou faire le bien...Pour cela j'ai du accepter que le rôle que je prend alors peut être ; celui de loki ; celui qui souhaite être un instrument un acteur une âme cela m'a demandé d'accepter que ce que je fait a des conséquence que je ne contrôlerais jamais et ce qu'elles semblent bonnes ou mauvaises. (bien sur l'extériorisation des causes c'est quand je me plante)

Maintenant une condition à la moralitée ? Parfois c'est juste la compréhention des rouages fils de causes effets qui nous amènent à prendre conscience d'un dieu présent en chacun car il a pouvoir de vie ou de mort sur lui et les autres celui de création ou destruction ainsi cette conscience d'un shéma son apropriation en tant que responsable amène à la réflexion car "je souhaiterais que..." (là c'est quand suis plus contente voyez)

La sérénitée face à la mort ? Pourquoi ? Je suis aujourd'hui et c'est déjà pas mal alors  y consacrer du temp...

Elle nous différencie de l'animal ? "Dieu" est la justification de la vie des hommes l'animisme de son impuissance puis les suivants adaptés à sa connerie ou ses ambitions...

Dieu est la représentation immmaginaire des causes et conséquences nous permettant de nous en détâcher mais la même il nous est facile d'adapter le concept.

 

lucie | Le 23/05/2007 à 12:38 | [^] | Répondre

Re: Consommé de frustration

croire en dieu n'est pas une question de logique ni de justifications à mon sens..mais je saisis très bien votre raisonnement..

je pense qu'on est conçus de nature à zapper l'idée de la mort, cela nous permet de persévérer sur les projets à long terme, de sourire..sinon, ce serait invivable, avoir l'idée de la mort omniprésente dans nos têtes est carrément une nevrose, donc la question ne se pose pas..je suis juste un peu intriguée par le com de Garg qui nous invite à la nevrose pour éviter de consommer, je préfère encore consommer..:)

 

Imane | Le 23/05/2007 à 13:07 | [^] | Répondre

con sommant le justre à zion

Eviter de consommer par la sublimation de soi me semble plus sympa.. Et tout aussi efficace ce que je produit ici fait parti de ce shéma ; ici je ne produit pas ni ne consomme du matériel.

 

lucie | Le 23/05/2007 à 13:31 | [^] | Répondre

une idée de la mort

MORT : Choses mortes : Les siècles, les mois, les heures passées
VIE : l'instant actuel, une durée imperceptible, quasi nulle donc la mort serait en vérité la vie. La vie derrière nous, en muant les termes de temps en terme d'espace..

Et si les corps étaient immortels ? De même durée que notre univers ?
Le corps est de semence humaine, qui se transmet de génération en génération, le même.
Peut-on dire que le corps humain est l'expression de cette semence et que donc ces morts que j'ai eu sous les yeux vivent en moi et que je ne fais qu'un avec eux ?

La mort ...Dans l'univers et dans les choses.


 

marina | Le 23/05/2007 à 10:56 | [^] | Répondre

Re: une idée de la mort

marina
VIE: et si l'Univers était mortel, et de même durée que notre corps? Si l'impression de continuité que nous en avons (après tout, chacun a vu des proches disparaître mais, comme on dit "la vie continue") était simplement celà: une impression?
La disparition des autres, la conscience de la mort, la connaissance de l'impermanence, le savoir de l'éphémère...
Tout celà ne pourrait-il être un de ces bagages d'illusions, comme le Temps qui passe son temps à passer, mais finalement persiste?

 

leblase | Le 23/05/2007 à 15:21 | [^] | Répondre

Re: une idée de la mort

Scriabine op27.
Appel passionné de l'âme, interrogation tumultueuse,  puis le mouvement se perd dans des reflexions nihilistes, mais très vite avec un rugissement, la douleur se réveille et des cris de désespoir et d'accords claquent férocement. Puis le calme revient. Tout ceci est très charnel.
Je suis parce que j'agite les bras, que j'ai un cerveau qui palpite.
Illusoire tout ça ? Oui mais il faut bien s'en tenir à quelques idées de ce monde, histoire de ne pas devenir fou. Et aller hors du monde avec des lunettes bleues nous fait voir obligatoirement  en bleu, obligatoirement parce que l'esprit passe par la chair, le corps...

D'ailleurs, une religieuse béate en extase n'est pas si différente d'une femme dont les yeux se révulsent dans l'étreinte.

 

marina | Le 23/05/2007 à 16:07 | [^] | Répondre

Re: une idée de la mort

marina
Shubert, sonate pour piano D960
réalisation épanouie quoique un peu triste de sa solitude, éveil de ce que cette solitude est le point de départ de la découverte; glorification du chant de la vie sans cesse mêlées à la conscience de sa fragilité; attente de l'autre.
C'est vrai que les religieuses béates ont un lien très fort avec la femme saisie dans l'étreinte. On le voit dans les grandes mystiques genre Thérèse de l'Enfant Jésus, ou mieux: les peintures de Clovis Trouille.
De saintes croupes, sadiques évèques, bures retroussées, regards féminins entre la détresse et l'extase...C'est parfois bien émouvant les nonnes.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 16:31 | [^] | Répondre

Re: Consommé de frustration

Imane
Bien. Je note donc: ne pas proposer de cardio-training ou de rameur à Imane.
Tu m'as fait marrer avec ton exemple sur les moines...
Héhé...
En France l'image du moine ne renvoit pas tant à la réflexion sur la mort.
L'image du moine fait vendre des camemberts, un fromage pas du tout recommandé aux insuffisants cardiaques.
Ceci dit, voila ce que je te propose pour le prix d'un appareil dernier cri de cardio-training: un poster de moine placé devant toi pendant l'exercice, et chaque jour deux camembert avec un litron de rouge.
On fait le deal?
Merci leblase!

 

leblase | Le 23/05/2007 à 13:57 | [^] | Répondre

Re: Consommé de frustration

deux cammemberts , un litron de vin par jour, et du cardio-training, une façon de de concilier deux visions tout à fait opposées de la performance..:))

Merci Leblase

 

Imane | Le 23/05/2007 à 14:14 | [^] | Répondre

Re: Consommé de frustration

Garg,
Je suis consterné: la lotte est excellente au four, ou à la poële avec des échalottes, de la coriandre fraîche et un filet de jus de citron.
En papillotte, c'est au mieux de la paresse au pire, du gâchis.

A part cela, n'est-ce pas au départ parce que la masse fait dans son froc en voyant la (ou un ) mort que l'on a inventé la religion et les machines à laver les frocs?
Ces deux inventions dont leblasepointnet regrette de ne pas détenir les brevets sont d'extraordinaires outils de contrôle de la masse, elle-même composée d'individus qui oublient de l'être.
Tu me permettras donc, conséquemment d'enlever des mites sur tes pulsions mythiques: Eros et Thanatos sont en plein dans les lois du marché, puisque celui-ci n'a de cesse de proposer des goodies utilisant les deux si possible (je reprends l'exemple de la voiture avec son intérieur moelleux et SI sécurisé plein d'airbag et de d'ABS-ne pas confondre avec ab6- et son extérieur fait de chromes et de prises d'air révélant ce moteur SI puissant soumis à ta volonté...sigh...)
Donc ton dernier rempart, ça fait longtemps qu'il est tombé Gargounet, et quand tu crois être un individu parce que tu te tapes tout un chacun, tu es aucontraire dans le social.
Dans cette société vide d'autre sens que celui de la consommation: tu consommes l'orifice ou la verge des autres, tu consommes l'incidence de la peur du vide des autres et tu consommes la consommation que les autres font de toi.
Bonne nuit Garg (car je me doute que tu pionces à cette heure-là), et pour le Frushtuck, pas trop de liebenwurst.

A part ça j'ai bien aimé le "salope" féminin du mot "tombeur"

 

leblase | Le 23/05/2007 à 13:50 | [^] | Répondre

Re: Consommé de frustration

Ce vide est toujours incomblable c'est pour cela que la relation même sublimée fait ensuite place à la famille... Où là c'est carrément ne plus se pencher sur son vide mais sur celui d'un être que l'on songe plus satisfesable car enfantin...

Puis si il est pas content il a qu'à se la fermer après tout commen je fait moi ; hein ?!

Passer de la construction permanente et improductive d'un soi à celle matérielle car visible mesurable (enfin semblant mesurable) de son enfant le petit soi que l'on pèse carriérise au travers de preuves exibées d'une réussite ou non...

Je pense que la famille serais la forme la plus aboutie d'aliénation...

Merci Topaz pour cette réflexion que tu as laissé avancer.

Enfin pourquoi ne pas sublimer chaque chose se détachant des idéaux classiques comme le vide la folie la répétition .

 

lucie | Le 23/05/2007 à 14:13 | [^] | Répondre

Cigales et fourmis

Cher Leblase,

Va falloir commencer à comprendre que je ne dors pas quand on s'y attend. Et pour mon Frühstück, ce matin, j'ai droit à mes premiers melons pour accompagner mes tartines de tarama.

Peut-être, je te le concède, je suis dans le social quand on est plus de deux. Mais cela ne dure que le moment sensoriel. Alors que, si j'aime autant ces sports, c'est qu'on a le temps de profondément discuter, de ne plus être sociaux, de se retrouver entre individus une fois vidés/remplis/détendus. C'est en tout cas là où j'ai vécu mes discussions les plus profitables. Et je t'assure qu'elle étaient hors du social, que nous n'avions rien d'une masse, et, même si c'est paradoxal, que nous retrouvions le Sens, l'étincelle qui encourage à se dire que ce monde n'est pas si pourri.

Mais je le répète : ça, ce n'est pas du social, tout comme ce qui s'est passé avec la Duchesse ici, ou avec Jo, ou avec d'autres, ce n'est pas du social. Ce n'est pas de l'agrégat d'individualités pour faire une individualité commune. Ce n'est pas de la mise en commun spécialisée à la myrmécéenne. C'est autre chose.

Reste plus qu'à l'identifier.

 

 

Garg | Le 23/05/2007 à 14:57 | [^] | Répondre

Re: Cigales et fourmis

Empathie non verbalisable de concrète compréhention non consultée pas même emplâtrés ni de façade juste accordée au sens inhérent d'acceptation de soi des autres de l'on ne me veut pas de mal je n'en veut pas plus ; car nous sommes innocents vides et aléatoires.

 

lucie | Le 23/05/2007 à 15:27 | [^] | Répondre

con sommé d'illustration

ptite blague Roumanoff
Un homme qui saute sur tout ce qui bouge c'est un dom juan
Une femme qui bouge sur tout ce qui saute...


Il est trop facile de se laisser aller à croire qu'il n'y a aucune attente du/des partenaire et croire que notre attitude ne dépend pas de eux quand je "baise" ce qui m'arrive peu ; c'est en conditionnant l'autre à ce que je peut en attendre il est vrais qu'il y entend ce qu'il en souhaite et encore s'il en souhaite et ce réciproquement ; je doit avouer que j'en arrive aujourd'hui à préférer faire l'amour...

La fidélitée romprais avec la spontanéitée nescéssaire au profit immédiat...

Je ne pense pas ; question d'organisation de situation de recette...

De plus croire en cela me permet de changer situation recette et ingrédients sous prétextes fallacieux mais réel et auto-conditionnés..

Pas d'offre ou de demande de pulsion ?! Pourtant te sent tu vivant sans cela sans la rupture du raisonnable sans la transgression...par la pulsion ? L'individu fonctionne ausi sur offre et demande sinon ce shplouk n'aurais pas d'habitué car il correspond bien à ce que certain en attendais...

Spontanéitée dans la recette ? hasard bienheureux construction ?

Pour le couple il en est de même la forme de vie reste mystérieuse ça lui permet de s'adapter...

 

lucie | Le 23/05/2007 à 14:29 | [^] | Répondre

Quand les cons sonnent

Chère Lucie,

Etrange que tu parles de "conditionner l'Autre". Outre un facile jeu de mots concernant le conditionnement sous vide, qui pourrait diverger sur la vacuité intrinsèque de ma démarche, je me souviens d'une époque où j'étais contraint de précéder toute escale au lit d'un petit laïus pour dire à quel point les "voilà peut-être une grande histoire qui commence" m'emmerdaient. On verrait bien, et, si j'étais parti au lever du soleil sans laisser de numéro, fallait pas se plaindre, on aurait pu aussi bien la passer seuls, cette nuit.

Pour faire l'amour, désolé, je ne parle que de ce que je connais.

Sinon, ces deux phrases m'ont beaucoup amusé :

"La fidélitée romprais avec la spontanéitée nescéssaire au profit immédiat...

Je ne pense pas ; question d'organisation de situation de recette..."

Je résume. La fidélité ne rompt donc pas avec la spontanéité, et, pour les faire corroborer, il suffit d'un peu d'organisation.

Au-delà de la galéjade, j'aimerais juste, enfin, pour une fois, comprendre pour quelle raison tant de gens assimilent connaissance de l'Autre et fidélité. On ne peut pas s'amuser régulièrement avec une personne, connaître ses amis, avoir discuté de ses voyages intérieurs et extérieurs, savoir à quoi ressemble nombre des facettes de son prisme interne, sans pour autant avoir envie de changer de temps à autre, avec ou sans elle ? Je ne peux pas, bien qu'adorant les olives, ne pas avoir envie de les accompagner de noix de pécan, et piocher à l'envi dans l'un ou l'autre bol ? Alors tu peux me qualifier de picoreur de buffet.

Pour la transgression, tu inverses. Ce n'est pas pour me sentir vivant que je transgresse (c'est fou ce que les magazines féminins et les séries télé peuvent faire de mal avec leur psychosoupe à la con, pleines de prétextes, de justifications, de "inner you" et autres chiures de cerveaux diarrhéiques). C'est parce que je suis vivant que je me tamponne le coquillard de la morale. J'ai pas de temps à perdre avec des règles édictées par cet hystérique frustré de Paul de Tarse. Ce qui me limite en ce monde, c'est le temps, et c'est déjà énorme. Je ne vais pas m'imposer d'autres frontières, et encore moins m'en laisser imposer.

Ici, il n'y a pas d'offre et de demande. Y'a que du don. Comme pour le sexe, d'ailleurs.
 

 

Garg | Le 23/05/2007 à 15:41 | [^] | Répondre

Re: Quand les cons sonnent

C'est plus pour moi dans ma recherche l'acceptation de la méconnaissance de l'autre ; conditionné sous vide ; en effet il n'a comme immage de moi que ce que je donne concède comme tu viens de le faire ;d'ailleur merci ; ainsi il peut distiller en moi pistaches noisettes et autres con-diaman qui sont somme toute bien agréables car si j'accepte ne rien voir ni savoir mais d'être accessible il pourra choisir l'hologramme le programme ; mon refus ne saurais le désoler car il saurais qu'il sufit d'autres situations ou circonstances ou con dit m'en ...

De même chacun donne le temps ou essais de le recevoir..

C'est être fidèle à soi avant tout..

 

lucie | Le 23/05/2007 à 16:47 | [^] | Répondre

Re: Quand les cons sonnent

Garg

..."Ce qui me limite en ce monde, c'est le temps"...

Elle est amusante celle-là. Dis, tu ne serais pas original, tout de même?

 

leblase | Le 23/05/2007 à 17:20 | [^] | Répondre

Re: Quand les cons sonnent

Il faut faire de sa limite une limite entre soi et la limite
mais j'hésite ...


Entre ce qui est permis


et ses traces !!!

 

laseine | Le 24/05/2007 à 11:40 | [^] | Répondre

Laseine sait tracer la limite

Laseine,
Elle est trop bien celle-là: identité et féminité, empreinte et masque, à saisir et déjà prise.

Ah, cette petite Aysha!
Je la reconnais à chaque fois à sa burqa...Tant de souvenirs.
Une chose me trouble cependant: qu'est-ce qu'elle fout à Zagreb, sachant à quel point nos amis Croates sont  à peine anti-Musulman et xénophobes-sauf-si-tu-es-un-touriste-de-passage?
Pourquoi son permis de se laisser renverser sur le capot expire t'il en 2035?
S'agît-il d'une décision religieuse, juridique, sexuelle ou est-ce en rapport avec la durée de la garantie carrosserie de volvo?
S'il te plaît, Laseine, ne me laisse pas dans le doute, tu sais que ça me déstabilise terriblement.

Bon, je me tire faut que j'aille me couper les cheveux et expliquer à un pote comment placer son argent pour le perdre le plus vite possible.

 

leblase | Le 24/05/2007 à 11:53 | [^] | Répondre

Re: Laseine sait tracer la limite

très suggestif comme photo, " des empreintes d'assauts sur le capot d'une volvo sale", n'est ce pas la photo de Elle, évoquée sur avenir testiculaire..??..:))

j'avais justement envie de la voir.

 

Imane | Le 25/05/2007 à 00:32 | [^] | Répondre

outre passer quelles sont les limites ?

Il me semble deviner dans cette en peintre un corp alangui tournant le dos à celui qui le prend cet emprun te suffirais ? Prendre une image ; ce doit être agréable ; ce n'es pas de sitôt que j'oserais vous montrer celle que je vole ; je n'y suis pas assez habile...

 

lucie | Le 24/05/2007 à 16:40 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?


By occupied laseine (par ses anges !!!)

L'imagination n'est pas le mensonge. La métaphore n’est pas une figure de rhétorique. Sincèrement je ne sais pas si c'est agréable de prendre une image mais il est souvent amplement suffisant et plus facile de placer une image devant les yeux pour qu'elle se substitue à une idée qui se débat dans la tête.

Le "permis de Aicha" et l'image de la "trace sur la volvo" ne sont que des représentations illustrant le propos, qui reste bel et bien : "j'hésite entre ce qui est permis et sa trace" et que certains trouvent complètement mouedder !

L'Empreinte, la marque, la trace, la bavure, la cicatrice, l'impression, l'indice, l'ombre, le pas, le relent, la réminiscence, le repère, la ride, la signature, le sillage, le sillon, le tigmate, la tache, la traînée, le vestige et le reste ... tout ça c'est encore moi et déjà plus moi, à saisir et déjà pris (merci leblase). C'est à cette seule condition que je pourrais espérer placer ma limite entre moi et ma limite !

Je vais te faire une confidence. Quand j'étais petit, et que je passait l'essentiel de mon temps à courir de terrasse en terrasse sur les maisons en terre du bled, je scrutais le ciel et me demandait ce que pouvaient bien y foutre les anges ! Mon père disait "ils balayent". Ma mère disait "ils sèment des étoiles". Je les voyaient les nuits d'hiver, flaner deux à deux, en nous tournant le dos. Je pensais que Dieu envoyoit les nuages et les tempêtes pour nous cacher le derrière des anges. Ma grand-mère, dans sa sagesse, savait très bien que deux anges ne peuvent suffir à un homme, mais elle s'accomodait très bien de cet état de fait et quand elle se levait à l'aube pour sa première prière elle me bordait pour protéger mes deux anges à moi du froid.

C'est ainsi que j'ai compris que j'étais partagé entre trois monde au moins, celui de mon père, celui de ma mère et celui de mon allègre imagination. Je n'ai pourtant réussi à dessiner aucun ange, car comme dit Kate plus bas l'UN est évolutif, ils ne sont plus ce qu'ils étaient lorsqu'ils sont ce qu'ils sont comme ils n'étaient que ce qu'ils ne sont pas. Insudieusement le temps s'introduit. L'instant s'agite. Ce qui a eu lieu et ce qui'aurait pu avoir lieu concourent vers la même fin : le présent toujours. 

Lles oiseaux ne voient pas les anges alors ils volent plus haut,
Les avions n'ont que faire des anges alors ils volent plus haut,
Mon coeur aime les anges alors il vole en éclat et plus haut.

Mais pour gouter à tout il ne faut peut-être rien aimer !

 

laseine | Le 25/05/2007 à 00:54 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

"j'hésite entre ce qui est permis et sa trace" et que certains trouvent complètement mouedder !"

la plupart des jugements hâtifs sont faits à l'encontre des personnes qu'on juge de nous juger..pourtant toi qui prone l'errance..être qualifié de mouedder ( égaré), ne doit pas trop te déplaire, errer..c'est un peu chercher..ou même chercher à s'égarer..mais c'est vrai que c'est relatif, ça pourrait sonner péjoratif si ces "certains", sont petris de pragmatisme, éprouvent le besoin de sentir la terre ferme sous leurs pieds, las limites qu'ils se sont fixés devant eux quand ils tendent les bras, pour ne pas ..s'égarer, deborder, dépasser..ils parlent de se structurer, recadrer parfois même ils parlent de discipline..alors ils ont comme ça un petit air de petit général qui se compose une mine de petit affairé important, qui pense avoir des obligations à honorer, des responsabilités à assumer, qu'il n'a pas droit à l'erreur, qu'il n'a pas droit à érrer, parce qu'il doute de pouvoir retrouver le chemin du retour si jamais il s'égare...peut être que ces petits généraux, connaissent très bien leurs limites et qu'ils ne s'estiment pas aptes à s'égarer et sortir indemnes de toutes les errances, peut être aussi, ils pensent qu'ils s'appartiennent pas vraiment à eux même, mais plutot à leur famille qu'ils entretiennent, leur môme, leur boulot ou leur mission, n'ont pas le droit de se gourrer, toucher le fond, s'enfermer 3 jours à deprimer,  parce la vie n'attend pas..

 

Imane | Le 25/05/2007 à 03:26 | [^] | Répondre

les limites ? outrée

Des obligations à honorer ; le petit général le soldat de plomb c'est peut être pour cela que rien n'est écrit peut être pour la suspension que permet l'aléatoire ; le plomb fond au soleil sa peinture s'écaille ; pourtant il reste souvent le jeu favori des enfants fétichistes..

Appartenance=aliénation=dévotion=dévouement=oubli de soi=outch !!

Dans la prise de pied dans le tapis (autant réel que le sol ) ce ne sont que nos corps qui s'ébranlent le réel lui ne change que si l'acteur choisi un autre rôle ; personnellement je trouve que de Sisi à Monaco l'impact est flagrant dans l'incarnation ; mais là Gainsbour l'ange au cigare me vient en aide "douze belles dans la peau".

 

dactylo | Le 25/05/2007 à 14:10 | [^] | Répondre

Re: les limites ? outrée

Euh....en quoi c'est fétichiste, un môme qui joue avec un soldat de Plomb, en quoi c'est plus fétichiste que Ken ou Barbie ?

 

Imane | Le 25/05/2007 à 14:32 | [^] | Répondre

Re: les limites ? outrée

Ken ou barbie sont deux objet ; le soldat lui est manipulé par ; bien sur ici chaqu'un peut se glisser où il le souhaite...

Le soldat de plomb le petit caporal interagirais avec les cantinières ?

 

lucie | Le 25/05/2007 à 15:02 | [^] | Répondre

L'alienation c'est aussi l'utilisation de soi par une autre partie de soi .

L'alien nation c'est le patriotisme d'un rôle que l'on aime être ; au prix du renoncement à un autre ; la division de l'individu ne fait pas que l'asservir ; elle le dessert.

Cerise sur le ghétho cet enfermement mise en place du martyr cache souvent la potentialitée infinie des situations ; car ces rôles ne sont pas conditionnés à la situation mais à notre volonté d'acteur.

Se mentir à soi c'est mentir aux autres ou inverse car c'est croire que rien n'es possible hormis la mis-tif-ication ; pourtant la véritée est ailleur.

L'acceptation du passé est difficile , de l'opposition aux autres ; qui ne sont que projections de ce que l'on refuse en soi ; la diabolisation d'un présent (car il existe des mondes parrallèles) c'est le refus de soi en lui ; du présent en soie.

 

Anonyme | Le 25/05/2007 à 17:18 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?


Mais pour gouter à tout il ne faut peut-être rien aimer !
Rien aimer ? C'est comme si tu demandais à quelqu'un qui n'a plus de goût de goûter à tout....POur goûter à tout, Il faut sans doute aimer à la hauteur de tes anges, aimer comme un fantôme ou comme un artiste qui cherche d'abord à exprimer les manifestations, dérivations, errements des hommes dans ce qui a de plus exacerbé.

Il te ressemble vraiment ce texte, tu écris des textes très personnels en ce moment. J'aime beaucoup.

 

marina | Le 25/05/2007 à 08:41 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

un artiste qui cherche d'abord à exprimer les manifestations, dérivations, errements des hommes dans ce qui a de plus exacerbé.

je ne suis pas tout à fait d'accord Marina, ta phrase me rappelle les testeurs de yaourt, au final, on en sort, gavé, au moins barbouillé, si ce n'est pas usé..

 dériver, errer, pour s'exprimer n'est pas une obligation, sinon qu'elle est la part de l'imaginaire ??

l'artiste a le don, de percevoir et d'exprimer ce qui nous échappe, ce qu'on sait pas dire, même au cours de la vie de tous les jours, un détail, un petir rien l'inspire, il n'a pas besoin de se sacrifier au déviations et ni aux errements..

L'artiste porte l'exacerbation en lui même..même quand il se préserve.

 

Imane | Le 25/05/2007 à 11:57 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

Imane
Permets-moi une question très personnelle...
As-tu connu beaucoup de testeurs de yaourt?
Pourrais-tu, sans dévoiler leur identité, nous dire quelles sont les petites particularités de ces étranges bipèdes (je les suppose bipède, mais à toi de nous éclairer)?
J'aime ton déroulé gavé, barbouillé, usé...Une description de l'excès.

 

leblase | Le 25/05/2007 à 12:57 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

Le yahourt heu là franchement je vient de découvrir le tahity douche Gommante peeling pêche des îles outre le fait qu'il lave (maman est une fan du gadjet) on a une putain d'impression de devenir un holly wood chewing gum... Horrible ce débalage d'odeurs puis dix minutes après masse tics à zion plus rien...

Mais bon à ce qu'il paraît c'est aux extraits naturels ; alors...

 

lucie | Le 25/05/2007 à 15:14 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

Imane j'adore tes déviations personnelles, très étonnant....Le yaourt !
Boh, tu sais, rien de très important à dire là-dessus...
c'est bien ta conclusion...saluti, je dors maintenant....

 

marina | Le 25/05/2007 à 13:18 | [^] | Répondre

outrée du passé je persiste

Emulation plus qu'exacerbation ; peut être c'est parce que c'est dans la dérive que l'on cherche le plus l'étoile du nord (assez loin et froide pour qu'on puisse l'idéaliser à son aise) .

Je mettrai bien de la musique ; la tordue champ libre la n°6.

La dérive un idéal car toujours fixé vers l'horizon et ce qu'on peut s'en représenter.

même album la 9

Car l'idée est souvent meilleure car non sujette au réel ni même a l'assentiment.

"des bastions de rebelles"

 

lucie | Le 25/05/2007 à 14:21 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

marina


Pour goûter à tout il faut peut-être rien aimer
 
me paraît très logique si on précise ce qu'est tout. Par exemple:
Pour goûter à toutes les femmes il faut peut-être n'en aimer aucune
Pour goûter à toutes les femmes il faut peut-être n'en aimer aucune en particulier 
Pour goûter à toutes les femmes il faut peut-être n'en aimer aucune en particulier mais les aimer toutes.

 

leblase | Le 25/05/2007 à 12:54 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

Oui Leblase c'est exactement ça, en aimer aucune en particulier,  un kaléidoscope d'artiste  ? 

 

marina | Le 25/05/2007 à 13:11 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

oui, sympa !!..si seulement l'amour était un choix..:))

 

Imane | Le 25/05/2007 à 13:38 | [^] | Répondre

Ah bon ?

Ce n'es pas un choix ; souffrirais tu d'une hyper-tricose du prépuce ?

(T'as le gland velu ?)

Je pense que malgrès les effort de rattrapage de l'inconscient ce dernier courrira toujours plus vite que nous et donc choisirais à notre place alors asseyons nous laissons lui le temps...

Une fois les critères compris ne restant plus qu'a les élimer...

 

lucie | Le 25/05/2007 à 16:11 | [^] | Répondre

Re: Ah bon ?

ben oui, ce n'est pas un choix et tant mieux, je n'étais pas là entrain d'mettre un souhait..et puis oui, l'inconscient choisit quand même, il ne s'agit pas d'un choix volontaire, et pis, je n'ai pas le prépuce velu, ni même de prépuce..enfin, je l'ai jamais eu..et je m'en porte très bien..

 

imane | Le 25/05/2007 à 17:38 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

Imane,
Je vois que lucie se pose de graves questions sur ton prépuce ;-)
Tu nenous en avais jamais parlé: tu as vu que grâce à elle c'est devenu un confessionnal (maman en string, tout ça..) alors n'aie pas peur et dis-nous tout sur ton prépuce en particulier, et ton gland en général!

 

leblase | Le 25/05/2007 à 17:39 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

Commen ça le gland général ? je le croyais tout piti... enfin c'est peut être les morpions du prépuce sus-dit qui le démangeaient au point de se glisser sous la vareuse/véreuse.

Parler de gland ; on en a pas eu assez pendant les erections pestidentielles...

 

lucie | Le 25/05/2007 à 17:48 | [^] | Répondre

commen ça on voit pas que tu ris...

J'avais oublié le déconcerté tracté de la situation ; merci...

:o)

 

lucie | Le 25/05/2007 à 17:51 | [^] | Répondre

Re: outre passer quelles sont les limites ?

Oups, trop tard, j'ai raté l'occasion de la jouer à la Donydami !!...:))

 

Imane | Le 25/05/2007 à 17:59 | [^] | Répondre

Re: Consommé de frustration

Faire l'amour serais un luxe que tu t'interdit ?! Baiser en me disant que c'est la dernière fois ne me fait pas jouir... enfin ça reste personnel... La bourgeoisie du sexe serais ceux riches de partenaires ou d'occasions le luxe en serais le gaspillage...

La fidélitée : la misère sexuelle...

Là c'est d'une misère humaine et éthique...

Prendre en considération l'imaginaire du partenaire ce qu'il en attend... bien sur acceptons que ces attentes peuvent rendre la partie ininteressante au possible...

 

lucie | Le 23/05/2007 à 14:51 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

Illustration (premier degré publicitaire), chez Daihatsu , on se met en quatre pour nous les filles

 clique sur "Ihr Trevis-Typ"

http://www.my-trevis.de/

La Trevis à Bibi ( que je bise au pasSage)

Lucie, chère ancêtre

ton collectif de nanas féministes ? toutes des mal baisées!

 

el azouz B | Le 23/05/2007 à 08:21 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

Je pense pas , le corp ne réagit pas qu'au hormones mais aussi à des clef inconscientes telles que confort possibilitée de conception érotisation de soi de l'autre ; sécuritée . Donc le partenaire importe moin que la situation .

Il a du falloir beaucoup de déception pour une perte si importante d'image de rôle car le milieu ne le lui permettrais plus néanmoin au vu des scission de l'être je ne pense pas que leur sexualitée ai quoi que se soit à voir avec le texte ici c'est une transe d'écriture automatique et donc détaché de la vie courante .

Je ne doute pas que tu te ferais un plaisir de leur remonter le moral au même rythme que les jupes...

Peut on retrousser un moral ?

 

lucie | Le 23/05/2007 à 12:45 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

lucie
La structure de tes commentaires, que tu l'aies décidé ou non, est très fine.
Tu es une dialecticienne, émérite, diplomée, naturelle ou pas je l'ignore, mais c'est ainsi.Tu es douée.
Plein de petites manières que je ne dévoilerai pas le démontrent.
Pourrais-tu cependant te débarrasser de ta faute récurrente ?(sécurité, qualité, quantité, séxualité..aucun de ces noms propres dérivés d'adjectif ne prend de e à la fin) dont je ne sais si elle est volontaire, involontaire, résultante d'une langue maternelle étrangère ou non.
Car elle fausse la perception que l'on a de toi, et c'est dommage (Cet aparté -pas très aparté puisque tout le monde peut le lire mais on s'en tape: tu sais que je ne t'ai en aucun cas manqué de considération- mis à part et surtout ne le prends pas mal: leblase moi-même fait un tas de fautes de frappe, et je n'ai pas mal pris quand Elle m'a interdit le s à la fin du vocatif): le contenu et la forme de tes commentaires sont si contrastés qu'il y flotte une part de mystère et d'acidité (genre elle se paye ma tronche) très attirante pour tes lecteurtrices.
Tout ceci sans cesse sexué, et érotique

..."tu te ferais un plaisir de leur remonter le moral au même rythme que les jupes"...


Tu as raison de soupçonner qu'il a dû falloir beaucoup de déception aux auteures de ce texte pour en arriver là. Cette déception ne les empêche d'ailleurs pas de demeurer aveugle à leur situation puisqu'elles restent coincées dans la posture du procureur, accusant non plus l'homme qui les opprimait mais la femme qu'elles ont cru devoir devenir.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 14:43 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

Intéressant sur le devoir devenir ; et pourtant...

Suis nulle en orthographe j'essais de faire des efforts mais...heu il est où le correcteur ? (ai trouvé) D'ailleur merci de ta prévenance de même que de l'ordre de tes soucis vis-à-vis de mon image...

Le procureur serais celui qui critique c'est une horreur de la sociologie la critique intégrant l'erreur la rendant immuable la pardonnant d'avance l'intégrant au shéma . Ainsi dénoncer un état de fait met en place l'excuse d'une situation j'en suis arrivé à haïr Bourdieu car il sert d'excuse à l'échec et à la renonciation scolaire...

J'aime jouer sur la sexualisation c'est un levier puissant les attentes humaines de notre génération en sont le reflet ; c'est pour moi une motivation forte ; à décliner l'érotisation j'aprend les reflexes humains et touchant de recherche d'un soi...pour l'autre...

Et puis baiser reste un plaisir un peu comme manger ; quand je m'emmerde c'est quand même cool...

 

lucie | Le 23/05/2007 à 15:09 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

lucie,
Eh non! Le procureur ne critique pas.
La critique, élément ou substrat d'analyse, est utile autant que nécessaire.
L'analyse du présent comme du passé est indispensable à qui veut prospecter.
La critique ouvre sur différentes routes possibles et apporte souvent des truelles, des bottes et des cartes pour déchiffrer les méandres de l'espace mental.


l'image du passé pointe vers le futur,
mais il convient de la lire

Le procureur ne critique pas, il accuse!
En accusant, il arrête tout: le progrès, le criminel, la vie à venir, le passé, le choix.

Procurer c'est donner
Mais le procureur arrache l'impensable

Après ça, le juge condamne.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 15:38 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

Non je réfute le procureur cure la maladie afin que le juge n'ai point à trop sévir ; enfin ici au niveau conscience notre pro-coureur nous offre alternatives diverses et variés mais d'agréments différents ; substrats de nos identités ; mais cette cartographique n'es possible qu'en acceptant l'idée que nous ne connaissons ni le bien ni le mal ainsi elle n'es pas limité par une quelconque auto-censure intellectuelle ou morale...

Ainsi ni noir ni blanc mais de toutes les douleurs  heu couleurs...

La censure dans l'action pas dans l'immagination ni dans la réfection...

 

lucie | Le 23/05/2007 à 16:15 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

Elle,
Lorsque je me suis connecté au shplouc aujourd'hui et que j'ai vu les premières discussions, je me suis douté que tu allais nous faire un cadeau.
Quel Cadeau!
J'ai oublié la marque et le modèle de la voiture de Bibi, mais bravo. (en plus j'aime bien la photo avec les stop allumés)
La pertinence de ce lien laisse sur les fesses (moulées bien sûr).
L'homme-objet et ses artifices ferait donc vendre une voiture? Les Allemands ont conscience que la certaine liberté d'expression sexuelle chez la teutonne et le teuton homo permet de proposer le petit plus qui fait vendre une auto.
Tu vas finir par devenir notre spécialiste de l'automobile.
Tu nous avais déjà démontré que pour toi, la démonstration du lien Eros et Thanatos qu'évoque Garg par ailleurs, n'a pas de sens: tu lui préférais Eros et autos (Eros et Volvos, plus précisément).
 
Je note pourtant que la voiture est toute petite, l'objet sexuel est masculin. On en déduit que

  •  voiture petite+ objet sexuel à couilles= acheteuse.
Alors que pour vendre la merco ou la béhème, on va coller sur la carosserie un objet sexuel féminin, et donc
  • voiture grosse+objet sexuel à vulve=acheteur.
Bien. J'ai maintenant besoin de tes conseils, que je ferais remonter directement à Carlos Ghozn qui est bien dans le caca.

l'image érotique flagrante de ce couple
peut-elle vendre un 44 tonnes, ou un scooter à deux places?


 

leblase | Le 23/05/2007 à 14:18 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

Pour répondre à cette question je vais m'adresser à mon concession-naire !
(quoi que... la queue de cheval laisse un espoir en rebellion )
C'est super ici !
Je ne sais plus, alors en vrac :
- si je dois défendre la femme ou le hérisson (comment ça c'est pareil?)
- si pour affirmer mon identité, je dois montrer mon sexe ou adopter un pseudo (ou l'inverse!)
- si je dois fréquenter les karaokés asiatiques pour voir Lacan ENFIN mis en musique !

- si je dois avoir peur de la mort, ou simplement peur de mourir Vive! (enfin ...si ça je sais!)
Mais:

- Suis d'accord sur le fait qu'il n'y a rien de pire pour une femme qu'une autre femme
(on vient de me prêter, j'sais pas pourquoi?, " le Corset Invisible" mais pas le flingue qui va avec ...où comment manipuler les espèces...Merci les copines!)

Que:
-  "Ah bon ? ca n'existait pas les Pétasses avant le Féminisme?" 
(mais "Tu n’Envieras point"! et aussi "La voie qui te semble la plus facile n'est pas forcément la meilleure!"..OKAY puisqu'il le faut Sublimons alors!)
-  le féminin de "Salaud" c'est "Conne" et je gage que certains ont dû en connaitre beaucoup (Et qu'on ne me dise pas "T'es la Première!" et je ne vous dirais pas "Tu es le Dernier!" )
-  "Ah bon? Même si JE profite des acquis des précédentes, JE n'oublie pas que le féminisme c'est aussi la lutte pour la survie de tous dans certaines contrées, même si cela ne rend pas nos sourires plus beaux une fois obtenue (et là: ADMIRATION!)

Voila bien d'autres et j'en oublie..
mais Bravo (Non je ne suis pas sponsorisée par F...) et vraiment très impre_sssionnée
pour vos rebond_isssseuh_ments respectifs...!!

 

Manue | Le 23/05/2007 à 16:00 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

Wahou quelle concession d'air !!!!!!!!

Bon alors : question commune on se fait une soirée pyjamma ?!!

Morte (de rire)

Hologramme plat

 

lucie | Le 23/05/2007 à 16:28 | [^] | Répondre

Re: Abj-ect,

Salut Manue
Bienvenue dans le shplouc,
Ah le vrac!
Tu nous parles du vrac (bon d'accord au début tu sembles assimiler queue de cheval à rebéllion... S'il est vrai que comme le disait Gérard de Nerval "Il n'y a pas d'amour sans rebéllion" je ne lierai pas la queue du de cheval à la rebellion, tant ces katogans me font souvent penser aux restes de bananes sur le front des contemporains d'Elvis (il n'est pas mort!) que l'on voit parfois dans les images de réunions autour de le Pen.
Non pas que j'associe l'un ou l'autre style d'habillage capillaire à un parti politique: je veux simplement dire qu'elles dénotent souvent un refus de passer à une nouvelle étape de la vie: la rebellion, ses objets, ses sujets, ses formes et ses manifestations doivent sans cesse être renouvelées à défaut de ne devenir que des slogans creux.
Bon, où en étais-je?
Le vrac!
J'adore le vrac et ton vrac aussi.
La femme et le hérisson seraient pareils? Quelle terrible supposition...La hérissonne, peut-être, mais ce hérisson... Pareil, alors que c'est votre différence qui me séduit tant?
Mais tu as raison: ton identité dépend-elle d'un pseudo sexué? Notre ami très respecté Donydami nous fit danser sur cette ambigüité, ses hormones habilement dissimulées sous les neutrons.
Bon, alors Manue ou Manu pas e, à toi de voir.
Pour Lacan en musique, tu peux désormais oublier les karaokés asiatiques, par contre tu peux emporter ton ordi portable au massage Thailandais: merci Laseine!

..."- Suis d'accord sur le fait qu'il n'y a rien de pire pour une femme qu'une autre femme"...

Moi qui toute ma vie ai eu la chance de me balader avec de très belles femmes, j'ai toujours vu comment les femmes se jaugeaient entre elles, et m'évaluaient au quotient de beauté/sex appeal de celle-ci.
Bref nous autres hommes ne valons aux yeux des femmes que par notre capacité à lever des canons.
Ce qui en dit long sur l'instinct intrusif de la chasseresse.
Là je me marre et j'en connais d'autres qui doivent se marrer aussi.
J'aime ton style à toi aussi, héhé.
Bon, les pétasses existaient depuis l'invention de l'orifice qui dissipe le vent ou les gaz: il est certain que ça n'a rien à voir ni avec le féminisme ni avec le machisme.
Faut que je te pose une question O Manue:
Si le féminin de "Salaud" c'est "Conne", quel est le masculin de "Con" sachant qu'un con est parfois plus féminin qu'une chatte?(non je ne te dirai pas que tu es la première, mais je ne peux pas parler pour les autres: tu sais, les autres...ça nous échappe toujours.)
Bon, eh bien tu as fait une belle entrée en matière.
Merci pour les compliments, qui s'adressent à nous (dont toi) tous.
Ah, quel dommage que tu ne sois pas sponsorisée...


 

leblase | Le 23/05/2007 à 17:11 | [^] | Répondre

Re: Abj-ec-tifs

Nous sommes d’accord !

Si il y a rebellion…c’est qu’il y a Résistance,

Si il y a Résistance …c’est qu’il reste à conquérir

Or qu’elle est la plus belle conquête de NOUS ? L’Etalon !

 

Mais un peu de compassion,  tu vois bien que dans le cas qui nous préoccupe

la prochaine étape est Gazeuse.

On comprend dès lors certaines réticences ou…. simplement qu’il y a eu grève du coiffeur

Je note rapidement les indices pour cause de repèrage  :

-  ne porte pas de queue de cheval, ni banane= n’affiche pas physiquement ces refus

(fais gaffe… t’es sur que ton coiffeur est ouvert ?).

- aime les beaux bijoux = ne vaut-il a ses propres yeux que par les joyaux qui le parent ?

(ce qui en dirait long sur …)

Conclusion: n'est pas sur la photo!

A la question posée et pour ne pas donner ma langue aux ...echappés

je dirais que, le masculin de « con » est se « suffit à lui-même »  ou encore « SexToy » ….

 

ManuE | Le 23/05/2007 à 20:13 | [^] | Répondre

Re: Abj-ec-tifs

Les forgerons du cercle de kayes tinrent conseil : puisque les blanc l'ont descidé , la mauvaise centrale se fera quoiqu'on dise quoiqu'on fasse. On a jamais vu quelque chose ou quelqu'un s'opposer avec succes à la volonté française . Alors autant que l'un des notres se joigne à l'affaire pour informer la communauté de ce qui va se passer vraiement dans l'usine. Et aussi pour protéger le fleuve dans la mesure du possible.

Il ne restais plus qu'a trouver un volontaire.

extrait de madame bâ

 

lol | Le 23/05/2007 à 20:42 | [^] | Répondre

Abjects tifs, et pis têtes

"Sextoy", masculin de "con" ? J'aime bien.

Mais j'aime davantage encore cette petite phrase du bon Molko : "a cock in a dildo's disguise"

 

Garg | Le 23/05/2007 à 20:45 | [^] | Répondre

Abjects tifs encore un coup de raiponce...

Coupe toi les tifs la sorcière arrive fait en une corde mais non pas pour te pendre balance là oui là la fenêtre t'arrive pas à descendre... pas grâve y'a toujours un con pour monter... un con-sonnant allez dit sonnant ; un con-sidérant un con scien tif hic suis sâoule vais gerber...

 

lol | Le 23/05/2007 à 20:55 | [^] | Répondre

Re: Abj-ec-tifs

les boissons gazeuses filent la gerbe la comme une otée a l'écharde outch

encéphalolhogramme à plat

 

lol | Le 23/05/2007 à 20:45 | [^] | Répondre

man nue

EXIB !!!

 

lol | Le 23/05/2007 à 20:56 | [^] | Répondre

Re: man nue

Ben quoi ?

 

lol oh une bouche en coeur de clef à pipe | Le 23/05/2007 à 21:01 | [^] | Répondre

Re: Abj-ec-tifs

ManuE avec un grand aime et un grand heu,

Si mon coiffeur est fermé alors que j'ai rencart avec lui aujourd'hui je lui met la boule à zéro ou pire: je lui fais le katogan.
La rebellion dans l'amour n'est pas la résistance, mais alors pas du tout du tout. La Résistance est une tactique classique de séduction, ou d'incertitude, mais en bref on recule pas à pas jusqu'au lit (ou à la table, la baignoire, la banquette, le capot de la voiture).
Alors que la rebellion est une dynamique, une énergie créatrice apportée dans une histoire d'amour entre deux êtres: la rebellion implique la force d'être soi-même sans exclure l'abandon à l'autre.
Pour tes indices, un indice:
-ni la queue de cheval ni la banane n'expriment d'autre refus que celui de voir que le temps passe. Exprimer le refus d'un modèle imposé devient plus subtil, vu que les modèles sont multiples.
- si aimer les beaux bijoux veut dire aimer les jolies femmes, oui. Si aimer les jolies femmes pour simplement parader, je dis non. Si aimer les beaux bijoux veut dire avoir une montre  aussi grosse qu'une moto, je dis non aussi.
Découvrir la beauté chez une femme demande sans doute plus de liberté d'appréciation personnelle que de se laisser séduire par la clinquance habituelle faite de conformité à la mode, de maquillage trucmuche ou de rapport poids/hauteur réservé à Photoshop.
A sextoy je préfère autre chose, mais ça ne regarde que moi et ma belle.

 

leblase | Le 24/05/2007 à 11:14 | [^] | Répondre

Re: Abj-ec-tifs

Le Blase

J’ai comme une intuition ( mais vraiment une faible lueure à cette heure) qu’il doit bien exister quelquepart une équation visant :

-         à démontrer sans m’appesantir , que tant sur l’acte de rebellion que sur le SexToy (au passage merci  à Garg pour explication de tête) , les sujets ont subis une dérivation propre à ce lieu

-         et à justifer les associations d’idées qui m’ont conduit à ces raccourcis

Alors j’ai cherché, cherché…(un peu)…quelquechose de vectoriel

Et j’ai trouvé cela (soit tout le contraire ou presque de ce que je cherchais)

La Courbe de poursuite

« On appelle courbe de poursuite la trajectoire d'un mobile M (le chasseur) dont le mouvement est dirigé à chaque instant vers un autre mobile M0 (le chassé), dont la trajectoire est nommée courbe de fuite. On considère en général que les mouvements de M et M0 sont uniformes, de vitesses V et V0 = kV. Comme on pourrait s'y attendre, le chasseur rattrape le chassé à coup sûr si et seulement s'il court plus vite que lui (k < 1) ; Lorsque les deux vitesses sont égales, la distance entre le chasseur et le chassé tend au cours du temps vers une constante a, et la courbe du chasseur tend à devenir la tractoire de celle du chassé avec une laisse de longueur a. On peut aussi considérer des courbes de poursuites sur des surfaces : à tout instant, le chasseur se dirige sur la géodésique de la surface qui le joint au chassé »
(Voir aussi les applications en texte et graphique en conclusion de la "Courbe de poursuite Mutuelle"....)

Mais Avant j’avais trouvé CA  (n’y voyez donc aucun rapport de causalité à effets 3D) qui n’était pas non plus ce que je cherchais, d’où ma poursuite....

Tout ceci  pour dire, en language plus grammaticale à défaut de poètique, que la fonction principale "Sujet" est irremplacable voir incomparable (qui donc y a songé ?) à la fonction complément d’"Objet", surtout lorsque celui-ci est non-substantiel et je suppose, mauvais substitut d'essentiel…. ( Monsieur le Procureur!)

 

Ce dont vous parlez fort bien...

Très Belle journée

 

Manue | Le 25/05/2007 à 07:23 | [^] | Répondre

Re: Abj-ec-tifs

ManuE

Votre commentaire me plaît beaucoup pas mal (je viens juste de le découvrir et je dois filer une petite heure.
Je reviendrai sur vous, si je puis m'exprimer ainsi sans que vous ne me mangiez la tête).
Menthe religieuse...
Tsst tsst

 

leblase | Le 25/05/2007 à 12:59 | [^] | Répondre

ManuE aurait-elle les qualités de la menthe?

ManuE
Eh oui, le temps a passé: la petite heure est devenur plus longue, s'est étirée jusqu'à un orage violent tombé là où je me trouve depuis ce midi.
Dans les champs désormais en jachère, les cocquelicots, l'avez-vous remarqué, ont proliféré.
Eux qui étaient bannis des champs par les bons produits pesticides du PAC.
Après la sècheresse, les rus se sont petit à petit mis à charrier à nouveau


quel rapport non-substantiel à la dérive inévitable du Sujet?

A première vue, aucun. Comme vous l'avez deviné, c'est cet aucun qui fait sens, puisque le complément d'objet est appelé, dans ce lieu, à n'exister qu'à condition que l'un de nous décide de le sculpter, le peindre, le mettre en musique, le chanter, l'écrire, le revendiquer, le conceptualiser, l'éliminer ou le prendre à partie de quelque façon que ce soit.
Bon, ça fait vachement moderne et Alain Badiou cette réponse, non?

 

leblase | Le 25/05/2007 à 19:12 | [^] | Répondre

tous nommés, même les oubliés ?

Blasenruralité,
J'espère qu'au moins tu as pensé à installer des récupérateurs d'eau de pluie ! Parce que c'est bien beau l'identité, l'individualité, DNM jamais crevé, les disparités, marina plus alitée, toutes nos personnalités, garg toujours éveillé, 390 petites cases commentées, kb héhé pas besoin de cherché, Imane attends je vais trouver, Elle auto-mobilisée, Stéphane tout à jyter, tilly pharingitée (c'est marina qui t'as contagionnée ?), une rose pas très parfumée mais joliment nommée, complex tout en Katé, a D is a D in my Dé, Nonihil retrouvé, les murs fresqués, lucie pas toujours identifiée, les petits N envolés, laseine occupied mais jamais rassasié, les pionniers photographiés, un singe américanisé, toutes vos langues parlées et toutes ces pensées dénommées, consommées, triturées, j'en suis toute fatiguée, jo qui va reviender, Yael rien à dépasser, ayoub trop pressé, Yves si vite passé, Imane si, is, j'ai trouvé : enyahourtée ! Manue menthe dérivée, ab6 qui veut se marier, et ceusses celles que j'ai pas nommées, désolée, et toutes nos leblaseries illuminées... un hérisson, à la place de la télé.
Mais la question principale, ça serait peut-être comment va-t-on faire pour ramer si la pluie se met à déserter. Quand même, s'agirait de cogiter, pour de vré.
Sur ce, je vais me coucher.

 

ancolie | Le 26/05/2007 à 01:13 | [^] | Répondre

Re: tous nommés, même les oubliés ?

ancolie,
Quel rythme!
Tu le fais rarement, alors qu'à l'évidence tu as des dispositions pour la poésie à la John Giotto, ou pour le slam.
Tu peux signer de ton petit corps en bonne santé, ça nous changera  de l'autre que tant de jeunes imitent maintenant en se promenant avec une canne.

 

leblase | Le 26/05/2007 à 18:18 | [^] | Répondre

Re: tous nommés, même les oubliés ?

Blase,
De Giotto, je ne connais pas celui des mots, seulement celui qui a peint à fresco...
Mais toi, il me semble bien t'avoir lu dire que tu avais des textes qui devaient être mis en musique, non ? Et qu'en est-il ?

 

ancolie | Le 26/05/2007 à 21:54 | [^] | Répondre

Re: tous nommés, même les oubliés ?

ça prend son temps, mais c'est normal. Comme je crois l'avoir dit, ce ne sera pas la première fois.Plein d'éléments jouent, entre la production, l'interprétation, le mixage, la prom, etc
Moi je suis qu'un ptit gars quécrit au clair de la brune

 

leblase | Le 26/05/2007 à 22:04 | [^] | Répondre

De l' EEEAAAAUUUU

Que pourrais je dire si l'eau ne saurais suffire ; ne pourrais t'on laisser nos larmes pour hydrater ; ce lieu qui fût si frais ; tu ne saurais m'aider , savoir ce qui fût fait ?
 
Forages et barrages excavations variées ; n'ont elles pas suffit ; à remonter ; le cour de nos vies ; enfin si l'eau ne coule ; noyons nous dans la foule ; cessons donc de penser ; et laissons nous bercer ; car ces ressacs immenses qui nous refluent en transes ; nous amènent à flotter pour mieux en émerger ; enfin si elle est glauque  ; ce n'est qu'par notre faute ; cette eau ce cloaque ; sont le réceptacle de nos sécrétions malsaines et envies soudaines irréfléchies et variées ; par trop spontanés.

Lourdes de conséquences forment le tissu dense de nos coupables transes.

 

luc si | Le 26/05/2007 à 23:40 | [^] | Répondre

Re: De l' EEEAAAAUUUU

luc si

C'est marrant ce que tu dis: ça va si bien avec la suite..

 

leblase | Le 27/05/2007 à 00:26 | [^] | Répondre

Re: Human-ism

Salut Anonyme,
dépêche-toi de te trouver un pseudo quelconque si tu veux discuter le bout de grâce.
Donc, tu penses avoir peur des mots en isme: c'est compréhensible, à partir du moment où tu attaches aux mots une importance manifeste.
Lorsqu'un mot t'arrive en pleine face au lieu de faire s'intégrer le sens porté dans le territoire de ta sémantique personnelle et, comme on dit aujourd'hui, portable, alors ce n'est eefectivement un sens mais une pancarte: c'est du spectacle comme dit l'autre téologue.
Mais ce isme que tu as vu quelque part a, un (court, je présume) instant troublé ton jugement car tu as vu admiration et sensibilité de la gent féminine, selon tes termes, là où il y avait admiration devant et sensibilité au...corps féminin.
Eh oui, on est des bêtes ici. Hormones contre hormones, je suppose, activées par des rondeurs, des creux, des failles, des plis.
Enervés par ce que l'on devine hors cadre. Troublés par la mise en situation d'une croupe peinte et donc réifiée, présentée prostituée à nos yeux pour pas cher (je ne fais pas payer les visites sur le shplouc, comme tu as vu).
Emus aussi.
Des bêtes je te dis, ou des sauvages, ce qui ne fais pas une grande différence avouons-le. Tiens ça me rappelle cette phrase, tu sais:

"Le développement de nos villages aura certainement pour effet que le loup, comme le sauvage, devra se retirer. Tous les deux sont des bêtes de proie, même s'ils ont des formes différentes"
Admirable de concision, n'est-ce pas? C'est sûr que Georges Washington,  qui l'écrivit en 1783 avait en lui de quoi bâtir une civilisation.
Il y a aussi ta phrase:
l'homme manipule la relation pour obtenir du plaisir tandis que la femme manipule son pouvoir attractif pour obtenir des relations.
Avec çà, je suis certain qu'on peut vendre des encyclopédies, des aspirateurs ou des cotisations à n'importe quel parti politique: c'est joli, ça a l'air de fonctionner, ça semble à la fois simple et sophistiqué et ça s'écrit d'une seule main.
Ce qui m'amène au texte que tu nous adresses et qui est fort intéressant à lire, si on fait abstraction des gros mots et insultes bien inutiles.
Vois-tu, Anonyme une fois (n'oublies pas de t'onymer, pseud' patr' ou acr') ce texte des téologues aurait valu quelquechose (car il est très observateur des comportements, très pertinent sur la marchandisation, par exemple, ou la mise en scène du social) s'il ne s'embourbait pas dans ce qui est finalement, et je le regrette, une complainte mysogine.

Les artifices ne sauraient constituer un fond

Eh oui, tout ce qu'il dit est plaisant mais chaque fois qu'il écrit  "femme émancipée", je trouve qu'il pue.
Et tu sais pourquoi?
Parce que je ne vois pas en quoi tout ce qui est décrit et dénoncé diffère de ce que fait l'homme en quête d'accomplissement dans notre monde moderne. Je ne vois pas non plus pourquoi il préfère qu'une femme soit pauvre.Je suppose qu'il les aime mieux laides, également.
En somme il (le texte) se trompe de cible: il ne s'agît pas de l'émancipation de la femme mais de la réussite sociale dans son ensemble. Dans une société à laquelle il y aurait certes beaucoup à dire.
Mais autrement.

Enfin, j'espère que je mets le doigt dessus


 

leblase | Le 22/05/2007 à 21:13 | [^] | Répondre

Re: Human-ism

Il n'es peut être pas bien jolis à lire mais interessant écrit par des femmes ; ce ne sont pas mes mots ni même ma phrase mais des extraits ; peut être sont elles plus sensible à l'image rendue de leur sexe peut être plus pudiques ?

Le corp féminin est plus sujet à consomation ; bientôt rattrapé ; peut être sont elles plus attaché à un mérite personel intellectuel qu'a quelque chose d'abstrait comme peut l'être une courbe ou un creu qui de plus est quand il n'y a aucun mérite à cela ;  le féminisme représente une lutte inepte soulignant les différences au lieu de les effacer et réclamant une conduite ou l'édictant à toute une partie de la population; sous prétexte d'émancipation.

brigitte fontaine "à trop vouloir être libérés elles en ont fini par coucher avec tout le monde"

Ce texte souligne plus qu'une gnose surtout la bile d'individus qui en ont mare de devoir suivre une conduite suivie d'une autre...

Dans un premier temp pudeur timiditée minauderie énamourée puis caractère exibitionisme déluré...

Le tout sous le regard des hommes qui eux n'ont pas changé de point de vue car oui nous restons des hochet voire pour les plus doués des parc d'attraction (les cornes remplaçant pour l'occasion les oreilles).

Par ailleur je ne pense pas que se soit à la sociétée qu'elles s'adressent ni même que se soit une complainte plutôt un purgatif...

 

lucie | Le 22/05/2007 à 22:09 | [^] | Répondre

Les Cathares s'isolent

"Le corp féminin est plus sujet à consomation"

Alors ça, chère Lucie, j'aimerais bien savoir de quel chapeau tu le sors.

Ce n'est pas le corps féminin qui est plus sujet à consommation, c'est la société de consommation qui a longtemps été phallocentrée. Faire des humains des objets, c'est ça le noeud du problème. Le sexuer ne résoudra rien, il fait perdre du temps.

Remarque, je critique la société de consommation, mais je reste un féru des fast-foods corporels. Mais rassure-toi, je ne sexue pas.

 

 

Garg | Le 22/05/2007 à 22:22 | [^] | Répondre

Re: Les Cathares s'isolent

Garg,
tu sais que tu vas finir par m'énerver.
Il me faut cent trente sept lignes pour dire péniblement ce que tu déblatères en quatre lignes ( je ne compte pas les trois lignes sur ton adoubement du fast-fuck, que Benoît DDCLVII et moi-même réprouvons, celà va sans dire).

 

leblase | Le 22/05/2007 à 23:11 | [^] | Répondre

Re: Les Cathares s'isolent

Cher Leblase,

J'aime bien expédier rapidement l'important, ça laisse plus de temps pour la gaudriole. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai utilisé fast-food corporel plutôt que fast-fuck : on peut papillonner pour goûter, mais il convient de toujours s'attarder sur l'agréable inutilité de l'exultation.

 

 

Garg | Le 23/05/2007 à 01:31 | [^] | Répondre

Re: Human-ism

Du spectacle tirée du télologue  remarquons loguer théo lol avec part de jeu et nous le pluripariel serais le temp ; à des quoi ? 

 

lol | Le 23/05/2007 à 20:48 | [^] | Répondre

Re: et le mouvement vient en bougeant

laseine :
tu pourrais rajouter aussi ami-tiste, à moins que ça ne soit améthyste, vu combien tu nous est précieux ;-)

 

ancolie | Le 20/05/2007 à 13:08 | [^] | Répondre

La société vient en parlant

Un mot, kb, après bonjour : ailleurs, ou autrement, j'ai vu, je vois une communauté plutôt qu'une "société" à la Bol(t)z, "à la tout le monde". La "société" me semble un objet pour sociologue, peuple que je connais fort peu, une entité pour généraliste du jugement. La communauté jaillit de la rencontre et des instants : elle est le foyer de l'humanisme, non ?

 

Patrick | Le 19/05/2007 à 07:05 | [^] | Répondre

Re: la satiété vient en tartinant

c'est l'homme qui fait la sociétée ? le choix ? l'opportunisme dirigée de nos potentialitées... Dans un milieu quasiment abouti dans lequel il ne nous resterais plus qu'a glisser avec s'il vous plait le moins de vagues possibles. Ironique remarque car enfin il est difficile de ce laisser couler de son plein grée dans la fange de bestialitée irrespectueuse qui au final a tout de même crée nos vies bien que loin bien loin du pays des herissons des fleurs des ruisseaux des prairies des animaux des pollens...

 

Anonyme | Le 19/05/2007 à 14:59 | [^] | Répondre

Re: la satiété vient en tartinant

Comme étalon de l'humanisme peut être comme incarnation mesurant commen son entourage composa autour de ces "fonctionnalités" dans quelle optique tu comprend étalon ; tu suis le repère alors qu'en fait ton oeuil devrais regarder ce qui se compare à son côté il se dit objet fonctionnel il propose donc à certain moment un comportement d'ensemble un comportement normé ainsi tu peut saisir autour de lui l'inhumanisme ou l'humanisme celui d'aliénés comme lui scindés opportunistes potentiels ou celui d'altruistes cherchant à le comprendre donc à l'aider...

enfin si j'ai bien tout compris parce que j'ai pas tout lu Freud

 

lucie | Le 19/05/2007 à 15:11 | [^] | Répondre

Re: la satiété vient en tartinant

Humanisme et modernisme sont souvent antagonistes la fonctionnalitée a aussi du bon l'on peut être humanitairement fonctionnel et ce improductivement.

 

lucie | Le 19/05/2007 à 15:18 | [^] | Répondre

1 ou 2 € pour mon identité svp

Vu que j'ai lu plutôt en travers ces derniers temps, (ben oui, réchiflir ça me fatique en ce moment...) j'en suis encore à me demander (mais peut-être y avez-vous répondu déjà) pourquoi tu faisais la manche ? Serais-tu fauché comme les blés (c'est un peu tôt) ? Aurais-tu besoin de la participation même pour un euro symbolique de tout un chacun ? Bon alors je dépose ma petite pièce dans l'escarcelle :
Lambda de l'Etat civil Banalisé mais Labellisé Ambulant Sans papier Erinaceus



 

ancolie | Le 19/05/2007 à 00:17 | [^] | Répondre

C'est quoi "Erinaceus" ?

En tout cas c'est un joli mot, et j'ai pas envie de gougueler. Ancolie, accepte(z) mes salutations !

 

Patrick | Le 19/05/2007 à 07:15 | [^] | Répondre

espèce protégée

Nonihil,
Bien mieux que google : l'ami Garg endormi nous dirait que c'est un nom latin, qu'en général on lui accolle europaeus à la suite mais pour ce qui est de notre spécimen observable, je n'en suis pas si sûre. Pour satisfaire ta curiosité, je me permettrais de te renvoyer vers une petite planète durable de 13 ans, chère à mon coeur et caresseuse de Erinaceus justement. Cette espèce étant une grande voyageuse, sache aussi que je milite activement pour sa libre circulation ;-)


 

ancolie | Le 19/05/2007 à 08:17 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Euh, petit bug dans la police ;-) hihi !!

 

ancolie | Le 19/05/2007 à 08:18 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

au cas où on verrait pas bien les liens à cliquer : "petite planète durable" et "je milite activement"...

 

ancolie | Le 19/05/2007 à 08:20 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Chère Ancolie,

Si tu me traites encore d'endormi, ce ne sont pas les erinacées que je lâche, mais les Erinnyes. Faut pas confondre s'assoupir et s'assouplir, surtout pour qui dansait une java comme un singe.

11_Danser.mp3


Mais les hérissons, c'est en effet très profitable. Plus de limaces ni de chenilles, et de beaux choux sans purin de genêt.

 

 

Garg | Le 21/05/2007 à 21:21 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Comment ça Garg,
Tu me menacerais de la vengeance de déesses aux mains enrubannées de serpents, juste parce que j'ai pu annoncer à toute la place publique qu'à 8H17 tu semblais absent et que j'en ai déduit que tu n'avais pas tout à fait fini ta nuit ! Méfie-toi car cela pourrait bien se retourner contre toi, j'ai cru comprendre en effet qu'en certain lieu elles se transforment en Euménides bienveillantes. Donc reçois toute la mienne ;-)
Purin de genêt ! Oserais-tu faire concurrence à la tisane de marina ?

 

ancolie | Le 22/05/2007 à 23:38 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Chère Ancolie,

Tu sais que je suis chatouilleux au sujet du sommeil, moi qui le considère comme une perte de temps dont je me passerais volontiers totalement. Il ne faut pas confondre absence et inconscience. Finir ma nuit, ici, c'est sortir de boîte pour aller rester éveillé ailleurs, sur une berge, dans un lit, devant un copieux Frühstück, jusqu'au coucher du soleil, et on recommence. Si les Euménides suivent le rythme, elles sont les bienvenues ;-)

Et pour le purin de genêt, je te le conseille contre la piéride. Même si ces papillons blancs sont charmants au-dessus de ton carré de choux, il n'empêche que c'est dommage de voir tes crucifères tout rongés. Ca donne moins belle allure à la potée. Pas de concurrence, que le service de la cause des gastronomes.

 

 

Garg | Le 23/05/2007 à 02:09 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Cher Garg,
Ne plus dormir, ne pas se fourrer dans le lit chaud, tout contre le corps de l'autre, en se laissant bercer par sa respiration. Ne plus s'abandonner dans les bras de Morphée, à ce relâchement du corps et de la pensée... là juste sous le vélux en apercevant les étoiles.
Ah, non, c'est trop m'en demander. J'ai toujours beaucoup aimé dormir, et dormi beaucoup, je suis une vraie marmotte. Peut-être parce que j'associe ce moment à celui de tendresses familiales partagées. Les périodes d'allaitement avec son bébé tout contre soi pour ne pas se lever la nuit et tisser des liens forts, les siestes de vacances au rythme des plus jeunes enfants, à l'ombre du jardin... Pour moi, dormir, c'est s'autoriser à ne pas être dans la compétence, ne rien avoir à prouver, lâcher le faire, les peurs. Accepter d'être mortel aussi...

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 14:53 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Me souvient de l'adolescence encore innocents nous dormions tous ensemble on pouvais rester des journée à larver ensemble à cinq ou six pti dèj au lit puis soleil bord du Tarn puis...

Alors quand tu arrive à être à deux trois ou quatre à ce moment là où tu es rempli de contentement de soi d'acceptation de tes action donc de l'inaction alors là hum...

Seul et vide...

Car seul on ne se sent jamais fini seul on n'a pas l'impression de suffire au bonheur à la plénitude de qui que se soit et plus on est seul plus on y songe plus cela angoisse et plus on se sent seul...

Les ados sont doués pour ça refuse l'utilitarisme se soucier les uns des autres meubler sans penserse prostituer et en vivant de riens...

 

lucie | Le 23/05/2007 à 15:22 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Ancolie,
Ah lala, arrêtes: j'ai tant de mal à dormir si je suis seul et sans danger.
Dans la nature, dans un milieu inconnu, une situation périlleuse, alors là je dors comme un ange dont les ailes sauraient m'éveiller au moindre fémissement périlleux.
Mais ici dans notre terre civilisée, seul j'ai beaucoup de mal. Peut-être est-ce pour celà que je laisse portes et fenêtres ouvertes la nuit?
Mais si la Sirène est dans mon lit (quelque soit la taille du lit d'ailleurs), alors oui: tout ce que tu dis je le vis.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 15:44 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Blase,
C'est peut-être dans notre terre civilisée (il faudra d'ailleurs que tu m'explique comme une terre peut être civilisée) que tu es en danger. 

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 17:37 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Ah non pas la main qui tue........

mission sérieuse 1 :  faire une parodie film de boule "le boule qui bouge"  AAAAAAAAAAAAA

 

lucie | Le 23/05/2007 à 17:50 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

euh, lucie,
j'avoue, c'est pas tout compris, si tu pouvais m'aider un peu plus ?

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 18:20 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Chère Ancolie,

Tu remplaces "tendresses familiales partagées" par "17 ans de réclusion sans avoir rien fait", et tu comprends mieux pourquoi j'ai tant la bougeotte, pourquoi les paresses sur le matelas m'insupportent.

J'arrive aussi bien à être dans l'inutilité, à ne rien vouloir prouver, à n'avoir pas peur dans la veille. Peut-être même mieux, d'ailleurs.

 

 

Garg | Le 23/05/2007 à 16:04 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Cher Garg,
Pour le week-end de l'arbre à tous des 23/24 juin, promis alors, pas de matelas, juste une couverture d'étoiles....

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 18:03 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Chère Ancolie, j'emporte toujours ma couverture d'étoiles dans la Gargomobile. D'ailleurs, je te contacterai par mail pour c't affaire, histoire de savoir à quel jardin sonner.

 

 

Garg | Le 23/05/2007 à 18:56 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Cher garg,
pas d'inquiétude tu peux dormir tranquille, je ferais à chacun un p'tit plan tout gribouillé pour que personne ne rate mon coin perdu !


J'ai d'ailleurs commencé à installer des panneaux

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 19:38 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Héhé,
je les ai vus moi ces panneaux qu't'as fait: quelle bricoleuse cette ancolie!

 

leblase | Le 23/05/2007 à 20:00 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

héhé,
tu connais déjà ma réponse donc ;-)

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 20:03 | [^] | Répondre

Re: espèce protégée

Comme tendresse familiale partagée celle ou alors que j'arrive pas à dormir ma maman vient fumer une clope me parle de pb existanciel boulot ex-patriation le tout en stringe et ce complètement désinhibée... Non parce que je sait pas si vous le savez mais la femme c'est comme un vieux camamber au bont d'un temp ça dégouline...Même si j'avoue aprécier le décontrasté de la situation après ce délire identitaire d'exibitionnistes..

 

lucie | Le 23/05/2007 à 23:49 | [^] | Répondre

Si tu veux, je te marie et je file mon nom , hein....faut pas se prendre la tête comme ça. 

 

ab6 | Le 20/05/2007 à 13:23 | [^] | Répondre

Re:

ab6
D'accord. T'as un nom tellement pratique que j'imagine très bien le boulot que ce sera de choisir des prénoms à nos lardons.
Mais pour la cérémonie, j'ai des exigences:


Robe blanche pour toi,
Tshirt vert brigand pour byby
teinture blonde pour Yawouelze

Faut pas déconner, tout de même.

 

leblase | Le 20/05/2007 à 15:38 | [^] | Répondre

Re:

Et toi tu seras tout nu, Leblabs ? :)

 

ab6 | Le 20/05/2007 à 16:43 | [^] | Répondre

Es que la mythologisation de soi a pour but la déculpabilisation de ces choses obtenues on ne sait ni trop pourquoi ni trop commen ?

De la même manière que la reécriture de 68 fait de certains des héros de la libération sexuelle nouveaux capitaines d'industrie justifiant leur place par l'épopée romantico-bucolique qu'ils auraient vécue (mai 68 et ces vies ultérieures de kristin ross) gommant bien sur les aspect philosophiques revendicatifs anti-libéraux etc de ces évènements...

Es que écrire soi où le re écrire nous permet toutes les transgressions ? la mémoire reste t'elle fidèle ? fidèle elle aurait donc un maître !

 

lucie | Le 22/05/2007 à 23:08 | [^] | Répondre

Re est parfois avant qu'après

lucie



Tes
 
associations aléatoires

du dedans  de ta tête

me plaisent bien

 

leblase | Le 22/05/2007 à 23:37 | [^] | Répondre

S'a-jyter avant de sans servir



Hep, Jyters (Ancolie, Marinade, LaSeine, DesNeMes, LeBlase, et al.)  !

A quand vos comptes-rendus d’expérimentation ? Mieux, un compte-rendu collectif ?

J’ai fait joujou pour voir. J’ai vu, j’ai compru à peu près comment ça marchu, mais pas vraiment « à quoi ça sert ? », ni surtout « à qui ça sert ? ».

LeBlase peux-tu préciser ce que tu attends de nous avec ton ordre invitation à créer des détournements (d’identités) ? On fait comment ? Pourquoi ? Pour qui ?

 

 

 

tilly | Le 23/05/2007 à 09:13 | [^] | Répondre

Re: S'a-jyter avant de sans servir

Tilly,

tu me rassures, j'ai essaye ce truc hier mais je n'ai pas compris la finalité ...j'ai posé la même question au taulier , il ne pourra pas dire qu'on ne co-jyte pas ici!

 

elle | Le 23/05/2007 à 09:35 | [^] | Répondre

Re: S'a-jyter avant de sans servir

Elle, il est 2:25. Le taulier a demarre' sa tournee, il t'a deja (bien) servie au passage. Dans un p'tit moment il va pt'etre enfin nous donner guide nouilles de l'autre machin.

 

tilly | Le 23/05/2007 à 14:26 | [^] | Répondre

Tilly se jyte d'étape

tilly
J'ai lu tes commentaires sur la pourquoi du comment du mais où est donc or ni car d'openID.
je cite ce que tu dis dans un comm placé plus bàs par Sainte-Marie de Viabloga

...J’ai fait joujou pour voir. J’ai vu, j’ai compru à peu près comment ça marchu, mais pas vraiment « à quoi ça sert ? », ni surtout « à qui ça sert ? »."...


Commentaire auquel Elle a répondu, et c'est vrai qu'elle m'en avait causé par écrit hors shplouc.
La solution marketing que tu proposes fait sens, et on peut se dire que certains ont déjà vu l'argent qui pourrait se fabriquer derrière, mais elle ne s'est pas déjà imposée.
Comme d'hab' ma position m'interdit de dire quoi faire de quoi, et serait je l'espère inutile avec des zozos comme les commentateurtrices, et la plupart des zyeuxmuets, mais je me suis permis d'ouvrir le champ dans ma première réponse à DNM qui, une nouvelle fois, fut le premier à se lancer dans la bataille du billet.
Toutefois puisque d'honorables rhétoriciennes telles qu'Elle et toi insistez, voici une petite idée qui germe:
détournons.
On peut facilement provoquer l'attention des compulsifs: à preuve certains de mes claims en Angliche ont provoqué immédiatement des réponses. J'en déduis que les claims de leblase (j'ai même vu que vous zotres créâtes un grourpe du même faux nom) peuvent avoir une chtitte audience automatique.
De là, commençons à donner du sens. Le plus facile est le politiquement correct du Net qui se veut bien entendu non politiquement correct.
Les bons sentiments: depuis hier je mets chaque jour une belle phrase à la con en Anglais,


et j'en mettrais aussi en Français.
A force de régularité, peut-être obtiendrons-nous un auditoire qui attendra sa becquée. Ceci fait, nous y mettrons du subversif, de la même manière qu'on rajoute de la moutarde au pot-au-feu.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 15:06 | [^] | Répondre

ouvrez vos becs

Miam, un sandwich miel/moutarde ! De-li-ci-ous!

Merci LeBlase pour ton rapport d’avancement d’expérimentation détaillé. Je vais suivre la suite de tes aventures d’a-jyt’-ateur avec (presque) autant de passion que pour celles de JD à LNS (private joke pour Elle). Je te trouve quand même un brin faux derche quand tu dis que c’est nous qui te poussons (Toutefois puisque [vous] insistez…) à imaginer une stratégie de « détournement » du bazar.
Monoï.

 

tilly | Le 23/05/2007 à 21:41 | [^] | Répondre

sans sévir sage idée

Perso j'ai fumé un pti pétard avec ma soeur hier soir (après quasiment un an sans se voir) : l'expérimentation identitaire confronté a une vision différente d'un même milieu ; elle et moi avons la même famille , pourtant nous n'en avons pas re écrite la même histoire , pas approprié les mêmes faits ni romantisé les mêmes choses ; c'est assez efficace pour la prise de conscience que la pensée donc la mémoire est construite détournée et surtout béquille de l'être...

Sociologue de la reception isabelle charpentier  [dir.], Comment sont reçues les oeuvres ? Actualités des recherches en sociologie de la réception et des publics, Paris, Creaphis, 2006, 288 pp. (textes en anglais et en français), n° ISBN : 2913610730 (30 euros) – En vente en librairie.

De l'appropriation de l'oeuvre quelle qu'elle soit ; de sa transformation par le public , "considérant notamment les activités de réception comme créatrices de sens."

"Cet ouvrage collectif se veut un bilan des études de réception des biens symboliques, qui constituent depuis les années 1970 un ensemble foisonnant et hétérogène de travaux issus de plusieurs disciplines, parmi lesquelles la sociologie tient une place majeure."

 

lucie | Le 23/05/2007 à 09:57 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée



Lucie, moi faudrait que j'en fume un pour piger kekchose a  ta réponse !

Attends que le taulier fasse un tour, lui il saura mieux que moi rebondir du détournement d'identité à la prise de conscience du détournement de la mémoire... Sans oublier bien sur la réception d'oeuvres créatrice de sens.

En attendant, j’ai surtout tilté sur le nom de la sociologue en référence au milieu de ton comm.
J’avais cru lire Isabelle Carpentier. C’est ma prof de jazz vocal. Au fait, elle chante en concert dimanche prochain
à Paris au Franc-Pinot Jazz Club, à 19 heures.

 

 

 

tilly | Le 23/05/2007 à 10:47 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

Hé Tilly (non je ne sais pas à quoi sert jyte à part faire des affirmations à la con, et comment fonctionne l'open ID sur ce site)...Je pensais que c'était pour que des gens puissent se servir du net sans être repéré par leur ID)
Hé Tilly tu vas voir les Bachis Bouzouks le 2 juin ?


 

marina | Le 23/05/2007 à 11:01 | [^] | Répondre

Re: S'a-jyter avant de sans servir



> Hé Tilly tu vas voir les Bachis Bachiques Bouzouks le 2 juin ?

A-keu-OUI, Marina !!! Dis donc cachottière, dis moi pas que tu étais là les autres fois ? au Sacré-Cœur ? Peut-être, on se connaît déjà !

Pour en revenir au sujet… j’ai ma petite idée quand-même sur les finalités du jyte-truc. Ca ressemble à la constitution d’une base de données pour un genre de cerveau artificiel (AI) qui reconstituerait des personnalités (personaes) à la demande, en fonction de critères de recherche à appliquer. Une sorte de panel-gogo-conso virtuel. Suis pas une pro du marketinge, mais je subodore un truc du genre.

Tu vois par exemple, la boite qui vend du fromage fondu en portions triangulaires se paierait un consultant-analyste-de-claims pour lui sortir le profil du candidat à l’overdose de VQR. Après yapuka identifier les individus répondant au signalement.

Nos expertexpertes en cyber-communication et collective pensée, sauront bien nous éclairer là dessus, hein ?

 

tilly | Le 23/05/2007 à 11:47 | [^] | Répondre

j'y étais avant de servir

L'avantage de l'identitée multiple; étant incomplète elle permet à chacun d'y ranger ce qu'il en souhaite donc à l'acteur d'incarner les attentes et donc de valoriser sa propre existance non pas en tant qu'animal inutile ou productif et ce dans un grand machin qui le gobe , mais comme être dont le nom peut être posé sur des lèvres douces et amicales ; de préférence avec de longues jambes ; ceci est une boutade ; remplir de joie quelqu'un reconnaitre son existance comme ayant une valeur à nos yeux est important pour chacun .

Ce matin ai croisé un bénévole d'aids en temps normal je stresse j'arrive pas à m'en dépétrer et je lâche des sous mais ce matin il n'arrivais pas à me convaincre et j'ai compris en revenant pourquoi.

Argumentant je lui confie ne pas me protéger ou rarement pourtant à aucun moment il ne m'a dit que se serais dommage que je meure ou qu'il n'es pas bien que je ne pense pas à ma famille d'ailleur il est parti comprenant qu'il n'aurais rien monnaiyement parlant ; il aurais pu lutter contre le sida en m'individualisant et acceptant d'être l'individu en face de moi ; mais c'est dans l'ensemble AIDS avec l'uniforme qu'il se sentais le droit de lutter ou plutôt quémander...

Si l'on rattachais l'intérêt immediat avec l'interêt décalé ici don et prévention...Que l'on ne se sépare plus entre action et conséquences...

 

lucie | Le 23/05/2007 à 12:17 | [^] | Répondre

Re: j'y étais avant de servir

Lucie, j'aime tes detournements de titres ;)

 

tilly | Le 23/05/2007 à 12:28 | [^] | Répondre

Re: j'y étais avant de servir

merci (souriante rougissant) ici la barre est haute ça donne envie.... MERCI

 

lucie | Le 23/05/2007 à 12:56 | [^] | Répondre

Re: S'a-jyter avant de sans servir

TILLY

Pas pu aller la dernière fois pour cause de stage de construction de four solaire (trop drôle de planter des clous)

mais le 2 juin j'espère que oui !!

 

marina | Le 23/05/2007 à 12:22 | [^] | Répondre

Re: S'a-jyter avant de sans servir

marina,
Tu as planté un clou dans le soleil ? Trop forte !!

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 12:46 | [^] | Répondre

Re: S'a-jyter avant de sans servir

Mais voila une idee qu'elle parait bonne Ancolie : clouer le soleil pour ralentir le rechauffement de not'bonn'vielle terre.

 

tilly | Le 23/05/2007 à 13:23 | [^] | Répondre

Re: S'a-jyter avant de sans servir

C'est vrai ça Tilly,
y'en a marre de faire porter le chapeau toujours aux mêmes. Si ça chauffe, c'est quand bien à cause de ce foutu soleil ! Je propose d'élire notre prochaine étoile au suffrage multiversel...

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 15:26 | [^] | Répondre

Re: S'a-jyter avant de sans servir

Oula,
Je vois que l'on forme des projets d'avenir par ici. Des projets très sérieux, réalisables à moindre frais!

 

leblase | Le 23/05/2007 à 15:40 | [^] | Répondre

Re: S'a-jyter avant de sans servir

Ah ben voui alors des sérieux des grand des mignons tout pleins...en peluche avec de graaaaand yeuuuuux.... 

 

lucie | Le 23/05/2007 à 17:48 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

marina
Tu as raison: pour le moment Jyte ne sert apparemment qu'à faire des affirmations à la con et finalement à se balancer des doses congénitales de nombrilisme.
Mais faut voir..

 

leblase | Le 23/05/2007 à 16:21 | [^] | Répondre

Mon nom (bril) est à ne rien faire

Congénitales ? Hérités ? Oui mais de quoi... Si la situation le permet... Il est alors évident que con-génital devrais prendre un autre sens ; celui d'oh-porc-thuniste... :) ; non celui de laxatif pour ne pas dire laxiste...

 

lucie | Le 23/05/2007 à 16:34 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

Leblase tu ne réponds pas complètement à nos questions !!!!!
le terme open ID que veut-il dire dans ce contexte ?
Si ce n'est pas une base de données qui peut être utilisée à des raisons marketing (et encore vu la disparité des questions je ne vois comment ils pourront arriver à la précision d'Ipsos...) Quel est le but  des concepteurs ?Tu as lu leur présentation ? Parce que moi j'ai eu la flemme de le faire pour l'instant.....

Et puis....je suis malade.......Et invisitable tellement je pue le médicament......
Tiens je voulais mettre une image trafiquée , c'est quoi le maximum de MO concédés par Viablogou ? Parce que ma photo elle fait 24 MO ! c'est trop hein ?


 

marina | Le 23/05/2007 à 16:59 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

marina...
24 Mo c'est trop!
Prends ton retoucheur d'images qui s'appelle photoshopouiphoto et réduis ton truc: disons que 400ko en jpg sera beaucoup déjà.
N'oublies pas un truc: la largeur ne doit pas dépasser 400 pixel/pouces.
Ah tu me fais bien marrer.
Tu as quelqu'un pour t'aider à prendre tes médicaments? Les suppos par exemple, tu y arrives? Lance un claim là-dessus, sinon je le fais!
le terme OpenID se réfère au concept de n'avoir qu'une ID à présenter partout dans le Net et de soi-disant te permettre de ne plus avoir à remplir de questionnaires (d'où aussi la forme de ma réponse à DNM tout en haut).
Comme Tilly (c'est une maligne celle-là) l'a deviné, l'OpenID peut déboucher sur tout et n'importe quoi.
Pour le moment c'est n'importe quoi.
A dévier.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 17:19 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée


 

marina | Le 23/05/2007 à 17:52 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

c'est une clef usb ? ben quoi auto-dérision quoi ?

 

lu | Le 23/05/2007 à 17:56 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

Pour éviter l'éfrois j'ajouterais le grand sourire qui m'es venu avec l'idée...

Je relis c'est sympa tentaculairement sympa ; au fait vous avez le bonjour du poulpe et de toute sa famille :o)

 

lu | Le 23/05/2007 à 18:38 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

J'use du trasch du glauque du crash quand ma tête dévie sur ce que je me censure c'est ma manière de dévier le moi ; le boule qui bouge c'est ma part clownesque de nymphopathie celle que j'enferme tout du moins je lui ai colé un tuteur...Faut qu'elle décole...

 

lu | Le 23/05/2007 à 18:47 | [^] | Répondre

sans saisir suis survie

Bien sur avec ce tuteur je m'envoit en l'air... ça tourne en rond c'est d'un horrible ah y ai tout mangé...

 

lu | Le 23/05/2007 à 18:52 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

lu (and cie)
héhé
non ce n'est pas une clef usb: il s'agît d'une de ces nouvelles machines à voter.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 18:56 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

:)

 

Anonyme | Le 23/05/2007 à 18:58 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

c'est bien marina de prendre la mesure du réchauffement climatique.


 

ancolie | Le 23/05/2007 à 18:16 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

ancolie,
C'est fou tous les trucs qu'on fait sur ce shplouc pour sauver la planète.
Je vous remercie bien, moi qui suis éternel et devrais donc me taper l'avenir.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 18:57 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

heu si tu te le tape c'est qu'il est passé...m'fin je crois... 

 

lucie | Le 23/05/2007 à 19:00 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

lucie
ça fait une paye que je me tape l'avenir: au début je m'en méfiais, alors que j'avais totue confiance dans le passé.
Je me disais: on est sûrs du passé; il est passé tout le monde l'a vu.
Aujourd'hui je vois assez bien l'avenir (call me Irma), mais je me méfie du passé, car il n'est pas ce qu'il a l'air d'être.
Enfin, il n'est pas ce qu'on nous en dit, à en juger par le présent.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 19:11 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

A ben brâvo belle mentalitée mais dit moi ton identitée n'es pas globale ou blogale elle te gobe...

Tu souhaite t'incarner pourtant c'est la chair qui soufre...

Coimmen peut tu juger le présent...il n'a pas fini de s'écouler vas t'en voir dans le futur Irma ; puis : revient qu'on en parle...

 

lucie | Le 23/05/2007 à 19:16 | [^] | Répondre

lucie consulte les voyantes

Lucie,
Il y a deux choses à prendre en compte 'ois-tu n'est-ce pas?
L'une serait le présent. Pour faire simple et tranquille on gèlerait/sectionnerait le temps en fractions vingtquatreheurinales (abrev.24inales)
L'autre serait ce qu'on en dit (comme je disais)

L'appréciation personnelle du philosophe (tiens à ce propos il va falloir que j'aille chez le coupe-tif demain) se situerait donc dans cet espace béant du présent tel qu'on le raconte à la foule, laquelle croit  -à tort, et fais-tu partie de la foule?- que le présent passe très vite.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 19:25 | [^] | Répondre

Re: lucie consulte les voyantes

Blase,
le philosophe, c'est pour qu'on voit mieux tes oreilles qui bougent ?

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 19:45 | [^] | Répondre

une nouvelle politique de soins

marina,
tu arrives apparemment à te passer de jyte pour obtenir un sondage identitaire lié à l'identité biologique grâce à l'électronique.
De plus, tu as eu le courage civique de franchir des barrières conventionnelles, institutionnelles, démentielles et essentielles.



Il faut parfois savoir outrepasser les interdits
Sois en félicitée, et reçois ici l'expression de mon admiration pour ta contribution, etc.

PS Euh, c'était ça ton image en 24 Mo?

 

leblase | Le 23/05/2007 à 18:53 | [^] | Répondre

s'en servir saga cité

La vie c'est comme la sodommie tu sait pas vraiement si c'est plaisant car douloureux ou si c'est parce que c'est sensiblement douleureux que ça donne du plaisir...

 

lucie | Le 25/05/2007 à 16:05 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

La vie, c'est comme une dent
D'abord on y a pas pensé
On s'est contenté de mâcher
Et puis ça se gâte soudain
Ça vous fait mal, et on y tient....

Boris Vian

 

marina | Le 25/05/2007 à 17:25 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

Car tu conçoit tes gâtés pas ce que tu peut croquer/craquer de ton costume coutume te serais tu permi dans un autre temps ce que tu fis ; renoncerais tu à postériori ; ça vous fait mal et on y tient entièrement d'accord (je connais pas beaucoup Vian : je peut m'le permettre)

Perso je me suis faite arracher une dent de lait (là je balancerais bien une tof) depuis je ressemble à Billy boy le petit cow-boy.

Car il en est des vaches comme du reste à là bat toi rrr ; elle y finissent.

Alors autant pas ce géner aux encoignures du costume ; l'avantage de la culpabilité : il existera toujours plus coupable que soi.

Je suis marchande d'illusion car l'illogisme illogique d'une métaphisique tant trique (que j'en craque ma péruque) dans l'hypertexte me permet d'a-jouter que ce fort/prison protège bien malgrès soie.

 

lucie | Le 25/05/2007 à 17:41 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

Lucie en tout cas toi tu craques /croques bien et c'est un vrai plaisir pour moi alors continue l'illogisme tant trique ou trac et joute à quoi tu veux pour soie

 

marina | Le 25/05/2007 à 17:53 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

marina
C'était d'où ta citation Vianesque?
Le blues du dentiste?

 

leblase | Le 25/05/2007 à 18:24 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

Non c'est un poème du Petit cahier du grand Boris, mis en musique par Serge Regiani

 

marina | Le 25/05/2007 à 18:41 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

Oui, enfin... pour la sodomie, ça dépend de quel côté on se place

 

leblase | Le 25/05/2007 à 17:36 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

Si il y a bien une chose qui manque à l'hétéro c'est de se faire enculer... : )

 

lucie | Le 25/05/2007 à 17:44 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

L'homme sage sait comment le manque est à gagner

 

leblase | Le 25/05/2007 à 18:22 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

;)))

 

marina | Le 25/05/2007 à 18:41 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

Tu penses Lucie ? je persiste à croire qu'il y a plusieurs façons de se faire enculer..:))

désolée leblase pour ce com trash, j'ai pas su résister..:)

 

Imane | Le 25/05/2007 à 18:32 | [^] | Répondre

Re: s'en servir saga cité

Imane,
y a pas de mal: tout glisse sur moi: du coup ce n'est pas douloureux..(soupir)

 

leblase | Le 25/05/2007 à 18:39 | [^] | Répondre

père sisteh et cygne

D'abord le cli(c)to

Puis le vagin (vagir)

Enfin la sodomie...

Pour aller au plus profond de sa merde extraction d'un soi pré tendue ment créa-tif...

: )

Mais comme tu sait tout tourne en rond alors autant péter la rondelle...

Sous pire ?!

 

Anonyme | Le 25/05/2007 à 19:03 | [^] | Répondre

Sous LSD oui !!

 

lucie | Le 25/05/2007 à 19:04 | [^] | Répondre

Re:

Il paraîtrait même que Lucy in the sky with diamonds n'aurait rien à voir avec L.S.D.,
dixit Sir Paul Mac Cartney, même si sergent peppers lonely hearts club band est plutôt
nettement psychédélique, une coïncidence troublante, mais nous n'en savons rien. Sinon pour le reste je n'ai pas compris,
si c'est bien ou pas bon, je veux dire intéressant ou inintéressant de se laisser pénétrer par "l'oeil de bronze" comme disait un copain o.r.l. de Marseille.

 

littlewing | Le 25/05/2007 à 19:25 | [^] | Répondre

Re:

désolée littlewing mais je parle pas cheeroki courrament ; c'est toujours bon quand c'est bien fait...(pour ta gueule) et ce dans tous les sens du terme...

orl à marseille ; pour la petite histoire j'aurais plutôt dit un citoyen grec de corfou

 

lucie | Le 25/05/2007 à 19:38 | [^] | Répondre

lucie a le sens de la géographie

lucie


C'est vrai que c'est bien quand c'est bien fait.

Mais c'est comme la vie: c'est bien quand c'est accepté.

 

leblase | Le 25/05/2007 à 20:41 | [^] | Répondre

Re:

Je ne parle pas non plus ta langue, mais je ne suis pas une mauvaise langue,
ton délire interprétatif va bon train, excuse-moi ce n'était pas des préliminaires,
mais si tu y tiens, voyons, tes cheveux de soie qui sentent bon, tes yeux profonds, ton charme...
bon maintenant à quatre pattes. 

 

littlewing | Le 25/05/2007 à 21:45 | [^] | Répondre

Re:

littlewing,
également connu sous le nom de "condensateur".

 

leblase | Le 26/05/2007 à 00:25 | [^] | Répondre

part à l'eau de boudin

Le con dans sa peur

l'anus dit : la té où

Car dans cette orbite l'on ne parle ton lent gage

madame bâ encore

"-N'oublie jamais qu'un amour immobile est un amour mort . Qu'es qui te plaît le plus en lui ? Bien sûr tu n'es pas obligé de répondre .

-La lenteur papa. Quelle est la raison de cette hâte perpétuelle et  maladive chez les garçons ? Hâte en tout , la marche le foot  , et l'amour d'après ce qu'on m'a dit . Pourquoi tant de vitesse en eux , mère de toute violence ? Parce qu'ils ont peur toujours ? Peur de ne pas demeurer dur assez longtemps ? Mon Peul lui prend son temps . Chaque geste est chez lui une cérémonie . Peut être qu'un jour ma conduite mériteras une gifle ? Il me semble que je la verrais arriver de très loin , ma punition justifiée. Millimètre par millimètre , jour après jour , je verrais s'avancer sa main . Et c'est moi d'impatience qui approcherais ma joue.

-Je peut te donner mon avis Marguerite ?

Quelqu'un qui aime autant que toi n'auras jamais le mauvais oeil . Dont personne de crédible n'a d'ailleur prouvé l'existence."

Dans le métro plus de place au train ; celui du sommeil m'attend je l'ai mérité ?

Sanction Verdict

Procureur...

 

Vaux de l'eau de ville... | Le 26/05/2007 à 01:16 | [^] | Répondre

Re: part à l'eau de boudin

Ah! ces garçons et leur petit coup vite fait.
Comme ça n'importe où, sans calculer... c'est ce qui fait le charme aussi,
mais tu as raison, rien ne sert de courir, et..."le plaisir est dans l'attente..." comme disait mon pote homo, employé chez trigano.

 

littlewing | Le 26/05/2007 à 07:10 | [^] | Répondre

Re: part à l'eau de boudin



 

laseine | Le 26/05/2007 à 13:36 | [^] | Répondre

Re: part à l'eau de boudin

Quand on fait le tour de ce blog..

on remarque qu'il y a un peu trop de tutures

Des vulvo Volvo, des Cli(t)o certainement même si  j'ai pas vérifié, et bientôt peut être une vraie Porscherie..gardons espoir !!

si on tient compte du côté compensatoire phallique de la tuture, à en juger par la tienne, suis ravie cher Laseine de constater qu'il vous en faut pas beaucoup à compenser. ceci dit, elle est un peu mal barrée garée..

oui, pour les hauteurs, mais pas beaucoup, j'apprécie quand même la terre ferme, parce que quand j'ai la tête qui tourne, je préfère être sûre d'où..

ça  me VIENT

Sur ce cher Laseine, je vous souhaite un très bon week end et surtout...

Sortez couvert !!

 

Imane | Le 26/05/2007 à 15:58 | [^] | Répondre

Re: part à l'eau de boudin

Rentrez couverts eut été plus approprié...

 

puidusie | Le 26/05/2007 à 17:22 | [^] | Répondre

Re: part à l'eau de boudin

Salut puidusie,
Voilà un pseudo original...Hmm...J'essaye de remonter le fil qui a pu faire naître ce nom..Je pense à l'Auvergne, l'Italie..Même le Sud de l'Inde, mais non hein?

 

leblase | Le 26/05/2007 à 19:21 | [^] | Répondre

Re: part à l'eau de boudin

Bienvenue puidusie,
puisse-t-elle-me-repuidire-sa-pensée-que-je-n'ai-pas-bien-saisie

 

laseine | Le 26/05/2007 à 20:13 | [^] | Répondre

Imane est experte en auto

Imane,
Tu m'as bien fait rire avec ta déclinaison des marques automobiles. Dire que les gens continuent de prétendre que les femmes ne comprennent rien aux voitures!

 

leblase | Le 26/05/2007 à 19:19 | [^] | Répondre

Re: part à l'eau de boudin

ici il n'y a pas de Porsche rie, en tout cas pas à mes connaissance, regarde voir ce que j'ai fait de la lamborghini de leblase. Il y a certe la peugeot 504 calcinée de ELLE et ma récente blanche traban perchée sur ce qui était sensé symboliser l'élevation du débat et l'ivresse de l'ascension et dans lequel tu n'as vu qu'un phallus.

Je suis intrigué par le vouvoiement dans ton com, pourtant je ne vouvoie personne ici pour être vouvoyé, et par ce passage :
"si on tient compte du côté compensatoire phallique de la tuture, à en juger par la tienne, suis ravie cher Laseine de constater qu'il vous en faut pas beaucoup à compenser. ceci dit, elle est un peu mal barrée garée.."

Si "la tienne" dans cette phrase ne peut pas se référer à la tuture, je ne vois pas ce qui te permet de dire que ma bite est mal barrée !!!

 

laseine | Le 26/05/2007 à 21:04 | [^] | Répondre

Re: part à l'eau de boudin

la porscherie était juste un jeu de mot, j'ai recherché les marques de voiture à connotation sexuelle.

pour le second paragraphe, il s'agit de la voiture qui est mal garée, tellement mal garée qu'elle risque de s'ecraser...d'où mal barrée...avec la rature pour barrer...

désolée d'écorcher votre susceptibilté..

 

Imane | Le 26/05/2007 à 21:27 | [^] | Répondre

Re: part à l'eau de boudin

héhé

 

leblase | Le 26/05/2007 à 21:35 | [^] | Répondre

Laseine(L) a gravé son nom près celui de Lucie (L)

Laseine,
Lucie (épuisée par son marathon) peut être fière d'être ainsi honorée (tu es même parvenu à graver vos initiales!) de recevoir une petite carte postale.
Normal que tu t'intéresses aux cygognes, puisque celles-ci mangent les serpents: j'imagine que vous travaillez en tandem?.


En attendant, dans les pays de l'Est
les nids sont des noeuds
de communication
.

 

leblase | Le 26/05/2007 à 18:35 | [^] | Répondre

Rendre au Lézard (L) ce qui est à César (C)

Pourquoi ça ne serait pas les votres cher leblase (L), à moins que ça ne soit celles des Aile&Elle, ou carrément LLL de La Leche League (allaitement et maternage), puisqu'ici 1+1 ne font pas forcément 2 mais éventuellement 3.

A ce propos (à propos des petites et grandes histoires de sucettes), d'après la fatwa très récente d'un professeur de l'Université d'Al-Azhar, le plus grand centre de théologie sunnite au monde, la seule façon de se retrouver seul avec une collègue de travail dans un bureau sur un blog est de la téter. Le prophète aurait en effet conseillé à une femme d'allaiter son fils adoptif, alors adulte, pour devenir ainsi sa mère de lait, après l'interdiction de l'adoption dans l'islam.
Je cite: "La femme pourrait désormais enlever son voile et être seule avec son collègue dans un bureau, à condition de l'avoir allaité à cinq reprises, en lui donnant directement son sein".

Voilà qui est réglè pour la pipe, ramenée à un superbe don et contre-don pacificateur mais que vont-ils trouver pour la sodomie ? Ils sont NEXT-MODERNE ces islamistes je vous dis mais je divague là.

Revenons à nos cygognes qui bouffent du serpent ... moi j'y vois plutôt un L+C soit un coeur pour aimer et une aile pour s'élever !!!

 

laseine | Le 26/05/2007 à 20:07 | [^] | Répondre

Re: Rendre au Lézard (L) ce qui est à César (C)

Pourtant le fond sonore est hautement explicite, je dirais pluôt une Libido déchaînée et un Cul à atteindre..

Bon week end à tous

 

Imane | Le 26/05/2007 à 20:28 | [^] | Répondre

Re: Rendre au Lézard (L) ce qui est à César (C)

Arrête de te tuturer !

 

laseine | Le 26/05/2007 à 21:05 | [^] | Répondre

la fatwo d'office

Laseine,
celle-la alors elle est excellente!
Je n'imaginais pas que l'intérêt des gens pour le travail dans les Administrations et bureaucraties relevait du stupre.
Je reconnais le pragmatisme de certains émirs et auto-proclamés sheiks, comme ces voyous barbus qui pratiquent en Algérie le "mariage de guerre" consistant à violer les femmes qu'ils enlèvent après une micro cérémonie.
Un pragmatisme que j'ai vu également en Afghanistan, où les chefs accomodent à leur sauce les précetes religieux qu'ils sont pourtant les premiers à mettre en avant.
Un peu comme le gars chargé aux Etats-Unis du contrôle et de la surveillance de la propagation des maladies dueà la prostitituion: un Républicain férocement contre la pilule et les capotes.
Pris la main dans sac et le slip d'une pute.
Un ami de Bush.
Ou l'ex-Président d'Israël accusé de viol, l'ex-Ministre de la Justice du même pays viré pour harcèlement sexuel (avait-il têté sa secrétaire sans fatwa?)
Pour tout cet éclairage sur des aspects de la société qui nous échappaient:
Merci Laseine!

 

leblase | Le 26/05/2007 à 20:43 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

lucie,
Pour l'instant
ni clito
ni vagin
ni anus
tout est au bout de tes doigts.

 

leblase | Le 25/05/2007 à 19:14 | [^] | Répondre

Heu bon alors je vais mettre plus de temps à poster en tapotant...(déjà que l'aflux sanguin qui m'es monté au visage m'a relenti ... hum ça sent la fin de course...)

 

lucie | Le 25/05/2007 à 19:31 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

Leblase, ce blog est en train de sombrer dans la tristesse  des amours tarifaires  ,

n'as-tu plus donc de coeur? 

(mais j'aime beaucoup ta photo avec la belle brune)

 

elle | Le 26/05/2007 à 07:22 | [^] | Répondre

TU SOMBRES RODRIGUE ?

ELLE il y a que l'essentiel est sans cesse troublé par l'insignifiant dans un désordre vitalisant. Et à ce jeu là chacun son tour d'aller à la chasse....

...et de perdre sa place
...et de perdre sa place



 

marina | Le 26/05/2007 à 09:31 | [^] | Répondre

Re: TU SOMBRES RODRIGUE ?

marina,
tu cherches midi à 14 heures et il n'est que 10H40 : c'est juste un psy spécial vaches !


 

ancolie | Le 26/05/2007 à 10:42 | [^] | Répondre

Re: TU SOMBRES RODRIGUE ?

ET BEN ANCOLIE TU AS PLUS D'UNE IDÉE DANS TON SAC !!!

 

marina | Le 26/05/2007 à 10:45 | [^] | Répondre

Re: TU SOMBRES RODRIGUE ?

marina,
Trop facile de te dire que tu as l'amour vache?
C'est en tout cas une nouvelle version de "Le Beau et la Bête", un souvenir surréaliste.

 

leblase | Le 26/05/2007 à 19:18 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

Elle,
Tu sais que rien ne résiste à l'argent (à part l'or, ça va de soi). J'avais déjà tenté insidieusement d'inclure les amours tarifaires dans ce blog, proposant vos charmes Mesdames, aux boutonneux et aux mollissants, aux solitaires et aux timides, mais personne n'avait capté l'intention généreuse que cachaient mes propos, et le billet en question avait comme d'hab' dérapé dans la choucroute virtuelle du shplouc.
ça me fait plaisir que tu aies aimé cette photo Elle, étant donné ta sensibilité à l'image.Je n'avais pas payé la petite, elle y était allé de son bon (grand) coeur.
Ceci dit, si tu es prête à mettre la main à la poche, je crois que j'ai un ptit gars tout prêt pour toi

MINCE: IMPOSSIBLE D'INSERER UNE IMAGE OU de changer les couleurs du texte

 

leblase | Le 26/05/2007 à 12:10 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

blasexact,
je pense que ça vient du patch à carreaux dans mon comm en bas : si tu l'enlèves pour voir ?

 

ancolie | Le 26/05/2007 à 12:47 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

Apparemment ça n'est pas ton com
je vais enlever le patchwork du bloc libre
ce n'est pas ça non plus.
Je quitte le navigateur
 

 

leblase | Le 26/05/2007 à 12:58 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne


OK je vais remettre le patch...
...Tout-à-l'heure: Sirène fait des gouzi-gouzi!
 

 

leblase | Le 26/05/2007 à 13:01 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

Blase,
Hors de question que les gouzis-gouzis de Sirène interrompent la fluidité du lieu !
Bon allez, on lui pardonne, mais uniquement parce qu'elle aime les fleurs. Tu pourras lui transmettre ces quelques pétales glissant sur un miroir de ciel, dernière trouvaille de ma petite planète durable qui a décidé d'occuper son après-midi en land'artant ;-)


 

ancolie | Le 26/05/2007 à 14:29 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

Tiens tu montreras ça à ta fille et tu lui diras que ce monsieur s'appelle Andy Goldsworthy....Peut-être qu'elle le connaît déjà...Moi j'ai une affection énorme pour ce bonhomme écossais. Il ne truque rien. Les bambous tiennent par des petites encoches. Travail sur des feuilles dans les rivières aussi, et les cairns, la glace, les galets.....

 

marina | Le 26/05/2007 à 14:46 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

merci Marina,
J'aime aussi beaucoup, je ne connaissais pas les bambous, et anis n'ont plus. Tout de légèreté. Je crois que ce que j'apprécie dans sa démarche, c'est le respect de l'élément sur lequel il agit.

 

ancolie | Le 26/05/2007 à 15:30 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

ancolie,
Goldsworthy est un des plus importants artistes de ce qu'on appelle le Land Art, dont David Stone (le plus grand , à mon humble avis ) est considéré comme le père.
Anis sera peut-être très intéressée par le travail de ce dernier, au début principalement axé sur les pierres.

 

leblase | Le 26/05/2007 à 18:05 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

j'étais passée à côté de celui-là !

 

ancolie | Le 27/05/2007 à 00:31 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

Si un seul claim est vrai, c'est celui-là!

 

leblase | Le 27/05/2007 à 00:39 | [^] | Répondre

Re: père sisteh et cygne

Tant que tu ne quittes pas le navire...

 

ancolie | Le 26/05/2007 à 14:00 | [^] | Répondre

tard y faire

Putain là ça sature.

Donc tarifaires en effet ça se paye toujours ; la confiance en soi comme en les autres ; le partage ; l'empathie ( ou supposée telle) ; nous ne savons rien du bien ou du mal et comment résumer deux choses en les mettant dos à dos ?
La vie est trop panoramique ; puis ce qui fait mal à soi n'es pas ce qui blesse les autres...

Pourquoi tarifaires qu'ont elles de tarifaires ? Car c'est à qui mieux mieux ; mais ça c'est plus une compétition avec soi même avec nos propres capacités ?! non ?!  Putain d'idéologues ; utopiste que je me semble être ; je croyais que c'étais juste avoir du plaisir à partager soi avec l'autre à essayer de le comprendre et de lui éviter les heurts ; et à prendre le temps pour ce faire...

Si pour toi c'est une tarifaire attitude affairante ; oui c'est même la seule qu'on ai trouvé pour s'occuper ; visiblement serions nous tous des simulateurs ?

 

Anonyme | Le 26/05/2007 à 19:56 | [^] | Répondre

Re: tard y faire

Mehdi7 (t'as oublié de t'identifier)
Toi aussi tu t'es demandé pourquoi Elle y voyait une occasion de faire payer l'amour?
Que veux-tu mon cher..Tu sais comment elles sont:


Si t'allonges pas les thunes,
elles se plongent dans la littérature

Ce qui explique que d'après les statistiques, les femmes lisent plus que les hommes.

 

leblase | Le 26/05/2007 à 20:35 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

marinallitée,
ouf, si je comprend bien, on l'a échappé belle, les hyperliens n'ayant pas encore trouvé le moyen de nous transférer un morceau d'atmosphère par leblase.net ! T'inquiète, ça a l'air d'aller en s'améliorant.

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 17:20 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

Je voulais même vous faire part de ma découverte dans "la domestication de l'être" de Sloterdijk, une idée que j'ai comprise dans le livre parmis les 10 000 autres et qui m'a beaucoup plue....




Mais le problème c'est que vous n'arriverez pas à lire alors il faudra cliquer...
Voilà je reviens lorsque j'aurai tilté sur le bouquin de Lorentz sur l'agressivité celui que Leblase a dit de lire à ses commentaeurtrices il y a longrtemps et dont Jo s'est régalée....
Alors à plus tard !!!!

 

marina | Le 23/05/2007 à 17:59 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

marina
C'est une très belle image, vraiment!
Ton paravent philosophique, sur ton visage à demi caché, c'est une réussite, vraiment très joli.
Tu m'as bluffé comme on dit dans les trucs trendy..
Oui mais Sloterdijk il est marrant lui: il semble oublier que certains singes utilisent la pierre ou le bois mais sont malgré tout toujours des singes.
Que penser alors des hommes qui utilisent le bois, ou la pierre comme les singes?

Certains penseurs disent même qu'un singe pourraitêtre président d'une république, chef d'état quoi..
Alors une question: ça dépend de l'Etat ou du singe?

 

leblase | Le 23/05/2007 à 19:16 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

De l'état des autres singes sans oublier les cygnes...?!

 

lucie | Le 23/05/2007 à 19:25 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

Franchement de l'état des autre singes on a le président que l'on mérite ; et franchement y'a intérêt à progresser car outre la définition d'identité qui "nous" intéresse ; celui là c'est le premier depuis ces cher amis fascistes qui ose penser que l'état peut définir une identité nationale et tout ça sans danger aucuns...

Non au cas ou on l'aurais oublié les derniers qui ont voulu créer des topiaires ça été pour élaguer...

Pour le reste je vais quand même pas user ni de mon clavier ni de mon temps pour ça ; il sera bien assez tôt de le faire opportunément ...

RÉSISTANCE

 

lucie | Le 25/05/2007 à 19:52 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

Du singe de l'état...d'Amérique ?
NOn c'est pas ça hein.....

 

marina | Le 23/05/2007 à 19:57 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

marina,
éplorée de ton état odoriférant, j'étais partie cueillir quelque parfum au jardin. Impossible de remettre la main sur le comm où je voulais te l'envoyer, aussi pose ta narine au passage (et tant pis pour le singe)

fleurs d'orangers
à peine ouvertes, dans le soleil du soir, je craque !

 

ancolie | Le 23/05/2007 à 20:29 | [^] | Répondre

Re: Sevissons à l' idéal

Quelques poussières d'étoiles, souat, admettons!
Mais ...Quoi des gènes de pierres dans MON ADN ???!!!!
Pierre au moulin ou Baton dans les roues de l'Eugènisme Etatique...?
Dans le doute, je réfute!

 

Manue | Le 23/05/2007 à 23:11 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

Je ne connais pas Paris je ne sait pas si je vais tenir avec un clavier jusqu'a dimanche mais l'idée me fait plaisir...

 

lucie | Le 23/05/2007 à 16:23 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

-stop-jazz-stop-hum-stop-danser-stop-merci-stop-

 

lucie | Le 23/05/2007 à 16:24 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

ok vidage impromptu mais nez en moins besoin nieux ou niant bref alors là je me trouve à Paris ou je n'arrive pas même à ne rien faire en paix puis je pense à la turquie ou je ne vais rien faire mais de loin et encore là je me censure car la turquie est une étape lointaine y'a pas mal de rien entre ; bref commen tout changer à base de rien ? agencer du rien c'est possible ? et le combler le rien ? non pas qu'il ne vive que d'amour et d'eau fraiche mais c'est surtout le frigo qui lui manque car c'est à faire trainer le camemberg qu'il dégouline...bleurg

 

lucie | Le 23/05/2007 à 23:59 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

Bon, lucie,
si je résume, tu as du mal à te tenir: le monde autour de toi fait du goutte-à-goutte: ta mère, la Turquie et ton camembert dégoulinent.
C'est grave, surtotu si tu n'as pas serpillère sous la main ni à Istambul.
.
Mais j'ai apprécié, hors la logorrhée, que tu nous fasses(ou prétendes faire) une première: commenter sur le shplouc ta lecture de Madame Bâ (ou de n'importe quel bouquin, c'est pas le titre qui compte) et commenter ce que te disait la télé.
ça j'adore, même s'il n'y a aucun doute que ce genre de vécu soit très casse-gueule et qu'il faille être costaud, je trouve ça tout bêtement très fort.
Les commentateurtrices et zyeuxmuets qui suivent ce shplouc le savent sans doute depuis belle lurette (elle est très belle la lurette, c'est vrai): je suis très attentif aux pervasions, à la transclusion des supports, des medias, des sphères (sphère dans le sens Sloterdijkien, ce philosophe que marina évoquait si joliment dans la photo textuée); en français: filer d'un contexte à l'autre.

Les blogs vois-tu n'est-ce pas lucie petite luciolle ont une sacrée tendance à devenir des lieux fermés parce que centrés sur eux-mêmes. C'est de la connerie en barre et c'est la mort de la créativité, de la subversion, de l'agitation , des dérapages que l'on avait pu espérer un temps de ce medium.
Aussi quand des Laseine, kb, Elle, marina, zwina utilisent des supports inattendus et te les collent dans la gueule du leblasepointnet, je me dis qu'on arrive à quelque chose, puisque l'on désenclave.
Quand des Duchesse, DNM, Tilly, Yael, Garg, ancolie, Ayoub, Mitra, Mehdi7, Donydami,Imane et tant d'autres (Ah! Que Garamud me manque), d'autres qui se taisent car aujourd"hui vagabondant au long de leur vagues que je souhaite pleine de bonds utilisent le texte pour charger de sens, d'émotions ou de leurs vérités (tu n'as pas connu la Kate au venin et à l'intelligence si sensuelles ou la concision d'un triste sire qui s'appelle Complex, des moimoi Marie-Chantal des nymphettes des Stella des littlewing des HQW des Traces écrites, des fugitive ...), tu n'as pas connu la liste des 125 cinglés qui apportèrent leur brique à cet édifice sans murs ni supports et que je ne vais pas m'échiner à citer poussèrent leur bout de monde ici comme tu le fais, je me dis qu'on déplace des éléments qui n'en ont jamais eu, de place


A les lire nous sortons  loin de ces écrans pathétiques

Alors quand tu nous racontes que tu vas gerber, que ta mère en string dégouline, que ceci cela...En dehors de l'effet trash qui pacotille, ce transfert de ton instantanéité, réelle ou inventée, sur ces fausses pages, c'est pour moi un ruisseau d'élégance, c'est l'Angelico Hypertexte.
Mais à condition que tu sois assez forte et possèdes en toi la fibre nécessaire pour, à un moment ou un autre, t'en distancier.
Sinon, ça ne t'aiderait pas à accomplir ce qui est en toi, cette qualité que je ressens. Sinon, ce ne serait alors que vomir sur ton miroir, et nous ne sommes pas ton miroir, ni bien sûr irréels malgré cette étroite virtualité..

 

leblase | Le 24/05/2007 à 00:39 | [^] | Répondre

pigments virtuels

Blase,
Parler d'Angelico hypertexte en ce lieu ! Serait-ce dire que nous peindrions l'espace dans le frais des mortiers de nos vies, qu'ici l'organisation de la perspective serait plutôt prospective ? Qu'il y a juste l'eau du fil des commentaires pour que les couleurs prennent corps avec ce support ? Que les pigments qui vont diffracter la lumière que sont que nos liens hypertextes !

 

ancolie | Le 24/05/2007 à 08:56 | [^] | Répondre

Re: pigments virtuels

Ca c'est joliment dit Ancolie et avec cet optimisme qui te caractérise...Prospectivons...Je ne sais pas de quelle couleur sont les liens qui nous lient mais ils sont assez illuminés pour nous alimenter encore.

Je lègue à mes amis
un bleu céruleum pour voler haut
un bleu de cobalt pour le bonheur
un bleu d'outremer pour stimuler l'esprit
un vermillon pour faire circuler le sang allègrement
un vert mousse pour apaiser les nerfs
un jaune d'or : richesse
un violet de cobalt pour la rêverie
une garance qui fait entendre le violoncelle
un jaune barite : science-fiction, brillance, éclat
un ocre jaune pour accepter la terre
un vert Véronèse pour la mémoire du printemps
un indigo pour pouvoir accorder l'esprit à l'orage
un orange pour exercer la vue d'un citronnier au loin
un jaune citron pour la grâce
un blanc pur: pureté
terre de Sienne naturelle: la transmutation de l'or
un noir somptueux pour voir Titien
une terre d'ombre pour mieux accepter la mélancolie noire
une terre de Sienne brûlée pour le sentiment de durée
(Viera da Silva, "Le Testament")


 

marina | Le 24/05/2007 à 09:53 | [^] | Répondre

Re: pigments virtuels

marina
Tsst tsst,
tu veux bien attendre avant de nous balancer ton testament? Tout le monde a pu lire hier que ta température anale n'inspirait, si j'ose dire, aucune inquiétude.
Et puis, tu auras une autre opportunité de nous faire part de tes desiderata post-mortem.

 

leblase | Le 24/05/2007 à 10:39 | [^] | Répondre

Re: pigments virtuels

MAIS NON, Leblase, je fais des testaments quand j'en ai envie, en fonction de ce que j'ai dans ma clé usb ! Le testament final est toujours aussi vide.....

 

marina | Le 24/05/2007 à 11:02 | [^] | Répondre

Re: pigments virtuels

Magnifique ce mur Marina,
Sais-tu si c'est une peinture murale (avec des techniques synthétiques, lien acrylique ou autre) ou une véritable fresque peinte dans le frais de l'enduit ? Les ateliers qui maîtrisent cette technique ancienne sur une si grande surface sont extrêmement rares...
Un conseil : agonise, Marina, après ça ira mieux ;-)

 

ancolie | Le 24/05/2007 à 18:27 | [^] | Répondre

Re: pigments virtuels

La fresque de Gerland | 18 rue Pierre de Coubertin - Lyon 7e

"Tout près du stade qui vit de grandes heures de la Coupe du monde de football 1998, cette fresque de 190 m2 reprend à son compte les représentations fortes du quartier - halle Tony Garnier, technopole, grandes écoles, recherche - tout en restituant une impressionnante collection de souvenirs du Mondial. Clin d'oeil des animaux de la ferme au temps où la halle abritait les abattoirs? Sérénité du jardinier, authentique Gerlandais de souche, quand la "hola" se déchaine dans son dos "

Voici un lien mais rien trouvé sur la technique

http://www.unautreregart.ch/lyon.php

 

marina | Le 24/05/2007 à 18:43 | [^] | Répondre

Re: pigments virtuels

merci beaucoup marina ;-)

 

ancolie | Le 24/05/2007 à 23:39 | [^] | Répondre

Re: pigments virtuels

Ancolie,
le regretté "Poiétique" que jlb nous avait installé ici sous mon intitulé Grrfftzk et que l'on espère bien voir revenir un jour correspondait assez bien à un condensé de recherches menées au MIT dans les années 70 sur la conversion d'ondes cérébrales, de mots dits et écrits, de musiques et de mouvements en musique ou en couleurs.
De nombreux artistes s'y essayèrent ensuite, avec des résultats plus ou moins heureux.
Il n'empêche qu'il y a la-dedans une part de cette vérité que seul l'imaginaire renvoyé au quotidien peut nous révéler.


C'est ainsi que notre fouillis local peut lui aussi faire partie
 de ce tout fait de plein de ces riens qui font tout

 

leblase | Le 24/05/2007 à 10:34 | [^] | Répondre

Re: pigments virtuels

Blase,
Clique , mais seul jlb peut se loger pour récupérer le code à insérer...

 

ancolie | Le 24/05/2007 à 18:42 | [^] | Répondre

Re: sans sévir sage idée

Tilly,

L.."ucie, moi faudrait que j'en fume un pour piger kekchose a  ta réponse !"...


T'es bien une de celles qui me fait le plus bidonner: car la sagesse est pleine d'humour.

 

leblase | Le 23/05/2007 à 19:19 | [^] | Répondre

Oublier son nom

Juste en passant, un extrait de la "sourate du vide" de Jacques Lacarrière.

" Désapprendre. Déconditionner sa naissance.
Oublier son nom. Etre nu.

Dépouiller ses défroques. Dévetir sa mémoire.
Démodeler ses masques.

Déchirer ses devoirs. Défaire ses certitudes.
Désengranger ses doutes. Désemparer son être.

Débaptiser sa source. Dérouter ses chemins.
Défeuiller ses désirs. Décharner ses passions.

Désacraliser les prophètes. Démonétiser l’avenir.
Déconcerter l’antan. Décourager le Temps.

Déjouer la déraison. Déflorer le délire.
Défroquer le sacré. Dégriser le vertige.

Défigurer Narcisse. Délivrer Galaad.
Découronner Moloch. Détrôner Léviathan.

Démystifier le sang. Désosser le singe.
Déshériter l’ancêtre.

Désencombrez votre âme. Déséchouez vos échecs.
Désenchantez le désespoir. Désenchaînez l’espoir.

Délivrez la folie. Désamorcez vos peurs.
Désarrimez vos coeurs. Désespérez la Mort.

Dénaturez l’inné. Désincrustez l’acquis.
Désapprenez-vous. Soyez nu. "

 

Yves | Le 23/05/2007 à 21:17 | [^] | Répondre

Oublier son nom et ces non ?!

ok nu bon ben nu quoi... ok heu bon et on enlève quoi en premier ? o fait un striiiip poker peut etre ?

Madame bâ me dit :

"La plus vive satisfaction (attendez j'ai oublié les co-ordonné de lui sied*) Tous mes collègues co-développeurs de la belle époque vous le confirmeront , nous venait le lendemain matin à l'ouverture du courrier . Rien que des ANO !

Monsieur le président de la République Française , bien que maître absolu de l'administration française , vous n'etes pas forcé et Dieu vous en préserve , de connaitre son jargon par le menu ni les onomatopés qu'elle chérit tant . Sachez que l'ANO ou avis de non objection , est sa manière a elle , l'administration , d'acquiescer ."

*: preuve de l'extraction hasardeuse

alors plusieurs : -Ano parce qu'on l'enfile ou qu'il nous entoure

                        -non objection car il ne serais pas objet ni même à vie 

                        -le pré-cieux l'ANO

schniarf schniarf

 

lucie | Le 23/05/2007 à 21:45 | [^] | Répondre

Re: Oublier son nom

"désapprenez vous, soyez nu"

http://leblase.net/news/rien-apres-tout

 

elle | Le 23/05/2007 à 22:06 | [^] | Répondre